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Zootopie partie 1

Un vent fort pousse la Lépreuse vers sa destination. Moi, je regarde la houle faire tanguer mon navire. J'ai le pied marin depuis bien longtemps, ce n'est pas ça qui va me retourner les tripes, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Héphillia est partie s'isoler dans sa cabine, mais je crois bien qu'elle va revoir son déjeuner bien plus vite que prévu. Et pas sous la même forme. Près de la proue de mon bateau, les embruns salés me fouettent le visage et font voler mes cheveux au vent tels des serpents de soie noire rendus furieux pour on ne sait quelle raison. Le ciel gris et pâle nous offre une lueur blafarde de fin de journée alors qu'il n'est même pas midi.

Un coup d'œil circulaire me permet de voir mon équipage s'affairer à manœuvrer le navire selon mes instructions. Mais ce n'est pas tout, voguant à la droite du galion aux voiles rouges, le fier et puissant Million Bunny, reconnaissable entre tous pour ses voiles à motifs de carottes, qui appartient à ma fille adoptive Lola Coelho. La jeune mink possède une prime qui culmine à deux cent soixante sept millions de berrys! C'est une jeune pousse prometteuse de la nouvelle ère de la piraterie que je compte créer. Et avec ses amis Lucie, Tobi, Thays et Cordon, je la sais bien accompagnée. Couvrant mon flan extérieur à tribord, le Parangon, navire d'Aquila Risenkaul le criminel au grand cœur et dont la capture vaut cent quarante trois millions pour notre bon Gouvernement Mondial. Le supernova m'a rejoint sur Armada, et depuis je n'ai pas à le regretter. Et puis j'adore parler chiffons avec sa seconde, la délicieuse Kensa. Et quand je regarde à bâbord, je vois les navires protogoniens d'Arès et sa clique. Le moins primé de la bande, il dépasse à peine les cent millions de berrys de prime, mais pas le moins dangereux. Son penchant pour la violence pourrait être problématique, mais je suis certaine que j'arriverai à le canaliser. Et lorsque ce sera la cas lui et ses ami Maceron, Daucus, Fornacis, Alioth et Antlia seront des alliés de taille. Pour le moment, le gros de sa puissance de feu vient surtout de ses navires de guerre.

Me voilà donc commandante d'une flotte. Nouvelle étape de mon ascension météoritique vers les sommets de la piraterie. En plus je commence déjà à gérer mon propre territoire! Une fois que je me serai assurée du soutient des Mangemondes, des Minks et de l'armée révolutionnaire, J'aurais assez de pièces de mon coté de l'échiquier pour aller chercher à faire tomber le roi! Frost sera échec et mat! Et je m'assiérai sur son trône et lui prendrai tout! Et je ne compte pas m'arrêter là! Non, non et re-non! Je veux aller au bout de l'histoire et faire mien le plus grand des trésors! Le One PIece! Mais pour le moment, je suis le petit bout de papier que m'a confié Elize. La vivre Card d'un des contacts de Toreshky au royaume des Minks. L'ancienne bras-droit d'Empereur m'avait prévenue. Je savais donc qu'on faisait route vers un éléphant géant.

J'aurais dû comprendre qu'un truc n'allait pas quand j'ai commencé à entendre la bête avant de la voir, sa lourde démanche démonte la mer et soulève les flots. Et puis, enfin, je le vois, le pachyderme millénaire. Il est énooooorme! Notre flotte au complet pourrait être écrasée sous un seul de ses pieds! J'essaie de garder une prestance de future Impératrice, mais je dois avouer que je ne peux m'empêcher d'être ébahie par la scène, on ne voit même pas le sommet de la créature! Mais comment diable va-t-on monter?
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Aquila et son équipage fendaient les flots en direction de Zou. Pour le bretteur, cette "île" était un mystère, une légende qu'on pouvait entendre ou lire dans différents contes. Du coup, quand l'ange déchue, l'exilée du paradis, Jeska Kamalhsson lui demanda de la rejoindre pour y aller, il ne put qu'accepter en cachant son excitation. Même si entre temps, ils ont vécu d'autres aventures, là, il était temps de se rendre dans le pays d'origine des Minks.
Le Parangon faisait partie d'une flotte assez importante. Entre le navire de la fille adoptive de Jeska, Lola Coelho, les navires de l'autre cul nu aux cheveux longs, et le navire amiral de Jeska, il y avait en tout un peu moins d'une dizaine de navires, dont les capitaines étaient sous les ordres d'une seule personne. Depuis l'ère de Mugiwara no Luffy, ce genre de rassemblement de navires était plutôt rares. En effet, à part quelques grands capitaines, les autres étaient plus solitaires. Mais pour une Supernova, ça restait impressionnant.
De plus, Jeska n'avait pas montré de signes malfaisants. Choses qu'Aquila n'aurait pas pu supporter, avec son sens aigu de la Justice. Dans tous les cas, le Parangon se trouvait sur le flanc droit du navire de Jeska, la Lépreuse. Et Aquila comptait bien garantir sa sécurité.

Plus ils avançaient, plus la mer était forte. Les vagues venaient s'écraser sur la coque en bois d'Adam du navire. Aquila, qui se trouvait au niveau de la proue, avait son bras droit posé sur ses deux sabres jumeaux, sourire aux lèvres, tellement il était excité par l'aventure, puis son regard perçant était dirigé dans la direction se trouvant en face de lui. Une pluie d'embruns venait de lui fouetter le visage, à chaque vague. Kensa se trouvait à la barre du navire, avec Moonlight, qui l'aidait. Yuè, lui, était passé de la tête d'Aquila à la poitrine de Kensa. Quant à Planche, elle se tenait sur le pont supérieur, regardant comment se comporter le navire, face à toutes ces vagues puissantes.
D'un coup, le vent devint plus violent e les creux des vagues plus importants. La moitié de l'équipage était hors service, dans leur cabine pour ne pas rendre tripes et boyaux. Aquila et Kensa n'étaient pas des marins d'origine. Mais Aquila avait vécu pire dans le désert, et Kensa était tellement concentrée sur ce qu'elle faisait qu'elle n'avait pas le temps à réfléchir à son estomac.

Au bout d'un moment, Aquila aperçut une ombre gigantesque. Les flots et le vent devenant imprévisible, Planche hurla à Aquila qu'il fallait faire attention. Le bretteur, lui faisant confiance, ordonna de replier les voiles pour ne pas les déchirer et envoya une équipe pour activer le système des roues à aubes. La charpentière de l'équipage suivit les membres pour surveiller le bon fonctionnement des roues.
Puis, un bruit sourd se fit entendre. Certains membres de l'équipage tombèrent au sol, pointant ce qu'ils avaient sous les yeux, terrifiés. Kensa et Moonlight n'en croyaient pas leurs yeux, eux aussi. Yuè s'était endormie, bien au chaud dans la poitrine de la princesse. Aquila, écartant les yeux face à ce phénomène, murmura :


"Zunesha..."

