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Il parait que se promener sur les blues est si facile que n'importe qui peut le faire sans aucune difficulté. Comme souvent, n'importe qui désigne en fait une catégorie de gens qui englobe globalement absolument tout le monde, sauf les révolutionnaires. Parce que c'est ça aussi être un révolutionnaire, savoir qu'on est toujours un peu tout seul contre le reste du monde et qu'il est toujours prêt à vous le faire payer s'il en a l'occasion.

Alors au lieu de simplement descendre d'un bateau comme tout le monde sur le port pour aller se promener, on est obligés de ruser et de faire des détours.

Sur Koneashima, le détour s'appelle La Patrie, une bande d'ex milicien locaux de l'organisation pré GM, ayant très mal vécu l'arrivée au pouvoir du gouvernement sur leur ile, ayant fait le choix de la lutte armée, puis, de défaites en défaites face au rouleau compresseur inexorable de la puissance du GM, de la lutte clandestine, jusqu'a l'abandon de tout ça pour passer simplement à la criminalité la plus honteuse mais la plus profitable. Un parcours hélas assez classique des partisans rebelles de l'époque précédant la création de l'Armée Révolutionnaire, et plus particulièrement de la section Orientation, maintenant soigneusement attachée aux soutien et à la récupération des groupes de patriotes abandonnés avant qu'ils ne sombrent dans le coté obscur et le monde criminel.

Cela dit, la Patrie n'avait pas encore tatalement sombré. D'abord leur nom indiquait encore clairement qu'ils se considéraient d'abord comme des rebelles locaux en lutte contre le GM, et ensuite, une bonne partie de leurs activtés les méttaient encore en contact avec des groupes tout a fait révolutionnaires, qu'ils fournissaient en arme moyennant une petite réduction.

En armes, ou parfois en aide, comme aujourd'hui, ou ils avaient acceptés d'accueillir chez eux le navire de l'équipe, et de leur fournir guide et soutien pour leur expédition au cœur de l'université Figura.

Comme l'avait dit au den den l'interlocuteur de l'AR dans le groupe, "Les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Et comme on est amis vous nous laisserez une copie de la recette du métal a mémoire de forme en partant"

Un échange de bons procédés somme toute assez normal. Et pour l'instant, tout se passait bien. Et c'est déguisés en pécheurs que la petite troupe quittait maintenant le port de la Patrie, avec pour objectif de se livrer à une vraie partie de pèches au cœur des ilots volcaniques de l'archipel, puis, une fois sa couverture assurée par une vraie cargaison de poisson, de se pointer tranquillement dans la capitale pour y débarquer sous couvert de ventes.


Dernière édition par Paul le Sam 27 Juil 2024 - 15:56, édité 1 fois
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America aboyait sur les vagues comme si ces dernières allaient lui répondre. Couvert d’un imperméable jaune canari et caché sous sa capuche, les révolutionnaires avaient fait de leur mieux pour dissimuler l’apparence de métalique de l’animal robot. Et si sa voix était restée toujours aussi mécanique, ses aboiements sonnaient presque vrais.

- “Doucement America. Tu ne peux pas te permettre de tomber à l’eau.”

Cassandre venait passer sa main sur le dos de l’animal avant de le tirer pour le ramener pleinement sur le bateau. La nouvelle forme du chien avait grandement surpris la révolutionnaire et les poils soyeux du berger allemand lui manquaient grandement, mais elle ne pouvait pas dire que cela n’était pas devenu un des plus grands atouts de la révolution dans la guerre à l’armement et aux développements de nouvelle technologie. Sans en comprendre grand chose, America était capable de plus de prouesse cybernétique que certains des meilleurs ingénieurs de la section développement et c’était sûrement ce nouveau statut qui lui avait valu une promotion rapide au grade de Cavalier. Un grade bien supérieur à la jeune révolutionnaire qui s’était occupée de lui avant qu’il ne finisse en équipe avec le prometteur Paul.

