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Heïon, un poisson parmi les hommes...

HEION



Heïon, un poisson parmi les hommes... 1017519279

Pseudonyme : Plus tard
Age: 18 ans
Sexe : Homme
Race : homme poisson (du type poisson voilier)
Rang : Libre
Métier : Marionnettiste, masque et accordéoniste
Groupe : Saltimbanque, civil.
Déjà un équipage : Non
But : En tous points nos sourires surpasserons leurs armes, vous qui souffrez le pire venez sécher vos
larmes.
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Maîtriser le haki empathique.
Équipements :
Une canne à pêche, un filet de pêche, des marionnettes (trois pour le moment, chacune
représentant l'une des espèces principales, une humaine, un géant
et un homme-poisson), des masques (style comedia del arte) et un accordéon.
Codes du règlement (2) :





Comme un poisson...

De prime abord vous pouvez apercevoir un garçon fluet, longiligne. Les jambes fines et musclés d'un pas de danse reposant sur deux pieds un peu grands au regard de l'ensemble. Un buste élancé, parsemé de divers tatouages indescriptibles, un dos ciselé et un torse bien fait selon des critères insidieusement suggérés. Des bras filiformes au bout desquels s'agitent deux mains aux larges proportions elles aussi, et le visage serein d'un fidèle au sortir de la messe dominicale. Le tout enveloppé la plupart du temps d'une toge jalouse et possessive, représentation plus sûrement symbolique d'un être que dissimulatrice d'un paraître.

Si vous vous approchez un peu vous découvrirez une peau claire et satinée, enrichie d'une légère teinte bleutée, reflets incertains mais néanmoins réels des origines sous-marines du jeune homme. Une chevelure hirsute, foncée et coiffée d'une frange curieusement albinos, qui prend ses plis au gré du vent autant que des caprices d'un couvre chef insistant.

Pour les plus intrépides, il sera possible de voir clairement un visage doux, aux traits fins et naturellement soignés. Deux pommettes, une pour chaque profil, un menton dessiné et une mâchoire assurée. Des yeux étirés à l'infini, au creux desquels se perdent deux iris d'un vert rappelant la caresse d'une herbe printanière. Des oreilles taillées en pointe tout droit sorties d'un roman de Tolkien, un nez fin et très légèrement busqué et une bouche aux allures courtoises, marquée à chaque coin par des zygomatiques offrant le réconfort d'un sourire à qui veut bien s'y attarder un peu.

Enfin, progéniture d'une humaine et d'un homme-poisson, le garçon a hérité de quelques caractéristiques de ce dernier. Du type poisson voilier, il n'a pas d'égal sous l'eau en vitesse pure, hormis les sirènes, grâce notamment à l'impressionnante nageoire dorsale qui fait immédiatement penser à la voile d'un navire lorsqu'il la déplie. Pour compléter l'ensemble pieds et mains palmés s'ajoutent à la légère teinte bleutée mentionnée plus avant.


...dans un bocal.

Exercice de style impitoyable s'il en est, comprendre le garçon, c'est répondre en premier lieu à une règle d'or...ne pas chercher à le comprendre !
D'un naturel bienveillant, il n'hésite pas une seconde à secourir l'enfant qui pleure de s'être amoché le genou, il se hâte sans arrière pensée pour aider celui qui a vu la mort frapper à la porte voisine et qui ne peux se relever seul, il distribue ses sourires au hasard du chemin à ceux qui émettent le besoin d'un soupçon de réconfort. Il aime échanger, partager, éveiller sa curiosité. Pourtant, il ne parle pas, ou peu, réminiscence d'une empathie au dessus de la moyenne. Il est de ceux qui préfèrent écouter avec attention plutôt que de faire semblant en attendant que ce soit son tour de parler. Son terrain de jeu c'est le bonheur des autres, il s'en nourrit, autant qu'il peut absorber leurs détresses. Sans doute la raison pour laquelle il aime tant être seul. Trop de proximité correspondant à un surplus de souffrances, celles qu'il emmagasine, qui le rongent et lui dévorent le cœur. Il ressent son environnement bien plus que de coutume. Astucieux aussi, capable d'inventer un monde avec deux bouts de ficelle. Trait de caractère qu'il a probablement conservé de ses nombreuses aventures enfantines en compagnie de Maïna.
Passionné par la pêche, concepteur de marionnettes et autres spectacles, il dispose d'un goût prononcé pour tout ce que l'on peut assimiler à de l'art, bien que je vous souhaite du courage pour lui faire admettre ce mot et ce que l'on y attribue. L'art reste pour lui une vague notion de ce que chacun est capable de créer. Comme il aime à le répéter, créer c'est vivre, apporter au monde quelque chose de soi-même, et par conséquent être libre d’interagir avec lui sans le subir. Ainsi, il est du genre à penser qu'un coup de pinceau bien ajusté, une couleur bien choisi, ou encore une parole bien sentie, demeurent des options bien plus fiables que les poings pour cohabiter.


