[Mini Event] Sauvetage ! [+16]

Posté Mar 16 Juil 2024 - 14:08 par Reyson D. Anstis

Rappel du premier message :

Sauvons le soldat Ambro !

Sauvetage

Introduction RP

A l’extrême nord de l’île des géants anthropophages, l’air était lourd et la tension demeurait palpable sur le navire de guerre qui venait tant bien que mal d’accoster dans une crique plus ou moins isolée. Compte tenu du relief très abrupt de ce côté de ChateauGéant, la manœuvre avait été délicate, mais le navigateur/timonier de ce contingent spécial était un vieux colonel chevronné qui avait dompté toutes les mers les plus hostiles de ce monde. Après un checking rapide des environs, les scientifiques à bord purent stopper le diffuseur des spores recueillies à Métanoia, si bien que le perpétuel mirage autour du vaisseau de guerre disparut comme par enchantement au bout de quelques secondes seulement. Etant donné que l’opération était secrète, un tel dispositif avait été nécessaire pour approcher au mieux l’île sans attirer l’attention des locaux du coin, mais aussi des invités spéciaux qui allaient participer à une très grande messe de la piraterie : le Davy Back Fight ! L’occasion pour le bras armée du gouvernement de venir récupérer l’un des leurs : la contre-amirale Ambrosias Gentry. Formé par une pléthore d’Agents du Cipher Pol et de marines prêts à en découdre, le contingent allait se diviser en trois escouades.

Les deux premières escouades devaient impérativement infiltrer le centre-ville. Tandis que la première allait se faufiler dans les geôles du château royal, la seconde elle, allait devoir faire diversion dans les artères principales de la seule cité des mangemondes. L’escouade chargée de la diversion aurait fort à faire puisque l’intérieur des remparts était tout de même peuplé de quelques géants en dépit des évènements qui battaient leur plein sur l’île. Inévitablement, quelques mangemondes patrouillaient dans les rues mal agencées d’une ville à l’architecture aussi déroutante qu’absurde ! Mais au-delà même de ladite architecture ubuesque, certaines réalités ne manqueraient pas de surprendre les infiltrés dans un univers où le cannibalisme était un art de vivre au quotidien. Qui plus est, plus la diversion serait déployée sur un large périmètre au sein du centre-ville pour permettre au premier groupe de mieux infiltrer le château, plus les chances de croiser des mangemondes seraient grandes… Toutefois, une telle prise de risque permettrait surement à la toute première escouade de pouvoir pénétrer les geôles sans trop de problèmes avec moins de gardes en présence. Le choix était donc cornélien pour tous…

Enfin, la troisième escouade était chargée non seulement d’assurer une voie de sortie au niveau des remparts qui cerclait le centre-ville, mais aussi des chemins surs jusqu’à leur navire pour une retraite sans trop de heurts. Si le nord de l’île était bien moins occupé que les autres zones de ChateauGéant en effervescence, il n’en demeurait pas moins qu’elle était la région la plus sauvage et naturellement la plus inhospitalière. Il était donc courant de croiser des animaux dangereux et tous aussi gigantesques que les mangemondes eux-mêmes ou encore des plantes vénéneuses voire carnivores. Du reste, les habitants de cette île ô combien chaotique avaient quelques-uns des leurs qui vaquaient à leurs occupations quotidiennes, comme labourer des champs, installer des pièges, ou casser la croute à coup de brochettes humaines. La plupart de ces géants appréciaient beaucoup accompagner leur pause-déjeuner ou gouter d’une ambiance bucolique, leur donnant l’impression d’être tout simplement de fins gourmets. Comme le disait l’adage local, rien ne valait un humain farci parfumé aux herbes de Provence sous un beau couché de soleil. Il n’était donc pas exclu d’en rencontrer sur le chemin du retour, en pleine fuite.

