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Les deux as du paquet



Les deux as du paquet

Les deux as du paquet 90c07411



feat. Joey Wilson




Je me rendais dans un bar miteux, un endroit sombre et enfumé où la lumière peinait à percer à travers les fenêtres crasseuses. C'était le genre d'endroit où les rumeurs et les informations circulaient librement, souvent arrosées de rhum bon marché. Ma mission était simple : arrêter des pirates. Les informations étaient maigres, seulement que ces bandits avaient l'habitude de traîner dans ce quartier. Cela ne me dérangeait pas vraiment. Pour moi, les détails n'avaient jamais été aussi importants que l'excitation du combat.

En franchissant le seuil de la porte, l'ambiance se modifia instantanément. Tous les regards se tournèrent vers moi, scrutant mon accoutrement flamboyant. Mon costume de joker, avec ses couleurs vives et son design unique, attirait toujours l'attention, et ce bar ne faisait pas exception. Les conversations s'arrêtèrent, laissant place à un silence pesant.

Je me dirigeai vers le comptoir, chaque pas résonnant sur le plancher de bois usé. Les clients, un mélange de marins endurcis, de contrebandiers et de quelques visages masqués par l'ombre, m'observaient avec une curiosité mêlée de méfiance. Commandant un verre, je pris le temps de détailler chaque visage, cherchant des indices sur les pirates que je devais appréhender.

Les odeurs de tabac et d'alcool bon marché emplissaient l'air, créant une atmosphère presque suffocante. Les rires gras et les conversations enjouées des habitués reprirent peu à peu, mais je pouvais sentir que plusieurs regards restaient fixés sur moi. J'étais une anomalie dans cet endroit, une note discordante dans une mélodie bien rodée.

Mon partenaire pour cette mission était un inconnu. On m'avait seulement dit qu'il me retrouverait ici, ce que je trouvais pour le moins étrange. Pourquoi tant de mystère ? Cependant, tant que j'avais l'opportunité de me battre, ces détails m'importaient peu. J'aimais sentir l'adrénaline monter, l'excitation qui précédait un combat imminent.

Je pris une gorgée de mon verre, savourant le goût amer du liquide. Mes pensées dérivaient vers ma mission. Il fallait être prudent, rester vigilant. Les pirates étaient souvent imprévisibles et dangereux. Mais c'était exactement ce que j'aimais. Le frisson de l'inconnu, le danger palpable, tout cela alimentait mon désir de combattre.

Alors que je continuais à observer les environs, une silhouette attira mon attention. Un homme en cape noire, assis dans un coin sombre du bar, me fixait intensément. Était-ce un allié ? Ou peut-être un ennemi potentiel ? Impossible de le dire à ce stade. Mais une chose était certaine, la nuit promettait d'être intéressante.

Je me penchai légèrement en avant, attrapant son regard. "Des nouvelles intéressantes dans le coin ?", demandai-je d'une voix tranquille, mais ferme. Le barman fronça les sourcils, visiblement hésitant à répondre. Mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, la porte du bar s'ouvrit brusquement, laissant entrer un vent froid et un groupe de marins bruyants.
         
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Le clown de jade venait d'être missionné vers une île inconnue sur East Blues. Il devait faire équipe avec une certaine mouette au sujet d'une bande de pirates ayant engrangé une sacrée coquette somme après moult braquage à main armé sur les mers. Il s'agissait d'un trio de frangins assez énerver et stupide, le style à vous coller une balle dans le buffet sur un simple regard de travers ou de tabasser un type ayant une trop jolie nana à ses côtés. L’aîné de la fratrie, Jo, était le mal et le vice incarné, tandis que le second plus bagarreur, Jojo, avait l'étoffe d'un vilain loubard et le dernier du trio, le Benjamin en question, Mojo, était un véritable empoté sur patte, mais il débordait d'une gentillesse étrange à l’opposé de sa famille. Le groupe de malfrats était très certainement planqué sur cette île de malheur, mais où ? Là, était le vrai problème de l'affaire.

