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Entraînement préhistorique (2)

Entraînement préhistorique


Cela faisait un peu moins d’une semaine que mon entraînement avait commencé sur Little Garden  et tout se compliquait déjà. En réalité, je n’avais pas imaginé la tournure qu’avait prit ma petite escapade dans cette région. J’avais imaginé passé quatorze jours à chasser et combattre de plus en plus de créature. C’était ainsi pour moi, que j’allais comprendre ce qu’était la vie sauvage. Pourtant, un virage commença complètement hors de mon but. Ce fut un jour comme les autres, depuis mon arrivé, que tout ce bouscula. Je m’étais fait surprendre, par deux terribles créatures. Ils étaient la cause directe des tremblements étranges et fréquents que l’on pouvait ressentir à travers l’île, vers des heures assez précises.

Deux immenses Monstres Marins, beaucoup plus massifs et aussi terrifiant que les dinosaures que j’avais déjà eu la chance de croiser. De telles créatures n’étaient pas originaire d’un coin comme Grand Line, je n’avais véritablement aucun doute là-dessus, me demandant ce que signifiait leurs présences ici-bas. Il m’avait repéré et avait bien assez de portée pour que je ne puisse fuir, c’était un fait. Je n’avais qu’un choix, celui de combattre et j’y étais résolu. Je n’avais aucune chance, ayant pourtant réussi, dans un ultime espoir, à transpercer l’une de ces créatures tandis que l’autre m’avait complètement démoli, m’écrasant sous sa puissante patte. Je n’avais pas vraiment perdu connaissance, étant toujours conscient mais, incapable de me mouvoir, quelque chose ou quelqu’un intervenant.

Je ne pus qu’entendre que de simples voix étrangères pour moi, aucune image. Je ne pouvais que subir ce qu’il pouvait me faire à tout instant. Ressentant une pression imposée à mon corps, comme une main m’attrapant, je fus surélevé et emporté tel un bagage, les pas s’intensifiant de plus en plus. C’était assez impressionnant et étrange que je puisse être transporté aussi facilement. Était-ce des géants ? Comme ceux de la Marine ou de la légendaire contrée d’Erbaf. Ceci expliquait aussi le fait que cette fameuse femme put frapper sans problème l’une des créatures, de son poing. Il y avait pourtant deux marches bien distinctes. Les choses semblaient se compliquer pour moi et ce n’était pourtant que le début pour dire vrai, je le pensais fortement.

Je ne me rappelais plus de rien à un moment, ayant véritablement perdu connaissance pour le coup. Je pouvais certifier qu’ils avaient marchés longtemps, après tout l’île était assez vaste pour cela. Mon sommeil fut lourd, ou plutôt mon temps d’inconscience, s’estimant à une journée entière. Après de tel coup, il me fallait évidemment récupérer. Je me retrouvais pourtant avec des géants vraisemblablement, ce qui n’était vraiment pas le meilleur des plans. Me reposer était un danger mais, je le faisais inconsciemment. Heureusement, je n’y étais pas encore passé, ils avaient assez de nourriture avant moi pour me laisser reposer, ce qui était une bonne chose, un coup du destin.

“Stop ! Je suis Faris Fenyang Commandant de la Marine !”

Je m’étais exprimé à ces silhouettes que je pouvais distinguer un peu plus loin, au bord d’une flamme. Elles étaient deux et véritablement immenses, mes doutes se confirmant. J’étais également à l’intérieur de quelque chose d’imposant, me sentant ainsi telle un vulgaire insecte. Me balançant légèrement, j’avais réussi, de mon sabre, à trancher les liens peu solides que j’avais. Ils étaient faits pour retenir un animal, créature n’ayant certainement pas assez d’intelligence pour se libérer. Retombant au sol, tout en évitant les flammes, optant pour la survie en certifiant à ces titans que j’étais un marine. Ils étaient cependant résidant de cette région, peut-être des sauvages primitifs qui ne faisaient aucune distinction entre humain et animal, le risque toujours était présent.