Se mettant à sourire et à rire doucement, Aquila était ému face à ce spectacle. Cet éléphant vieux de mille années, se trouvait devant lui. Le pays d'origine de son frère, le Vice-Amiral Shoga, se trouvait devant lui. Redressant la tête, Aquila était fasciné par l'animal géant et attendait les ordres pour pouvoir grimper sur lui...
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Communion
Zootopie partie 1 51pg
Retrouvaille






LolaEnfin… J’y suis enfin !


C’est le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux que je vois enfin apparaître les immenses pattes d’un éléphant géant. C’est lui, c’est la terre des Minks, l’île qui bouge dont j’avais entendu parlé au tout début de mon aventure. Un éléphant millénaire portant sur son dos, normalement, ma terre natale. Je ne peut m’empêcher de pleurer de joie devant ce spectacle alors que notre flotte se rapproche du pachyderme. Très vite, tout mon équipage se réuni autour de moi, comme pour me féliciter, me cajoler et chanter de joie devant cette accomplissement. Cela fais si longtemps que je cherche ce lieu. J’ai combattu, perdu, trahi, été trahi, blessé de si nombreuse fois avant d’enfin pouvoir apercevoir cette endroit mystique et si caché.

Autour de moi, des autres bateaux qui ont aussi traversé les océans pour retrouver ces terres. Nous naviguons à l’unisson en suivant, Jeska, ma maman adoptive. Elle aura tellement fait de chose pour moi, je ne sais pas comment je lui pourrais lui rendre la pareil après autant. Elle m’a recueilli, soigné, entraîner, sauver et maintenant, elle m’a fait voyagé jusqu’à cette terre qui occupais mon esprit jour et nuit depuis si longtemps. Même avant de quitter Cocoyashi, je rêvais du jour ou j’allais retrouvé le lieu de ma naissance, et pourquoi pas peut être, y revoir mes parents. Malheureusement, je ne pense pas revoir un jour mes parents, j’ai mis longtemps à l’accepter, mais quand j’ai été libéré de l’hypnose de Alaaric grâce à Red, je me suis rappeler.

Je ne me souviens pas qui étais mes parents, leur nom, leur titre ou je ne sais quoi, mais je me suis rappelé de ce dernier jour, en mer, lorsque la marine les ont tué et que ma mère s’est sacrifié pour sauver en me poussant à l’eau dans un baril. C’est comme cela que je me suis retrouvé à Cocoyashi. Je vais enfin me rapprocher de la vérité et peut être enfin savoir pourquoi mes parents sont parties d’ici. J’ai encore tellement de question en tête surtout à l’approche de cette énorme patte sur laquelle nous allons grimper, elle est si grande que même notre flotte ne ressemble pour lui qu’à une simple, toute petite, fourmis de rien du tout.

Alors que tout le monde se prépare pour escalader pendant des heures, je monte sur le rebord de mon navire pour être au plus proche de la peau épaisse de Zunesha, je colle ma tête contre la peau de la patte et ferme les yeux. Je me sens si bien, comme si j’étais en connexion avec lui, comme si je collais ma tête contre une vieille connaissance. Je me sens tellement bien, tant pis si je fais perdre un peu de temps, je suis en communion avec cet être et je veux le rester encore quelques minutes avant de commencer notre grimpe.


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Le "Sun Wukong", le redoutable navire d'Arès, ce navire surplombe largement les autres navires se trouvant à ses côtés, qui ne sont que des caravelles. Sur chaque navire se trouve l'un des commandants du Protogonien, dirigeant une cinquantaine d'hommes plus que dangereux, ils ont déjà une bonne réputation dans la piraterie. Seul le navire principal, qui est le plus massif, abrite un commandant et le capitaine. Arès tient personnellement à surveiller Antlia, ce n'est pas qu'il n'a pas confiance en ce scientifique renégat de la marine scientifique, non, c'est juste qu'il préfère garder un œil sur son intérêt. Antlia est le seul dans l'entourage de la supernova qui puisse créer un virus, une maladie, assez puissante pour infecter un pays entier et sans aucun remède connu à ce jour. Arès est debout sur sa tête de proue en forme de singe, les bras croisés, le regarde projeter vers l'horizon. Lorsqu'il voit le navire surnommé « Le Parangon », il grimace en affichant un air dégoûté.


- C'est l'autre tête d'endive…?


Arès croit reconnaître Aquila, il lance un regard empli de défi. Lorsque la personne qu'il dévisage regarde dans la direction d'Arès, il tourne subitement sa tête à l'opposé, puis il peste.


- Il veut mon Escargophoto ou quoi ?!


Malgré leur relation conflictuelle, Arès estime énormément Aquila, mais sa personnalité et ses ambitions l'agace. Si on peut faire une comparaison entre les deux, Arès est l'opposé d'Aquila, mais ils sont les deux facettes d'une même pièce : l'une bienveillante et héroïque, et l'autre malveillante et sadique, mais l'une ne peut exister sans l'autre. Sur les caravelles du Protogonien, l'ambiance est différente selon le commandant. Maceron, la belle et redoutable Protogonienne sait inspirer respect et terreur, donc ses hommes lui sont fidèles et ne bronchent pas sans son autorisation. Du côté d'Alioth, c'est un homme au grand cœur, un peu rustre, une brute qui aime rire et parler fort. Ses hommes sont en confiance avec lui, ils rigolent et se lâchent. Du côté de Fornacis, le médecin, celui-ci est sans doute le plus clairvoyant et le plus avisé de tout l'équipage du primate. Il inspire la sûreté et son sens de l'analyse et stratégique font de lui un commandant pris au sérieux et respecté. Ses hommes se donnent à fond pour exécuter ses ordres et le satisfaire, il est plus froid et distant qu'Alioth, mais pas au même niveau que le prochain commandant.