Toutes ces options constituaient autant d’obstacles qu’il leur faudrait gérer au mieux pour assurer une exfiltration propre et sans pertes dans leurs différents effectifs.
En sachant que leur vaisseau de guerre était plutôt éloigné de la ville, tout au nord, la retraite, avec ou sans Ambrosias, promettait d’être très laborieuse…

Indications HRP

 La victoire n’est pas garantie aux PJs ! Faites attention à vos actions, tout peut arriver !
 Si vous êtes en désaccord avec ce que quelqu’un a joué, on vous encourage à en parler d’abord cette personne, mais si vous ne trouvez pas de terrain d’entente utilisez le groupe « Second Avis » sur Discord qui a été mis en place spécialement pour ça ! L’organisateur (Reyson) viendra alors trancher. Dans tous les cas parlez, on est là pour s’amuser et satisfaire un maximum de personnes (et ce même si Ambro n’est pas sauvée !)
 Vous aurez 48h pour répondre, mais vous avez tout à fait le droit de changer l’ordre de post comme ça vous arrange.
 L’idée est de vous placer devant différents choix possibles avec chacun leur avantage et leur défaut. Par exemple passer par le toit en reconstruction du château est plus facile que la grande porte, mais bien plus loin des sous-sols où se trouve Ambro. Si vous avez une idée mais qu’il vous manque des informations pour cela, n’hésitez pas à en parler au joueur qui gère votre sujet sur le groupe discord dédié à votre sujet (par exemple il a décrit le toit et la porte d’entrée, mais qu’en est-il des fenêtres ?). De la même façon si vous vous sentez piégé et que vous n’avez pas d’idée, exprimez vous !
 Premier tour : vous pouvez décrire vos intentions pour que le PnJ puisse vous donner les informations dont vous aurez besoin pour la mise en place de vos actions (par exemple étudier les contours de la cité, le PnJ saura qu’il doit accès sa description sur cette partie, si vous dîtes pourquoi il pourra vous fournir encore plus d’informations et de pistes, toujours avec chacune leur avantage et leur inconvénient)
 Point topographique : la cité et son port avec les navires de Léonov sont à l’Est. Red et ses navires sont dans une crique à l’Ouest. Le DBF a lieu au Sud de l’île et vous vous arrivez par le Nord, partie plus sauvage et inhospitalière, donc plus discrète (mais vous pouvez très bien déplacer le navire à votre guise. Le sacrifier en s’en servant de leurre qui vogue droit vers le port de ChâteauGéant (sentez vous libre dans vos idées !))
 Amusez vous !!!!!!!

Ordre de Tour

~ Joey Wilson
~ Agent Tarentule
~ Timothée Lendriksson
~ Ambrosias Gentry
~ PnJ Requiem

Posté Lun 12 Aoû 2024 - 8:01 par Joey Wilson

Le clown de jade marqua une pause en entendant le géant ruminer de rage à cause de son réveil imprévu. Il était bien plaqué contre le mur, il espérait que cette immonde brute ne remarque pas leur présence. Voyant un des pieds du géant s’arrêter suite à un projectile presque mortel suite à sa visite, tout le groupe pouvait entendre un autre mange monde prévenir son collègue de partir, sans quoi, il aurait un autre problème à gérer. Une chance que ces idiots soient nés avec une minuscule cervelle. Prenant en compte les paroles de sa camarade, Joey prit donc sa pioche à une main et fera son possible pour agrandir ce fichu trou de malheur, tout en tenant l'autre imbécile assommé avec sa jolie bosse sur la tête. Une fois le trou assez grand pour que la compagnie passe au grand complet, le joker se mit à côté de l'agent Tarentule avec un visage dénué de la moindre émotion, seule une perle de chagrin vint trahir son état et sa voix pourtant chaleureuse était aussi froid que la mort :

