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A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes!

La liberté... Un sentiment tellement présent pour le commun des mortels et pourtant si facile à supprimer... Morai ne savait que trop ce que ça faisait. Libre, en vivant avec ses parents, elle fut capturée, puis vendue comme esclave à un noble de Boréa. D'esclave, elle passa à escorte, mais ça restait une forme d'esclavagisme. Maintenant, qu'elle avait retrouvé sa liberté, elle comptait bien en profiter.
C'est sur son petit navire qu'elle en profitait le mieux. La sirène passait son temps à nager, manger, s'entraîner au Karaté des Hommes-Poissons, et surtout dormir ! Dès qu'elle avait envie de faire la sieste, elle le faisait.

Hélas, un jour qui était tout à fait classique, dirons-nous, Morai dormait tranquillement, bercée par le clapotis des vagues sur son petit navire. Alors qu'elle dormait d'un sommeil profond, baignée par les rayons du soleil, une ombre vint s'installer. Cette ombre était accompagnée de différentes voix inconnues :


"C'en est une ?"

"Ouais, elle a des jambes, mais ses oreilles ne me trompent pas ! Capturons-la !"

"Elle est bonne, en plus, la salope !"

Se réveillant pour savoir d'où provenait ses voix, elle ouvrit les yeux doucement, puis sursauta et essaya de se débattre. Mais les ravisseurs venaient de lui jeter un filet dessus.

"Bande de... Lâchez-moi ou je vous tue !"

"Elle a du répondant la petite !"

Malgré l'entrave du filet, Morai envoya deux types par-dessus bord, mais elle fut vite calmée par ce qui ressemblait à un des chefs. Ce dernier s'approcha de Morai et lui assainit un violent coup de poing dans le ventre. Ce dernier coupa la respiration de la sirène et la fit s'évanouir.

"Tu n'y as pas été un peu fort, Q ?"

"C'était soit ça, soit Z nous aurait foutu une belle branlée ! Récupère tes deux frères, J."

Pendant ce temps-là, un de leurs sbires était parti fouiller le navire et trouva les économies durement volées de la sirène.

"Hé ! Regardez ça !"

"Prends tout ! On verra après."

"Et le navire ?!"

"On s'en fout. Abandonnez-le ou coulez-le..."

"Ouais, rentrons. C'est mieux ! Z sera content !"

Quelque temps après, Moraï se réveilla. Elle était attachée et traînée. Elle était de nouveau sur terre, ou plutôt dans le sable. En effet, la sirène avait atterri sur un atoll où les ravisseurs avaient établi leur campement. Là, le chef, qui était assis dans un amas de coussins de luxe, sous une grande tante, sortit voir ce que leur avaient ramené ses gars.

"T'en penses quoi, Z ?"

Il prit le visage de Morai et répondit : "Beau spécimen. Elle a l'air plus raffinée que les autres. Mettez-la avec les autres !"

Morai décida le lui cracher au visage. Z s'essuyant, il lui fit : "Tu as de la chance que je ne doive pas t'abîmer, connasse. Notre client est beaucoup plus important que tu ne le peux l'imaginer."

La traînant de nouveau, elle fut jetée dans une cage avec une dizaine d'autres sirènes. Il y avait de tout en âge, mais elles étaient toutes plus jeunes que Morai. Le fait de revoir ça, lui fit remonter son passé et la fit vomir. Là, l'une des sirènes alla la voir pour voir comment elle se sentait. Morai leur expliqua qu'elle avait été esclave et qu'elle s'en était échappée. Le fait de se retrouver là, lui fit repenser à son passé de calvaires et de tortures qu'elle avait subis. Toutes eurent peur en entendant le discours de leur aînée.

"Vous savez où on doit aller ?"

"De ce que nous avons entendu, nous allons être vendues pour ce qu'ils appellent un Dragon..."

"Et merde... Pas question que je redevienne le jouet d'un noble..."

Du coup, Morai essaya de trouver un moyen pour se sortir de là...
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Il est six heures du matin, l'équipage dort encore, sauf deux personnes. Chesnut qui a passé la nuit a monté la garde, tout en dormant que d'un œil, il faut bien qu'il dorme un moment ou un autre s'il veut pouvoir assurer la garde. La seconde personne n'est autre qu'Isabella, le médecin de bord, qui vient de se lever. Elle sort sur le pont pour s'étirer et prendre le soleil, elle constate que Chesnut qui est censé monter la garde dort. Il est dans un coin, enroulé dans une couverture, tranquillement dans le poste de vigie. Le médecin s'énerve, elle balance un coup de pied dans le mât où se trouve la vigie.


- Hé, tu te réveilles pauv...


Chesnut lui répond avec un ton sec.


- Ta gueule, je ne dors pas ! Je ferme juste les yeux quelques instants.


Isabelle grimace, elle crache sur le pont.


- Un jour, un jour, je te descendrais par la peau du cul…


L'équipage est encore endormi, Bugs dort collé contre Natsu, Haiko doit sûrement dormir du seul côté qui est plus propre que le navire lui-même, et Anna est endormie près du lit de sa sœur. Le médecin se prépare du café dans la cuisine, elle pense à Chesnut qui est restée toute la nuit là-haut. Elle constate qu'il n'y a aucune tasse de sale dans la cuisine, aucune trace qui laisse penser qu'il s'est fait un café pour tenir le coup. Elle soupire.


- Ce mec n'est pas croyable, il veut mourir ou quoi ? Il me fait chier.


Elle prépare un second café pour Chesnut. Elle s'approche du mât avec les deux tasses, elle appelle le Montblanc.


- Ho, j'ai du café pour toi !


Le Montblanc ne répond pas.


- HOOOO !!! J'ai du café !!!


Il soupire.


- J'ai pas soif.


Elle grince des dents, son visage est couvert de veine apparente.


- Il se fout de ma gueule ?!


Elle répète une dernière fois, mais avec ton plus sec et moins fort.


- J'ai du café.


Chesnut lève son bras droit, puis il fait signe en agitant sa main de dégager à Isabella. Celle-ci se dirige dans la cuisine, elle pose les tasses. Puis, subitement, elle ressort de la cuisine, flingue à la main, et elle escalade le mât. Elle mord le manche du pistolet, s'enroule autour du mât, elle veut rendre visite à Chesnut. Ce dernier ouvre les yeux, il se lève pour recevoir la belle qui fait un vacarme en grimpant. Il aperçoit au loin, une scène qui attire son attention, il prend une lorgnette et regarde. Il voit une sirène se faire capturer par des hommes, elle se débat, mais elle finit par se faire soumettre. Il retire la lorgnette de son œil droit, puis il saute de la vigie, il passe devant le médecin qui le regarde avec un air hébété. Il atterrit sur le pont en fléchissant les genoux, ce qui produit un bruit sourd. Il se rend dans les chambres et il se met à faire sonner une cloche servant pour réveiller les soldats de la marine, car oui, ils se trouvent sur une frégate volée à une unité de la marine.


- Debout, allez ! Il y a un problème, levez-vous où je vous asperge d'eau.


Chesnut laisse les gars et Anna se réveiller, Isabella fait le chemin inverse en glissant légèrement sur le mât.


- Il m'ignore à deux fois, puis il réveille les autres, j'vais lui trouer la peau !


Chesnut se rend dans la cuisine, il boit d'une traite la tasse de café. Isabella surgit dans la cuisine, elle constate qu'il boit son café, ce qui la freine.


- Tu as bu le café ?


Chesnut passe à côté d'elle et pose sa main gauche sur son épaule du même côté.


- Merci, c'était très bon.


Isabella le laisse partir avec un air narquois, puis elle range lentement son pistolet dans son étui.


- Ce sera pour une prochaine fois.


Chesnut arrive dans les chambres, il voit Bugs en pyjama bleu avec un petit bonnet qui déambule dans tous les sens, il est encore somnolent. Chesnut se baisse, lui tend les mains, le lapin grimpe machinalement sur le bras gauche de son ami, puis il s'assied sur l'épaule gauche où il continue une petite sieste. Anna se réveille, Haiko ne devrait pas tarder lui aussi. Chesnut plisse les yeux en voyant son capitaine qui comme il le pensait continue de ronfler. C'est pour ça qu'il part et qu'il revient avec un seau d'eau glacé.


- Debout capitaine !


Hurle-t-il en balançant l'eau sur Natsu, s'il n'était pas réveillé avant, là, il l'est. Une fois que tout le monde est bien réveillé, Chesnut les invite dans la cuisine où ils pourront se réveiller avec un bon café et un petit déjeuner. Il est adossé contre l'un des murs de la cabine, tenant une tasse de café dans la main droite.


- Je vous explique pourquoi je vous ai réveillé de-ci bonheur. J'ai aperçu une scène bizarre non loin de notre position. C'était une femme ou quelque chose dans ce genre qui se faisant maltraiter par des types. Ils se sont dirigés vers le nord, je pense qu'on peut encore les rattraper.


Anna pose une question.


- Pourquoi on devrait s'occuper de ça, ça ne nous regarde pas ?!


Chesnut regarde la petite en buvant une gorgée de sa tasse.


- Je suis d'accord, ça ne nous regarde pas. Sauf que cette créature n'avait rien d'humain, c'était une femme. Cela m'a rappelé le commerce d'esclave de sirène auquel Constantine se livrait. Si ça se trouve, en les suivant, nous trouverons ce que nous cherchons depuis longtemps. Qu'en penses-tu capitaine ?


Chesnut regarde Natsu, c'est le capitaine, c'est lui qui doit prendre la décision.
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A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! Downlo13

à la pêche aux moules ?
Non, aux sirènes !




Je me trouvais allongé sur ma couchette, fixant le plafond du bateau d'un air absent, comme souvent lorsque l'insomnie me tenait éveillé, c'est de là que viennent mes cernes ineffaçables. Mes pensées vagabondaient, tourmentées par l'absence de ce deuxième katana qui, autrefois, complétait mon style de combat. Depuis que mes lames avaient été brisées lors de ce dernier affrontement contre le commodore John Constantine, je me sentais incomplet, frustré de n'avoir qu'une seule lame à ma ceinture. Akatsuki, aussi puissant soit-il, ne suffisait pas à combler ce vide. Il me fallait un second katana à la hauteur de celui-ci, une lame capable de rivaliser avec son aura maléfique.

Le silence du navire fut soudain rompu par le bruit strident de la cloche. Chesnut, qui s'occupait de monter la garde, venait de réveiller tout le monde bien avant l'aube. Je me redressai lentement, quittant ma couchette avec un soupir avant de ramasser Akatsuki, toujours à portée de main. Chaque matin, c'était le même rituel : je nettoyais la lame avec un soin maniaque, incapable de supporter la moindre imperfection. Le bateau était loin d'être impeccable, mais je faisais de mon mieux pour maintenir une certaine propreté, m'assurant que tout était à sa place.

En me dirigeant vers la cuisine, je notai avec agacement quelques traces de pas humides sur le sol. J'en pris note, mais décidai de ne pas perdre de temps à les effacer immédiatement. Arrivé dans la cuisine, je trouvai les autres membres de l'équipage, grognons et encore ensommeillés, tandis que Chesnut expliquait la raison de ce réveil intempestif. Je m'assis à une table, sortis un chiffon propre, et commençai à polir Akatsuki. Le métal glacé dans ma main me rappelait toujours la raison pour laquelle je m'accrochais à cette lame.

Tandis que je passais délicatement le chiffon sur le fil de la lame, un souvenir douloureux s'imposa à moi, comme souvent lorsque je touchais Akatsuki. Le souvenir de cette nuit, marqué au fer rouge dans mon esprit, revenait avec une clarté cruelle à chaque fois que mes doigts effleuraient le manche d’Akatsuki. Cette nuit-là, les ténèbres avaient envahi notre maison, bien plus sombres que celles de la simple nuit. Les ombres ne venaient pas seulement de la lune masquée, mais des assassins qui s'étaient glissés à travers les murs, décidés à exterminer ma famille.

Je me souvenais de ma mère, debout devant moi, sa frêle silhouette se dressant en bouclier. Mais ce n'était pas seulement elle que je voyais en cet instant de désespoir. À ses côtés, mon père se tenait, son visage durci par l’effroi, les traits marqués par la rage impuissante. Il était un homme fort, mon père, mais ce soir-là, même sa force ne suffisait pas à repousser le destin qui s’abattait sur nous.

Devant eux, déjà tombés, gisaient les corps sans vie de mes deux grands frères. Leurs corps étaient mutilés, leurs yeux ouverts fixaient le vide, témoins silencieux de l'horreur qui s'était abattue sur eux. Ils avaient tenté de se battre, je le savais, mais leurs efforts avaient été vains face à la violence déchaînée des assassins.

Le regard de ma mère se tourna vers moi, empli de la peur la plus pure, mais aussi d'une détermination féroce. "Haiko, cours ! Ne te retourne pas !" Sa voix tremblait, mais elle commandait avec une autorité que je ne pouvais désobéir. Mon père, bien qu'ému par la situation, me jeta un dernier regard, comme s'il voulait graver mon visage dans sa mémoire, avant de se retourner pour affronter les ombres.

Mais je restais figé, incapable de comprendre, incapable de bouger. Ce n'est que lorsque ma mère cria une dernière fois que mes jambes se mirent en mouvement, m’entraînant loin de cette maison, loin de ce massacre. Je courais sans m'arrêter, les cris étouffés par les lames et les coups résonnant encore dans mes oreilles.

Deux jours plus tard, poussé par une force irrationnelle, je suis revenu à notre maison, ou ce qu'il en restait. Ce que j'ai trouvé ce jour-là hante encore mes cauchemars. Les corps de mes parents étaient là, allongés côte à côte, comme s'ils avaient finalement trouvé la paix dans la mort. Leurs visages, figés dans une expression de souffrance et de détermination, étaient marqués par le même sort que mes frères.

Le silence qui régnait dans la maison était oppressant, chargé de l'odeur du sang séché et de la mort. Ce fut à ce moment-là que je compris véritablement ce que j'avais perdu. Ils étaient tous partis, et il ne restait plus que moi, seul, dans ce monde devenu soudainement froid et impitoyable.

Je chassai ce souvenir avec difficulté, revenant à l’instant présent. Akatsuki se nourrissait de ces ténèbres, absorbant mes peurs et mes tourments. Chaque fois que je touchais la lame, c’était comme si elle aspirait une part de mon âme, amplifiant la douleur que je portais en moi. Et pourtant, je savais que cette lame me rendait plus fort, même si le prix à payer était élevé. Le vendeur ne m’avait pas mentit concernant cette lame.

Chesnut continuait à parler. Il aurait vu une personne se faire capturée. Je levai brièvement les yeux de ma lame pour écouter. Il demanda également à Natsu, notre capitaine, ce que nous allons faire.

Le silence s’installa alors que tous attendaient la réponse de Natsu. Mais avant qu'il ne puisse répondre, la sœur d’Isabella prit la parole.

Je serrai les dents, exaspéré par son égoïsme. Redressant la tête, je fixai la sœur d'Isabella avec froideur avant de répondre d'une voix calme mais tranchante : "Et quand Natsu, Chesnut et Bugs ont sauvé ta sœur et toi de John Constantine, est-ce que ça les regardait ? Ils auraient très bien pu détourner le regard et vous laisser à votre sort. Pourtant, ils ne l'ont pas fait. Ils vous ont sauvées, même si cela ne les concernait pas directement."

Isabella, visiblement touchée par mes mots, tenta de défendre sa sœur : "Haiko... ce n'est pas pareil."