Biographie

Tout commence par un cri. La femme étendue sur le dos, épuisée mais satisfaite du travail accompli, heureuse du résultat obtenu, s'effondrant dans un râle de bonheur et de douleur mélangés. L'homme, subitement relaxé, fatigué lui aussi, le front ruisselant d'une sueur coupable d’avoir regardé sa bien-aimée souffrir sans n'y pouvoir rien faire. Repentant donc, mais émerveillé, la tête légèrement inclinée au-dessus du petit être qui vient de s'éveiller. Tous les deux sourient un peu bêtement, puis s'échangent des tendresses dans un triangle d'amour génétique.

Au fond, c'est ainsi que débutent de nombreuses histoires et c'est ainsi que pourrait débuter celle d'Héïon. A un cri près tout du moins. Celui qui ne sortit jamais de la gorge nouée de l'enfant. Peut-être madame et monsieur auraient-ils pu comprendre le sens de tout ceci si seulement on leur en avait laissé le temps. Mais il est des ères ou l'intolérance s'érige en souveraine, des époques où il est assurément malvenu pour une descendante de la plus haute noblesse mondiale de s'amouracher d'un pirate, homme-poisson de surcroît pour parfaire le sacrilège. Non, de toute évidence, du temps ils n'en avaient guère.

Ce n'est que quelques années plus tard que le gamin put éclaircir le mystère de cette naissance silencieuse, après qu'Alistaire Morgus l'eût conduit chez un spécialiste des troubles du comportement.

Alistaire Morgus était un homme de quarante ans, pêcheur sur l’île de l’Abondance, petit bras de terre en plein centre de South Blue, au large duquel se pavanent une multitude de poissons, inexorablement attirés par les puissants courants marins des environs. Véritable paradis aquatique pour qui souhaite vivre de ses prises. Comblé par une femme qu'il chérissait et deux filles âgées de six mois et sept ans, il n'était pas rare qu'il parte en mer bien avant l'aube, afin de ramener ce que l’on pouvait trouver de mieux. Quelle ne fût pas sa surprise ce jour-là, lorsque piégé dans l'un de ses filet, un enfant pas plus âgé que sa cadette lui souriait, le regard fixe. Pas un cri, pas même le moindre son. Juste le sourire persistant d'un bien être évident. Face à l'incompréhensible, Alistaire c'était hâté de libérer le marmot et de le faire monter à bord du chalutier. Comment avait-il pu survivre en mer, seul et sans aucun point d’appui pour le maintenir hors de l’eau ? Le pêcheur comprit dès l'instant où il aperçut l'appendice dorsal en forme de voile du bébé. Malgré l'indéniable humanité physique du garçon, il tenait dans ses bras un homme-poisson autour du cou duquel ondulait un pendentif en forme de soleil, marqué de cinq lettres majuscules : H E I O N. Il déposa l'enfant un peu plus loin, puis se mit à marcher en rond en marmonnant mille et une questions auxquelles il répondait lui-même au fur et à mesure.

Les risques mesurés
Bébé sourit toujours
Heïon est adopté
Juste au lever du jour.

