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La volonté de ne pas perdre [PV Papoun]

Cette fois-là, je m'étais rendu pour la première fois de ma vie sur le nouveau monde. Et pour cette première, j'avais choisi une destination assez spéciale... L'île de Dressrosa, cette même île qui avait vu s'affronter le légendaire Monkey .D Luffy et le précédent utilisateur de mon fruit de démon, Don Quichotte Doflamingo. D'un certain sens, même si nous n'avions rien a voir l'un avec l'autre, j'étais parfois curieux... Curieux non pas de l'homme qu'il avait pu être. Non, a mes yeux, sa légende était celle d'un homme aigri, dévorer par l'ambition d'un pouvoir qu'il croyais mérité a la naissance. Il avait su rusé, gagner en force, mais sa chute n'en était que de plus haut, c'est le lot de tout les tyrans de son type de finir tôt ou tard par tomber... Tous?... Peut-être que certains avaient su évité leur chute jusqu’à présent, mais ils n'en demeure pas moins vrai que ceux qui tombe ont souvent la "Justice" de leur côté.

Non, j'étais curieux de l'utilisation qu'il avait de son fruit du démon. Tout comme moi, il avait pris le parti de manipuler les gens, peut-être avec moins d'habilité que moi, mais il avait inventé un style que j'avais plus ou moins imité sans réellement le vouloir. Est-ce que j'étais plus fort que lui a l'époque ? Rien n'était moins sur, mais ce que je savais c'est que pour le surpasser, je devais découvrir ce qu'il lui avait manqué.

Pourquoi avait-il perdu malgré ce fruit? Est-ce qu'un utilisateur d'un autre fruit pourrait trouver une faille dans ma technique? Voilà les questions que je me posais en venant sur cette île. Cette île avait le sang chaud, je savais donc que je devais me faire discret. Surtout sur une île aussi fermer sur les règles a respecté, et a vrai dire je ne tenais pas vraiment a me battre pour rien.

Pourtant, alors que je me baladais assez tranquillement dans les rues de la ville voila soudainement que je voyais une porte exploser. Je prenais un air assez curieux, et qu'un homme poisson de grande taille dont l'ombre menaçante venait me recouvrir complétement, j'avais le sentiment que ce n'était pas bon... Pas bon du tout, je ne m'étais pas senti aussi surplombé depuis un bon moment.

Je levais les yeux, et qu'une ombre revenu droit du passé venait me charger en plein visage... Toji Arashibourei?! Mais il n'avait pas disparu depuis plusieurs années celui-la?J'ai un sourire carnassier, j'espère qu'il n'est pas de mauvaise humeur sinon je pourrais être ce qu'on appelle... Un dommage collatéral.
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Bordel !

Foutue perte de temps. “J’ai un indic pour toi à Dressrosa gnagnagni”, “il saura te dire où trouver un de tes anciens Sea wolf gnagnagna”. Mon cul ouais ! J’me radine dardar par la voie express, même pas l’temps d’me changer depuis mes derniers exploits sur l’île N°2547-X, et tout ça pour quoi au final ? KE.DAL ! Le soit disant indic s’est fait dessoudé y à 3 mois pour une sombre histoire de jambe en l’air avec  la femme d’un magicien ou je n’sais quoi.


Bref me v’la ici à découvrir que j’ai fait un crochet dans mon planning pour rien. C’est que j’suis attendu sur l’île des Hommes-poissons moi hein, pas qu’ça a foutre de jouer les touristes là !

Re-Bref, je sors de la taverne où l’on m’a appris la mauvaise nouvelle, c’qui pour tout ceux qui m’connaissent de près ou de loin est la certitude d’une assurance vie écourté. Derrière moi le mobilier retombe sur le peu de bouts intacts qui peut lui servir de pieds, de même pour les témoins qui avaient la malchance d’être présents. Peu importe qu’ils y soient pour quelque chose ou non, ils ont été composté comme tout l’monde. Une bonne partie d’entre eux a d’ailleurs fini la tête plantée dans les murs, version en négatif des têtes d’animaux en trophées de chasse qu’on peut voir chez les amateurs de gibier. Pleins d’petits corps aux jambes qui pendouillent dans l’vide, inconscients. Car ouais malgré tout chuis dev’nue un chic type, j’tue plus j’l’ai promis à cet empaffé de Hanbanama. Zont d’la chance ces ploucs de pas m’avoir connu à la belle époque.

Re-re bref, je sors donc tout en bonne humeur, regard noir et criss’ment d’dents à l’appui.


Et il m’veut quoi lui ? L’a jamais vu un homme poisson dans ses mauvais jours ? Il veut mon autographe imprimer dans les molaires ? Tout à mon humeur massacrante j’en oublie que j’ai déjà largement entendu parler de lui et que sa tête devrait m’être assez familière tant le zig en face de moi est une pointure de la chasse au pirate.