Daucus... Comment expliquer en quelques mots la personnalité de cet homme : électron-libre. Si Arès passe pour une bête assoifé de sang et de combat, sachez que Daucus n'a rien à lui envier. L'énorme différence entre ses deux types se situe dans leur façon de penser. Arès, malgré son apparence de brute sanguinaire, est une personne qui sait faire preuve d'intelligence en s'adaptant à la situation aussi bien en diplomatie ou en combat. Daucus, lui, il laisse ses pulsions meurtrières s'exprime et prend le pas sur sa raison. Il est un parfait chien de guerre, lorsqu'il pique une crise, Arès est le seul à pouvoir le calmer et avoir une influence assez forte sur lui pour le refroidir d'un regard. Les Protogoniens ne reconnaissent que la force, et ils se mettent au service du plus fort, même si d'autres facteurs interviennent. Lorsque Jeska a mis une rouste monumentale à Arès lors de leur duel, l'équipage du primate s'est tout de suite incliné devant elle, la reconnaissant comme leur cheffe. Vous l'avez donc compris, si d'aventure Arès se fait rouster par un de ses Nakamas, celui-ci deviendrait le nouveau capitaine... Mais qui serait assez fou et puissant pour oser défier le Protogonien en duel ? Daucus, Maceron ? En tout cas, ce n'est pas l'envie qui leur manque, ce qui leur manque, c'est la puissance.


En ce qui concerne l'avancée sur Zou, lorsque Zunesha, l'éléphant légendaire, à l'instar du One Piece, apparaît devant la flotte des navires de Jeska, Arès n'en croit pas ses yeux. L'ombre de la patte de l'éléphant recouvre tous les navires, le Protogonien sourcille en voyant la patte de Zunesha.


- C'est monstrueux... Une telle bête en liberté. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'elle pourrait tous nous envoyer au fond de la mer avec un coup de trompe.


Antlia rejoint son capitaine, passant à côté des matelots impressionnés. Il regarde la jambe de Zunesha, puis il plisse légèrement les yeux.


- Le sang de cette bête doit contenir assez d'information pour en faire quelque chose de terrifiant... Son code génétique est unique, il me le faut immédiatement.


Il commence à s'avancer vers le bord, mais la voix d'Arès le freine dans son entreprise.


- Que comptes-tu faire ? Tu n'aurais pas dans l'idée d'aller attaquer ce truc pour lui voler de la chair ou du sang ?


Antlia grimace.


- En quoi cela te dérange, ce n'est pas à toi que je vais extirper l'ADN ? Ce spécimen est plus intéressant que toi, Mandrill.


Arès regarde Zunesha avec fascination et crainte.


- Ce monstre est sans doute plus redoutable que Jeska elle-même, alors l'énerver n'est pas la solution. Si tu viens à le blesser, qui sait comment il réagirait. Partons du principe qu'il est comme moi, vite agacé, et qu'un insecte viens me voler du sang en m'ouvrant la jambe... S'il est comme moi, il le prendrait très mal et exterminera tout ceux qui sont dans la zone. Tu as compris ?


Antlia peste, Arès décroise les bras.


- Si tu es sourd d'oreilles, je peux m'assurer de te marteler les informations de force dans ton crâne, comme tu veux.


Antlia tourne les talons, il place ses mains dans les poches de sa blouse, le dos courbé, il s'éloigne du bord du navire pour s'en éloigner. Arès soupir.


- Je suis entouré par une belle bande de débile qui ne pense qu'à elle… Il y en a un autre que je dois surveiller.


Dit-il en regardant le navire où se trouve Daucus, ce dernier semble être excité au point qu'il a du mal à rester en place. Ses hommes, qui le craignent, s'écartent de lui. Son visage affiche un air empli de folie et de désir, ses yeux sont dilatés et il sourit comme un détraqué.


- Imbécile.


Arès regarde les autres commandant, Alioth est surpris, Maceron reste passive comme à son habitude, Fornacis est choqué, cependant, il essaie de paraître serein et sûr de lui. Une idée traverse la tête de la supernova, comme Lola est une Mink, Zunesha est réputée pour transporter une civilisation Mink, il se demande s'il tombera sur des personnes comme Lola, des personnages aussi puissants qu'elle. L'idée de se retrouver en face d'un Mink aussi fort que Lola fait bouillir son sang de guerrier, ses yeux se dilatent, son visage exprime l'envie. Il commence aussi progressivement à se transformer au point que de la fourrure pousse sur son corps et que ses dents sont remplacées par des crocs. En revanche, le Protogonien attend le signal pour agir, il est aux ordres de Jeska.


Techniques:


Pnjs accompagnateur:
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Quelques coups d'escargophone plus tard, nous voilà réunis sur le pont de la Lépreuse. Un groupe hétéroclite composé de l'élite de nos équipages respectifs regarde les jambes massives de l'éléphant millénaire se lever et s'abaisser avec la précision d'un métronome. Je tiens cependant à ce que mon navire reste à une distance respectable de la bête. En effet, les remous causés par la démarche du pachyderme rendent la navigation extrêmement compliquée. Et puis si la rumeur est exacte, le pays des minks se trouve sur le dos de l'aniamal. Or, on a beau eu en faire le tour, pas de trace d'échelle ou de quelconque système permettant une ascension facile. Ce qui voulait inévitablement dire que ...

"On va devoir escalader Zunesha." annoncé-je de but en blanc à l'assemblée.

Lola et ses Chigau ne disent rien. Je pense que ma fille adoptive doit traverser pas mal d'états émotionnels en ce moment et que son équipe le sait tout aussi bien que moi. Arès et ses protogoniens bombent le torse, visiblement ravis de montrer à tous leur supériorité physique. Aquila, lui, lève la tête vers le ciel, comme pour jauger de la difficulté de la tâche. Or, de là où nous sommes, il nous est impossible de voir le sommet de l'éléphant. Mais, oui, ça va être long et difficile. Je commence à avoir l'habitude, rien de ce qui vaut vraiment le coup ne s'obtient sans effort. Zou ne déroge pas à la règle.

"Ca va nous prendre des jours!" s'exclame une Héphillia qui ne se voit pas, de toutes façons, faire l'ascension. "Et surtout, rien ne nous dit qu'en haut on aura pas à se battre."

"En effet." poursuis-je. "Nous venons sans invitations. Il est fort à parier que nous ne serons pas forcement bien accueillis. C'est la raison pour laquelle je souhaite que nous ne épuisions pas à grimper."

"Alors comment va-t-on faire?" demande Gaston, mon médecin aux cheveux roses.

"On va monter sur Choupinou!" réponds-je sur le ton de l'évidence.

Et si mon équipage connait déjà l'axolotl de six mètres qu'est Choupinou, pour le reste de la Jescouade, ce doit être une découverte. J'ai hâte de voir leur tête quand mon dernier membre d'équipage va nous rejoindre. Mais en attendant, il faut que je l'appelle.

"Choupinou! Choupinoooouuuu!"

L'immense créature constituée de poison dissolvant émerge des cales, s'approche de moi en se dandinant puis présente son immense cou pour recevoir une caresse. Chose que je fais sans me faire prier d'avantage et qui fait ronronner l'immense créature.