C'est donc au milieu de cette famille qu'Heïon grandit depuis maintenant dix-huit ans. Plus jeune, le gamin était curieux de tout, et s'il ne distribuait ses paroles qu'avec parcimonie, il n'en était pas moins turbulent, toujours prêt à expérimenter la vie au mieux, accompagné de Maïna, la plus jeune des deux filles Morgus. Ils avaient quasiment le même âge et des liens solides s’étaient créés. Trop solides même de l'avis de madame. Elle n'en pouvaient plus d'entendre les prénoms des deux garnements aux quatre coins de l'île, la plupart du temps pour y associer quelques actions d'éclat. Comme cette fois où ils avaient attrapé les trois chats de Madame Sato pour les attacher ensemble, en nouant leurs queues les unes aux autres, avant de placer quelques morceaux de saumon frais aux quatre coins d'une pièce. Tout ça avaient-ils dit, pour tester si les chats, individualistes par nature, sont capables de s'organiser en groupe sociale si leurs objectifs individuels tendent vers un but commun. La réponse avait été un non cinglant et le résultat, visible, un sol recouvert des poils félins, plusieurs cicatrices et un matou borgne.

Parmi tout ce que le gamin découvrit, c'est étrangement la pêche qui attira le plus son attention. Il ne ratait pas une occasion d'en apprendre plus en suivant Alistaire dans ses périples, en mer comme sur terre. Le père adoptif le lui rendait bien en lui enseignant les différentes techniques, des rudiments jusqu'aux aspects les plus spécifiques, à la canne, au filet ou au harpon. Avec le temps, et bien qu’il délaissa rapidement le harpon, pas assez noble à son goût, Heïon voua un véritable culte à cet art. Sûrement là l'occasion de se retrouver seul avec lui-même, probablement sa manière à lui de s'éloigner des autres, du monde et de ses souffrances, celles qui le prennent sans cesse aux tripes sans pour autant qu'il ne puisse jamais verser la moindre larme.
C’est d’ailleurs au cours de l’une de ces séances de pêche solitaire que je fis sa connaissance. Moi c’est Archibald Net mais tout le monde m’appelle Archi. J’ai bien vite compris que les particularités de mon espèce ne me permettraient pas d’autres aspirations qu’une vie de domestique, si je ne quittais pas au plus vite l’île des hommes-poissons qui m’a vu naître. Et oui, votre humble serviteur est également un homme-poisson, du type nettoyeur. Haut comme trois guppies dans une main de lilliputiens, ma fonction première est de nettoyer, laver, récurer, et assainir les corps de mes congénères, rongés par les parasites. Dans ce domaine je peux d’ailleurs affirmer que je suis le meilleur.
Heïon avait réquisitionné le radeau familial pour s’éloigner des côtes. Confortablement installé, l'esprit vagabond, il laissait le bouchon de sa canne aller et venir au gré de flots capricieux, quand celui-ci fût brusquement aspiré sous l’eau. Le gamin saisit la canne, moulina un peu et remonta ce qui se trouvait au bout de l’hameçon. Justement, au bout de l’hameçon, c’était moi ! Ma première réaction fût de l'engueuler comme je pus en gesticulant dans tous les sens jusqu’à ce que la douleur buccale ne soit trop importante. Souriant, il m'ôta le crochet de la bouche en m'observant avec surprise. Par acquis de conscience, j’en profitai pour l’inspecter avec minutie après avoir suspecté puis reconnu ses origines. Le diagnostic n’étant pas terrible, je lui proposai mes services et entre deux coups de brosse à reluire, je m’insurgeai contre son incongrue passion pour la pêche, avant d'engager une conversation plus approfondie. Elle s’avéra rapidement infructueuse et pour seules contreparties à mes envolées lyriques je n'eus droit qu’à une poignée de phrases énigmatiques.

A la vie, à la mort
Bienvenue mon ami
Deux, nous serons plus forts
Sourions à la vie.

Comme souvent les jours de repos de monsieur Morgus, toute la famille était réunie tôt le matin. Un rituel bien établi où chacun son tour lisait les nouvelles de la semaine tout en plaisantant autour d’un copieux petit déjeuner. Cette fois ci Heïon n’avait pas eu le cœur à plaisanter. En première page, le journaliste ressassait une histoire vieille de quatorze ans qui venait de s’achever par la mise à mort d’un homme-poisson par le gouvernement mondial. La photo du type en question trônait pleine page. Son dos était clairement surmonté d’une nageoire démesurément grande en forme de voile et son nez pointait, telle une épée longue d'un mètre. En médaillon, en bas à droite, une autre image, une femme cette fois, avec en sous-titre : « Malgré ses nombreux démentis, la noble mondiale Lucila Boswald fille du seigneur Boswald n’a pu empêcher l’exécution du pirate connu sous le nom de Torpilleur des mers ». Mes yeux ne quittèrent pas Heïon. Il serra contre sa poitrine le pendentif qu'il ne quittait jamais. La famille et moi étions les seuls à en connaître le contenu. Lorsqu’il lut avec attention les détails relatés dans la page suivante, son visage se figea, empli d’une douleur qui ne semblait pas être la sienne, comme s'il vivait les derniers instants de cet homme de l’intérieur.

