Le marché noir de Logue Town

Je venais de recevoir une nouvelle mission de la Marine d'élite. Le trafic d'armes illégales à Loguetown était en pleine expansion, menaçant de renforcer les factions pirates et de déstabiliser encore plus les Blues. Il fallait intervenir, et c'était à moi de mener cette opération. Je devais identifier les principaux acteurs du réseau de trafiquants d'armes et le démanteler. Mon objectif : recueillir des informations sur les lieux de stockage des armes, les routes de transport et les contacts clés, puis neutraliser les leaders du réseau et le lieu du marché. J'avais vingt soldats d'élite sous mes ordres pour cette mission.

En débarquant à Loguetown, je sentis immédiatement l'énergie vibrante de la ville. Les ruelles animées, les marchés bruyants, les docks bondés de navires… tout cela formait un labyrinthe idéal pour dissimuler des activités illégales. Le soleil était haut dans le ciel, baignant la ville d'une lumière crue, et l'air était chargé de l'odeur salée de la mer mêlée aux effluves des épices et des poissons.

Je rassemblai mes hommes dans une ruelle discrète, à l'abri des regards indiscrets. « Écoutez bien, » dis-je, ma voix froide et déterminée. « Nous devons récupérer des informations cruciales. Formez des binômes et rôdez dans la ville. Utilisez tous vos moyens pour obtenir des renseignements sur le trafic d'armes. Soyez discrets, ne faites pas de vagues. » Mes hommes acquiescèrent et se dispersèrent rapidement.

Quant à moi, je pris une direction différente. En marchant à travers les rues, mes pensées étaient focalisées sur la mission. Les passants ne se doutaient de rien, absorbés par leur routine quotidienne. Cette ville, autrefois paisible, était devenue un nid de corruption. Je devais comprendre comment ces armes entraient et sortaient de Loguetown, qui en était responsable, et où se trouvait leur base d'opérations.

Je me fondais dans la foule, observant et écoutant. Chaque conversation pouvait contenir un indice, chaque visage pouvait être celui d'un complice. Ma démarche silencieuse et mon apparence décontractée me permettaient de me mêler facilement aux habitants sans éveiller de soupçons. Je savais que la moindre erreur pouvait compromettre la mission, mais ce genre de défi m'excitait. C'était pour ce type de situation que j'avais rejoint la Marine d'élite.

Alors que le soleil déclinait lentement, je sentis que quelque chose allait se produire. L'ombre de la nuit offrirait une couverture idéale pour les activités clandestines, et je devais être prêt. Le premier jour de reconnaissance touchait à sa fin, et j'avais déjà quelques pistes à explorer. Mais pour l'instant, je devais retrouver mes hommes et collecter les informations qu'ils avaient pu obtenir. La chasse était ouverte, et j'étais déterminé à traquer ces trafiquants jusqu'à leur repaire.  
         

La nuit était tombée sur Loguetown, enveloppant la ville d'une obscurité silencieuse. Les lanternes disséminées le long des rues projetaient des ombres dansantes, accentuant l'ambiance mystérieuse de l'endroit. Mes soldats d'élite se rassemblèrent autour de moi dans une ruelle étroite, leurs visages illuminés par la lueur tremblotante des lampes à huile. Leur détermination était palpable, chaque regard reflétant leur engagement et leur préparation pour la mission à venir.

« Nous avons tous récolté les mêmes informations, » dis-je, en croisant les bras. « Il semble qu'un hangar à la périphérie de la ville soit le centre névralgique du marché noir. Nos efforts conjoints ont payé, et cela prouve l'efficacité de notre équipe. » Un murmure d'approbation parcourut le groupe, et je ressentis une pointe de fierté.

Moi-même, en rôdant dans les ruelles de Loguetown, j'avais confirmé cette information. Le hangar en question était décrit comme une forteresse, avec des gardes armés surveillant chaque coin. Les habitants avaient appris à l'éviter, et même les marins réguliers préféraient ignorer son existence.