Et alors que le bateau, la pêche terminée, revenait au port la cale plein de poisson, le vent s’engouffrant dans les voiles et soulevant la capuche d’America surpris la jeune femme qui se jeta sur le chien pour cacher la face cybernétique qui se dévoilait au passant du quai.

- “Garde bien ta capuche. On ne doit pas attirer l’attention ici.” murmura la révolutionnaire à l’animal.

Et sautant à la suite de Paul, lui aussi sous son imperméable jaune, il observait le port pendant que les révolutionnaires et les hommes de La Patrie finissaient de décharger la cargaison qui leur aiderait à couvrir leur présence dans la cité.

- “Ca…camarade Paul.” Dit alors Cassandre, hésitante, en se rapprochant du garçon “Comment comptez vous nous faire approcher de l’académie grâce à du … poissons ?”

Car si peu de personne ici n’oserait remettre en question le génie du Cavalier, nombreux étaient ceux qui avaient dormis lors du briefing, ou pour qui le lien entre téléostéen et académie étaient encore bien flou. Puis il y avait America. America était juste content
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- Le poisson est la clé qui nous permettra de déverrouiller les portes qui se dressent sur notre chemin ! Un peu comme un laisser passer, mais avec des écailles...

Les regards interrogatifs, mi perplexe mi inquiet de l'équipe, m'indiquent clairement que mon explication n'est visiblement pas assez claire. Pourtant dans ma tête ça sonnait limpide, il va falloir que je développe.

- Cette année l'académie vient de nouer un partenariat avec trois autres établissement d'éducation venant des autres blues, une sorte de programme d'échange étudiant, et pour fêter ça, ils organisent diverses célébrations dont le thème est évidemment, les quatre mers, thème qui comprend a plusieurs reprises des buffets ou seront servis des poissons frais venant de toutes les blues. Et ce poisson frais, grâce à la formidable organisation qu'est l'armée révolutionnaire, nous l'avons ! Nous allons donc nous faire passer pour des pécheurs répondant à l'appel du département cuisine de l'académie, et livrant les poissons rares qu'ils demandent. Ce qui devrait normalement nous permettre de nous glisser directement a travers les premières couches de défense et de sécurité de l'ile, et nous amener au cœur de l'académie !

- Aaah ! C'est pour ça les aquariums !

- Exactement ! Dans ses aquariums nous transportons le poissons vivant, seul manière de le servir frais, et c'est ce poisson vivant qui nous servira de prétexte pour atteindre les cuisines.
- Parce qu'il faut s'en occuper ?
- Parce qu'ii faut s'en occuper ! Tu es génial camarade ! Enfin, moi... Moi je suis génial, mais toi tu as compris ! Alors maintenant , en route !

Derrière nous, les gars de la patrie finissent de poser les trois énormes caisses de verres à roulettes pleines de poissons, entourés de bâches et soigneusement étiquetées ; North Blue, West Blue, South Blue. Et qui n'attendent que d'être tractés vers l'académie. Une couverture que j'espère crédible, et qui est immédiatement mise à l'épreuve sous la forme d'un officier des douanes qui, attirés par la taille de nos conteneurs, s'empresse de venir voir s'il n'y aurait pas un peu de profit a faire.

- Marine de Koneashima. On peut savoir ce que vous débarquez ?
- Mais tout à fait officier ! Approchez que je vous explique.

Et trente minutes laborieuses plus tard, après de nombreuses explications, l'étalage de nos cartes syndicales de pécheurs de Poiscailles et le don complétement désintéressé d'une rascasse de South Blue de quatre kilos cinq à la douane de Koneashima (parfait pour une bonne soupe aux pouvoirs aphrodisiaque), nous sommes libre de trainer nos poissons vers l'entrée des fournisseurs de l'académie.

Premier obstacle franchi, nous sommes sur l'ile !
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Hélia, dissimulée sous un large imperméable de pêcheur tout aussi jauni que celui de ses camarades, semblait totalement absorbée par sa tablette. Ses doigts fins glissaient avec le crayon sur les feuilles, simulant un inventaire méticuleux des poissons. En vérité, elle faisait simplement semblant. Ses yeux, perçants malgré leur air concentré, balayaient régulièrement les environs pour détecter tout anomalie. La rouquine, avec ses mèches de cheveux rebelles qui dépassaient de sa capuche, était là de la gestion des apparences tout en gardant le silence.