Joey : «Capulina...» Il déposa le corps contre le mur désormais à l'abri des regards. «Utilise-moi comme outil... Nous devons sauver la contre-amiral à tout prix, alors laisse moi faire le sale boulot.» En terminant sa phrase, le clown de Jade acheva le poids mort en utilisant sa technique "Rose Canon" avec son coude, tel un marteau balançait à pleine puissance, le coude du joker enfonça sans la moindre pitié la pomme d'Adam de l'énergumène, tuant l'être malfaisant d'une précision chirurgical. «J'attends ton ordre...» En effet, le clown de jade détestait donner la mort, mais dans ce cas de figure, le temps était contre lui, il n'avait pas le choix, le farceur devait devenir un monstre le temps de sauver la contre-amiral. La gentillesse et la compassion n'avaient plus leur place en ce lieu.

Posté Lun 12 Aoû 2024 - 14:59 par Timothée Lendriksson

Tout comme ses collègues pourtant plus expérimentés, le jeune blondinet s’immobilisa d’un air grave tandis que le géant à côté faisait un tel remue-ménage qu’il pouvait sans difficulté causer un petit séisme en tapant du talon par terre.
Bien heureusement pour eux tous, il ne s’intéressait absolument pas à eux (encore eût-il fallut qu’il connaisse leur existence cela dit) et ne tarda pas à s’éloigner… Les gens de la diversion allaient avoir du pain sur la planche, mais ce n’était pas leur problème à l’heure actuelle !

Sans démériter de son titre du jour de meilleur creuseur, Timothée reprit la martèle de son trou aussitôt que l’agent Tarentule eût donné le feu vert. En quelques secondes à peine, le trou était assez large pour le laisser passer lui et après, encore une petite minute de plus et il était bien suffisant pour que Joey puisse s’y faufiler avec son « colis ».
En revanche c’est ce que fit ensuite Joey qui eu le mérite de surprendre le jeune Timothée : exécuter l’homme qu’ils avaient précédemment assommé, dans son sommeil de surcroît ? Timothée avait s’être porté volontaire pour venir ici en sachant pertinemment qu’il allait se salir les mains, il trouvait cela froid… Glacial même : ils auraient pu prendre une minute pour l’attacher et le bâillonner, voir le laisser comme ça non ? La probabilité pour qu’il se réveille dans les 5 minutes suivantes était faible vu le coup qu’il avait reçu…
Cela dit, en baladant son regard grave entre les yeux Joey et ceux maintenant vides de leur victime, il n’avait pas de jugement à formuler… Après tout, c’était la guerre, et nul doute que leurs adversaires auraient eu autant de pitié pour eux que Joey à cet instant… Et puis après tout, la vie d’Ambrosias était en jeu, alors si elle posait un quelconque danger, il comprenait parfaitement que celle de cette saleté d’esclavagiste pour lequel il n’avait aucune sympathie ne soit sacrifiée, mais… Disons que c’était la manière de faire… Tuer de sang-froid, même si les circonstances le justifiaient amplement, ça le titillait quelque peu… Quelque peu…

Mais ce quelque peu disparu rapidement ! Ce qui mit définitivement fin à la réflexion de Timothée cependant, c’était de repenser à ce que lui était prêt à faire à peine une minute plus tôt : lui aussi aurait descendu sans le moindre remord ce type si Tarentule ne l’avait pas envoyé plus tôt dans les bras de morphée ! C’eût été tout autant un meurtre de sang-froid et de sa part qui plus est, alors bon…
Passé ce bref instant psychologie du débat entre bien et mal, le garçon eu tôt fait d’oublier le salopard qui gisait mort à leurs pieds pour se focaliser sur la mission en court : après tout si sa morale le dérangeait, il n’avait qu’à se dire que les types en faces n’étaient jamais qu’un ramassis de salopards de la pire espèce ! Les sbires au service des plus méchants des méchants qu’il s’était justement juré d’éradiquer ce jour où il avait vu Red se déchaîner à Marine Ford, ce jour funeste où il avait décidé de rejoindre les forces de l’ordre.