Mais non, j’suis pas dans mon meilleur jour alors j'capte rien et pour toute diplomatie j’lui lance d’un air mauvais :

-Dégage moustique ou j’t’arrache les bras.
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Et a ce moment-là, c'est le drame ! Je n'ai pas ouvert la bouche, et même pas complètement accepter le fais que j'étais en face des probablement trente personne dans le monde entier qu'il vaut mieux ne jamais croiser dans ça vie. La définition d'un homme tout simplement dangereux.

Autrefois Gladiateur devenu marine, on pourrait croire qu'un jour cet homme a un jour était emprunt de justice et pour cause, il fut, un jour, craint par les pirates, mais cette pseudo-soif de justice n'était qu'une façade, puisqu'il était connu qu'il n'était rien de plus qu'une grosse brute qui prenait plaisir a usé de ses fonctions pour casser des gens qui bien souvent n'avait pas la moindre chance contre cette force de la nature.

Mais un jour, ca ne fut plus suffisant, car non-content de sa soif de violence, il développa en plus des ambitions et ce qui devait arriver arriva, il défonçait la porte de la marine pour devenir immédiatement un pirate encore plus craint que dans sa période marine. Si aujourd'hui le monde entier craint Red comme l'empereur parmi les empereurs et l'homme le plus proche de devenir le seigneur des pirates, c'était bien Toji qui avait largement contribué a faire de cette agent raté, le pirate qu'il est devenu.

L'homme que j'avais en face de moi était une véritable légende, mais pas dans le bon sens du terme. Et même si j'étais un chasseur de primes, attaquer cet homme, surtout sans préparation était tout simplement du suicide. J'étais entraîné, je parviendrais peut-être a tenir plus ou moins le coup, mais me battre ici, dans cette rue, détruirait certainement une partie de la ville et je ne pourrais pas assurer la sécurité des passants.

Un jeune imbécile attaquerait prêt a montrer son courage, sans tenir compte des conséquences d'un tel combat, pour ma part, j'avais une expérience du combat et si a mon époque de Cipher Pol je n'avais pas a me poser ce genre de question, je savais qu'un combat entre moi et ce type, en supposant que je parvienne a le battre et je ne pensais pas le pouvoir, ne pouvais que mal se finir.

Je gardais le silence, faisant un léger sourire, avec un peu de chance, il allait juste passer a autre chose... Non? Je vois son visage rouge de colère, et a ce moment précis je comprends qu'il ne va pas se calmer.
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Et le mec se fout de ma gueule en plus. J’lui dis de dégager et lui il reste planter d’vant moi et il s’paye le luxe de sourire. Sur le moment je pense à un suicidaire en devenir, du genre à se jeter sous la quille d’un brise glace pour voir c’que ça fait. Mais non. J’ai final’ment les neurones qui s’connectent et son nom m’vient direct en tête : Alaaric. Le marionnettiste.

Un gentil ?
Bof. J’dirais surtout un chasseur de prime.
Il est là pour nous ?

L’idée qui m’est soufflé dans la caboche pour la voix de l’enfant qui est en moi prend de l’ampleur. Enfle au fil des instants en même temps que cette rage sourde qui n’a jamais eu envie d’partir. Il est là pour moi l’enfoiré. Et si c’est l’cas alors toute cette histoire d’indic n’était qu’un putain d’piège pour m’attirer ici. M’attirer à lui comme on essayerait d’appâter une proie. Une proie, Moi !? Tu oses te prétendre chasseur et moi ta proie Alaaric !? Tu OSES imaginer m’avoir cerné ici, MOI !? Le type a le culot de me tendre ce piège ridicule, et maintenant il me sourit tout fier qu’il est de sa ruse. A MOI IL OSE !? Tu te moques de moi Alaaric ? TU OSES !?

Je sers tell’ment fort des dents que cela coupe en deux le cigare que j’avais alors en bouche. Mais avant même que le premier morceau ne touche le sol, je laisse éclater ma rage. Prendre l’initiative. Attaquer avant de se laisser prendre de vitesse. Détruire le plus vite possible et avec la plus grande des violences. Ne laisser aucune chance. Voilà mes crédos. Et si je dois raser l’île entière pour cela ça ne m’fra ni chaud ni froid.


Me voilà donc passant instantanément de l’immobilité à une frappe virulente et de toutes mes forces en direction de son thorax, pret à lui broyer le cœur de cet Obsidian Ballista lancé sans plus de préavis que le regard meurtrier qui l’a précédé !
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Je n'ai pas vraiment le temps d'imaginer la dinguerie qui doit être en train de se tramer dans son cerveau de malade mental que je perçois sa folie meurtrière a l'aide mon fluide de l'observation et malgré son attaque, j'ai tout de même le réflexe de revêtir instantanément mon haki de l'armement et d'arrêter son attaque avec mes bras, avec l'aide de mon Tekkai. Pourtant, malgré ma défense, je ressens une intense douleur qui parcourt mes bras et me fais reculer d'une petite distance. Sur mon visage, se dessine un énorme sourire... Ce mec a une force tout simplement colossal.

