Le deal à ne pas rater :
Pokémon Évolutions Prismatiques : coffrets et dates de sortie de ...
Voir le deal

Une perte tragique pour le clown de jade

Suite à sa rencontre contre le Shandia sur la contrée d’Inu Town, le clown de jade sera invité par ses trois frères d’armes à les rejoindre sur son île natale histoire de fêter leur retrouvaille entre camarade autour d’une délicieuse pinte de bière. Arrivant le matin au port de la ville à une heure plus que matinale, le joker se promena en compagnie de sa douce partenaire, Nora, au bord de la zone portuaire. Il regardait avec un léger sourire le réveil du soleil venant caresser sa peau par ses rayons de lumière chaleureux. Un véritable moment de paix où le joker pouvait oublier les tourments du passé et aller de l’avant avec un grand sourire en poche.

 Il était désormais prêt à passer une bonne journée, avant de repartir en mission dans les jours qui allaient suivre. Sa camarade n’était pas vraiment enchantée à l’idée de revenir sur cette place maudite, là où son infâme père avait vendu son corps à cause d’une dette très importante auprès de certains petits malfrats. Mais la présence rassurante du farceur était suffisante de manière à éloigner ses peurs. Chassant l’obscurité la grignotant de l’intérieur, même si elle était accrochée à son bras telle une fille très timide, le joker ne disait rien et se contentait de lui caresser les cheveux de façon à l’apaiser.

Marchant dorénavant en direction de sa demeure familiale, Joey voulait à tout prix présenter sa fidèle accompagnatrice à ses parents, car la dernière fois, il était parti comme un filou à cause des remontrances ignobles de sa sœur à l’hôpital. Il savait d’avance que sa mère n’allait pas le rater lorsqu’il allait toquer à la porte et cela ne manqua pas. Avant de toquer à la porte, la maison familiale de la famille Wilson était parsemée de verdures et de plantes hautes en couleurs, on y voyait presque plus la façade d’origine à cause de la verdure montante. La porte quant à elle était d’un bois rouge resplendissant, massif et solide, cela pouvait facilement s’entendre lorsque l’index du clown tapota à deux reprises le bois.

Une voix féminine se fit entendre, puis, une fois la porte ouverte, la mère de famille, Rebecca Wilson attrapa sans sommation son fils en le ceinturant et lui fit un magnifique German supplex, assommant net le pauvre clown de la vengeance d’une mère en rogne. Cependant, elle resta totalement sur les fesses en voyant que son enfant avait ramené une magnifique fleur à la maison. Aussitôt, elle dressa la table du salon, allongea son fils à la chevelure de jade sur le canapé et joua la mère poule en voulant en apprendre plus sur la présence de Nora dans la vie de son petit diablotin chéri.

Appréciant le geste amical de la mère de son protecteur et n’ayant pas envie de finir sur le sol comme lui, elle expliqua les tenants et les aboutissants de sa rencontre avec le farceur, rassurant donc la mère du clown de son départ précipité de la dernière fois. Un grand soupire et une larme coula le long de la joue de Rebecca, elle ne disait rien à la jeune pousse, mais elle croyait que la colère de Rose lors de sa rémission avait fait partir Joey pour toujours. Une crainte finalement résolue et de ce simple fait, elle caressa la chevelure de son gentil fiston qui vint à se réveiller à ce moment précis.

Joey : «Maman… Tu aurais pu me faire la bise, avant de m’éclater au sol… » Disait-il sur un ton taquin, avant de se relever et de caresser sa grosse bosse poussant au-dessus de sa tête. «Tu n’es pas allé de main morte là… La vache…»

Rebecca : «Tu es vraiment un idiot, Jojo… Tu aurais pu nous tenir au courant de ton départ… J’ai eu peur de ne plus jamais te voir… » Elle essuya ses larmes. «Depuis que tu es parti, Rose ne veut plus voir personne dans sa chambre d’hôpital, seuls les médecins peuvent rentrer et cette situation me rend folle et je ne parle même pas de ton père, il a l’air déprimé en ce moment… » Elle pointa son regard vers la chambre. «Peux-tu aller lui parler, je t’en prie… » Acceptant la requête de sa mère sans rechigner, le clown de jade tapota à la porte de la chambre parentale. «Papa ! c’est moi, Joey, je peux rentrer ?» N’ayant aucune réponse en retour, il ouvrit la porte et vit nulle réaction de son père malgré sa présence. Agacé de le voir ainsi se morfondre, se fut autour de Joey d’imiter sa mère ! il souleva son père sans la moindre difficulté et lui fit manger le sol en prononçant ses mots.

Joey : «Tu fous quoi, papa !!!!? Tu fais pleurer, maman !!!? tu veux que je te casse la tête ?» Le pauvre père de famille était déjà dans les pommes, mais il ne lui fallut pas longtemps pour qu’il sorte de sa torpeur et tente de frapper son fils avec une colère non dissimulée.

John : «Sale Gamin ! Comment ose-tu parler à ton papou de la sorte ! je vais t’apprendre à respecter tes ainés !!!» Les deux hommes commencèrent une rixe qui se termina rapidement au milieu du salon et qui stoppa net le père de famille en voyant sa femme adorée en larme. «Oh ma chérie ! Je suis désolé… Je ne voulais pas…» Il se mit lui aussi à pleurer à son tour et le couple vint s’embrasser avec une tendresse si forte, que même le cœur le plus froid en ce monde pouvait ressentir la chaleur de leur amour éternel. «Ma petite reine d’amour, je vais te préparer un bon café.» Le regard du paternel se posa un court instant sur la jeune femme tremblante. «Oh ! c’est ta petite amie, Joey ?» Exclama bêtement le père en mettant mal à l’aise la jeune dame.