J’espérais que, si c’était le cas, ces géants me laisseraient partir, en disant que j’étais bien trop petit pour être dévoré par toutes les deux en même temps. Pourtant, je restais sur mes gardes, prêt à frapper si cela était nécessaire. Il était clair que faire face à un géant, je ne serai capable de rien.  Aujourd’hui, je ne le réalisais pas pleinement mais, ma force était beaucoup plus importante, il fallait juste la canaliser, la contrôler et la concentrer pour atteindre un véritable sommet. De leurs immensités, les deux êtres me regardèrent au fond, silencieux avant de voir les deux se lever et me rejoindre d’un pas lent et puissant, causant de terrible secousse au sol où je me sentais si petit. Leurs visages s’éclairaient en se rapprochant des flammes petit à petit, me laissant ainsi découvrir à qui j’avais à faire.

Elles étaient en pleine discussion devant moi, ne pouvant placer un mot. J’avais reconnu le visage de cette femme qui était venu à mon secours. Enfin, je pensais plutôt que celle-ci avait un différent avec les deux créatures où désirais m’obtenir comme nourriture. Musclé et des cicatrices apparentes, je pouvais affirmer que celle-ci était sans aucune doute une combattante d’un haut niveau, possédant une force des plus monstrueuses. L’autre femme était beaucoup plus petite et l’air beaucoup moins dangereuses, pouvant pourtant m’aplatir uniquement avec sa main si je n’esquivais pas. Elle était assez « forte » physiquement, bien en chair. Elles étaient toutes les deux blondes, peut-être des sœurs et des cousines, provenant de la même famille. Je ne connaissais pas la façon dont les géants traitaient leurs liens du sang, s’ils adoptaient le comportement humain, homme-poisson ou autre.

“On fait quoi de lui Maes ?”

“Tais-toi Péba ! J’essaye de réfléchir !”

“Bah fait le dans ta tête, car à voix haute tout le monde peut entendre ...”


La plus petite se prénommait Péba. Elles avaient peut-être, tout aussi bien, échoué ici à un moment, ne pouvant repartir. Pourtant, quelque chose m’intriguait un peu depuis le début. J’avais reconnu la voix de cette Maes mais, celle qui accompagnait celle-ci plutôt et celle qu’avait Péba n’était pas du tout la même, me poussant dans l’idée qu’ils étaient bien plus que deux, même trois, la voix précédente étant celle d’un homme. Je pouvais le certifier clairement. Reprenant un rythme de respiration simple, je m’étais assis contre un rocher au sol, regardant l’immensité de mes deux interlocutrices.

“Elle fait la dure, mais tu peux rester avec nous petit homme. Tu seras en sécurité.”

Cette femme avait certifié que je n’étais pas en danger en restant avec elles, ce qui m’enchantait. Mais, elle marquait un point sans le savoir. J’avais faim, c’était indéniable. Mon changement d’alimentation ayant complètement bouleversé mon estomac qui criait souvent famine. Je ne pouvais pas aller chasser à cette heure-ci, c’était bien trop dangereux et j’avais peu de chance de tomber sur du concret.  Des prédateurs plus dangereux sortaient le soir et la viande était en petite quantité, les autres dinosaures ayant établis leurs nids pour le soir. Rejoindre ces des femmes étaient la meilleure des solutions pour le moment, ayant dans l’idée de repartir au petit matin venu, passer mon périple à l’abri n’était pas ce que je recherchais. Ce repas se passa en silence, la grande géante avait certainement fait cette exception à contrecœur et cela surement parce que j’étais un humain, ce qui se rapprochait le plus de sa « race ». Nous étions en tout point similaire, hormis la taille et l’espérance de vie, ceux des géants dépassant largement la notre.

Ce fut pourtant après un partage que je m’étais isolé, essayant toujours de penser à ce que je pouvais faire ensuite. J’avais plusieurs questions à poser à cette géante. Notre emplacement sur l’île, pour rejoindre mon camp ainsi que la raison pour laquelle elle avait combattu les immenses monstres et le résultat de leur affrontement. Si celle-ci était capable de les battre, j’étais bien loin du niveau que je désirais obtenir. Seulement, les deux femmes étaient en train de converser, leurs voix bien assez puissante pour que je puisse entendre tout ce qui se disait et cela sans aucun problème. Une discussion qui me parue étrange et qui semblait faire monter la température de plus en plus. Le ton de cette Chef devenait bien trop sérieuse, cette Péba n’ayant pas compris ce qui était en train de se passer. Elle n’avait pas réalisée que sa Chef était en colère pour quelque chose qu’elle avait faite récemment, quelque chose que j’ignorais, tendant toujours l’oreille.  

