Huis-clos au cœur de la Tempête [Ft Gwen, Kalgoro]
Posté Sam 13 Juil 2024 - 14:59 par Tatars Charlotte
Huis-clos au cœur de la Tempête
Des emmerdes à la sauce Tatars.
Tatars et Turken arrivèrent à Shimotsuki sur East Blue, une île réputée pour ses traditions strictes et ses règlements rigides. À leur arrivée, une tempête violente se profilait à l’horizon, forçant le duo à trouver rapidement un abri. Conformément aux règles de l'île, ils durent laisser leurs armes à feu au niveau des quais, une politique stricte visant à maintenir la paix et l'ordre.
"Ça commence bien," plaisanta Tatars en remettant son pistolet à l'officier de quai. "Et si jamais on se fait attaquer par des brigands?"
Turken haussa les épaules, un sourire en coin. "On improvisera. On a encore nos lames, et on sait se débrouiller sans nos armes à feu."
Malgré leurs plaisanteries, ils obéirent au règlement pour accéder à un abri, riant bien une fois l'accès à l'île autorisé. Trouvant une auberge accueillante au centre de Shimotsuki, ils entrèrent juste à temps avant que la tempête ne frappe de plein fouet. La pluie battante et les rafales de vent faisaient rage à l'extérieur, rendant tout déplacement impossible.
L'auberge était chaleureuse, avec un feu crépitant dans l'âtre et des clients locaux profitant de l'atmosphère conviviale. Tatars et Turken prirent place dans un coin de la pièce, commandant à boire pour passer le temps. L'aubergiste leur apporta deux chopes de bière bien fraîche, et ils trinquèrent en observant la tempête à travers les fenêtres embuées.
"Une partie de cartes ?" proposa Turken en sortant un jeu de cartes usé de sa poche.
"Pourquoi pas," répondit Tatars avec un sourire, appréciant l'idée de passer le temps de manière détendue. "Ca nous évitera de tuer autre chose que le temps..." Reprit-il avec humour.
Ils commencèrent à jouer, échangeant des blagues et des anecdotes de leurs aventures passées. La tempête à l'extérieur semblait proche alors qu'ils se plongeaient dans leur jeu. Les éclairs illuminaient brièvement la pièce, suivis par le grondement assourdissant du tonnerre, mais l'ambiance restait étrangement sereine.
À un moment, l'aubergiste vint leur apporter un plateau de collations, comprenant du pain frais, du fromage et de la charcuterie. "Pour accompagner vos boissons," dit-il avec un sourire.
Tatars le remercia, et ils continuèrent leur partie de cartes en grignotant. Les minutes passèrent lentement, et malgré la tempête déchaînée à l'extérieur, ils trouvèrent une certaine tranquillité dans cet abri temporaire. Ils savaient que, dès que le temps se calmerait, leur voyage reprendrait, mais pour l'instant, ils profitaient simplement de cette pause bien méritée.
Kalgoro, un ange ascendant lunarien à la peau ébène et aux yeux rouges perçants, s'activait à la plonge d’une taverne au centre de Shimotsuki. Ses ailes noires, bien dissimulées sous une longue cape à capuche, restaient invisibles aux yeux des clients. Depuis quelques semaines, il errait sur cette île, louant ses services contre de un toit et de quoi manger pour survivre tout en cherchant des indices sur la disparition de sa famille.
Les heures de travail à l'auberge étaient longues et exigeantes pour Kalgoro. Chaque jour, il se levait à l'aube, enfilait sa longue cape à capuche pour camoufler ses différences et il descendait l'escalier pour se rendre à la taverne et commencer son service. Les tâches étaient variées : nettoyer les tables, essuyer les chopes, laver la vaisselle, et de temps en temps, servir les clients.
Ce soir-là, la tempête faisait rage, secouant les murs de l'auberge. Les éclairs illuminaient brièvement la pièce, projetant des ombres dansantes sur les murs, avec la tempête battante à l'extérieur, l'auberge était plus animée que d'habitude. Les clients cherchaient refuge contre le vent et la pluie, remplissant la salle de bavardages et de rires. Kalgoro se déplaçait avec agilité malgré sa grande stature, veillant à ne pas bousculer les tables ou les clients.
Alors qu'il nettoyait une table près du feu, il sentit des regards insistants sur lui. Habitué à attirer l'attention, il garda la tête baissée, concentré sur sa tâche. Une famille installée près de la cheminée chuchotait en le regardant. Les enfants, curieux et sans gêne, le dévisageaient ouvertement. Kalgoro sourit intérieurement, se souvenant que les enfants avaient toujours été les plus sincères dans leur curiosité.
Un groupe de marins bruyants, visiblement éméchés, fit signe à l'aubergiste pour commander plus de boissons. L'aubergiste, débordé, appela Kalgoro. "Apporte ces chopes à la table des marins,"ordonna-t-il en lui tendant un plateau chargé.
Kalgoro prit le plateau et se dirigea vers les marins. En s'approchant, il sentit les regards pesants se poser sur lui. Les marins se turent un instant, évaluant cet homme imposant et mystérieux. L'un d'eux, un vieux loup de mer au visage buriné, brisa le silence.
"Eh bien, tu es un sacré gaillard, toi !" dit-il en riant. "T'as l'air de venir d'un autre monde." Tout en posant les chopes devant eux, l'ange à la peau ébène rétorqua d’une voix rauque accompagné d’un regard à glacer le sang comme à son habitude. "Apparemment."
Les marins éclatèrent de rire, visiblement satisfaits de sa réponse. "T'es pas du genre à parler beaucoup, hein ? C'est bien. Garde tes secrets, mon gars," dit un autre marin, tapant amicalement sur la table.
Le fier guerrier shandia hocha la tête et s'éloigna, reprenant son service. Alors qu'il se dirigeait vers le comptoir, il croisa le regard d'une femme assise seule à une table. Ses yeux semblaient lire au-delà de son apparence, comme si elle percevait la véritable nature de Kalgoro. Il détourna les yeux, troublé par cette perception inhabituelle, et retourna à la plonge.
Les heures passèrent et la tempête dehors continuait de faire rage. Kalgoro se perdit dans le rythme du travail, trouvant une certaine paix dans la routine. Les clients venaient et repartaient, certains murmurant à son passage, d'autres le saluant avec un sourire. Concentré sur ses tâches et peu importait la réaction, il restait lui-même ; Froid.
Alors qu'il essuyait des chopes derrière le comptoir, il remarqua deux nouveaux venus installés dans un coin de la salle. Ils semblaient détendus, jouant aux cartes et riant malgré la tempête. L'un d'eux, un homme à l'air jovial malgré ses particularité physique, plaisantait bruyamment, tandis que l'autre, plus calme, observait la pièce avec une certaine vigilance.
*Sans doute des aventuriers,* pensa Kalgoro en les observant discrètement. Il savait reconnaître ce type de personnes, toujours en quête de nouveaux horizons et de défis. Leur présence piqua sa curiosité, mais il se concentra sur son travail, évitant de se faire remarquer, mais tandis qu'il continuait à travailler, il ne pouvait s'empêcher de penser à ces deux aventuriers. Peut-être avaient-ils des informations, des histoires, ou même des contacts qui pourraient l'aider dans sa quête. Mais pour l'instant, il devait rester prudent et ne pas attirer l'attention.
La tempête se poursuivait à l'extérieur, mais à l'intérieur de l'auberge, la chaleur et la convivialité régnaient. Kalgoro continuait à travailler en silence, ses pensées dérivant vers sa famille disparue et les mystérieux chemins qui l'attendaient encore.
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Posté Dim 14 Juil 2024 - 19:15 par Gwen Dollyn
-"Après nous perdre sur chaque nouvelle île sur laquelle on met les pieds, je - ne sais pas - pourquoi je continue à..." Une inspiration aussi gracieuse que pleine d'impatience. "...te laisser mener là où n'importe quel courant te mène !"
