Travail d'équipe

Le clown de jade était parti en mission sur une île méconnue de grande line, une terre volcanique naissante avec une région boisée, là où des pirates s’étaient planquée lâchement dans un coin de la zone. Fiche et note de la mission en main, Joey faisait en sorte de comprendre le réel impact de la mission, si cela était une simple broutille ou quelque chose proche du suicide comme contre Gumbo… La quête faisait plus office de chasse à la vermine qu’autre chose, une vulgaire bande de pirates volant les locaux au sujet des perles dispersées autour de la zone.

 Cependant, ce qui le titilla le plus à l’intérieur de son cerveau de dingo loufoque, était d’attendre un collègue hors du commun avant d’enclencher la mission. En toute honnêteté, Joey fulminait d’impatience à l’idée de voir un Pacifista de ses propres yeux, ultra fan de robot grâce à son jouet Ultraman depuis son plus jeune âge, il imaginait presque déjà la fameuse machine sortir des trucs complètement fous ! Il dansait de manière dantesque sur le bord de la plage en rigolant tel un enfant en extase, quand soudain, le fameux bateau de la marine déposa enfin le prestigieux camarade cyborg sur le sable. Faisant style d’être hyper sérieux sur l’instant présent, le clown marcha en direction de son collègue mécanique et vint avec la plus grande franchise lui tendre la main avec un grand sourire :
 
Joey : «Salut mon ami ! Je suis Joey Wilson, agent du Cipher Pol, je suis vraiment content de te rencontrer !» Il lui tapota l’épaule avec énergie. «Alors mon grand, comment tu t’appelles ?» En attendant la réponse de son nouveau coéquipier, il le scrutait sous tous les angles. Il trouvait son apparence proche de celle d'un golem, d'un protecteur de la nature avec sa couronne en bois ornant le sommet de son crâne. «Dis-moi, tu connais un peu le briefing de la mission ou je dois te guider ?» Si jamais cela n'était pas le cas, il lui fera signe de le suivre en direction de la forêt.

Le clown de jade était ébahi par la présentation de la machine du nom de Indra. Il avait beau tenté de rester professionnel, son côté enfantin pris le dessus sur le trajet au milieu de la forêt et après lui avoir donné les aboutissants de la mission, le farceur commença à soulever moult question diverse et variée à son partenaire mécanique. Chacune des réponses apportaient par la machine rendait l’esprit complètement détraque du joker dans un état d’ébullition permanente. Il espérait que le robot était capable de projeter des rayons laser par les yeux, de balancer des missiles depuis son torse, un armement de folie en tous genres pouvant amuser le clown à son paroxysme. Aussi, le joker perdit légèrement le sourire, quand il entendit son partenaire ressentir aucune émotion, quelque chose de triste à ses yeux, car le monde est difficile sans ressentir le moindre sentiment, comme quoi, être un robot pouvait ne pas être amusant à certain moment…

Mais durant leur marche dans le vallon boisé, de l’autre côté d’une crique se trouvait le fameux repaire de pirate. Le chef de cette bande de voleurs, Ralek Tête d’acier, était un petit brigand toujours accompagné de sa fidèle monture, un énorme cochon rose, du nom de Pegra la princesse. La petite perle de tout l’équipage de flibustiers, car malgré sa grande carrure, l’animal avait une bougne bien trop mignonne auprès d’une bande de brutes. Cependant, Ralek la bichonnait comme sa propre fille et quelque chose d’étrange n’allait pas avec sa monture. Elle était assise à réclamer de la nourriture en permanence, son ventre avait bizarrement gonflé suite à une raison inconnue. Fortement inquiet de la santé de sa princesse, le chef demandait donc à ses hommes de chercher des fruits et aussi, de faire fuir les locaux par crainte qu’un méchant vienne embêter sa pupuce malade.

Une fois arrivé devant la première crique, Joey laissa la machine faire son travail sans la déranger, mais si Indra venait à signaler la présence de pirates, le joker voulait d’abord donner certains ordres à son coéquipier. Si jamais la baston devait se produire dans les instants qui suivaient, les paroles du comique seraient les suivantes :

Joey :  «Indra… Je ne veux aucun mort du côté des pirates, si tu as un mode " non létal ", je t’ordonne de l’appliquer, car ces idiots ne sont que des simples voleurs, pas des tueurs, ils méritent une bonne correction cependant, d’accord ? » Il donna un coup de poing délicat sur l'épaule du titan de métal avec un sourire radieux.  « Alors ? tu vois quelque chose ?  »

Le clown de jade écouta avec la plus grande admiration le travail minutieux de la machine. Il haussa un sourcil sur la présence d'un animal peu commun, très certainement l'immense cochon du bandit en question et ces empreintes menaient en direction d'une autre crique. Soudainement, la machine sembla avoir baissé son niveau de vigilance, ce qui aura pour répercussion de faire la tension, même si le clown appréciait une bonne baston à l’improviste. Appréciant grandement le support de son collègue de métal, Joey montra du doigt la future direction à prendre, tout en tapant amicalement l'épaule d'Indra en signe de camaraderie, même si très parfaitement, ce geste atypique ne sera tristement pas compris par ce dernier. Néanmoins, leur mission avancée dans le bon sens et ils allaient ensemble tomber très bientôt sur le repaire des pirates en questions.