"Tu vois tous ces gens, Choupinou." dis-je en montrant l'assemblée. "Ce sont des amis, tu n'as pas le droit de les manger."

"Ahoooouuuu." acquiesce-t-il.

"Et tu voir l'animal, là, bas? On doit aller au sommet. Tu peux nous y amener?"

Mon adorable serviteur pousse un petit cri joyeux. Il est visiblement ravi de pouvoir se dégourdir les pattes. La façon dont il agite joyeusement sa queue est assez explicite.

"Mais interdit de faire fondre l'éléphant, compris, on veut juste aller sur son dos c'est bien clair?"


La salamandre fait une mine boudeuse. Je comprend alors que je dois activer son mécanisme de récompense. Je crée une balle de poison rouge que je tend à l'animal qui l'avale goulûment , la mine réjouie.

"Tu en auras plus une fois au sommet."

Ses yeux brillent et je lui flatte à nouveau le cou. Malheureusement, mes amis ne peuvent pas vraiment s'accrocher à lui sans risquer pour leur vie, alors il va falloir bricoler quelque chose pour que Choupinou puisse embarquer des passagers. Et comment dire, sans véritable ingénieur à bord, on réussit difficilement à concevoir quelque chose. Mais finalement, après de longues heures, on y arrive. C'est assez hideux et franchement, si ça fait plus de trois voyages sans se briser, on sera bénis des Dieux! Nous voilà donc assis sur des strapontins de fortune, il y a Aquila et Kensa, Arès et Maceron, Lola et moi. Six personnes, c'est le mieux qu'on ait pu faire, et je ne pense pas que mon amphibien adoré puisse porter plus jusqu'en haut de toutes façons.

C'est donc sur un moyen de transport des plus originaux qu'on allait rejoindre la patrie des Minks!
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Après un ordre de rassemblement de la part de Jeska, nous nous retrouvâmes tous sur la Lépreuse, le navire amiral de la flotte de la future Impératrice, même de la future Reine des Pirates. Alors que tout le monde essayait de regarder le sommet de Zunesha, Jeska appela son "Choupinou". Aquila et Kensa regardèrent l'ange de manière dubitative. Et d'un coup, une immense créature sortit des cales du navire pour venir se caler contre l'ange déchue. D'un sourcil relevé en observant l'animal, Aquila ne put que dire doucement :

"Mais qu'est-ce c'est ?!"

Il en avait vu des drôle de bestioles dans le désert, mais des comme ça, c'était la première fois. Kensa donna un coup de talon sur le pied du bretteur, en le fusillant du regard et lui disant :

"J'espère qu'il ne t'a pas entendu. Tu pourrais le vexer, pauvre bête!"

"Aïe ! Mais t'en as déjà vu, toi ?"

"Oui, dans les livres du palais. C'est un axolotl. Un amphibien. Et comme tous les amphibiens, il doit préférer les endroits humides. Tu n'en verras jamais sur Hinu Town, le climat est trop aride. À part des scarabées, des scorpions et des serpents géants... C'est tout ce qu'on a."

"Ouais, et quand tu penses qu'ils arrivent à gober des chameaux..."

Là, l'équipage de la Lépreuse se mit à bricoler quelque chose pour que Choupinou transporte tout le monde. Le problème, c'était que la plateforme de fortune relevait plus du miracle que du bricolage pur et dur. Regardant Jeska, le bretteur lui dit :

"Tu sais que j'ai ma charpentière sur le Parangon, Planche ? Au pire, j'ai toujours Moomoon qui peut transporter une personne à la fois. Bon, vu la hauteur... Il ne pourra pas mener tout le monde, mais bon..."

Là, Kensa ré-écrasa le pied d'Aqui pour lui dire de se taire, même si en voyant l'embarcation, elle n'en pensait pas moins. Mais Jeska était la capitaine, il fallait respecter les ordres. C'est ainsi que tout ce beau monde grimpa sur l'attelage de fortune. Kensa agrippa le bras d'Aquila pour se rassurer, et les voilà tous partis en direction du sommet de Zunesha.


La salamandre grimpait sur une des pattes du pachyderme grâce à ses petites ventouses à ses papattes. Le voir se dandiner, tout content de lui, amenant les amis de sa maîtresse vers le sommet, et aussi, le fait de savoir qu'il allait avoir une récompense une fois là-haut, l'amphibien y mettait vraiment du sien. Mais ce que tout le monde redoutait, arriva. L'espèce de nacelle commença à partir en lambeaux, à la moitié du chemin.
Kensa, bien qu'elle se tenait au bras de son aimé glissa et entraîna Aquila avec elle dans sa chute. Voyant ça et ne voulant pas la perdre, Aquila plongea en piquer pour la rattraper, et fit en sorte qu'elle s'accroche à lui, sur son dos. Continuant de chuter, Aquila eut l'idée de frapper l'air, comme pour les lames d'air afin de se propulser contre la jambe de Zunesha et de s'y agripper. Attrapant Sandai Kitetsu, il fit une première lame d'air, qui ralentit la chute des deux personnes, alors qu'une deuxième les fit s'écraser contre la jambe de l'éléphant géant. S'accrochant in extremis avec sa main libre, Aquila rangea le plus vite possible son meitou et accrocha sa deuxième main sur la jambe de l'animal. Fort heureusement, l'éléphant étant tellement âgé, sa peau était plus dure que la roche, tellement les intempéries l'avaient rendu calleuse. Là, Aquila se mit à hurler :


"MOONLIGHT !!!"

La panthère ailée se trouvant sur le pont du Parangon à regarder l'animal géant, entendit l'appel de son maître. Moon se mit à courir sur le pont puis sauta sous le regard médusé des autres membres de l'équipage. Déployant ses ailes, la panthère jouait avec les courants d'air pour atteindre Aquila et Kensa.
Après plusieurs minutes, Moonlight arriva à leur niveau. Là, Aquila regarda sa panthère et lui dit de charger Kensa sur son dos pour la porter jusqu'au sommet. Sous l'effet de l'adrénaline, la panthère s'exécuta et se plaça de manière à ce que la princesse de Hinu Town puisse monter sur son dos. Regardant son maître avec un regard inquiet, Aquila la rassura en lui disant que tout ira bien pour lui et de faire très attention. Il lui dit qu'après avoir amené Jeska, il faudra qu'il vienne le chercher. Entendant ces paroles, Moon se mit à regarder vers le sommet et se mit à voler en rase-mottes le long de la jambe de Zunesha, se servant aussi de ses pattes pour courir lorsque les vents les plaquaient trop contre la jambe.