L’article racontait l’histoire de l’enlèvement de mademoiselle Boswald, quatorze
ans auparavant, ainsi que l'interminable poursuite qui s’ensuivit. Les autorités avaient finalement capturé l’odieux personnage deux mois plus tôt sur une île de North Blue et les médecins s'accordaient tous à définir comme miraculeux le parfait état de santé de la jeune femme. Un tel crime étant impardonnable le dossier avait été traité en priorité et la sentence prononcée presque immédiatement, sans aucune autre forme de procès.

Le récit parlait également d'un certains syndrome de Stockholm à propos de la victime, celle-ci jurant de bonne foi qu'elle aimait cet homme, suppliant même pour qu'on ne lui tranche pas la tête. Rien n'y fit. Le sort de cet homme fût scellé au moment même où la demoiselle disparut du logis familial. Le journaliste précisait en bas de page qu'on lui avait refusé une interview privé avec la jeune femme, internée jusqu’à ce qu’elle recouvre la raison selon les propres termes de son père.

Tout semblait désormais plus clair. Pourtant, rien ne filtra du visage du gamin, pas une larme ne roula sur ses joues. La douleur étant sans doute plus profonde, plus perfide. Après tout pourquoi pleurerait-il pour des parents qu’il n’a jamais connu ? Des parents qui l’ont abandonné ? L’ennui c’est qu’il ne pleurait pour personne. Pas qu’il n’eût aucune compassion, non. Bien au contraire, les tourments des autres paraissaient l’atteindre jusqu’au plus profond de ses entrailles, le hanter plus que de raison. Juste il ne pleurait pas…jamais !

Elément déclencheur ou pas, après avoir parcouru le journal à son tour, Alistaire se décida enfin à demander conseil à un vieil ami qui habitait non loin. Le docteur Quenton était un spécialiste des troubles du comportement et deux heures plus tard, il diagnostiqua pour la première fois de sa carrière une frustration hyper empathique engendrant le refoulement de tout signe extérieur d’émotions négatives. Tout ceci résultant d’une ultra sensibilité à l’environnement dans lequel Heïon évolue. Un peu comme s'il absorbait les sentiments d'autrui. L'expert parlait même d’une très probable absence de cri à la naissance dans son cas, tant la découverte de la vie peut devenir impressionnante pour un nourrisson qui l’aborde avec la conscience de ce qui l'entoure. Deux conséquences possibles à tout ceci, l'extériorisation démesurée ou le mutisme.

Le soir même, une pièce de théâtre de marionnettes était jouée dans le
village voisin. La troupe, qui parcourrait les mers du sud, se retrouvait ici chaque année pour y présenter sa nouvelle création. Toujours consensuels, leurs spectacles dépeignaient dans ses grandes lignes le monde tel qu’il nous apparaît aujourd’hui, en veillant toutefois à ne jamais froisser un gouvernement mondial qu’ils tenaient apparemment en haute estime. Sans doute entrevoyaient-ils là une possibilité d’étendre leur réputation par-delà les océans en s’attirant les faveurs des hauts fonctionnaires de l'état. Hormis Kaïna, l'aînée des filles Morgus qui n'en loupait pas une, la famille n'appréciait que modérément ce type de représentations et n'avait jamais assisté à aucune d'entre elles. Cependant, tous avaient convenu qu'il serait de bon goût de changer les idées d'Heïon après cette journée riche en émotions.

