Dernier battement d'un cœur artificiel
Tard dans la soirée après cette mouvementée vente aux enchères durant laquelle la statuette de Dublina fut remportée par la révolution, la poupée de fer ne trouva pas le sommeil. Ce qui n'avait en soit rien d'anormal pour cette jeune femme souffrant d'insomnie. Seulement cette fois-ci cela ne fut pas en rapport avec des cauchemars qui ne cessaient de la harceler quand elle avait le malheur de fermer les yeux.
Non cette nuit, la raison qui la torturait était tout autre. Suite à un événement qui se produisit pendant la soirée, la cyborg ne savait plus où elle en était. Se voir ainsi rabaisser de la sorte par un noble au point de ne pas savoir quoi répondre l'avait bien plus affecté qu'elle l'aurait pensée. Sa confiance en elle-même en avait pris un sacré coup et ce malgré les paroles réconfortante de la douce Halone qui par son intervention l'avait tiré de ce mauvais pas.
Seulement la Cocoyashoise avait beau tenter d'effacer ce triste incident de sa mémoire, rien n'y fit. Ses pensées restaient parasitées par les railleries de ce Lord Alistair et ce même alors que la Dame de fer vagabondait dans les rues de la ville où elle et ses amies se trouvaient actuellement. Pensant que l'air frais de la nuit lui ferait le plus grand bien, celle-ci s'était décidé à sortir faire un tour. Malheureusement cela ne changea rien à la situation.
Toujours aussi perturbée par ce sombre épisode, l'ex-agente traînait sa carcasse mécanique sans savoir où aller. Se laissant guider par ses pas qui la menèrent en dehors de la cité, la révolutionnaire se retrouva soudain à l'orée d'un petit-bois. Un bosquet dans lequel la jeune femme pénétra sans hésitation afin de se mettre à l'abri des yeux indiscrets pour se laisser aller à ce chagrin qui la tenaillait tant.
Au milieu du boqueteau, assise contre un arbre majestueux avec les jambes recroquevillaient contre sa poitrine la Cavalière de l'armée révolutionnaire pleurait. Roulant sur ses joues, des petites billes s'échappaient de ses grands yeux larmoyants tandis qu'elle se retenait de hurler sa souffrance fasse à la lune. Des cris que bien que personne n'aurait entendu ne s'échappèrent pas d'entre ses lèvres en raison de son propre refus.
Tout en se mordant la lèvre inférieure qui se mit à saigner sous la pression de ses dents qui s'y plantèrent, la jeune femme luttait contre elle-même. Un combat que la demoiselle ne souhaitait pas perdre pour la simple et bonne raison que cela signifierait donner sens aux paroles de ce noble qu'elle haïssait. Seulement cette bataille semblant déjà perdue d'avance fut soudain interrompu par un bruit se faisant entendre sur la gauche de la jeune Yorha qui sursauta avant de tourner le regard dans cette direction.
- " Cela faisait longtemps, Bambi. " S'exprima sans attendre la voix reconnaissable d'un homme au moment de se dévoiler à elle sous le clair de lune qui permit à la cyborg de voir ce visage qui ne lui était pas inconnu. " Je constate que tu continues de chouiner malgré tout ce que je t'ai appris. " Soupira-t-il tout en s'approchant d'elle une main enfouie dans une des poches de son pantalon tandis que l'autre tenait une cigarette à la main. " Tu ne changes décidément pas... Quoi que. En plus d'être devenue une boite de conserve tu es une traîtresse maintenant... Quelle déception. "
À ces mots, cet homme du nom de Strife Karl et qui n'était autre que son mentor lui ayant enseigné l'art du Sixième Style s'adossa au même arbre que son élève. Sans rien ajouter d'autres, l'agent formateur fuma tranquillement sa cigarette tout en observant les étoiles. Quant à Hayase, celle-ci essuya ses larmes d'un revers de sa main gantée avant de laisser aller sa tête en arrière.
Ainsi pendant plusieurs minutes durant lesquelles Karl eut le temps de s'allumer une deuxième cigarette aucun d'entre eux n'échangea un traître mot. Le silence régnait dans les bois où pas même un seul insecte ne se fit entendre. Comme s'ils avaient pressenti qu'un grand danger les menacés, tous les animaux nocturnes s'étaient enfuit en laissant ces deux anciens collègues en tête-à-tête.