De son côté, Aquila regardait où était passé les autres membres de l'embarcation et savoir s'ils étaient en bonne ou mauvaise posture pour aller les aider, si besoin...
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Mérite
Zootopie partie 1 51pg
Montagne






Alors… Il va falloir qu’on m’explique là. J’étais trop occupé mentalement pendant cette espèce de trans avec Zunesh, et quand je me retourne, il y a un putain d’animal gluant géant avec des «sièges» près à nous accueillir ! J’ai raté un épisode ou je me suis endormie pendant de mois ? C’est maman qui a fais venir ce… truc. Je vois le monde commencé à s’installer dedans mais quelque chose ne me plaît pas. Je lève ma tête pour voir l’immensité de cette jambe que nous devons escalader, et j’ai l’impression que c’est de la triche. C’est chez moi là haut, c’est d’où je viens. C’est cette fameuse montagne que je visualisais l’autre jour, mais c’est à moi de la grimper, pas à une espèce de bête bizarre. Je sors mes griffes de quelques petits centimètres pour tester quelque chose. J’arrive à m’agripper comme cela. Je tir un peu, ça ne bouge pas trop, c’est assez solide pour y grimper. Mes griffes ne font que s’enfoncer dans la peau sans la transpercer tellement elle est dur. Ça ne fait pas mal à Zunesh et c’est bien assez pour moi…

Sans rien dire à son groupe, la lapine se mets alors à grimper l’éléphant par elle même. Sans même adresser un mot au groupe s’installant dans le transport créé par Jeska. Elle ne dit rien, elle monte sans regarder derrière elle, son regard est fixer vers le haut et ses yeux transpire la détermination. Elle sait que cela va être dur, peut être même qu’elle tombera ? Mais la lapine veut mériter son ascension, elle y pense, elle prétends vouloir devenir la reine des Minks, et pour elle, elle doit le mériter à chaque pas en direction de son pays natal. Les Chigau s’apprêtent à la suivre, mais le bras droit de Lola, Tobi, leur fais signe de rester ici. Il se retourne vers Lucie et lui sourit. «Si il y a bien une personne qui doit monter avec elle, c’est toi Lucie, va rejoindre le groupe.» Annonce Tobi face à Lucie

Tobi invite la petite amie de la lapine à prendre la dernière place qui devait être occupé par Lola mais qui est déjà en monté. Lucie hésite mais tout l’équipage est d’accord avec Tobi et laisse passer la navigatrice pour qu’elle rejoigne l’animal transport. Elle prends alors la place que devais occuper la lapine alors que le reste de l’équipage s’affaire à garder le bateau avec le reste de la flotte qui dois rester en bas. Lucie lève la tête et vois sa bien aimé grimper avec ferveur, une longue route vertical se dresse devant l’escouade et le pays secret et mystérieux des Minks.


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Arès se retrouve sur le navire de Jeska, il a été convoqué par sa capitaine. Le Protogonien mange un bout de viande séché qu'il mâchouille lentement en regardant ses compagnons, il voit Aquila qui se fait dicter sa conduite par sa femme, Lola qui semble être ailleurs. Arès se demande comment peuvent-ils être son égal ou même supérieur à lui, alors que l'un se fait dominer par sa femme et l'autre déconcentrer par un éléphant. Maceron, le bras gauche et conseillère d'Arès, est présente. Le Protogonien fait souvent appel à ses services, elle sait contrôler ses émotions et elle possède un sens de l'analyse affûté. Lorsque l'Axolotl de Jeska arrive sur le pont, le capitaine pirate sourcille en voyant ce machin rampant. Il se demande comment ce genre de machin peut-il encore être en vie, on dirait qu'il supplie pour qu'on l'achève. Arès continue de manger sa viande, l'animal regarde Arès, le Protogonien le regarde.


- Il est curieux.


Dit-il en arrachant un bout de viande avec ses dents. L'Axolotl mange, lui aussi, puis il regarde Arès, tout en se faisant caresser par Jeska.


- Il m'imite... ?


Maceron regarde son capitaine avec un air narquois.


- Mais qu'est-ce que tu racontes, c'est un stupide animal, il ne t'imite pas.


Arès esquisse un sourire en regardant le monstre.


- Ne le sous-estime pas, les animaux sont bien intelligents que tu ne le penses. Il a une bonne tête, un regard franc et sincère, je l'aime bien.


Jeska finit, après quelques heures, de construire une embarcation sur le dos du monstre. Arès pose ses fesses dessus, Maceron le rejoint, comme le reste de la troupe. Ils partent pour l'île des Minks, le royaume de la fourrure, là où les singes parlent et les girafes portent des cravates. Sur le chemin, Aquila et Kensa tombent dans le vide. Maceron regarde le couple tomber, elle le fait remarquer nonchalamment à son capitaine.


- On dirait bien qu'ils sont tombés dans le vide, ils n'auront pas tenu bien longtemps.


Arès, qui a les bras croisés et les yeux fermés, ne daigne même pas ouvrir les yeux.


- Dérange-moi quand ça en vaudra la peine.


Maceron esquisse un sourire et regarde vers le bras, accoudant son bras gauche sur le bord de l'embarcation.


- Très bien, c'est comme tu veux.


Aquila finit par s'en sortir, ce qui impressionne la Protogonienne. Elle regarde Lola qui escalade Zunesha à la force de ses bras, elle se tourne vers son capitaine avec un air songeur et se met à penser.


- Je n'avais encore jamais rencontré des personnes aussi puissantes que lui, sur cette mer. Je savais que Jeska était devant lui, car elle est son objectif, mais je ne pensais qu'Aquila et Lola soient aussi dans la course.


Il regarde vers le sommet, obstrué par des nuages.


- Je me demande ce que nous allons trouver en haut, une cité mythique, je me demande à quoi ça ressemble.


Arès ouvre les yeux, il regarde Lola, puis Aquila. Il soupire en accoudant ses bras derrière lui sur le bord de l'embarcation.


- Ils devraient économiser leur force au lieu de la gaspiller inutilement. Nous ne savons pas sur quoi nous allons tomber en haut, si ça se trouve, même Jeska sera incapable de gérer le danger. Alors, autant s'économiser.


Maceron regarde le monstre qui les transporte.


- Si j'ai bien compris, il est fait de poison qui nous tuerait si nous entrions en contact avec lui ? C'est lui, le véritable danger, pour l'instant.


Arès se gratte le bout du nez avec son index droit.