Je la regardai stoïquement, les yeux impassibles. "Si, c'est exactement pareil, Isabella." Je m'arrêtai un instant avant de continuer, mon ton devenant plus grave. "Et n’oublie pas que c'est Natsu qui m'a libéré de ma propre cellule. Si chacun se préoccupait uniquement de ce qui le concerne, beaucoup d'entre nous ne seraient pas là aujourd'hui."

Je reportai mon attention sur Akatsuki, continuant de nettoyer la lame en silence. La frustration de n’avoir qu’un seul katana persistait en moi, alimentant ma détermination à trouver une deuxième lame digne de celle-ci. Mais pour l’instant, je savais que je devais attendre, patienter jusqu'à ce que l'occasion se présente. "Je ferai ce que Natsu voudra" dis-je d'un ton sûr. Ma loyauté envers notre capitaine était inébranlable, tout comme ma quête pour compléter mon art du combat.


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Feat Morai, Chesnut & Haïko.

A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes!

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Le brave et utopiste Natsu était plongé dans un rêve agité, son esprit candide recréant des scènes d’aventure où il affrontait d'innombrables adversaires, sauvant des villages entiers de méchants en tous genres. Dans son rêve, il était en plein milieu d’un combat épique contre un Monstre marin gigantesque. Ses poings brûlaient littéralement grâce aux pouvoir de son fruit du démon, sa détermination à protéger les innocents redoublant à chaque attaque de la bête. Il pouvait entendre les cris de joie et de reconnaissance des villageois qu’il venait de sauver, leurs visages illuminés par la gratitude.

Puis, tout à coup, le rêve s'interrompit brutalement lorsqu'un torrent d'eau glacée s’abattit sur lui. Le souffle coupé, il se réveilla en sursaut, ses yeux s'ouvrant brusquement, le froid mordant sa peau, le ramenant instantanément à la réalité. Il écarquilla les yeux, encore à moitié dans son rêve tel un poisson échoué sur le sable chaud, avant de réaliser qu’il était allongé dans le lit douillet de la cabine du commodore. La première chose qu'il remarqua fut Bugs confortablement installé sur l'épaule du Montblanc, mais aussi le regard amusé de Chesnut, le seau vide à la main.

Natsu se redressa, secouant la tête comme un chien pour chasser l’eau de ses cheveux, un sourire en coin se dessinant sur son visage. Il était trempé, mais il n’en avait rien à faire. En fait, ce réveil brutal ne faisait que le mettre encore plus en forme.

"Merci pour le reveil Chesnut shishishi !" rigola-t-il, sa voix vibrante d'énergie comme à son habitude. Mais alors que Chesnut commençait à expliquer la situation, le sourire de Natsu se fana légèrement, son visage devint plus sérieux.

Les paroles de Chesnut pénétrèrent dans l’esprit de Natsu comme un coup de massue. Une sirène en détresse, capturée... Il sentit son cœur se serrer, une colère sourde montant en lui. Sauver les innocents, protéger les personnes dans le besoin, c’était dans sa nature. Peu importait, qu’il ne connaissait pas cette femme, ou que cela ne concernait pas directement l’équipage. Il ne pouvait pas laisser passer une telle injustice.

Natsu se leva d’un bond, son visage maintenant alarmé mais déterminé. "C'est hors de question qu’on laisse ces types s’en tirer ! Peu importe qui elle est, personne ne mérite qu'on lui prive de sa liberté !" s’écria-t-il, frappant son poing rouge vif du à la chaleur qu'il dégageait dans sa paume ouverte. "Si on ne fait rien, on est aussi coupables qu’eux !" Sous les pouvoirs de son fruit du démon, sa crinière devient rougeâtre.

Il regarda les membres de son équipage, ses yeux brûlants d’une détermination inébranlable. "Je ne prétends pas pouvoir changer le monde entier, mais je sais qu'ont peut changer les choses là où on se trouve shishishi! Et si on peut aider quelqu'un, alors on le fait!" Le jeune capitaine pirate croisa du regard fuyant de Anna la petite soeur d'Isabella qu'Haïko avait précédemment remit à sa place. "Il n'y a aucune question à se poser, on va sauver cette sirène et on va botter le cul de ces gars !"

Les mots de Natsu résonnaient dans la petite cabine, emplissant l’air d’une énergie palpable. Il pouvait sentir l’enthousiasme et la résolution de son équipage grandir à chaque mot. Pour Natsu, il n'y avait pas d'hésitation. C'était ce qui faisait de lui un capitaine. Laisser quelqu'un dans la détresse était impensable.

"Allez, on y va ! Haïko, Chesnut, Isabella et Bugs on va leur faire regretter d’avoir croisé notre route !" lança-t-il, déjà en train de courir vers le pont. L'excitation fit bouillonner son sang, transformant le sentiment d'injustice en une force irrésistible. Il se précipita sur la figure de proue ou il tendit ses deux bras vers le ciel, sa peau devint rouge vif, ses cheveux changèrent encore de teinte du aux pouvoir démoniaque du paramécia de la chaleur.

"JE SUUUUIS CHAUUUUD BOUILLANT ! SHISHISHISHI" S"exclama le jeune et fougueux pirate.

KoalaVolant


A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! S1gm


Dernière édition par Natsu le Ven 27 Sep 2024, 23:57, édité 1 fois
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Morai était assise dans cette cage, en colère contre elle-même, pour s'être fait capturer. Les autres sirènes étaient tristes. Certaines pleuraient, d'autres essayaient de les consoler du mieux qu'elles le pouvaient. Mais elles étaient toutes plus jeunes que Morai, car elle n'avait pas de jambes. L'une des sirènes regardait Morai, car c'était la seule à ne pas être triste de sa condition. L'aînée des sirènes était en train d'observer et de réfléchir pour se dégager de là.

"Que... Que fais-tu ?", demanda la sirène.

"J'observe ces humains. Ils n'ont pas l'air très malin pour la plupart..." Lui répondit Morai.

"Mais pourquoi faire ?"

"T'es idiote ou quoi ? Je cherche un moyen pour qu'on se sorte d'ici."

"Mais... Mais ils vont nous tuer si on fait quelque chose !"

"La mort est sûrement mieux que le sort qu'on nous réserve... Crois-moi."

"Comment ça ?!" Répondit la sirène apeurée.

"Quel est ton nom, jeune fille ?"

"Sachiel."

"Écoute-moi bien, Sachiel. Ceux à qui ils veulent nous vendre, vont nous faire subir les pires sévices que tu puisses imaginer, voire même pire. Tortures, viols, être considérée comme des animaux de foire, des objets. Voilà ce qu'on va devenir si on ne fait rien."

Entendant ça, certaines sirènes s'évanouirent de peur, pendant que celles qui essayaient de tenir, commencèrent à craquer. Regardant les sirènes, Morai reprit :

"Nous sommes de la race des sirènes et des Hommes-Poissons. Notre puissance vaut dix fois celle d'un humain. Mais je suppose qu'aucune d'entre vous ne sait manier notre art martial ?"

"Tu parles du Karaté Aquatique ?"

"Oui, bien sûr !"

"Non. Aucune de nous ne le connaît. C'est surtout un art connu par nos hommes."

Morai soupira et répondit : "Ce n'est pas grave. Maintenant, si tu me le permets, je vais avoir besoin de calme pour me concentrer."

"Oui, d'accord."

Les autres sirènes n'aimaient pas tellement son air arrogant pour demander le calme. Mais lorsqu'elles virent Morai se mettre dans une position pour qu'elle se sente à l'aise et bouger ses doigts et ses bras avec une élégance rarement vue, elles se turent, fascinées par la gestuelle de leur aînée.
Afin qu'elle ne se fasse pas prendre, dans sa "danse", certaines sirènes commencèrent à fredonner une chanson bien connue des sirènes. L'entendant, Morai sentit une vive émotion monter en elle, mais elle souffla un bon coup pour se concentrer sur son Karaté Aquatique.
La cage se trouvant assez loin de l'eau, il était difficile pour elle de collecter de l'eau. Mais les embruns et autres petites gouttelettes d'eau, amenaient par les vagues pouvaient atteindre les sirènes, et Morai les collectait discrètement à l'abri des homo sapiens pour pouvoir se libérer. Le seul problème, c'est qu'il fallait une diversion pour attirer les ravisseurs...
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Lorsque Natsu donne l'ordre à ses hommes d'aller s'occuper de ses esclavagistes, un sourire amusé s'affiche sur le visage du Montblanc.


- Les gars, on va les éclater !


Dit-il en entrechoquant ses poings l'un contre l'autre. Il ne faut pas longtemps pour que le navire se dirige dans la direction des esclavagistes, sur une atoll parfait pour se reposer et mettre en suspens ses affaires en cours, sans forcément s'y attarder. Chesnut, en bon navigateur qu'il est, ne tarde pas à accoster le navire, mais à l'autre bout de l'atoll, afin de ne pas se faire remarquer. Heureusement qu'une vaste forêt recouvre l'endroit, cela permet de réduire la visibilité des hommes qui taillent le bout de gras devant un repas appétissant en se réchauffant près du feu. Les pauvres sirènes non loin des monstres à l'abri dans une cage électrifiée, elles ne peuvent qu'assister à leur impuissance, même si une sirène ne semble pas accepter leur sort. Les esclavagistes semblent être en réalité des hommes appartenant à une organisation respectable, le Baroque Works. Les hommes semblent parler très fort et s'appeler par ce qui pourrait être défini comme des pseudonymes. Les sirènes entendent des, « Mister Q, vas-y, montre nous le tien ! » ou « Ta gueule, Mister M, sinon je te le fais bouffer ! », mais encore, « Z, Mister Z, le boss des boss, passe la viande, j'ai faim. » Les sirènes sont trop loin et trop apeurés pour prêter attention à ce qu'ils se disent. Ils se disent sans doute des banalités sur le fric que la vente leur rapportera ou encore l'envie de découper de la sirène ou de s'amuser avec avant de les vendre, ce genre de truc.


Mais, ils sont loin de se douter que des ombres se déplacent dans l'humide forêt qui leur sert d'abri et de réserve de nourriture. Une des silhouettes semble être plus vive que les autres, tel un fauve, elle se dirige avec animosité et férocité. Les yeux du « Fauve » se pose sur le groupe d'amis, la fumée que dégage leur feu de camp n'a pas été difficile à repérer. Certes, on est sur North Blue et il fait froid et c'est mieux de cuire la viande avant de la manger, mais allumer un feu est aussi la pire chose à faire si on veut rester discret. Les yeux curieux du « Fauve » regardent les hommes, il n'a aucune peine à remarquer les sirènes, même si elles sont éloignées des hommes. La bête curieuse est caché dans un buisson, seul son regard est visible dans la pénombre de son abri, de grands yeux blanc accusateur. L'un des chasseurs bois une bouteille de vin, il en met partout sur lui, à croire qu'il n'est pas capable de boire correctement. Une fois terminée, il regarde les sirènes, puis il affiche un malsain.


- Hé, les petits sushis... Ça ne vous dirait pas de me faire un câlin, hein... ?


Les sirènes ne semblent pas d'accord, elles restent muettes, ce qui agace terriblement l'homme qui leur balance la bouteille devant la cage.


- Bande de salope, vous me trouvez trop repoussant pour vous ? Vous n'êtes que des poissons, de foutu poisson qui pue la morue ! Vous n'êtes même pas humaine, même pas entièrement poisson, vous êtes des erreurs de la nature.


L'homme remarque le petit manège de Moraï, elle fronce les sourcils et s'apprête à hurler... Cependant, c'est un autre hurlement qui le devance. Telle une bête sauvage, Chesnut a bondi du buisson et il a foncé sur les chasseurs pour les lacérer avec ses griffes. Les chasseurs reculent et rejoignent Mister M près de la cage, Chesnut leur fait face, les griffes de ses gants sortis. Seul le feu sépare les hommes du pirate, Mister M en voyant Chesnut éclate de rire.


- Pouuuuuaaaahhhh !!! C'est ce type qui vous a fait hurler, sérieux ?! Vous êtes drôles les gars... Par contre, son regard commence à me saouler, j'ai l'impression qu'il nous défie. Les mecs, laissez-le-moi, je le prends.


Complètement obsédé par l'affrontement contre Chesnut, Mister M en oublie Moraï, la diversion qu'elle espérait tant viens de lui être offert sur un plateau d'argent. Mister M fonce sur le Montblanc, qui range ses griffes dans ses gants, le Bronze lui envoie un direct du droit, qui est habillement esquivé par le pirate. Celui-ci riposte avec un uppercut dans le menton, uppercut bloqué par l'avant-bras gauche de Mister M. Les deux se regardent sans se lâcher ne serait-ce qu'une seconde du regard. Soudainement, du torse velu de Chesnut sort un invité surprise, le mignon et courageux Bugs. Le jeune Mink bondit hors du maillot de son ami, où il était confortablement installé, tout en portant un coup d'estoc dans le buste de Mister M. Ce dernier, ayant de bons réflexes, parviens à se dégager avant que le coup ne lui perfore le torse, mais son flanc droit n'y échappe pas.


- Aaarrrggg... !!! Saleté, tu me le payeras !


Bugs et Chesnut se retrouvent face à plusieurs chasseurs de primes en colère, et ils n'ont aucune chance de survie. Mais vous croyez que cela arrêtera ces deux-là ? Certainement pas ! Alors que Mister M à l'esprit occupé par Bugs, et que les autres chasseurs sont surpris de voir un lapin brandir une rapière et se mettre en garde pour les affronter, Chesnut en profite pour attaquer.


- Ne m'oublie pas !


Il décoche un violent crochet du gauche dans le visage du Bronze, ce dernier se fait avoir, il tombe au sol, laissant un filet de sang tracer sa chute. Mister M, l'orgueil et sa lèvre inférieure, blessé, ne peut pas le supporter. Il se relève et il dégaine une lame de son bras droit qui s'étend de son poignet jusqu'à devenir un prolongement de sa main. Le Montblanc fronce les sourcils.


- J'en étais sûr, c'est un cyborg. Lorsque je l'ai frappé, j'ai senti une résistance anormalement élevée, au point où j'ai bien cru que mes doigts aller se briser.


Chesnut sort ses griffes, les deux hommes se jettent l'un sur l'autre pendant que Bugs doit faire face aux autres chasseurs qui comptent bien s'amuser avec lui.


- Approchez malandrin et vous goûterait au tranchant de ma lame !


Le petit Mink est déterminé à mettre sa vie en jeu pour venir en aide à ses pauvres sirènes. Pendant ce temps, Isabella est planquée non loin de la cage, la diversion de Chesnut a été profitable pour elle et Moraï, elle attend une ouverture pour ouvrir la cage. Elle ne peut se demander ce que font Natsu et Haïko, elle regarde Chesnut et Bugs.


- Les idiots, s'ils avaient attendu le capitaine et Haïko comme prévu, au lieu de foncer les premiers, sans réfléchir, dans le combat, ils ne seraient pas dans cette galère.


Peste-t-il en s'inquiétant pour eux. Isabella ne peut s'empêcher de repenser aux paroles de Haïko, c'est pour cela qu'elle assurera sa mission jusqu'au bout. Cependant, le visage de Chesnut et de Bugs exprime la sincérité et aucun regret n'habite leurs pensées, ils ne regrettent pas ne serait-ce qu'une seule seconde d'avoir secouru les sirènes. Les chasseurs se demandent tout de même qui peuvent-ils bien être.

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A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! Downlo13

à la pêche aux moules ?
Non, aux sirènes !





