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Entraînement préhistorique (1)

Entraînement préhistorique


Little Garden était enfin en vue. Cinq années étaient passées en tant que soldats de la Marine. Cinq années que je combattais sous cette couleur et pour ce Gouvernement. Je n’avais pourtant pas la même vision que ceux-ci, je m’étais habitué à percevoir plus loin et en profondeur. Je ne le détestais pas, je désirais le découvrir et en juger par ma propre personne, ma propre volonté. Ce fut d’ailleurs une des raisons qui m’avait poussée à prendre les armes contre les Pirates et Hors-la-Loi. Ces cinq années avaient pourtant été bien suffisantes aux yeux de mes supérieurs pour me confier ce Grade de Commandant et cette affiliation au groupe des Soldats de la «Nouvelle Génération ».

C’était principalement à cause de cette promotion que j’étais, moi, sur ce Navire de la Marine, puissant cuirassé qui bravait les mers. Accompagné de plusieurs autres soldats et d’un Commodore, c’était lui qui allait prendre les décisions et le contrôle du bateau, s’assurant de rentrer à la Base, après notre départ. Le but de ce voyage exceptionnel était de nous déposer sur Little Garden, pendant quatorze jours, une demande qui venait des hautes sphères de la brigade scientifique. Cette décision était liée à des recherches scientifiques. Il fallait récupérer une certaines quantités échantillons préhistoriques.

Mes pensées se trouvaient pourtant  principalement axées sur le fait de m’entrainer d’avantage, évitant de devenir un handicap mais, plutôt une arme pour la Marine. Ma méthode d’apprentissage n’était pas clair, je ne savais pas comment apprendre plus vite à maîtriser cette bête à l’intérieur de moi, ressentant pourtant déjà sa présence, son animosité qui semblait vouloir prendre le pas sur ma personnalité. Je me rendais à Little Garden pour deux semaine exactement, semaines que je passerais dans le climat et dans les conditions extrêmes de vie des dinosaures.

J’avais jugé cela nécessaire pour progresser. Le fait d’apprendre à me battre dans cet environnement allait grandement me faire évoluer, étant donné que j’allais devoir survivre et donc devoir affronter des créatures préhistoriques, bien plus puissants et massives qu’un humain lambda. Cette initiative plaisait à mon supérieur, il se disait sûrement que c’était risqué de me laisser là-bas pendant un laps de temps assez long, mais la maîtrise que je pouvais acquérir était bien trop alléchante pour refuser. Et pourtant, à l’idée d’y aller, je restais anxieux et  perplexe, me demandant si j’allais réussir à tenir et à survivre, me demandant si je pourrais dévorer pour me nourrir, peut-être même dégoûté de le faire. Serrant ainsi légèrement le poing droit, celui-ci tremblant doucement, j’avais ralenti progressivement mon rythme respiratoire, une méthode simple pour éviter le stress, quelque chose que je pratiquais à certains moments.

La Marine œuvraient pour la Justice, en partie contrôlés par le Gouvernement, ils avaient pourtant de la liberté, comme celle de penser, par exemple. Tous les officiers n’avaient pas la même définition de la Justice, les mêmes méthodes, mais ils souhaitaient tous ce qu’ils appelaient la « Paix ». Les Pirates étaient des hommes ambitieux, qui souhaitaient la débauche, le désordre, justifiant parfois la cruauté par le fait d’être de cette catégorie d’hommes. Les Révolutionnaires s’étaient perdus en chemin, ayant pourtant déjà œuvrés par le passé, désirant défier une nouvelle fois le Gouvernement qu’ils avaient réussis à changer. Les Shichibukais avaient tous un intérêt à maintenir leurs postes, pardonnés de leurs crimes, causant plus de mal que de bien contre la protection d’un Gouvernement, pourtant rebâtit, ayant également selon ma personne, replongé dans l’avidité de pouvoir, désirant l’omniprésence et l’omniscience.


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Entraînement préhistorique


Le cuirassé turquoise, signature des officiers de la Justice, se rapprochait de plus en plus de son objectif, sans pour autant être freiné et cela depuis le début. Nous n’avions pas croisés de tempête et d’adverse. L’océan de cette partie infime de Grand Line était étonnement calme. L’air et l’atmosphère menaient à la paresse, les rayons du soleil paraissant beaucoup plus denses et lourds qu’en temps normal, ce changement drastique de climat étant sûrement dû au climat présent sur et aux abords de Little Garden, un climat favorable à la préservation des dinosaures mais, insupportable pour n’importe quel humain présent là-bas depuis un laps de temps défini. M’adapter serait la première chose à faire, pour m’y retrouver et ne pas sombrer, évidemment.