- " Tu sais pourquoi je suis ici, n'est-ce pas ? " Souffla l'homme en noir dans un nuage de nicotine tandis qu'il gardait les bras croisés contre son torse. " Une préférence sur comment cela doit se passer ou tu t'en fiche ? "
- " Je suis surprise de vous voir. Je n'aurai pas cru que c'était vous que l'on enverrait pour cette mission. " S'exprima calmement la demoiselle qui pourtant savait pertinemment ce qui l'attendait. " On vous a rétrogradé pour en arriver là ? "
Accompagnant cette question, un rire venant du vieux mentor se fit entendre. Un gloussement qui fit sourire la jeune femme qui reconnaissait bien là son ancien maître pour son attitude désinvolte. Un homme que la Cocoyashoise respectait énormément malgré leur camp maintenant opposé sans oublier ces surnoms étranges qu'il lui donnait tout le temps en faisant fi de son véritable nom.
- " Non. " Répondit simplement le vieil homme tout en gardant un franc sourire sur ses lèvres. " Tu te trompes sur toute la ligne Clochette. Je suis ici de mon plein gré. " Avoua-t-il sans surprise pour la cyborg qui laissa un petit ricanement lui échapper. " Il est hors de question que je laisse qui que ce soit s'occuper de cette tâche qui m'incombe. " Déclara le Cipher Pol au moment de tirer la dernière latte de sa sèche avant d'en mettre le mégot dans une petite boite métallique qu'il glissa ensuite sous son veston. " Et puis j'espérais bien te revoir une dernière fois, Duchesse. En souvenir du bon vieux temps. "
- " Toujours égale à vous-même, monsieur. " Affirma respectueusement la poupée de fer avant de le regarder du coin des yeux. " Même si vous semblez avoir pris un peu de ventre en un an. " Souffla-t-elle amusée en regardant ce petit ventre bedonnant qui ressortait sous sa veste. " Vous avez trop abusé de nougatine comme à votre habitude. "
Une nouvelle fois le mentor s'esclaffa devant cette remarque qu'il accueillit avec bon cœur tandis qu'il se caressait le ventre. Un moment de convivialité auquel la jeune femme participa de son propre rire mélodieux.
- " Prête ? " Lui demanda spontanément Karl après s'être calmé avant de la regarder une dernière fois avec un sourire complice.
Pour seule réponse, Hayase acquiesça d'un hochement de tête qui donna le signe de départ. Soudain, les traits du visage du mentor se durcirent au moment même où il frappa sans hésitation la jeune femme de toutes ses forces.
Non cette nuit, la raison qui la torturait était tout autre. Suite à un événement qui se produisit pendant la soirée, la cyborg ne savait plus où elle en était. Se voir ainsi rabaisser de la sorte par un noble au point de ne pas savoir quoi répondre l'avait bien plus affecté qu'elle l'aurait pensée. Sa confiance en elle-même en avait pris un sacré coup et ce malgré les paroles réconfortante de la douce Halone qui par son intervention l'avait tiré de ce mauvais pas.
Seulement la Cocoyashoise avait beau tenter d'effacer ce triste incident de sa mémoire, rien n'y fit. Ses pensées restaient parasitées par les railleries de ce Lord Alistair et ce même alors que la Dame de fer vagabondait dans les rues de la ville où elle et ses amies se trouvaient actuellement. Pensant que l'air frais de la nuit lui ferait le plus grand bien, celle-ci s'était décidé à sortir faire un tour. Malheureusement cela ne changea rien à la situation.
Toujours aussi perturbée par ce sombre épisode, l'ex-agente traînait sa carcasse mécanique sans savoir où aller. Se laissant guider par ses pas qui la menèrent en dehors de la cité, la révolutionnaire se retrouva soudain à l'orée d'un petit-bois. Un bosquet dans lequel la jeune femme pénétra sans hésitation afin de se mettre à l'abri des yeux indiscrets pour se laisser aller à ce chagrin qui la tenaillait tant.
Au milieu du boqueteau, assise contre un arbre majestueux avec les jambes recroquevillaient contre sa poitrine la Cavalière de l'armée révolutionnaire pleurait. Roulant sur ses joues, des petites billes s'échappaient de ses grands yeux larmoyants tandis qu'elle se retenait de hurler sa souffrance fasse à la lune. Des cris que bien que personne n'aurait entendu ne s'échappèrent pas d'entre ses lèvres en raison de son propre refus.
