Chapitre 4.0 du clown : J'aime pas les bouffons dans ton genre !
Centre ville de Goa... Année 1628
Le clown de jade était parti en mission de reconnaissance pour découvrir une certaine planque de révolutionnaire. Son look atypique de farceur lui permettait de passer aux travers des conflits entre les locaux, car quand il sentait que cela pouvait tourner au vinaigre, il utilisait son aura de jovialité et ses tours humoristiques pour calmer le jeu entre les citoyens. La marine avait déjà du mal à garder l'ordre, pas de besoin de problème supplémentaire en ce moment. En parlant de soucis, un gros bonhomme voulait frapper un soldat, car ce dernier lui demandait poliment de ne plus importuner une très jolie dame devant sa boutique de fleurs.
Pas vraiment commode, le colosse attrapa violemment l'homme en uniforme et le balança contre les plantes. Voyant la scène se passer sous yeux verdoyants, le clown arriva en traître par-derrière le voyou et vint lui éclater les bijoux de famille avec un coup de pied des plus vicieux. La douleur fut tellement importante que le pauvre bougre posa un genou à terre dans un râle d’agonie, seulement, le joker attrapa la crinière sombre du gros débile et lui éclata le front contre le sol de façon à le mettre hors-jeu. Très rapidement, il demanda au soldat un peu secoué d'appeler des renforts et de jeter cette brute derrière les barreaux, chose qui sera faite quand le soldat verra le badge du clown.
Maintenant débarrassé du problème, le clown voulait boire une bonne bière dans une taverne, afin de désaltérer le gosier. Il entra comme dans un vieux film de western cliché où tous les vieux soûlards se retournèrent vers le nouveau venu avec un visage peu commode à son encontre. Le clown se fichant grandement du public hostile à sa venue, marcha en direction du barman et posa son arrière-train sur un siège ayant fait son temps. Armé d'un grand sourire, Joey s'adressa amicalement au grand moustachu en lui réclamant une bonne boisson alcoolisée, cependant, le maudit vieillard semblait ne pas vouloir accéder à la requête de son client à cause de sa gueule de bouffon et de sa tunique débile.
Joey : «Je me fiche de vos goûts stupides, je vous demande une bière tout simplement, il n'y a pas mort d'homme tout de même ! » Le vieillard rétorqua d'un air moqueur.
Barman stupide : «Désolé, la maison ne sert pas les bouffons de ton espèce, dégage de là...»
Le clown avait une irréversible envie de lui faire bouffer une salade de phalanges malgré le grand sourire stupide qu'il affichait à ce moment précis.