Je prends alors la parole:

" Et bien... Je dois reconnaître que tu a une force impressionnante... Mais si la vie m'a bien appris une chose... "


J'interromps mon discours dans crier gare, et exécute un mouvement ultrarapide afin de porter un immense coup de pied-droit dans la figure de l'homme poisson.

" C'est de toujours rendre les coups qu'on me porte! "

Je combats est inévitable, je ressens les intentions de ce type et il semble très loin d'être un homme réfléchi avec qui on peut avoir une discussion. Pourtant, je reste convaincu qu'un combat entre nous ne peut que mal se terminer. Pertes civiles, dégâts matériels... Je ne pourrais pas éviter ce genre de chose, je le sais bien. Je n'ai qu'une seule option... C'est d'en finir avec lui avant que ce combat ne tourne a la catastrophe.

Je faisais quelques gestes avec mes doigts afin de créer un dôme de fils autour de nous. Une foi n'est pas coutume... J'avais bien l’intention de donner tout ce que j'ai pour le vaincre, simplement, car j'ai toujours la volonté de ne pas perdre. Pourtant, malgré la situation... Malgré la menace, je sens monter en moi l’excitation. Ca faisaient longtemps que je n'avais pas rencontrer un homme qui serait en mesure de m'offrir un affrontement ou j'aurais besoin d'utiliser toute ma force, de me dépasser.

De mon dôme, des fils viennent harceler l'ancien marine et l'attaquer dans tous les sens, je ferais rapidement si il saurait se montrer a la hauteur de sa réputation... Ne me déçois pas Toji Arashibourei!


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Attention !

J’esquive in extremis un coup de pied éclair en penchant de la tête sur le côté. Et si la p’tite voix d’mon instinct n’m’avait pas titillé à temps y a fort à parier que j’aurais vu sa pointure d’un peu trop près. C’est qu’il est loin d’etre un branque le loustic.
Le Haki du renforcement combiné au Tekkai c’est pas à la portée du premier v’nue, et j’en sais quelqu’chose. Si à ça on rajoute des reflexes éclairs… j’parie une des mes trois couilles qu’il y a encore du Haki là d’ssous. En tous cas le gars n'a pas l'bras qui est tombé par terre et ça c'est pas donné a tous l'monde. L’a donc pas fallu grand chose de plus pour m’faire prendre conscience qu’un peu d’concentration n’serait pas de trop sur c’coup là. Et c’est tant mieux, j’ai des nerfs à calmer et j’le fais mieux quand chuis dans la violence appliquée plutôt que la rage aveugle.


" C'est de toujours rendre les coups qu'on me porte! "

En tous cas Joe l’asticot a raison sur ce point, ou plutot sur mon poing dans sa gueule.


Mais j’ai pas l’temps d’rencherir que l’voilà qui joue les tricoteuses. Ses talents de “magicien” ? Un foutu fruit du démon ? Allez savoir. Toujours est il que ni une ni deux me v’là assaillit d’attaques de tous les côtés. Les premières arrivent à entailler ma peau, ce qui déjà en soit vaut la peine d’être noté, mais leur nombre risque de très vite me faire passer de picotement irritant à un truc franchement léthal. Alors forcement j’me décide à montrer moi aussi d’quoi chuis capable, notamment niveau Haki. Mon corps se marbre d’un noir profond, et bientôt les innombrables lames de fil ricochent en vain sur mes écailles. Mon gars, si tu veux percer une des meilleurs défense de ces mers va falloir mettre plus de poids dans tes coups.

Mais ça j’ai pas trop d’doute sur la question. J’ai même pas b’soin d’écouter mon Haki de l’observation pour sentir l’excitation et la volonté du gars que j’ai en face de moi. Et y a une part de moi qui en félicite le destin. Ca va chier et c’est pas pour m’déplaire.


Je jette donc un œil curieux à la cage autour de nous tandis que pleuvent les coups dans ma nouvelle indifférence… puis je souris. Et ça c’est jamais bon signe.
T’as fait une erreur coco… Tu t’es enfermé avec moi. Et ça c’est jamais une bonne idée huhuhu.

Un coup de pied rapide éclate sans prévenir la surface du sol juste devant moi, propulsant gravats et poussière dans les airs. Et avant même que les plus petits ne retombent, on peut voir ma silhouette dans la fumée poser une main au sol, puis énoncer d’une voix mauvaise :

- Despote’s Palm.


Et le monde autour de nous explose.



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Toji était certainement l'adversaire le plus redoutable que je n'avais jamais rencontré de ma vie. Un véritable monstre de puissance, bien plus fort que Dallas, que Shoga pourtant vice amiral, même Ethan levi me semblait moins puissant et pourtant le ciel m'était témoin des dérouiller qu'il m'avait flanqué, et pourtant aujourd'hui j'étais bien plus fort que lors de mon affrontement avec l'ancien contre-amiral. Pourtant, j'avais bien du mal a croire que j'étais bien plus fort que lui a cette époque-là. Ma stratégie était simple... Submerger Toji, , ne pas le laisser respiré une seconde par des attaques que même son Haki de l'observation ne lui permettrais pas de voir venir et si au début ma stratégie s'avère payante avec quelques blessures mineures, celui-ci trouve rapidement une solution avec son propre Haki de l'armement, le rendant imperméable a des attaques aussi faibles.