Gwen doit attendre qu'un éclair passe avant de répondre, haussant sa voix pleine d'optimisme par-dessus la pluie, tout en continuant elle aussi à pousser. "Allons, où est ton sens de l'aventure, ma chère Gwyn ? Se guider à la carte ou grâce aux recommandations touristiques... Savoir à l'avance ce que cache un nouveau lieu est si ennuyeux ! Uohohoho~" Ah, et une nouvelle roue du food cart coincée dans la boue. Oups. "Sir Ernest ? Je crois que vous devez soulever votre demeure à nouveau !"
Le Bernard l’Hermite géant s’exécute malgré la fatigue, soulevant le véhicule assez longtemps pour que les Jumelles le libèrent d’une aise qui aurait étonné plus d’un. Leur force de sirène n’était pas à sous-estimer !
-"Oh, cesse, toi et ta fichue curiosité - Si cela n’était pas ignoble pour quelqu’un de notre rang - c-c’est sur le paillasson que tu dormirais ce soir !"
-"Il faudrait pour cela un paillasson en premier lieu, ma chère !" Les yeux étincelants, ignorant le vent rugissant, l’aînée sourit à sa cadette. "Nous ne craignons pas l’eau après tout, une nuit sous les intempéries sauvages n’est-ce pas -"
-"Je te l’interdis. Allez, cesse de me taquiner, trouvons une auberge, veux-tu ? Je crois que la pluie est en train de se transformer en grêle..."
-"Uoho~ Soit, soit ! Mais demain, on parcourt Honnoji à la recherche de l’école aux trois sabres ! Je veux me mesurer contre leurs épéistes !"
Ce fut ainsi que les Jumelles débarquèrent dans l’auberge après avoir laissé leur food cart dans l’étable, trempées jusqu’aux os, mais pleines d’énergie alors qu’elles discutaient des chances de l’aînée contre les disciples d’une école.
Et bien qu’un employé plein de bonté les approcha rapidement avec un linge... Gwen l’arrêta net en levant une main.
-"Ah, nul besoin de cela, mille mercis pour votre attention mais -"
Suffit d’un moment de concentration, de connexion avec l’élément - puis sous les yeux ébahis des quelques attentifs, Gwen 'saisit' l’eau de ses vêtements, et en tirant dessus, le liquide s’agite, s'extrait de sa personne tout en nettoyant toute trâce de boue des bottinnes de milady, formant un orbe aqueux autour de sa main et laissant madame aussi sèche que réluissante.
-"...J’ai parfaitement le contrôle de la situation !"
Faisant de même avec sa sœur qui se contente de se regarder les ongles pendant le processus, la sirène n’a qu’à tendre la main dehors et relâcher son emprise sur l’eau avant d’enfin pouvoir entrer correctement. Et si madame fait tournoyer son sceptre entre ses doigts, que les deux jumelles viennent s’asseoir à une table avec plus de flair dont elles avaient besoin...
N’était-ce pas naturel pour deux femmes cherchant à incarner le summum de l’élégance d’injecter leur grâce même dans les gestes les plus banals ? Elles firent même une petite révérence en guise de salutation aux deux hommes qui jouaient aux cartes à la table la plus proche, Gwen allant jusqu’à hausser son haut-de-forme, prenant fort soin à ne pas dévisager les étendues cicatrices de l'un d'entre eux mais sourire chaleureusement. Ce n'était pas poli pour une gente dame de fixer quelqu'un après tout.
-"Bien le bonjour mes chers !"
Voila, c'était fait, juste un formalisme typique Dolly - Ouah, c’était elle ou l’homme au teint sombre qui approchait était une véritable montagne de muscles ? Était-il là pour prendre leur commande ? Voila qui ne rassura rien Gwen, car son regard... il était loin d’être commode.
Posté Lun 15 Juil 2024 - 9:54 par Tatars Charlotte
Huis-clos au cœur de la Tempête
Des emmerdes à la sauce Tatars.
Tatars et Turken continuaient leur partie de cartes dans un coin de l'auberge, les rires et les bavardages des autres clients créant une atmosphère chaleureuse malgré la tempête qui faisait rage dehors. Tatars, toujours vigilant, observait de temps en temps les mouvements dans la salle, notant le grand serveur en cape qui allait de table en table avec une agilité surprenante. Il lança un regard amusé à un enfant curieux qui le fixait, le faisant sursauter avec un sourire espiègle et malsain, coupant court à la curiosité mal placé du gamin.
À un moment, la porte de l'auberge s'ouvrit en grand, laissant entrer deux femmes trempées jusqu'aux os mais pleines d'énergie. Tatars les regarda avec intérêt lorsqu'il vit l'une d'elles manipuler l'eau qui imbibait ses vêtements, la faisant léviter pour s'en débarrasser avant de sécher également sa camarade. Ce tour de passe-passe attira l'attention de Tatars et de Turken.
"Regarde ça," murmura Tatars à son camarade en lui donnant un coup de coude. "Ça te rappelle pas quelque chose ?"
Turken hocha la tête, reconnaissant la technique. "Karaté aquatique ? Ou quelque chose de similaire. Vue leur tête, elles sont peut-être des sirènes ou du moins, des hybrides. On a vu des choses semblables à Dressrosa, tu te souviens ?"
Tatars acquiesça, pensif. Les deux femmes prenaient place à une table non loin d'eux, et l'une d'elles, fit un geste élégant de salutation, inclinant légèrement son chapeau haut-de-forme. Tatars lui répondit par un léger signe de tête, un sourire en coin.
Attrapant sa choppe de bière, il descendit celle-ci d'une traite, puis s'adressa au serveur qui passait pas loin. "Hey gars ! Une recharge s'il-te-plait !" Dit-il en portant sa choppe hors de la table, la tendant pour qu'on vienne lui prendre.
Kalgoro, le fier guerrier Shandia au regard perçant, allait de table en table avec une efficacité redoutable. Les clients de l'auberge le dévisageaient souvent, mais il avait appris à ignorer leurs regards. Sa présence imposante et son attitude stoïque suffisaient à dissuader quiconque de faire des commentaires déplacés. Ce soir-là, la tempête faisait rage à l'extérieur, et l'auberge était bondée de gens cherchant refuge. Kalgoro continuait son travail avec une détermination silencieuse. Alors qu'il débarrassait une table près du feu, il vit deux femmes entrer, trempées jusqu'aux os. Elles discutèrent brièvement avant que l'une d'elles ne manipule l'eau de leurs vêtements avec une technique impressionnante. Cela attira l'attention de tout le monde, y compris de Kalgoro qui était proche de la table du jeune homme qui attirait lui aussi l’attention.
"Regarde ça," murmura l’homme balafré à son camarade en lui donnant un coup de coude. "Ça te rappelle pas quelque chose ?" Son acolyte hocha la tête. "Karaté aquatique ? Ou quelque chose de similaire. Vue leur tête, elles sont peut-être des sirènes ou du moins, des hybrides. On a vu des choses semblables à Dressrosa, tu te souviens ?"
Les deux femmes prenaient place à une table non loin d'eux. Le balafré semblait toujours les observer lorsque Kalgoro s'approcha de leur table.
"Hey gars ! Une recharge s'il-te-plaît !" lança le jeune homme en brandissant sa choppe vide. Kalgoro attrapa la choppe d'une main ferme et en le regardant droit dans les yeux. "Je m'en occupe," répondit-il, sa voix grave résonnant à travers la pièce. Il se dirigea vers le comptoir pour remplir la choppe, jetant un coup d'œil rapide aux deux femmes. Leur capacité à manipuler l'eau l'avait intrigué, mais il ne laissa rien paraître. En revenant, il posa brutalement la chope pleine devant le jeune homme avec un hochement de tête. "Tiens t’as bière." Il fit légèrement éclaboussé la boisson sur la table avant de tourner les talons.