Les marionnettes se déplaçaient avec une agilité fascinante. Le garçon, touché par la grâce de tous ces personnages de bois ne pouvait s'empêcher de vibrer avec eux. Au-delà de cette démonstration d'habileté, la pièce nous décrivait, d'un point de vu toujours négatif et discriminatoire, la relation des hommes-poissons avec le reste du monde, leur dangerosité et les bienfaits de la traque gouvernementale. On y voyait ainsi évoluer tout un équipage pirate d’hommes-poissons qui finissait par se faire capturer par la marine après une longue chasse, le tout dans une apothéose musicale grandiloquente. En somme, rien de très réjouissant pour le garçon. Mais curieusement, il en sortit guilleret, le sourire aux lèvres, puis se tourna vers moi pour me lancer une phrase que je n’oublierais jamais :

« Hey Archi...on dirait que le pouvoir donne des droits qui engendrent bien des désastres hein...c'est décidé, je serais marionnettiste...je dirais la vérité, qu'elle soit bonne ou mauvaise à entendre...s'il te plaît, deviens ma voix...libres, nous montrerons au monde entier qu’il n’est pas de droits ni de paix sans le plus indiscutable des devoirs. Celui de vivre ensemble !».

Ce jour-là, Heïon avait douze ans.


D’une journée morose
Ne gardons que le bon
Et demain si on l’ose
Partageons l’ambition.

Le jeune homme mit à profit les six années suivantes pour apprendre sans relâche, maîtriser puis approfondir son art, en y ajoutant le mystère des masques et le son de l'accordéon qui l'accompagnent dans toutes ses créations. Quant à moi, je suis devenu son conteur. Comme il me l'avait demandé, je lui prête ma voix, tout en lui chatouillant les orteils mal récurés.

Il est maintenant temps pour nous de quitter notre île pour enfin débuter notre voyage, nos rêves en baluchon. Non Maïna, ne pleure pas, tu sais bien qu'il ne pourra pas te rendre ces larmes. Il est également temps pour moi de vous saluer. Mais pas d'inquiétude, l'histoire ne fait que commencer.

En tous points nos sourires
Surpasserons leurs armes
Vous qui souffrez le pire
Venez sécher vos larmes.


Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Informations IRL

    Prénom : /

    Age : /

    Aime : /

    N'aime pas : /

    Personnage préféré de One Piece : Luffy, Garp, Don Flamingo.

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) /

    Fais du RP depuis : Environs cinq ans.

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif)
    Tout dépend de mon emploi du temps et de la motivation. Je ne peux rien
    promettre mais là tout de suite je suis motivé^^



    Comment avez vous connu le forum ? Top site



Dernière édition par Heïon le Sam 8 Oct 2011 - 3:56, édité 7 fois
    Bonsoir

    Un petit up pour vous dire que la fiche est terminée et que je suis donc en attente du test RP si c'est bien comme ça que ça se passe^^. Désolé pour l'agencement du texte qui donne un rendu bizarre sur mon PC. J'ai fait au mieux mais je comprend pas le problème donc bon.

    Ah oui, dernière petite chose, pourriez vous s'il vous plaît me changer le nom pour mettre Heïon à la place.

    Merci.

    PS: Si vous pouvez m'expliquer quel est le souci pour la mise en page, je suis preneur parce que là ça ne me satisfait pas des masses à dire vrai.
      Bonjour et bienvenue sur OPR !!!
      Bonne chance pour boucler cette présentation déjà bien commencée.
      Voici ton test rp :
      Tu rencontres des humains pour la première fois, quel attitudes adoptes-tu face à la leur (que je te laisse libre de choisir et de décrire) ?

      Si tu as des questions n'hésite pas.
      Pour la mise en page, c'est peut-être un problème de balise [center] ?!

        Pour la mise en page, le soucis vient du mode d'édition. Efface ton texte, clique sur le bouton "A/A" ( deuxième ligne tout à droite ) pour changer de mode d'édition puis re-colle le texte que t'avais tapé sur Word ou autre. Ensuite mets les balises normalement avant de re-basculer de mode d'édition.

