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Comment nous en étions arrivé là ? Faris ne serait le dire. Le voyage jusqu’à cette île, il n’en avait plus le moindre souvenir. Il avait été plongé dans un sommeil profond, afin de recevoir des soins. Les soins avaient été grandement augmenté par la technologie de la brigade scientifique. Il n’aurait pas besoin de passer par l’hôpital principal, du moins, pas pour l’instant. Ses souvenirs n’étaient pas clair, mais la douleur et la perte d’un camarade trônait lourdement dans son esprit. Le civil, maintenant le Commodore et le jeune médecin .. c’était une véritable hécatombe ! Tout ça à cause du savant fou, mais également à cause du Gouvernement Mondial. La haine commençait à jaillir dans son esprit. Si seulement il ne passait pas leur temps à dissimuler des choses. Faris commençait à remettre en cause ses convictions. Il n’était pas au point de quitter la Marine, loin de là, mais il n’était plus aussi sûr que tout soit juste du côté du gouvernement. C’était ce même gouvernement qui laissait fleurir les différents commerces d’esclaves. Ce même gouvernement qui essayait toujours de cacher la vérité au peuple. Ce même gouvernement qui usait d’espion aux quatre coins du globe !

Fenyang était complètement perdu dans ses pensées. Son abdomen lui faisait encore mal et des douleurs venaient encore le réveillée la nuit. Tarvek avait fait son possible, mais ce n’était pas un faiseur de miracle. Faris devrait prendre du repos pour récupérer de ses blessures, mais il n’en avait guère le temps. Au contraire, le reste de l’équipage luttait contre le temps qui passe. Les marins du navire, sein d’esprit et de corps, faisaient leur possible pour atteindre rapidement la destination. Le navire faisait route vers Strong World. L’escouade devait à tout prix prévenir les autorités. Le savant fou allait libérer un nouveau fléau sur cet archipel et notre héros se faisait un devoir d’y remédier. Le savant fou avait trop d’avance pour que notre héros puisse le devancer. Mais Fenyang avait bel et bien dans l’idée d’éradiquer ce nouveau virus. Maintenant, il fallait juste espérer que la souche ne soit pas trop compliquée.

Avec le médecin général, Azar avait essayé d’anticiper des futurs vaccins ou sérum. Néanmoins, ils ne disposaient pas d’assez d’éléments pour être réellement efficace. Actuellement, ils seraient à peine en mesure de contrer une dizaine de cas, si le virus était semblable à celui qui avait modifié le défunt Rosenwald. Mais Faris avait confiance en ses capacités, mais aussi celles du médecin. Ils arriveraient à anéantir les infectés du docteur. De toute façon, ils n’avaient guère le choix ! Ils ne pouvaient laisser sombrer une nouvelle citée sous les fléaux du savant fou. Strong World était une île particulière, car elle était sur plusieurs niveaux. Elle était composée de plusieurs îlots. Ainsi, avec assez d’hommes, il serait aisé de concentrer les dégâts sur un seul ilot. Hélas, nos hommes avaient omis un grand détail, la taille de cet archipel.

Strong World était gargantuesque et dérogeait grandement des endroits où notre héros avait l’habitude de mettre les pieds. Fenyang avait hâte de rejoindre la partie que l’on nomme le Nouveau Monde ! Rien qu’à voir les changements entre les îles des Blues et Grande line, il était impatient d’aller découvrir de nouveaux horizons. Cependant, il n’avait guère le temps de divaguer sur de telles envies. Le navire de la Marine venait d’arriver au port. Il était temps de diviser le groupe pour augmenter nos chances. Tarvek se chargerait des étages supérieurs et Faris irait en direction de Third District. Les hommes se séparèrent et une course contre la montre fut lancée : le but était d’arrivé à prévenir le plus de hautes instances possible. Le Third District était le plateau qui se trouvait en-dessous de Strong World. C’était quasiment une citée désaffectée et il n’y avait pas beaucoup d’habitants dans le coin. Néanmoins, il y avait le chemin pour accéder vers les étages supérieurs et il y avait la dernière construction du Gouvernement Mondial. Il s’agissait de la tourblanche. Bastion du gouvernement qui était quasiment terminé en terme de construction. C’était le lieu que notre héros devait rejoindre promptement.