"Merci, mon gars," répondit le jeune homme avec un sourire. "Dis-moi, tu as vu ce qu'elles ont fait avec l'eau ? Impressionnant, non ?" Kalgoro hocha la tête, son expression restant impassible. "Oui, très, elles semblent maîtriser des techniques que je ne connais pas encore." Un client d’une table coupa la parole du shandia tout en le dévisageant de la tête aux pieds d'un regard dédaigneux . "Et toi, d'où viens-tu ? On n'a pas souvent des gars comme toi ici, depuis quand tu bosses pour Joseph ?." Kalgoro planta son regard dans celui de son interlocuteur, ses yeux rouges brillants d'une intensité farouche. "Je ne suis pas d’ici, je ne suis qu’un simple vagabond à la recherche de quelque chose... ou quelqu'un. Cette île n'est qu'une étape."
Les deux énergumènes auparavant bruyants semblaient écouter silencieusement, celui avec une grosse veste à capuche prit la parole. "À la recherche de quelqu'un, hein ? “ Kalgoro les toisa un instant avant de répondre. "Je préfère garder mes affaires pour moi."
Il se détourna sans attendre de réponse, se dirigeant vers la table des deux nouvelles arrivantes. Son allure imposante et son expression dure ne passèrent pas inaperçues. Kalgoro s’approcha des jeunes femmes pour prendre leurs commandes la tête baissée, prêt à noter celles-ci sur le petit calepin que Joseph le patron de l'auberge lui avait fournit. Kalgoro attendait la réponse des deux jeunes femmes avant de repartir vers le comptoir. Il préparait leur commande avec efficacité, mais son esprit restait en alerte. Ces rencontres fortuites pouvaient s'avérer utiles, mais il devait rester vigilant. Pour l'instant, il se concentrait sur son travail, déterminé à remplir ses devoirs avec la même rigueur que dans ses batailles passées. La nuit était encore longue, et la tempête continuait de rugir, mais Kalgoro, fidèle à lui-même, restait stoïque et prêt à affronter tout ce qui pourrait se présenter.
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Posté Dim 21 Juil 2024 - 16:42 par Gwen Dollyn
-“Ah… La journée se prête froide, alors peut-être quelque une boisson chaude ? Ça, ou une spécialité de l’île ? Oui, ça ! Surprennez-moi mon cher, j’aime toujours une bonne surprise ! Quoique si vous nous servez un plat… rien avec du poisson voudriez vous ? J’en ai horreur. ”
-“…Je partage avec elle. Quoique cela sera juste un verre de votre meilleur vin comme boisson pour moi.”
Voila les réponse contrastées que donnent les jumelles à la montagne de muscles qui se dresse devant elles, monsieur stoïque semblant avoir rien à faire de leur enthousiasme alors qu’il retourne au comptoir préparer leur commande. Uh.
-” Vous savez mon cher, la disposition des tables n’est pas la plus aérée. Si vous êtes curieux à notre sujet, il suffisait de demander~” Petit clin d’oeil enjouée à l’égard d’aussi bien l’homme qui les avait servi que leurs deux voisins… cachant derrière un sourire charmant l’anxiété qu’avaient causés la première remarque du duo à leur gauche, qu’elle se devait d’ailleurs vite de corriger. “ Vous mentionez sirènes et hybrides, mais croyez moi, le style des homme-poissons et tout aussi ouvert aux humains. C’est juste plus rare… tout comme des visiteurs du Nouveau Monde dans une Blues. Vous avez nommé Dressrosa, est-ce vrai que l’île des duels passionnés aurait été mise à joug par des sorcières ?”
De la vieille histoire, mais l’information n’était pas toujours facile à être transmise d’une mer à une autre, surtout venant du nouveau monde. Tous n’avaient pas le bénéfice d’un véritable réseau de mouettes et escargophones comme la Marine après tout…
Quoique à croire qu’en cette journée de tempêtes, la taverne n’était pas aussi paisible qu’il ne paraisait. Car une entrée en scène aussi spectaculaire que celle qu’avaient fait les jumelles laissait des trâces, et à peine le mot “sorcières” quite les lèvres de madame, à leur insu, la femme mystérieuse dans un coin de l’auberge qui n’a cessé de surveiller Monsieur peau d’ébène sourit, se lève, chuchote quelque chose à l’oreille d’un des marins qui avait l’air plutôt saoul… puis revient à sa place et s’assoit calmement, laissant derrière elle un homme troublé qui ne cesse à présent de dévisager aussi bien les jumelles que les deux hommes dans la table à côté alors qu'il fait messe basse avec ceux de sa table.
Sûrement, rien d'inquiétant ?
Posté Lun 22 Juil 2024 - 10:30 par Tatars Charlotte
Huis-clos au cœur de la Tempête
Des emmerdes à la sauce Tatars.
Tatars observa attentivement lorsque le serveur s'approcha des jeunes femmes pour prendre leur commande. Les réponses contrastées des jumelles ne passèrent pas inaperçues. L'une demandait une boisson chaude ou une spécialité de l'île, l'autre un verre de vin. Le serveur, stoïque, prit leur commande sans un mot superflu et retourna au comptoir. Tatars était impressionné par l'efficacité du serveur, mais ses pensées revenaient sans cesse aux deux femmes et à leur étrange pouvoir.
Alors que le serveur revenait avec les boissons, l'une des jeunes femmes, tenta de briser la glace avec un sourire enjoué. Elle adressa un clin d'œil au serveur et aux deux hommes voisins. Tatars sentit une vague d'anxiété derrière son sourire, n'aimant pas vraiment les familiarités, mais elle continua a parler.
Tatars sourit, appréciant finallement la franchise de la jeune femme. Il répondit à sa question sur Dressrosa : « La Fée est aussi légitime que moi sur Whole Cake Island. Usurpatrice et tyrannique. Je suis loin d'être un royaliste, mais les Riku avaient un tant soit peu plus de mérite. Peut-être que si nous revenons un jour, on les placera sur un bûcher. » Il but une gorgée de bière, laissant son camarade continuer. « Vous disiez qu'il suffit de demander, non ? Êtes-vous vraiment des sirènes ? Peut de gens le savent vraiment, mais à partir d'un certain âge elle marches comme nous autres n'est ce pas ? Mais bon, on demande pas son âge à une femme. » A ces mots, Tatars manqua de s'étouffer en rigolant dans sa bière. Bavant et s'essuyant le menton, il répondit. « La seul bonne coutume du pays c'est de jamais refuser un duel. Cette histoire d'âge c'est juste pour celles qui apprécies pas ce voir décrépir au fil des ans. Ratatata ! » Finit-il par en rire.
Gwen n’aimait pas mentir, c’était quelque chose d’exécrable à ses yeux de noble.
Mais quel choix avait-elle ? Dans un monde où sa race était vendue à la moindre excuse pour des millions comme esclaves, être ouverte sur le sang qui coulait dans ses veines n’était que du suicide.
Ainsi, elle offrit à ses interlocuteurs son sourire le plus charmant, riant avec légèreté au questionnement d'un d'entre eux, ne laissant rien paraître de sa culpabilité.