- Tant que tu ne rentres pas en contact avec lui, le danger est évité. En revanche, si tu cherches le véritable danger, c'est la créature sur laquelle nous grimpons qui est à surveiller. Vu la taille de l'animal, sa puissance doit être phénoménale. Comparés à lui, nous sommes des insectes. Il ne lui faudrait pas beaucoup d'efforts pour nous balayer. Alors, faisons notre possible pour ne pas l'énerver.


Arès reste calme, même s'il meurt d'envie de se confronter à la puissance de cet animal, afin de vérifier ses dires. Mais, ce serait suicidaire et il le sait. Donc, il reste sagement assis et il attend que le monstre atteigne le sommet, cela ne devrait plus être long.


Dernière édition par Arès le Mar 15 Oct 2024 - 0:17, édité 1 fois
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Je ne suis pas peu fière de mon Choupinou, et surtout de mon bricolage. Pour le moment, tout tient et on devrait arriver au sommet du pachyderme géant sans trop s'être fatigués. Ma fine équipe prend donc place et on commence l'ascension. Sauf que voilà, entre Lola qui a décidé de monter par elle-même et Kensa et son Jules qui ont chu à cause de mon bricolage de fortune! Bon, heureusement Aquila n'est pas né de la dernière pluie. Le bretteur à de la ressource pour non seulement sauver sa dulcinée mais aussi s'éviter une chute mortelle. Le reste de la nacelle tient bon, mais je vois clairement l'inquiétude dans les yeux de Lucie, l'amie de ma fille adoptive, alors que Maceron et Arès profitent du voyage dans la plus grande décontraction. Je jette un bref regard par dessus mon épaule pour m'assurer que mes compagnons vont bien et … on poursuit l'aventure.

La première arrivée fut Kensa grâce au concours de Moonlight. Elle nous attend patiemment alors que l'animal est parti chercher son maître. Ensuite, c'est au tour du brave Choupinou de finir l'escalade de la jambe de l'éléphant. Mon bricolage de fortune tombe en pièce l'instant après que nous ayons tous débarqués. J'essaie de ne pas avoir top honte de mon ouvrage. Fort heureusement, la délicieuse princesse d'Hinu Town à la délicatesse de me remonter le moral, tout en m'indiquant qu'à bord du Parangon, Planche le charpentier, serait ravi de concevoir quelque chose de plus … durable. Et après avoir donné sa "récompense" au brave axolotl, je dois refreiner les envie d'aventure d'Arès et sa copine. Après tout, on ne sait pas sur qui on va tomber, alors mieux vaut avancer groupé!

Aquila nous rejoint peu de temps après, alors que le soleil est en train de disparaître à l'horizon. Et enfin, Lola arrive à la nuit tombée. Pendant ce temps, je préviens nos équipages via Den Den Mushi. Une fois au complet, on se met en route vers la tête de l'animal, sachant que nous, on part de son postérieur. On distingue sans mal la lumière vacillante de torches qui flottent sur un grand rempart de pierre. Petit à petit on s'approche de la structure et on commence à voir qu'il y a des visages bestiaux et inquiets qui nous scrutent depuis les miradors. Et des arc tendus, des épées brandies, et surtout, une porte close!

"Bonjour, je suis Jeska Kamahlsson et voici mon équipage!" dis-je d'une voix forte aux Minks sur la muraille.

"Vous êtes des pirates?" me demande-t-on par dessus le mur.

"Oui!" réponds-je du tac-o-tac.

"Alors vous n'êtes pas les bienvenus ici! Partez!"

J'ai furieusement envie de protester, mais je vois bien que mon équipe, bien que refroidie par l'accueil, est en train de monter en température. Or, je veux m'allier aux Minks, pas les soumettre. D'un geste de bras, je retiens alors mes troupes et je dis simplement.

"Il est trop tard pour redescendre, on va passer la nuit ici, quelqu'un a eu la bonne idée de prendre de la nourriture?"

En espérant très fort qu'il ou elle soit disposé(e) à partager!
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Moonlight fonça vers le sommet de Zunesha à vive allure. Il dépassa même l'axolotl en lui faisant un sourire sadique et moqueur voulant dire "Espèce d'incapable...". Une fois au sommet, Kensa descendit de la panthère, lui grattouilla vite fait le menton et lui dit d'aller vite chercher Aquila. Là, la bête ailée se jeta dans le vide, ailes à l'horizontale pour rejoindre et sauver son maître adoré.
Notre bretteur, lui, continuait son ascension vers le sommet, comme le faisait Lola. Le vent était d'une violence folle et à chaque forte bourrasque, il se plaquait contre la jambe du pachyderme. Heureusement, la peau de celui-ci était tellement épaisse et vieille que les prises pour monter étaient facile à trouver.
Lorsque Moonlight atteignit Aquila, le jeune pirate grimpa sur lui, lui caressa la tête et lui dit d'aller au sommet. Lorsque ce fut fait, le bretteur félicita sa panthère en la grattouillant. L'animal se mit à ronronner et à patouner son maître.


"C'est mon Moomoon ! C'est une bonne panthère ça ! Oh oui !" Voyant le spectacle, Kensa soupira. Aquila la regarda et lui dit : "Tu veux que je te fasse pareil ? Tu veux que je te grattouille le menton en disant que t'es une bonne fifille ?"

Vexée, elle se tourna en croisant les bras et lui répondit : "Espèce de con, va !"

Ce qui fit rire le bretteur. Lorsque tout le monde fut réuni, Aquila renvoya Moonlight au navire et lui ordonna de se reposer, et de faire attention à ce que Yuè ne fasse pas l'andouille. L'animal, déçu de ne pas pouvoir rester, regarda son maître qui lui fit un sourire et un signe de tête. Comprenant qu'il n'était pas assez fort pour cette mission, il partit tranquillement dans les airs, pour rejoindre le Parangon.

Ensuite, le groupe se dirigea vers la cité des Minks où ils furent accueillis avec une porte fermée, et des lances et épées dégainées. Comprenant qu'ils n'étaient pas les bienvenus, Jeska tendit un bras comme pour nous ordonner de rester calme, alors qu'on pouvait sentir qu'elle était énervée. Mais, vu qu'elle voulait faire d'eux des alliés, la décision était la bonne. Malheureusement, la nuit arrivait et il fallait camper et vu l'équipe de bras cassés qu'on avait, autant dire qu'ils n'avaient absolument rien prévu. Même l'ange déchue fit la remarque en demandant si quelqu'un avait prévu de la nourriture. On voit bien que les types étaient habitués à avoir un confort sur les petits navires, à aller sur des tavernes. Aquila, lui, avait été habitué à camper dans le désert, lorsqu'il travaillait pour les Granulés. Et il mangeait ce qu'il trouvait sur place, que ce soit des scorpions géants ou des serpents de la même taille. Quand il ne trouvait rien, il essayait de traire une chamelle, si tenter qu'elle avait eu un chamelon, pour avoir du lait... Regardant la troupe, il se leva en soupirant, et leur dit :


"Bon... Essayez de ramasser du petit-bois. Je vais chercher le repas..."