Décidément, ce monde était bien cruel et la pitié n’y avait aucunement sa place, c’était là une leçon que Timothée avait retenu de cet assassinat et qu’il n’allait pas tarder à mettre en pratique.
Progressant à pas feutrés dans la tanière du loup, Timothée faisait tout pour se faire le plus discret possible : même avec ces vêtements de travailleur forcé, peu probable que quiconque sur leur route ne réagisse autrement qu’en donnant l’alarme s’ils étaient vus, pas de « oh regardes là ! » cette fois-ci !

Après quelques minutes d’errance et quelques close-calls, le groupe se rapprochait de leur objectif avec une bonne allure ! Mais comme on dit, la chance a toujours un prix, et Timothée allait passer à la caisse.
Heureusement d’ailleurs que le garçonnet avait fini par chasser les scrupules de son esprit, car ces derniers auraient été handicapants lorsqu’un garde en pleine collation apparut soudainement au bout du couloir, sandwich dans la main et lance dans l’autre. Derrière cet homme, une porte donnant sur les cachots et bien devant lui, en évidence, un petit blondinet en bleu de travail, un pistolet à silencieux à la main… Etant bien le seul surpris et la bouche pleine, il tenta d’articuler une interjection en direction du groupe de sauvetage avant de s’en retrouver soudainement incapable, interrompu dans son effort par la balle que Timothée lui avait logée en plein front.
Le type s’écroula aussitôt sur le sol, telle une poupée désarticulée froissant ses membres dans un balai désordonné. Dans cet instant hors du temps qu’il cru voir au ralentit, Timothée ne perçu que le son cristallin de la douille de son pistolet qui rebondissait au sol dans une disharmonie plus rapide à mesure qu’elle était moins forte. Le garçon poussa un long soupir avant de reprendre sa progression et, une fois arrivé au niveau du corps encore chaud de sa victime, il jeta un dernier regard au visage de cet homme, figé dans la surprise et l’étonnement le plus complet, un gros point rouge au milieu du front et une flaque du même coloris s’étendant lentement à l’arrière de son crâne. Contre le mur et au niveau où se trouvait sa tête encore quelques plus tôt, la balle bien logée dans une brique de pierre en marbre avait dessiné une arabesque de fluides étalés de manière anarchique, allant des tons carmins au cramoisis, décoré ici et là de minuscules petits éclats blancs ainsi que de tous petits bouts d’une matière qui n’avait de grise que le nom.

Timothée eut un haut-le-cœur : c’était son œuvre, la sienne dont il était l’unique auteur. S’appuyant sur le mur, il haleta quelques secondes avant de finalement parvenir à reprendre son souffle et ses esprits. Ce n’était pas la première fois que Timothée tuait, pas contre c’était la première fois qu’il tuait comme Joey un peu plus tôt : de sang-froid, sans réfléchir… Juste parce que c’était la solution la plus simple et rapide, sans s’être demandé un seul instant si c’était la meilleure. Des questions assaillirent alors l’esprit de Timothée : avait-il de la famille ? Était-il heureux ici ou contraint ? Et s’il l’avait menacé au lieu d’appuyer sur la détente ?
A ces questions, Timothée n’avait pas de réponse à apporter, aussi les laissaient-il résonner dans sa boîte crânienne comme une lancinante mélodie, plus insupportable à chaque seconde que la précédente. Il se tourna vers Tarentule.
- Tarentule, collez-moi une tarte, là maintenant, de suite.
Dépendant de la réaction de la chef de son groupe, les évènements ne connaîtraient pas la même suite pour Timothée. Si Tarentule accédait à sa requête, ces idées noires se verraient chassées de son esprit aussi vite que son cerveau se serait refocalisé sur l’instant présent en ayant perçu une attaque. Dans le cas contraire il laisserait un de ses camarades prendre la tête du convoi, juste le temps pour lui de pourfendre ses démons intérieurs et d’être de nouveau à leur mission.