-"Uohohoho~ Flatteur que vous êtes ! Est-ce ainsi qu’on cherche à séduire les femmes de nos jours ? Vous avez raison, la queue d’une sirène se coupe bien en deux au bon moment, d’après ce que je sais, mais…" se rejetant en arrière sur son siège, Gwen croisa ses jambes et posa ses pieds sur la table, mettant en avant leur complexion ainsi que leur peau tout à fait humaine. "Voilà une chose qui ne fait rien pour leurs écailles, n’est-ce pas ? Je crains donc devoir vous décevoir, Monsieur~"
Gwyn posa ses coudes sur la table, appuyant son menton sur ses mains, l’air amusé elle aussi. "Je crains que tu te trompes, ma chère, ce n’est point une flatterie, mais une manière de nous traiter de vieilles, je le crains… Mais sinon, le bûcher ?" Elle haussa un sourcil à l'autre homme qui leur avait parlé. "Si cette usurpatrice mérite un tel traitement—"
Hélas, la phrase s’interrompit là, car soudainement, un serviteur cria, puis, alors que tout le monde se tournait vers lui—
-BAM !!-
-une explosion !
Gwen eut à peine le temps de réaliser que cette dernière venait du côté du serveur qui les avait servis, qu’elle dut se couvrir la bouche alors qu’un véritable nuage de fumée blanche s’abattait sur elle... Une bombe fumigène ?
Et tandis que plusieurs minutes s’écoulaient au milieu de la confusion, de la toux et des questions des gens sur ce qui se passait, le brouillard finit par se dissiper.
Puis une voix s’éleva par-dessus le brouhaha, celle paniquée du propriétaire de l’auberge :
-"La caisse a disparu !!!"
Posté Dim 1 Sep 2024 - 11:52 par Tatars Charlotte
Huis-clos au cœur de la Tempête
Des emmerdes à la sauce Tatars.
Tatars, toujours calme et imperturbable, observait la scène avec une nonchalance apparente. Tandis que son camarade Turken semblait plus absorbé par les paroles des deux femmes, Tatars, lui, ne montrait qu'un intérêt distant. Gwen et Gwyn, avec leurs sourires charmeurs et leurs réponses adroites, tentaient de détourner la conversation sur des sujets plus légers, mais Tatars n'était pas dupe. Il percevait la tension dissimulée derrière leurs attitudes enjouées.
Lorsque la détonation retentit, faisant trembler les murs de l'auberge, Tatars ne réagit pas immédiatement. Il resta assis, son verre à la main, fixant l'origine de la fumée d'un œil détaché. La confusion et la panique qui s'ensuivirent parmi les clients ne semblaient guère l'affecter. Il savait que les choses allaient devenir bien plus intéressantes à partir de cet instant.
Tatars regarda la fumée se dissiper lentement, révélant la scène chaotique qui s'était déroulée. Le cri du propriétaire de l'auberge, annonçant que la caisse avait disparu, le fit sourire. Il trouva la situation presque comique, surtout en voyant l'expression de Turken, légèrement plus tendue. Tandis que certains clients se levaient précipitamment, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer, Tatars resta tranquillement assis, les pieds posés sur la table, sirotant sa boisson.
« On dirait que la soirée vient de prendre un tournant intéressant, » murmura-t-il à Turken, son sourire s'élargissant. Il aimait les imprévus, surtout lorsqu'ils promettaient un peu de chaos.
Cependant, derrière cette façade décontractée, Tatars restait vigilant. Il savait que dans ce genre de situations, les apparences étaient souvent trompeuses, et il n'excluait pas l'idée que les deux jeunes femmes, ou même Kalgoro, soient impliqués d'une manière ou d'une autre. Pour l'instant, il préférait attendre, observer, et voir comment les événements allaient se dérouler, tout en profitant du spectacle.
L’explosion retentit comme un coup de tonnerre dans l’auberge, malmenant Kalgoro qui était concentré sur les tâches ingrates de la plonge. Son instinct de fier guerrier Shandia se réveilla instantanément, le projetant dans un état d’alerte et de vigilance totale. Son premier réflexe fut de quitter l’arrière cuisine, pour chercher l’initiateur de cette explosion, ses mirettes rouges perçants d’ascendant lunarien, semblables à ceux d’un prédateur affamé, scrutèrent attentivement la salle en quête d’un mouvement suspect. La fumée blanchâtre qui se répandait rapidement dans l’auberge, jusqu’à complètement ensevelir celle-ci, brouillant la vision de Kalgoro, mais pas ses sens affûtés.
L’odeur acre de la fumée piqua ses narines, mêlée à la panique palpable des clients. Il entendit des cris de surprise, des clients toussaient désespérément, le bruit désordonnés des chaises renversaient par les clients angoissés, et les pas précipités des consommateurs cherchant à fuir un potentiel danger. La confusion générale ne faisait qu’accroître cette tension invisible, chaque fibre musculaire du corps de notre homme à tout faire était tendu comme la corde d'un arc prêt à décocher sa flèche.
*"Une attaque surprise ? Dans une auberge... Ques ce donc ?"* pensa-t-il, ses poings se serrant sous sa cape usée par le temp. Il se forçait à rester calme, canalisant la colère que cette situation imprévue faisait naître en lui. Sa fierté de Shandia ne tolérait pas qu’il se laisse déborder par la panique, mais surtout le colosse à la peau ébène commençait à ce lier d'amitié avec le gérant de l'auberge qui avait accepté de l'héberger.
Ses ailes noires, toujours soigneusement dissimulées sous sa longue cape, frémirent d’excitation, prêtes à s’étendre pour lui donner un avantage en cas de combat rapproché. Mais Kalgoro savait qu’il devait d’abord comprendre ce qui se passait avant de penser à passer à l’action.
L’épais nuage de fumée était une diversion, il en était certain, et celui qui l’avait déclenché devait encore être dans la pièce. Malgré sa carrure importante, il se déplaça rapidement et silencieusement avec aisance, comme une ombre dans le brouillard, contournant les tables et les clients désorientés. Soudain, ses oreilles captèrent un son distinct, une voix étouffée par la fumée mais assez forte pour qu’il la repère. Elle venait de l’endroit où se trouvait initialement la caisse de l’auberge, à quelques mètres de lui. Une silhouette floue dans la brume, gesticulait frénétiquement, sa voix trahissant une panique totale, c'était le propriétaire de l’auberge.
"La caisse a disparu !!!"
Les mots résonnèrent dans la tête de Kalgoro. Tout devint rapidement clair : l’explosion n’était qu’une simple diversion pour couvrir le vol. Un rictus de colère se forma sur son visage tandis qu’il comprenait la situation. *"Ils pensent pouvoir s’échapper si facilement ?"* Dit-il dans ses pensées.
Sans perdre un instant, il se dirigea d’un pas déterminé vers la caisse. Ses mouvements étaient fluides, rapides, comme s’il dansait avec les ombres. Le nuage de fumée commençait à se dissiper, révélant peu à peu la scène du crime. Les clients, encore sous le choc, n’avaient pas remarqué la disparition du coffre, mais Kalgoro, lui, était déjà en train de planifier les représailles.
Il observa attentivement les alentours. Aucun des clients ne semblait suspect, trop occupés à reprendre leur souffle et à retrouver leurs esprits. Mais quelque chose attira son attention. Quelqu'un semblait trop décontracté, d'un mouvement rapide le shandia se rua vers l'homme balaffré qui siroté sa boisson les pieds posé sur la table, il était trop calme, il faisait tache parmi le chaos ambiant.
D'un pas déterminé, Kalgoro s’élança, sa cape virevoltant derrière lui. Ses pas lourds et puissants faisaient trembler le sol, il bondit en avant avec la conviction inébranlable de saisir le fautif à ses yeux, "Tattars" par le col tout en le soulevant de sa chaise. Tout ce passa très vite, Kalgoro ne voulait pas laisser le temps de réagir à l'homme qu'il pensait être le voleur. Le colosse plaqua violemment le balafré contre le mur, son visage à quelques centimètres du sien. Leurs regards se croisèrent, et dans celui de Kalgoro, il n’y avait que la promesse d’une punition imminente.