J’avais ainsi cessé d’écouter ce Commodore après la secousse minime qu’avait éprouvé le cuirassé, sa coque en granit marin ayant quelque peu effleuré la rive. Je m’étais précipité, pour une raison qui me dépassait, vers le pont inférieur, regardant les autres soldats s’extasier devant la dense et puissante flore et s’apeurer devant cette titanesque faune visible au loin. Des hurlements puissants pouvaient aussi se faire entendre, montrant l’hostilité présente en ces lieux, causant chair de poule pour bon nombres d’hommes. Le Commodore s’était approché à son tour, s’agrippant fortement à la balustrade de ce navire, se demandant si rester là-bas n’était pas une folie de notre part. Cependant, pour une raison qui m’échappait, je n’avais pas bougé. Je n’avais pu faire le moindre geste depuis ma descente rapide ici-bas. Mon corps frémissait de plus en plus, mes yeux fixant les horizons. Il y avait quelque chose qui se réveillait en moi et je le sentais, cette indéniable envie d’y aller, de me précipiter sauvagement vers Little Garden.

Mon visage avait changé, mon expression était indéniablement plus féroce, tel un animal qui s’apprêtait à sortir de cage. Tremblant alors toujours autant, je ne pus m’empêcher d’entre ouvrir légèrement la bouche, ma mâchoire se contractant doucement et mes dents, claquant les unes sur les autres, rapidement. Une faim datant de plusieurs millions d’années après tout, puissante et hardi à contenir. Cogitant pourtant, cette initiation me réservait beaucoup de surprise. Le groupe débarqua sur la plage et commença à installer le camp. Des hurlements émergèrent de la lisières de la forêt. Les soldats n’étaient pas rassurés, cependant, aussi proche de l’eau, ils devraient rester à l’abri pendant toute l’excursion. Je ne pris pas le temps de leur prêter main forte. J’avais rejoins cette expédition dans le seul but de servir de garde du corps, mais surtout d’affronter des titans. La suite des événements risquaient ainsi de devenir très intéressantes.

Nous avions finalement réussis à faire escale sur Little Garden, la région la plus féroce que je connaissais, peuplée uniquement de dinosaures. C’était ainsi en m’approchant de cette ambiance dense et sauvage que je pus réaliser ce qui sommeillait en mon être, ce qui pouvait prendre le pas sur mon côté « humain » et cette force que je devais contrôler. J’étais resté stoïque, mon corps ne répondant plus aux instructions que je pouvais donner à celui-ci. Frémissant de ce qui semblait être de l’impatience, plusieurs sensations et émotions se manifestaient en moi, telle que la faim ou encore l’envie de foncer, sans attendre et explorer un territoire inconnu.Mon rythme cardiaque avait doublé lors de notre arrivé. Me calmant tout en pratiquement des exercices de respiration, les soldats présents sur le camp étaient tous plus ou moins bloqués sur la dense ambiance présente sur l’île, ne remarquant pas mon léger problème de plutôt ou encore le fait que je m’étais mis en mouvement, un air détendu sur le visage, pour ne rien changer à mes habitudes, décidant de ne pas montrer mon anxiété aux autres. Je n’avais envie d’aucune recommandation, d’aucune question et encore moins de vulgaires « bonne chance », la chance n’étant pas un facteur important dans ce genre d’endroit. Foulant de mes solerets le sol de Little Garden, je fus ainsi interrompu par une interpellation, notifiant bien mon nom et mon grade dans sa phrase, arrêtant ma marche pour jeter un léger coup d’œil derrière.

“Commandant Fenyang ! Où allez vous ?”

“Je pars en éclaireur sécuriser la première zone de recherche !”


On était un vingtaine sur le camp. Il y avait plusieurs soldats de la Marine et des membres de la brigade scientifique. Ils n’avaient pas besoin de moi pour dresser des tentes. J’étais un combattant, je devais donc aller au front. Je m’enfonçais dans la forêt. Après plusieurs minutes de marche, je remarque que la faune aux alentours avaient fini par se taire. Cela n’annonçait rien de bon.