Joey ne voyait aucun inconvénient à taper du vilain, à les secouer un peu, surtout cette bande d'abrutis, mais d'abord, il devait retrouver son nouveau partenaire au sein d'une taverne pas très accueillante. Ouvrant la porte avec le plus beau sourire qu'il soit, il déploya immédiatement son aura de jovialité à pleine puissance de façon à effacer la mine triste ou mécontente des locaux, afin de revoir un peu de couleur au cœur de son monde cruel. Il dansait même comme un petit lutin en feu devant la foule de manière à amener la joie et la bonne humeur au sein de la taverne, le barman recevait par la joie débordante du clown plus de commandes alcoolisées auprès de son établissement. Une fois son petit show de comique terminé, le regard émeraude du Joker se posa vers un homme installé au comptoir, sa tenue excentrique faisait plaisir à voir, mais surtout, il était ravi de voir un autre confrère de son acabit ! Usant du Soru pour apparaître à côté de ce mystérieux inconnu avec un sourire chaleureux à toute épreuve, Joey vint avec sa douce voix se présenter à cet homme :

Joey : «Enchanté camarade clown ! Je suis Joey Wilson, je pense que c'est avec vous que je vais devoir travailler !?» Il ne savait pas si s'était la bonne personne, mais son petit doigt voulait confirmer la chose.
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feat. Joey Wilson




La taverne était encore plus bruyante maintenant que l'autre personnage flamboyant avait fait son entrée. Tandis que j'observais la scène, je ne pouvais m'empêcher d'être surpris par son accoutrement. C'était presque comme regarder dans un miroir déformant. Nous avions tous deux un style excentrique, une allure qui défiait les conventions et attirait tous les regards, ce qui n'était pas pour me déplaire.

Il se déplaçait avec une aisance presque comique, captant l'attention de tous, et s'approcha de moi avec une assurance que je ne pouvais qu'admirer, même si je restais intérieurement sur mes gardes. Quand il s'arrêta devant moi, son regard brillant et son sourire confiant me firent lever un sourcil.

Je pris une gorgée de ma boisson, savourant le moment, avant de répondre avec une voix calme et posée, laissant planer un léger sarcasme :

"Eh bien, il semble que le cirque soit en ville. Qui aurait cru que je rencontrerais quelqu'un avec un goût vestimentaire aussi... particulier ?"

J'observai sa réaction, curieux de voir comment il prendrait la remarque. "Tu es là pour travailler avec moi, je présume ? Intéressant. J'espère que tu es aussi doué qu'excentrique."

La scène autour de nous continuait à vibrer d'énergie, les conversations reprenant après le petit spectacle de mon interlocuteur. Je n'avais pas l'habitude de collaborer, et cette mission était déjà assez étrange comme ça. Mais ce type, avec sa façon de briller littéralement au milieu de la foule, piquait ma curiosité.

"Alors, clown mystérieux, que sais-tu de ces pirates ?" demandai-je en croisant les bras. "Tu as des pistes ?"

Peut-être que cette rencontre imprévue allait se révéler être une des plus divertissantes que j'avais eues depuis longtemps. Après tout, chaque jour pouvait réserver son lot de surprises, et celle-ci, je devais l'admettre, était particulièrement intrigante.
         
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Le clown de jade avait vu juste, son compatriote de l’humour était bien la mouette en question. Sa chevelure orangée allait parfaitement bien avec ses yeux pigmentés par l’or, le joker avait l’impression de faire face à un renard au sourire malicieux. Il aimait aussi le peu de maquillage marqué sur son visage, cela donnait au moins au duo un certain cachet imprévisible. Personne dans ce lieu pouvait se douter que les deux hommes travaillaient pour le gouvernement.

 Quant aux sens de l’humour et les paroles de son collègue de la justice, le pitre posa sa mâchoire contre son poing droit et par moment, il tourna la tête de gauche à droite comme le ferait un hibou curieux posant son regard sur un rongeur. Il était calme et ne prenait guère l’humour de son interlocuteur au premier degré, pas comme certains membres du cipher pol trop imbu de leur personne, au contraire, le diablotin de jade n’ayant pas de fierté propre, voyait cela comme un compliment de la part d’un confrère. Une fois que la mouette termina son temps de parole, le farceur commanda une pinte et vint donner l’information suivante avec un sourire étincelant :

Joey : «Oh, vous savez, vous et moi sortons du même cirque, hahahaha !» Il rigola un bon coup et attrapa la délicieuse boisson alcoolisée avec délicatesse. «En effet, nous allons travailler ensemble pour attraper trois voyous causant un peu trop de grabuge.» Il prit une gorgée de sa gnôle. «Doué est un mot un peu fort, je dirai plutôt que je me débrouille bien dans le domaine, puis, tu peux m’appeler Joey, pas la peine de jouer le jeu des gradés… C’est fatiguant… » Il lâcha un soupire à cause de la dernière question. «Non, je ne sais pas où ces idiots se cachent, mais ils vont forcément avoir les yeux plus gros que le ventre. Je pense tout de même qu’on devrait partir en direction de la première banque, car c’est très certainement là qu’ils vont se pointer, je le sens…» Affirma le clown en terminant sa pinte. «En route camarade ! nous avons du méchant à mettre derrière les barreaux.»