La tourblanche regroupait tout un tas d’artisans, de colons, de civils, mais également de Marines. Néanmoins, notre héros n’était qu’un simple Commandant, il n’avait pas la prestance d’un grand officier. De plus, il ne jouerait jamais avec son nom de famille. Il était plus tôt du style à se débrouiller tout seul. C’était bien quelque chose que son aîné pouvait lui reprocher. Fenyang et quelques soldats arrivèrent rapidement à la tourblanche. Il demanda l’entrée dans les locaux et débuta de longues discussions avec différents officiers de la base. Il lui fallut plusieurs heures pour atteindre le dirigeant de la base. Hélas, malgré ses avertissements, l’homme ne fut pas enclin à lui prêter main forte. Le bastion était préparé une telle offensive. La tourblanche n’aurait aucun mal à contrer ce fameux virus. L’escargophone de Fenyang sonna, Tarvek venait aux nouvelles.

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“Commandant Fenyang, ici Tarvek, je viens aux nouvelles !”

“Ah .. Docteur ! Hélas c’est un grand échec. Le Général n’a guère envie de nous prêter main forte. De plus, le bastion est imprenable selon ses dires ...”

“Mince ! J’arrive sur votre position, je vais essayer de parler avec lui. Il faut absolument que les civils soient recueillis entre les remparts.”

“Et vous ? Avez-vous réussi ?”

“Malheureusement, la base G-12 s’occupera uniquement des points d’accès aux étages supérieurs. Bon, au moins, nous avons plus de chance d’éradiquer cette maladie sur ce plateau ..”

“Mais êtes-vous sûr que Nurgle va déverser son virus sur Third District ?”

“Les points d’accès aux étages supérieurs sont constamment sous surveillance. Un tel criminel n’arriverait pas à rejoindre les étages. De plus, une citée quasiment déserte lui permet d’agir en toute tranquillité. Je suis sûr de mon coup !!!”

“Très bien ! Je vous fais confiance et j’attends votre venu sur place.”


Fenyang attendit la venue du docteur et du reste de l’escouade. Il devait être une trentaine de personne. Le soleil avait débuté sa descente. Il ferait rapidement nuit sur l’archipel.


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Dernière édition par Faris A. Fenyang le Mar 6 Aoû 2024 - 18:16, édité 2 fois
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Tarvek mis plusieurs minutes à venir sur place. Le soleil était proche de disparaître complètement de l’horizon. Fenyang attendait le docteur sur le pont nord de la tourblanche. Le pont sud se trouvait de l’autre côté du rempart et était gardé par les forces locales. L’escouade de notre commandant comptait un dizaine de soldats. Enfin, on pouvait plus parler de survivants. Les hommes étaient démoralisés et appréhendaient grandement les prochaines heures. Ils avaient été témoin de la folie des infectés. Ils avaient grandement peur de finir par périr sous les assauts de ces monstres. Les soldats étaient sales et tâchés de sang. Le sang de leurs camarades qui avaient péri durant les évènements précédents. Faris se tenait droit comme un poteau. Il scrutait l’horizon au loin. Un frisson parcourait son dos. Il pouvait le sentir, ce calme avant la tempête. Il était persuadé que le savant fou était déjà en train d’élaborer ses prochains plans. Il était persuadé que celui-ci allait déverser un nouveau fléau sur ses terres. Soudainement, le médecin entra dans le champ de vision de notre héros. Fenyang était soulagé de voir le médecin général. Il était de partir en direction de la tourblanche. Le scientifique aurait certainement plus de poids dans la balance. C’était quelqu’un de réputé au sein de la brigade scientifique ! Fenyang espérait vraiment qu’il soit en mesure de raisonner le général.

Un soldat trébucha sur son manteau et tomba sur le sol. Azar s’approcha de lui et l’aida à se relever. Il lui adressa un sourire chaleureux. Il était complètement au courant de ce que cet homme avait traversé. Son visage était pâle et son regard livide. Faris devrait trouver les mots pour motiver ses troupes. Il ne pourrait jamais compter sur ses hommes dans un tel état. L’escouade avait déjà parcouru la moitié du pont. Notre officier pouvait apercevoir les constructions des colons. Une petite ville c’était formé aux pieds des remparts de l’immense tour. Il fallait tout les corps de métier pour bâtir une telle prouesse et le gouvernement devait bien rémunérer ses braves gens. Le soleil avait complètement disparu de l’horizon. Une brume légère venait fouette le visage de notre cadet. Il pouvait sentir l’écume à plein nez. Cette odeur qu’il chérissait tant et qui lui donnait toujours autant envie de parcourir les mers.