D'un autre côté, dans la crique des bandits, Ralek courait dans tous les sens, ordonnant de rage à son médecin de voir immédiatement sa fidèle monture montrant des signes préoccupants. La pauvre princesse cochonne était couchée au sol, souffrant très sûrement le martyre à cause de son ventre la paralysant à même la terre. Lorsque le médecin de l'équipage montra le bon de son nez en panique de peur de recevoir un coup de tête approprié de son capitaine, il utilisa son stéthoscope de façon à analyser l'animal dans sa globalité. Au début, il ne trouvait rien d'anormal, mais avec une certaine patience et sagesse, il comprit le véritable mot de cette histoire ! Pegra n’était pas malade, elle avait en son être une portée de petits porcines prêts à voir le jour. La nouvelle rendra fou de joie le chef de la bande ! Sa belle princesse a des petits ? Il voulait fêter la nouvelle avec son équipage en usant de la bonne niôle, volait plutôt aux pauvres pêcheurs de la zone.

De l'autre côté de la crique...

Joey : «Dis-moi, Indra... Tu ne te poses jamais de questions sur ton existence ? Genre sur le fait de vouloir peut être avoir de la chaire ? Ou, as-tu même une fois réfléchis à un rêve à accomplir ?» Joey désirait savoir si la machine avait une aptitude autre à obéir aveuglément aux ordres, car il voyait en cette entité par une simple chose à remplacer une fois cassée. Même si la future réponse ne pourrait pas être à son goût, il donna un nouvel ordre à son camarade. «Indra... Si jamais tu vois la planque des pirates et que tu veux partir les arrêter, une fois ton analyse confirmée, je te donne l'autorisation de partir à l'action, je te suivrai de près, tu n'as pas à t'occuper de moi, je sais me défendre...» Affirma le clown avec un sourire angélique.

Le clown de jade écoutait les paroles du robot en plein milieu de la forêt et était presque confus par son obstination à accomplir ses missions à bien. Joey comprenait parfaitement que la machine ne voyait que le bon déroulement de sa tâche, car son créateur l’avait mis au monde ainsi, mais d’entendre qu’un être humain muni de chair et d’organe réduisait la valeur de réussite d’une opération, cela fit hausser un sourcil au joker.

En effet, certains propos pouvaient être justes au niveau de la science, mais la force d’un humain comparé à un robot ou d’un cyborg et sa totale liberté de penser. Voire même sa faculté à pouvoir rapidement choisir une solution viable sans devoir attendre un ordre précis, ce que la moindre machine ne possédait en rien cette qualité. En parlant du loup, son collègue métallique analysant la zone tomba nez à nez devant les pirates. Immédiatement, il engagea le combat, mais pas de la manière qu’avait demandé le farceur.

En plein milieu de l’affrontement, le golem de métal vint bizarrement désobéir aux ordres du joker, ouvrant le feu avec une puissance hors norme. Les pirates furent tous balayés par la puissance du mastodonte sous le feu des rayons de lumières, créant un carnage sans précédent en plein milieu de la zone, mettant presque feu à la forêt luxuriante entourant le duo. Le cœur du clown resta figé, comme son regard émeraude posant un regard sévère en direction de la machine ayant commis une sacrée bavure.

Surtout quand le Pacifista mit dans sa ligne de mire la monture déjà blessée et agonisante au sol. Le clown flamboyant ne toléra aucunement que le carnage continue ! sans prévenir, il fonça en direction de son camarade et vint dévier l’attaque mortelle en sautant, pied joint en renforçant ses talons avec le shigan afin de frapper comme un marteau sur le bras de l’homme de métal. Par chance, son coup fit mouche et le tire destructeur termina sa course non loin contre un arbre, le faisant tomber net. Furieux, le joker ordonna sur le champ ses invectives à son compagnon de mission :

Joey :  «INDRAAAAAAAAA !!!! JE T’ORDONNE DE T’ARRÊTER IMMÉDIATEMENT !!! TU NE BOUGES PLUS SANS QUE JE T’EN DONNE L’ORDRE !!!» Il marcha au beau milieu de cet enfer, les corps de certains pirates étaient carbonisés, voir presque totalement méconnaissables. «Tu m’as désobéi… POURQUOI INDRAAA !!!? JE VEUX UNE RÉPONSE TOUT DE SUITE !!!» Toutes ces vies gâchées à cause d’un ordre potentiellement incompris… Cela révoltait le pitre au plus haut point, mais il devait reprendre son sang-froid au plus vite. «Indra… Tu penses que devenir un humain est une preuve de faiblesse selon toi ? Car je suis dans le regret de te dire que tes calculs sont faux ! un humain normal aurait mieux agi que toi ! Comme quoi, nous avons tous nos points fort et nos faiblesses.»

 Il s’approcha du pauvre animal semblant gémir de plus en plus fort, et par la plus grande stupéfaction, le joker était spectateur de la mise au monde d’une armée de petits cochons de toutes les couleurs. «Je n’y crois pas…» Il resta durant un court instant silencieux, fixant les bébés se nourrir auprès de leur mère avec un léger sourire. «Au moins, nous en avons encore des vies à ramener au navire…» Une fin amère pour la compagnie des pirates au plus grand regret du clown, mais d’un autre côté, la vie fleurissait sur une famille de cochons heureux d’être proche de leur génitrice. «Indra… Voici mon dernier ordre… Lance une fusée pour rapatrier tout le groupe, notre mission est finie, les pirates sont morts et je ferai un rapport sur tes actes…» Finalement, le clown aura une mauvaise expérience avec son premier Pacifista, il espérait sincèrement que ce genre d'incident ne se reproduit plus, sans quoi, il pourrait voir d'un très mauvais œil les formes de vies cybernétiques.