Tandis que le duo de choc allait sortir de la taverne, le trio de malfrats venaient de rentrer en force dans la banque, assommant les gardes et mettant en joues les pauvres innocents et employés en détresse avec leurs pétoires. L’ainé de la famille mettait la pression sur le directeur au sujet de l’ouverture du coffre-fort, le second ficelait les otages et le dernier de la famille tremblait comme une feuille à cause des visages effrayés des innocents croisant son regard. Au fond de lui, Mojo n’était pas du tout à l’aise, il voulait partir loin d’ici et devenir un être responsable, mais son sens du devoir auprès de la famille venait de le guider droit vers un chemin sombre et dangereux…


Dernière édition par Joey Wilson le Mer 14 Aoû 2024, 06:14, édité 1 fois
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Alors que nous quittions la taverne, l'air était imprégné d'une tension électrique. Joey et moi formions un duo improbable, mais je devais admettre que son attitude détendue était presque contagieuse. Le soleil commençait à décliner à l'horizon, projetant de longues ombres sur les rues de la ville.

Nous nous dirigions vers la banque, suivant l'intuition de Joey. Ses instincts étaient aussi acérés que son sens de l'humour, et je devais admettre que son raisonnement tenait la route. Les rues étaient étonnamment calmes pour une fin d'après-midi, et chaque bruit inhabituel attirait mon attention. Mon esprit était concentré, prêt à toute éventualité.

En approchant de la banque, je remarquai un attroupement à l'extérieur, un signe que quelque chose n'allait pas. Des cris étouffés et des bruits de lutte émanaient du bâtiment. Les frères avaient fait leur mouvement. Je pouvais presque sentir l'adrénaline s'intensifier en moi, éveillant ce côté de moi que je gardais habituellement enfoui. Le chaos m'appelait, et l'idée de se lancer dans l'action faisait battre mon cœur plus vite.

Je me tournai vers Joey, un sourire se dessinant sur mes lèvres. "Il semble que notre intuition était correcte. Allons voir ce que valent ces trois-là. Après tout, rien ne vaut l'excitation d'un bon combat, n'est-ce pas ?" dis-je, mon ton glissant entre le sérieux et l'excitation.

Nous nous approchâmes de l'entrée, et je pouvais déjà sentir le poids des regards sur nous. La confrontation avec ces trois frères promettait d'être un spectacle en soi, et j'étais prêt à leur montrer ce qu'il en coûtait de se mesurer à nous. Les pièces étaient en place, et le jeu allait enfin commencer.

"Toc Toc bande d'enfoirés. Les Joker sont là" dis-je, d'un ton glacial.
         
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Une fois sorti de la taverne avec une marche clinquante à côté de son coéquipier haut en couleur, le clown de jade sentait rapidement que l'atmosphère silencieuse des rues cache un problème vicieux tout près de leur position. En arrivant devant l’édifice dédié à la collecte de monnaie, le farceur pouvait voir facilement une forme d'agitation malsaine se faire à l'intérieur du bâtiment.

Suivant de près son partenaire ayant une folle de casser des dents, le duo déjanté firent une entrée des plus ironique, mais à la fois glaciale, car une paire de clowns débarquant à l’improviste lors d'un braquage à main armé était bien une première au cœur de ce monde de fou. En toute honnêteté, Joey aimait bien ce genre de chose, toujours prendre par surprise un groupe d'ennemie, et rien de mieux pour être pris pour des zinzins et de faibles auprès des inconnues.

