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Désolé, j'ai glissé, chef

_ Et pif ! récité-je à mon adversaire allongé au sol. Ca, c'est pour avoir osé t'en prendre à de l'innocente victime !

Il se mange alors aussitôt une violente beigne dans l'oeil.

_ Et paf ! poursuis-je avec le même entrain. Ca, c'est pour avoir fait courir Bobby Lapointe plus que nécessaire !

Ma cible déguste de nouveau d'un puissant gnon dans le nez.

_ Et pouf ! terminé-je, un poil hésitant. Euh... Ca, c'est pour euh... Ah oui ! Jamais deux sans trois !

Dernier coup de poing en plein dans les dents de mon punching-ball humain. Ce dernier pousse un ultime grognement avant de plonger dans un rêve très profond.

Fiouuu ! Comme je suis légèrement penché, je me redresse pour reprendre mon souffle, et me secouer les doigts tapeurs. De plus, à force d'avoir cogné, j'ai la main un peu rouge et dégoulinante. Il faut dire que l'ennemi gravement blessé a pas mal de jus à refourguer. Lui, mais aussi son comparse juste à côté, en fait.
Car oui, j'avais déjà boxé un premier énergumène un peu avant. Et là, je donnais tout simplement la même leçon au deuxième. En gros, chacun avait droit à la même sentence du célèbre chasseur de primes.

Pourquoi tant de haine ? Bof ! Ca faisait un moment que j'avais débarqué sur une nouvelle île, et j'avais eu vent qu'on y trouverait de la grosse et vilaine racaille dans les parages. En somme, pas du petit voleur sans envergure, quoi. Malheureusement, au fil de mes kilomètres parcourus ici et là, j'ai fini par me dire qu'il n'y avait plus rien ni personne à choper sur ce gros caillou de East Blue.
Jusqu'à ce que, enfin, dans ce village, un semblant d'action intéressante avait pris forme. Alors, puisque je passais dans le coin, je me suis permis de jouer à l'agent de police.

Après quoi, j'estime qu'il est temps de quitter la scène... avec mes deux zigotos amochés, cela va de soi. Je ne sais pas encore ce que je vais en faire ensuite, mais je suis sûr que les villageois pourront m'aider. J'ai beau être resté le mec anonyme et louche sous sa capuche, je pense qu'ils vont vite m'adorer quand je leur offrirai ce duo de prisonniers comme cadeau.
Sur ce, j'avance fièrement dans la rue principale, tandis que des remerciements et des sourires jaillissent petit à petit. Les deux types que je traîne par les pieds sont certes méconnaissables, la foule arrive tout de même à les reconnaître... sans doute grâce à leurs vêtements.

Puis, au fur et à mesure de ma promenade, je tombe devant un bar qui me fait signe de venir me désaltérer. A moins que ce soit mon esprit qui me l'a susurré ? Dans tous les cas, j'ai bien bossé. Donc une mini pause afin de boire un truc rapide ne sera certainement pas de refus.
Mais avant de m'y engager en solo, j'aimerais pouvoir continuer de garder un oeil sur mes deux bougres toujours endormis. Alors au lieu de les laisser étendus par terre, et presque sans surveillance, je me débrouille d'abord pour les coller debouts sur le grand carreau à l'entrée du bistrot... Voilà, une sorte de lèche-vitrine, en quelque sorte !

_ On reste bien sage, les gars, hein ! je plaisante, avant de pénétrer à l'intérieur du lieu de beuverie. Bobby revient sous peu.

Oups ! Et désolé pour les blessures sales de mon tableau qui se mettent à couler le long du verre, par contre.
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_ Salut tout le monde ! fais-je poliment, avant de m'apercevoir que la clientèle n'existe pratiquement pas.

C'est à peine si nous sommes deux ou trois... ou quatre, à tout casser ? Je n'ai pas envie de tourner la tête au maximum, et scanner le local dans son ensemble. Ce serait encore un coup à montrer mon charme naturel sinon.

_ Alors ? reprends-je assez vite, tout en me dirigeant vers le comptoir. Y'a quoi de bon ici pour arroser un acte héroïque ?

Je pensais avoir mis suffisament de joie, histoire d'étouffer ma démarche d'étranger... mais personne ne semble vouloir me répondre quoi que ce soit.

En revanche, l'un d'entre eux se met bientôt à éclater de rire. Je ne devine pas tout de suite qui est-ce, mais les petits haussements d'épaules du gars d'en face, assis sur un tabouret et me tournant le dos, ont vite fait de m'aider.

_ Aaaah, Bobby ! Je pourrais reconnaître cette voix de lopette entre mille, hahaha !

