Tout avait commencé sur un navire voguant très très loin de l'ile aux Esclaves, et très loin au dessus. Un navire rempli a craquer de révolutionnaires éprouvés par les durs combats de Jaya, et ou tous les valides capables de transporter un seau ou de tenir un bandage sur une plaie avaient étés réquisitionnés pour s'occuper des rp nombreux blessés sortis de l'ile ou s'était déroulé le dernier affrontement entre les avatars du Gouvernement Mondial et les forces révolutionnaires.
Plus précisément, tout avait commencé par un cri d'horreur.
- PAR DRAGON LE MISERICORDIEUX C'EST TERRIBLE !
- Que se passe t'il ?!
- UNE ÉPIDÉMIE ! NOUS AVONS UNE ÉPIDÉMIE A BORD !
- Une épidémie ?! Mais quel genre ?
- Surtout ne paniquez pas, mais elle est EXTREMEMEMENT CONTAGIEUSE !
- Moi je dois dire que je commence un peu à m'inquiéter...
- ET MORTELLE !
- Je crois que j'ai comme un début de crise d'angoisse...
- Il faut condamner cette porte sur le champ ! Colmater les fissures avec de la cire, ensuite on passera tout à l'alcool et on y mettra le feu !
- Et ensuite ?
- Il faudra jeter par dessus bord tout ce qui est sorti de la dedans !
- Et les gens ?
- DES GENS SONT SORTIS DE CETTE CABINE ?! ALORS NOUS SOMMES FOUTUS !
- Moi ça y est je panique...
Un vent de terreur avait soufflé dans l'entrepont du navire révolutionnaire, car quoi de plus redoutable en mer que le poison lent et insidieux de l'épidémie ? Quel marin n'est pas hanté par ses récits de navires fantômes arrivant dans les ports, arborant le drapeau de la quarantaine et sur lesquels ont ne retrouve que des cadavres et des récits horribles d'équipage décimés longuement décrits dans les journaux de bord ? Qui n'est pas terrorisé à l'idée de voir ses amis tomber lentement malade et mourir sans qu'on puisse rien y faire, pendant qu'on en est réduit a les aider à mourir tout en guettant fiévreusement les premiers symptômes de la mortelle maladie sur son propre corps ?
En quelques instants, le navire tout entier se trouvait soudain plongé dans un désarroi sans nom, une peur noire et abyssale étreignant le cœur vaillant des braves révolutionnaires...
- Mais qu'est ce que vous voulez faire à mon patient ?!
- Mademoiselle Heliam ! Votre patient !
- Il est dans cette cabine et il allait très bien la dernière fois que je l'ai vu !
- Il a attrapé la poulpatose ! Si vous l'avez touché, alors nous sommes tous condamnés !
- Je crois que ça me démange déjà !
- Peut étre que si on se jette par dessus bord ce sera plus rapide !
- La poulpatose ? Mais qu'est ce que vous racontez ?
- Il en a tous les signes ! La peau est couvertes de plaies purulentes et squammeuse, il suinte de partout, et ces croutes rougeâtres sur la peau qui verdit sont caractéristiques !
Comme si elle n'attendait que ça, la porte de la cabine s'ouvre soudain sur un spectacle de cauchemar qui provoque immédiatement une demi douzaine d'évanouissement ! Une être qui n'a plus rien d'humain en sort en titubant, comme un pantin grotesque dont un marionnettiste de cauchemar agiterait les fils de douleurs ! Son visage, ses membres, sa peau, tout ce qui faisait de l'homme de la cabine un camarade a disparu sous l'horreur de la maladie ! Sa peau a le marbre vert de la chair en décomposition ou se distinguent un réseau de veines qui semblent pulser maladivement, sur ce réseau ont jailli d'immondes pustules rougeâtres, grosse comme des anémones, et d'ou suintent un liquide veineux et épais dégageant une horrible odeur douceâtre de compost en décomposition.
Ce n'est pas un homme qui vient de débouler dans le couloir, mais l'incarnation du quatrième cavalier de l'Apocalypse dans sa forme la plus terrible !
- Ah Heliam ! Je me sens beaucoup mieux mais ça gratte un peu.
- C'est normal, c'est à cause des champignons, mais ne vous inquiétez pas, un simple bain de mer fera disparaitre tout ça...
Dans la coursive, les révolutionnaires qui se sont planqués comme ils l'ont pu le plus loin possible du zombi contagieux sortent des têtes hésitantes de leurs cachettes. Observant avec incrédulité le patient en train de se tortiller, visiblement en proie à une sévère crise de grattouille.
- Mais alors ? Ce n'est pas la poulpatose ?!