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Un immense dinosaure était apparu devant moi, sans prévenir. Enfin, j’étais plutôt celui qui était apparu devant lui, l’obligeant à prendre un air hostile tandis que j’avais essayé de prendre mes distances. La situation était assez tendue, je m’étais interdit d’utiliser quelque chose autre que ma propre force physique et mon sabre. Là où la tâche devenait hardie résidait dans le fait de mon incapacité à me déplacer rapidement. Me mettant alors sur mes gardes, tout en essayant de me concentrer assez, j’avais effectué un bond sur le côté pour esquiver le premier assaut. Un bond qui causa ma perte; le lézard titanesque balançant son immense queue vers moi, mon corps se faisant complètement happé, un violent choc, toute ces mésaventures m’arrivant à cause de cette mauvaise idée.

Je m’étais écrasé violemment contre un rocher, mon corps solide heurtant et éclatant celui-ci en plusieurs fragments, restant dans cette position assez longtemps. Je me trouvais ainsi comme encastré dans une roche préhistorique, encore conscient mais, emprunt à de fortes douleurs. Je m’extirpais avec beaucoup de peine du roche. L’autre lézard était à nouveau en face de moi. Cette fois-ci, je me ferai pas avoir une seconde fois. Je pouvais continuer sur ma grande taille pour le tenir en échec. Le dinosaure tenta à nouveau de m’envoyer au loin avec sa queue. Il devait s’agir d’un herbivore, sinon j’aurais certainement déjà fini en charpie. D’un coup de sabre net et précis, je sectionna la queue du titan. Le membre tomba lourdement au sol et marqua l’herbe d’un fluide violet.

Le titan hurla de toute ses forces et quitta les lieux à grandes enjambées. Parfait ! Il suffisait de trancher la chaire pou faire fuir les plus gros. L’odeur du sang commençait à remplir les environnent. Je n’avais pas de temps à perdre si je ne voulais pas perdre mon festin. Le sang risquait d’attirer des prédateurs encore plus grands et plus féroces. J’alluma prestement un feu et décida de faire cuir quelques morceaux de viande. Je n’aurais certainement pas d’autre choix durant cette expédition. Je n’avais clairement pas l’intention de retourner au camp avant la date du départ. J’étais clairement décidé à passer tout mon temps dans cette forêt. Mon but était de découvrir les lieux, mais surtout de combattre contre des titans. Je devais absolument progresser. Mon niveau était trop pitoyable pour être estimé par mon frère. Je n’étais qu’une épine dans son pied; c’était donc à moi de faire le nécessaire pour m’élever à ses côtés.

Profitant de mon sabre et du temps calme, je décidais de ramasser les bouts de roche, afin de me confectionner un panier. Je mis la charge sur mon dos et décida de m’entraîner physiquement. Mon katana à la taille, je répétais des exercices, afin d’augmenter la puissance de mes cuisses. Je pris également les devants et partit en direction d’une montagne. Mon panier sur le dos, un bout de viande accroché également, je débutais une petite course à pied. J’étais totalement inconscient du danger de l’île. Je n’avais qu’un seul objectif en tête : gagner en force !


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Entraînement préhistorique


Cinq jours. Cinq jours que je combattais sans relâche pour ma survie. À chaque fois que je sentais une autre présence animale à proximité, mes poils s’hérissaient et un sentiment de haine montait en moi, comme une envie d’aller chasser. À chaque fois que ma faim apparaissait, elle s’intensifiait de minute en minute, rendant tout ce qui possède une chaire appétissant pour moi. Cette envie constante de tout détruire, de tout dévorer, de tout attaquer. Ce genre de titan ne réfléchissait pas, il se nourrissait tant que son corps pouvait le faire et tuait quand il n’avait plus faim. J’avais également remarqué que ce climat avait eu un impact sur ma personnalité, mes coups de colère étant bien plus terrifiants que d’habitude, ma présence, bien plus stressante ; Et ma capacité à retenir mes sentiments, bien plus difficile qu’avant ...

Cela dit, j’avais deux semaines pour me lâcher complètement et réapprendre à jouer avec mes émotions, avec mon cœur et cela allait sûrement s’avérer bien plus que suffisant. Une semaine pour me contrôler, une pour me perfectionner. Je m’étais lancé ce défi impossible pour la plupart des hommes. Certains pouvaient y arriver plus facilement, d’autres plus difficilement. Un travail sur soi était nécessaire, se remettre en question complètement. C’était pour cette raison que je m’étais accordé cette initiation. Vivre dans ce milieu serait une bonne façon de comprendre. Pendant ces cinq jours, j’avais parcouru toute la forêt du sud, ayant fait comme choix de ne pas revenir au camp de base, vivant au jour le jour dans cet environnement plus qu’hostile, comme un dinosaure pouvait le faire.