Aimant beaucoup la punchline glaciale de la mouette, le farceur quant à lui se mit comme à son habitude à danser, laissant son aura joviale sortir à nouveau de son corps. Une telle parade loufoque calma la crainte et l’effroi chez les otages, cependant, Jojo ne voyait pas cela comme une farce de mauvais goût. Énervé et agacé de voir ce spectacle débile et de ne pas être pris au sérieux par la troupe de choc, il attrapa un vieillard proche de sa position et braqua son pistolet sur la tempe de ce dernier, avertissant le duo d'un ton sévère et arrogant :

Jojo : «Écoutez moi bien !!! Si vous vous approchez un peu trop près, je lui éclate la tête à ce vieux con !!!» Le dernier de la famille répliqua sous le coup de la panique.

Mojo : «Non frangin ! Ce vieux monsieur n'a rien fait ! Relâche le...» Malgré son air étourdi de nature, le benjamin de la famille était le plus massif de la fratrie et son regard pourtant synonyme de bêtise était désormais voué à une terrible colère. «Relâche le... Je te le dis une dernière fois...»

Jojo : «Ou sinon quoi ? Tu vas me frapper ? Tu vas me mettre en prison ? HEIN!!!?»

Profitant clairement de la dispute entre les deux frères, Joey usa fourbement du Soru afin de s'approcher davantage et de désarmer sans mal le malandrin et lui offrit à la même occasion, un joli uppercut tout droit au niveau de l'estomac. Paralysé par la douleur parcourant son corps, le second posa un genou à terre, laissant l'otage tomber à terre en vomissant de la bille. Il avait de la chance, le clown avait clairement pas donner toute sa force de frappe, sans quoi, il serait déjà dans les bras de morphée.

Sa rage monta d'un cran sans difficulté, lui donnant l'occasion de répliquer tel un animal assoiffé de sang. Joey débordant de son aura jovial et armé de son sourire flamboyant, esquivait chaque coup de l'assaillant en dansant tel un gracieux cygne autour de lui, ridiculisant totalement la menace aux yeux ébahis des civils entravés. Ce duo improbable allait les sortir de cet enfer ? Très certainement et cela pouvait en amuser certains. Gardant son sang-froid, le joker offrit au groupe de malfrats une chance de se rendre en continuant de se dandiner tel un personnage de cartoon :

Joey : «Je suis un chic type ! Posez vos armes, les frangins ! Et je ne vous casse pas les couilles.» Une menace à ne pas prendre à la légère, car le diablotin de jade adorait frapper dans cette zone interdite...
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feat. Joey Wilson




L'atmosphère dans la banque était lourde, presque suffocante, enveloppée par une obscurité oppressante qui semblait dévorer toute trace de lumière. Chaque recoin, chaque ombre semblait contenir une menace silencieuse, un prédateur invisible qui rôdait dans l’air vicié. Les lampes, pourtant allumées, semblaient vaciller sous l’emprise de cette obscurité sinistre, leurs faibles éclats peinant à percer les ténèbres qui enveloppaient la scène.

Un silence pesant s'installa après l’intervention de Joey, un silence si dense qu’il en devenait presque palpable, comme une brume froide qui s’insinuait sous la peau. Seul le son des respirations tremblantes des otages, mêlé aux gémissements faibles du malfrat à mes pieds, osait troubler cette quiétude funèbre. L’obscurité m’embrassait, une compagne familière qui amplifiait l’excitation féroce qui grondait en moi.

Je fis un pas en avant, mes chaussure de Joker heurtant le sol avec un écho sourd qui résonna dans l'immensité vide de l'espace. L’homme encore debout, malgré son arme pointée vers moi, n’était plus qu’une ombre parmi tant d’autres, son visage tordu par la peur, ses yeux écarquillés scrutant l’obscurité qui semblait me suivre comme une ombre vivante. La lumière blafarde dansait sur mon sourire cruel, transformant mon visage en un masque terrifiant, presque démoniaque.

"Tu crois que c'est ton arme qui te protège, hein ?" murmurais-je, ma voix basse résonnant comme un murmure d'outre-tombe, se mêlant à l'obscurité autour de nous. Mes mots s’attardaient dans l'air, lourds et menaçants, comme un présage funeste, qui se mêlait à mon aura Meurtrière. "Non... Ce n’est pas ça qui te sauvera ce soir."

Je continuai d'avancer, chaque mouvement enveloppé d'une lenteur calculée, laissant la peur grandir dans les yeux du malfrat. Je pouvais sentir sa terreur, presque la goûter, une saveur métallique qui se mêlait au parfum de la peur et de la sueur froide. C'était un délice, un frisson glacial qui courait le long de ma colonne vertébrale, réveillant en moi une noirceur que je peinais à contenir.