Je m'arrête soudain, sacrément surpris. Il ne me restait pourtant plus que quelques pas pour le rejoindre, mais je préfère rester en retrait avant tout.

_ Euh... on se connaît ? je finis par rétorquer.

Là, le mec me répond évidemment que oui. Et lorsque j'en apprends un peu plus sur le bonhomme, je comprends illico de qui il s'agit ! Primo, de l'enfoiré que je cherchais sur cette île, depuis tout ce temps. Mais deuzio surtout, d'un soldat de la Marine, à l'époque où, moi aussi, j'avais passé mes premières années avant de rebondir dans la branche que je squatte actuellement.

_ Le monde est petit, hein ? me glisse-t-il en guise de blagounette.

Truc balaise, en tout cas... Les autres spectateurs continuent de la fermer, depuis tout à l'heure. On dirait que même boire leur verre est devenu difficile, voire impossible.

_ Et pas que lui, je récidive aussi avec humour, notamment au sujet de ma taille.

Il rigole alors de nouveau. De mon côté, j'en profite pour le questionner un peu plus, en ce qui concerne son retournement de veste dans la piraterie. Il me confirme ainsi qu'après son dernier geste malencontreux, il ne pouvait pas faire autrement. En gros, après une dure sanction à endurer, dédicacée par ses supérieurs, la Marine l'avait évidemment viré... Résultat, il s'est désormais trouvé un nouveau job par la suite.

_ Tu veux que je te raconte la vraie version ? Et pas celle des journaux !

Ah ? Mouaip, sait-on jamais si ça diffère beaucoup ou non. Enfin, je ne vous cache pas que ça sent aussi le mec qui essaie de se trouver une bonne excuse. Quoi qu'il en soit, je finirai par l'arrêter, moi ! Y'a des sous à se faire, en plus !

Toujours derrière lui, je croise les bras, prêt à écouter sa petite histoire. Cependant, un truc que j'ai oublié de mieux dessiner dans le décor, c'est le long objet qui est apparemment posé devant lui, entre le bar et le tabouret, en fait ! Ou entre ses jambes, si tu préfères.
Et devine quoi ? Ca ne ressemble pas à une batte de baseball, ou à une barre de fer.

_ C'était lors d'une simple mission avec les collègues... me raconte-t-il. On était en forêt... On avait chacun notre arme rangée dans le dos... Et il a fallu qu'on s'en serve, à un moment donné... Sauf qu'en la chopant, le coup est parti trop vite... Mais tout ce que j'ai su dire ensuite, moi, c'est : "désolé, j'ai glissé, chef !"...

D'accord. Léger défaut dans l'artillerie du fabricant, on va dire.

Bref, pendant ce temps, mon interlocuteur ajoute également le geste à la parole, et vient donc de poser sa carabine sur l'épaule... avec le canon qui ne tarde pas à pointer dans ma direction. Puis, c'est le drame !

Bang ! Bang !
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_ Aaaaaargh !!! Putain de merde !

Ah bah moi, je gueule ! Normal !

Le cri est bien sûr assourdissant et ultra aigü... de la mort qui tue ! Alors, désolé pour le semblant de clientèle présente, si jamais elle doit finir avec des tympans complètement foutus. Et désolé si mon rugissement de super bambin doit aller jusqu'à fissurer quelques murs ou du mobilier, dans la salle.

Puis, une fois que ce rapide concert improvisé est arrivé à son terme, je dois bien me rendre à l'évidence : je suis toujours vivant ?! Eh ouais, ma gueule ! On dirait bien que...
Dans le feu de l'action et par réflexe, j'en profite tout de même pour me tâter un peu partout sur le corps. Mais conclusion, je suis toujours bien là, en train de respirer... ou suffoquer encore quelque peu, je dois bien l'admettre.

Enfin, il est grand temps de se grouiller à revenir dans le monde réel.

_ Waouh ! je reprends un peu plus sérieux. Sympa, ton histoire, Harry. Mais tu tires comme un gland, en fait.

Le tireur, par contre, lui, n'a pas bougé. Il se remet à rigoler brièvement, pour l'occasion.

_ A moins que je visais quelqu'un d'autre ? m'explique-t-il, un brin sarcastique.

Quoi qu'il en soit, c'est vrai qu'il n'a pas tout à fait tort. Si le boucan, dû aux coups de feu, a balayé un truc ou deux, ce n'est peut-être pas à cause de ma technique de chialeuse, en fin de compte.
D'ailleurs, maintenant qu'il en parle, mon numéro de panique m'a fait zapper que la vitre a l'entrée a explosé. Ce qui me fait rappeler aussi que j'y avais déposé deux raclures dessus, un peu plus tôt.

