Constance Véritas, "Umbra"
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Membre du Cypher Pol
Groupe : Agent affilié au Gouvernement Mondial
But : Trouver ou mettre au point un moyen capable de transformer n'importe quel blanc bec en machine à tuer au service du Gouvernement.
Équipement : En attendant de façonner son corps en arme grâce au Rokushiki, Constance manie avec dextérité son arme de prédilection, un magnifique fleuret baptisé "Vipère." Homme profondément superstitieux, il ne se sépare jamais de son précieux jeu de cartes ésotériques, lié aux arcanes divinatoires du Tarot. Un briquet, quelques torches, et son carnet rempli de notes l'accompagnent en toutes circonstances, ce qui lui permet de se tirer des situations les plus obscures.Parrain : Aucun
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Codes du règlement :
Description physique
Avec son mètre quatre-vingt-huit pour soixante-douze kilos, Constance nous apparaît comme un homme svelte. Son attirail se compose d'une longue veste en bure, sur laquelle il ajoute une cape crépusculaire. Le reste de sa tenue, souvent dissimulé, se compose d'une chemise immaculée et d'un pantalon en toile de jute, témoignant d'un style de vie humble. Il porte en toute occasion des bottes en cuir à la coupe grossière, que ce soit pour des missions sur le terrain ou pour les rares galas auxquels il parvient à se faire inviter.
Cependant, en prenant le temps de décrypter le personnage, plusieurs incohérences surgissent. Sa chevelure blanchâtre contraste avec un teint marqué par la morsure du soleil, rendant improbable l'idée qu'il soit albinos. Ses pupilles bleu pétrole s'assombrissent sous l'éclat du soleil jusqu'à se teinter de noirceur, et il est facile de se perdre dans ce regard que certains jugent hostile, voire effrayant au premier abord. Malgré son allure de parfait petit soldat, sa peau reste vierge de toute marque de combat. Est-ce le signe d'un talent exceptionnel ou d'une faiblesse à peine dissimulée ?
Sa posture renforce cette impression : droit comme un "i" et d'une rigidité énervante, il place instinctivement ses mains dans son dos en présence d'un supérieur ou de toute personne susceptible de le juger. Toutefois, cette façade s'efface lorsqu'il se retrouve seul ou en compagnie de ses proches ; les apparences tombent, ne laissant subsister que l'homme. Alors, Constance oublie les règles de bienséance, on peut le voir alors poser les pieds sur une table ou même s'empêtrer dans de longues réflexions qui l'empêche de répondre à son interlocuteur.
Description psychologique
Un individu aussi atypique que Constance ne peut se comporter comme un simplet. En effet, cet homme est d'une complexité mentale évidente. Tout d’abord, on peut facilement le considérer comme le vestige d'une époque révolue, issu d'une aristocratie vieillissante. Son premier visage s'articule presque entièrement autour de cet héritage. Plusieurs facettes se révèlent chez Constance, car comme tout individu de valeur, il porte un masque qu'il présente à la société pour préserver son intégrité. Celui de Constance est un masque froid et impassible, qui dégage une autorité quasi-militaire, faisant de lui un leader né, contrôlant d'une main de fer, mais juste, ceux qui l'entourent.
Sous cette apparence pragmatique, Constance ne connaît ni pitié ni compassion, préférant utiliser les individus à son service pour atteindre ses objectifs. Il semble être rongé par quelque chose de plus profond. A mesure qu'on apprend à le connaître, il s'avère être évident que Constance s'inflige une énorme pression psychologique, redoutant l'échec bien plus que la mort. Par pur ego ou pour préserver son statut social, il refuse d'être jugé par les autres et rejette la pitié par honneur. Constance possède son propre credo, il préférera toujours un duel empreint de dignité à une bataille plongeant dans le chaos. Pourtant, son engagement au sein du Cypher Pol érode peu à peu ce principe ; désormais, il n'est pas rare de le voir hésiter à recourir à des coups bas.