Le Paysage était pesant, sauvage et cruel. Manger ou se faire manger. La loi qui régnait en maître était celle du plus fort. Celui qui dévorait et tuait les autres étaient le plus fort, celui qui ne mourrait pas. Celui qui se faisait tuer et dévorer était le plus faible, celui qui servait de force au plus fort. Une telle dureté mais, pourtant une réalité. Cette loi régnait également dans notre civilisation. Les plus forts gouvernaient ce monde, le Gouvernement, tandis que les plus faibles se faisaient piétiner et mourraient pour les plus forts. Les taxes que certains pauvres devaient payer pour que le Gouvernement puisse être « si fort », de l’argent qu’ils avaient besoin pour se nourrir, nourrir leurs familles. Un manque qui tuait parfois, comme cette jungle. Celui qui manquait de force ici mourrait. Celui qui manquait de « pouvoir » là-bas mourrait également.

Il fallait s’entourer pour être « fort », comme le faisait le lion et cela, je l’avais compris depuis des années maintenant. Je donnais l’impression d’être seul mais je savais pertinemment que ce n’était pas le cas et il n’était pas foutaise de dire que je jouais beaucoup de cette situation. Ici pourtant, je n’avais demandé aucune aide extérieur. Aucune intervention, aucun vassal autour pour me garantir ma « force ». Je voulais montrer cette force individuelle que je possédais, montrer ma capacité à faire autrement. Il arrivait même au majestueux lion de sortir de sa tanière et de se débrouiller seul. C’était ce que je voulais démontrer à travers ma démarche, le démontrer à ma personne, surtout, en réalité. J’étais ainsi sûr de tomber sur des adversaires que je ne pouvais battre uniquement en ramenant des soldats ou d’un simple coup de poing. Et en termes d’adversaire de cette « ère », on pouvait ainsi dire que durant ces cinq jours, j’avais été vraiment bien servi.
 
Des créatures dont l’existence même m’était complètement inconnue. Je m’étais frotté contre des ennemis bien plus massif et bien plus grand. Des Tigres à Dents de Sabre féroces. Des Tricératops destructeurs. Des Crocodiles Préhistoriques immenses. D’autres Tyrannosaures puissants. Je n’avais pas arrêté de combattre, de tuer, de me nourrir et de me faire, de temps à autre, blesser. Ce n’était pas grave, je disposais des connaissances nécessaires pour limiter la casse. Hélas, je ne pouvais correctement me soigner, c’était un fait à ne pas négliger et en ces lieux, les risques d’infection étaient fréquents pour un humain tel que moi. J’avais, cependant, remarqué une chose assez importante depuis le début. Il datait de ma deuxième journée ici, jusqu’à maintenant. Il y avait un phénomène inexpliqué qui se répétait chaque jour à la même heure. Aux alentours de douze heures, un grondement se faisant sentir, comme un tremblement direct à travers la région, sans raison particulière. Le plus étonnant était, bien évidemment, sa régularité. Ce tremblement ponctuel n’était pas naturel de mon point de vu. Aucune catastrophe ne peut être aussi fréquente et « daté ». J’avais également remarqué qu’à son arrivé, les oiseaux en créatures volatiles en tout genre s’envoler rapidement, comme s’ils avaient peur de quelque chose de véritablement effrayant. D’autres herbivores se mettaient à brayer tandis que certains s’enfuyaient, se réfugiant aux extrémités de l’île. Tout cela m’intriguait assez pour aller vérifier. Je voulais savoir quel genre de monstre pouvait faire ce genre de chose. Changer complètement les habitudes de tels titans n’était pas fréquent.

Je me demandais si cette créature serait assez puissante pour m’affronter et me pousser dans mes derniers retranchements. Voir si je pouvais aller plus loin. Découvrir le goût que pouvais avoir une abomination pareille m’intéressait aussi, en quelque sorte. J’avais ainsi planifié de me rendre là-bas au moment où le tremblement grondait, calculant l’heure à laquelle il se pointait comme à son habitude. Certaines créatures s’éloignaient déjà, d’autres ne se doutant pas de ce qu’il allait se passer. Il y en avait plus intelligent que d’autres, comme nous, humains, c’était un fait. J’avais ainsi suivi les pistes, allant du sens contradictoire à la fuite des plus prudents, arrivant ainsi au moment précis où le grondement avait lieu, étant ainsi à proximité, celui-ci me faisant littéralement trébucher, situation assez humiliante. Je ne m’attendais pourtant pas à découvrir ce que j’allais découvrir, à cet instant précis.