_ Hmm hmm, pas faux... dis-je en vérifiant quand même derrière, via un rapide coup d'oeil.

En effet, tout a bien explosé dehors. De la vitrine et de la cervelle en miettes sont éparpillées dans la rue... le tout arrosé de sang, tandis que quelques derniers riverains sont en train de s'enfuir au pas de course.

Manque de bol, sitôt je suis revenu dans ma position initiale, l'ex-soldat de la Marine en a déjà profité pour faire demi-tour. Il me fait donc désormais face, fusil braqué sur ma pomme... et de nouveau prêt à trouer sa cible suivante, je suppose ?
Je tente alors de le ramener à la raison, en lui demandant si ce ne serait pas mieux de se rendre, au lieu de continuer les dégâts et d'empirer son cas. Mais à part soupirer, il n'a visiblement plus grand chose à me déballer. Sur ce, j'ai intérêt à contrecarrer ses futurs plans dans la seconde, sinon c'est la mort assurée, cette fois-ci !

_ Espèce de crétin, grogne-t-il soudain, presque déçu ou triste. Sache que je ne me prénomme pas Harry... mais Henri !

Oups ! J'ai juste le temps d'ouvrir la bouche, découvrant ma petite boulette, mais pas le temps de tergiverser plus sur le sujet, à vrai dire... car le bonhomme vexé s'apprête à presser la détente de son arme.

J'aurais pu me dépêcher à dégainer mes couteaux pourtant, mais trop tard. En plus, je bouge sûrement moins vite qu'une balle. A la place, je préfère d'abord plonger sur le côté, afin de me cacher derrière des tables et des chaises libres. Et comme ça, dans un deuxième temps, il ne me restera plus qu'à lancer ma propre attaque, en gros.

Mais... Clic !
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Clic ? Oui, c'est le bruit que fait un fusil, lorsqu'il est vide de munitions, si je ne m'abuse.

Je sors alors illico presto de mon trou, et comme promis, je distribue violemment une paire de couteaux vers mon agresseur. Je me voyais aussi vanter la grosse chance de ouf que je viens d'avoir, mais qu'elle n'est pas ma surprise d'assister au petit tour balaise de la majorette, en guise de défense !
Le soldat a carrément réussi à repousser mes lames, rien qu'en faisant tourner son fusil... un peu comme une hélice de ventilo, quoi.

Du coup, je m'empresse de choper une chaise, et de lui foncer dessus avec. J'imagine qu'il espérait avoir le temps de recharger son arme, mais pas question d'attendre, dans tous les cas ! Alors, dès que ma pauvre carcasse de gringalet est suffisamment près de l'ennemi, il ne me reste plus qu'à le baffer avec.
Evidemment, le saligaud ne se laisse pas faire pour autant. Résultat, après avoir quitté son siège de fortune... soit il esquive, soit il riposte en tapant avec ses moyens du bord. Donc devine ? De la vieille chaise pourrie contre du canon en acier de meilleure qualité, qui va s'en sortir sans la moindre casse ? Et ouaip, c'est Bobby !

Le premier round du combat se termine alors, une fois que je suis désarmé. La seconde suivante, je reçois du puissant coup de crosse dans le visage, ce qui me fait valser en direction d'autres chaises et d'autres tables. Boum ! Crak ! Ca défonce méchamment... en veux-tu, en voilà !
Heureusement, je ne tombe pas évanoui pour autant. Et tant mieux, car je peux déjà entendre que Henri est en train de bidouiller avec sa carabine... sans doute pour la regarnir, il y a de fortes chances !
De mon côté, de nouveau debout, je m'empresse de piocher quelques verres proches et toujours pleins, et qui ont su rester droits pendant mon carambolage, j'en déduis. Mais avant de repartir aussitôt à l'assaut, je les bois... sans rien avaler, héhé ! Ca a un goût dégueulasse, mais ça fera le taf.

Allez hop ! Deuxième round, on y retourne ! Pour ce faire, je ne prends plus la peine de courir jusqu'à lui. A la place, j'exécute un grand saut en longueur. Ainsi, une fois dans les airs, je commence par lui envoyer les verres vides, en pleine tronche. Comme il est en train de fourrer ses dernières balles dans le fusil, je veux chercher à tout prix à l'occuper autrement. Et justement, là, il est obligé de régler les derniers détails, à la va-vite !
Donc il se couvre la tête comme il peut, tandis que les verres se brisent sur lui. Moi, j'ai regagné le sol, pendant ce temps. Mais lorsqu'il se libère pour me retrouver dans son champ de vision, il a bien sûr l'intention de me descendre sans plus tarder. Je ne vais pas lui laisser cette opportunité, qu'on se le dise !