L'homme poisson frappe le sol avec autorité, détruisant complétement le sol et me faisait perdre l'équilibre avant de ressentir des vibration violente dans l'air, avec habilité, je parvenais a me raccrocher a mes fils afin de me stabiliser, non sans m’être pris un violent rocher droit dans la tête. Mon crane est ouvert, et le sang viens rapidement obscurcir ma vue, mais j'ai rapidement le réflexe de recoudre ma blessure a l'aide de mon fruit du démon, mais reste que cet impact m'a sonner et qu'il me faut une seconde avant de reprendre mes esprits.

Pour le moment, je devais prendre de la distance... Je n'aimais pas employer les grands moyens aussi vite, mais je n'avais pas d'autre solution. J’utilisais mes fils afin de me raccrocher a ma cage, avant de créer une cinquantaine de pantin de fils:


" - Arcane Secret... LE MARIONNETTISTE! "


Des fils s'étiraient de tout mon corps, afin de diriger cette armée dans le but de vaincre ce monstre. Il était bien plus fort que moi, et au fond de moi, je savais que je n'avais pratiquement aucune chance de le vaincre, mais il était hors de question pour moi de laisser tomber. Par folie ? Non... Par pur égo! J'ai toujours aimé affronter l'impossible, c'est ce qui m'a toujours fait vibrer ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel frisson, une tel envie de vaincre.

Pendant que mes pantins attaquaient, je souriais, enfin un combat digne d'intérêt ! Cela faisait longtemps ! Un adversaire impossible a battre et comme a mon habitude, je déjouais l'impossible et je vaincrais Toji! Je le voyais détruire a main nue mes pantins un par un avec violence ! Je savais très bien qu'une attaque aussi faible ne parviendrait a rien faire si ca n'ai le fatiguer... Le moment était venu de passer aux choses sérieuses, alors que mes fils de mes pantins venaient se rassembler en deux géants de quarante-cinq mètres chacun:


" ARCANE SECRET... LES AMOUREUX ! "

Deux géants de fils, noire de mon haki, un homme et une femme... ALLEZ TOJI, C'EST LE MOMENT DE ME MONTRER CE QUE TU A DANS LE VENTRE!

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Noir comme les ténèbres, une bonne cinquantaine de mètres chacun, étrange mélange de souplesse féline et de puissance brute, les 2 géants me toisent de toutes leur tailles. A eux deux ils emplissent presque la moitié de l’étrange dôme dans lequel on a jugé bon d’m’enfermer. Et moi tout p’tit point en comparaison des deux mastodontes. Moi d’ordinaire si impressionnant je fais si p’tit.
Et pourtant… Pourtant la peur est loin de m’habiter. j’suis même pas impressionner pour tout dire. J’ai vu plus gros et plus méchant. Enervé oui par contre. Alors j’leur retourne la pareil et même avec un seul œil j’suis sûr que niveau baston d’regard j’ferais mieux qu’avec leurs propres 4 s’ils en avaient.

Ouais chuis vénèr’. J’arrive toujours pas à comprendre comment l’autre loustic a réussi à réchapper à la plus grosse partie de mon onde choc. J’pensais l’incruster dans les parois de sa prison, mais faut croire qu’il a de la réserve. Fruit du démon ou autre ruse, ca m’a vexé. Alors c’est pas deux versions king size de pantins qui va m’defrisser les poils de cul c’est moi qui vous l’dis.

Les deux géants s’avancent de concert dans une étrange parodie de gestes humains, ondulant par leur absence d’articulation, singeant leur maitre avant d’abattre poings et pieds sur moi ! J’esquive subitement, Le sol éclate, je recule peu à peu sous les assauts monstrueux, déviant les coups que je ne peux esquiver complétement, bloquant d’un Tekkai un balayage qui manque de me briser une côte. J’analyse. De mon unique œil mauvais je scrute le détail important à exploiter. Et je finis par le trouver, non sans avoir eu à jouer les souris et les punchingball à plusieurs reprises.

Alors quand du coin d’l’œil j’aperçois ma cible en hauteur jouer les marionnettistes j’me dis que c’est ma chance. A trois contre un ça aurait été une autre paire de manche, mais visiblement il préfère rester à l’écart, à moins qu'il ne puisse faire autrement. En tous cas 2 trucs à gérer ça s’fait, surtout quand ils sont si gros qu’ils se gènent mutuellement dans un espace aussi confiné.



Je crache donc un fin filet de sang provenant d’une gencive ayant dû encaisser un impact, puis j’me mets en action.