« La marine régulière serait incapable de résoudre cette situation, » pensai-je avec une touche de mépris. « Mais nous, nous avons les compétences pour y parvenir. »

Je regardai mes hommes, sentant l'adrénaline commencer à monter. « C'est pas mal, » déclarai-je. « Maintenant, nous devons nous rendre dans ce hangar et mettre fin à ce trafic. Le plan est simple : quinze d'entre nous entreront et prendront d'assaut l'endroit, tandis que cinq resteront à l'extérieur pour surveiller les alentours. »

Nous nous mîmes en route, traversant les ruelles sombres et sinueuses de Loguetown. L'air frais de la nuit était chargé de tension, comme si la ville elle-même retenait son souffle. À mesure que nous nous approchions de la périphérie, les bâtiments se faisaient plus rares et l'obscurité plus dense. Le hangar apparut bientôt devant nous, une structure massive et sinistre, illuminée par quelques lampes vacillantes.

En arrivant à destination, je me tournai vers mes hommes. « Souvenez-vous, » dis-je d'une voix basse mais ferme, « nous sommes la pointe de la lance de la justice. Nous frapperons vite et fort. »

Un silence respectueux s'installa, chaque soldat comprenant la gravité de la mission. Je pouvais sentir leur détermination, leur désir de réussir.

« Foncez ! » lançai-je enfin, donnant le signal de l'attaque. Les quinze soldats et moi nous élancions vers le hangar, prêts à écraser cette opération illégale et à restaurer l'ordre dans Loguetown. Les cinq autres se déployèrent autour du périmètre, leurs yeux perçant l'obscurité à la recherche de toute menace potentielle.

Le hangar était là, imposant et menaçant, mais nous étions prêts. La mission ne faisait que commencer, et rien ne pouvait nous arrêter.
         

En entrant dans le hangar, mes soldats et moi tombâmes immédiatement sur quelques pirates, gardes du marché noir. Sans perdre un instant, mes hommes foncèrent sur eux, les maîtrisant avec une rapidité et une efficacité impressionnantes. Au milieu du chaos, une silhouette se leva lentement. C'était Berk Yusei, le pirate qui gérait cette opération illicite. Son regard se posa sur moi, un sourire narquois sur ses lèvres.

« Tu dois être le fameux sergent d'élite, » dit-il d'une voix calme mais méprisante. « On m'a beaucoup parlé de toi. »

Je serrai les poings, sentant l'adrénaline pulser dans mes veines. « Je suis ici pour mettre fin à tes activités, Yusei. Rends-toi maintenant, et peut-être que je te laisserai en vie. »

Yusei éclata de rire. « Crois-tu vraiment que tu peux m'arrêter ? Montre-moi ce que tu vaux, marine ! »

Sans attendre une réponse, il se jeta sur moi, et nous échangeâmes nos premiers coups. Chaque mouvement de Yusei était précis, calculé. Il parait mes attaques avec une aisance déconcertante, répliquant avec une force brutale. Nous dansions dans ce duel, les coups résonnant dans l'espace confiné du hangar.

À un moment, il me prit de vitesse et son pied s'écrasa violemment contre mon ventre, m'envoyant valser à plusieurs mètres. Je heurtai le sol avec force, le souffle coupé. Pendant un instant, le monde tourna autour de moi. Puis, je me relevai lentement, essuyant le sang coulant de ma bouche.

L'excitation monta en moi, transformant la douleur en une sensation presque euphorique. C'était pour ce genre de moment que j'avais quitté ma vie précédente. Que j'avais renoncé à être un Dragon Céleste. Les privilèges et le confort n'étaient rien comparés à la montée d'adrénaline d'un combat réel.

« C'est exactement pour ça que j'ai renoncé à tout, » murmurai-je, un sourire dément étirant mes lèvres. « Pour ces instants où chaque coup compte, où la vie et la mort dansent ensemble. »

Je pouvais sentir mon esprit s'exciter à l'idée du combat, de la lutte. La rationalité s'effaçait, laissant place à une frénésie combative. Yusei allait voir ce que signifiait affronter un véritable guerrier. La partie se terminait ainsi, avec une excitation grandissante et une détermination farouche dans mon regard.
         

Le combat contre Yusei était intense. Chaque coup échangé était un test de notre force et de notre détermination. Nous étions tous les deux des guerriers aguerris, habitués à des confrontations violentes et sans merci. Le cliquetis des armes et les cris de mes soldats se fondaient en un bruit de fond alors que je concentrais toute mon attention sur mon adversaire.

Yusei était rapide et puissant, mais j'étais plus agile. J'esquivais ses attaques avec une précision millimétrée, répliquant avec des coups rapides et ciblés. Cependant, il parait la plupart de mes assauts, ses réflexes aiguisés par des années de combats. Chaque fois que je pensais avoir trouvé une ouverture, il la refermait immédiatement.