Posté Dim 18 Aoû 2024 - 15:09 par PNJ Requiem

Châteaugéant n'était pas un moulin où l'on n'entrait comme l'on souhaitait. Bien entendu qu'il y avait des gardes. Mais majoritairement à l'extérieur. Les principaux géants défendant la place le faisaient depuis l'extérieur avec une certaine relaxation car personne n'attaquait Chateaugéant, jamais. Surtout pas depuis qu'Anstis avait été attrapé. L'intérieur de l'immense lieu était donc empli de gardes de moindre importance qui faisaient surtout office de figuration. Et de cibles faciles pour les soldats de la Marine. L'accès aux geôles n'était que peu gardé.

Pour autant, Druxar et ses mangemondes n'étaient pas tous partis et on pouvait apercevoir ça et là quelques soldats géants qui patrouillaient. Entrer dans les geôles serait d'une facilité déconcertante d'autant plus que l'agent Tarentule pouvait percevoir la signature des prisonniers avec son Haki et celle de quelques gardes. L'endroit était moins gardé que prévu. Pas de quoi suspecter une embuscade ou quoi que ce soit mais la grande détonation qui avait eu lieu avait drainé une grosse partie des forces en dehors de Chateaugéant. Vous l'auriez deviné aisément mais les mangemondes n'étaient pas les brownies les plus cuits de la fournée. A l'exception de certains d'entre eux. Dans la rue où se trouvaient précedemment les sauveteurs, Jarlstad se trouvait aux prises avec celui que d'aucuns appelaient Krak le Sanguinolent.

Pour l'anecdote, Krak le Sanguinolent ne devait son surnom qu'à sa propension toute consommée à réduire en pulpe les mangemondes qui venaient empiéter sur son territoire. Au fait de ses us, l'ancien roi et Druxar avaient préféré le laisser à l'écart pour faire diminuer la populace mangemonde et entretenir la légende. Après tout, des sujets superstitieux étaient plus faciles à gouverner que des sauvages qui se cognaient dessus tout le temps. En réalité, Krak était issu d'un lignage génétique un peu moins dégénéré et, à la différence de ses congénères, il avait la cervelle développée comme ses frères d'Erbaff voire un peu plus. Un érudit ? Presque. Tout d'abord, il savait lire. Ensuite, certains humains ayant survécu aux jeux cannibales de l'île avaient trouvé refuge chez lui comme des serviteurs. C'était un seigneur local en somme. Et qui avait bien envie de voir du beau monde. Pour l'heure, il se contenta d'égorger Jarlstad qui, à la suite d'un combo téléphoné, s'était précipité un peu trop en avant vers lui. D'un revers de sa hache, il en avait fini avec lui. Décidemment, son entraînement récent avait payé car il avait l'impression de voir les intentions des gens avant qu'ils ne bougent. Serait-ce le fameux Haki qu'il avait lu dans les livres ?

Pas le temps d'y penser, d'un mouvement souple, le géant passa sa tête dans l'embrasure qu'avaient creusée les soldats de la Marine et souffla :

"Pssst. Vous là. Vous êtes pas d'ici non ? Faîtes-moi sortir de l'île et j'peux vous aider ! C'est donnant-mangeant comme on dit chez nous. Je vous laisse récupérer Cheveux d'Or et je vous attends ici ça vous va ? "

De son sourire le plus "gentil" il s'arma et le décocha aux Marines et gouvernementaux qui ne pouvaient qu'être surpris par le visage étrange qui s'offrait à eux. Si tant est qu'un mangemonde puisse paraître amical, Krak tentait d'y ressembler en tout cas. Du côté de ces derniers, le choix devait être rapide. S'ils décidaient d'échanger avec le géant, cela allait sans doute ameuter du monde même si le gros visage bouchait l'entrée qu'ils s'étaient aménagée. A eux de voir. Les geôles descendaient plus bas, sombres et froides.