De la défensive je repasse à l’action, frappant dans les coups qu’on m’assène plutôt que de les éviter. Les membres grands comme des arbres sont repoussés, faisant à moitié basculer les géants à chaque impacts. Solides, ils repartent à l’attaque mais je n’comptais pas particulièrement les détruire. J’suis sûr qu’il pourrait en refaire d’autres et j’ai pas envie de jouer éternellement. Alors je profite d’un espace pour m’engager entre les deux géants d’un bond rapide, pour finalement repartir dans un autre sens à peine commencent ils à se replacer pour me suivre. Puis encore, et encore. Toujours plus vite ! Toujours plus chaotique ! Mes Soru me permettent de virevolter dans la cage entre les 4 jambes monstrueuses, qui finissent à force par s’emmêler dans un gigantesque nœud de fils. Un Tsunami-fist nimbé de Haki vient percuter une cheville, qui envoie alors s’effondrer le géant mâle contre un bord de la prison, non sans avoir manqué d’emporter le géant femelle entremêlé avec lui !

Et moi je traverse soudainement l’espace entre eux deux juste avant qu’ils ne s’effondrent à l’unisson, me projetant de plusieurs Geppou dans les airs vers le marionnettiste aux mains décidément bien prises, alors que les miennes s’arment pour une avalanche de frappes destructrices !
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J'avais pris le parti d'affaiblir mon adversaire par tous les moyens, je devais l'avoir a l'usure, je ne pourrais pas éternellement maintenir mon contrôle qui me demandait une énorme quantité d'énergie! Pourtant, je n'avais pas d'autre choix, si je parvenais a affaiblir Toji plus vite que je ne perdrais mes forces, j'avais une faible chance de le battre. Je devais garder mon calme, faire preuve de stratégie était peut-être ma seule solution contre un adversaire dont la seule faille apparente était son côté bourrin.

Me battre au corps-à-corps contre un adversaire de sa trempe était pratiquement peine perdu et rechercher a ce point a mettre de la distance était pratiquement un aveu de faiblesse de ma part qui était plutôt réputé pour ma capacité a me battre au corps-à-corps. Pendant un faible moment, mes géant me permettais de tenir tête a cet adversaire immensément puissant. Malgré tout, je prenais le risque de limité mes mouvements en maintenant ma cage, afin d'évité les dégâts extérieurs. Je devais protéger cette île de notre combat, qui pourrait a lui tout seul détruire une grande partie de l'île si nous décidions de prendre trop d'espace, de plus garder un espace confiné retiré malgré tout de la liberté de mouvement a ce démon, qui petit a petit reprenait l'avantage sur mes marionnettes a la seule force dévastatrice de ses mains.

Sa force était tout simplement colossal et je savais que je ne pourrais pas encaisser énormément de coup de cette puissance-là. Finalement, il faisait tomber mes marionnettes, ce qui ne manquait pas de détruire ma cage qui céder sous le poids de mes fils. Je perdais ma stabilité et le Toji ne laissait pas cette opportunité lui passer entre les doigts.

Nous étions tout les deux dans les airs, et même si je préparer ma défense grace a mon Tekkai et mes fils, cela n'empêcher pas mon adversaire de me porter des coups extrêmement violents au corps et a la tête, m'envoyant m’écrase au sol. Je devais bien avouer de telles attaques m'avait sonner, mais je n'avais pas l'intention d'en rester la. Mon armure de fils s'enlevait, et je recousais déjà les plaies causé par les impacts a l'aide de mon fruit du démon, mais je prenais la parole:


" Je suis loin d'avoir dis mon dernier mot... "


Il était hors de question pour moi de perdre! Une question d'égo? De fierté mal placé? De refus de perdre contre l'impossible? A ce moment précis je m'en fichais royalement. J'étirais des fils de ce noir, avant de reprendre :


" - Tu va me forcé a utiliser mon attaque la plus puissante....  Arcane Secret: Le coeur brisé !"


Il n'y avait plus de cage, alors que ce colossal pantin de cent mètres de haut venait marcher sur le terrain. Des attaques d'une puissance redoutable, le combat contre l'homme poisson pouvait reprendre. Mon pantin était plus grand, mais je savais encore que ca ne suffirais pas a vaincre cette force de la nature. Quelques coups-de-poing et quelques coup de pied, ce qui devait arrivé arriva, lorsque dans une démonstration de force le pirate parvenait a mettre un coup si puissant que le colosse s’envole dans les cieux.

Pourtant, a ce moment, je souris... Car j'ai menti, voilà maintenant ma véritable plus puissante attaque, lorsque le colosse dans les airs change de forme pour devenir une boule qui prend feu, un feu de ciel azur que le titan ne pourrais pas esquiver:


" Arcane Secret: CIEL AZUR ! "


Une véritable nova visible a des kilomètre a la ronde et viens recouvrir l'île de sa lumière bleutée, quel que soit l'issu du combat... IL TERMINE MAINTENANT!