"Rends la caisse, maintenant," grogna Kalgoro, sa voix basse et menaçante, ses yeux flamboyants fixant le jeune homme son regard brillait d’une colère contenue, prêts à se déchaîner au moindre faux pas. Le début d'une potentiel bagarre attira le regard inquiet de toute la clientelle de l'auberge paniquée par les évènements.
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Posté Mar 10 Sep 2024 - 19:37 par Gwen Dollyn
Ouah, est-ce que les deux jumelles allaient présencier un bain de sang ? Voila que la colère du serveur allait peut-être tous les mettre dans une posture bien délicate, voir aider le voleur si leur voisin de table n’était point le coupable.
-” Allons, allons, du calme mes chers ! ” Se levant afin d’approcher les deux hommes, Gwen posant une main sur le poignet de monsieur-la-montagne… Sa prisse aimable, mais ferme, sa posture ne trahissant rien qu’aux combattants attentifs qu’elle s’apprettait faire une prise si la situation dégénerait “ Sauter aux conclusions ne nous aidera guerre… et vous êtes tout aussi suspect mon cher.” Elle ne fléchit point au regard noir de son interlocuteur, se contentant de le fixer en retour. “ La bombe fumigène explosa à vos côtés n’est-pas ? Si vous ne cherchez point à créer une scène pour donner du temps au coupable… un à un possible complice de cacher le butin, vous devriez mieux vous tenir.”
Voyant qu’il prennait son doux temps pour lâcher prise… Gwen soupira, la main libre venant tenir sa joue d’un air résigné.
-“Si cela peut vous rassurer, il est impossible pour quiconque de quitter l’auberge avec ce temps. Le voleur n’a donc point pû quitter les lieux.” la prisse sur le bras de l’homme se reserra, rien qu’un poil. “Lâchez prise je vous prie, vous aidez perso-"
Quelqu'un crie, puis avant que la sirène puisse réagir, une bouteille de vin eclatte contre sa tempe, la teignant du liquide et faisant des bouts de verre voler partout.
-"GWEN !" Se levant, sa soeur vint vite à ses côtés, vérifiant qu'elle allait bien avant de se tourner vers le fautif, l'un des deux marins qui les regardent avec haine. " Qu'est-ce qui tourne pas rond chez vous ?!"
C'est l'air colérique, à peine maîtrisé que l'autre répond. "Tais toi sorcière ! On vous a tous vu faire de la magie en entrant dans l'auberge ! C'est vous qui avez volé la caisse et cherche à nous distraire !" Puis il pointa leurs voisins de table. " On a écouté votre conversation... Vous demandiez même des informations sur vos semblables ! Cette histoire de reine fée, tyrans... Si on vous laisse faire vous et tout votre couvent, vous répandrez sur cette île comme une plaie !"
Sorcières ? Couvent ? mais qu'est-ce que- Si la situation continuait ainsi, une baguarre allait bien finir par éclatter...
Posté Mar 10 Sep 2024 - 20:41 par Tatars Charlotte
Huis-clos au cœur de la Tempête
Des emmerdes à la sauce Tatars.
Tatars, toujours nonchalamment suspendu par le col, riait face à la situation absurde dans laquelle il se trouvait. Son rire, bien que décalé, n'était pas uniquement une réponse au ridicule des événements, mais également un avertissement silencieux. Kalgoro, le serveur colossal, serrait son poing avec conviction, prêt à faire payer Tatars pour ce qu'il supposait être son crime. Mais ce dernier restait imperturbable, une étrange lueur de défi brillant dans ses yeux.
Alors que Gwen s'interposait, sa main posée fermement sur le poignet de Kalgoro, elle demandait avec fermeté qu'on évite toute conclusion hâtive. Tatars observait la scène d'un œil presque amusé, son sourire s'élargissant. Il semblait au-dessus de tout cela, comme s'il contrôlait la situation malgré sa position vulnérable. Puis, sans prévenir, Kalgoro sentit une pression froide contre son entrejambe. C’était le canon d’un pistolet que Tatars avait discrètement pointé vers lui. Le message était clair : un geste de trop, et tout pourrait déraper de manière bien plus sanglante.
Turken, l’ami encapuchonné de Tatars, assis à la table, avait également un pistolet dissimulé sous sa manche, prêt à intervenir à tout moment. La tension monta d’un cran, mais l’apparente désinvolture de Tatars ne faiblit pas.
Le silence fut brisé par le choc d’une bouteille éclatant contre la tête de Gwen, suivie des accusations véhémentes d’un marin dans la salle. Tatars, qui jusque-là s'était contenté de se moquer de la situation, changea brusquement d'attitude. Ses rires cessèrent, et son regard, désormais glacial, se posa sur l'agresseur.
« Qu'est-ce que vous avez tous de grandes gueules... » murmura-t-il d'une voix froide. « Entre les abrutis et les incultes, ce patelin est un vrai nid de merde. » Tatars tourna lentement la tête vers le marin. « Soit dit en passant, cette bouteille, c'était celle que t'as prise à côté de la caisse que t'as volée... Et t'as oublier un billet à tes pieds. »
Le marin, déstabilisé, bafouilla, scruta sous sa chaise. « Qu'est-ce que tu raconte, j'ai pas perdu de billet ? » Ce fut sa dernière erreur. Tatars, sans hésiter, pressa la détente. Une détonation retentit, et le marin vit son front percer, une balle logée en pleine tête. La pièce plongea dans un silence de mort et dans sa chute, quelque billet tombèrent de sa poche.
Tatars, toujours suspendu par Kalgoro, haussa les épaules. « Quel con ! Il aurait juste dit qu'il y en avait pas.. » Tournant sa tête vers le barman, il vint à poursuivre avec un large sourire provocateur. « Tu m'descend ou je t'descend ? »
Avant que la jeune femme se fasse attaqué, elle avait tenté de calmer les choses tout en accusant potentiellement Kalgoro d'être le voleur, alors qu'il travaillait ici depuis déjà un bon mois et qu'il avait apprit à connaitre et à apprécier le patron de cette auberge. Cela n'avait aucun sens, mais les accusations de Gwen retentissaient dans l'esprit du shandia. Encore une accusation stéréotypé..Sans doute à cause de sa couleur de peau..
Kalgoro reprit ses esprit, son poing massif se crispa davantage, ses veines gonflées sous la pression de sa rage qui montait créscendo. Chaque fibre de son être lui hurlait de réagir, d’écraser brutalement ce rictus provocateur gravé sur le visage de Tatars, mais quelque chose dans ce regard glacial le retenait. Ce n’était pas la peur, ni même l’arme pointée vers son entrejambe, loin de là. Non, c’était autre chose. Un instinct protecteur qui était profondément enraciné en lui qui murmurait à l’oreille de Kalgoro que la moindre erreur pourrait être fatale, pas pour lui, mais pour l'ensemble des occupants cette taverne qui n'avaient aucune issues à cause de la tempête qui régnait dehors.
Kalgoro jeta un coup d'œil furtif à Gwen, qui était en pleine accolade avec sa soeur Gwyn, une traînée de la liqueur contenue dans la bouteille brisée coulant de sa tempe. Sa respiration laissait entendre qu'elle était en totale controle de ses capacités. Ce détail l'aida à garder un certain contrôle, à ne pas céder immédiatement à la colère aveuglante qui menaçait de l'envahir.
Tatars, de son côté, profitait visiblement de chaque seconde. Suspendu dans les airs par le col de son haut froissé, son sourire n'avait jamais disparu. Ses yeux dansaient d'un éclat sadique, savourant le chaos qu'il venait de semer. Il semvlait savoir exactement ce qu'il faisait. Son calme nonchalant contrastait tellement avec l’atmosphère tendue de la salle que cela en devenait presque grotesque.