Kensa le regarda partir d'un air amusé, car ça lui rappelait le bon vieux temps lorsqu'ils s'échappaient de la Capitale de Hinu Town, pour aller dans le désert. À chaque fois, il ramenait des choses improbables pour la princesse qu'elle était. Jeska regarda Kensa d'un air étonné. La princesse la regarda et lui dit de lui faire confiance, que c'était Aquila. C'était tout. Du coup, elle partit chercher du petit-bois sec pour faire du feu.

Le bretteur partit dans les bois pour trouver de quoi manger. Comme la luminosité était devenu très rare. Seuls quelques rayons de la Lune traversaient les bois, Aquila décida d'utiliser son Mantra pour voir les âmes se trouvant à proximité. Les Minks vivants là, il devait bien y avoir à manger et à boire. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que Zunesha, deux fois par jour, pour hydrater sa peau, utilisait sa trompe pour s'arroser. Et vu la taille de l'animal, le volume d'eau devait être conséquent.
Le Haki de l'Observation d'Aquila lui fit voir très clairement les âmes de Jeska, Kensa, Arès, Lola et des autres. Elles étaient vives, contrairement à d'autres qui étaient sur le point de s'éteindre. S'approchant des faibles lueurs, il vit plusieurs poissons gigantesques, en train de chercher de l'air... Enfin, de l'eau. Il se demandait bien comment de tels poissons avaient pu atterrir ici, mais ils étaient en fin de vie donc, ils étaient frais. Aquila en attrapa deux par la queue et les traîna jusqu'au camp.

Une fois sur place, il regarda les autres et leur dit de se démerder pour faire du feu pendant qu'il préparait les poissons. Dégainant ses sabres jumeaux, Aquila trancha les têtes et les queues, puis leva les filets. Pour les déchets, c'était simple, le bretteur balança tout par-dessus bord. Il n'avait rien pour faire de la grande cuisine, car les déchets pouvaient servir à faire autre chose. Il aurait eu un petit chaudron, il aurait gardé des arêtes et des os pour faire un bouillon, en plus de la viande.
Les autres se trouvant autour du feu pour se demander comment faire, Arès les regardait avec un mépris digne de lui. Là, sans prévenir qui que ce soit, il balança un mollard enflammé qui mit le feu au bois. Aquila ne chercha pas comment il avait réussi à faire ça, et plaça la viande autour du feu et s'assit non loin de lui, remerciant Arès pour le feu.

Lorsque la viande fut cuite, il était temps de passer à table...
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Une porte
Zootopie partie 1 51pg
Arrêt






Une porte close, des menaces, voilà ce qui nous a accueilli en haut de Zunesh. L’escalade fût longue, fatigante et je crois mouvementé du côté des autres. J’en ai pas vraiment prêté attention honnêtement, j’avais la tête ailleurs. Comment je pourrais me concentrer alors que je suis enfin ici, enfin arriver chez moi après tant d’année de lutte. Et voilà qu’une simple porte m’empêche d’accéder à mon objectif, je ne suis pas venu ici pour faire du camping et je ne pourrais attendre une nuit de plus si prêt de mon rêve. Ils sont tous à commencer à monter un camp, alors que je m’approche de la porte fermé. J’entends les arcs se brandir autour de moi mais je m’approche jusqu’à pouvoir toucher cette porte de ma paume.

On m’ordonne de reculer mais je ne fais rien. Alors, vu que leur sommation n’ont pas marché, les flèches partent en ma direction. Derrière moi, Lucie fais signe aux autres de ne pas intervenir. Je ne bouge pas alors que les flèches se plante. Mais elle casse contre mon armure d’os que j’avais gentiment mis en place. Pas question d’être blessé si prêt du but. Une fois qu’ils se rendent compte que ces attaques ne me font rien, le groupe de garde sautent en dehors de la tour pour m’encercler. Des Minks ! Je le savais ! Ils sont autour de moi prêt à m’abattre mais à la vue de mon apparence, une seconde d’hésitation se fait ressentir. Je me présente en tant que Lola, et je leu indique que je veux simplement retrouver la maison d’où je viens.

Mais ils réagissent mal, notre rang de pirate ne semblent pas leur plaire même si je suis de la même race. Je ne veux pas blesser mon propre peuple mais je ne saurais rester derrière cette porte. Je me baisse d’un coup pour courir sous leur armes et me redresser à nouveau contre la porte que je saisis à deux pattes, non pas pour la détruire, mais pour l’ouvrir. Les gardes courent vers moi alors je donne un grand coup de bras pour ouvrir cette énorme porte gardant mon propre pays. D’un seul coup je l’ouvre en grand et fait quelque pas pour bien indiquer que je pénètre dans ce pays. Ce sont des gardes, ils ont donc un chef, un peuple à défendre et sûrement des joules. Alors, une fois que je suis bien dans leur territoire, je m’arrête, me mets à genoux et lève mes bras pour indiquer que je me rends. Je ne veux blesser personne, mais si ils me conduisent plus loin pour m’enfermer et me juger, alors je pourrais voir ceux que je suis venu chercher.

Ils m’attrapent et me passe les chaînes. Elle ne sont pas en granite marin, pas sûr qu’ils connaissent cette technique. Le reste des garde se dirige vers le groupe pour voir ce qu’ils vont faire. Lucie s’avance et fait pareil que moi. Quand aux autres, je ne suis pas sur qu’ils vont tous suivre. Tant que personne ne ruine mon retour, ça m’est égal.


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Arès regarde le comité d'accueil, ils sont reçus avec l'animosité de civils ayant vécu une attaque de pirates. Le Protogonien sourcille, dans sa tête, il imagine un scénario où il enfonce la porte d'un coup, puis il brise la nuque des gardes et torture le dernier pour lui soutirer des informations. Maceron se tient prête, un mot de son capitaine et elle bondit tel un chat sur la muraille et s'infiltre par les interstices, massacrant les obstacles et ouvrant la porte. Arès n'apprécie pas qu'on le mette en joue, mais d'autant qu'on le menace sans passer à l'acte, Maceron n'apprécie pas qu'on menace son capitaine. Le sang de guerrier bout en Arès, des pulsions meurtrières grandissent en lui, imaginant les plus belles façons de tuer les gardes, voire les manger vivant. Maceron, elle, se tempère, elle doit garder la tête froide pour raisonner son capitaine, s'il venait à péter un câble. Elle est soulagée que Daucus ne soit pas venu, car lui, il n'a aucun contrôle sur ses pulsions. Arès s'avance légèrement, répondant à la provocation des gardes, non avec des paroles, mais par le regard, un regard sanguinaire, tel un prédateur s'apprêtant à se jeter sur ses proies. Cependant, l'intervention de Jeska freine le Protogonien. La main puissante de la capitaine bloque son chien fou, ce dernier reconnait la puissance et l'autorité de Jeska, alors il se calme, mais cette envie de meurtre est toujours présente, elle est sous contrôlé, mais bien présente. Jeska gère la situation, elle demande si quelqu'un aurait à manger. Arès regarde les gardes, une pensée lui vient en tête.