Elle avait frappée violemment cette femme, causant ma stupéfaction la plus sincère. Un coup si violent que le vent se scinda, venant souffler la flamme qui se trouvait à côté d’eux. Venant également caresser mon visage. L’impacte de ce coup de poing brisa complètement son armure, alors qu’elle crachait abondamment du sang de sa bouche et du nez. Un geste d’une telle cruauté envers une personne qui avait du respect pour sa Chef que j’en fus malade. Je ne tolérais pas ce genre de comportement. La domination par les coups physiques était une chose que je prohibais. Péba fut projetée avec une telle force qu’elle s’écrasa contre la roche haut fond, secouant l’habitation de ces géantes. Cette Chef avait enfoncé son poing si violemment dans le corps de sa subordonnée qu’elle avait perforé celle-ci légèrement, du sang coulant de son poing encore intacte après un tel assaut.

Piéta tombant au sol, se tortillant de la punition qu’elle venait de se faire infliger. Pleurant et se crispant de douleur. Une douleur que je pouvais ressentir à chaque hurlement qu’elle éprouvait. Maes s’approcha, attrapant ainsi sa subordonnée par la tête, en usant de son immense force pour la projeter en l’air, sauter et envoyant un coup de poing encore plus destructeur, pour écraser celle-ci au sol. Ce geste m’avait paru comme une frontière qu’elle avait dépassé. Elle avait perdue toute son humanité, se rapprochant bien plus de la créature que de la femme. Elle avait atterrie de son plein poids sur la blessure de l’autre géante, le sol se craquant ainsi que les os de celle-ci, certainement. Elle supplia sa Chef d’arrêter, qu’elle ne recommencerait plus, qu’à l’avenir celle-ci allait l’écouter, Maes continua pourtant, infligeant encore des coups de poing ravageurs dans le ventre de sa compagne de voyage. Des assauts de plus en plus puissants et de ne plus en plus insupportable, une injustice de plus dans ce monde, me consternant.

“ça sufffffffiiiiittttt !!!!”

Je m’étais élancé avec une telle vitesse et une telle détermination. Passant ainsi outre le corps de cette Péba, j’avais ainsi eu dans l’idée de dégainer mon sabre. Le poing était gargantuesque et était quasiment aussi grand que moi. Néanmoins, je savais comment m’y prendre pour le coup. Je planta profondément ma lame dans le sol et mis tout mon corps en opposition sur celle-ci. Le poing de la géante vint s’entailler sur ma lame. Elle dut retenir son coup pour ne pas perdre l’usage de sa main. Ma lame s’était déjà créer un chemin entre les phalanges de son majeur et son annulaire. Certes. Le coup avait été tout de même assez puissant pour m’envoyer valser plusieurs mètres en arrière. Je ne souhaitais pas me battre mais, arrêter cette domination inutile, estimant que Péba avait reconnu son erreur. Je venais pourtant de m’engager dans une histoire bien plus complexe que cela, ce qui m’attendait n’étant pas de tout repos…



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Entraînement préhistorique


Présent depuis près d’une semaine sur Little Garden, mon entraînement prenait une tournure bien différente de ce que j’avais soigneusement préparé, se divergeant de ma personne, de mon contrôle, tout simplement. J’avais tout d’abord découvert l’existence de deux entités, surpuissantes et monstrueusement grandes, dans la région. De véritables monstres Marins qui y faisaient escale pour se nourrir, repartant ensuite en mer. Des monstres Marins que j’avais, de mon plein gré, décidé d’affronter, bien trop présomptueux, causant mon écrasante défaite, ne connaissait pas les limites de ma témérité, à ce moment-là. Cependant, une situation improbable ne survenant pas sans une autre, quelque chose ou plutôt quelqu’un me « sauva » en quelque sorte. Une géante, une femme dont la force colossale m’impressionna, combattant de front ces créatures.

Elle avait le gabarit pour, il fallait le dire. Cette situation m’avait ainsi directement mené à une altercation, dans le « territoire » de cette géante, faisant la connaissance d’une autre femme de son espèce par la même occasion. Sympathique personne mais, frêle, ce qui causa la colère de sa « supérieure » qui ne rechigna pas à ruer celle-ci de coups, sans sommation ou une quelconque forme de compassion. J’avais eu beau me persuader de ne pas agir et pourtant, l’injustice, de mon point de vu en tout cas, m’était insupportable. Ne jamais braver ses convictions était peut-être le groupe de mots qui me définissait le plus, étant également à l’origine de mon statut d’électron-libre au sein de la Marine, comme tout autre de la « Nouvelle Génération ». C’était également ma motivation pour aller de l’avant dans ma « quête », désirant estimer la valeur du Gouvernement avec comme seul juge, ma propre conscience et ma réflexion.