Cependant, lorsqu'on parvient à percer sa carapace et à gagner sa confiance, on découvre un homme capable de sourire. Constance lutte avec une peur profonde : celle de se lier aux autres par crainte de l'abandon, qu'il soit volontaire (par choix) ou involontaire (par la mort). Ayant vécu la perte d'un être cher, il a érigé une barrière entre son cœur et les autres, par peur de devoir endurer à nouveau la douleur d'un deuil. En cherchant à offrir le meilleur aux siens, il les pousse jusqu'à leurs derniers retranchements, il est incapable de mettre fin à sa quête d'excellence, quitte à détruire inconsciemment ce qu'il a mis tant de temps à façonner.
Biographie
Ploc Ploc Ploc
Du visage boursouflé de sa génitrice, quelque chose coule à rythme régulier, créant une petite flaque de liquide pourpre. C’est dans cette mare couleur rubis que Constance se verra comme dans un miroir. Son regard, habituellement satisfait et suffisant, se révèle maintenant empreint de terreur. Le blanc de ses prunelles s’embrase d’une teinte vermeille. Le jeune homme à peine âgé de 10 ans se mettra à haleter bruyamment :
«C’est qu’un rêve, c’est qu’un rêve, tu vas te réveiller et ton petit déjeuner sera prêt»
Pourtant, malgré tous ses efforts, l’odeur âcre de la matière rougeâtre, le teint blafard, les traits violacés de sa mère pendue au plafond. tout cela refuse de disparaître. Il finit par accepter l’effroyable vérité : Mia Aleksia s’est suicidée dans leur petite roulotte familiale, insalubre et exigüe, abandonnant son fils, elle qui devait être sa lumière dans un monde si lugubre et inhospitalier.
Constance perdra son sourire suite à cet événement. Lui qui n’a jamais connu son véritable père, habituellement souriant et jovial, s’enfermera dans une tristesse profonde et une lucidité inconsolable. Comme si, pendant toutes ces années, les rayons maternels l’avaient détourné d’une vérité amère.
Alors, Constance comprendra qu’il subit une précarité absolue, qu’avoir des rats sous son plancher n’est pas normal.
Constance comprendra que ne pouvoir prendre qu’un repas par jour n’est pas la norme.
Constance comprendra qu’il est famélique, souffrant de carences, en plus d’être anorexique.
Constance comprendra qu’aucune ville ne veut de lui à cause de sa condition sociale misérable.
Mais la leçon de vie principale que Constance tirera de cette ultime preuve de lâcheté était simple.
Sa mère était faible, et la faiblesse, pensait-il, ne mérite que le mépris et la souffrance. Ses crises de stress post-traumatiques et ses carences finirent par faire blanchir ses cheveux, ultime témoin de sa déchéance.
Stephen Véritas le comprendra lui aussi. Sauf que dans cette histoire tragique, le beau-père ne deviendra pas alcoolique, ni violent, ni accro au jeu, non. Ce récit narre le périple d’un beau-père qui deviendra fort.
Stephen était à l'origine un marchand itinérant, mais la mort de sa bien-aimée le poussa à s’installer durablement à Manshon. Il gravissait les échelons avec une ruse et des méthodes peu scrupuleuses ; le beau-père de Constance se révélait être un poisson vif dans un océan de requin. Au fil des années, il se trouvait de plus en plus sous les projecteurs, n’hésitant pas à ruiner des commerces avec des taxes injustifiées et d'autres gangs avec des embuscades. En quelques mois, il avait réussi à détrôner son parrain. Désormais, Stephen Véritas était le nouveau tyran.
Constance admirait profondément son beau-père.
Il ignorait tout de ces méfaits, mais les faits étaient là. Le taudis lugubre se transformait en manoir majestueux, et Constance obtenait bien plus que ce qu'il avait jamais osé rêver. Il retrouvait une alimentation décente, et ses problèmes de santé disparaissaient. Dans un effort constant pour le rendre fier, l’enfant s’efforçait de briller non seulement dans ses études, mais aussi dans l’art de la diplomatie. Il adoptait le nom de son père de substitution et s’acharnait à exceller sur tous les fronts.