Malgré sa stature imposante, Kalgoro se sentait paradoxalement vulnérable à cet instant. Chaque actions de Tatars semblait calculé, maîtrisé, comme s’il tirait les ficelles d’un dramaturge dont ils étaient tous les pantins. Pourtant, même armé, il n'était qu'un homme parmi d'autres, un homme avec une insolence insupportable ceci-dit. Alors pourquoi Kalgoro n'avait-il toujours pas agi ? La réponse se trouvait non loin de son adversaire, dans l'ombre à la table voisine. Turken, encapuchonné, regardait toujours la scène avec un calme étrange. Sous la table, son doigt effleurait doucement la détente de son pistolet, prêt à en finir si la situation l'exigeait.
Le serveur colossal desserra finalement légèrement son emprise, laissant Tatars retomber sur ses pieds. Ce dernier ajusta nonchalamment son haut et épousseta la poussière invisible qui s’y était déposée, comme si l'affrontement n'avait été qu'une légère mésaventure dans sa journée. Puis il tourna à nouveau son regard vers Kalgoro, son sourire se transformant en une moue moqueuse.
« C'est mieux comme ça. On commence à se comprendre, toi et m..»
Kalgoro sentait la rage bouillir en lui. Chaque mot de plus sortant de la bouche de Tatars, chaque sourire insolent, chaque regard provoquant semblait ajouter une couche supplémentaire à la fureur qui le consumait. Ce n’était plus une question de contrôle, ni de retenue. C’était une question d’honneur. Et cet homme, continuait dans sa moquerie à bafouer les principes de l'ange noir, le fier guerrier shandia ne put plus canaliser sa rage. Dans un mouvement brusque et impulsif, il fléchit légèrement les genoux et, avec une rapidité déconcertante pour sa carrure colossale, il lui envoya un coup de genou directement dans l’abdomen. L’impact fut brutal, coupant le souffle du jeune homme qui lâcha un hoquet de douleur. Son corps se plia en deux sous la force du coup, son arme tombant de ses mains sous l’effet du choc.
Mais Kalgoro ne s'arrêta pas là. Sans laisser à Tatars une seconde pour reprendre son souffle, il abattit son poing colossale en plein visage. Le bruit de l’impact résonna dans la taverne, un craquement sinistre se faisant entendre, probablement le nez de Tatars ou autre chose qui se brisait sous la violence du coup. Ce dernier fut projeté en arrière, s'effondrant lourdement contre une table dont un couple de clients étaient assieds.
La salle entière fut figée par l'escalade de violence, entre le meurtre de sang froid causé par Tatars et la brutalité de Kalogro.. Mais Turken, lui, réagit instantanément. D'un mouvement fluide, il dégaina le pistolet précédemment dissimulé sous sa manche et pointa directement vers Kalgoro. Les yeux perçants de l'encapuchonné se plissèrent, calculant l'instant parfait pour tirer. Kalgoro, encore dans l'élan de son attaque, remarqua du coin de l’œil le geste rapide de Turken. Une fraction de seconde avant que le coup de feu ne retentisse, il plongea sur le côté, esquivant le premier tir de justesse. La balle siffla dans l'air et alla se loger dans le mur derrière lui, soulevant des éclats de bois.
Mais Turken ne comptait pas s’arrêter là. Avec une précision effrayante, il tira une deuxième fois, et cette fois, Kalgoro ne fut pas assez rapide. La balle traversa son épaule avec un bruit sec et étouffé, provoquant une douleur fulgurante au shandia. Kalgoro grimaça, titubant en arrière sous le choc, sa main instinctivement portée à l’endroit de la blessure. Le sang commençait déjà à couler, imbibant sa chemise dissimulé sous sa longue cape.
Le silence dans la taverne était lourd, pesant. Les autres clients, figés dans l'expectative, n'osaient plus bouger. Leurs regards se fixaient tour à tour sur Tatars, sur Kalgoro, puis sur le cadavre du marin étendu au sol. L'odeur âcre de la poudre mêlée au sang commençait à imprégner l'air. Les quelques éclats de verre encore suspendus à la lumière projetaient des reflets incertains sur les murs. Kalgoro, malgré la douleur lancinante de sa blessure, soutenait son regard sur Turken, la colère brûlante dans ses yeux. Il savait qu’il était blessé, et que ses chances de remporter ce combat dans cette situation étaient réduites. Mais il ne montrerait aucune faiblesse. Pas devant eux.
« Lâche ton joujou, sinon tu subiras le même sort que l'autre balafré. Le patron de cette auberge a déjà eut assez d'ennuies pour aujourd'hui et moi aussi, mais si tu veux continuer, libre à toi. Cependant, je te mets en garde, à moi seul je peux vous écraser toi et ton ami. Que Vas-tu choisir l’ami ? » Il reprit son souffle et d'un geste débordant de charisme il propulsa sa cape loin derrière tombant dans les bras d'une jeune femme ébahit, libérant sa magnifique paire d'aile entièrement déployée « Je suis prêt.»
L'entiéreté de la taverne resta bouche bée devant le spectacle unique de Kalgoro, un véritable ange n'était qu'une légende sur les mers bleues, mais un ange aux majestueuses ailes noires n'était qu'un mythe. Le lunarien ne baissa pas le regard, quant à Turken, il leva à nouveau son pistolet, prêt à en finir, mais avant qu'il ne puisse appuyer sur la détente, un bruit de verre brisé attira leur attention. Un des clients, prenant son courage à deux mains, lança une bouteille en direction de Turken, espérant distraire l’homme encapuchonné. La bouteille rata sa cible, mais ce fut suffisant pour créer un moment de confusion supplémentaire.
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Posté Ven 13 Sep 2024 - 11:21 par Gwen Dollyn
Un moment de confusion alors que l’odeur de vin mêlée à la douleur accablent ses sens, Puis alors que Gwen se releva, qu’elle sécoua sa chevelure trempe afin d’enlèver les possibles bouts de verre, madame ne pouvait penser qu’au fait que celle dernière serait collante de partout une fois sèche. Vraiment, qui est-ce-
Puis un coup de feu retentit, et instinctivement la sirène pousse sa soeur derrière elle, les écarte de l’origine plus que proche du bruit… Lui donnant la distance parfaite pour réaliser l’impact de ce qui venait de se passer.
-”Non Gwen, ne regarde pas !”
Couvrant les yeux de son ainée d’une main par dessus son épaule, Gwyn essaya en vain de l’épargner, mais c’était trop tard. L’image du marin déchu était à présent figée dans son esprit, le premier cri déchirant du public qui résonna dans l’air réduit à un bourdonnement sourd qui envahit ses oreilles.
Tant de rouge, du rouge cramoisi partout sur le sol.
Comme quand Brigandine était-
Sentant un haut le coeur la prendre, la gorge de madame se serra, sa respiration devant chaotique, saccadée par la panique alors que le serveur mit le meurtrier au sol, que suite à affronter son compagnon, les clients de l’auberge furent sortis de leur stupeur à la deuxième bouteille lancée et commencèrent courir dans tous les sens. Certains cherchant à se devancer les un aux autres afin d’arriver vers la sortie la plus proche, d’autres tentant de se sauver de la marée humaine-
Dans un établissement presque bondé à cause du temps dehors, le manque de espace se fit soudainement cruellement sentir, les escaliers menant au premier étage réduits en étroiture alors que les gens se marchaient les un par dessus les autres pour les grimper !
Mais ça, c’était la plupart des civils.
-“Dégage serveur, il est à moi !” Sortant un couteau de sa poche, les yeux en larmes, le deuxième marin du duo s’apprètait venger derrière lui venger son copain… alors qu’une trentaine des hommes restées derrière lui se démarquent. Trop calmes.
Puis alors que Gwyn poussa Gwen dans son coin, qu’elle l’aide de son mieux se récupérer de sa crise d’angoisse, la forçant à compter pour retrouver sa respiration… autant dire que le marin se fit vite étaler. Comment ? Milady n’en était point sûre, toute la scène était floue dans son esprit agité.