Soudainement, un cri strident émergea au loin. Les soldats se mirent à hurler de terreur. Certains commencèrent à courir en direction de la tourblanche, d’autres se jetèrent au sol, en boule. Faris se retourna et constata au loin plusieurs silhouettes. Une vision d’horreur, un cauchemars éveillé, des goules approchaient de leur position. Il n’y avait plus de temps à perdre. Les civils étaient toujours présent dans leur baraquement, il fallait immédiatement les évacuer à l’abri derrière les remparts.

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“Tarvek ! Foncez en direction des remparts avec vos hommes. Alertez le plus de civils possibles. Je vais tenir la position le plus longtemps possible. Il nous faudra un appui feu quand nous quitterons notre zone pour vous rejoindre derrière les remparts.”

Le médecin acquiesça et quitta prestement les lieux. Faris dégaina son sabre légendaire. L’éclairage des lampadaires colorèrent sa lame d’un halo jaunâtre.

“Debout soldats ! Debout Marine ! Levez-vous hommes de la justice !! L’heure du combat a sonné, il est temps d’aller affronter la mort. Levez-vous une toute dernière fois et avec moi allons montrer à ses monstres ce que la Marine représente pour nous !! Allons debout ... nous devons tenir la ligne !! Tenons la ligne pour permettre à Tarvek d’évacuer les civils. Il y a des femmes, des enfants là-bas ! Offrez leur une chance de survivre à cette nuit de folie. Allons Soldats ! N’ayez crainte l’enfer est déjà à notre porte ... nous sommes déjà en route vers le chemin de la damnation.”, Faris partit seul en direction des goules.

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“Allez soldats ! Prenez vos armes ! Prenez position ! Fortifiez votre zone ! Alignez moi ses bestioles ! et faites feu à volonté !!!!!!”

Les soldats vinrent aux côtés du commandant, certains prirent leurs armes, d’autres roulèrent des tonneaux et certains lancèrent des torches. Une fois les hommes en position, les tirs commencèrent à germer sans le moindre arrêt. Les soldats se relayaient pour effectuer une salve de tirs en continue. Les goules fonçaient droit vers l’escouade. Fenyang faisait son possible pour attirer les plus de monde dans sa direction. Il ne fallait surtout pas que les goules partent dans tous les sens. Il savait que les ponts étaient gardés, du moins, ceux pour atteindre les étages supérieurs. Mais quand était-il de l’autre accès à la tourblanche ? Quant était-il de Tarvek et de l’évacuation des civils ? Azar n’en avait pas la moindre idée, la seule chose dont il était sûr : il devait tenir cette position coûte que coûte !


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L’évacuation prenait plus de temps que prévu. Les soldats faisaient leur possible, mais les munitions commençaient à faire défaut. Fenyang ne pourrait pas tenir cette position éternellement. Encore quelques salves et les soldats seraient obligés de livrer un combat au corps à corps. Notre officier voulait absolument éviter cette possibilité. S’ils devaient tous engager un combat au corps à corps, il savait pertinemment qu’il allait perdre quasiment toutes ses troupes. Bien-sûr, Fenyang pouvait également faire partit des pertes. Des cadavres de goules étaient disposés un peu partout sur le pont de la tour. Il y avait également quelques cadavres dans les champs avoisinants. Une chose était sûr : ces bêtes une fois morte ne revenaient pas à la fin. Elles étaient semblables aux goules du camp, mais fortement moins puissante que le monstre qu’avait engendré Rosenwald. Faris n’était pas en mesure de l’expliquer. Il n’avait pas le temps de réfléchir à autre chose que sa survie et celle de ses hommes. Les tirs commençaient à baisser en intensité et les goules gagnaient du terrain sur leur position.

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“Baïonnette au canon ! Dégainez vos sabres ! Formez un arc de cercle .. prenez des couvercles de tonneaux pour la première ligne. Préparez vous au corps à corps !!!”