Spoiler:

Posté Lun 19 Aoû 2024 - 17:28 par Capulina Dubal

D'un regard las, l'agent Tarentule acquiesce à la demande de Timothée qui semble découvrir le métier à la dure. Elle lui offre deux tapes légères et tendres sur le creux de la joue, d'une manière presque maternelle.

“Tuer n'est pas obligatoire, pourquoi en fais-tu tout un plat? Ce n'est qu'une question de méthode, Titi. J'adorais le challenge à une époque. Pour ma part, il n'y rien de plus ennuyeux que la mort. À quoi bon donner ce que je fuis à tout prix? À toi de voir, mon cher.”

Son schéma de pensée est difficile à appréhender pour un individu sain d'esprit. De même qu'elle n'a jamais ressenti cette détresse mentale comme semble le vivre Timothée. Capulina ne se souvient même plus du premier être qu'elle a dû tuer de ses mains. Y en a t'il eu au moins? Sans transition, un mystérieux géant a repéré leur trou. L'agent Tarentule chuchote rapidement à ses collègues.

“Le temps presse. Je sais déjà comment procéder. Voyez la hauteur au plafond. Les géants ont l'art de la démesure comparé à leur taille réelle. Cependant, il n'y a que moi pour en profiter.”

La blonde s'empare des cordes dans la boîte à outils avant de rajouter.

“Élaborer une stratégie de diversion. Que ce soit avec cet étrange géant ou en oblitérant des gardes. Je m'adapterai.”

À peine sa phrase terminée, l'espionne pose le pied sur le mur. Grâce à son Fruit, elle marche sans peine le long du mur. Montant toujours plus haut, elle finit par atteindre le plafond. Elle progresse ainsi la tête en bas, s'accroupissant pour atténuer le bruit de ses pas. Son cheminement est rapide et sans aucun son tel un agent expérimenté devrait faire. Passant au-dessus de la tête des gardes, elle s'enfonce dans les profondeurs des geôles cherchant du regard Ambroise Gentry. Enfin à proximité de la cible, l'agent Tarentule utilise le Kame-E pour se faufiler entre les barreaux. Elle utilise la chaîne suspendu pour maîtriser son atterrissage. Regardant de haut la princesse à sauver dans cette opération, Capulina se pince le nez dédaigneusement en murmure.

“Ouf… quelle odeur nauséabonde. Si on m'avait dit que cette mission s'apparentait à sortir les poubelles, je me serais préparé un masque à gaz.”

Elle s'agenouille pour frôler l'avant-bras de la captive, sans toucher ses menottes. A voix basse, l'agent Tarentule s'adresse à Ambroise étalée au sol.

“Agent Tarentule, pour vous servir. Le Cipher Pol nous a envoyé vous sauver avec une étroite collaboration de la Marine. Hum. Du granit marin, on en voit partout en ce moment. Je n'ai ni les clés, ni le temps de crocheter. Je vais te laisser le choix, ma chère Contre-Amirale. Je te coupe la main qu'il te reste ou tu acceptes d'être un poids mort?”

Spoiler:

Posté Lun 19 Aoû 2024 - 18:17 par Ambrosias Gentry

海軍

∆ Sauvetage ! ∆

L'espoir était traître pour celui qui n'en avait plus pour très longtemps, mais quand un miracle arrivait, alors il était plus beau que tout. Ouvrant grand les yeux, Ambrosias n'arrivait tout simplement pas à croire ce qui se passait. Des renforts étaient là pour elle. Du moins, une membre du Cipher Pol, ce qui était déjà bien plus que ce qu'elle espérait. Ainsi donc, elle n'avait finalement pas été abandonnée. Le cœur lourd, la militaire se redressa du mieux qu'elle le pouvait, s'asseyant grossièrement. De son regard fatigué, elle observa la menotte autour de son poignet et considéra l'idée de sa sauveuse. Au bout de quelques secondes, elle secoua la tête de droite à gauche.