Je restais caché dans les buissons, observant le chaos se dérouler devant moi. Chesnut combattait avec une férocité presque bestiale, tranchant ses adversaires avec une précision redoutable. Chaque coup de ses griffes résonnait comme le glas pour ceux qui osaient s'opposer à lui. Bugs, de son côté, tenait courageusement tête à ses ennemis, maniant sa petite rapière avec une agilité impressionnante. Malgré le vacarme du combat, mes pensées étaient ailleurs.

Quelque chose, ou plutôt quelqu'un, avait capté mon attention. Mister Q. Il venait d’apparaître, sa démarche tranquille, presque indifférente au chaos autour de lui. Il n'émanait aucune aura particulière, pas de force écrasante ou de présence imposante, mais une intuition sourde me disait qu’il n’était pas un adversaire ordinaire. Il y avait quelque chose d’invisible mais indéniable dans sa manière d’être, une force tranquille, peut-être même un danger latent.

Mais ce qui attira vraiment mon regard, c’était l’arme qui pendait à sa ceinture. Un katana, d’apparence banale pour celui qui ne s’y connaissait pas. Pourtant, je le reconnus immédiatement. Fuyu. Chaque passionné de lame la reconnaîtrait immédiatement.

Un frisson glacé me parcourut l'échine. Fuyu, l’un des katanas les plus légendaires jamais forgés. La légende de cette lame me revint en mémoire comme une vague. Ce katana, forgé sur la plus haute montagne du monde, sous la neige éternelle, avait été créé dans des conditions extrêmes. L’artisan, un forgeron aussi mystérieux que génial, avait infusé dans la lame l’essence même de l’hiver. Il travaillait le métal avec la neige et la glace, le refroidissant non pas avec de l'eau, mais avec l'air glacial des montagnes. Ce processus avait rendu Fuyu unique.

La lame elle-même était d’un bleu profond, presque surnaturel, et ornée de motifs délicats représentant des feuilles et des flocons de neige, symboles de sa connexion avec le froid éternel. Ce katana n'était pas qu'un simple objet tranchant, c'était une œuvre d'art et un symbole de pouvoir. Selon la légende, Fuyu restait perpétuellement glaciale, même lorsqu’elle tranchait à travers n’importe quelle matière.

Je ne pouvais détourner mon regard de cette arme. Elle dégageait une puissance silencieuse et dangereuse, et un homme comme Mister Q ne pouvait en être digne. Fuyu était destinée à des guerriers d’exception, des épéistes capables de comprendre la véritable nature du froid, de canaliser cette énergie glaciale dans leurs mouvements. Je ne pouvais tolérer que cette lame soit utilisée par quelqu’un qui ne pouvait en saisir l’essence. Un homme comme lui ne pouvait qu’en souiller la beauté.

Mon cœur battait plus vite, l’adrénaline me traversait. Le besoin de posséder cette lame grandissait en moi. J’étais convaincu que Fuyu m'appartenait. Elle m’appelait, comme si elle me reconnaissait, comme si elle savait que je pouvais la manier avec la maîtrise qu’elle méritait. Mais avant cela, je devais la lui arracher.

Je sortis lentement de ma cachette, mes gestes calculés. Mon esprit s’affûtait comme ma lame. J’étais prêt.

"Où as-tu trouvé ce katana ?" lançai-je d’une voix basse mais ferme, surgissant de l’ombre pour me planter devant Mister Q.

Il me fixa, surpris, avant de sourire. Un rictus arrogant déforma ses traits, mais je ne prêtais pas attention à son attitude. Mon regard était fixé sur Fuyu, brillant faiblement à sa ceinture. Cet homme ne méritait pas de la posséder.

"Ce katana ?" ricana-t-il. "Tu penses vraiment pouvoir me le prendre ?"

Je ne répondis pas. Je n’avais pas besoin de parler. Akatsuki, mon propre katana, me brûlait la paume, impatient de croiser le fer avec Fuyu. D’un geste fluide, je dégainai mon arme, ma lame résonna doucement dans l’air glacé. Le contraste était saisissant : la chaleur incandescente de Akatsuki contre le froid éternel de Fuyu.

"Chesnut, celui-là est pour moi," lançai-je sans même tourner la tête.

Chesnut comprit immédiatement, reculant légèrement, me laissant l’espace nécessaire pour affronter Mister Q. Ce combat n’était plus simplement un duel ; c’était une question d’honneur. Fuyu ne devait pas rester entre les mains de cet homme.

Mister Q dégaina enfin la lame. Mister Q ne méritait pas Fuyu. Il ne connaissait ni son histoire, ni son essence. Mais moi, je le savais. Je me sentais prêt, prêt à affronter l’hiver incarné dans cette lame.

D’un geste vif, je me mis en garde, prêt à riposter. Mister Q esquissa un sourire suffisant et, sans attendre, nous nous jetâmes l’un sur l’autre.

Nos lames s’entrechoquèrent dans un fracas assourdissant. Akatsuki contre Fuyu. La chaleur contre le froid. Le choc résonna dans l’air, suivi d’une série de coups rapides et précis. Nos mouvements étaient calculés, presque chorégraphiés. Je pouvais sentir la puissance de Fuyu dans chaque frappe, son tranchant glacial effleurant ma peau à chaque coup.

Le combat venait de commencer, mais dans mon esprit, une seule chose comptait : récupérer Fuyu.


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Feat Morai, Chesnut & Haïko.

A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes!

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"HEY OH ! ATTENDEZ MOI ! JE VEUX PAS ÊTRE EN RETARD POUR LA BAGARRE !"

Natsu bondit du buisson en dernier, laissant ses amis passer à l'action avant lui, son sourire étirant ses lèvres tel un cartoon. Ses bottes qui précédemment s’enfonçaient dans le sable chaud atterrirent sur la terre ferme, son regard acéré balayant la scène devant lui. Chesnut et Bugs avaient déjà trouvés leurs adversaires prêt d'un campement de fortune au bord d'un feu, Haïko semblait tout autant déterminé à gagner son duel au sabre. Non loin, il apercevait des ombres ondulantes, c'étaient les sirènes ; les otages. Retenues captives dans des cages électrifiées entassé les unes sur les autres. Avant de plonger plus profondément dans l’action, Natsu eut un instant pour observer l’environnement, Natsu fit signe à Isabella de l'aider à libérer les sirènes en priorité, mais bien entendu quelque chose d'autre attira son attention le détournant de son objectif..

Une odeur alléchante attira son attention, il renifla tel un chien affamé. "OHHHHHHHHHHH À MANGÉ !" Le leader du groupe fut attiré par une effluve d'arômes, Natsu fut aimanté par une émanation de viande grillé. Il se rua sur sa proie enfourné dans une broche de fortune, un énorme cochon roti qu'il croqua sans aucune hésitation. "Mama-Mamanmnnn J'euvaiih Faimmmm."

Un groupe de petits soldats, armés de vieilles épées et de mousquets rouillés, s’élança vers le capitaine de l'équipage aux poings ardents, leurs yeux remplis de rage, mais Natsu ne leur prêta même pas grande attention, il était en train de se remplir le gosier comme s'il n'avait pas mangé depuis des mois. Il les accueillit avec une nonchalance effrayante, il ne détourna pas une seconde son regard du bon cochon à la broche. Le premier qui tenta une attaque à la baïonnette fut frappé d’un revers de la main, envoyant valser l’arme et l'homme en même temps, comme s’il ne pesait rien. Le second chargea avec une hache, mais Natsu esquiva d’un simple pas sur le côté, avant de planter son poing dans le ventre de son assaillant, le propulsant dans les airs, les chasseurs de primes arrivèrent chacun leurs tours.

"MMmmoOOHHlesss gaaaars ! Laaiiisezz mwa mangerrr !"

Son esprit n'était pas totalement concentré sur ces types. Il n’avait même pas besoin des pouvoirs de son fruit du démon pour les battre. C’était un simple échauffement pour lui avant d'affronter de véritables adversaires.

Pendant ce temps, Chesnut, Haiko et Bugs s’étaient lancés dans la mêlée non loin de Natsu, combattant des adversaires bien plus coriaces. Chesnut,  envoyait ses adversaires voler avec la force de ses poings, tandis que Haiko abattait sa lame de geste précis sur son adversaire, Bugs, quant à lui, rapière à la main, virevoltait, sautant d’un ennemi à l’autre avec une agilité déconcertante.

Mais Natsu restait en retrait, amusé. Il se contentait de fracasser les petites frappes qui osaient encore s'approcher de lui et son repas. Un coup de pied retourné, et trois soldats volèrent à travers la forêt, s’écrasant sur la terre ferme, inconscients avant même de toucher le sol. Un autre osa tenter sa chance avec une lame, mais Natsu brisa son arme d’un coup de poing et lui balaya les jambes d’un autre mouvement rapide, l’envoyant directement au tapis.

La bouche pleine, Natsu riait, ses mouvements fluides et sans effort, comme un fauve jouant avec sa proie. Mais, il se lassa rapidement, il sentait que quelque chose manquait. Cette excitation pure, ce défi qu’il recherchait dans chaque combat, le dépassement de soit, il ne le trouvait pas ici. C’était trop facile. Il s'apprêtait à en finir rapidement quand soudain, il sentit un frisson parcourir son dos.

C’est à ce moment-là que tout changea.

Alors qu’il venait de d’envoyer valser au sol un dernier petit chasseur de prime, son regard croisa celui d'un homme qui venait d’apparaître de derrière un buisson touffu, de l'autre côté de la plage. L’air autour de lui sembla s’alourdir instantanément. Cet homme, imposant et vêtu d'un long manteau noir à fourrure, marqué de cicatrices sur le visages, se tenait droit, les bras croisés, observant la scène d’un œil calculateur et froid. Il avait une carrure impressionnantes, des tatouages serpentant sur ses bras musclés. Ses cheveux sombres lui tombaient légèrement sur son visage laissant apparaitre un regard de prédateur avec son sourire cruel lui donnaient un air terrifiant.

Natsu plissa les yeux. Il savait tout de suite que cet homme n'était pas du même niveau que les autres. Le silence tomba un instant, comme si même la mer s’était figée en voyant cet homme. Il dégageait une aura oppressante, une confiance malsaine émanait de sa personne.

"Le Z est de retour les gars !"
"Ouais c'est bon ils sont foutu ces abrutis avec notre boss Z le Silver du Baroque Works bohoho!"

C’était lui. Pas besoin de mots, Natsu comprit immédiatement. Ce devait être le boss de cette bande de chasseurs de primes. Son simple regard suffisait à écraser le moral des petits soldats qui, à présent, s’écartaient prudemment, laissant un large espace entre Natsu et Mister Z. Natsu eut un frisson d’excitation, un sourire gargantuesque s'étira sur ses lèvres.

"Ah... enfin, quelqu'un qui pourrait me donner un vrai combat !" beugla-t-il, serrant les poings, ses articulations craquant légèrement tout en avalant l'énorme dernière bouché du cochon grillé.

Mister Z le fixait, impassible, un sourire carnassier en coin se dessinant lentement sur son visage, il fit un pas en avant

Natsu, lui, se tenait droit, mais ne bougeait pas encore. Il savourait cet instant, cette montée d’adrénaline, cette sensation d’un futur combat digne de ce nom. Mais il savait que cette fois, il devrait passer aux choses sérieuses. Pas besoin de retenir ses coups. D’un coup, ses yeux s’enflammèrent d’une lueur intense. Le sourire espiègle disparut, remplacé par un air résolu et concentré.

"C'est toi, le chef de ces nuloooooss shishishi ? le Z ? Zizi ? Mister Zizi c’est ça ?" lança Natsu, suivit d'un ricanement candide, puis sa voix prit un tin légèrement plus grave, résonnant sur la plage. "J’espère que tu es prêt." lâcha le jeune pirate d'un ton sérieux tout en étirant ses jambes en fléchissant sur l'une et l'autre chacun son tour.

La terre autour de Natsu se mit à crépiter légèrement sous ses pieds alors qu’il fit grimper la température de son corps, il venait d'activé les pouvoir de son fruit du démon. L’air semblait brasiller autour de lui, annonçant une tempête qui ne demandait qu’à éclater.

Mister Z fixa Natsu avec un sourire narquois, son regard froid et calculateur traversant les divers combats entre ses hommes et l'équipage de Natsu comme une lame. Sans un mot, il enleva lentement son manteau qu'il jeta dans les bras d'un de ses sbires, révélant ses muscles gonflés et ses tatouages sinueux qui semblaient presque prendre vie sous les effets de la lumière. Un autre silence pesant s’abattit sur la scène, les petits soldats s’étaient écartés, trop terrifiés pour oser intervenir. Ils savaient qu'ils étaient sur le point de voir un combat qui dépasserait tout ce qu’ils avaient jamais connu.

Mister Z fit craquer ses phalanges, ses mouvements lents et délibérés, comme s’il se préparait à déchaîner une force monstrueuse. Natsu, de son côté, venait de terminer ses petits étirements, il se tenait droit, son sourire confiant toujours dessiné sur ses lèvres, mais son regard devint sérieux, concentré. Il savait que ce combat ne serait pas une promenade de santé. Sans prévenir, Mister Z chargea. Son premier coup de poing fendit l’air avec une vitesse surprenante pour un homme de sa carrure. Natsu esquiva de justesse, la brise crée par le coup frappant son visage. Le sol où le poing de Z s'était écrasé se fissura sous l'impact. Natsu n’eut pas le temps de réagir que Mister Z pivota, envoyant un coup de pied latéral dans les côtes du pirate.

L'impact était violent. Natsu fut projeté sur quelques mètres en arrière, son corps heurtant un amas de rochers, qu'il pulvérisa en tombant, quittant la forêt humide pour se retrouver sur la plage elle même. La douleur irradia son flanc, mais au lieu de le ralentir, cela le fit sourire encore plus. "WOoow ! Il est fort... vraiment fort."

Il se releva, frottant légèrement ses côtes endolories, ses yeux scintillant d'excitation. Mister Z ne lui laissa aucun répit. Le chasseur de primes bondit à nouveau, ses poings se succédant dans une série de puissants coups. Chaque attaques résonnaient dans l'air, et Natsu, bien que rapide, sentait la force titanesque derrière chacun de ces assauts. Les poings de Mister Z étaient comme des armes contondantes, écrasant tout sur leur passage.

Natsu parvint à esquiver de justesse deux coups de poing successifs, mais un crochet gauche vint lui percuter l'épaule, l’envoyant de nouveau au sol. Le sable volait sous les pieds de Mister Z, créant une tempête de poussière autour des deux combattants. Le choc résonnait comme des puissants coups de tonnerre.

"Pas mal, gamin, mais tu vas devoir faire mieux que ça," grogna Mister Z, son visage toujours marqué par ce même sourire carnassier.

Natsu, haletant légèrement mais toujours debout, se redressa. "Ne t’inquiète pas, je suis juste en train de m'échauffer shishishi."

Il balaya la poussière et le sable de ses vêtements, son sourire persistant malgré l'intensité des échanges avec son adversaires. Il savait qu'il allait devoir sortir les grands moyens. Alors, il fit grimper sa chaleur corporel, elle monta en flèche. Le sable sous ses pieds se mit à crépiter intensément alors qu'une chaleur carabiné commençait à émaner de son corps.

"C’est parti ! " hurla Natsu alors que sa crinière devint dorée tout comme sa peau et l'aura que dégageait son corps brulant.

Natsu s'élança dans son duel qui prit une toute autre tournure.