Ma lame et le poing titanesque de cette Maes, véritable force de la nature, qui me fit tout de même voler, mon sabre ancré dans le sol. La Géante semblait surpris de me voir ainsi protéger sa propre subordonnée, une situation qu’elle ne semblait pas du tout apprécier, ce qui était totalement compréhensible, d’un point de vu autoritaire. Pour autant, ce n’était pas mon souci principal, ayant décidé, par pure précaution, de préserver une position défensive, une intuition de ma part qui s’avéra véridique, la Colossal s’acharnant à l’assaut contre ma personne. Elle frappa, évitant de façon habile tout en faisant usage de cette force offerte. Je n’avais pas l’intention de me « battre » avec sérieux, mais me défendre de la meilleure des façons ne m’était tout de même pas prohibé.

Elle avait une force titanesque et il fallait le dire. Le coup de poing qui percuta mon sabre fut bien assez puissant pour me propulser à quelques mètres, générant un hématome sûrement terrible. Je ne m’étais pour autant pas endormi, je m’étais élancé droit vers l’avant heurtant avec mon crâne avec une pression de plusieurs kilos en plein ventre, un coup terrible à supporter pour une personne simplette. Elle avait pourtant eu la force et l’habilité qui l’empêcha alors de tomber au sol, se stabilisant même après une douleur pareille. C’était respectable et pourtant si ennuyant, réalisant qu’il me fallait plus que cela pour espérer combattre l’un de ses monstres en faisant l’usage de toute ma force. La Géante et moi soutenions nos regards pendant quelques secondes, celle-ci comprenait à travers ceux-ci que l’affronter ne m’intéressait pas, visant simplement à stopper sa frénésies.

Elle avait alors abandonnée sa position d’assaut, se redescendant tout en s’écartant de l’entrer de son entre, comme pour m’indiquer la sortie. Un geste que je compris également, je ne cessait de la dévisager, espérant seulement qu’elle n’allait plus s’acharner sur cette jeune géante et sa bêtise.

“C’est de ta faute Péba ! Si tu ne t’étais pas entêtée à venir avec nous en douce !”

Elle n’avait pas eu la force nécessaire pour en finir avec les deux mastodontes. Il fallait dire que mes doutes étaient bien fondés. Ils étaient bien trop massifs pour qu’elle puisse les abattre entièrement. Elle avait donc uniquement réussie à les repousser, ce qui était, en soi, un exploit ayant subis moi-même une défaite écrasante, broyé par la patte droite d’un de ces monstres. En observant un peu mieux, cette fameuse Maes semblait blessée, disposant de quelques éraflures au niveau du bras s’intensifiant jusqu’à sa hanche. Ils étaient donc plutôt coriaces, ce qui donna de l’engouement pour les rechercher et les éradiquer, pour de bon. Je ne devais pas m’arrêter en si bon chemin, considérant ces deux créatures comme mes proies.

Quittant de ce pas le territoire des Géantes, restant tout de même à l’affût du moindre bruit trahissant la Chef en ce lieu, recommençant à frapper sa subordonnée, je m’éloignais de plus en plus avec le temps qui passait. Je n’avais rien perçu, heureusement, une aubaine, celle-ci ayant donc cessée son comportement dégradant. Je ne pouvais pas garantir la suite, concernant la jeune géante, sympathique personne ou encore la chasse que j’allais entreprendre contre ces monstres mais, il était clair qu’abdiquer n’était pas permis.

Plusieurs jours s’étaient écoulés et cela, sans la moindre apparition. Pas le moindre tremblement suspect quand le soleil atteignait son zénith. Ces créatures n’étaient pas encore revenues, ce qui m’étonna grandement. La géante m’avait-elle menti à propos de ces monstres. Je n’en voyais ni la logique et encore moins l’intérêt. La logique, étant donné le fait de la disparition totale de potentiels cadavres, même de l’un d’eux, dans les parages, ayant tout de même ratissé la forêt pendant quatre jours. L’intérêt étant donné que je ne voyais pas la raison d’un tel mensonge, rien de bien intéressant lui revenant après cela. J’avais ainsi émis l’hypothèse d’une potentielle blessure faite qui aurait un temps de « convalescence », en quelque sorte, ce qui semblait le plus probable. Il ne fallait pas oublier que ma lame avait été plantée dans la queue de l’un des deux monstres.