Les premières goules arrivèrent rapidement sur l’escouade de soldats. Elles fonçaient tête baissée pour briser la ligne. Faris tapait dans tous les sens. Les goules n’étaient pour forte en cas de combat isolé. Les goules étaient forte grâce à leu surnombre. Azar jeta un coup d’œil sur les côtés. Les hommes étaient concentrés, mais également terrifiés. C’était la deuxième fois qu’ils devaient faire face à ses créatures. La première rencontre c’était soldé par de lourdes pertes. Hélas, il en serait de même sur ce pont. Il suffisait d’un maillon défaillant pour mettre en danger toute la chaîne.

“Tenez bon ! Encore quelques minutes !! Tenez bon pour l’évacuation des civils !!!!”

Les goules commençaient à être trop nombreuses. Fenyang n’avait pas assez d’hommes et pas assez de puissance pour tous les protéger. Il frappait dans tous les sens. Chaque coups était une goule en moins, mais hélas se ne fut guère suffisant pour tous les sauver. Une goule réussit à briser la ligne et commença à mâchouiller la jambe d’un soldat. L’homme se mit à hurler de douleur et les autres firent de même, mais de terreur. Certains hommes abandonnèrent leurs postes et partir en direction des remparts. Des goules ailés sautèrent sur les malheureux qui furent attrapés et emportés dans les cieux pour y être dévorés vivant. De temps en temps, des lambeaux de chaires et du sang tombaient des nuages.

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“TENEZ LA LIGNE ! ! ! Restez groupé !”

Fenyang hurlait ses ordres, mais le mal était fait, les hommes ne désiraient plus combattre. La ligne se brisa et les goules foncèrent d’avantage sur les fuyards. Faris attrapa trois hommes et ils se mirent en cercle. Notre héros tapait de toutes ses forces, dans tous les sens. Les deux autres marins furent agrippés par leurs jambes et trainés dans un amas de goule. Ils furent déchiqueté en plusieurs morceaux et leurs cris d’agonie résonnaient encore dans les tympans de notre cadet. Fenyang commença à reculer. Il faisait face à plusieurs monstres, mais devait aussi faire attention à ceux dans le ciel. Soudainement, des tirs de canons retentirent et des explosions germèrent devant lui. Faris fut projeté en arrière. Il se retrouvait sur les fesses. L’onde de choc avait perturbé ses sens. Il mit plusieurs secondes à se relever. Il attrapa son sabre et prit la direction du bastion. Les canons continuaient de déverser leur rage sur les goules et le pont. Faris courrait de plus en plus vite, il avait l’impression d’être porté par le vent. Fenyang passa les portes, qui furent immédiatement refermées après son passage. Tarvek vint vers lui. Son visage était fermé, il allait annoncer une mauvaise nouvelle.

“Fenyang dieu soi loué vous êtes vivant ! Nous n’avons pas réussi à évacuer toute la population. Nous avons du faire un choix .. le Général s’occupe de l’autre pont. Je dois aller me concentrer sur le centre de soin. Je te laisse géré ici ...”

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Le médecin général partit aussi vite qu’il était arrivé. Fenyang n’en croyait pas ses oreilles. Ils avaient délibérément sacrifier une partie de la population. Comment peuvent-ils se prénommer marine !! La rage monta en lui et une envie de meurtre traversa subitement son esprit.  Il était furieux envers les choix du médecin. Il se retrouvait à nouveau seul. Pas le choix, il prit les reines de la défense du nord. Il attrapa un soldat du bastion et prit un escargophone.

“Ici le Commandant Fenyang, je m’occupe de la défense du pont Nord. Obusier faites feu avec des munitions incendiaires en direction du pont nord. Faites moi tout brûler !”

Une longue nuit attendait notre héros et il n’était pas au bout de ses surprises.