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Ah…

Là j’avoue celle là je l’avais pas vu v’nir. L’énorme boule de feu enfle dans le ciel, illuminant tout Dressrosa et amplifiant le vent de panique qui nous entoure. Les rares curieux encore présents et qui se sentaient en sécurité de l’autre coté de la prison de fils s’enfuient précipitamment, et moi j’reflechis.
Par ce que là niveau option j’avoue que j’suis un peu en rade… Alors j’pourrais sortir de l’air d’effet de l'immense brasier volant et quelques Soru, mais nan. Nan j’vais pas m’enfuit comme un vulgaire civil apeuré. J’ai ma fierté et une réputation à tenir moi.

Alors tandis que la chaleur augmente drastiquement de concert avec la chute de la boule de feu, moi j’reste planté là en plein d’ssous. Par mes trois couilles il n’est pas question que j’me débine.


Du coup, je prends une profonde inspiration tandis que le ciel n’est plus qu’un immense tableau jaune et rouge, avant de planter mes deux pieds dans le sol violemment ! Les éclats de roche volent autour de moi, et moi je me campe sur mes appuis avant de faire ressortir toute la maitrise de mon Haki.

Associée au Tekkai et à mon Ocean steamroller, ma maitrise du Renforcement créent une forme cumulée ayant la solidité d’une plaque tectonique. Quoi que les plaques tectoniques on peut les pousser, pas moi. Je rajuste mon col de chemise, croise les bras dans un air de défi, puis lève la tête vers cette promesse de mort. Viens mon gars, j’t’attends.

Ca va piquer ?
Ouaip…


Le monde autour de moi explose soudainement alors que la boule de feu de 100 mètres vient me frapper à la perpendiculaire du sol, soufflant dans une débauche de flamme tout le quartier ! Maisons, arbres, débris, rien n’y résiste !



Rien ?



Le calme tombe subitement sur Dressrosa alors que les dernières flammèches s’éteignent faute de fils à consumer… Puis un puissant vent du large enfle et balaye progressivement la fumée.
Et au milieu d’un large espace vide, Moi. Toujours debout, fumant de toutes parts mais bel et bien vivant.

-Keuf keuf !…


Je rompe mon immobilisme pour refréner une discrete quinte de toux, avant d’éteindre le coin d’un sourcil encore en feu entre deux doigts. Pshiiiii !… Je suis roussi, limite cuit à point, mais vivant. Je douille ma race mais hors de question que je ne l’montre. Et heureusement pour moi mes vêtements de la fameuse gamme SW sont ignifugés, me permettant de ne pas dévoiler à tous ma magnificence à l’état la plus simpliste. Seuls mes tongs n’ont pas cette chance, petit tas de cendre dans lequel baignent mes orteils… Dur… j’les aimais bien celles là.

Puis le temps que j’me remette de mes émotions et que je finisse de m’aérer de c’foutu brasier, j’vois mon adversaire redescendre sur terre, bien décidé à y aller de plus belle. Alors comme je suis pas fan de rejouer les barbecue, j’cogite. Le loustic a l’air fier de lui, et l’excitation du combat est parfaitement palpable en lui. Tout comme la fierté du combattant. Du coup j’opte pour le plan B :


-Bien joué mon gars ! Pour sûr ça on m’l’avait jamais fait !


Le sourire est franc à défaut d’être vraiment amical, le compliment sincère. Entre combattants avides de sensation on s’comprends et ça s’respecte. Et pour le coup ce changement brutal d’attitude a le mérite de prendre au dépourvu mon adversaire.
Alors je profite de cette pause temporaire pour sortir de ma poche un paquet de cigare miraculeusement entier bien que roussis. J’en extirpe deux afin d’en planter un à mes lèvres. Je l’allume de mon briquet avant de jeter le deuxième à mon adversaire encore à distance prudente. Le geste est nonchalant, tranchant avec les excès de violence précédents, mais que voulez-vous, il faut savoir savourer les bonnes choses et les bons adversaires de surcroit.

-Cigare de la gamme SW. Pour les grandes occasions et les bons adversaires. Que j’dis comme explication alors que le marionnettiste l’accueil en plein air d’une main.

On tire tous les deux dessus tranquillement. Savourant les aromes dans cet improbable moment de paix. Humphhh ca fait du bien. On se sourit. J’suis sur que dans un autre contexte il aurait été sympa à rencontrer cet Alaaric. On aurait pt’etre même pu être potes allez savoir. Sauf que….


Sauf que j’suis un putain d’salopard. Y a des jours où j’suis brutal et  rusé. Et des jours où j’suis rusé et brutal. Mais dans tous les cas  j’reste une putain d’raclure à qui faudrait jamais tendre la main sous peine de jouer les manchots ad vitam.

Alors quand je claque des doigts, la Décharge électrique générée par mes écailles d’homme-poisson foudre se projettent dans les airs directement vers la Signature électrique que j’ai posé sur le cigare d’Alaaric juste avant de le lui envoyer. L’éclair frappe alors la main du magicien qui grimace de douleurs tandis que tous ses muscles se contractent ! Et moi je bondis d’un Soru pour apparaitre juste devant lui, un sourire carnassier ayant sans mal remplacé mon air complice !