KoalaVolant


A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! S1gm


Dernière édition par Natsu le Ven 04 Oct 2024, 09:42, édité 2 fois
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Alors que l'aînée des sirènes se concentrait pour recueillir un maximum d'eau pour utiliser son karaté, des personnes firent irruption. Si elle voulait une diversion pour essayer de se sortir de là, elle était réussie. À cause de la diversion, des gardes armés s mirent devant la cage. Manque de bol pour eux, dans la panique de l'attaque, l'un d'eux avait oublié qu'il avait les clefs de la cage au niveau de sa poche arrière. Regardant les "aidants", l'enthousiasme de Morai pour la fuite fondit comme neige au soleil. On avait un mec qui se battait comme un fauve, et qui sentait le mâle à dix kilomètres à la ronde, tellement ça puait, accompagné d'un lapin... Sûrement son côté féminin. Ensuite, on avait une sorte d'escrimeur, ou quelque chose s'en rapprochant, mais ce pauvre garçon avait du oublier son charisme dans le ventre de sa mère. Et pour finir, un... Débile ?! Non, sur ce coup, Morai n'avait pas d'autres mots. Un mec qui vient soi-disant vous sauver, mais qui préfère se jeter sur la nourriture avec un air de nigaud, oui, c'est un débile !

"Nous sommes foutues..."

Sur ces mots, les sirènes prirent peur, sachant qu'elles commençaient à reprendre espoir en les voyant arriver. La cage étant électrifiée, la fenêtre de tir pour Morai était des plus petites, sinon, c'était le coup de jus assuré. Il fallait détruire à tout prix la source d'électrification de la cage.
Avec le peu d'embruns, et de fines gouttelettes d'eau qu'elle avait recueilli, elle ne put créer qu'une seule "balle". Elle qui s'était entraînée à envoyer des billes d'eau à grande vitesse, comme une gatling, elle avait droit qu'à un essai. Là, elle demanda aux filles si elles avaient vu la source d'électricité de la cage. L'une d'elles pointa un objet qui était à moitié enfoncé dans le sable qui était relié à la cage par deux fils. Donc, pour être tranquille, il suffisait de sectionner l'un des fils, voire les deux si la chance était là. Mais vu ce qu'elle voyait autour d'elle, Morai comprit qu'elle l'avait abandonnée, ou alors elle a une drôle de façon de s'exprimer.

Avec sa main droite, l'aînée des sirènes fit tourner l'eau sur elle-même pour en former une bille. Avec l'accélération de la rotation, cette bille prit un aspect de balle rayée, pour ne pas dévier de sa trajectoire. De la main gauche, Morai visa les deux fils et sortit :


"Karaté Aquatique : Gatling Gun."

La balle partit à vive allure et sectionna les deux fils, qui ne devaient pas être bien solides, non plus. Afin de voir si la cage était toujours électrifiée, elle décida de prendre les barreaux à deux mains. Ce fut avec une certaine appréhension qu'elle fit ça, mais si ça réussissait, l'espoir pouvait revenir pour l'ensemble des sirènes. Posant les mains sur les barreaux, elle poussa un soupir de soulagement.
Maintenant, il ne restait plus qu'à détruire le cadenas de cette prison. Mais depuis un moment, maintenant, elle sentait comme une présence cachée dans les fourrés. La seule chose que Morai espérait, c'était que ce soit un allié, même s'il faisait partie de la bande d'originaux qui se bagarrait sur la plage...
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Chesnut fait face à son adversaire, il lui envoie une multitude de coups de griffes en diagonal, tel un fauve qui abat ses griffes sur sa proie. Mister M esquisse un sourire amusé, tout en esquivant les attaque. Il riposte en envoyant un crochet du droit dans le buste du pirate, ce qui le fait valser sur plusieurs mètres, râpant le sol. Chesnut se relève tout de suite et il pare un direct du chasseur avec un coup de coude du droit. Les deux hommes se regardent, pris dans un bras de fer, ils sentent que leur adversaire n'est pas à prendre à la légère. Chesnut tente d'envoyer un coup de griffe du gauche en direction du visage de Mister M, afin de l'embrocher. Le cyborg fait apparaître une lame extensible de son poignet gauche, il parvient à bloquer le coup avec le dos de son épée. Les deux sont égaux, même si Mister M possède plus de force grâce à son côté cyborg, il n'en demeure pas moins vrai que Chesnut compense ce manque avec sa bestialité.


- Je ne m'attendais pas à tomber sur un cyborg. Tes prothèses ont dû te coûter cher, mais le trafic, ça paye, non ?


Le chasseur tente de prendre le dessus dans ce bras de fer.


- T'as pas idée, la thune tombe toute seule, pas besoin d'aller risquer sa vie en poursuivant un criminel, alors qu'on peut se faire bien plus en vendant des sirènes. Mais dis-moi, t'es qui ? Parce que tu m'attaques et tente de me tuer, mais je ne te connais pas… Si ça se trouve, il y a une méprise, tu es un soldat de la marine qui a cru assister à un acte illégal et tu veux rendre justice. Rassure-toi, je fais partie du Baroque Works et ce que nous faisons est parfaitement légal.


Chesnut sent qu'il est repoussé.


- Légal ? Petit enculé, tu veux dire que vendre des êtres vivants et les priver de liberté ne pose aucun problème ? Je me fous de tes lois à la con, je ne suis que les miennes. Et, dans mes lois, un enfoiré qui se fait de l'argent en vendant des personnes est un beau-fils de pute que je me dois de crever. Non, je ne suis pas un vendu de la marine, ni un chien du gouvernement, je suis un pirate fier et libre. C'est pour ça...


Chesnut gonfle ses muscles, il parvient à repousser Mister M.


- ... Que je vais te faire vivre l'enfer !


Soudainement, il repousse le poing droit et la lame du chasseur en même temps, en poussant avec son coude et ses griffes. Durant un bref instant, l'esclavagiste est sans défense, les bras loin de son buste. Chesnut pousse un cri, tout en envoyant un coup de griffe de la main droite à l'horizontal dans le buste, ce qui lui entaille le torse. Mister hurle, tout en reculant, par instinct de survie. Mais, ce n'est pas fini, car le Montblanc fait un tour sur lui-même, tout en se cambrant, puis il envoie un coup de talon dans la pommette droite du chasseur. Ce dernier est projeté au sol, son corps rebondit à peine, sa pommette ouverte et son torse sont la preuve que même un cyborg peut saigner. Mister M fait une roulade arrière, évitant de se faire empaler par la griffe gauche de son adversaire qui se plante dans le sol, pour arriver sur les fesses à quelques mètres du forban. Chesnut regarde le chasseur qui ricane légèrement, tout en ouvrant sa chemise blanche. Chesnut sourcille, affichant un air narquois. Soudainement, une trappe s'ouvre au milieu du torse du chasseur, laissant apparaître une extrémité ovale verte.


- T'as joué au con, maintenant, assume !


Chesnut n'a à peine le temps de retirer ses griffes du sol et de former une croix devant son buste et son visage, car il est adossé, qu'une roquette sort du torse du cyborg. Le Montblanc se prend l'arme de plein fouet, l'explosion le fait voltiger violemment sur plusieurs mètres, son ascension est bloquée par un arbre. Chesnut a encaissé l'impact d'une roquette, l'explosion ainsi que sa chair qui rentre violemment en contact avec un arbre, ce qui lui fait cracher une gerbe de sang. L'arbre s'écroule après l'impact, emportant le Montblanc avec lui. Mister M est fatigué, mais il sourit.


- Ha-ha-ha !!! Je t'avais prévenu que tu n'étais pas à la hauteur, misérable ! Je n'ai même pas eu à sortir ma botte secrète, tu n'en vaux pas la peine !


Subitement, un arbre est jeté sur le chasseur, qui est toujours au sol, et qui se le prend de plein fouet. Chesnut sort des feuillages, fumant, en colère. Il grimace, une partie de ses vêtements ont été calcinés, il ne lui reste plus que son jean et sa chemise rouge à carreaux, qui sont, eux aussi, légèrement brûlé. Évidemment, ses gants sont aussi intacts, ils ont parfaitement résisté à la roquette, ce ne sont pas des armes exceptionnelles pour rien. Mister M soulève l'arbre et le lance en l'air, se dégageant de l'obstacle, le chasseur est étonné en voyant que son ennemi est encore vivant, pire, qu'il est encore debout.


- C'est un monstre ce mec ?


Chesnut fonce comme un animal sauvage sur sa proie, le regard meurtrier, les griffes au niveau des reins, se rapprochant dangereusement de Mister qui se remet sur pied. Il sort une paire de Nunchaku dissimulé dans son dos, il fait tournoyer les armes devant lui, attendant de pied ferme son ennemi. Chesnut saute sur son adversaire, en tournoyant sur lui-même, envoyant un coup de pied circulaire sur sa cible. Cette dernière baisse la tête pour éviter le coup, mais il est suivi par un second coup de pied, mais cette fois un coup direct. Le chasseur recule de quelques pas, évitant le pied. Il charge en se rapprochant du pirate, lançant ses Nunchakus sur Chesnut, visant simultanément sa jugulaire des deux côtés. Cependant, les armes sont bloquées par les gants du Montblanc, ce qui surprend et agace l'esclavagiste. Chesnut profite de ce moment de suspens pour décocher un coup de genou dans le ventre du chasseur, ce dernier se cambre en pestant. Chesnt n'en a pas fini, car il envoie un coup de tête dans le visage de l'homme, ce dernier a le nez en miette. Il penche encore plus vers le bas à cause du coup, et d'un violent coup de pied du gauche à la diagonale dans le visage, le Montblanc projette au loin, sur sa droite, le chasseur. Chesnut saigne au front, il s'est blessé au genou droit et à la jambe gauche en frappant le corps en acier de Mister M.  


Cependant, l'acier n'a pas été suffisant pour résister aux coups, il est même cabossé à l'intérieur du corps du chasseur. Chesnut halète, en plus d'être blessé, il commence à fatiguer. Son adversaire n'est pas mieux, il a du mal à croire qu'un pirate a réussi à le mettre dans un état pareil, un pirate inconnu, ou presque, au bataillon. Il se relève, une fois encore, haletant et saignant comme un bœuf.


- Tu... Keuf... Feeeuuuhhh... Tu vas subir ma botte secrète, salaud.


Chesnut charge ses griffes d'Électro, la charge est visible à l'œil nu. Les deux hommes se tiennent prêts à se battre de toute leur force jusqu'à leur dernier souffle. De son côté, Bugs s'occupe des sous-fifres qui restent, ils peinent à les gérer. Ce qui laisse le temps à Isabella de s'approcher de la cage aux sirènes. C'est une voleuse professionnelle, elle n'a donc aucun mal à crocheter le cadenas devant les sirènes qui se demandent qui est cette femme, une alliée ou une ennemie.


- Ne vous inquiétez pas, je viens vous libérer. Mes amis combattent et mettent leur vie en jeu, je n'ai pas leur talent pour le combat, je dois me rendre utile !


Pendant qu'elle croche le cadenas, Bugs qui s'assurent de retenir les gêneurs, garde un œil sur son amie voleuse. Il se demande combien de temps, il lui faut pour crocheter le cadenas, car lui, il commence à fatiguer. Il aurait besoin d'aide, il pourrait tuer ses ennemis, mais il refuse d'en arriver là, puis ils sont beaucoup. Elle finit par crocheter la serrure, les sirènes sont libres !
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A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! Downlo13

à la pêche aux moules ?
Non, aux sirènes !





Chaque mouvement était un effort colossal. Mister Q, malgré son arrogance, avait clairement des compétences qui dépassaient tout ce à quoi je m’attendais. Le crépitement de l’électricité que Mister Q insufflait autour de Fuyu me rappelait sans cesse que je ne faisais pas face à un simple épéiste. Il alliait à la fois la maîtrise de la lame et un ninjutsu redoutable qui décuplait me trompait. Chaque fois que je parais un coup, une décharge me traversait, affaiblissant mes muscles déjà endoloris.

Mon souffle était court, haletant. Mon corps me hurlait de céder, de laisser tomber mon katana et de me rendre, mais mon esprit refusait de se soumettre. Pas devant lui, pas avec Fuyu entre ses mains. Ce katana était une légende vivante, forgé dans des conditions extrêmes sur les plus hauts sommets enneigés. Une lame comme celle-ci ne devait pas être tenue par un homme aussi corrompu. Elle représentait bien plus que la simple force brute que Mister Q semblait en faire. Elle demandait respect, discipline, un cœur glacé mais juste.

Je me redressai, malgré la douleur sourde qui pulsait à travers tout mon corps. Mes pensées étaient claires, mais mon corps faiblissait à chaque échange. J’avais déjà évité de justesse plusieurs de ses attaques, mais je savais que je ne tiendrais pas encore longtemps.

Mister Q m’observait, un rictus déformant son visage. Il jouait avec moi, savourant chaque instant où je me débattais pour rester debout. Fuyu scintillait dans sa main, comme si elle se moquait de moi, me narguant de ne pas être capable de la récupérer.

Il attaqua à nouveau, plus vite cette fois. Je parais tant bien que mal, chaque coup résonnant dans mes bras comme une cloche de douleur. Ses mouvements étaient précis, implacables, et l’électricité autour de lui rendait chaque esquive plus périlleuse que la précédente. Il maîtrisait parfaitement son ninjutsu, alternant entre des frappes éclairs et des illusions surprises.

Je fis un bond en arrière, juste à temps pour éviter une autre décharge. Mon cœur battait à tout rompre, mes mains tremblaient légèrement sur la garde d’Akatsuki. "Comment puis-je le battre ?" me demandais-je. Fuyu et l'électro combinés faisaient de lui un adversaire redoutable, mais je ne pouvais pas abandonner. Je devais me rappeler pourquoi je me battais.

"Je ne laisserai pas cette lame entre tes mains." Ma voix était rauque, presque un murmure, mais elle portait tout le poids de ma détermination. Mister Q ricana, amusé par ce qu'il percevait comme de la bravade.

"Tu es déjà à bout de souffle. Comment comptes-tu m'arrêter dans cet état ?" Sa voix était glaciale, moqueuse, presque cruelle.

Je ne répondis pas, mais mon regard parlait pour moi. Il n'avait aucune idée de ce que j'étais prêt à endurer pour le vaincre. Akatsuki, était une lame sur laquelle je pouvais compter.

Les coups s'enchaînaient. Fuyu fendait l'air avec une précision mortelle, chaque mouvement portait avec lui une menace, une vague d’électricité prête à m’immobiliser. Mais je ne pliais pas. Chaque esquive était millimétrée, chaque parade me coûtait un peu plus de force. Mon souffle devenait de plus en plus erratique, mon corps lourd, mais mon esprit restait focalisé. "Ce n'est pas fini… pas encore."

Mister Q se mit à sourire, savourant visiblement ma lutte désespérée. Il leva Fuyu, et je vis son intention trop tard. Il lança une énorme lame d'air, et l’éclair me frappa de plein fouet. L'onde de choc me projeta en arrière, me faisant rouler sur plusieurs mètres. Le sol me sembla dur et froid, le goût métallique du sang envahissant ma bouche. La douleur m’envahissait, mon corps criait à l’abandon.

Mais alors que j'étais au sol, mon esprit s'éclaircit. J’avais encore un coup à jouer.

Je me redressai lentement, chaque mouvement était un supplice. Mes jambes vacillaient, mes mains tremblaient, mais je restais debout. Mon regard plongea dans celui de Mister Q, et une lueur de défi brillait dans mes yeux.