Mais malgré l’angoisse, l’horreur, elle ne manqua point de percevoir l’applaudissement qui se leva soudainement d’un coin de la pièce.
Lent, moqueur dans sa letargie. Et à son origine… la femme qui avait caussé tout ceci, celle qui n’avait cessé de fixer le grand serveur, qui avait convaincu les 2 marins de faire leur sale coup.
Et elle disait quelque chose avec... arrogance ? Quelque chose qui fit crisper aussi bien sa soeur, que le visage du meurtier et du guerrier d’Ebène- Du bruit aux oreilles de Gwen qui se releva tant bien que mal, tremblante.
Puis la trentaine d’hommes les entourant dégaina soudainement katanas et gourdins en tout genre.
Autant dire que Gwen, dans son état second, ne comprenait plus rien.
Posté Ven 13 Sep 2024 - 15:34 par Tatars Charlotte
Huis-clos au cœur de la Tempête
Des emmerdes à la sauce Tatars.
Tatars sentit chaque coup du serveur massif avec une douleur sourde qui résonnait dans son corps. Le dernier, celui qui l’avait projeté contre une table, l’avait brièvement assommé, mais il ne montrait aucun signe de faiblesse. Il savait que son rôle dans cette taverne dépassait les simples coups et la violence immédiate. Alors que Turken répliquait rapidement avec des tirs bien placés, blessant Kalgoro à l’épaule, Tatars se laissait momentanément retomber dans l’ombre, ses pensées tournées vers la suite des événements.
Turken, malgré sa précision et son efficacité apparente, ne semblait pas aussi engagé dans ce chaos que son capitaine. Lorsqu’un des clients tenta de l’attaquer avec une bouteille, décapuchonnant Turken par la même occasion, la scène prit un tournant inattendu. Loin de l'image sinistre que donnait sa silhouette encapuchonnée, le visage de Turken, maintenant visible, était étonnamment séduisant, troublant l'assemblée de par son allure charmante. Toutefois, cette révélation n’apaisa en rien la tension qui pesait sur la salle. Ses yeux, bien que beaux, restaient glacés, calculateurs.
Voyant l’agitation croître autour de lui, avec les sirènes dans un état second et les marins assoiffés de vengeance, Turken décida de jouer la carte de la diplomatie, ou du moins celle de l'avertissement. « Tes menaces ne me font pas peur », dit-il en fixant Kalgoro, toujours impressionnant avec ses ailes noires déployées, « mais je suis plus clément que mon capitaine. J’offre à ceux qui le désirent la possibilité de partir avant que les choses ne s’aggravent. Mesdemoiselles », ajouta-t-il en direction des deux sœurs, « de bonne grâce, ne restez pas là. Je pourrais ne pas le retenir… »
Il était sincère dans ses paroles. Son regard, bien que froid, trahissait une inquiétude latente. Non pas pour lui-même ou pour la foule en colère, mais pour quelque chose de plus sombre, une menace imminente qui dépassait la situation actuelle. Ce n’était pas la force brute de Kalgoro qui le préoccupait, mais une aura, une présence invisible et terrifiante qui semblait monter dans la pièce. C’est alors qu’un rire bas, glaçant, se fit entendre.
Tatars, jusque-là immobile, se redressa lentement de la table contre laquelle il avait été projeté. Le rictus moqueur qu’il arborait plus tôt était désormais remplacé par un sourire froid, presque carnassier. Il saisit son nez déboîté d’un geste brusque et le remit en place avec un craquement sinistre, sans montrer la moindre douleur. L’atmosphère autour de lui devint lourde, presque palpable. Ceux qui étaient proches de lui ressentirent une vague de malaise, comme si un voile de mort venait de passer sur eux.
À ses côtés, une silhouette fantomatique se matérialisa, presque imperceptible au premier regard. Cette ombre, aux contours squelettiques, sembla apposer ses mains sur les épaules de Tatars, comme pour lui insuffler une force ou une bénédiction sinistre. Le capitaine releva la tête, ses yeux brillant d’un éclat malveillant. Il leva un doigt et le pointa directement vers la foule, un geste silencieux mais lourd de sens. C’était un avertissement, un présage funèbre pour ceux qui oseraient s’opposer à lui.
Les murmures dans la taverne s’éteignirent. La peur se lisait désormais sur tous les visages. Ce n’était plus un simple conflit entre hommes ; c’était une scène où la mort elle-même semblait avoir pris une place d’honneur, attendant patiemment de cueillir ses victimes. Les clients, civils comme combattants, hésitaient. L’aura de Tatars avait changé, et avec elle, les chances de survie de chacun semblaient s’amenuiser. Il n'était plus simplement un adversaire physique ; il était devenu une figure de terreur, un marionnettiste prêt à entraîner tous ceux qui l’entouraient dans une danse macabre.
Le Hérault de la Mort, maintenant debout et impassible, attendait, savoureusement conscient de l’effet qu’il avait sur les autres. Sa silhouette projetait une ombre démesurée sur les murs, accentuer par le mouvement des flammes dans les lanternes, renforçant cette image d'un être presque surnaturel, au contrôle de la situation. Pour lui, la partie ne faisait que commencer. Turken vint alors à abaisser son arme et venir s'approcher des deux sirènes, les hâtant pour quitter le bâtiment, connaissant que trop bien comme cela pouvait finir, il ne l'abandonnerait serte pas, mais il savait faire la différence entre ceux méritant ou non son courroux, eux n'en faisant pas parti.
La réspiration de Kalgoro devint de plus en plus lourde, la blessure à son épaule n'aidait pas. Son sang ruisselait de son épaule, le shandia lâcha Turken du regard pour fixer attentivement Tatars qui se releva, Kalgoro était pret à continuer le combat, malgré sa douleur lancinante à l'épaule. Mais avant qu’il ne puisse s’élancer à nouveau, quelque chose d'obscure envahis la pièce une espèce d'ombre apparut aux côtés du pirate, une silhouette fantomatique se matérialisa. Cette ombre squelettiques sembla ne faisait qu'un avec Tatars, les civils qui s'agglutinaient dans le coin de la pièce en essayant de monter à l'étage par l'escalier eurent le sang glacé à cause de ce spectacle surnaturel, mais la peur n'avait pas envahie le guerrier shandia qui resta fièrement debout à fixer le jeune homme.
« Je dois avoir peur ? » Dit-il, brisant le silence, mais en guise de réponse, il n'eut pas celle qu'il attendait. Un son inattendu retentit dans la taverne. Un lent et sarcastique applaudissement.
Tous les regards se tournèrent vers le coin le plus sombre de la pièce. Là, une femme d’un certain âge, mais toujours étonnamment attirante, se leva lentement. Ses cheveux argentés encadraient un visage qui portait les traces d’une beauté mature et sophistiquée. Elle avait cette assurance froide, presque prédatrice, et son sourire narquois était accentué par ses yeux bleues perçants, qui semblaient analyser chaque mouvement de la scène ce déroulant devant elle. Kalgoro se rappela l’avoir vue plus tôt dans la soirée pendant son service, assise tranquillement à siroter son vin rouge, les observant avec une intensité étrange.
Elle continua d’applaudir avec une lenteur moqueuse, savourant l’attention qu’elle avait captée. Puis, d’un ton détaché, elle prit la parole.
« Eh bien, eh bien... quelle démonstration intéressante. » Sa voix, ensorcelante et arrogante, s’imposa dans le silence. « Je me disais bien que tu avais quelque chose de spécial, monsieur le serveur. Un mélange parfait de force brute et de cette... sauvagerie raffinée. »Dit elle en pointant sensuellement de son index les magnifiques ailes noires de Kalgoro.
