Le débarquement sur Whiperia n'enchantait pas réellement l'agent Wolt qui n'appréciait pas réellement cette île de West Blue. De part le monde, ils étaient pléthore à détester cet endroit où violence et esclavagisme faisaient vivre une minorité de privilégiés. Ce n'était pas cela qui dérangeait l'agent du Cipher Pol Deux, non, lui n'appréciait guère ce cailloux au milieu de l'océan, car la terre y était rouge, argileuse et particulièrement collante, lui pourrissant ses chaussures et les bas de ses pantalons de costumes. Superficiel ? L'ex-bureaucrate n'était passé agent de terrain que récemment après une formation de trois ans. Alors il souhaitait être constamment impeccable afin d'afficher un certain standing, plébiscité par l'agence gouvernementale elle-même. Le pied à peine posé à terre, il pesta. Rien n'avait changé, bien qu'il aurait été utopique de nourrir de telles espérances. L'espion ne pris pas la peine de saluer l'équipage qui l'avait emmené jusqu'ici, déjà absorbé par le déroulement de sa mission. Par bienséance il leur avait laissé une bourse pleine de berrys sur le navire, d'un montant légèrement supérieur à ce qui lui avait été demandé à l'origine.
Débarqué, Wolt ne s'attarda pas à visiter la ville libre de l'île, son objectif était clairement défini et il ne comptait pas s'attarder sur ces terres répugnantes. Il quitta donc le port et se rendit à la Station n°2, l'arrêt de la ligne de chemin de fer qui le rapprocherait de sa destination. La gare était d'une architecture plutôt travaillée alliant pierres nobles et armature métallique, elle ne valait rien comparée à celles de grands royaumes, mais dévoilait un avant-goût de la richesse des Berry-Whip, les propriétaires de l'île. Il y avait deux lignes, parallèles voyant s'opérer un bal incessant de trains passant d'un côté puis de l'autre de la ceinture d'Astérion. Arrivé sur le quai, les premières effluves nauséabondes liées à l'exploitation du guano, qui avait fait la richesse de Whipéria, lui chatouillèrent les narines. Il grimaça légèrement, exaspéré d'être ici.
Tout ça parce que son instinct lui dictait que quelque chose se tramait. S'il était spécifiquement venu sur cette île, c'était parce que Wolt avait appris qu'Adria, l'une des membres des Niveleurs, qu'il avait attrapé sur Hinu Town, y avait été envoyée pour travailler au bagne. Or, l'espion avait découvert plusieurs éléments qui laissaient penser à une montée en puissance de ce groupuscule anarchiste mené par Jonathan Nivel depuis Las Camp. D'abord, il y avait eut cette fois où il fut missionné pour rattraper des esclaves qui avaient été libérés de l'Île aux Esclaves, afin de faire grossir les rangs de ces terroristes. Puis, lors de sa mission sur Hinu Town, il avait pu établir que les Niveleurs s'adonnait à des attentats ciblés pour le compte de mafieux, afin de recueillir des financements. L'équation était rapide, des moyens financiers plus une démultiplication de leurs membres, Wolt sentait qu'un grand coup se préparait. Or, ultra-violent et ouvertement hostile au Gouvernement Mondial, la cible principale de Jonathan Nivel était les infrastructures estampillées du drapeau blanc à la croix noire.
Cependant, voilà, l'agent de troisième catégorie savait que quelque chose se préparait, mais il n'avait pas plus d'informations que cela. Les dossiers que l'Agence détenaient faisaient état d'une base opérationnelle du groupuscule sur Las Camp, mais rien de plus précis. L'espion décida alors qu'il se devait de mener un second interrogatoire à Adria, afin d'en tirer un maximum d'informations, qu'importe les moyens qu'il devrait utiliser pour.
Au fin fond de ses pensées, Wolt en fut extirpé par le bruit mécanique parfaitement réglé du train qui approchait de son terminus. Une faible fumée blanche mais épaisse, s'échappait de la cheminée de la locomotive, alors qu'une voix sortant d'un escargophone-haut-parleur géant annonçait l'arrivée du train. Sortant sa montre à gousset, l'espion fut satisfait de voir qu'il était à l'heure, le manque de ponctualité le tenait en horreur. Cependant, il n'avait pas pris en compte qu'il y avait un battement d'une heure pleine avant le prochain départ. En cause, le déchargement de la cargaison de guano qui était alors acheminé jusqu'aux différents entrepôts de stockages servant à approvisionner les navires marchands qui en faisaient le commerce avec les grands royaumes voisins et lointains. Agacé, il rouspétait intérieurement. Impatient, lui qui ne voulait pas s'éterniser sur ce caillou malodorant qui tâchait West Blue se trouvait bien obligé d'attendre. Ce n'était pas une partie de plaisir pour lui, mais tel était son travail, qu'importe les bons ou les mauvais côtés, il se devait de tous les assumer.
