Vaniléa d’Isigny était allongée dans un lit d’hôpital, son corps mince et fragile enveloppé dans des draps soyeux. Ses beaux cheveux blonds encadraient son corps et venaient rouler sur le lit. La chambre était baignée d’une lumière douce et tamisée, filtrée par les rideaux tirés, créant une atmosphère calme et sereine. Pourtant, à l’intérieur de son esprit, la tempête faisait rage. Elle fixait le plafond, son regard incroyablement bleu perdu dans les motifs abstraits des carreaux. Les souvenirs des derniers jours affluaient, une marée d’images et de sensations douloureuses, ses poings se serrèrent.
Elle se souvenait du moment où elle avait ouvert les yeux pour la première fois, sentant l’air remplir ses poumons de manière aussi brutale qu’une gifle. L’air qui auparavant n’était qu’une donnée à analyser était devenu une sensation invasive, brûlante, dangereuse. Le moindre contact était une torture. La texture du drap contre sa peau nue était insupportablement rugueuse, chaque pli, chaque fibre semblant l’écorcher vive. Ses doigts avaient tremblé en tentant de saisir un verre d’eau, le froid du verre lui envoyant des éclats de douleur jusqu’à son cerveau. Et ces exemples n’en étaient que quelques uns parmi tant d’autres. Vaniléa tourna lentement la tête, regardant les machines qui entouraient son lit, des moniteurs affichant ses signes vitaux, des perfusions administrant des fluides essentiels. Les bip réguliers des appareils lui rappelaient de manière cruelle la froideur mécanique de son existence passée. Elle avait été un Pacifista, une machine implacable, parfaite.
Maintenant, elle était une pauvre humaine, submergée par un torrent de sensations et d’émotions qu’elle n’avait jamais connues. Elle passa une main tremblante sur son visage, sentant la douceur de sa propre peau. La douleur s’était atténuée, mais les souvenirs de cette souffrance initiale restaient vifs. Chaque souffle était un rappel de sa nouvelle réalité. Elle se souvenait des nuits sans sommeil, tourmentée par des cauchemars et des hallucinations. La confusion, la peur, l’angoisse. Les moments où elle avait hurlé, suppliant qu’on mette fin à cette agonie insupportable. Elle avait été forte, invincible, une arme. Maintenant, elle se sentait faible, vulnérable, perdue. Les jours et les nuits s’étaient confondus dans un tourbillon de souffrance et de désespoir. Elle ferma les yeux, tentant de repousser les larmes qui menaçaient de couler. Ambroise Charlotte lui avait rendu la vie, mais à quel prix ?
Toc Toc
Elle se souvenait du moment où elle avait ouvert les yeux pour la première fois, sentant l’air remplir ses poumons de manière aussi brutale qu’une gifle. L’air qui auparavant n’était qu’une donnée à analyser était devenu une sensation invasive, brûlante, dangereuse. Le moindre contact était une torture. La texture du drap contre sa peau nue était insupportablement rugueuse, chaque pli, chaque fibre semblant l’écorcher vive. Ses doigts avaient tremblé en tentant de saisir un verre d’eau, le froid du verre lui envoyant des éclats de douleur jusqu’à son cerveau. Et ces exemples n’en étaient que quelques uns parmi tant d’autres. Vaniléa tourna lentement la tête, regardant les machines qui entouraient son lit, des moniteurs affichant ses signes vitaux, des perfusions administrant des fluides essentiels. Les bip réguliers des appareils lui rappelaient de manière cruelle la froideur mécanique de son existence passée. Elle avait été un Pacifista, une machine implacable, parfaite.
Maintenant, elle était une pauvre humaine, submergée par un torrent de sensations et d’émotions qu’elle n’avait jamais connues. Elle passa une main tremblante sur son visage, sentant la douceur de sa propre peau. La douleur s’était atténuée, mais les souvenirs de cette souffrance initiale restaient vifs. Chaque souffle était un rappel de sa nouvelle réalité. Elle se souvenait des nuits sans sommeil, tourmentée par des cauchemars et des hallucinations. La confusion, la peur, l’angoisse. Les moments où elle avait hurlé, suppliant qu’on mette fin à cette agonie insupportable. Elle avait été forte, invincible, une arme. Maintenant, elle se sentait faible, vulnérable, perdue. Les jours et les nuits s’étaient confondus dans un tourbillon de souffrance et de désespoir. Elle ferma les yeux, tentant de repousser les larmes qui menaçaient de couler. Ambroise Charlotte lui avait rendu la vie, mais à quel prix ?
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