La femme mystérieuse, sans se presser, s’avança vers le centre de la taverne, ses talons résonnant sur le sol en bois où gisait le corps sans vie du marin abattu par Tatars. Elle se présenta enfin d'une voix calme mais tranchante.
« Je suis Monica. Femme d’affaires. » Elle s’arrêta à quelques mètres de Kalgoro, le détaillant de haut en bas comme une marchandise précieuse. « Et étrangement, tu rentres parfaitement dans mon type de... business. »
Kalgoro plissa les yeux, ne cachant pas son mépris pour cette femme énigmatique. « Quel genre de business ? » grogna-t-il, bien qu’il ait déjà une idée de la réponse.
Un sourire cruel apparut sur les lèvres de Monica. « Oh, celui des esclaves. Mais pas n'importe lesquels. Ceux qui sont rares, uniques... comme toi. » Son regard se fit plus perçant, presque envieux. « Ta stature, ta force... Tes origines. Je m'y connais bien en raretés, et tu es, sans aucun doute, un spécimen des plus intéressants. »
Ses mots provoquèrent un choc suplémentaire dans la salle. Kalgoro, d’abord silencieux, serra les poings, la rage continuant de monter en lui. Ce qu'elle sous-entendait à propos de ses origines le fit grincer des dents. Pendant tout son séjour sur Shimotsuki, il n'avait jamais parlé de son passé, et encore moins de ce que cela représentait. Que cette femme ose évoquer ces souvenirs douloureux devant tout le monde, l'évocation même du sombre passé de l'ange noir fit bouilloner son sang.
Monica, elle, savourait chaque instant, comme une araignée au centre de sa toile. Elle continua d'un air provocateur.
« Tes origines ne sont pas un secret pour moi, Kalgoro. Ton peuple... Disparu, n’est-ce pas ? Mais toi, tu es là, un survivant. Et je te ferai une offre : rejoins-moi, sois mon atout, et je t’épargnerai. Sinon... » Elle haussa les épaules, un sourire cruel étirant ses lèvres. « Eh bien, tu serviras de monture à un de mes clients. »
À ses mots, une trentaine d'hommes se levèrent brusquement dans la taverne. Ils dégainèrent des katanas et des gourdins, encerclant Kalgoro, prêts à l'attaquer à son moindre mouvement. Monica, toujours calme, croisa les bras, observant la scène avec une satisfaction non dissimulée.
Kalgoro, les muscles tendus, tourna lentement la tête, évaluant la situation. Puis, dans un souffle, il demanda d’une voix grave : « Qui es-tu, vraiment ? »
Monica ne répondit pas immédiatement. Elle se contenta de fixer Kalgoro, ses yeux brisant toute tentative de déstabilisation. Enfin, elle murmura, presque pour elle-même. « Je suis celle qui te mettra à genoux. »
Ce fut le déclic pour Kalgoro. Il ne perdit pas un instant. Avec la fureur d’un animal acculé, il s'élança vers le premier homme, brisant la distance en un clin d'œil. D’un coup de poing dévastateur, il écrasa violemment le visage de son adversaire, l’envoyant s’écraser contre un mur. Un second homme tenta de l’attaquer avec un katana, mais Kalgoro saisit l'arme à main nue, et d’un mouvement violent, brisa le bras de l'assaillant avant de le projeter sur ses compagnons.
Le chaos s’empara de la taverne. Kalgoro se battait comme un démon, sa rage décuplée par les paroles de Monica. Les hommes tombaient les uns après les autres, incapables de contenir la force brute du serveur colossal. Mais malgré ses prouesses, ils continuaient d’affluer, leurs armes brandies avec détermination.
Monica, elle, continuait de sourire, observant Kalgoro lutter avec acharnement. « Tu te bats bien, » murmura-t-elle, presque fascinée. « Mais combien de temps tiendras-tu face à la marée ? »
Alors que Kalgoro écrasait un autre homme contre le sol, ses muscles tendus sous l'effort, il jeta un regard noir vers la femme. « Peu importe combien vous êtes. Je vais tous vous détruire. »
Monica ne sembla pas ébranlée par cette déclaration. Au contraire, son sourire s’élargit. « Oh, je l'espère bien, » répondit-elle d’une voix douce, presque séduisante. « Parce que plus tu résisteras, plus tu deviendras précieux... à mes yeux. »
Et tandis que la bataille faisait rage, l’ombre d’un marché sordide semblait s’étendre sur Kalgoro, une menace bien plus insidieuse que les coups de katanas et de gourdins qui pleuvaient sur lui.
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Posté Sam 9 Nov 2024 - 11:10 par Gwen Dollyn
Deux tireurs, deux sirènes, un ange et une esclavagiste sont en pleine bagarre dans une auberge. Ça semblait le début d’une mauvaise blague… Mais crise d’angoisse ou non, Gwen n’était pas assez mal que pour qu’elle commence à halluciner.
Vraiment, quelle journée médiocre ! Les forces de l’ordre de cette île allaient entendre madame sur leur accueil touristique.
-“….Gwyn, reste derrière moi.”
Le cœur encore secoué de palpitations, madame se releva avec grâce malgré le léger tournis dont elle ne s’était pas parfait remise, faisant très très attention à ne surtout pas reporter son regard en direction du corps au milieu de la pièce.
Rien que d’y penser, ses jambes faiblirent, sa respiration se saccadant à nouveau. Mais étourdie ou non… Madame restait une combattante, et vu la bagarre qui l’entourait- ils étaient tous en danger.
L’entraînement de son mentor, Tobio, prit le dessus malgré son horreur.
-” Condensation…”
Instantanément, l’air pourtant humide de la salle à cause du temps pluvieux s’assécha, un détail qui sembla perdu au milieu du chaos environnant… Une masse d’eau couvrant la moitié du corps de madame se formant aussitôt autour d’elle.
Une partie, elle absorba pour créer son revêtement, ses habits tout comme des cheveux à présent trempes se mettant à reluire comme la soie, ces derniers se mettant… Doucement flotter, comme s'ils étaient immergés. Et le restant-
- ”Monsieur, je remercie votre attention, mais… écartez votre charge. On échangera quelques mots plus tard.” Ceci, d’une voix touchée de colère quoique tremblante, fut dit à l’égard de Turken. Seule sa politesse à l’égard des jumelles gagna à Tatars une telle merci. ” Puis vous, Monsieur Ange, ne bougez point !”
Un soupir, puis Gwen ferma les yeux. Et alors qu’elle les réouvrit-
-”Aqua Danza - Raie tournante ! ”
Faisant sursauter quelques bandits assez proches pour remarquer le changement brusque de son comportement, Madame, avec fougue, fit un tour rapide sur elle-même, l’eau en surplus entre ses mains se façonna en une lame d’eau, lame qui fut projetée et prit la forme d’une raie souriante alors qu’elle dansa dans les airs... Cette dernière trançant un arc de cercle protecteur autour de Kalgoro, ses nageoires aiguisées tranchant dans tout malfrat trop lent que pour s’écarter à temps, juste assez profond que pour les mettre hors d'état de nuire.
Puis la lame-raie finit son parcours en revenant à Gwen, moment ou d’un simple toucher, sa forme se brisa, l’eau en son sein venant entourer à nouveau le bras de la sirène, prêt à être réutilisé.
Voilà qui offrirait à l’homme quelques moments précieux pour choisir son prochain coup.
-” Je couvre vos arrières ! Concentrez-vous sur les adversaires devant vous !” Puis son regard sévère mais attentif se porta rapidement sur la dame amusée qui dirigeait tout ça et la fixait en retour, puis ensuite sur le sombre Tatars et... Son aura macabre, qu'elle ignora de son mieux. Elle était prête à répondre si monsieur se servait à nouveau de son pistolet de manière indue. " Et vous ! Tenez-vous à carreau, vous n'aurez point la fortune d'être prévenu de mon prochain coup !"