Même les « Bêtes » savaient se reposer s’ils souffraient, évidemment, expliquant l’absence. Les dinosaures de la région étaient donc paisibles pour un petit moment, ce qui ne m’empêcha de progresser, en attendant. Affrontant des créatures de plus en plus grands et de plus en plus féroces. J’avais même risqué un bras lors d’une altercation avec ce qui semblait être un Giganotosaurus, de la même espèce qu’un Tyrannosaure, mais beaucoup plus imposant. Manger ou être mangé. Je me nourrissais pour l’instant, n’ayant pas encore trouvé celui qui arrivait à me dévorer, sauver la dernière fois, il ne fallait point que cela puisse se reproduire. C’était ainsi dans ce but que je n’avais pas rechigner sur l’effort, continuant encore et encore.

Ce fut un de ses fameux tremblements, raisonnant à travers l’île tout entière qui m’arrêta net, encore stoïque devant une carcasse d’un adversaire fraîchement tué par ma personne. À ce moment précis, je n’avais aucun doute, certainement comme les Géantes un peu plus loin. Ils étaient de retour, sûrement remis de la précédente attaque. Le cri que l’un d’entre eux, le plus hargneux, avait émis un son tel un glas. Mes jambes bougeant d’elle-même, mon instinct reprenant pas sur la raison, je m’étais propulsé littéralement là où provenait ce bruit intense, bravant tout obstacle pour atteindre cette fameuse zone. Une surprise pour moi, ayant atteint mes proies, ceux-ci dévorant des Diplodocus sans aucun mal, repérant certainement mon odeur, une senteur qu’ils connaissaient.

L’un d’entre eux, celui dont l’empreinte de ma lame était encore présente sur la queue, s’élança vers moi, oubliant tout simplement l’être qu’il dévorant un peu plus tôt, sa mâchoire prête à me broyer complètement. Je ne devais pas lui laisser cette occasion, évidemment. Laissant ma conscience dérivée à mes nouvelles pulsions, focalisant ma force dans mes jambes me permettant d’éviter le monstre. La course de cette bête prit fin un peu plus loin. Il glissa, s’encrant de ses griffes au sol, se remettant de son assaut destructeur. L’autre se jeta à son tour, venant prêter main forte à son acolyte. Il se heurta à mon sabre, plantant ma lame au niveau de sa gorge, n’arrivant cependant pas à décapiter celui-ci, qui m’éjecta sur plusieurs mètres.

Je n’étais pas sûr de pouvoir les tuer, tous les deux mais, le bilan s’annonçait différent de la dernière fois. Les deux avaient été touchés, le sang complètement froid qu’ils possédaient se déversant par goutte au sol, un exploit que je n’avais pas obtenus jadis, hormis pour la blessure à la queue, survenant à la fin de notre entrevue. Ils se rendirent très rapidement compte qu’une victoire contre ma personne ne serait pas aussi accessible qu’avant, leurs instincts les obligeant sûrement à se mettre sur leurs gardes, tout comme le faisait le mien. La situation s’intensifiait cependant rapidement, très vite acculé par le nombre. Je me devais de respecter mes contraintes, mon honneur étant en jeu, malgré les apparences, ainsi que ma vie, évidemment. Si réussite de ma part, cela voulait donc dire que j’étais prêt alors que dans le cas contraire, je ne méritais certainement pas mon statut. Ils étaient blessés mais, je me retrouvais dans un état beaucoup plus austère. Ils étaient capables de pme broyer avec une grande facilité, étant à mon tour en mesure de trancher leurs bras facilement. Ils n’étaient cependant pas résignés, s’attaquant à moi,  me jetant également dans ce qui pouvait être ma mort, sans une intervention qui me laissa perplexe.