"La prochaine attaque… sera la dernière", déclarai-je, ma voix pleine de conviction malgré la douleur qui me déchirait de l'intérieur.

Mister Q me regarda, incrédule, avant d’éclater de rire. Un ricanement glacial, méprisant, résonnant dans la clairière comme une promesse de mort. Mais je savais que mon prochain mouvement déciderait de l'issue de ce combat.


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Feat Morai, Chesnut & Haïko.

A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes!

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Après un brève échange entre les deux combattants, Natsu sourire espiègle dessiné sur ses lèvres, se tenait là, ses poings ardents et son corps envellopé d’une aura de chaleur intense. L’air autour de lui ondulait tel une aura doré, un voile de chaleur sous l’effet du pouvoir du Atsu Atsu no mi, transformant petit à petit la plage en fournaise. Chaque souffle qu’il expirait semblait alimenter cette etuve, faisant grimper la température de l’atmosphère. Les petits sous fifres de Mister Z transpiraient en abondance, complètement terrifiés par cette démonstration de puissance, ils reculèrent davantage, les yeux écarquillés tel des poissons échoués sur le sable chaud.

Malgré la sueur qui perlait sur son front, Mister Z restait calme, face à cette vague de chaleur qui lui chauffé le visage, mais une lueur d’excitation brillait dans ses yeux, il était enjoué à l’idée de combattre un tel adversaire. Natsu fit un pas en avant, la chaleur de son corps transformant le sable en cendres sous ses pieds.

“ Avant de libérer toutes ces pauvres sirènes que tu retiens prisonnières, je vais te montrer ce que ça fait de jouer avec le feu shishishi.”

Le jeune capitaine expira un bon coup laissant s’échapper un petit nuage de fumée dû à la chaleur qu’émanait son corps, puis Natsu se lança à pleine vitesse, il bondit tel un félin sur le sable crépitant sous ses pieds. Une fois au corps à corps, il attaqua sauvagement son adversaire qui n’eut pas le temps d’anticiper. Les poings ardents de Natsu s’ecrasèrent sur son adversaire avec une telle force que chaque impacts s’accompagnés d’une déflagration de chaleur. Mister Z tenta de bloquer les coups de Natsu, mais même lui pouvait sentir la puissance de l’attaque et la brûlure de chaque coup. La chaleur de Natsu provoqua des flammes qui s’enroulaient autour des  bras de Mister Z, marquant sa peau. Le sable sous les pieds de Natsu se liquéfiait sous la chaleur, créant des cratères.

Mister Z tenait bon, mais il commençait à faiblir. Ses mouvements, auparavant aussi puissants que des coups de marteau, semblaient plus lents, plus lourds. Chaque fois qu’il tentait de riposter, Natsu esquivait ou parait, le pirate décida donc d’augmenter l’intensité de ses attaques, ses coups devenant encore de plus en plus puissant, rapides et plus précis. Ses poings déferlaient à une vitesse impressionnante couplé à une tel chaleur, qu’il donnait l'impression que le pirate possédaient plusieurs bras. Mister Z fut prit par surprise il ne put esquiver l’attaque, se la prenant de plein fouet. Les multiples impacts de la gatling Ardente de Natsu projeta Mister Z quelques mètres en arrière.

“Quoi, Zizi ? T’es déjà fatigué ?” railla Natsu en faisant des grimaces grossières, son sourire insolent toujours gravé sur son visage.

Mister Z grimaça, essuyant le sang déferlant de sa lèvre éclatée. “Je te préviens, gamin. Je vais te faire disparaître ce sourire.”Lâcha le chasseur de prime, agacé par les niaiseries de Natsu.

D’un mouvement fluide, Mister Z se redressa. Ses muscles se contractèrent, et un grondement guttural s’échappa de sa gorge. Ses yeux devinrent sombre, presque bestiaux. Natsu étonné par la chose, cligna des yeux en observant la transformation qui s’opérait sous ses mirettes. L'ossature de Mister Z craqua et se déforma, sa peau se teinta d'une robe noir profonde tandis que des cornes massives jaillirent de son front. Ses bras s’élargirent, devenant des membres massifs et musculeux, il devint tellement grand. Sa tête se changea en celle d’un taureau, ses narines émettant de la vapeur sous l’effet de la chaleur. Ses sabots frappèrent le sol avec une force terrifiante, et le sable volait sous chaque pas. Mister Z venait de révéler son pouvoir ; le Zoan du Taureau forme hybride.

“Maintenant, gamin… voyons si ton feu peut brûler quelque chose d’aussi massif que moi Meuheuheuh” rugit Mister Z, sa voix devenue rauque, presque inhumaine.

D’un bond fulgurant, l’homme-taureau se jeta sur Natsu avec une rapidité surprenante pour sa taille. Son poing colossal fendit l’air, et cette fois, lorsque Natsu le para en bloquant le coup aves ses avant bras en forme de croix, la force de l’attaque le propulsa violemment en arrière. Natsu sentit l’impact raisonner jusque dans ses os, comme si une montagne lui était tombée dessus. Le capitaine pirate s’écrasa contre le sable, creusant une longue tranchée ouverte dans le sable derrière lui.

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Sourire au lèvre, Il se releva rapidement, mais Mister Z était déjà sur lui. Il enchaina les attaques, chaque coup de poing et chaque coup de pied portait à Natsu étaient d'une force monstrueuse, comme si plusieurs comètes s'écrasaient sur Natsu. Chaque impact soulevait des vagues de sable, secouant l’atoll sous la puissance brutale de Mister Z. Toujours le sourire aux lèvres, Natsu lui tenait tête, mais il avait du mal à contre attaqué. Il peinait à contrer et esquiver son assaillant, il échappait de justesse aux assauts de Mister Z, il était donc impossible pour lui de contre attaquer, malgré la chaleur du capitaine pirate, aussi chaude soit-elle, il peinait à percer la peau épaisse de son adversaire.

Natsu recula en faisant divers acrobaties, quelques mètres plus loin, il prit quelques secondes pour réfléchir tout en halétant, sentant que l’avantage qu’il avait gagné lui échappé. Le sol sous ses pieds tremblait à chaque pas lourd de Mister Z qui se rapprocha.

“Bon sang, c’est quoi ce truc ?! il est devenu super fort d’un coup…” pensa le jeune homme.

Mister Z ne lui laissait aucun moment de répit. Il chargea de nouveau, tête baissée, ses cornes pointées directement vers Natsu. Juste au moment où les cornes de Mister Z allaient l’embrocher, Natsu esquiva d’un bond latéral, laissant le taureau frapper le sol avec une telle force qu’une onde de choc se propagea.

“Je vais devoir y aller à fond,” pensa Natsu.

Natsu ne perdit pas une seconde, le temps que Mister Z se retourne en direction de lui pour poursuivre son offensive, le capitaine pirate emmagasina une énorme quantité de chaleur au tour de son bras créant une sphère brulante qui enveloppa son poing qui changea de teinte devenant un doré encore plus intense et brillant tel un soleil.

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"POING ARDENT !"

Beuglât le jeune pirate en assenant sa puissante technique en plein visage du taureau qui au contact de sa machoire bestiale, en plus de se prendre un brulant coup du droit qui le marqua au fer rouge, il fut propulsé sur une longue distance par un courant d'air chaud crée par la technique du pirate flamboyant. Malgré le puissant coup du capitaine pirate, le jeune homme savait que son combat n'était pas terminé, loin de là. Il se précipita donc au campement des chasseurs de primes, c'était la direction où l’attaque de Natsu avait envoyé valser le chef des chasseurs de primes. En rejoignant le lieu du combat initial, le capitaine pirate alla retrouver ses compagnons par la même occasion et toutes les personnes sur places risqueront d’être atteintes par la chaleur insoutenable que dégageait Natsu.

Spoiler:

KoalaVolant


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La présence cachée dans les fourrées n'était autre qu'une jeune femme qui faisait partie de la bande de "héros" qui s'occupait à combattre les ravisseurs de sirènes. Elle avoua elle-même ne pas être faite pour le combat, mais voulait être utile. Du coup, elle se mit à crocheter le cadenas. Lorsque le "clic" se fit entendre, la jeune femme et Morai ouvrirent la porte. Les deux jeunes femmes aidèrent les sirènes à s'échapper et à rejoindre la mer le plus vite possible. Malheureusement, tout ne se passa pas bien. Cinq individus firent leur apparition. L'un d'eux s'en prit à l'une des sirènes qui était en train de s'échapper. Voyant cela, s'interposa, se prenant le coup réservé à l'autre sirène, en plein dans le flanc. Tombant à terre, toussant et bavant, suite au coup reçu, elle dévisagea l'homme en question. Là, chacun des cinq gus se mit à exécuter un pas de danse bizarre, pendant que Morai se relevait en se tenant la hanche.

"Hihi !!!"
"Tu n'iras à nulle part, sirène !"
"Nous sommes cinq et tu es seule !"
"Nous sommes puissants et tu es faible !"
"Nous sommes les Cinq Frères Jackson. Les 5 J !"
"Hé ! On avait dit les Jackson Fives !"
"Oui, bon, ça va. J'ai oublié. Ce n'est pas grave !"
"T'es toujours pareil Mickaël..."
"Hihi !"

Les cinq frères avaient tous à peu près la même tête, mais surtout, ils avaient tous une coupe afro en guise de cheveux. À côté de Morai, qui avait de longs cheveux lisses, le contraste était important. Par contre, allez savoir pourquoi, mais ils étaient habillés avec des vêtements de femmes et portaient du maquillage. Une fois qu'il eurent fini leur blabla, ils prirent une pose encore plus débile. Était-ce censé impressionner la sirène, elle n'en savait rien ? Mais comme ils s'étaient présentés, elle fit de même, avec un air rempli de dégoût envers eux.

"Je suppose que je dois me présenter. Morai, pour vous détruire. Enchantée !"

"Nous sommes cinq, tu es seule."

"Oui, c'est bien, mais tu l'as déjà dit. Ce n'est pas beau de radoter, ma belle... Mon beau ? Vous êtes quoi, au juste ?"

Les frères Jackson entourèrent Morai et se mirent en garde, prêts à l'attaquer. La jeune femme, qui était libre de ses mouvements, se mit à faire de grands gestes, et se mit en garde, telle une pratiquante d'Arts Martiaux, mais habillé en robe luxueuse et en talons hauts.

"Nous sommes des Okamas, chérie. Tu vas voir ce qu'on sait faire !"

"J'espère que ça sera mieux que votre maquillage raté..."

Les cinq frères furent choqués par les propos de la sirène. Certains se retournèrent même pour pleurer, tellement ils étaient vexés. Pour enfoncer un peu plus le clou, Morai laissa son Aura de Séduction brillée, et leur dit, avec un geste délicat et sensuel de la tête, tout en passant sa main dans ses cheveux :

"En plus, je suis une femme, et l'une des plus belles !"

Voyant les 5 J en larmes, dont certains étaient à genoux, l'un d'eux se mit à hurler d'une voix stridente :

"TU NOUS LE PAIERAS !!! HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!"

L'intensité de la voix, dans les aigus était tellement forte, que la sirène se mit à genoux en se bouchant les oreilles, mais voyant qu'il continuait son cri, Morai se fit violence et se jeta sur lui pour lui asséner un violent coup de paume, à la manière d'une grosse baffe. Le frère Jackson se mit à tourner sur lui-même comme une toupie, puis tomba au sol. Au moment de se relever, il s'effondra sur le sable de l'atoll, complètement évanoui. Regardant le corps inerte au sol, la séductrice des mers sortit :

"Karaté Aquatique : Coup de Paume. Et ferme ta gueule, c'est clair ?!" Puis, elle se tourna vers les autres : "Qui est le suivant ?"

Les quatre frères restants entrèrent dans une colère, et prirent une position d'Arts Martiaux, eux aussi. Un combat de quatre contre une allait commencer...
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Natsu libère une intense chaleur qui se ressent, de plus, les sirènes prennent la fuite sous le regard amusé de Chesnut. Bugs constate que les Jackson Five sont occupés avec Morai, Isabella rejoint le lapin.


- Je pense que nous avons fait notre part du travail, qu'en penses-tu ?


Le Mink regarde le Montblanc du coin de l'œil, Isabella aussi. Mister M se retrouve devant un Chesnut déterminé à le tuer, ses griffes parsemées d'Électro en sont la preuve, le Montblanc a comme une envie de meurtre. Tout ce que ce type représente le débecte au plus haut point. Mister M, blessé dans son égo et son orgueil, souhaite un sort pire que la mort pour les pirates.


- Je vais vous massacrer et après, vous serez des esclaves ! À cause de vous, les sirènes se sont barrés, vous avez flingué des semaines de travail !


Soudainement, deux combattants rejoignent Chesnut en se plaçant à la gauche et à la droite du chasseur. Ce dernier tourne son regard vers Bugs qui est à sa droite, rapière en patte, puis à sa gauche, regardant Isabella, pistolets en mains.


- Un Mink, ça ne veut pas aussi cher qu'une sirène, mais ça me fera une consolation. Une putain, ça ne rapporte pas tant que ça, je la garderai pour moi. Il regarde Chesnut en souriant. Excuse-moi, mais je vais me refaire avec tes potes.


Le Montblanc provoque le chasseur.


- Essaie.


Bugs se tient prêt à charger, Isabella à déjà sa cible dans sa ligne de mire. Chesnut donne un ordre à ses amis.


- Restez en dehors de ça. Ce type est à moi, si vous restez, je ne pourrai pas me donner à fond et vous protéger.


Bugs plisse les yeux.


- Je refuse de partir, je refuse de perdre un ami ! Quitte à sacrifier ma vie, je le ferai sans hésiter… Car, je suis le futur épéiste plus grand épéiste du monde ! Il est hors de question de fuir devant un ennemi !


Isabella regarde Bugs qui est déterminé, elle comprend quelque chose d'important.


- Ils sont prêts à mettre leur vie en jeu pour leur rêve, mais encore plus pour un ami. Elle pense à Natsu qui échange des coups avec Mister Z, à Haiko qui affronte son adversaire, Moraï qui défend cher sa peau. Bugs, Chesnut à raison, nous serons une gêne pour lui si nous restons. Nous allons nous rendre utiles à l'équipage d'une autre façon qu'en combattant, nous allons chercher le navire !


Chesnut esquisse un sourire en voyant la détermination d'Isabella dans son regard, Bugs la remarque aussi, c'est pourquoi il est d'accord avec elle. Les deux contournent Mister M, puis ils se mettent à courir en direction du Montblanc. Mister M bloque Bugs, il essaie de l'attraper.


- Hého ?! Qui vous a donné l'autorisation de partir ? Vous êtes mal élevé, je vais faire votre educa...


Le lapin est prêt à attaquer avec un coup de rapière. Soudainement, Mister M se prend un coup de pied sauté dans la tempe gauche de la part d'un Montblanc survolté.


- Ils ont mon autorisation !


L'attaque est assez puissante pour dégager le chasseur sur plusieurs mètres et permettre au cuisinier et à la médecin de partir. Mister M se ressaisit et ne tombe pas, sa tempe saigne. Il commence à avoir des tics nerveux, sa lèvre supérieur bouge toute seule, il cligne de l'œil droit, ses mains se crispent.


- C'est... Toi... C'est la dernière fois que tu me touches... Je vais te crever !!!


Chesnut lève sa main droite devant lui, puis il fait rentrer deux griffes, ne laissant que celle du milieu.


- Essaie.