        Bonne chance pour la suite.
          Ah c'est le mode WYSIWYG qui était activé, je n'y avais pas pensé ^^
          En tout cas c'est beaucoup mieux comme ça merci trinita !
            « Aller Heïon, hop hop hop, c’est la première, on tremble pas, on n’oublie pas son texte…ah non pardon, ça c’est moi…oulala, mais dit moi, t’aurais pas été piquer une tête juste avant toi ? T’as quelques parasites qui se font plaisir là…hmmm…où est ce que j’ai ranger tout ça moi…hmmm…ah voilà, matos trouvé…aller approche que je t’arrange l’épiderme gamin…Pfiouuuu…ça fout un peu la frousse tout ça quand même, tu trouves pas ? Moi qui pensais commencer par deux trois personnes, ils sont au moins cinquante de l’autre côté… »

            Un sourire rassurant du garçon dans ma direction.

            « C’est l’heure Archi !»


            Un,
            Comme le fil de toute vie
            Annonçant le premier matin


            Un air d’accordéon au rythme lancinant, puis Lucile entre en scène. Un pas jambe gauche, main droite au salut, un pas jambe droite, tête légèrement inclinée vers l’avant, la main gauche en visière. Le regard. Attention au regard, toujours face public. Au pire de trois quart.

            « Cette histoire débute sur les rivages d’une île lointaine et nous raconte la vie de Lucile. Au décès de son père, la jeune femme, qui était son unique fille, avait décidé de perpétuer la tradition en acceptant de supporter à son tour le lourd fardeau familial. La tâche qui lui était échue, la condamnait à rester enfermée à vie dans le phare de l’île, veillant chaque jour à la sauvegarde des océans. Elle avait toujours rêvé de prendre la mer, de découvrir de nouveaux horizons, mais guidée par le poids des vingt générations précédentes, elle n’avait pas eût la force de se soustraire à ses obligations. Cependant, souvenir lointain de ses rêveries passées, il n’était pas rare de la voir au sommet du phare, penchée à sa fenêtre pour scruter l’horizon…»

            Lucile calée dans cette position, Jin entre en scène. Bien à l’horizontale surtout. Difficulté, garder les deux bras le long du corps, battre les jambes alternativement et faire onduler l’ensemble pour se fondre dans le décor sous-marin. Attention, le sable. On relève doucement le bonhomme. Bras au sol. D’abord la tête, puis un bras et une jambe en même temps que le tronc et...debout. On relève la tête. Regard vers le haut. Main droite au-dessus des yeux. Bras gauche replié sur les côtes.

            « …et un jour où elle n’y croyait plus, un homme débarqua sur son île et l’observa du bas du phare. Un homme ne ressemblant que de loin aux standards qu’elle avait déjà pu observer. Sa peau était d’un bleu clinquant et une nageoire impressionnante trônait sur son dos. Elle n’en avait aucune idée à cet instant, mais c’était bien un homme- poisson qui lui faisait face… »

            Quelques cris agressifs commencent à s’élever au-dessus de l’assistance et un tomato-sniper touche de plein fouet la marionnette de Jin qui vacille un instant. Heïon, quelque peu déstabilisé, garde son calme et redresse le tout d’une habile pichenette.

            « …après lui avoir donné son prénom et décrit ses origines, Jin invita Lucile à descendre afin que les deux puissent faire plus ample connais…NON MAIS CA VA PAS OU QUOI ????? Oh merde…hum… afin que les deux puissent faire plus ample connaissance autour d'une tasse de thé et… »

            Un éclat de rire collectif retentit. Moi, je ne sais plus où me mettre, mes yeux roulant interminablement dans leurs orbites à la recherche d’une prise salvatrice. La mine désolé, je me tourne vers Heïon pour m’excuser mais arrête mon action presque aussitôt, surpris. Les yeux plissés, le coin des lèvres étiré, le gamin est heureux. Heureux d'être là tout simplement. Il s'imprègne de l'ambiance alentour, il en ressent chaque frémissement. La pièce continue dans un audacieux mélange d’amour et d’aventure qui entraîne les spectateurs dans les intrépides péripéties de Lucile et Jin, partis à la rencontre de personnages tous plus déjantés les uns que les autres. Jouant avec les masques, Heïon n’hésite pas à participer, tantôt le visage humain, tantôt au naturel ou encore couvert de sédiments. Il apparaît même torse nu sur scène, la nageoire apparente, non sans avoir pris soin de la faire passer pour un apparat en la harnachant de cordages censés la fixer à la colonne vertébrale.