Il tira. La détonation brisa le silence, mais dans cette obscurité qui m’habitait, la balle n'était rien d'autre qu'un simple souffle d'air chaud, dévié sans effort. La peur déforma davantage son visage, et je me nourrissais de cette vision, laissant l'ombre croissante de mon être envelopper la pièce tout entière.

"Tu sais ce que je vais faire ?" dis-je en m'approchant encore, ma voix se glissant comme un serpent venimeux jusqu'à son oreille. "Je vais te briser lentement, te laisser sentir chaque os craquer, chaque souffle devenir une torture... Jusqu'à ce que tu ne sois plus rien d'autre qu'une coquille vide, remplie de la peur et de la douleur que tu as infligées."

Mes poings frappèrent alors, la chair et les os craquèrent sous l'impact, les gémissements de l'homme se transformant en cris étouffés, un écho terrifiant qui se répercutait contre les murs de la banque, comme une plainte d’âmes en peine piégées dans ce lieu maudit. L'obscurité se refermait sur nous, et dans ce théâtre de l'horreur, je n’étais rien de moins qu’un démon, venu pour réclamer son dû.

Je m'arrêtai, savourant chaque instant, chaque cri, chaque souffle haletant qui s'éteignait lentement. "Qui est le prochain ?" lançai-je dans un murmure sinistre, mes yeux dorés brillant dans l'obscurité comme ceux d’une bête traquant sa proie.

Les ténèbres étaient mon royaume, et dans ce moment suspendu entre la vie et la mort, je régnai en maître absolu.
         
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Malgré son avertissement vis-à-vis des bandits, le clown de jade laissa son coéquipier se défendre face à la peur panique du dernier de la famille. Le pauvre Mojo n'avait pas envie de faire du mal à cet homme, mais son aura malicieuse et ses paroles obscures lui firent perdre son sang-froid, un coup de pétoire fusa dans la pièce s’assombrissant à cause du déclin du soleil. Ayant bien trop peur de la menace, le pauvre bandit se fera littéralement tabasser, voir briser des os par le côté sadique malsain de l'autre Joker.

Pas vraiment enclin à participer à un tel acharnement physique et voyant que le second était perturbé de voir son petit frère hurler le martyr, Joey se débarrassa du boxeur avec un violent coup de pied en pleine mâchoire, suivi d'un coup de coude frontale, assommant net son essayant. Désormais, quelques dents parsemèrent le sol du bâtiment, quant aux citoyens pris en otage, ils purent enfin sortir en trombe de la bâtisse, prévenant des autorités à proximités de la menace en cours. S'approchant de son camarade un peu renfrogner par cette violence gratuite, Joey posa cette question à son compère, le ton était moins sur le ton de l'amusement en cette occasion :

Joey : «Vous allez trop loin dans vos agissements, vous auriez pu le mettre à terre et lui casser le bras ? Cela était amplement suffisant, il était le moins dangereux du groupe.» Il déposa sa main contre son visage en lâchant un grand soupire. «Jo aurait mérité ce sort, car il est le plus tordu de la bande... Il ne reste plus que le directeur à sauver, j'ai ligoté le mien et pour lui, il ne bougera pas avant un bon moment...» Son regard émeraude se posa en direction de la chambre forte, la porte était fermée et très certainement l’aîné devait malmener le pauvre directeur de façon à lui faire ouvrir la salle aux pièces d'or... «Nous devons nous dépêcher, vite !» Le clown se dirigea en direction de la pièce, attendant que son coéquipier soit prêt à rentrer en même temps que lui.
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L'atmosphère était toujours imprégnée de l'obscurité malsaine qui régnait dans la banque, les hurlements de Mojo résonnant encore dans l’air, comme les échos lointains d'une agonie inéluctable. Le contraste entre l'éclat de la lumière extérieure et l'obscurité oppressante à l'intérieur semblait symboliser la fine frontière entre le bien et le mal, un équilibre que je m’amusais à repousser sans cesse.

Joey, visiblement troublé par ma manière d’opérer, exprima son désaccord avec une pointe de désillusion dans la voix.

"Je ne peux pas te contredire sur ce point, Joey," répondis-je d'une voix douce, presque caressante, mais teintée d'une nuance de malaise palpable. "Perdre le contrôle, c'est… enivrant. Sentir la peur, la douleur, l'agonie des autres… C'est un rappel constant que nous sommes vivants, que nous avons le pouvoir de façonner le monde autour de nous."