Mister M commence à perdre la tête, il se met à baver, les yeux exorbités, bougeant sur place.


- Gaaah... Gyaaah... Gyaaaah... Heuss...


Chesnut sourcille. Soudainement, le chasseur se met à hurler en ouvrant grand la bouche en direction du Montblanc.


- GYAAAAAAAAH !!!


Une lumière bleue se concentre au centre de sa bouche, Chesnut n'a pas le temps de réagir qu'un faisceau fonce sur lui et le percute, l'emportant au loin. Il est projeté jusque dans la forêt avec l'attaque qui termine sa course plus loin, le Montblanc ne comprend pas. Il se relève couvert de sang, d'égratignure.


- C'est quoi ce truc ?


Mister M halète, la bave aux lèvres.


- Hahéhé... C'est mon pouvoir, en hurlant, je peux créer un faisceau destructeur !


Chesnut comprend que ce ne sera pas aussi facile de le tuer.


- Je vois que tu es un adepte des attaques à distance, ce n'est pas mon domaine de prédilection, mais je sais m'adapter.


Subitement, il saute en direction de sa cible, ses griffes positionnées en croix devant lui. Cependant, le fruit de la vocalise est une fois de plus utilisé contre le Montblanc. Un hurlement concentré génère un faisceau qui est lancé sur le Montblanc, ce dernier encaisse l'attaque. Il finit par retomber au sol, crachant du sang.


- Merde... Il m'a percuté l'abdomen, j'ai senti quelques côtes se briser. Son pouvoir est puissant, mais il doit y avoir une faiblesse. La distance, peut-être ? Rhaaa... Ça ne servira à rien, si je suis trop loin pour qu'il puisse me toucher, je serais aussi trop loin pour le toucher. Je ne vois plus qu'une seule solution, je voulais avoir une parfaite maîtrise de cette technique avant de l'utiliser, mais je n'ai pas le choix.


Mais de quelle technique Chesnut parle-t-il ? Mister M ne connait-il aucun point faible ? Chesnut à l'air de penser le contraire.
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A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! Downlo13

à la pêche aux moules ?
Non, aux sirènes !





Les attaques à répétition de Mister Q commençaient à me peser lourdement. Je le ressentais dans chaque fibre de mon corps, dans chacune de mes respirations devenues plus difficiles. Les plaies ouvertes sur mon corps étaient nombreuses, et même si je m’efforçais de les ignorer, la douleur était omniprésente. Je brûlais d’une chaleur insupportable, en partie à cause de l’effort, mais surtout à cause de la présence de Natsu, non loin. Il fallait que je termine ce combat, et vite.

Mes pensées dérivaient brièvement vers mes camarades, mes compagnons de bataille, mais je n’avais pas le luxe de me perdre dans des réflexions. Mister Q, voyant que j’étais affaibli, en profita pour lâcher un flot de paroles.

"Espèce de connard ! Toi et tes potes, vous ne savez vraiment pas ce que vous venez de faire. Un business comme le nôtre est bien plus important que toutes vos vies réunies ! Vous allez le payer très cher. On va vous buter, puis on recapturera ces vulgaires sirènes !”

Ses mots étaient empoisonnés, mais je n’avais pas l’intention de lui accorder l’attention qu’il cherchait. Le souffle court, je laissai échapper un léger sourire, même si ma respiration était hachée.

"Mais je m’en fous, putain, ne me raconte pas ta vie,” répondis-je avec un ton désinvolte, essuyant la sueur qui perlait sur mon front. Je t’ai dit que ma prochaine attaque sera la dernière.”

Mister Q fronça les sourcils, déconcerté par mon calme. Son visage se crispa, puis son rire éclata, sec et moqueur.

"HAHAHAHAHA ! Tu me fais rire, gamin. On s’est bien éloignés de tes potes pour notre combat. Même si tu me bats ici, quand tu les rejoindras, ils seront déjà morts.”

Je ressentis une vague d’incertitude. L’idée de perdre mes camarades me traversa l’esprit, mais je chassai immédiatement cette vision. Je leur faisais confiance.

"Je leur fais entièrement confiance,” dis-je avec une assurance qui semblait le déstabiliser.

Avec cette certitude en moi, je fis appel à ma technique Hi no Ha. En un instant, Akatsuki prit feu, illuminant la scène. La chaleur des flammes m’envahit, renforçant ma détermination.

Mister Q, observant ma lame enflammée, ricana avec mépris.

“Des misérables flammes ? C’est ça ta technique secrète ?”

Je savais que ces flammes n’étaient qu’un prélude à ce qui allait suivre. Cette technique, je l’avais pratiquée des centaines de fois, mais jamais dans un combat réel. Aujourd’hui, c’était le moment de vérité. Je murmurais presque pour moi-même, un mantra qui résonnait dans chaque parcelle de mon être :

"Mes flammes consomment tout… Nul ne peut les arrêter… Mes flammes consomment tout… Nul ne peut les arrêter…”

Mister Q fronça les sourcils, confus, ne comprenant pas mes paroles. Mais cela n’avait plus d’importance. J’étais déjà en position, prêt à libérer toute la puissance que j’avais accumulée. Avec un cri de guerre, je projetai une lame d’air enflammée de taille gigantesque, prenant la forme du kanji 大, symbole de grandeur et de puissance.

"Technique à un sabre : Déflagration !”

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La lame fendit l’air avec une telle rapidité que Mister Q ne put que la voir arriver trop tard. Elle le frappa de plein fouet, le projetant au sol avec une violence inouïe. Pendant un instant, tout fut silencieux. Je pris une profonde inspiration, tentant de calmer mon cœur battant. Fuyu était enfin à moi, et je me penchai pour récupérer le katana légendaire. Il était sale, taché par le sang et la terre, mais je pris le temps de le nettoyer rapidement.

Je me redressai, prêt à rejoindre mes camarades, quand soudain, un rire rauque retentit derrière moi.

“Mouhahahahaha ! J’ai failli y passer, enfoiré !”

Avant même de comprendre ce qu’il se passait, je reçus un coup de poing chargé d’électricité en plein estomac. La douleur me traversa comme une décharge foudroyante, et je fus projeté en arrière, roulant au sol avant de m’écraser contre un arbre. Mon souffle me manquait. Comment était-ce possible ? Comment pouvait-il encore se relever après ça ?

Mister Q, entouré de cette aura électrique, avançait lentement vers moi. Ses mouvements étaient fluides, rapides, et je ne parvenais plus à suivre le rythme de ses assauts. Chaque coup portait, et je ne pouvais plus esquiver. Tout ce que je pouvais faire, c’était encaisser, en espérant qu’il s’épuise.

"Tu m’avais bien dit que ta prochaine attaque serait la dernière, non ? Hahahaha, espèce d’imbécile !” ricana-t-il, profitant de son avantage.

Mon corps hurlait de douleur, chaque muscle me criait d’abandonner, mais je ne pouvais pas. Pas maintenant. Je devais tenir. Je pensais à l’équipage, à tout ce que nous avions traversé ensemble, et à ce moment précis, je décidai d’encaisser jusqu’à ce qu’il n’ait plus la force de lever ses poings.

Les coups continuaient, impitoyables. Mais enfin, ses mouvements ralentirent. Il fatiguait. C’était maintenant ou jamais. Je rassemblai toutes mes forces, sentant une vague d’énergie m’envahir. Akatsuki et Fuyu dans mes mains, je bondis dans les airs, préparant mon ultime attaque.

Je concentrai tout ce qu’il me restait dans mes deux lames et libérai une énorme lame d’air.

"Technique à deux sabres : le Marteau de Thor !”

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Mister Q, épuisé, ne put rien faire pour éviter l’attaque. La lame d’air le frappa de plein fouet, et cette fois, il ne se releva pas. Le silence retomba sur le champ de bataille.

Je titubai, mes jambes vacillant sous la douleur et l’épuisement. Fuyu dans une main, Akatsuki dans l’autre, je me sentais enfin complet. Mais je savais que mes blessures m’empêcheraient d’aller plus loin si un autre combat se présentait. Je détestais être spectateur, mais il n’y avait pas d’autre choix.

Alors que je m’approchais de mes camarades, j’aperçus Natsu, son regard brûlant croisant le mien.

"Hé,” dis-je avec un léger sourire fatigué, “je t’avoue que je suis mal en point, mais Mister Q est vaincu. Comment ça s’est passé de ton côté ?”

Fuyu était enfin à mes côtés. Mais à quel prix ?


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Feat Morai, Chesnut & Haïko.

A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes!

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Natsu observait le corps massif de Mister Z s'envoler sous l'impact de son "Poing Ardent", traçant une longue traînée de feu dans le ciel tel une étoile filante avant de s'écraser brutalement sur la terre ferme proche du campement des chasseurs de prime, soulevant la poussière qui recouvrait le sol créant un nuage poussiéreux. Le corps massif du chasseur de primes eut fini sa course en percutant l'un de ses propres subordonnés. Les mouvements de Mister Z, avant si fluides et puissants, se faisaient plus maladroits, marqués visiblement par l'épuisement, mais aussi la douleur intense des brûlures laissées par les coups flamboyants de Natsu.

Natsu se dirigea rapidement vers le campement des chasseurs de primes, ses poings brillant encore d'un doré éclatant par la chaleur de son attaque. Les flammes autour de lui continuaient de crépiter, transformant l’air en une fournaise étouffante. En se déplaçant, le sable sous ses pieds se changeait en verre fondu, laissant derrière lui une traînée brûlante. La détermination dans ses yeux brillait aussi fort que le feu qui l’enveloppait. Les sous-fifres de Mister Z qui voulaient s'approcher pour aider leurs chef,  étaient incapables de résister à la chaleur insoutenable qui émanait de Natsu, il s’étaient donc tous dispersés, cherchant désespérément un moyen d’échapper à la chaleur. Leurs visages ruisselaient de sueur, et leurs corps vacillaient sous la pression de l’atmosphère oppressante. La panique les gagna. Certains tombèrent dans les pommes, d'autres abandonnaient leurs armes, tandis que d’autres couraient vers les bateaux ancrés non loin, espérant s’échapper.

Mais Natsu n’avait d’yeux que pour Mister Z. Il savait que le chef des chasseurs de primes n’était pas encore vaincu. Même après avoir encaissé son puissant coup, ce dernier restait une menace, et Natsu s'avait qu'il devait en finir vite. Le jeune capitaine pirate s'approchait à grandes enjambées de la forêt. Son aura brûlante faisait onduler l'air autour de lui, laissant derrière lui une plage déjà calcinée. À mesure qu'il s'enfouit dans la forêt, une autre silhouette apparut dans son champ de vision : Haiko. Son compagnon, à bout de souffle et en piteux état, titubait à quelques mètres de là. Son corps était couvert de blessures, et son souffle court témoignait de l'intensité du combat qu'il venait de livrer. Mais malgré sa fatigue évidente, Haiko gardait sa détermination intacte. Il se traîna vers Natsu, appuyé sur un sabre, le visage marqué par l'épuisement, mais remplit de fierté, il demanda à son capitaine comment les choses se passaient de son côté tout en s'essuyant son front qui ruisselait de sueur.

Natsu, excité par son combat, éclata de rire.

« Ah ah ah ! Moi ? T'imaginera jamais le truc ! Je me bats contre une vache furieuse, shishishi ! », répondit-il en pointant l'index en direction de l'endroit où Mister Z s'était écrasé. Haiko, surprit, haussa un sourcil, visiblement amusé malgré sa fatigue.  « Une vache furieuse, hein ? Fais gaffe qu’elle te piétine pas... » Natsu, toujours aussi décontracté, lui adressa un clin d’œil. « Ne t’inquiète pas pour ça. Va te mettre à l’abri, je termine ça vite fait bien fait. »

Haiko acquiesça d’un signe de tête avant de tituber vers un endroit plus sûr, laissant Natsu se reconcentrer sur son adversaire. Le capitaine pirate jeta un dernier coup d'œil vers son compagnon, avant de reporter toute son attention sur le campement des chasseurs de primes.

Au fur et à mesure que Natsu avançait vers le campement des chasseurs de primes, la chaleur intense qu'il dégageait commençait à affecter l'environnement autour de lui, transformant la forêt qui bordait la plage en un véritable brasier naissant. Les arbres les plus proches du capitaine ardent étaient les premiers à succomber à la folle montée de température crée par Natsu. Leurs troncs robustes, d’ordinaire si résistants, se mirent à crépiter sous l’effet de la chaleur extrême. De la fumée s’échappa des écorces, comme si les arbres eux-mêmes expiraient un dernier souffle avant d’être consumés. Les feuilles, verdoyantes quelques instants plus tôt, passèrent rapidement du vert au jaune, puis au brun, avant de se dessécher complètement, craquant sous la chaleur. Le sol, couvert de mousses et de fougères, commençait à se dessécher, les petites herbes se flétrissant, et certaines racines se transformant en cendres.

Peu à peu que Natsu avançait, le spectacle de désolation s'intensifiait. L'odeur du bois brûlé se répandit dans l'air, couvrant les alentours d'une brume âcre et suffocante. Les animaux qui se cachaient habituellement dans la forêt fuyaient en masse, effrayés par cette vague de chaleur destructrice. Des oiseaux volaient frénétiquement entre les arbres, cherchant désespérément à échapper à la chaleur. Les buissons prenaient feu spontanément, s’embrasant à la moindre étincelle projetée par les l'aura ardente qui dansait autour de Natsu. Bientôt, de petites flammes se mirent à jaillir des troncs d'arbres, montant en spirales le long des branches basses, puis gagnant en ampleur, jusqu’à ce que des gerbes de feu s’élèvent vers le ciel. Les flammes passaient d’un arbre à l’autre avec une rapidité effrayante, transformant la forêt en un immense bûcher.

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La lumière des flammes se reflétait dans les yeux de Natsu, mais son expression n'était pas celle de quelqu'un de préoccupé. C'était presque comme s'il ne se rendait pas compte du chaos qu'il engendrait autour de lui, totalement concentré sur son objectif : rejoindre Mister Z et en finir avec son adversaire. Sa maîtrise imparfaite du pouvoir du Atsu Atsu no Mi faisait de lui une véritable bombe à retardement, un générateur de chaleur inépuisable.

Mister Z était toujours enfouit dans le sol. « Alors, Z... prêt pour un autre round ? Shishishi », lança Natsu avec un sourire amusé.

Mister Z, encore sous sa forme hybride de taureau, tenta de se redresser, mais trébucha à quelques reprises, sa peau marquée par les brûlures. « Gamin... », grogna Mister Z, ses muscles roulant péniblement sous sa peau, « tu vas regretter d’avoir osé te moquer de moi. » lâcha Mister Z tout en crachant une gerbe de sang. Natsu répondit en haussant les épaules, l’air toujours aussi confiant. « Shishishi... J'espère que tu en as encore dans le ventre, parce que moi, je commence à peine à finir mon échauffement.  »



Pendant ce temps, Mister Z, malgré la force de l’impact et les brûlures couvrant son corps, se redressa lentement. Le sable brûlé collé sous ses sabot craquait alors qu’il se dégageait des décombres libérant ainsi son camarade Mickaël. Son corps tout entier tremblait, non pas de peur, mais de rage pure. Le visage du taureau était marqué de cicatrices flamboyante, souvenirs des poings ardents de Natsu, et ses cornes noirâtres semblaient plus imposantes que jamais.