            Deux,
            Comme le fil incertain qui,
            S'applique à tordre destin


            Par un baiser romanesque entre les deux protagonistes principaux le spectacle se termine, après une heure rythmée par rires et grondements d’un public aux humeurs variables. Conquis par les déplacements des marionnettes, il accueille avec plus de défiance la relation intimiste des personnages. Comme si tout cela relevait juste de l’impossible. Faire cohabiter la différence n’a jamais été un gage de réussite et la partie engagée est loin d’être gagnée. Mais ça, Heïon le sait, il l’a toujours su. Ce qu’il n’a jamais voulu entendre en revanche, c’est la haine tenace, incompréhensible qui désunit humains et hommes-poissons depuis la nuit des temps. Ce n’est pas faute de l’avoir prévenu pourtant, mais il est comme ça le garçon.
            Dans le brouhaha qui accompagne la dispersion de l’assistance, plusieurs voix acerbes se font entendre, définissant à leur façon la pièce et notamment les apparitions d’Heïon en homme-poisson.

            « Faut quand même être con pour se maquiller comme ça…qui peut bien avoir envie de leur ressembler…rrraaaa…rien que d’y penser ça me file la gerbe…c’est comme si un de ces foutus poiscailles se grimait en humain…tu crois qu’on le reconnaîtrait ? »

            « Bien sûr crétin…à l’odeur, on les sent approcher à vingt lieues à la ronde…bwahahaha… »

            Le rire est méprisant, les mots odieux. Heïon les observe s’en aller pendant un bon moment, puis d’un haussement d’épaules retourne à ses affaires.
            Heureusement, l’assemblée du soir n’est pas composée que de rustres. Soutenue par des béquilles pour remplacer l’absence de jambe gauche, une vieille femme s’avance désormais vers la scène. D’une voix douce elle s’adresse directement au garçon.

            « C’est bien courageux de votre part mon garçon de vous attaquer à de telles sujets. Figurez-vous que j’ai perdu cette jambe en mer il y a vingt-sept ans de cela maintenant. Mais nul doute, que j’aurais perdu beaucoup plus sans l’intervention de cet homme poulpe. Il m’a sauvé puis est parti. J’ai toujours regretté de n’avoir pas pu le remercier. Alors je vous remercie vous… »

            Heïon lui rend son sourire avant de tourner la tête pour répondre à la question qui vient de fuser juste dans son dos. Celle d’une autre femme. Après avoir elle aussi complimenté le spectacle, elle lui demande comment il réussit la prouesse de créer une nageoire qu’elle trouve admirable de réalisme. Le regard espiègle, il s’approche de la jeune fille et murmure :

            « En ne trichant pas mademoiselle, tout simplement…et si je vous disais que c’est parce qu’elle est vrai qu’elle paraît si vrai, l’aimeriez-vous toujours autant ? »

            Pas bien futée et d’abord bousculée dans ses convictions, la demoiselle se reprend puis se retire en répondant que de toute façon il est impossible que qui que ce soit puisse subtiliser un tel appendice à un habitant sous-marin. Sans bien évidemment jamais supposer l’autre alternative induite par les paroles du garçon. Pas bien futée disais-je donc.


            Trois,
            Comme le fil coupé ainsi
            Pour montrer la fin du chemin


            Une fois les marionnettes rangées, leur vie soutirée, la réalité reprend ses droits. Au premier rang, quelques marmot sont restés pour profiter encore un peu. Le regard brillant de milliers d'étoiles, ils semblent attendre un improbable rappel. Heïon joue un peu avec eux et leur donne deux trois astuces pour rendre fous leurs parents. Il passe sa main dans les cheveux du môme le plus proche qui regarde avec inquiétude cette main toujours palmée l'ébouriffer. Enfin mon compagnon se tourne vers moi, le visage serein et souriant :