« Tu es meilleur que je ne le pensais, » grogna-t-il, esquivant un de mes coups de poing. « Mais ce ne sera pas suffisant. »

Je sentais mon excitation grandir. Le défi que représentait Yusei était exactement ce que je recherchais. L'adrénaline pulsait dans mes veines, rendant mes mouvements encore plus rapides et précis. Je savais que je devais trouver une faille dans sa défense, un moment de faiblesse. Tout en moi ne pensait qu'à une seule chose : le battre. Je n'avais qu'une obsession, le voir à terre, détruit, vaincu. Chaque coup que je portais, chaque esquive, chaque mouvement, tout était dirigé par cette soif insatiable de victoire, ce besoin primal de dominer mon adversaire.

Finalement, l'opportunité se présenta. Yusei commença à montrer des signes de fatigue. Ses mouvements étaient un peu plus lents, ses parades moins sûres. Je profitai de cette ouverture, accélérant mes attaques. Chaque coup que je portais le déséquilibrait un peu plus, le forçant à reculer. Ma concentration était absolue, mes pensées fixées sur l'idée de l'écraser complètement.

Soudain, je vis ma chance. Utilisant ma technique du Poing Éclair, je concentrai toute mon énergie dans mes poings. Mes frappes devinrent plus dangereuses, chaque impact potentiellement paralysant ou grillant les nerfs de Yusei. Je pouvais voir la surprise dans ses yeux alors qu'il ressentait les effets de ma technique.

« Qu'est-ce que tu fais ? » cria-t-il, tentant désespérément de parer mes attaques.

Mais c'était trop tard. Mes coups le frappaient avec une rapidité et une puissance dévastatrices. Finalement, un de mes poings atteignit son torse, envoyant une décharge électrique à travers son corps. Yusei tituba, ses muscles se contractant sous l'effet du choc.

« C'est fini pour toi, » dis-je calmement, un sourire satisfait aux lèvres.

Avec un dernier coup de poing éclair, Yusei s'effondra, inconscient. Je me tenais au-dessus de lui, respirant lourdement, mais victorieux. Le combat était terminé. Mon esprit, enragé et avide de violence, savourait chaque instant de ce triomphe.
         

Le combat terminé, mes soldats et moi nous mîmes à neutraliser les quelques pirates restants. L'ordre était simple : personne ne devait s'échapper. Les coups pleuvaient, les chaînes claquaient, et bientôt, tous les trafiquants d'armes étaient à terre, immobilisés et menottés. La tension dans l'air se dissipait peu à peu, remplacée par le sentiment de victoire.

« Détruisez tout, » ordonnai-je, en pointant du doigt les caisses remplies d'armes. Les soldats se mirent immédiatement à l'œuvre, fracassant les caisses et dispersant leur contenu. Le bruit du métal se brisant et des explosions contrôlées retentit dans l'entrepôt. Chaque arme détruite représentait une menace de moins pour la paix dans les Blues.

Pendant ce temps, je veillais à ce que Yusei soit bien sécurisé. Le pirate, toujours inconscient, était solidement attaché. Les soldats l'emmenèrent, ainsi que les autres prisonniers, hors de l'entrepôt. La mission touchait à sa fin, et nous n'avions subi aucune perte.

En sortant de l'hangar, je jetai un dernier regard à l'entrepôt en flammes. Un sentiment de satisfaction m'envahit. Nous avions accompli ce pour quoi nous étions venus. La ville de Loguetown serait plus sûre, au moins pour un temps.

Arrivés à la base de la Marine régulière de Loguetown, nous livrâmes les criminels aux autorités régulières. En voyant l'état de cette base, je ne pus m'empêcher de penser à quel point c'était pathétique d'avoir dû déranger un sergent d'élite pour une mission si simple. En me tournant vers la Marine régulière, je déclarai avec une pointe de mépris : « Vous devriez vraiment vous occuper de ce genre de choses vous-mêmes. C'est pathétique de devoir appeler un sergent d'élite pour si peu. »

Les soldats de la Marine régulière baissèrent les yeux, visiblement gênés par ma remarque. Quant à moi, je quittai la base, satisfait du travail accompli et déjà impatient de ma prochaine mission.

« Mission réussie, » déclarai-je, satisfait, alors que nous quittions la base pour un repos bien mérité.