Stephen vieillissait, mais son esprit visionnaire restait intact. Dès 1610, il discernait les signes d’une rébellion à Manshon. Prévoyant l’effondrement imminent, il entra en contact avec le Gouvernement Mondial pour préparer une fuite. Il travailla avec les autorités pour traquer les dissidents, tout en s’assurant que Constance disparaisse non seulement de l'île mais aussi de North Blue, ce qui fut accepté. Leur séparation fut brève et sans émotion : Stephen avait appris à son beau-fils à maîtriser ses larmes ; ils se contentèrent de se promettre une rencontre future.
Le lien intime avec un criminel reconnu empêchait Constance de rejoindre la Marine toutefois l'un des agents du Gouvernement Mondial en charge de sa disparition avait une idée, il passa alors la batterie de test afin de savoir s'il avait les capacités ou non de rejoindre le Cypher Pol. Balloté de bases en bases, les résultats du jeune homme âgée de seulement dix huit ans étaient satisfaisants sans pour autant être transcendant, il eût l'honneur d'être effacé de la circulation pour rejoindre les rangs du CP-5 au rang d'agent en formation.
Les enseignements se déroulaient dans une section secrète du CP sur Navarone. Constance y apparut comme un individu ordinaire, loin d'être un tacticien de génie comme Stephen ou un combattant légendaire. Ses performances médiocres furent attribuées à son manque d'investissement ; il peinait à se voir comme un fantôme au service d'une cause lointaine. Depuis toujours, il avait été ballotté par les décisions des autres, sa mère puis son beau-père et maintenant, il devait réussir, mais pourquoi réellement ? Rendre fier un individu qu'il ne reverra jamais ? Et s’il abandonnait pour goûter au néant, enfin libre des années qui s’égrenaient devant lui ?
Cet élan de nihilisme fut promptement contrarié par un événement inattendu dans la vie de Constance : sa rencontre avec ce qu’il considéra bientôt comme son âme sœur. Marina Farwell, agent administratif au sein du Cypher Pol, se révéla être une femme aux attraits somptueux, dont la présence éblouit immédiatement le jeune homme. Peu après leur rencontre, ses performances s'améliorèrent suffisamment pour le faire sortir de la liste des individus menacés de départ forcé. Il n'avait plus que de yeux pour cette dame qu'il croisait parfois dans un couloir.
Cette motivation renouvelée lui permit de réussir in extremis la formation d'agents, il était officiellement agent de troisième classe et sa première action fut de rejoindre le bureau de madame Farwell afin de lui confesser son amour ardent. Malgré sa réticence, Marina finit par accepter de partager sa couche avec le Véritas face à sa volonté immuable et sa créativité. Ensemble ils vécurent une histoire heureuse dont naquit une progéniture qu'ils nommèrent, Aieik Véritas. Cette nouvelle le rendit profondément heureux, enfin il avait trouvé la paix.
1625
Son fils a désormais 13 ans, un fier jeune homme qu'il voit durant l'ensemble de ses permissions, sa femme a cessée d'exercer pour s'en occuper convenablement. Cette année là, les journaux ont émis une nouvelle provenant de Manshon, les révoltes de protestation contre les mafias débutent. Il n'avait jamais revu Stephen hormis un échange de courrier secret, rien. Constance envoya plusieurs lettres pour prendre des nouvelles, aucune réponse. Après quelques échanges avec des agents sur place, il apprit la nouvelle tragique, son beau-père a disparu.
Il avait appris, là-bas, au Cypher-Pol, à tuer sans scrupules, à renoncer à l'idée que la vie est sacrée, inaltérable, précieuse. Pourtant, cette disparition creuse en lui un vide profond, non, elle rouvre en réalité l'abîme qu'une paix illusoire avait tenté de dissimuler.
Ploc Ploc Ploc
Ainsi, Constance prendra conscience qu'il pourrait bien connaître le même sort tragique que Stephen, fauché durant une mission ou même sur le chemin menant à chez lui.
Constance réalisera que sa femme pourrait, elle aussi, s'effacer dans un accès de lâcheté, à l'image de sa défunte mère.
Constance comprendra alors que son devoir de père, impératif et inébranlable, est de préserver Aieik des souffrances qu'il a lui-même endurées.
Constance saura qu'il doit les sauver, car leur avenir ne doit en aucun cas refléter son propre passé.