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Cela faisait déjà plusieurs heures que notre officier était au front. Les munitions commençaient à se faire de plus en plus rare. Les hommes étaient exténués, mais nous ne pouvions pas baisser les bras. Il fallait tenir coute que coute. Les remparts devaient être imprenables ! Il fallait tenir la position et continuer à combattre. Pas une goule ne devait pouvoir franchir l'enceinte de la tourblanche. Il fallait protéger la population et les civils. La brigade scientifique était déjà entrain d'étudier le nouveau virus. Un remède sous forme d'aérosol ne serait pas de refus. De plus, un tel sérum pourrait être placé dans un obus pour pouvoir frapper les goules au loin. Le but n'était pas de stopper ces bêtes, mais bel et bien de les éradiquer. Les munitions incendiaires avaient fait leurs effets. Les flammes avaient grandement dégrossit les rangs des infectés. Cependant, ce n'était guère suffisant ! Faris avait réussi à attirer les plus de goules sur son secteur. Il recevait assez souvent des nouvelles des autres points de défense. Actuellement, aucune goules n'avaient réussi à rejoindre les étages supérieurs. Le pont sud était correctement défendu et n'était guère submergé par autant de monstres.

Faris se trouvait sur les remparts avec de nombreux soldats. Notre commandant se contentait d'organiser les troupes et d'établir une stratégie de défense. Son sabre à la main, il découpait de temps à autre une goule ailée qui avait réussi à passer au travers des tirs de barrage. Les hommes étaient galvanisé par son aura et sa présence. Notre homme passait de poste de tir en poste de tir, afin de motiver aux mieux ses hommes. Nous n'étions qu'au milieu de la nuit et il resterait encore de nombreuses heures de combat. Faris savait que la plus part ne survivrait à cette nuit cauchemardesque. Néanmoins, il ferait tout son possible pour sauver le plus d'hommes possible, mais également le plus de civils possible. Les colons étaient sa première priorité !

"Commandant Fenyang, ici Tarvek !", reçut soudainement notre officier via son escargophone.

"Tarvek, dites moi que vous avez de bonnes nouvelles !"

"Hélas, je ne suis pas en mesure de trouver un remède à ce fléau ! Je n'ai pas assez de temps, ni assez de machine .. Je peux simplement vous dire que ces bestioles craignent la lueur du soleil. Au moindre passage sous lampe violette, le virus implose de lui-même"

"Si je comprends bien .. nous devons tenir jusqu'aux premières lueurs du jour ..."


Soudainement, une lourde explosion retentit contre la porte principale du pont nord. Les remparts vibrèrent sous l'onde de choc. Faris eut du mal à déglutir devant la vision cauchemardesque qui venait d'apparaître devant lui. Une goule d'une dizaine de mètre avançait en direction de la porte. Elle était désarticulé et difforme. On avait l'impression qu'elle se déplaçait à l'envers. Hélas, notre héros n'avait pas le temps de souffler. Il fallait rapidement consolider la porte. Une escouade partit rapidement en direction de l'entrée. Les tirs continuait de pleuvoir en direction du pont. Seul les flammes semblaient avoir un réel impact sur ce titan. Fenyang ne savait comment il allait réussir à vaincre une telle chose. Il n'était pas assez fort pour venir à bout de ce monstre.

Retour à Zombieland Farisr15
"Vite en direction de la porte ! Cette chose ne doit pas réussir à franchir le rempart. Nous devons éviter la moindre brèche !"

Jusqu'à présent, les dégâts avaient été modéré et Faris avait réussi à réduire au minimum le nombre de pertes humaines. Les goules avaient été continus à l'extérieur de la citée. Elles n'avaient pas la possibilité de grimper sur les remparts et leurs courses étaient rapidement stoppé par les différents tirs de la tourblanche. Notre commandant avait bien réfléchis à son plan d'action, mais cette nouvelle chose venait tout bousculer ! Son plan tombait à l'eau face à une telle chose. Il ne pouvait plus que compter sur les canons et les obusiers, mais l'escouade commençait cruellement à manquer de munition. Il fallait se rendre à l'évidence, Azar et ses hommes n'étaient pas en mesure de retenir cette bête. La porte allait être détruite, c'était un fait avéré ! Maintenant, il fallait rebondir et préparer les défenses au sol.

Une trentaine de soldats c'étaient rassemblés proche de la porte. Tous les renforts disponibles avaient été mis en place pour renforcer la structure de la porte. Des hurlements étaient audibles de l'autre côté de la porte d'entrée. Les goules semblaient attendre leur leader pour pouvoir émerger dans cet enclos. Un enclos remplit de viande et qu'elles devaient considérer comme un festin. Mais, il ne fallait pas oublier notre héros et sa détermination sans faille. Même s'il n'avait pas ses chances contre ce monstre, Faris devait tout mettre en œuvre pour protéger les civils. Il avait déjà donné ses ordres aux différents canons. Une fois la méga-goule dans l'enceintre de la citée, sa grande taille serait un handicape pour ses mouvements. Les canons feraient ensuite feu de leurs dernières munitions sur cette chose. Faris serait alors en charge de lui délivrer le coup de grâce, en espérant que les flammes auraient suffisamment rongé sa défense.