_ Enfoiré de poiscaille ! râle-t-il, légèrement blessé à la figure et aux mains, mais à deux doigts de me dégommer quand même.

_ Grblblblgrblbl ! je ne sais que lui répondre, à ce moment-là.

Mais surtout, je ne me prive pas de l'asperger avec tout le liquide que j'ai en stock... pratiquement à bout portant, malgré ma petite taille. Ma cible se prend une sacrée douche dans le pif... digne d'une méchante vague en pleine mer ? Mouaip, quelque chose comme ça, si je n'exagère pas trop.

Enfin, ayé ! C'est Bobby qui remporte la victoire. Certes, avec un bleu, une gencive bien rouge, et une joue pas mal gonflée... mais on ne voit pas grand chose. Merci à la capuche qui cache bien tout ça... ou qui a probablement encaissé le plus gros de la douleur, on va dire ?
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Bon, d'accord ! La vraie conclusion de cette violente dispute ? Pour ce qui est des effets secondaires, Henri, gravement déstabilisé, ne décolle pas vraiment du sol, ahem ahem... Mais j'ai peut-être aussi l'explication : en plus de lui avoir longuement craché dessus, j'ai aussi sorti des nouveaux couteaux. Une paire que j'ai violemment tirée dans ses pieds, pour qu'il se retrouve immobilisé. Et une autre paire que j'ai soigneusement plantée dans ses bras, pour le désarmer.

A la suite de quoi, pour le véritable point final à cette bagarre, je m'assure que le vilain garnement n'essaiera pas d'opter pour un potentiel coup en douce, par exemple. Alors, rien de tel qu'une petite série gratuite de coups de griffes, afin de l'affaiblir toujours plus.
Déjà bien à la ramasse, le condamné ne peut que subir cette nouvelle torture, sans pouvoir broncher davantage... Et cette fois-ci, c'est lui qui gueule plus fort que moi, en voyant que sa peau se déchire et pisse le sang.

_ Oh merde ! je conclus à la fin de mon acte de barbarie.

Bah ouais ! Je suis tout crade, avec ces tâches rouges innombrables sur mes vêtements.

Enfin voilà, mission accomplie. C'est le principal. Pour la suite de la péripétie sur cette île, je suis resté encore quelques jours à vadrouiller, visiter les lieux. Pas grand chose d'important, pas de monuments impressionnants. Rien de plus à se mettre sous la dent, quoi.
En fait, j'ai surtout attendu après la Marine pour régler les derniers détails, comme d'hab. J'ai même cru qu'elle ne reconnaitrait pas un des leurs, parce que j'avais sacrément retouché le visage de leur ancien membre. Mais ouf ! En fouillant un peu, ils ont retrouvé de quoi prouver son identité.
Ainsi, j'ai pu empocher la cagnotte inscrite sur l'avis de recherche du bonhomme.

Pour ce qui est du bar en question, j'ai fini par comprendre pourquoi la faible clientèle n'avait pas osé brailler un mot, pendant mes échanges musclés contre Henri. Les ivrognes avaient reçu l'ordre de l'ex-soldat de la fermer, tout simplement. Des saoulots obéissants, han han !
Quant au barman, lui était déjà allongé et mort, dissimulé derrière le comptoir du bar. J'en déduis donc que les clients auraient subi le même sort, s'ils avaient même essayé, ne serait-ce que, un pet de travers.

Bref, avant de partir... ou plutôt, avant de me dégoter un nouveau transport qui veut bien de moi, je pense bien sûr à dire au revoir principalement à la récente personne qui s'est, en quelque sorte, occupée de moi. L'hébergement, le petit déj, la douche, la lessive, et compagnie. Il n'y avait plus de place, même dans le dernier hôtel du coin, à ce qu'il paraît, pfff !
A vrai dire, j'avais beau avoir pourtant mis du hors-la-loi aux arrêts, il faut croire que ça passait toujours mal dans la tête de certains habitants réticents. Du soi-disant gentil qui baffe du soi-disant gentil, rendez-vous compte !

Ah ! Et le gosse de la bonne femme douée pour les accueils chaleureux ? L'une de ses dernières répliques m'était restée en travers de la gorge, par contre. L'enfoiré m'avait demandé si tous les hommes-poissons possédaient tous une voix aussi moche que la mienne !
Pour me retenir de faire pire, je lui ai alors montré mon plus grand sourire acéré, tout en faisant grincer mes dents. Puis je lui ai chuchoté à l'oreille :

_ Si tu veux éviter la grosse fessée... file tout de suite dans ta chambre, cruk cruk cruk !

Traumatisé, il a cavalé direct. Peut-être même qu'il se sent bien mieux sous le lit, dorénavant...
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