Mais plutôt que de frapper directement mon adversaire, j’emploie une vieille ruse qui m’assurera sa mort. Je profite donc de cette fraction de seconde où mon adversaire est a ma merci pour lui accrocher au poignet une menotte, elle même accrocher par son autre anneau à mon propre poignet gauche. Voilà, comme ça t’ira nul part et tu n’pourras pas fuir le corps à corps Huhuhu.

Et tandis que son regard s’éveille et reprends conscience de la situation, je frappe ! La première frappe surpuissante d’une très longue série qui devrait le transformer en bouillie humaine. Sauf que…


Sauf que lorsque mon poings s’abat sur lui, je ne ressent pas la résistance que devrait apporter le fait d’être lié à mon propre bras. A la place je vois la silhouette d’Alaaric être projetée sous l’impact en ligne droite, filant étonnement dans les airs avant de traverser une maison et de s’encastrer dans la falaise qui nous surplombe !
Je regarde intrigué mon bras gauche, m’attendant à trouver son bras arraché qui pendouille à la menotte. Mais non. La menotte est bien là, mais vide. Ouverte.
Pu.TAIN d’enfoiré ! Je réalise qu’en une fraction de seconde le type a réussi malgré la paralysie et la surprise à crocheter la serrure, et ce juste avant d’avoir à encaisser ma frappe. Il s’est pas passé combien, un dixième de seconde tout au plus ?! L’a de la ressource le zig bordel ! Je regarde consterné un fil s’échapper du trou de la serrure, moyen dérisoire mais pourtant suffisant pour ce Passe-partout d’exception !



Bon… tant pis. Je hausse mes épaules endolories, époussète mes vêtements, avant de me mettre en route vers la rive la plus proche. J’ai un bain glacé à trouver moi, histoire de faire redescendre la température. Heureusement la mer n’est jamais loin sur cette terre.

Je m’en vais donc d’un air nonchalant, certain de ma victoire. Peu de chance qu’il soit encore en état de continuer après cette frappe. Et quand bien même… Seul un fou se relèverait pour poursuivre un tel combat.

Ploc !… Que fait un bloc de pierre roulant sur le sol.

Je continue quelques pas, moins sûr de mes certitudes…

Brlelbrelebr !... Que font tout un tas de débris de roche que l’on repousse.

Je me retourne, méfiant.


Et dans la fumée des décombres au loin, une silhouette qui se relève péniblement mais fièrement.
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Le combat battait son plein, mes bras me faisaient souffrir le martyre pour avoir créé une telle boule de feu, la chaleur intense qui se dégageait d'elle pouvait se ressentir et pourtant j'étais au premier plan, prêt a accepter toute cette lumière dans le seul but de vaincre. Une détermination sans faille, les flammes issues de ma volonté inébranlable, dans une attaque surpuissante.

Je voyais Toji, il avait visiblement l'intention de ne pas reculer et d'encaisser mon attaque, c'était très bien comme ça, lui qui était tout-puissant, j'étais curieux de savoir si il allait être capable d'encaisser ça!  La destruction se mettait en marche sous un hurlement de rage de ma part, l'ultime attaque qui définirait a elle seule l'issue de ce combat!

Des débris, des brûlures, un choc frontal qui ne laisserait rien sur son passage! Plus rien d'autre ne comptais que ma victoire ! Un énorme bruit de fracas, c'est épuiser par la puissance de ma propre que je fini par me bosser au sol. Je vois l'homme poisson toujours debout, et a ce moment je prenais encore plus l'ampleur du monstre qu'il était. Comment avait-il pu encaisser ? Il était imbattable ou quoi? Je gardais un sourire amusé, réalisant que cette fois-ci j'étais dépassé. Je ne pourrais pas battre ce montre.

Il me faisait un sourire, et me lançait un sourire et durant un instant, j'ai sincèrement cru que nous avions pris ce que l'on appelle le respect du combattant. Notre cause était radicalement différente, mais durant quelques secondes j'ai cru que nous respections la valeur de l'heure et ne pas fumer ce cigare aurait été un véritable affront, aurait été comme dire qu'on ne reconnaît pas la valeur de l'adversaire en face de nous. Pourtant, en fumant ce cigare, j'étais naïf. Toji était un salaud, et j'avais sous-estimé sa fourberie lorsqu'il en profitais pour électrocuté.

Profitant de cette attaque en traître, il en profitait pour m'enchaîner avec des menottes revenir a l'assaut et me porter des puissants coups que je ne pouvais qu'encaisser et pourtant, il ne réalisait pas le coup de traflagar que j'avais réussi a lui faire puisse qu'en une seconde j'avais eu le temps de me libérer.  Je n'étais pas qu'un combattant, j'étais aussi le plus grand magicien du monde et ce genre de chose n'était qu'une formalité pour moi, mais toujours est-il que j'étais projeté a plusieurs mètres.