Tous les hommes étaient prêt à se sacrifier pour sauver la vie d'un civil. Tous les hommes se tenaient prêt en position de défense. Les armes étaient chargées, les baïonnettes étaient positionnées et les sabres étaient dégainés ! L'atmosphère était lourde et pesante. Les coups de la bête dans la porte faisait frémir les hommes. Les ondes choc faisaient vibrer leurs corps. Un frisson parcourut le dos de notre héros. Un frisson qu'il se dépêcha de réfréner.

"Je lis dans vos yeux, la même peur qui pourrait saisir mon cœur. Un jour peut venir, où le courage des Hommes faillira, où nous abandonnerons nos amis, et briserons tous liens. Mais ce jour n'est pas arrivé. Ce sera l'heure des loups et des boucliers fracassés, lorsque l'Age des hommes s'effondrera. Mais ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui nous combattrons ! Pour tout ce qui vous est cher sur cette bonne Terre. Je vous ordonne de tenir, Soldats de la Marine !"

Sur ses paroles, la porte implosa dans un immense fracas. Des hurlements en tout genre germèrent de l'orifice. Les hommes tirèrent dans tous les sens. Un épais nuage de poussière se souleva, l’heure du corps à corps venait de sonner !

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La méga-goule était un être difforme, totalement désarticulé et de grande taille. Sa force était supérieure à celle des autres goules. De plus, on pouvait constater que cette abomination faisait office de leader pour les autres bêtes de plus petite taille. Même sous son apparence loufoque, cette bête était d'une dangerosité à ne pas sous-estimer. Malgré son anatomie plus qu'étrange, elle arrivait à se mouvoir à grande vitesse et disposait d'une puissance conséquente. Nos combattants devaient prendre ce nouveau facteur en considération. La méga-goule avait eu pour tendance à galvaniser ses troupes. Ainsi, lorsque la brèche apparut dans l'entrée nord, une multitude de goules s'engouffraient dans l'orifice, afin d'aller semer la zizanie dans la citée. Les forces en présence étaient totalement désemparées et désorganisées. Notre commandant devait rapidement reprendre les reines et aboyer ses ordres. Une fois le nuage de poussière dissipé, Fenyang put apercevoir avec horreur la manifestation qui venait d'exploser la lourde porte d'entrée. D'un énorme coup de crâne, la bête envoya valser plusieurs blocs de pierre aux alentours. Plusieurs soldats furent écrasés par les projectiles, tandis que d'autres furent immédiatement dévorés vivant par les infectés en sur nombre. Des hurlements de terreur se mêlaient aux cris terrifiants des goules.

"Reprenez vous soldats !!! Que l'escouade gamma parte dans la citée. Unité alpha concentrez vos tirs sur les goules qui partent en direction des habitations. Unité bêta balancez moi toutes vos munitions sur cette grosse bestiole !"

Faris était très sec dans ses propos. Il n'avait pas le temps de prendre des pincettes. Il fallait rapidement réagir, au risque de perdre totalement le contrôle de cette bataille. Azar usait de son sabre pour trancher les goules qui approchaient de sa position. Ce n'était que du menu fretin, il devait concentrer ses efforts sur la monstruosité. La méga-goule était quasiment entrée dans l'enceinte des remparts. Il fallait profiter de ce laps de temps pour contre attaquer. La créature avait des mouvements restreints pour l'instant. De ce fait, une pluie d'obus et de boulets canon lui tomba dessus. Plusieurs explosions germèrent au moment de l'impact des munitions. La bête hurla de douleur et de rage. Fenyang profita de cette occasion pour se rapprocher de la créature. Sabre à la main, il avait l'intention de lui trancher un membre. Hélas, malgré l'acharnement des tirs et la tentative de diversion , Faris fut immédiatement repéré par la créature. D'un énorme coup de patte, notre cadet fut projeté plusieurs mètres en arrière. Il retomba lourdement sur le dos. Un craquement retentit dans son corps, ses côtes à peine remise venaient tout juste de se briser à nouveaux. Fort heureusement, il y en avait moins que lors de l'affrontement précédent. Cependant, sa peau avait été lacérée par les griffes du monstre. Plusieurs entailles étaient visible sur son côté droit. Ce n'était rien de dramatique, mais il risquerait de s'épuiser plus rapidement dans cet affrontement.