« Non, j'ai déjà donné. »

En grimaçant, la jeune femme souleva le bras avec difficulté. L'entrave qui se trouvait à son poignet n'était pas si serrée, mais jusque là, n'ayant qu'une seule main à disposition, elle n'avait rien pu faire. Avec le concours de l'agente arachnéenne, la situation était différente. Après un soupir triste, la prisonnière se lança.

« Brise moi le pouce et tire dessus, elle partira. Je ne peux pas le faire seule. Il n'y a de toute façon pas assez de matière pour t'affaiblir, juste te priver de tes pouvoirs temporairement. »

Tendant simplement sa main, Ambrosias serra les dents par anticipation. Sans faire preuve de la moindre hésitation, Tarentule exécuta la tâche avec brio. Contenant un râle de douleur, la militaire ferma les yeux et baissa la tête en sentant son doigt se briser. En un rien de temps, elle était libre. Les paupières toujours closes, elle sentit sa connexion avec le règne animal revenir. C'était comme si elle se liait au monde. Cette sensation lui fit l'effet d'un baume apaisant directement appliqué sur son cœur. Inspirant longuement, elle en profita pour communier avec une bonne partie des rongeurs du bâtiment.

« Merci. »

ciitroon

Dernière édition par Ambrosias Gentry le Lun 19 Aoû 2024 - 20:40, édité 1 fois

Posté Lun 19 Aoû 2024 - 19:13 par Joey Wilson

Le clown de jade resta de marbre face à l’exécution sommaire de la jeune mouette contre le garde passant son chemin. Une mort certes froide, mais rapide et sans douleur pour le condamner, cependant, le farceur ne resta pas insensible devant la réaction normal du soldat. Prendre la vie d'un autre être humain était un lourd fardeau à porter et les paroles de sa camarade n'aidait en rien sa détresse, elle avait réussi à embourber d’avantage son esprit. Cette sombre idiote sans cœur, Joey ne pouvait décidément par la voir en peinture, il avait hâte de finir cette mission pour ne plus respirer le même air que cette garce. En tournant la tête en direction du nouvel allié impromptu, le joker donna son accord par un hochement de tête affirmatif au géant au sujet de sa proposition, chose que sa camarade du cipher pol avait totalement omis de faire, avant de partir toute seul à la rescousse de la contre Amiral à sa manière, laissant de côtés ses deux camarades. Profitant de cette occasion, le farceur frappa avec force le dos de Tim, gardant un sourire légèrement triste, mais animé par un esprit de camaraderie et d'une douce gentillesse :

Joey : «Tim... Tu as fait du bon boulot, reste ici, je vais m'occuper de rejoindre l'agent Tarentule.» Tel un frère d'arme, il déposa amicalement sa main sur son épaule et lui offrit son plus beau sourire. «Reste à côté du géant et prépare ton petit joujou pour notre départ, je compte sur toi !» Lorsqu'il tourna la tête en direction de son objectif, le pitre remis son masque d'assassin, retira ses chaussures et courra sur la pointe des pieds en suivant le couloir tel un serpent se faufilant sournoisement à l'intérieur de sa tanière. Il usa intelligemment du Soru pour camoufler au maximum le son et tua sans la moindre difficulté un garde légèrement endormi par un shigan mortellement placé dans la jugulaire, malheureusement pour les autres âmes farouches peuplant la zone, ils rencontrèrent le même sort funeste car le clown utilisait sournoisement les ombres de cet endroit lugubre à son avantage.