- Pas du tout ! C'est un traitement a base de plante que j'ai mis au point pour régénérer la peau après une brulure.
- Nous sommes sauvés !
- Miracle !
- Vive Dragon le miséricordieux !
- Tout ça vient de me donner une idée...
Plus précisément, tout avait commencé par un cri d'horreur.
- PAR DRAGON LE MISERICORDIEUX C'EST TERRIBLE !
- Que se passe t'il ?!
- UNE ÉPIDÉMIE ! NOUS AVONS UNE ÉPIDÉMIE A BORD !
- Une épidémie ?! Mais quel genre ?
- Surtout ne paniquez pas, mais elle est EXTREMEMEMENT CONTAGIEUSE !
- Moi je dois dire que je commence un peu à m'inquiéter...
- ET MORTELLE !
- Je crois que j'ai comme un début de crise d'angoisse...
- Il faut condamner cette porte sur le champ ! Colmater les fissures avec de la cire, ensuite on passera tout à l'alcool et on y mettra le feu !
- Et ensuite ?
- Il faudra jeter par dessus bord tout ce qui est sorti de la dedans !
- Et les gens ?
- DES GENS SONT SORTIS DE CETTE CABINE ?! ALORS NOUS SOMMES FOUTUS !
- Moi ça y est je panique...
Un vent de terreur avait soufflé dans l'entrepont du navire révolutionnaire, car quoi de plus redoutable en mer que le poison lent et insidieux de l'épidémie ? Quel marin n'est pas hanté par ses récits de navires fantômes arrivant dans les ports, arborant le drapeau de la quarantaine et sur lesquels ont ne retrouve que des cadavres et des récits horribles d'équipage décimés longuement décrits dans les journaux de bord ? Qui n'est pas terrorisé à l'idée de voir ses amis tomber lentement malade et mourir sans qu'on puisse rien y faire, pendant qu'on en est réduit a les aider à mourir tout en guettant fiévreusement les premiers symptômes de la mortelle maladie sur son propre corps ?
En quelques instants, le navire tout entier se trouvait soudain plongé dans un désarroi sans nom, une peur noire et abyssale étreignant le cœur vaillant des braves révolutionnaires...
- Mais qu'est ce que vous voulez faire à mon patient ?!
- Mademoiselle Heliam ! Votre patient !
- Il est dans cette cabine et il allait très bien la dernière fois que je l'ai vu !
- Il a attrapé la poulpatose ! Si vous l'avez touché, alors nous sommes tous condamnés !
- Je crois que ça me démange déjà !
- Peut étre que si on se jette par dessus bord ce sera plus rapide !
- La poulpatose ? Mais qu'est ce que vous racontez ?
- Il en a tous les signes ! La peau est couvertes de plaies purulentes et squammeuse, il suinte de partout, et ces croutes rougeâtres sur la peau qui verdit sont caractéristiques !
Comme si elle n'attendait que ça, la porte de la cabine s'ouvre soudain sur un spectacle de cauchemar qui provoque immédiatement une demi douzaine d'évanouissement ! Une être qui n'a plus rien d'humain en sort en titubant, comme un pantin grotesque dont un marionnettiste de cauchemar agiterait les fils de douleurs ! Son visage, ses membres, sa peau, tout ce qui faisait de l'homme de la cabine un camarade a disparu sous l'horreur de la maladie ! Sa peau a le marbre vert de la chair en décomposition ou se distinguent un réseau de veines qui semblent pulser maladivement, sur ce réseau ont jailli d'immondes pustules rougeâtres, grosse comme des anémones, et d'ou suintent un liquide veineux et épais dégageant une horrible odeur douceâtre de compost en décomposition.
Ce n'est pas un homme qui vient de débouler dans le couloir, mais l'incarnation du quatrième cavalier de l'Apocalypse dans sa forme la plus terrible !
- Ah Heliam ! Je me sens beaucoup mieux mais ça gratte un peu.
- C'est normal, c'est à cause des champignons, mais ne vous inquiétez pas, un simple bain de mer fera disparaitre tout ça...
Dans la coursive, les révolutionnaires qui se sont planqués comme ils l'ont pu le plus loin possible du zombi contagieux sortent des têtes hésitantes de leurs cachettes. Observant avec incrédulité le patient en train de se tortiller, visiblement en proie à une sévère crise de grattouille.
- Mais alors ? Ce n'est pas la poulpatose ?!
- Pas du tout ! C'est un traitement a base de plante que j'ai mis au point pour régénérer la peau après une brulure.
- Nous sommes sauvés !
- Miracle !
- Vive Dragon le miséricordieux !
- Tout ça vient de me donner une idée...