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Notre officier se leva péniblement et remarqua une accumulation d'énergie au niveau de la grande gueule du monstre. Il eut seulement le temps de sauter sur le flanc qu'un énorme rayon violâtre émergea de sa bouche. Le rayon alla directement s'écraser contre la tente de la brigade scientifique. Dans une énorme gerbe de flammes violettes, l'édifice fut vaporisé dans le ciel. Une immense colonne de flammes s'éleva dans les nuages. Des hommes émergèrent des flammes. Ils hurlaient de douleurs, leurs corps étaient dévorés par le feu. Faris grimaça et voulut s'approcher des lieux. La violence des flammes et la chaleur ne lui permirent pas de rejoindre ses anciens camarades. Il prit son escargophone et tenta de joindre son collègue médecin. Aucune réponse .. seulement une sonnerie lointaine qui émergeait dans les lieux de la catastrophe. Fenyang serra les poings, la rage et la colère envenimait ses sens. Il n'avait qu'une seule idée en tête : massacrer cette bestiole !  

Faris s'élança vers l'avant, il frappait dans tous les sens, massacrant toutes les créatures qui venaient à sa rencontre. Il ne faisait plus aucune distinction, il était entré dans une frénésie macabre. Il n'avait que la vengeance à l'esprit. Il n'était plus là pour diriger les hommes. Il était comme tous les autres soldats présents dans ce secteur : un combattant luttant pour sa vie, mais également pour ses convictions. Son sabre était teinté de fluide de goule et son uniforme était complètement en lambeaux. Quasiment tout son tronc était exposé aux yeux de tout le monde. On pouvait y voir trôner plusieurs cicatrices, mais également des blessures beaucoup plus récentes. La méga-goule continuait d'avancer dans les remparts, elle comptait bien s'enfoncer dans le village, afin de se nourrir de plusieurs civils. Fenyang continua d'avancer vers cette chose, qui ne prit même plus le soin de lui prêter de l'attention. Parfait ! D'un geste sec et rapide du poignée, sa lame vint trancher le bras gauche du monstre. Le titan tomba la tête en avant. La gueule grande ouverte, cette chose semblait être surpris par ce retournement de situation inattendu.

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Le combat faisait rage depuis maintenant plusieurs heures. La nuit était quasiment arrivée à sa fin. Le soleil ne tarderait pas à s'élever à l'horizon. Les créatures n'en avaient clairement pas conscience. Elles n'étaient que présentes pour effectuer les plus de dégâts possible. Notre commandant n'avait pas réussi à arrêter les goules. Une brèche avait été créée sur l'entrée nord. D'innombrables créatures c'étaient alors engouffrées dans la brèche à la recherche de nourriture. Les soldats de la Marine étaient totalement désemparés et en sous effectif. Qu'importe, notre héros avait remplis sa partie du contrat, il avait tenu aussi longtemps qu'il pouvait sa position. Il avait mis en place une stratégie pour retenir au maximum ses créatures, mais devait la perte de ses camarades, le cadet Fenyang avait perdu la tête. Il s'était lancé dans une danse macabre, massacrant tout obstacle qui se présentait sur son chemin. Que ce soit ami ou ennemi, il ne faisait plus aucune distinction, tout ce qu'il voulait : c'était la mort de ce titan !

Il venait de sectionner un membre de la créature qui c'était effondré dans la foulée. D'un second geste, notre héros lui avait planté son sabre dans l'un de ses yeux, avant de continuer sur le dos de la bête. Il avait habillement évité sa gueule et les différentes tentacules qui germaient de son épiderme. La créature tentait de se défendre, mais notre commandant était entré dans une sorte de transe. Il ne pensait plus qu'à l'instant présent et à son combat. Plus rien n'importait à son esprit, il n'avait que le gout du sang en bouche. Les tentacules tentaient tant bien que mal de repousser le corps étranger, mais notre commandant faisait preuve d'une grande agilité. Il évitait les tentacules trop lointaine et tranchait rapidement les suivants qui approchaient de sa position. D'un geste rotatif, il découpa plusieurs tentacules, lui donnant un laps de temps pour plonger sa lame dans le dos de la bête. La méga-goule hurla de rage et commença à s'approcher dangereusement du rempart. Elle sauta contre celui-ci dans le but d'aplatir notre héros. D'un bond, notre combattant s'était retrouvé sur le mur. Il courrait en direction d'un bloc de TNT et d'une corde.