            « Tu connais cette histoire Archi ? C'est une légende qui conte la vie de trois jeunes sœurs marionnettistes qui parcourraient le monde pour présenter leurs spectacles. Chacune excellait dans le rôle qui lui était attribué, cependant elles étaient indissociables, à jamais liées par un étrange pouvoir. La première donnait vie aux marionnettes en prenant le plus grand soin à y installer chaque fil en fonction de ses humeurs du moment. La seconde les faisait évoluer au cours d’une vie qui durait le temps d’une unique représentation, et la troisième mettait fin à leur existence à la fin de chaque séance en ciselant d’un coup net et précis l’ensemble des fils qui les animaient. La légende raconte aussi que tous ceux qui avaient eu la chance d’assister à leurs pièces s’accordaient à dire que les marionnettes étaient douées de vie. Elles courraient, sautaient, dansaient, riaient, pleuraient, ou encore s’émerveillaient comme des êtres de chair et de sang. Puis finalement, après le passage de la troisième sœur, elles retombaient inertes sur le sol, leurs corps reprenant la texture de leur bois d’origine. Capables de donner la vie et de la reprendre quand bon leur chantaient, elles écrivaient chaque jour de nouvelles destinées. Tel était leur pouvoir. Celui de proposer un monde différent. »

            Il était temps de reprendre notre route, sans jamais oublier de profiter de chaque instant de notre voyage car au fond...la vie ne tient qu'à un fil !
              Bonsoir.

              Voilà, le test RP est terminé, je vous laisse le soin de juger.
              Et merci pour le nom changé et les différentes informations.
                Voilà un personnage dont j'adore la préface
                L'aura qui s'en dégage tient moins au type de race
                Qu'à l'absence de rage dont les siens se matelassent
                Porter l'amure du sage le rend bien efficace.

                Rien sur la narration si ce n'est qu'elle me plaît.
                Les rares fautes d'attention n'en n'ôtent pas l'intérêt.
                Me voilà fort conquis par toute la joliesse
                De cette poésie dont ta plume est hôtesse.

                Pour cette évaluation je te place au sommet.
                800 sans restriction et le 1000 en haut-fait
                Si mes autres compères s'avéraient unanimes
                L'être que tu nous sers pourrait toucher la prime.
                • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
                • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
                Hop. Avis n°2. En prose.

                Et positif bien entendu, c'était très plaisant à lire. Et même à relire je dirais, certains passages m'ont tellement plu que je les ai lus deux fois. Vrai qu'il y a quelques fautes, mais c'est négligeable au vue de la qualité d'ensemble. Vrai aussi qu'il faut prendre le temps de saisir ta méthode de narration dans le test RP, faire vivre Heion par le regard de son cleaner; justement un peu déçu à ce niveau, y'aurait un sacré challenge à jouer Heion en première personne justement, mais c'est peut-être un peu corsé. Et la troisième personne permet d'introduire cette idée de différence entre Heion et les gens avec lesquels il peut entrer en interaction, également.

                Donc, léger regret mais le récit ne se départit pas de sa grâce pour autant, c'est mélodieux, cela sait rester joyeux à la lecture même si ton personnage a une dimension dramatique et que tu traites d'un sujet sensible qui lui tient à cœur.

                800 ou 1 000 ? Moi je suggère 1 000 Dorikis.
                  Et bien déjà merci pour ces sympathiques commentaires.

                  En ce qui concerne le point de vue de la narration dans le test rp, mon intention de base était de faire alternativement narrer Heïon puis Archi (les passages de déplacement des marionnettes étaient dans cette optique et je voulais y rajouter les différents sentiments d'Heïon vus par Heïon). Mais ça m'a vite paru compliqué et j'avais peur qu'a la lecture, on s'embrouille dans cette alternance de narration. Du coup j'ai opté pour la même option que pour la biographie (pas sûr d'avoir été très clair^^).

                  Et pour les fautes qu'il pourrait rester, j'enrage parce que j'ai relu deux, trois fois le tout. Peut être n'est ce peut être pas des fautes d'inattention du coup. Je suis preneur si vous trouvez un peu de temps.

                  Bref, merci encore. Aller plus que deux voix.
                    Ce qu'il y a de pas bien, quand Rei et Minos passent, c'est qu'on a plus rien à dire après. Et dans ce cas là, tout c'que j'peux dire en plus, c'est que c'est Bien x]

                    Quand on lit, on glisse sur les mots, on accroche pas, c'simple, c'cool, ça vaut les 1000 quoi...Graouh. C'nul, j'fais du remplissage avec du baragouinage là. Bref. Mais c'est pas cinq voix ?
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
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