Par chance, en tuant un des derniers gardes, il trouva un trousseau de clefs, ce qui lui permettra de faire sortir sans encombre la femme en détresse. Arrivant finalement devant la cellule avec les deux dames à l'intérieur, le clown était couvert de sang, preuve de son acte sanguinaire parmi la garde, mais au lieu de perdre du temps, il ouvrit la porte de la cellule et posa un regard sombre vis-à-vis de la blonde. Elle ressemblait à peu de chose près à sa sœur, marque de brûlure sur le visage, les membres en moins... Son cœur se tordit un instant de douleur, pas à cause de l'odeur nauséabonde traînant au sein de la pièce, mais de l'apparence de la contre-amirale ! Parmi toutes les femmes du monde, il fallait que cette dame soit proche de l'apparence de Rose ? Une blague vraiment de mauvais goût... Néanmoins, le joker attrapa délicatement l'otage tel une princesse au milieu d'un conte de fée et sans prévenir, il détala à toute vitesse le plus rapidement possible sur ses traces, afin de partir loin de cet enfer. Le joker ne se présenta pas, ne regarda même pas le visage de la haut gradé, par peur de perdre la raison. Étant hors combat et presser par le temps, il coupla sa grande vitesse et le soru pour atteindre le plus rapidement la sortie. La vie des autres étant en jeu, le farceur donna son maximum à cet instant fatidique.

Posté Mer 21 Aoû 2024 - 15:15 par Timothée Lendriksson

C’est dingue quand même comment parfois, on peut tomber à côté de la plaque… Là par exemple, Timothée était en train de faire un petit état à de choc à l’idée d’avoir tué quelqu’un de sang-froid pour la première fois, et le discours de l’agent Tarentule fut l’exacte inverse, l’absolue opposée de ce qu’i avait besoin d’entendre pour se sentir un peu mieux !
C’est donc uniquement sur ses propres nerfs que le garçon dû compter pour se reprendre en main, aussi lui fallut-il quelques secondes pour reprendre pleinement ses moyens. Heureusement pour lui, Joey était déjà un peu plus compatissant, mais celui qui réussi définitivement à le sortir de ses pensées, ce fût le fameux Krak qui le surprit tellement en apparaissant de la sorte que le petit blondinet fit littéralement un bon de plusieurs centimètres. Contrarié, il maugréa :
- Vas-y, file-moi une crise cardiaque là hé… Mais non mais faut pas faire ça ! Alors ?!
La mauvaise humeur, rien de tel pour se remettre d’un petit choc ! Le garçon acquiesça donc à la demande de ses supérieurs du Cypher Pol et sortit son joujou de sa mallette pour garder, avec Krak, l’entrée de ce tunnel improvisé qu’ils avaient créé. Le garçon enfila un brelage tactique qui venait avec les chargeurs dans la valise et inséra plusieurs cartouches de type « slug » dans le fusil de chasse automatique sous le canon principal : le genre de balle capable de blesser un mange-monde et de couper en deux un humain normal, au cas où il y avait besoin de plus de… Panache ! Mais même s’il gardait son giga-flingue en bandoulière, il allait continuer à utiliser son silencieux pour dispatcher les curieux jusqu’à ce que l’alerte soit donnée ; il faut dire qu’une fois qu’il allait tirer avec ce joujou, la discrétion serait perdue…

Pour finir de tuer le temps plutôt que tuer des gens, il demanda comme ça à Krak.
- Bon… Et sinon… Ca paye bien comme boulot heu... Quoi que ce soit que vous faites ?
- Oarf, on roule pas sur l’argent mais, ça reste un boulot comme les autres ! Moi ce qui me plaît c’est le côté humanitaire du travail.
A ces mots, le Timothée n’en resta que pantois…
- Le côté… Humanitaire…
- Oui, vous savez, comme quand vous êtes au contact des gens dans un restaurant, ou bien un relai-bateau, c’est tout ce côté humanitaire qui est intéressant !
- Hum… Mais pourquoi ne pas faire vraiment de l’humanitaire alors ? Médecin, soupe populaire, aider les pauvres…
- Parce qu’on ne peut pas torturer des gens dans ces trucs là.
- Oh… On doit pas avoir la même définition de l’humanitaire…

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