Lorsque l’officier de la marine locale s’était approché, elle n’avait pas hésité une seconde à fournir à Paul tous les documents requis avec rapidité, accompagnant discrètement chacune de ses paroles sans jamais interrompre le flot de baratin qu’il débitait. Elle avait cette capacité à rester en arrière-plan tout en jouant son rôle, laissant Paul captiver l’attention de leurs interlocuteurs pendant qu’elle s’assurait que rien ne clochait sur le plan administratif.

À chaque phrase bien placée de celui-ci, Hélia ne pouvait s'empêcher d’être impressionnée, même si elle le cachait derrière son capuchon. Il lui avait encore prouvé que les humains, une fois noyés sous un flot ininterrompu de paroles, finissent par ne plus écouter si le sujet leur semble ennuyeux. Elle observait cette scène presque avec amusement, sachant que tant que Paul gardait le contrôle du discours, ils étaient à l’abri.

Sa présence était comme une ombre silencieuse. Sa tablette en main, elle n’avait besoin que d’un regard rapide pour deviner quelle information serait demandée. Un faux inventaire ici, un document de pêche là, Hélia était l’alliée discrète qui permettait à l’opération de se dérouler sans accroc, toujours un pas en avance.

Enfin, après avoir surmonté les formalités douanières avec succès, le groupe put se diriger vers l'académie. Ils furent rapidement redirigés vers l’arrière du bâtiment principal, où une petite cour les attendait. Le sol pavé était encombré de diverses caisses et barils, manifestement des livraisons récentes. Mais c’est surtout la porte des cuisines, légèrement entrouverte, qui attira leur attention.

À l’intérieur, on pouvait entendre l'agitation grandissante des cuisines qui commençaient à s’activer pour le service à venir. Des bruits de casseroles entrechoquées, d'eau bouillante, et surtout la voix perçante d’un cuisinier dominait l’ambiance. Il semblait dans une humeur exécrable, aboyant des ordres à ses subordonnés.

« Plus vite ! Vous attendez quoi, une invitation royale ? Ces poissons doivent être prêts pour ce soir, et je ne veux pas d’excuses ! »

La tension palpable à l'intérieur des cuisines tranchait avec la sérénité apparente de la cour où le groupe se tenaient en silence, observant la scène. Hélia, la première à réagir, leva discrètement les yeux de sa tablette pour échanger un regard avec Paul. L’opportunité était là, juste devant eux. Cette porte entrouverte était littéralement une invitation à pénétrer plus loin dans l’académie sans éveiller les soupçons. Mais la présence du cuisinier irritable à l’intérieur, s’il les remarquait, pouvait aussi bien mettre en péril leur couverture. Le vrai défi venait à peine de commencer.
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Faisant signe à ses camarades de se cacher aux travers de toutes ses caisses, la Cavalière prend le relais dans ce plan ingénieusement élaboré par Paul. Elle n'est pas une grande amatrice d'infiltration mais il faut être polyvalent dans l'engagement révolutionnaire. Et puis les poissonneries, elle en connaît quelques aspects depuis son entreprise à Poiscaille. Habillé d'une salopette en dessous de sa combinaison et un foulard tenant ses cheveux, la révolutionnaire jusque-là silencieuse prend le relais.

Nos poissons frais sont arrivés !

En une seconde, la tête du cuisinier sort de la tête. Ouvrant la porte avec un regard satisfait, il déboule d'un pas rapide, un torchon dans les mains, et fait face à la pêcheuse aux cheveux blancs.

C'est pas trop tôt. Vous tombez bien vous. Prenez un caisson de chaque variétés et envoyez les en cuisine, fissa.
-Il faut être plus précis sur le nombre.
-Qu'est ce que tu me chante, là ?