Je ne pouvais croire à ma vision, à ce qui se présentait en face de moi. Deux immenses créatures qui dépassaient l’entendement. Ce genre de créatures, ici ? Je n’arrivais simplement pas à le croire. Ils étaient bien trop grands pour faire partie de la faune de Grand Line, et encore moins de Little Garden. Elles étaient bâtit pour combattre, chasser. Des dents acérées. Plusieurs gigantesques pattes musclées, un corps mince et robuste ainsi que des écailles. Il s’agissait, sans me tromper, de Monstre Marins et étant donné leurs gabarits, de ceux résidant à Calm Belt ou encore dans le Shin Sekai. Ils avaient attrapés, d’un mouvement, les différentes créatures fuyant au dernier moment, dévorant ceux-ci d’un trait, un véritable cauchemar se déroulant juste devant moi.


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L’un des monstres souleva sa patte, venant ainsi écraser celle-ci à mon emplacement. Emplacement précédent, évidemment, ayant eu le temps de m’éloigner avec la force que possédait mes cuisses. L’assaut du monstre explosa le sol, des gravats s’envolant de partout, me laissant perplexe devant cette performance qui était sienne. Cette créature était bien plus puissante que moi, il ne faisait aucun doute de ça. Je ne pouvais que le blesser légèrement, il m’aurait déchiqueté facilement si jamais sa mâchoire venait se refermer sur ma peau. Les deux créatures firent de moi leur proie, m’attaquant ainsi de tous côté, ne pouvant, à mon tour, que répliquer ou m’enfuir. Je n’était pas le plus rapide, loin de là, ce qui compliquait ma tâche de plus en plus.

Je m’étais décidé à passer à l’assaut quand je pus attraper de mon sabre la queue de l’une de ses bêtes, une queue semblable à celle d’un poisson. La créature hurla légèrement, avant de me soulever avec cette même queue, et de m’écraser au sol violemment. Une douleur extrême, qui ne s’arrangea pas avec la patte qui vint ensuite m’encastrer dans cette terre. Une pression incroyable, écrasant littéralement chaque parcelle de mon corps, me donnant l’impression d’avoir les os complètement broyés. Je n’étais plus vraiment conscient, ou alors dans un état second où je pouvais voir sans réagir, mes muscles ne répondant plus à mes nerfs. Je pus ainsi voir la queue de l’un d’entre eux se refermer légèrement sur moi, ses dents pénétrant ma peau.

Je pus sentir la pression qu’il m’infligeait et la douleur que je ressentais. C’était pesant, difficile à supporter, causant un cri d’effroi chez moi qui fit trembler le sol et les arbres. Un cri de souffrance que je ne pouvais contrôler. J’avais cru à ma fin sur ce coup-là. Qu’ils allaient m’arracher en deux et me partager. N’ayant plus aucun espoir pour ma propre vie, ce fut pourtant au même moment où j’ouvris les yeux pour la dernière fois, tombant dans l’inconscience visiblement, que je vis ce qu’il se passa. Un autre grondement, bien moins bestiales, mais tout autant puissant apparaissait soudainement, le destin ayant sûrement décidé de m’accorder une autre chance.

Une femme dont je ne connaissais pas le visage. Une femme dont je ne pus clairement voir le visage également, mon temps de vue étant estimé à une seconde. Une femme possédant une telle immensité, celle de pouvoir frapper cette créature sans la moindre retenue, sans la moindre gêne. Mes yeux se refermèrent ainsi, pour me plonger dans un enfer de ténèbres. Pour une raison inconnue, je ne pouvais pas bouger, mais je vivais et je pouvais tout de même réfléchir, savoir ce qu’il s’était passé. Je pouvais entendre et ressentir les alentours sans voir ou me mouvoir, une terrifiante sensation. Je pus entendre des cris des deux côtés, des pas, des claquements, des coups. Tout ce qui ressemblait à un combat jusqu’à un silence pesant. Un silence certifiant la fuite ou la mort de l’un des camps, ne pouvant pourtant dire qui des monstres ou de cette mystérieuse femme était vainqueur.

De simples voix étrangères pour moi, aucune image. Je ne pouvais que subir ce qu’il pouvait me faire à tout instant. Ressentant une pression imposée à mon corps, comme une main m’attrapant, je fus surélevé et emporté tel un bagage, les pas s’intensifiant de plus en plus. Deux marches bien distinctes. Les choses semblaient se compliquer pour moi et ce n’était pourtant que le début…




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