Maes, cette puissante géante était intervenue encore une fois. Un gigantesque rocher était apparu au-dessus de nous, empêchant l’assaut de front que j’avais entrepris, freinant également les créatures qui, sans doute, allaient m’avoir sur ce coup-ci. Je m’étais propulsé en l’arrière, tandis que l’obus s’était fragmenté en plusieurs débris, les esquivant, avec peine, me retrouvant nez-à-nez avec celle dont j’avais défié l’autorité, il y a quelques jours. Une situation qui me laissa perplexe étant donné la nature nouvelle de notre relation. Pourquoi était-elle intervenue pour sauver un insecte ou plus précisément, quelqu’un qu’elle n’appréciait pas. Elle avait sûrement une conscience ou ne cherchait qu’à tuer ces créatures pour une raison que j’ignorais totalement. Dos à dos, nous nous retrouvions en face des deux monstres, nos proies. Une boucherie sans précédente était sur le point de commencer véritablement et cela, pour de bon.



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La situation s’intensifiait rapidement, très vite acculé de mon côté. Ce fut une incroyable intervention qui me permit de renverser la tendance. Maes, cette puissante géante était intervenue encore une fois. Dos à dos, nous nous retrouvions en face des deux monstres, nos proies. La grande guerrière resta dans cette position, pendant de longues secondes à observer la situation. Je n’avais pas non plus réagi, les questions qui circulaient dans ma tête étaient bien trop intenses et vives. La Géante daigna tourner sa tête vers ma direction, un pivot rapide et un regard déterminé. Les expressions de son faciès étaient bien assez simples pour comprendre qu'elle désirait les avoir et ce, avec mon aide. C'était la "meilleure" chose qui m'était arrivé depuis longtemps à vrai dire, il y avait un pas entre les blesser de cette manière et les tuer pour de bon, ce qui, pour le moment, n'était pas à ma portée. Je savais qu'il fallait m'adapter à cette situation et à son évolution, peu importe celle-ci.

Maes était le facteur qui ferait évoluer ce combat. Soupirant d’une voix roque, j'avais apposé ma réponse positive à la proposition de cette puissante femme en secouant la tête, nos regards devenant si durs que les deux créatures ressentir ce changement soudain de mentalité. Nous n'étions alors encore jamais autant déterminés et ce fit à ce moment que d'un mouvement, nous nous étions jetés vers ceux-ci. La puissante géante décrocha un puissant coup de poing tandis que, d'un coup de sabre, je m'étais efforcé à trancher la patte de ce même monstre. Nos mouvements n'étaient pas coordonnés mais, nous arrivions tout de même à prendre le dessus et ce, je pense, du fait de notre intellect. Le physique nous rattrapa étonnement vite pour le coup, repoussés puissamment par les deux monstres marins, ce fut à ce moment que Maes éprouva un grand sourire.

Soudainement, je vis une ombre encore plus imposante que tout ce que j'avais bien pu voir jusqu'à maintenant. Un immense être, encore jamais vu jusque là mais dont la voix m'était familière, comme-ci je l'avais déjà entendu une fois. Il était celui présent avec la Géante le jour où je m'étais attaqué pour la toute première fois à ces deux monstres. Observant, perplexe, j'entendis alors un autre voix, bien à l'arrière de cette véritable Montagne, apparaissant subitement par la suite.

“T’en as mis du temps frangin !”, s’écria Maes.

Perplexe devant ce qu'elle venait d'affirmer, à en juger de l'âge physique que je pouvais donner à cette Péba, ils étaient ici depuis bien plus longtemps que je ne le croyais. Perplexe devant le fait également d'apprendre qu'elle était plus mature que ce colosse, l'aspect ne faisait pas toujours la bonne distinction, je venais de m'en assurer. Bien évidemment, les créatures n'étaient pas soudainement en pause devant notre conversation, cette cohue interrompue par l'assaut bruyant de nos deux adversaires qui fut stoppé net par ce puissant géant. Je n'avais encore jamais vu une telle impétuosité et une telle vigueur. Bien qu'il fut repousser quelques secondes plus tard, son intervention nous avait permis d'agir à notre tour, Maes, Péba et moi, combattant main dans la main. C'était plus difficile que prévu et même en supériorité numérique.

Lors de ce cours échange, j'avais cependant pu découvrir les points forts et inversement des mes compagnons de fortune. Le géant était robuste, mais manquait cruellement de vitesse. Péba avait son armure, mais elle restait la plus faible de tous et Maes, malgré ses capacités que je pouvais qualifier de complètes, ne combattait pas de façon assez réfléchis pour faire la différence, agissant souvent tête baissée. Nous n'étions pas encore prêts pour faire face à la rage de ces monstres. Ils étaient incontrôlables que nous furent rapidement surmenés. Le géant fut simplement projeté violemment vers l'arrière, Maes et moi échappant à leur cohue. Cependant, Péba n'ayant pas la même chance, prit l'assaut de plein fouet.