Tout en se mordant la lèvre inférieure qui se mit à saigner sous la pression de ses dents qui s'y plantèrent, la jeune femme luttait contre elle-même. Un combat que la demoiselle ne souhaitait pas perdre pour la simple et bonne raison que cela signifierait donner sens aux paroles de ce noble qu'elle haïssait. Seulement cette bataille semblant déjà perdue d'avance fut soudain interrompu par un bruit se faisant entendre sur la gauche de la jeune Yorha qui sursauta avant de tourner le regard dans cette direction.
- " Cela faisait longtemps, Bambi. " S'exprima sans attendre la voix reconnaissable d'un homme au moment de se dévoiler à elle sous le clair de lune qui permit à la cyborg de voir ce visage qui ne lui était pas inconnu. " Je constate que tu continues de chouiner malgré tout ce que je t'ai appris. " Soupira-t-il tout en s'approchant d'elle une main enfouie dans une des poches de son pantalon tandis que l'autre tenait une cigarette à la main. " Tu ne changes décidément pas... Quoi que. En plus d'être devenue une boite de conserve tu es une traîtresse maintenant... Quelle déception. "
À ces mots, cet homme du nom de Strife Karl et qui n'était autre que son mentor lui ayant enseigné l'art du Sixième Style s'adossa au même arbre que son élève. Sans rien ajouter d'autres, l'agent formateur fuma tranquillement sa cigarette tout en observant les étoiles. Quant à Hayase, celle-ci essuya ses larmes d'un revers de sa main gantée avant de laisser aller sa tête en arrière.
Ainsi pendant plusieurs minutes durant lesquelles Karl eut le temps de s'allumer une deuxième cigarette aucun d'entre eux n'échangea un traître mot. Le silence régnait dans les bois où pas même un seul insecte ne se fit entendre. Comme s'ils avaient pressenti qu'un grand danger les menacés, tous les animaux nocturnes s'étaient enfuit en laissant ces deux anciens collègues en tête-à-tête.
- " Tu sais pourquoi je suis ici, n'est-ce pas ? " Souffla l'homme en noir dans un nuage de nicotine tandis qu'il gardait les bras croisés contre son torse. " Une préférence sur comment cela doit se passer ou tu t'en fiche ? "
- " Je suis surprise de vous voir. Je n'aurai pas cru que c'était vous que l'on enverrait pour cette mission. " S'exprima calmement la demoiselle qui pourtant savait pertinemment ce qui l'attendait. " On vous a rétrogradé pour en arriver là ? "
Accompagnant cette question, un rire venant du vieux mentor se fit entendre. Un gloussement qui fit sourire la jeune femme qui reconnaissait bien là son ancien maître pour son attitude désinvolte. Un homme que la Cocoyashoise respectait énormément malgré leur camp maintenant opposé sans oublier ces surnoms étranges qu'il lui donnait tout le temps en faisant fi de son véritable nom.
- " Non. " Répondit simplement le vieil homme tout en gardant un franc sourire sur ses lèvres. " Tu te trompes sur toute la ligne Clochette. Je suis ici de mon plein gré. " Avoua-t-il sans surprise pour la cyborg qui laissa un petit ricanement lui échapper. " Il est hors de question que je laisse qui que ce soit s'occuper de cette tâche qui m'incombe. " Déclara le Cipher Pol au moment de tirer la dernière latte de sa sèche avant d'en mettre le mégot dans une petite boite métallique qu'il glissa ensuite sous son veston. " Et puis j'espérais bien te revoir une dernière fois, Duchesse. En souvenir du bon vieux temps. "
- " Toujours égale à vous-même, monsieur. " Affirma respectueusement la poupée de fer avant de le regarder du coin des yeux. " Même si vous semblez avoir pris un peu de ventre en un an. " Souffla-t-elle amusée en regardant ce petit ventre bedonnant qui ressortait sous sa veste. " Vous avez trop abusé de nougatine comme à votre habitude. "
Une nouvelle fois le mentor s'esclaffa devant cette remarque qu'il accueillit avec bon cœur tandis qu'il se caressait le ventre. Un moment de convivialité auquel la jeune femme participa de son propre rire mélodieux.
- " Prête ? " Lui demanda spontanément Karl après s'être calmé avant de la regarder une dernière fois avec un sourire complice.
Pour seule réponse, Hayase acquiesça d'un hochement de tête qui donna le signe de départ. Soudain, les traits du visage du mentor se durcirent au moment même où il frappa sans hésitation la jeune femme de toutes ses forces.