Ses supérieurs lui autorisèrent un congé exceptionnel afin de s'occuper de sa famille. Son retour à la maison marqua le début et une fin, chaque jour était uniquement rythmé par les entraînements incessants, Aieik négligeait son repos pour se concentrer sur l'apprentissage du combat ainsi que des lettres, Constance voulait qu'il soit prêt le jour où les griffes du Destin viendront l'arracher à sa tranquillité enfantine. L'acceptation amère se mua peu à peu en un refus timide mais Aieik continuait, Marina voyait ça d'un très mauvais œil mais le père était formel, il devait devenir quelqu'un.
L'enfant se révéla pitoyable, bien au-delà de l'incompétence, une véritable larve, incapable de tenir une arme sans trembler, et tout juste correct dans ses études. Constance, cependant, ne désespérait pas. Au contraire, il faisait preuve d'une patience perverse. Les entraînements se durcirent, allant jusqu'à priver son fils de repas pour qu'il médite sur ses échecs. Les années passèrent, sans que le moindre talent n'émerge chez Aieik, il était un échec. C'est alors que Marina, ne pouvant plus supporter ce calvaire imposé à son enfant, décida d'agir. Après une violente confrontation avec Constance, elle disparut, emportant leur fils avec elle. Ce fut là la plus grande défaite de l'Agent Umbra, abandonné à ses démons.
Cet événement marqua à jamais Constance. Trahi par les siens, il renonça à les pourchasser, conscient que cela ne ferait qu’aggraver les dégâts. L'agent choisit plutôt de se recentrer sur sa carrière, s’abandonnant entièrement à son métier pour éclipser l’amertume de cet échec cuisant. Pour stabiliser son esprit vacillant, il se tourna vers le spiritisme, car la réalité ne lui offrait plus de réponses satisfaisantes, tandis que les cartes et les astres pouvaient encore lui offrir un fragment d’espoir.
Ce fut lors d'une mission à Dressrosa que ces événements se déroulèrent pour l'agent Constance. Sa tâche consistait à fabriquer de fausses preuves contre un aristocrate influent, soupçonné d'avoir rencontré des révolutionnaires. Avant de déposer les documents incriminants sur le bureau de sa cible, l'agent Umbra consulta les cartes pour prédire sa destinée. Le Monde et l'Empereur lui promirent un présage favorable, et c'est avec assurance qu'il s'infiltra dans la demeure sans encombre. Cependant, alors qu'il glissait les faux documents dans un tiroir, son regard fut attiré par une pile de papiers secrets. Ces documents parlaient d'un entraînement spécial censé créer des super-soldats. De simples rumeurs, certes, qui laissèrent une empreinte durable sur l'esprit de Constance.
Et si la solution n'était pas de trouver un moyen pour protéger durablement Aieik ? Qu'importe si cette aide provient d'un entraînement acharné, d'un fruit ou même d'une technologie antique. Tout n'était pas perdu, s'il arrive à trouver le moyen parfait, il pourra le sauver, non, les sauver. Sa fidélité au Gouvernement Mondial demeure intact, car il n'est qu'un rouage à l'intérieur d'une immense machine qui tente de sauver son monde minuscule qui gravite autour de lui.
Après le succès de cette mission, Constance regagne ses terres, l'esprit en ébullition, foisonnant d'idées plus audacieuses les unes que les autres. Il est temps pour lui de plonger dans ses recherches et ses missions, déterminé à découvrir l'ultime moyen de protéger ceux qui lui sont chers.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Aedric
- Êtes-vous majeur ? Oui
- Vous aimez / n'aimez pas : J'aime les dystopies et les jeux de cartes, j'aime pas Vayne et la courgette
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Bege hors Mugiwara sinon Sanji
--> - Vous vous définiriez comme : Individu studieux, appréciant rire et passer un bon moment avec ses camarades
--> - Vous faites du RP depuis :[/b ] 4 ans sur internet ! -->
- Vos disponibilités (approximatives) : Flexibles pouvant varier entre deux à quatre soirées par semaine.
--> - Comment avez-vous connu le forum ? Topsite
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Dernière édition par Aedric le Sam 10 Aoû 2024 - 20:39, édité 2 fois