Taraluvneel, un certain jour lors de mes 18 années...
C’est dans une tristesse inoubliable que je perdis ma mère, ce jour là, mon pilier central s’était écroulé, je n’avais plus personne à qui parler, plus personne à qui me confier. Aucun ami ne voulut m’accueillir, et moi je ne voulus pas me repentir. Je cherchais du travail, sans relâche, passant dans chaque bar en espérant avoir une place comme serveur. Rien. Sac sur le dos, bouteille à la main, je ruminais à voie basse toute raison qui aurait pu éviter à ma mère la mort. Je rejetais même la faute sur mon père, que je n’avais pas connu.
Je revenais vite à mes esprits en repensant aux maintes fois où elle me l’avait décrit comme honorable et courageux. Mais pourtant, il avait tué ses frères pour de l’argent. Pas grave qu’elle me disait, car il s’était suicidé en me voyant, préférant mourir que de m’élever en tant que criminel. Je rentrais maintenant dans un bâtiment, qui avait laissé une affiche, au fond d’une rue malfamée, il y était marqué Contrebande.
Lisant l’affiche, je me souvenu que la contrebande était le transport illégal de marchandise, une chose pas très bien pour la société quoi, mais quand on est sur la paille, que peut-t-on faire ? Rien, l’argent est l’essence même de la vie, si tu n’as pas d’argent, tu es mort, tu es mal aimé, tu es tout seul ! Je fus sorti de mes pensées par un homme, qui, en posant sa main sur mon épaule, me fis revenir au monde réel, le monde où l’argent est important, le monde où chaque pièce qui tombe est synonyme d’émeutes, le monde dans lequel je suis né.
Il se présentait, d’un air fière, il était assez grand et il avait hérité d’une forte carrure. Il était vêtu d’un manteau noir, qui tombait sur le sol et qui laissait apparaître, lorsque le vent se levait, l’intérieur de celui-ci, où était rangé toutes sorte d’accessoire, on pouvait distingué des armes a feux, et beaucoup de couteaux. Encore une fois, il me coupa dans mon observation.
" Petit, je surveille depuis un bon bout de temps cette affiche, et personne n'est venu depuis une paille, tu dois être désespérer pour vouloir prendre ce travail… "
" Toutes les opportunités sont bonnes à prendre, même les plus mauvaises, et celle là semble bien payer. "
L’homme au manteau noir souris, et me tendis un papier sur lequel un court texte était marqué, sûrement le contrat, où alors un rendez vous, ne pouvant plus attendre, j’ouvris cette lettre et sortis le papier, tout en levant les yeux pour regarder comment se comportait l’homme, mais il n’était plus là, disparu, bon, ce n’était pas si grave, j’avais le papier !
Bonjour, dans cette lettre, nous vous informerons le lieu et la date du rendez vous, où vous allez être interrogé par pures précautions, nous vous demanderons aussi de bien vouloir obéir à tous les ordres donnés dans cette lettre si vous tenez à la vie, nous nous devons d’être très discret, et nous vous surveillons, au moindre mouvement brusque injustifié, nous vous abattrons sans somations sur le champs.
Commençons les instructions, nous vous retrouverons dans la ville de Luvneelpraad, vous serez pris en charge par l’un de nos hommes quand vous aurez fait 20 pas vers le nord en arrivant devant la pancarte boisée qui indique le début de la ville, ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas besoin de boussole car le nord est tout droit quand on arrive là bas. Par mesure de sécurité pour vous, l’homme en question vous mettra une capuche pour vous emmenez au Q.G.
Nous vous prierons de bien vouloir brûler cette lettre après lecture, merci.
Ils avaient vraiment des méthodes bizarres, enfin bref, je devais les respecter pour pouvoir faire partit de leur organisation, je glissa donc ma main dans ma poche et sortis un paquet de cigarette, et ce majestueux briquet appartenant à mon père, d’un coup sec, j'actionnai le divin bouton pour voir sortir cette somptueuse flamme, que je voyais si souvent depuis la mort de ma tendre mère. J’approchais le briquet du papier, avant de m’arrêter sec et de relire cette lettre, pour mieux m’en souvenir au moment venu. Ainsi ce fut fait, et je brûlai le papier.
C’est d’une humeur extraordinaire que je revenais chez moi, posai mon sac, et, en posant mon derrière sur ce dur lit, je m’endormis d’une vitesse folle pour la première fois de ma vie.
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Cela faisait maintenant une bonne trentaine d’année que le dur à cuire nommé Shinsen Okita était le Commandant du réseau de contrebande de South Blue, et il n’avait toujours pas trouvé de personne qualifié pour lui succéder. Okita était en effet un homme exigeant, mais très fort, il avait appris par un descendant direct de Sanji La Jambe Noire, la Technique que celui-ci utilisait pour se battre, et avec laquelle il avait terrassé tant d’ennemis. Shinsen l’avait renommé et révisé à sa façon, son nom était maintenant Les Jambes Divines, mais ce n’était pas son seul atout, car il maîtrisait une autre Technique très intéressante.
Le Close Quarter Combat, il sert à une chose bien précise, c’est la différence de force. Oui, il permet à son utilisateur d’ignorer la taille, le poids, la force physique de l’adversaire et lui porter des coups qu’il sentira passé, Shinsen maîtrisait entièrement ce style, il lui servait beaucoup, car à son âge, les personnes plus fortes se font nombreuses, et il ne pouvait pas laissé passer le fait de se faire battre alors qu’il était un des 5 grands chefs de réseaux.
Le Réseau de South Blue était en sous-effectifs, et tout les agents disponibles avaient postés des affiches un peu partout dans le Royaume. Shinsen, quand à lui, était dans son bureau, à attendre qu'un bleu se présente, et qu'il voit si il en vaut la peine, pour le tuer si il ne vaut rien.
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Le lendemain, je me réveillai tôt pour ma première journée de travail dans un réseau illégal,je mettais mes vêtements crasseux que je n’avait pas changer depuis… En fait je ne m’en souvenais plus, les jours se faisaient long depuis un moment, mais aujourd’hui ce cal vert se finissait et j’allais enfin entrer dans une situation stable et aisé, avec un salaire comme celui là, j’allais me remplir les poches pour acheter tout ce que je voudrais dans quelques années. Je remplis mon sac de tout ce que je trouvais utile, puis, d’un air hautin, je m’en alla vers LuvneelPrad.