La géante s'élança vers eux férocement, arrivant à dégager l'un d'eux du corps de Péba, sacrifiant par ailleurs son propre pied, les yeux complètement ébahis à la vue de cela. Elle n'avait pas hésité une seule seconde et elle ne le faisait toujours pas. Son tibia se déchirait devant mes yeux sous la force extrême des mâchoires du féroce animal tandis qu'elle en blessait un autre. J'avais réalisé à ce moment que, malgré sa méthode, elle était attachée à cette petite géante et que ce n'était qu'une sévère punition, comme tout bon parent dans notre société actuelle. Maes n'avait éprouvé aucune cri jusqu'au moment où elle réussit à plaquer sa cible au sol pour l'accabler de coups de poings. De son impressionnante force naquit des secousses, une rage sans précédente à cause de l'état de sa protégée, elle arrivait à transformer ce sentiment en force et ne semblait pas déstabiliser, quelque chose de rare. Le monstre marin fut réduit en bouillis sur le sol de la zone. Son cerveau dégoulinait de son crâne fracturé.

Cependant, elle semblait omettre un facteur. Le monstre n'était pas seul. Elle avait oublié celui qui lui avait lui-même privé de sa jambe. À cet instant, la créature fonça sans aucune retenue vers la géante. Elle était bien trop focalisée pour s'en rendre compte et c'est dans ce but que je m'étais élancé. Je ne savais pas où se trouvait l'immense géant. Il avait également férocement bataillé contre eux mais, fut propulsé beaucoup plus loin, sans jamais revenir. Sur le point de planter ses féroces dents dans la chair de la géante, j'étais à mi-chemin d'y arriver. Seulement, avec la faiblesse de ce corps, je n'y arriverais jamais à temps. Peu importe la façon, l'intensité, j'étais devenu bien trop lent avec toutes ses blessures. À ce moment-ci, je n'avais qu'une utopie. Surpasser ces nouvelles limites à tout prix. Je n'allais pas laisser cette femme mourir, peu importe nos différents.

Soudainement, le sol se brisa sous mes pieds et mon corps fut soulever vers le ciel. Le géant m’avait agrippé avec sa main et m’envoyait en direction des nuages. D’un geste rapide, il balança son poing dans la gueule du monstre. Ce coup stoppa sa course et il ne réussit pas à atteindre Maes. Sa mâchoire fracturé, le monstre ne perdit point sa combativité. Il était bien décidé à en finir avec ce gêneur. Il enroula son corps autour du géant et essaya de l’étouffer comme le ferait un immense serpent. Restreint dans ses mouvements, le géant n’avait plus qu’un seul option : utiliser sa tête. Le cou du monstre marin se trouvait juste au-dessus de lui et il décida de l’agripper à pleine dent. Il mordit de toutes ses forces la créature qui essaya tant bien que mal de se défaire de sa prise. Il griffait le corps du géant dans l’espoir qu’il lâche prise. À ce moment, je refis mon apparition dans cet affrontement. Je profitait de la gravité pour augmenter ma vitesse, j’agrippais fortement le manche de mon sabre. D’un geste rapide et précis, ma lame vint s’enfoncer dans la nuque du monstre marin. Mon sabre s’enfonça profondément dans son cou jusqu’à entrer en contact avec les dents du géant. La tête du monstre tomba au sol et son corps cessa d’émettre le moindre mouvement.

J’appris plus tard qu’il s’agissait d’un rite d’initiation et que les trois géants finiraient par être rejoins par leurs géniteurs. La plus jeune avait rejoins le duo en douce. Elle n’avait pas encore l’âge pour effectuer ce rite. J’essaya tant bien que mal d’aider les géants avec leurs blessures. Je fit pareil avec les miennes avant de repartir en direction du campement. Les autres soldats furent étonné de me revoir dans les parages. J’avais disparu depuis plusieurs jours et ils pensaient tous que j’avais péri lors dans la première journée. Je ne raconta rien au sujet des géants. Je divulgua uniquement des informations sur mes combats contre les dinosaures. Quelques jours plus tard, un navire de la marine vint nous récupérer. L’expédition n’avait pas totalement remplis son rôle. J’envisageais déjà de revenir une nouvelle fois affronter ces titans.


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