« Petit morveux…» grogna-t-il en secouant la tête, expédiant des grains de sable carbonisé au loin. « Dans quelques instants toi et tes amis.. Vous allez me supplier de ne pas vous étriper VIVANT ! »

Il fit un pas en avant, sa silhouette massive obscurcie par la poussière sur son pelage retombant lentement. À cet instant, l’atmosphère changea, et le sol vibra légèrement sous ses sabots. Natsu, qui observait la scène eut un autre rictus qui se dessina sur son visage, son sourire espiègle s’élargissant. « Woooooow t’es pas du genre à abandonner. » lança-t-il avec désinvolture. « Mais je vais finir par t'avoir.» lâcha Natsu en s'écrasant le nez tout en tirant la langue avant de prendre une position arrogante. « D'ailleurs, je me posais la question, comment tu es devenu une grosse vache ? MEeeeeeeuhhhhh ! » Natsu tenta d'imiter le grognement de l'animal, mais il était impossible pour lui de ne pas éclater de rire.

Natsu prenait plaisir à taquiner son adversaire, mais il pouvait sentir la montée en pression de son adversaire. Mister Z, malgré les dégâts qu’il avait subis, il se releva avec une énergie renouvelée, et quelque chose de dangereux brillait dans ses yeux bestiaux, comme s'il avait perdu sa conscience humaine pour laisser place au véritable monstre qui sommeillait en lui. Soudain, Mister Z poussa un rugissement bestial qui retentit dans la forêt toute entière, il était impossible pour les divers protagoniste de passer à côté de cette vocifération. Le corps déjà gigantesque de mister Z se mit à grandir encore, ses muscles se gonflèrent à un point démesuré, et ses sabots s'enfoncèrent dans le sol avec une force titanesque. Alors que sa transformation Zoan atteignait son paroxysme, ses cornes, déjà impressionnantes, s’allongèrent encore davantage, devenant presque des lances naturelles capables de percer n’importe quoi.

« MEUHHHHHHHHHHHHHHH » meugla Mister Z, sa voix déformée devenu bestiale, méconnaissable, se mêlant au grondement guttural qui émanait de sa gorge.

L'atmosphère autour des deux combattants se fit plus tendue. La chaleur émanant du corps de Natsu continuait de transformer la forêt en brasier, tandis que Mister Z se préparait à une nouvelle charge, mais cette fois sous une forme berzerker.  Morai, non loin de là, continuait de lutter contre les 4 J encore debout, mais l’arrivée de Natsu et de Mister Z à proximité fit momentanément cesser les hostilités. En effet, la tournure que prenait le combat entre le capitaine pirate et le chef des chasseurs de primes ne pouvait qu'aggraver les choses. La forêt commença à devenir un véritable incendi, et Mister Z était aveuglé par sa rage bestiale. La sirène jeta un rapide coup d’œil à la scène, voyant les deux monstres se préparer pour l’affrontement final.  

Natsu, toujours flamboyant et envelopper de son aura doré,  il adopta une nouvelle position pour la suite du combat. Il prit une une posture semi-accroupie, légèrement penché en avant, ses jambes écartées pour maintenir un bon équilibre. Le capitaine pirate baissa légèrement sa tête tout en serrant son poing droit qu'il posa sur le sol qui se mit à craquer à cause de la chaleur.  Soudain, son aura dorée disparut, laissant place à une fine vapeur blanche qui commença à s’échapper de son corps, s’élevant comme des serpentins autour du pirate.

Spoiler:

La crinière du capitaine pirate devint blanchâtre ainsi que ses yeux, son corps tout entier devint encore plus étincelant, son aura dorée avait précédemment cessé de briller, laissant place à quelque chose de céleste, blanchâtre voir cristallin et des flammes blanches ondulantes s'extirpait de son corps. La chaleur qui émanait de lui devenait encore plus importante, l'air qui entourait Natsu devint à présent une agonie à respirer pour toute personne sous un périmètre de quarante mètres autour de lui.  

Spoiler:

Le capitaine pirate était prêt à accueillir la prochaine offensive.  Mister Z, dans un rugissement puissant, se lança à nouveau sur son adversaire, les cornes pointées droit vers Natsu. Le véritable dénouement approchait.

KoalaVolant


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Les quatre J restant se mirent en position d'attaque et hurlèrent d'une voix stridente, de manière à faire baisser la garde de Morai :

"Newkama Kenpo !"

Ils bondirent d'un coup sur la jeune femme, tout en exécutant les mêmes mouvements. Leur coordination était incroyable. Ils étaient penchés en avant, armant le poing en arrière, pour ensuite, faire quelques arabesques ridicules, pour finir par tourner sur eux-mêmes afin d'assener un violent coup de latte sur la sirène :

"Brise printanière de la jeunesse fougueuse !"

Se prenant les coups en même temps, Morai s'envola pour atterrir non loin de la mer. Les vagues venaient même caresser une partie de son visage. Se relevant avec difficulté et toussant et crachant du sang, les quatre J continuèrent à se jeter sur la sirène. Cependant, leur élan fut brisé lorsqu'une espèce de minotaure vint percuter l'un des J. Les trois autres s'écrièrent :

"Mickaël !"

Tous regardèrent leur frère s'écraser avec le minotaure dessus, poussant un "Hihii!" de douleur. Même si le taureau le sortit des décombres, le type était clairement hors course. Pendant que les trois derniers J regardaient leur frère, Morai s'était relevée et commença à faire des mouvements pour s'entourer d'eau, puis, elle donna à cette même eau la forme d'un disque qu'elle fit tourner de plus en plus vite. Par la vitesse, le disque devenait de plus en plus fin, pour être plus tranchant. Mais lorsqu'elle eut fini sa préparation, elle vit que l'homme qui avait envoyé le taureau dans le décor, s'approchait d'eux. Au passage, il vit l'un de ses camarades, qui avait soi-disant gagné. Mais vu son état, il n'allait pas tenir très longtemps... Surtout avec son corps maigrelet. Le pauvre devait être au bout de sa vie.
Mais ce qui marqua le plus la sirène, c'était la chaleur qui devenait de plus en plus intense et insupportable. Si au début, c'était supportable, car ils étaient éloignés. Là, ça devenait une véritable fournaise. Même le maquillage des J commençait à couler. Mais le pire, c'était les sirènes qui essayaient de rejoindre la mer. Étant toute plus jeune que la trentaine, elles n'avaient pas de jambes pour aller à l'eau rapidement. Du coup, les pauvres étaient en train de ramper sur un sable de plus en plus brûlant. Certaines criaient de douleur, face à cette chaleur et aux brûlures que ça causait. Morai était pas loin de l'eau, et elle en manipulait, donc ça pouvait aller. C'était encore tenable, mais il fallait faire quelque chose. Elle devait en finir avec les Okamas J et essayait de réduire cette chaleur pour que les sirènes puissent survivre. En plus de ça, la forêt commençait à brûler, et le compagnon de l'homme-chaleur allait crever à cause de lui... Un comble !
Voyant les J commençaient à tituber et à vouloir aller dans la mer pour se rafraîchir, Morai courut en direction d'un des trois frères, et utilisa son disque pour lui trancher la gorge.


"Karaté Aquatique : Disque Tranchant."

Les deux autres frères, choqués par la violence du coup de Morai furent tétanisés et hésitèrent entre aller dans l'eau où se trouvait une sirène en colère, dans son élément, et retourner dans la fournaise, où ils ne tiendraient pas forcément plus longtemps.
Voyant tout le monde aller de plus en plus mal, la colère montait en elle. Du coup, elle décida d'envoyer un des J sur l'homme responsable de tout ce chaos. Pour se faire, elle prit une position, les jambes écartées et fléchies, prit une grande respiration tout en armant sa main droite. Visant le plexus, elle envoya son coup de paume, tout en faisant tourner son poignet de manière à donner un effet rotatif sur l'Okama qui partit, en tournoyant en direction de la source de la chaleur.
Mais pendant qu'il faisait son voyage vers le cœur de la fournaise, Morai fit la même technique sur le dernier des J, en visant la tête. Ce dernier s'éclata dans le sable, à peine conscient. Lorsqu'elle vit que celui qui avait été envoyé sur Natsu le percuta au niveau de la tête, et que celui-ci se retourna, elle commença à l'engueuler de manière bien méchante, tout en tenant les jambes du dernier J et lui écrasant les parties génitales avec ses talons :


"Espèce de débile congénital ! Regarde ce que tu es en train de faire ! Les sirènes sont sur le point de s'évanouir, voire de mourir. Et l'autre rachitique qui ressemble à une moule morte va bientôt prendre feu, si tu continues comme ça. Il est en train de s'intoxiquer ! T'es venu nous aider ou nous tuer ? Tu n'as pas la lumière à tous les étages, ou quoi ?!"

Face à la douleur, le dernier des J se mit à demander "pitié" pour sa vie, mais quand tout allait bien, ils n'en ont eu aucune, envers les sirènes. Regardant l'Okama avec un mépris hors du commun, la sirène lâcha les jambes du J, et se défoula en donnant de violents coups de pied dans le ventre et le visage tout en lui disant sur un ton horrible :

"Qu'est-ce qu'il a le trans' ? Prends ça et ça et encore ça, espèce de sous-merde !"

Puis, elle posa son pied sur la gorge de ce dernier, qui pleurait et était en sang et avec un regard remplis de haine, elle lui dit :

"Crève !"

Puis, d'un coup sec, elle écrasa la gorge de l'Okama...
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Chesnut observe Mister M qui le regarde avec un air revanchard, il a aussi morflé durant leur affrontement. La seule chose qui lui donne l'avantage sur Chesnut, c'est son fruit de la vocalise qui lui permet de transformer ses cris en rayon destructeur. Mister M est certain de sa victoire sur le Montblanc, qui est déjà pas mal amoché, il pense qu'il n'en fera qu'une bouchée. Chesnut est persuadé qu'il n'a plus qu'une solution pour vaincre son adversaire, il compte se servir de la limite de distance du rayon destructeur du chasseur pour l'attaquer. Lorsque Mister M prépare une attaque, le temps qu'il accumule de l'énergie dans sa bouche et qu'il la lance, il est sans défense. Le souci, c'est qu'il peut, à tout moment, balancer son rayon, même imparfait, pour se défendre. Il n'est pas totalement sans défense, mais ce serait suicidaire de le confronter avec cette stratégie. Car, il faudrait à chaque fois esquiver ou encaisser le rayon imparfait et retourner au charbon, tout en ayant la certitude que M est déjà en train de charger sa nouvelle vocalise. Ce serait un combat d'usure, l'un des deux finira par se fatiguer. Cependant, l'état de Chesnut ne lui permet pas ce genre de luxe, s'il survit au prochain rayon parfait, ce sera un effort surhumain.


Le Montblanc regarde son adversaire ouvrir la bouche, se pencher en avant, gonflant ses muscles, bavant sur le sol, la bouche grande ouverte. De l'énergie bleue s'accumule dans la bouche du chasseur, ce dernier pousse un léger cri strident en continu, ce qui permet la création de l'énergie. Chesnut est conscient que s'il attaque, il risque de se faire toucher. Il a trouvé une autre solution, il y a une brève ouverture, une faille, lorsque M fini son attaque, durant un bref instant, il est totalement sans défense. Il n'a plus de faisceaux en réserve, il est épuisé par celui qu'il vient de lancer, c'est à moment précis qu'il faut frapper.


Chesnut se tient prêt, il sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur. Il se cambre, le dos vouté telle une bête sauvage, prêt à fondre sur sa cible, les griffes tombant vers le sol, les genoux pliés. Il ne lâche pas du regard son ennemi. L'énergie est accumulée, un bref sourire apparaît sur le visage de M, Chesnut commence à s'élancer vers l'avant. Soudainement, quelque chose se passe. Grâce à ses sens surdéveloppés, Chesnut ressent une légère vague de chaleur qui frappe l'environnement, quelque chose d'inhabituelle. Avec son ouïe développée, il entend le crépitement du bois qui part en fumée, avec son odorat, il sent les feuilles et le bois brûlé, une odeur de cramé qui le prend au nez. Mais, cela ne vient pas de la zone où se trouve le Montblanc et le chasseur, par contre, ça se rapproche. Chesnut comprend qu'il y a un problème, et il se demande si cela n'a pas un rapport avec le récent pouvoir que son capitaine a acquis. Son instinct de survie lui dit de se mettre à l'abri, Chesnut change de trajectoire, il se meut sur sa gauche. Il fait plusieurs roulades sur le côté, après s'être mis en boule, se protégeant le plus possible sous le regard médusé de M. Il grimace, tout en dirigeant son regard vers Chesnut.


- Pauvre con, tu penses que c'est avec cette stratégie que tu peux échapper à mon rayon ?! Qu'est-ce que c'est que cette pose, tu implores ma clémence ?! Crève, déchet, tu me répugnes.


Chesnut ignore totalement M, car ce n'est pas lui le danger. C'est la vague de chaleur qui ne cesse de s'intensifier et qui finit par emmener le feu de forêt dans la zone. La chaleur devient tellement insupportable que le chasseur transpire à grosse goutte soudainement, il reçoit la vague de chaleur de plein fouet, ce qui le surprend lui brûle légèrement la peau. À cause de la chaleur, la forêt s'enflamme d'un seul coup. Une chaleur insupportable règne dans la zone, Chesnut n'a rien de grave, il a protégé sa peau, ses vêtements flambent. Il se relève, puis il retire sa chemise en flamme ainsi que le reste qui flambe. Il se retrouve avec un jean à moitié calciné, pied nu. M, quant à lui, ne supporte pas la chaleur étouffante, il retire ses vêtements jusqu'à se retrouver en slip. La chaleur disparaît, il ne reste plus que celle de l'incendie. Chesnut halète, la chaleur lui tourne la tête, M, il en a des vertiges, il a même envie de vomir. Mais le combat n'est pas fini. Chesnut voit double, la chaleur l'affaiblit. Le chasseur souffre dans sa chair, en plus de subir les effets infernaux du feu de forêt à proximité.


Ils se placent l'un en face de l'autre, ils se regardent faiblement, haletant. Subitement, M se met à hurler de toutes ses forces, au point d'en cracher du sang qui part sur les côtés du rayon destructeur. Chesnut a comme une absence, ce qui signe son arrêt de mort... Cela aurait été le cas si M ne s'était pas écroulé en hurlant à cause de la chaleur et des nombreuses blessures qu'il a reçues. Son rayon frôle la tête du Montblanc avant de raser une partie de la forêt se trouvant dans sa trajectoire, faisant disparaître les flammes à cet endroit. Chesnut se met à hurler, il puise dans ses réserves d'énergie, au point où son corps le fait souffrir. Il saute le plus haut possible dans les airs, il ressent une crampe dans sa jambe droite, ce qui le fait souffrir. Cependant, cela ne l'empêche pas d'écarter ses bras en parallèle, puis il frappe le vide devant lui en croisant ses griffes. Ce qui crée deux lames d'air qui fonce sur un M en train de tomber et lacère au torse et au visage. Une flaque de sang, suivi de hurlement, surgit des plaies. M, le chasseur, finit par être mis hors-jeu. Chesnut a eu de la chance que Natsu déchaîne son pouvoir, cela lui a sauvé la vie. De plus, il a profité de sa chute et de la faille de M pour le vaincre. Chesnut retombe sur ses pieds dans une position disgracieuse, mais il est debout et c'est le vainqueur. Il halète comme un bœuf, il ne sait pas comment il peut encore tenir debout.


- Nat... Natsu... Qu'est-ce que tu branles... ?