L'homme poisson tournais les talons, déjà persuader de sa victoire. Pourtant le bruit de quelques graviers se faisait entendre a bouger, quelques gravas, un bruit qui retenait le combattant. Son regard surpris se retournait face a ma silhouette flanchant, mais bien débout. Je ne pouvais pas gagner, et a ce moment, j'avais déjà perdu... Pourtant, je ne pouvais pas accepter ça. Qu'est-ce qui me faisait encore tenir debout? Peut-être ce même gamin qui a voué sa vie a surpassé un homme qu'il a jadis admiré. Mon corps reprenait une dernière fois, juste encore une fois cette couleur noire de haki, des mouvements sec de mes bras qui prenait ce feu azur, une douleur tellement importante que je ne la sentais même plus.

Silencieux, j'avançais pas a pas et que l’élastique qui tenait mes cheveux lâchait cachant pratiquement ce regard sombre qui était le mien. Une disparation, et d'un coup je posais les deux mains sur le corps du poisson pour ce qui serait cette fois ma dernière attaque:  



" ROKUOGAN ARDENT! "  

Mes flammes traversées de part en part mon adversaire qui était projeté par l'impact, alors que mon corps relâchait ses bras, j'étais déjà inconscient et ne ressentait plus rien avant de m'effondrer, pourtant malgré ma défaite, je n'avais jamais renoncé a ma volonté de ne pas perdre.    


Technique usé:
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Heurgl ! Tout mon thorax me brule comme si j’cramais de l’intérieur, une vraie fournaise. Et ça encore c’est sans compter mon cœur qui a manqué de justesse de jouer une fausse note et d’autres organes mal définis qui ont ramassé sévère.
J’me suis pris des ondes de choc dans ma chienne de vie, mais des qui vous carbonise tout autant qu’elles vous broient de l’intérieur, ça jamais. Faut un début à tout mais j’aurais préféré l’éviter celui là.

-Keuf !…

J’éjecte un long filet de sang tandis que mes poumons répriment péniblement des secousses, peinant à conserver ma stature impassible. Car bien que mon Haki ai su me protéger de l’impact initial, l’onde de choc made in Cipher Pole saupoudrée de sauce piquante semble m’avoir presque réorganiser de l’intérieur. Mais version art et travaux de sagouin.
Mais il en faudra plus pour m’abattre mon gars. Des Rokshiki j’en ai déjà mangé d’la part de Red du temps où on s’entrainait ensemble, alors hardent ou pas va falloir renouveler l’opération pas mal de fois si tu veux m’faire mettre à terre !

Et sur ces belles pensées et plein d’un désir vengeur je repars donc à l’attaque, projetant une main qui vient saisir mon adversaire alors que celui-ci semble se replier sur lui même. Et tandis que l’étau de ma pogne enserre la moitié de sa tête, l’autre main dégaine en un éclair mon poignard de combat qui ne tarde pas à plonger vers le creux de son cou !

La pointe de la lame fond sur lui comme un rapace ! Mais s’arrête soudainement à un millimètre de la clavicule !…

Car Alaaric ne réagit pas. Ses bras pendent le long de son corps, ses yeux sont clos… La conscience d’Alaaric n’est tout simplement plus parmi nous. Ben merde alors.

Je le secoue légèrement, dans l’attente d’une ruse … mais non. Mon adversaire a fini par lâcher, quoiqu’ait pu être son incroyable volonté de ne pas perdre. Bon…



Fut un temps cela aurait signé son arrêt de mort. Je l’aurais saigné purement et simplement pour éviter de laisser un potentiel ennemi revanchard recroiser ma route. Mais non. Nan j’ai promis à cet empaffé d’Hanbanama que je ne tuerais plus et je tiens bien l’honorer celle là de promesse.
J’pourrais du coup laisser mes hommes l’embarquer et le garder prisonnier dans le Champ des oubliés, mais le gars est vernis, aujourd’hui ils ne sont pas avec moi et j’ai clairement d’autres choses à foutre que de le trimballer moi-même. Et puis…

Il s’est plutôt bien débrouiller ce con. Faut lui reconnaitre ça.
Grace a lui j’ai pu déceler une faille dans mes défenses, que j’vais devoir m’appliquer à combler.


-Bon vous avez fini vos bêtises ?
Que fait au loin la petite voix irrespectueuse de Pénélope.

-Ouais ouais j’arrive.

Que j’dis en m’concentrant pour ne pas cracher quelques litres de sang.


Ma prise se relâche peu à peu, laissant le corps de mon adversaire glisser entre mes doigts avant de s’effondrer au sol, puis je m’en détourne sans un regard ni pour lui ni pour la cité meurtrie.

-On finira ça une autre fois, et cette fois je n’serais pt’être pas aussi gentil.




Je rejoins alors Pénélope qui m’attends avec son air boudeur coutumier, afin que l’on reprenne la mer ensemble en direction de l’île des Hommes-poissons.

Et sur le chemin des flots, alors que nos silhouettes disparaissent à la vue de tous.

-Dis Péné ?
-Hum, quoi ?
-Tu ferais comment toi pour couper une boule de feu ?
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