Je laissai un silence s'installer, savourant l'obscurité qui nous entourait, comme si elle amplifiait l'aura de menace qui imprégnait mes mots. Mon regard se durcit légèrement alors que je continuais : "Mais je sais que ce n'est pas… conventionnel. Peut-être même que c'est dangereux. Mais je n'ai jamais prétendu être un héros, Joey. Juste un soldat qui aime jouer."

L’obscurité semblait s'épaissir encore davantage à mesure que nous avancions, chaque pas résonnant lourdement dans la bâtisse déserte, comme une marche funèbre. Mes pensées se fixaient désormais sur le dernier obstacle, le leader des trois frères, Jo. À ce stade, je pouvais sentir son angoisse, son agitation grandissante de l’autre côté de la porte de la chambre forte. L’odeur du sang et de la sueur mêlées était presque palpable, une symphonie macabre qui faisait vibrer chaque fibre de mon être.

Joey se préparait pour la confrontation finale, mais mon esprit n'était plus totalement focalisé sur l'extérieur. Je me plongeais dans l’obscurité croissante de mes propres pensées, réfléchissant à la manière dont ce jeu allait se conclure. Je devais admettre que la violence brute et la terreur n'étaient que des amuse-gueules, des préliminaires délicieux à une confrontation bien plus savoureuse.

Je m'arrêtai brusquement, le silence soudain après le vacarme assourdissant de mes pensées. Je me tournai vers Joey, mon regard doré brillant dans l’ombre, trahissant un mélange d'excitation et de curiosité froide.

"Tu sais quoi, Joey ?" murmurai-je, mon ton reprenant cette teinte glaciale et calculatrice. "Je suis curieux de voir comment tu gères ce genre de situation. Pourquoi ne pas entrer en premier et me montrer ce que tu sais faire ?"

Un sourire énigmatique étira mes lèvres, une invitation macabre à un spectacle où je comptais bien être spectateur avant d’être acteur. Les ténèbres se recroquevillaient autour de nous, étouffant tout bruit, toute lumière, alors que je m’apprêtais à observer une nouvelle danse dans ce théâtre d’ombres et de souffrances.
         
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Décidément, le clown de jade avait de plus en plus du mal à faire équipe avec son compère du cirque. Cet homme était diamétralement opposé à la justice dans un sens éthique, il était comme un enfant destructeur prenant plaisir à réduire en poussière ses propres jouets. Joey ne rentrait pas dans son jeu provocateur, car l'homme disait que sa méthode n'était pas habituelle, juste un soldat aimant répandre la peur chez ses opposants, un électron libre capable du pire.

Sa simple présence déshonorait la cause des clowns, il ne méritait pas de porter aux yeux du farceur de porter le costume du rire ! Il était inapte dans tous les sens du terme, un sadique portant l'uniforme de la lumière uniquement dans le but d'étancher sa soif de combattre. Il déshonorait le bouclier de la justice avec une mentalité aussi destructrice. Joey aimait se battre, certes, comme tout bagarreur qui se respecte, mais de là à savourer cruellement de voir une personne agoniser ou en proie à la peur, cela ne faisait pas partie de la mentalité chaleureuse du farceur.

Prenant en compte les dernières paroles du renard, le joker voulait en finir le plus rapidement possible avec cette histoire, afin de ne plus être en compagnie de cet homme malsain. Il ouvra donc la porte en lançant un regard noir en direction du dernier malfrat encore debout, tenant en joue le pauvre directeur de banque. Malgré sa grande cruauté, les cris de douleurs de son frère l'avaient plongé l'ainé au centre destructeur de la peur.

Il était sur le point de faire sauter la cervelle au pauvre vieillard et avec une colère non dissimulée, le comique employa un regard inquisiteur sur le bandit, usant en traître de sa capacité à paralysé l'ennemie lorsqu'une envie de meurtre venait se poser dans le creux de ses pupilles verdoyantes. Jo avait la désagréable sensation que l'intégralité de sa peau était criblée d’aiguilles, le paralysant sur place avec au même moment, donnant donc l'occasion parfaite au clown flamboyant de s'approcher du malfrat grâce au Soru et de le désarmé facilement, avant de l’assommer avec la crosse de son arme. Une bonne chose de faites, le trio fraternel venait de tomber entre les mains de la justice, avec aucune perte civile à déplorer. Satisfait d'avoir accompli à bien sa mission, le clown embarqua le dernier voyou et vint le ramener auprès de sa famille, histoire de lui mettre les menottes.