Chesnut se dirige difficilement et déambulant, ensanglanté, sur le chemin précédemment créer par la vocalise de M, le seul chemin où les flammes sont éteintes. Concernant M, il s'éteint, emporté par l'incendie, c'est ainsi qu'il disparut des mémoires.


Technique & Capacité:
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A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! Downlo13

à la pêche aux moules ?
Non, aux sirènes !






J'étais dans notre bateau, entouré de mes compagnons. Le soleil brillait haut dans le ciel, et une douce brise maritime caressait mon visage. Natsu était là, devant un barbecue fumant, un large sourire aux lèvres, agitant joyeusement une pince pour retourner les morceaux de viande. L’odeur de la viande grillée emplissait l’air, mêlée à celle du sel marin.

"Tu crois que je peux faire griller un truc avec ma température ?" lança Natsu, une lueur malicieuse dans les yeux.

Je répondis. "T’essaie même pas ! La dernière fois, t’as carbonisé la moitié du repas."

Natsu éclata de rire. "Oh allez, c’était qu’une fois ! Je te promets que cette fois, je contrôle parfaitement ma chaleur !". Il fit une petite démonstration en augmentant légèrement la température de son doigt.

Pendant ce temps, Bugs tentait, avec une concentration exagérée, de réaliser un enchaînement de saltos sur le bord du bateau. "Regardez ça, les gars ! Le grand Bugs va vous impressionner !" cria-t-il en prenant son élan. Il bondit dans les airs, mais au dernier moment, perdit l’équilibre et se rattrapa de justesse, provoquant un éclat de rire général. Même Isabella, toujours si calme et réservée, ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire.

Chesnut, accoudé nonchalamment contre le bastingage, se tourna vers moi. "C’est pas tous les jours qu’on peut se détendre comme ça, hein ? Je crois que je pourrais m’y habituer."

"Ouais," répondis-je, en savourant cet instant. Tout allait bien. Mes amis étaient en sécurité, et pour une fois, il n’y avait aucun danger à l’horizon. "C’est rare ces moments-là, alors autant en profiter."

Le calme, la paix. C’était presque irréel.

Mais soudain, tout changea. Une ombre se dessina à l’horizon. D’abord lointaine, elle grandit rapidement, avançant inexorablement vers nous. L’atmosphère légère se dissipa en un clin d'œil. Une silhouette se matérialisa sur le pont du bateau, sombre et menaçante. Mon cœur s’arrêta lorsque je reconnus le visage du meurtrier de mes parents.

Il n’était pas censé être là… Pas ici, pas maintenant ! Comment était-il possible qu’il soit là ?

Avant que je ne puisse réagir, il s’élança avec une violence inouïe. Natsu, pris par surprise, fut le premier à tomber, une large entaille traversant sa poitrine. Le sourire sur son visage s’effaça, remplacé par une expression de douleur et d’incompréhension. Puis ce fut au tour de Chesnut, qui tenta de riposter, mais ses griffes furent balayé d’un coup brutal. Bugs et Isabella, figés de stupeur, furent rapidement abattus à leur tour.

"Non… NON !" hurlai-je, mon corps paralysé par la terreur et l’impuissance. J'étais incapable de bouger, de les sauver. Le pont du bateau était désormais baigné de sang, leurs corps inertes gisant autour de moi. Mes compagnons… Mes amis… Tous étaient morts.

Je suffoquais, mon cœur battant à tout rompre, et tout à coup, je me réveillai.

L’air était étouffant. Mon corps tout entier me brûlait, mais ce n’était pas seulement à cause de mes blessures. En inhalant une grande bouffée d’air, je réalisai que l’odeur de fumée dans l’air n’était pas un vestige de mon rêve.

La forêt était en flammes. Pire qu'auparavant.

Je me redressai en titubant, mes muscles protestant violemment. Mon regard balaya les environs, et je compris aussitôt : Natsu. Son fruit du démon. Il avait mis le feu à la forêt.

Je pris un petit moment pour admirer Fuyu de plus près. Quelle beauté…

A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! Fuyu1010

Je boitais péniblement à travers la forêt embrasée, mes pas pesants et mes pensées alourdies. Le souvenir de la défaite de Mister Q brûlait encore dans mon esprit, mais une autre inquiétude s’était installée dans mon cœur : mes compagnons, la chaleur insupportable de la forêt en feu, et cette présence étouffante autour de nous. Au loin, Natsu discutait avec une figure gracieuse, une sirène du nom de Morai.

Chesnut se tenait à distance, ce dernier avait également bien morflé. Je continuais d'avancer, chaque pas m'arrachant une grimace de douleur. Natsu… Cet imbécile n’avait toujours pas appris à gérer son pouvoir correctement. Son incapacité à contrôler la température de son corps avait mis la forêt entière en danger. Il aurait pu y passer, tout comme nous. Une vague de colère monta en moi, mais je la réprimai. Après tout, nous étions tous fatigués, et lui aussi avait dû mener ses propres batailles.

Alors que je m’approchais, ma main effleura instinctivement ma cape verte, un geste presque machinal. Je craignais qu’elle ait subi des dégâts pendant l’incendie. Elle était précieuse, cette cape, elle représentait tout ce qu’il me restait de ma mère. Les souvenirs revinrent brièvement : sa voix douce me conseillant de la porter avec fierté, de ne jamais l’abandonner, comme un symbole de ma force intérieure. Je respirai un coup, rassuré de constater que la cape n’avait pas brûlé. Je la réarrangeai avec soin sur mes épaules avant de reporter mon attention sur le trio.

Natsu semblait plongé dans une conversation agitée avec Morai.

En arrivant enfin à leur niveau, je m’excusai immédiatement pour les actions de notre capitaine.

"Excuse-le" dis-je à Morai en hochant la tête en direction de Natsu. "Il ne sait pas encore bien gérer sa température."

Les mots étaient directs, et je ne fis aucun effort pour les adoucir. Natsu se tourna vers moi, mais je ne lui laissai pas le temps de réagir.

"Notre capitaine n’est pas le plus malin…" continuai-je, puis je baissai le ton d’un air confiant. "Il a tendance à agir avant de réfléchir."

Je décidai de reprendre le contrôle de la situation.

"Nos ennemis sont vaincus," dis-je en regardant tour à tour mes compagnons. "Il est temps de sauver les autres sirènes et de retourner au bateau. Il faut qu’on mette les voiles rapidement. Qui sait ce qui pourrait encore nous tomber dessus."

Je balayai la zone du regard, cherchant des signes de vie ou de mouvement dans la forêt dévorée par les flammes.

"Quelqu’un a vu les autres sirènes ?" demandai-je, ma voix se faisant plus grave. "J’étais loin pendant le combat contre Mister Q. Je ne sais pas si elles ont réussi à fuir ou si elles sont toujours ici…"

Mon ton trahissait une certaine urgence. Le temps pressait, et bien que nous ayons vaincu nos ennemis immédiats, cela ne signifiait pas que le danger était écarté. Nous avions trop à perdre pour rester ici plus longtemps, et plus que jamais, il fallait regrouper nos forces.

Le chaos autour de nous me ramenait sans cesse à l’urgence de la situation. Je souffrais, chaque mot prononcés était une épreuve pour mon corps tout entier.

Je sortais rapidement de mes pensées lorsque je vis Mister Z foncer à toute allure ! Il vise Natsu !

"Natsu… attention derrière toi !" dis-je d’une voix très fatiguée.


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Feat Morai, Chesnut & Haïko.

A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes!

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Un okama à la coupe afro surgit de nulle part et s’écrasa violemment contre la tête de Natsu, dont la température était montée à un niveau intense. L'impact fut tel que l’okama perdit connaissance sur le coup, sa coupe afro s'embrasa instantanément sous l'effet de la chaleur. Des étincelles s’élevèrent dans les airs, accompagnées d’une odeur de cheveux brûlés, avant que l’okama ne s'effondre sur le sable encore chaud, inconscient et surtout chauve. En voyant l'okama, Natsu se redressa pour reprendre une position droite et fit baisser drastiquement sa chaleur, il annula complètement les capacités de son fruit du démon, son corps précédemment teinté d'une couleur blanchâtre comme sa crinière et son aura enveloppant son corps, redevint normal.

"Oh mince, il a quasiment plus de cheveux. Il ressemble à..." Natsu approcha le membre des J complètement inconscient ou mort ? " OUII ! Voilà ! Il ressemble à la sucette que j'avais perdu, et que j'ai retrouvé un mois après sur le tapis de la vielle peau ! Les poils collés Beuuuuuuurkkkkkk !" Le jeune homme lécha son doigt avant de le poser sur le crâne défraîchit et brulant de Mickael.

Spoiler:

"Outch c'est chaud shishishi.." Murmura Natsu.

Alors que le sermon de Morai s'achevait, ses mots teintés de reproches résonnaient encore dans l'air lourd de chaleur et de cendres. La sirène fixait encore le jeune capitaine pirate avec une expression de mécontentement visible, ses longs cheveux ondulant sous les brises brulantes. La chaleur dégagée par Natsu avait transformé une partie de la plage en une étendue de cendres. Le regard de Morai était à la fois perçant et plein de reproches, comme une lame acérée qui s'enfonçait dans le cœur de Natsu.

Le pirate, les bras légèrement levés, il fit un geste embarrassé. Il essayait de justifier maladroitement ses actions sous l'éffet des pouvoirs de son fruit du démon qu'il ne maitrisait pas encore totalement. Son sourire habituellement confiant s'était mué en une moue penaude, comme un enfant pris en faute. Mais avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit, Haiko apparut au milieu de la scène, le souffle court, visiblement épuisé par son propre combat.

Le compagnon de Natsu, couvert de sueur et de blessures plus ou moins importantes, traînait ses pieds sur le sable brulant. Sa respiration était saccadée, et il haletait comme s'il venait de parcourir des kilomètres. Son regard se posa rapidement sur Morai, puis sur Natsu, conscient du trouble que son capitaine avait semé dans cette forêt désormais en flammes. Le bretteur essaya tant bien que mal de calmer la sirène, mais avant que Haiko ne puisse arriver à ses fins, un rugissement sauvage déchira l’air brûlant, secouant les arbres en feu.

"Natsu… attention derrière toi !" lâcha HaÏko, essayant de prévenir désespérément Natsu.

Mais dans un instant de relâchement fatal, Natsu n’eut pas le temps de réagir à l’attaque fulgurante de son adversaire. Profitant de la confusion chez son jeune ennemi, Mister Z, animé par sa colère bestiale, se propulsa en avant, tête baissée. Ses cornes massives pointées comme deux lances noires percutèrent le torse de Natsu. Le choc fut brutal. L'une des cornes perça l’abdomen de Natsu, transperçant sa chair encore brûlante avec une violence inouïe. Le pirate ressentit une douleur lancinante envahir son ventre, et son souffle se bloqua net dans sa gorge. Ses yeux s’écarquillèrent sous la douleur, et une vague de sang jaillit de sa bouche, mais aussi de plaie au niveau du bas ventre, teintant le sable en dessous de lui d'une couleur rouge sombre. Son corps se figea un instant, suspendu à la corne du taureau furieux.

Malgré sa fureur et sous l'emprise de son état Berserker Mister Z sourit, une lueur cruelle son regard bestial, pensant avoir pris le dessus, il reprit ses esprits quelques secondes. "Tu pensais pouvoir jouer les héros, gamin ?" ricana-t-il, sa voix animal se mêlant au crépitement des flammes. "Regarde où ta fierté t’a mené, même toutes ces flammes n'ont servit à rien.. "



Mais même empalé, Natsu ne se laissait pas dompter par la douleur et la peur. Sa vision se floutait, sa respiration devenait difficile, mais il serrait les dents, refusant de plier face à son ennemi. Une étincelle de détermination brûlait encore dans ses yeux. Il ne pouvait pas se permettre de mourir maintenant, Haiko, Chesnut, Bugs, Isabella et les sirènes étaient à proximité, ils comptaient tous sur lui, il savait que ce combat devait se terminer ici, pour la sécurité de ses amis, malgré les dommages qu'il avait causé sans le vouloir à cause de l'effet boule de neige de ses nouvelles capacitées.

Spoiler:
"Pas… encore… fini…," murmura Natsu entre deux râles de douleur, un sourire se dessinant sur ses lèvres ensanglantées.

Il puisa dans ses derniers retranchements, avec une force désespérée, il empoigna puissamment la corne de Mister Z d’une main tremblante, et de l’autre, il concentra toute sa chaleur. Son bras entier devint incandescent, brûlant avec une intensité encore jamais atteinte. Des vagues de chaleur ondulaient autour de son poing, et l’air semblait prêt à exploser sous la pression.

Natsu serra les dents, sentant chaque seconde le sang couler de sa blessure et la vie lui échapper peu à peu. Mais il se redressa tant bien que mal, tirant Mister Z vers lui grâce à sa prise sur sa corne.

"Tu veux du feu, hein…? Alors prends tout ce que j’ai…"

D'un seul coup la température de Natsu grimpa en flèche, la chaleur autour de son poing était tellement forte que des flammes blanchâtre se rassemblèrent autour de celui-ci, devenant un tourbillon incandescent. Natsu leva le bras avec une lenteur presque douloureuse, puis, dans un cri de rage et de douleur mêlées, il abattit son poing brûlant sur la tête de Mister Z en manifestant de vive voix le nom de sa nouvelle technique fétiche.

"POING ARDENT !"

Spoiler:

Le coup s’abattit sur le crâne du taureau avec une force titanesque, accompagné d'une explosion de chaleur. Une onde de choc déferla à travers la plage, projetant le sable brûlant et les cendres autour d’eux dans une tempête ardente. Le poing de Natsu frappa Mister Z avec une telle intensité que le sol sous leurs pieds se fissura, créant un légè cratère autour d'eux. L'air lui-même sembla se déchirer sous la puissance de l'impact, créant une onde de chaleur brûlante qui se propagea dans toute la forêt environnante.

Mister Z rugit de douleur, ses jambes se dérobant sous lui. Le coup, amplifié par la chaleur infernale, fit vibrer son crâne et sa colonne vertébrale, sonné par cette déferlante de puissance. Sa forme hybride commença à flancher, et ses cornes se fissurèrent sous l’intensité de l’attaque. Sa conscience vacilla, et, dans un dernier souffle, son corps massif s’effondra lourdement dans le cratère, ses cornes brisées s’enfonçant dans le sable noirci par les flammes. Quant à Natsu, la force du coup l'avait presque vidé de toute son énergie. Son poing tremblait encore, fumant sous la chaleur qu'il venait de libérer. Ses jambes fléchirent, et il tomba à genoux sur le sol brûlant, une main pressée contre son abdomen ensanglanté. La douleur lui arrachait des grimaces, mais un sourire faible flottait toujours sur ses lèvres. Il tourna la tête, jetant un regard à Haiko, encore secoué par le choc de l’attaque. Les cendres dansaient autour de lui, portées par les dernières vagues de chaleur, tandis que son souffle se faisait de plus en plus court.

"J’espère… que vous avez bien vu ça, les amis…," murmura Natsu dans un souffle à peine audible, ses yeux se fermant lentement sous le poids de l’épuisement.

Puis, son corps s’effondra sur le sable brûlant, à bout de forces. Malgré la douleur et la fatigue qui l’accablaient, une seule pensée résonnait encore dans son esprit : celle de protéger ses amis, même au prix de sa propre vie.

Spoiler:

KoalaVolant


A la pêche aux moules?! Non, aux sirènes! S1gm


Dernière édition par Natsu le Sam 12 Oct 2024, 00:16, édité 2 fois
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