Puis, il s'élança à nouveau sur le dos de la créature. Celle-ci gesticulait dans tous les sens, dans le but de faire tomber notre soldat. Faris était doué pour courir sur des chemins escarpés. Il continua sa course et retomba au sol. Il alluma la paquet de TNT et le mit dans les mains d'un soldat égaré. D'un rapide coup d'œil en arrière, il remarqua que la goule avait déjà armé son coup. Faris bondit en avant évitant in extremis les crocs du monstre. Le marine n'eut guère cette chance, mais son destin était déjà scellé dès l'arrivée de cette bête. Une explosion germa au sein du corps de la monstruosité. Ses boyaux se déversèrent sur le sol en pierre. D'énorme quantité de fluide noirâtre commencèrent à recouvrir le secteur. Le fluide entra en contacte avec le feu et commença à s'enflammer. Azar n'avait encore jamais vu un tel fluide. Mais cela devait résulter d'une trop haute concentration en graisse, voir tout simplement d'hydrocarbure. Fenyang bondit en avant et escalada à nouveau le dos de l'abomination. La bête était quasiment morte, mais il désirait tout de même lui délivrer le coup de grâce. Faris grimpa sur le rempart et sauta en avant. Son sabre était dressé droit devant lui, il avait l'intention de l'utiliser comme une broche.

Retour à Zombieland Mortme10

Sa lame entra en contacte avec l'épiderme de la créature. Il entra comme dans du beurre et ce fut tout son corps qui traversa le monstre de part en part. Il eut beaucoup de chance, car sa course finissait droit dans le brasier naissant de la dépouille gargantuesque. Il roula sur le dos et réussit à se débarrasser des premières flammes qui commençaient à germer sur sa tunique. Notre commandant commençait tout doucement à reprendre ses esprits. Le cauchemars ne c'était toujours pas terminé. Le mal c'était déversé dans la citée et les goules commençaient à faire leurs premières victimes. Faris se trouvait assez loin du brasier naissant de la méga-goule. Il aurait espéré que la mort de cette abomination sonnerait la fin des hostilités, mais ce ne fut point le cas. Les goules étaient moins ordonnés, mais elles étaient toujours présentes pour assouvir leurs sombres pulsions. Soudainement, une lumière germa dans son dos. Le soleil commençait à se répandre sur l'archipel. En l'espace d'une quinzaine de minutes, toutes les goules se retrouvaient au sol. Leurs corps avaient flétris sur place. La vie avait quitté ses choses. La bataille était finalement terminée. Il était temps de compter les pertes.

Faris s'écroula sur le sol. Il avait épuisé toutes ses forces dans ce combat. Il ne serait plus d'une grande aide pour la suite. Il passa plusieurs jours en soin intensif. A son réveil, les choses avaient grandement évolué et dans le bon sens. Beaucoup de soldats avaient perdu la vie dans les affrontements, mais le nombre de pertes civiles avait grandement été restreint, grâce à la longue défense de notre officier sur le rempart nord. Certes, il y avait de lourdes pertes au sein des différentes brigades présentes sur place, mais l'essentiel des colons demeuraient encore en vie. Les civils étaient essentiels à la survie de la tourblanche. Les soldats étaient des pions aisément remplaçable. Fenyang demanda l'autorisation de raccompagner la poignée de survivant de la brigade scientifique. Il n'avait guère envie de continuer au sein de la Marine régulière. Il était temps pour lui de changer de section. De plus, il n'y avait plus aucune nouvelle du savant fou. Notre cadet ne pouvait pas laisser cet homme disparaître aussi facilement en pleine nature. Il était bel et bien décidé à éliminer cette menace. Bon, il devrait encore attendre un certain laps de temps. Ses blessures étaient toujours récente et il avait encore du mal à se déplacer seul.


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