Joey : «Bien ! Il semblerait que notre collaboration soit un succès, cependant...» Le clown ayant terminé sa tâche s'approcha de son compère d'un air presque colérique. «Vos méthodes, vous pouvez les utiliser comme bon vous semble, mais pas devant moi... La prochaine fois que vous faites un tel écart devant autant d'innocents, je vous fais exploser la tronche sans la moindre sommation.» Afin de lui faire comprendre le message, Joey utilisa à nouveau sa capacité «regard meurtrier» pour paralyser la mouette sur place, tout en sortant du bâtiment l'air de rien avec un sourire joyeux. «Bonne journée à toi, soldat.»
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feat. Joey Wilson




L'atmosphère devenait de plus en plus oppressante, alors que Joey s'avançait vers le dernier bandit encore debout. Je ressentais une certaine impatience grandir en moi, cette mission était censée être une simple formalité, mais les événements avaient pris une tournure plus complexe. Le clown de jade, avec son attitude désinvolte et sa manière bien particulière de faire les choses, commençait sérieusement à m’agacer. Mais je restais impassible, dissimulant mes pensées derrière un masque de calme absolu.

Je fixais les bandits à terre, le trio fraternel désormais neutralisé. Ils étaient pitoyables, gémissant de douleur et de peur, complètement à la merci de la justice. Une justice que j'avais l'habitude de servir d'une manière bien différente. Je n'avais jamais vu les choses de la même façon que Joey. Pour moi, la justice n'était pas une question de compassion ou de clémence. C'était une force implacable, une tempête qui balayait tout sur son passage. Ceux qui se mettaient en travers de mon chemin n'étaient rien d'autre que des obstacles à éliminer, des tâches à accomplir.

Les méthodes de Joey étaient différentes, presque enfantines. Il jouait avec ses ennemis, les manipulant comme des marionnettes. Ce n'était pas ma façon de faire, mais je devais admettre qu'il avait une certaine efficacité, même si cela me répugnait de l'admettre. Les bandits étaient immobilisés, incapables de réagir, terrifiés. Pourtant, je sentais cette tension croissante en moi, une frustration sourde qui menaçait d'exploser à tout moment. Je savais que ce genre de mission me laissait insatisfait. Les combats où je ne pouvais pas me déchaîner, où je devais me contenir, étaient les pires.

Je devais me rappeler pourquoi je faisais cela. Pourquoi je portais cet uniforme. La justice. Mais ma justice à moi était différente, plus radicale. Je n'étais pas ici pour sauver des vies, je n'étais pas là pour jouer les héros. Mon rôle était d'éliminer les menaces, de faire en sorte que ceux qui s'opposent à l'ordre ne puissent jamais recommencer.

Alors que Joey terminait son action, je me tenais à l'écart, le regard fixé sur l'horizon. Les souvenirs d'autres missions, d'autres batailles, s'entremêlaient dans mon esprit. Des moments où j'avais pu agir sans retenue, où je pouvais laisser libre cours à ma véritable nature. La brutalité était parfois nécessaire, et je n'avais jamais hésité à l'utiliser.

Joey acheva sa tâche, et un silence pesant s'installa. Je sentais son regard sur moi, mais je ne bougeais pas. Mon poing se serrait légèrement, une réaction instinctive face à l'irritation qui montait en moi. Pourtant, je restais stoïque, contrôlant ce feu intérieur qui menaçait de tout consumer.

Finalement, je me détournais, mon visage impassible dissimulant la tempête intérieure. Les bandits étaient neutralisés, la mission était accomplie. Mais je savais que ce n'était qu'une question de temps avant que nos chemins ne se croisent à nouveau, avant que cette tension n'explose d'une manière ou d'une autre.

Sans un mot, je m'éloignais du lieu de l'affrontement, laissant derrière moi les débris de cette collaboration. Je savais que ce n'était pas la fin, seulement une pause avant la prochaine confrontation. Un jour, nos différences deviendraient insurmontables. Mais pour l'instant, je devais me concentrer sur la prochaine mission, sur la prochaine cible. Car la justice, la vraie justice, ne s'arrêtait jamais.
         
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