Dans les voitures qui servaient au transport du guano,, les employés des Berry-Whip se livraient à une course effrénée. Ils allaient et venaient, équipés de pelles et de grandes bennes, pour ramasser cet or noir, ils trimaient à un rythme qui finalement, forçait le respect. Parfaitement rodée, chacun savait précisément quoi faire, si bien qu'une attente d'une heure paraissait être un exploit au vu de l'ampleur de leur tâche. Lors qu'enfin ils s'en acquittèrent, les portes des voitures de transport de passagers furent ouvertes et Wolt s'engouffra dans l'une d'elles, au centre de la longue colonne. Prenant place sur une banquette pas trop inconfortable, il ouvrit la fenêtre se voyant suffoquer de l'odeur d'œuf pourri qui y régnait, puis pris son mal en patience. Accoudé à la vitre, il passa le trajet dans ses pensées, ne se faisant interrompre que par le contrôleur qui lui demanda son billet. Bien évidemment, l'espion n'avait pas manqué de se mettre en règle et l'homme lui poinçonna son ticket.
Débarqué, Wolt ne s'attarda pas à visiter la ville libre de l'île, son objectif était clairement défini et il ne comptait pas s'attarder sur ces terres répugnantes. Il quitta donc le port et se rendit à la Station n°2, l'arrêt de la ligne de chemin de fer qui le rapprocherait de sa destination. La gare était d'une architecture plutôt travaillée alliant pierres nobles et armature métallique, elle ne valait rien comparée à celles de grands royaumes, mais dévoilait un avant-goût de la richesse des Berry-Whip, les propriétaires de l'île. Il y avait deux lignes, parallèles voyant s'opérer un bal incessant de trains passant d'un côté puis de l'autre de la ceinture d'Astérion. Arrivé sur le quai, les premières effluves nauséabondes liées à l'exploitation du guano, qui avait fait la richesse de Whipéria, lui chatouillèrent les narines. Il grimaça légèrement, exaspéré d'être ici.
Tout ça parce que son instinct lui dictait que quelque chose se tramait. S'il était spécifiquement venu sur cette île, c'était parce que Wolt avait appris qu'Adria, l'une des membres des Niveleurs, qu'il avait attrapé sur Hinu Town, y avait été envoyée pour travailler au bagne. Or, l'espion avait découvert plusieurs éléments qui laissaient penser à une montée en puissance de ce groupuscule anarchiste mené par Jonathan Nivel depuis Las Camp. D'abord, il y avait eut cette fois où il fut missionné pour rattraper des esclaves qui avaient été libérés de l'Île aux Esclaves, afin de faire grossir les rangs de ces terroristes. Puis, lors de sa mission sur Hinu Town, il avait pu établir que les Niveleurs s'adonnait à des attentats ciblés pour le compte de mafieux, afin de recueillir des financements. L'équation était rapide, des moyens financiers plus une démultiplication de leurs membres, Wolt sentait qu'un grand coup se préparait. Or, ultra-violent et ouvertement hostile au Gouvernement Mondial, la cible principale de Jonathan Nivel était les infrastructures estampillées du drapeau blanc à la croix noire.
Cependant, voilà, l'agent de troisième catégorie savait que quelque chose se préparait, mais il n'avait pas plus d'informations que cela. Les dossiers que l'Agence détenaient faisaient état d'une base opérationnelle du groupuscule sur Las Camp, mais rien de plus précis. L'espion décida alors qu'il se devait de mener un second interrogatoire à Adria, afin d'en tirer un maximum d'informations, qu'importe les moyens qu'il devrait utiliser pour.
Au fin fond de ses pensées, Wolt en fut extirpé par le bruit mécanique parfaitement réglé du train qui approchait de son terminus. Une faible fumée blanche mais épaisse, s'échappait de la cheminée de la locomotive, alors qu'une voix sortant d'un escargophone-haut-parleur géant annonçait l'arrivée du train. Sortant sa montre à gousset, l'espion fut satisfait de voir qu'il était à l'heure, le manque de ponctualité le tenait en horreur. Cependant, il n'avait pas pris en compte qu'il y avait un battement d'une heure pleine avant le prochain départ. En cause, le déchargement de la cargaison de guano qui était alors acheminé jusqu'aux différents entrepôts de stockages servant à approvisionner les navires marchands qui en faisaient le commerce avec les grands royaumes voisins et lointains. Agacé, il rouspétait intérieurement. Impatient, lui qui ne voulait pas s'éterniser sur ce caillou malodorant qui tâchait West Blue se trouvait bien obligé d'attendre. Ce n'était pas une partie de plaisir pour lui, mais tel était son travail, qu'importe les bons ou les mauvais côtés, il se devait de tous les assumer.
Dans les voitures qui servaient au transport du guano,, les employés des Berry-Whip se livraient à une course effrénée. Ils allaient et venaient, équipés de pelles et de grandes bennes, pour ramasser cet or noir, ils trimaient à un rythme qui finalement, forçait le respect. Parfaitement rodée, chacun savait précisément quoi faire, si bien qu'une attente d'une heure paraissait être un exploit au vu de l'ampleur de leur tâche. Lors qu'enfin ils s'en acquittèrent, les portes des voitures de transport de passagers furent ouvertes et Wolt s'engouffra dans l'une d'elles, au centre de la longue colonne. Prenant place sur une banquette pas trop inconfortable, il ouvrit la fenêtre se voyant suffoquer de l'odeur d'œuf pourri qui y régnait, puis pris son mal en patience. Accoudé à la vitre, il passa le trajet dans ses pensées, ne se faisant interrompre que par le contrôleur qui lui demanda son billet. Bien évidemment, l'espion n'avait pas manqué de se mettre en règle et l'homme lui poinçonna son ticket.