L'Ordre de la Lune n'est jamais bien loin

Une brute ? Non, Feo est juste une femme d'un caractère certain qui n'aime pas qu'on lui souffle trop dans les bronches. Véritable garçon manqué, cette agente du Cipher Pol a toujours préféré s'intéresser aux activités généralement réservées à la gente masculine plutôt que de perdre son temps à se repoudrer le nez. D'ailleurs, la demoiselle qui grandit au sein du couvent des Sœurs de Lune fit de nombreuses fois le mur pour aller s'amuser avec les garnements de son île.

Mais pas seulement. En tant qu'artiste dans l'âme, cette dernière aimait se rendre dans la ville des lumière pour y laisser sa trace en taguant les murs qu'elle signait toujours d'un croissant de lune. Une attitude qui déplut fortement à l'Ordre qui la sanctionna à plusieurs reprises. Des remontrances qui n'avaient pas le moindre effet sur la rebelle qui continua ces petites manigances chaque fois que ses ainées avaient le dos tourné. Ainsi la jeune femme passa le plus clair de son temps hors des murs de l'abbaye à passer du bon temps loin des préceptes qu'elle ne respectait pas.

Toutefois, malgré la haine qu'elle portait à ces règles sans queue ni tête, Feo se fit remarquer autrement par ses préceptrices. En véritable génie, la Tagueuse fit preuve de prouesses incroyables qui la hissèrent rapidement parmi les plus méritantes de l'Ordre. Cette dernière parvint même à maîtriser sans mal l'art ancestral de la Déesse de la Lune. Une compétence que l'insoumise abandonna une fois dans les rangs du Cipher Pol.

Il faut dire que la demoiselle ne souhaite plus jamais être associée à cet ordre religieux qui la révulse dorénavant. A tel point que si le Gouvernement Mondial lui ordonner, Feo n'hésiterai pas un seul instant à participe à la destruction de l'Ordre de la Lune. D'ailleurs, même si elle n'a aucune preuve pour le prouver, elle sait pertinemment qu'il y a une pomme pourrie en leur sein et celle-ci n'est autre que la Reine-mère.

Une vérité que la jeune femme ne tarda pas à dévoiler à ses supérieurs qui envoyèrent en secret l'agente Séléné Echidna en infiltration par précaution tout en leur accordant leur confiance.

Ce qui est sûr avec la Sœur Ayyur c'est que cette dernière fait honneur à son nom de famille. Vulgaire et gueularde la demoiselle donne l'impression d'être une poissonnière sur un marché à vendre sa marchandise. D'où son petit sobriquet par lequel la plupart des Sœurs de Lune l'appellent aujourd'hui. Un surnom que cette dernière ne supporte pas d'ailleurs, trouvant cela dégradant. Et en prime, la personne qui a eu l'audace de la surnommer ainsi n'était autre que sa plus grande rivale. Chang'e.

Une personne que la jeune femme déteste par dessus tout. Ses manières, sa façon d'être en miss parfaite. Cela a toujours dégoûté Ayyur qui est en réalité jalouse de son être à part entière. Une jalousie que cette dernière niera à jamais fois qu'on le relèvera. Toujours dans son ombre depuis leur plus tendre enfance, la blondinette a su s'épanouir une fois que sa grande ennemie quitta l'Ordre pour rejoindre le Cipher Pol. Un exemple que ne suivit pas la Poissonnière à qui on confia une tâche tout aussi importante au sein de l'Abbaye.

En raison des trop grandes traîtrise dont venait de souffrir l'institution en voyant certaines des leurs fuirent le couvent, un nouveau groupe fut fonder pour les chasser. Ainsi, les Traqueuses de la Lune virent le jour. Hargneuse et désireuse de servir au mieux les intérêts de son Ordre, c'est elle qui fut choisi pour les mener et retrouver toutes les traîtresses comme Lulutsu, Lady Hécate, Cinder ainsi que de nombreux autres noms. Une tâche que la Traqueuse compte bien mener à terme jusqu'à avoir attrapée toutes ces misérables.

Lien avec Chang'e : Chang'e est sa plus grande rivale. Elle la hait du plus profond de son coeur et aimerait pouvoir la traquer également. Seulement son affiliation au Cipher Pol l'empêche de le faire. Mais Ayyur ne compte pas baisser les bras pour autant.