Joey : «Non, papa, je te présente, Nora Shelby, elle m’accompagne tous les jours dans mon travail pour m’aider.» Annonça le clown avec un sourire radieux de manière à dissiper le moindre doute. «Nora, je te laisse avec mes parents, je dois voir mes amis à la taverne. Tu seras mieux ici avec mes parents, ils vont te choyer comme leur propre fille.» Il posa son regard verdoyant à l’encontre de son paternel. «Papa, soit douce avec Nora, elle a peur des hommes.» John hocha vivement la tête et partit préparer des encas pour les deux dames et laissa son fils partir faire ses bricoles.

Désormais seul, le clown partit en direction de la zone donnée par ses camarades. Le trio légendaire avait une mission spéciale des supérieurs à lui confier, mais cela était aussi un bon prétexte de manière à picoler entre pote de beuveries après tant d’années. De véritables petits sacripants ses quatre là…  Souriant bêtement comme un enfant à l’idée d’entendre leurs histoires rocambolesques, un cri d’effroi parvint aux oreilles du clown, qui se mit à user du geppou à toute vitesse afin de rejoindre rapidement le lieu de l’alerte, une grande place naturellement bondée de bars et de restaurants. Un carnage sans précédent venait d’avoir pris place, car le sang et des corps mutilés recouvraient les pavés et parmi les cadavres inertes, deux des compagnons du clown y figuraient.

Chris et Gary avaient tous deux reçus un coup mortel au niveau de la gorge, leurs pupilles ne présentaient aucune trace de vie et par respect envers eux, le clown referma ses dernières et parti immédiatement avec rage en direction d’une certaine cacophonie dans une ruelle adjacente, puis soudain, un hurlement bestial éclata et un silence des plus pesants revint régner sur la place. Rejoignant sur le champ la zone de combat, Joey apercevra avec effroi son dernier camarade adossé contre le mur, avec son propre poignard enfoncé dans son ventre. Il se vidait de son sang comme un vulgaire porc et le clown totalement en panique appela des secours en tenant la main de son camarade mourant. Le farceur pleurait toutes les larmes de son corps en contenant sa rage par là même de toutes ses forces :

Joey : «Tiens bon, mon ami !!!! les secours vont arriver ! Tu dois tenir bon !!! Bradley ne fais pas le con !!!» Le Colosse tenait avec force la main de son ami et essayait de l’informer de la situation, mais sa blessure était plus profonde qu’on pouvait le croire.

Bradley : «Joey… J’ai réussi à éborgner la créature qui nous a attaqués… Elle ressemble à une chauve-souris… Je suis désolé… Je n’ai rien pu faire pour Chris et Gary… Fais chier… » Sa mâchoire se crispa sur les nerfs. «Mon ami… Tiens… » Il lui donna la fameuse missive pour sa future mission. «Pardonne moi, mon frère, mais je crois que je vais rejoindre les autres.» Sa poigne de fer perdait en force…

Joey : «Tu n’as pas le droit de me lâcher, Bradley… Nous sommes des frères ! je ferais quoi sans vous maintenant ? HEIN ?» Beugla d’effroi le clown en sanglot.

Bradley : «Tu dois rester toi-même… Notre soleil à tous… » Malgré les griffes de la mort l’emportant lentement dans l’au-delà, ces dernières paroles furent des plus touchantes pour Joey. «Tu es l’agent le plus cool de ce monde… N’écoute pas ces putains d’idiots, ils n’ont rien comprit à ton style… À mes yeux… Tu étais le rayon de soleil qui m’a sauvé du chagrin et de mes doutes… Adieu… Mon frère… Je te regarderai depuis les cieux avec les autres accomplir ton destin…» Sa main tomba brutalement contre le sol, signifiant définitivement son trépas.

Joey : «Bradley ? BRADLEY !!!!!!!!!!!!?» Le clown secoua son ami pour voir s’il réagissait toujours, il essaya même de remettre le sang dans la plaie par désespoir, mais malheureusement, son troisième ami venait de rendre l’âme en ce jour fatidique. Les yeux émeraude du clown s’assombrirent et sous une vague de colère silencieusement mortelle, il déplaça le corps de son défunt ami et le posa aux côtés de ses camarades sans dire un mot. Des larmes de chagrin trahissaient son visage ne témoignant aucune émotion sur le moment, mais il se jura lorsque la marine emporta les corps en direction de la morgue, que la chose ayant commis cette faute impardonnable sera traquée et tuée par ses mains.

Deux jours plus tard...

Suite à la crémation des corps de ces camarades disparus, Joey emporta avec lui le fameux poignard de son ami Bradley et consulta le message lui étant adressé avec un air fort intrigué malgré son visage couvert par le chagrin. Il devait garder un œil sur une sorte de minks, un homme rat ayant l'emprise sur un restaurant connu des blues. Le clown de plus en plus intrigué par ce mystère emporta ses bagages, accompagné de sa partenaire dévouée, faisant ses adieux à ses parents, avant de partir en direction de sa nouvelle quête. Désormais, chaque soir, le clown rendait hommage à ses compagnons tombés en faisant une danse funèbre, murmurant des paroles douces et chaleureuses à leurs âmes défuntes, un dernier geste amical qu'il fera jusqu'à la fin de ces jours.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27725-fiche-technique-du-clown
  • https://www.onepiece-requiem.net/t27637-le-clown-larmoyant-joey-wilson-100-terminee#285304