Profitant de l'attention que le chef cuistot lui porte, Trisha soulève une des bâches couvrant l'un des aquariums. La Cavalière tente de capter son attention aussi longtemps pour permettre à ses camarades de se faufiler. Le cuisinier écarquille les yeux, mais, visiblement, l'idée ne le fascine pas autant qu'elle l'espérait.

Non, tu te fout de ma gueule?!
-Vous avez demandé du poisson frais.
-Et ouais. Elle se fout de ma gueule. Elle se fout de ma gueule !

Il jette son torchon par terre, sa colère monte. Les deux bras pointant vers l'aquarium, il déverse sa consternation sur la livreuse.

Mais vous croyez que l'on a que ça à foutre de pêcher dans un putain d’aquarium, bordel ?!
-C'est moi qui pêche. C'est mon métier.


Il reste une seconde bouche bée devant sa réponse. Il s'approche d'elle en croisant les bras, le ton dégoulinant de sarcasme.

Ah ! C'est toi qui pêche ? Oh, excuse moi alors. Tout est réglé, hein.
-J'accepte vos excuses.
-Bah non, bordel de merde ! Qu'est-ce que tu comprends pas dans rush !? Eh oh, tu crois qu'on est magicien ici? Mais j'ai fait quoi pour mériter des cons pareils ?
-Je range tout, alors?


Trisha est assez pragmatique et sa constance a fini par résigner le cuisinier. Celui-ci a l'impression de parler à un mur.

Non. Là c'est trop, là je peux pas. Je suis à deux doigts de démissionner de ce boulot de merde. Que des branquignoles ici ! Qu'un commis trouve une solution, ça me casse les couilles ! Oh ! Akité, tu es nul et tu sers à rien, occupe toi de cette merde  ou je te botte le cul !


Un gringalet un peu paniqué accourt en trébuchant. Le chef tourne les talons en grognard. Il retourne en cuisine criant des instructions avec plus de virulence. Le garçon évite le regard de Trisha et prend timidement la parole.

“Bonsoir… euh, on voudrait 10 vegethons, 7 poissivaches, 6 co…
-Pointe-moi les poissons que tu veux, ce sera plus simple.
-okay…”


Soulevant les bâches et ses manches retroussées, la Cavalière suit donc les indications du jeune homme. Sa rapidité d'exécution est surprenante au point de fasciner Akité. Il revient fièrement après seulement quelques instants.

Ça arrive oui ou merde?
-C'est bon chef.
-Ils ne sont pas encore préparés ?! Vous avez dîné aux chandelles entre temps ou quoi ? Les cuistots attendent ! Me regarde pas comme ça et réagi, putain. Allez allez allez !
-Je vais vous aider.


Trisha entre en cuisine en accompagnant le jeune homme. Tout seul, il sera peiné de suivre le rythme de préparation des produits encore gigotant dans les sacs.

Je paye pas de surplus aux cons.
-Ce n'est pas l'objectif. C'est compris dans la commande.
-Tu sais retirer des écailles, couper des têtes et laver les poissons, alors vas-y ! Soyez efficace deux, ou je vous fais bouffer les poissons encore vivants.
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Nous restions dissimulés sous les bâches alors que Trisha vantait ses talents de poissonnière improvisée. Après plusieurs minutes sans nouvelles de notre coéquipière partie donner un coup de main en cuisine, la porte s'ouvre de nouveau dans un bruit sec et rapide.

"- Aller ramène moi tout directement en cuisine, on va pas faire un semi-marathon pour s'occuper de ces foutus poissons !" cria le cuisinier en chef, sûrement à l'égard du dénommé Akité.

Les pas de l'homme frêle s'accélèrent et il finit par se placer derrière le chariot sur lequel nous sommes tous placés, toujours à l'abri des regards par les bâches sombres. Les roues du chariot percutent chacun des pavés, faisant un bruit audible dans toute l'arrière court. Je profite du vacarme général du déplacement pour donner le signal à mes compagnons, il était temps d'amorcer la deuxième partie du plan : l'infiltration de l'Académie et plus particulièrement de la bibliothèque.

Ôtant tour à tour nos imperméables aux couleurs criardes, nous étions désormais vêtus d'habits qui nous permettront de nous fondre dans la masse d'élèves et de professeurs attendus au banquet. Alors que le chariot passait dans l'embrasure de la porte, ma main se glissa hors du chariot, effleurant discrètement cette dernière quelques instants. Après un bon nombre de virages, le commis nous déposa dans un coin de la cuisine, alors qu'il commençait à sortir les aquariums du chariot. Soudainement, la porte battante s'écrasa au sol dans un fracas impressionnant, faisant sursauter l'homme aux mains pleines. Mon fruit m'avait permis de désolidariser la porte de ses gonds, mais pas seulement.

"- Mais qui m'a foutu tous ces boulets dans ma cuisine, t'es pas foutu de passer une porte sans la défoncer ?!" s'exclama le cuistot, alors qu'une multitude de pas s'ameutaient au niveau de l'entrée., à l'autre bout de la cuisine.

Les hommes commençaient à faire de leur mieux pour remettre la porte en place, mais avant même que quiconque ne comprenne la provenance de l'incident, le cuistot asséna un coup de poing bien placé en pleine face de son collaborateur le plus proche.

"- C'est moi qui la remets en place !" hurlait-il.

Un autre homme continua l'offensive en se rebellant sur le chef, et ainsi de suite une vraie cohue se forma. Le symbole d'un rouge foncé que j'avais fait apparaître avec mon fruit dans un coin de la porte en était bien sûr le principal responsable, hypnotisant à tour de rôle ceux qui touchaient la porte. Nous profitâmes de la mêlée générale pour sortir discrètement de notre bâche et sortir par l'autre porte, celle-ci menant vers l'intérieur de l'académie. A peine avions nous pénétré la salle de réception qu'un homme au monocle et à la moustache bien entretenue nous interpela.

"- Messieurs Dames bonsoir, bienvenue à l'université de Figura. Puis-je vous demander d'où nous venez vous ?" demanda-t-il avec une certaine prestance.

Petit moment de panique, cela n'était pas prévu dans le plan.

"- Na-naturellement, nous venons tous de.. Boréa !" m'exclamai-je.

"- Boréa dites-vous ? C'est surprenant, je n'ai pas connaissance d'un quelconque partenariat avec l'université de Jalabert..." grommela l'homme âgé.

"- Mais c'est précisément la raison de notre venue monsieur ! Nous souhaitons nous assurer que l'endroit est suffisamment bien entretenu et cultivé pour envisager un nouveau partenariat ! Mais ce n'est pas tant moi qu'il faut convaincre, simple élève que je suis, mais plutôt notre professeur." repris-je de plus belle, en indiquant Heliamphora du regard, qui était clairement suffisamment âgée pour passer pour une institutrice.

Les yeux de l'homme s'illuminèrent légèrement à la prononciation du mot "partenariat", j'avais piqué son intérêt.

"- Oh je suis confus chers invités, j'imagine qu'une petite visite de nos locaux pourraient vous convaincre, à moins que vous ne souhaitiez rester profiter du banquet qui ne saurait tarder ?" proposa l'homme.

Après une brève et fausse concertation, durant laquelle Trisha finit par enfin nous rejoindre, nous fîmes part que nous aimerions beaucoup voir l'étendue de leur réputée bibliothèque, ce à quoi l'homme nous y accompagna, racontant sur le chemin toutes sortes d'anecdotes plus ou moins ennuyeuses.

"- Et ce chien, qu'est ce qu'il a au juste ?" demanda le vieillard en remarquant enfin l'aspect anormal de l'animal.

"- Oh c'est un projet d'école de mon compère à lunettes, en utilisant un vieux chauffage et des canalisations trouées il a réussi à créer une telle invention, on aurait du mal à y croire non ?" rétorquais-je sous les yeux impressionnés de notre guide.

Finalement, voici que nous arrivions devant deux grande portes en chênes, menant sans aucun doute à l'endroit que nous cherchions.
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