- Je sais où trouver de la viande, aller dit le, dit le... Demande-moi de les supprimer, allez !


Pense-t-il en regardant Jeska. Cependant, rien n'y fait. L'équipage part faire du camping, Arès est assis autour d'une masse de bois sec, Aquila est parti chercher de quoi manger. Arès plisse les yeux, il regarde le bois, tout en grimaçant.


- Nous aurions dû entrer par la force. Parlementer avec eux est inutile, ils nous voient comme une menace. Si nous supprimons les gardes avant qu'ils ne donnent l'alerte, nous pourrons avancer sans crainte.


Maceron prend la parole.


- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. C'est une idée, mais je pense qu'elle doit être appliquée en dernier recourt. Le problème avec ce genre de stratégie est qu'il est impossible de revenir en arrière, une fois mort, les gardes resteront morts. La diplomatie semble être le meilleur moyen, si nous échouons, nous pourrons recommencer, et si cela est futile, la force sera envisagée.


Arès grince des dents, son regard change, il ressemble à celui d'un prédateur affamé.


- Comment ils nous ont parlés... J'aurais dû lui planter mes crocs dans sa nuque, ça lui aurait appris le respect.


Maceron envoie un coup de coude dans le nez de son capitaine, ce dernier tombe en arrière, grimaçant. La Protogonienne lui monte dessus, plaçant son genou droit sur sa gorge, prenant appui sur sa jambe gauche courbée.


- Calme.


Le regard d'Arès devient de plus en plus meurtrier, Maceron appui sur sa gorge.


- Calme... !


Arès montre les crocs, il commence à se transformer en Mandrill. Maceron lui décoche un crochet du droit dans le visage, Arès crache du sang. Le bras gauche d'Arès fourre son avant-bras gauche dans la gueule d'Arès, ce dernier mordille la chair.


- Iremos... Thirio... !


Hurle-t-elle en Protogonien que l'on peut traduire en « Calme... Fauve…! ». La langue Protogonienne ne s'embête pas avec des mots inutiles, ce qui importe dans ce langage, c'est l'essentiel et il faut que les paroles colles aux actes. Si vous ordonnez à quelqu'un de se calmer, sans l'avoir frappé, c'est une insulte envers le peuple Protogonien, la personne souhaitera votre mort. Arès regarde Maceron qui le domine physiquement et psychologiquement. Arès se calme, il retrouve ses traits humains. Son regard est devenu celui d'un homme calme, sensé. Elle se lève de son capitaine, ce dernier se redresse et se craque la nuque, puis ils rejoignent les autres. Aquila est de retour, il n'a pas assisté à cette scène contrairement au reste du groupe, qui pour certains, notamment Kensa, doivent être sous le choc. Elle doit se dire, « Hé ben, moi qui pensais qu'Aquila était sauvage parfois. » ou encore, « C'est quoi ses tarés ?! » ou aucun des deux, peut-être était ouverte d'esprit ? En tout cas, Arès envoie un mollard enflammé sur le bois sec, Aquila le remercie, Arès acquiesce avec un, « Humpf. », c'est le mieux qu'Aquila puisse espérer recevoir en termes de gratitude. Arès déchire la chair du poisson cru, non, il ne le fait pas cuire, il le dévore frais. Maceron fait cuire son poisson, puis elle le mange lentement. Arès tire dessus comme un sauvage, croquant même les arêtes. Il mâche les os du poisson, le bruit se fait entendre, un bruit comme « Crunch... Crunch... Crunch... Gloups.», un craquement sourd, comme si on brisait un bâton, coup sec. Soudainement, un événement inattendu se passe, Lola n'est pas jouasse à attendre comme une pauvrette derrière le mur qui la sépare de ses origines.


Elle force le passage, bien que Lucie interdise aux autres d'intervenir, Arès bout d'envie d'aller prêter main forte à Lola. Cependant, il se ravise, non par lâcheté, mais par machiavélisme. Il vient de penser à un plan horrible digne du pire des salauds.  Arès se tourne vers Jeska, il lui fait une proposition.


- Lola m'a donné une idée. Ils ont hésité lorsque les gardes se sont rendu compte que c'était une Mink. Ils doivent être patriotes, ce qui ne serait pas étonnant. Notre statut de pirates ne nous fait pas honneur, il faut donc gagner leur confiance. Mon idée est simple, je vais me transformer en hybride-Mandrill, faisant mine d'être affamé et assoiffé. Je me présenterai à eux, mal en point, suppliant de m'aider. Ils hésiteront, car Lola a exacerbé leur méfiance. C'est là que vous interviendrez, vous allez me nourrir et me donner de quoi boire, prouvant que vous êtes digne de confiance et cela les fera certainement réfléchir sur leur comportement. Si des pirates qu'ils détestent ce comportement plus humainement qu'eux, cela leur fera comme un déclic, remettant en doute leur vigilance. Et tout ça, sans faire couler le sang.


Maceron sourit.


- C'est une stratégie qui peut fonctionner. Le souci, c'est que tu devras rester sous forme simiesque tout le long du voyage, pourras-tu tenir aussi longtemps ?


Arès regarde son bras gauche.


- Bien sûr, cela ne pose aucun problème, tant que je ne cède pas à mes instincts primaires, ils me prendront pour un Mink.


Le Protogonien regarde Jeska.


- Qu'est-ce que tu en penses ?


Jeska pourrait aussi se servir de son poison pour neutraliser les gardes, sans forcément les tuer, en créant un poison se répandant dans l'air, leur donnant la diarrhée ou une perte de conscience. Aquila pourrait tenter la diplomatie avec Kensa, leur racontant la raison de leur venue ici. Lola aurait pu le faire, mais elle a opté pour une solution plus émotive, Arès comprend, s'il avait été à sa place, il aurait fait preuve de moins de retenue. Que va faire l'équipage, que peuvent-ils faire ? Se rendre, parlementer, tromper, intoxiquer les gardes ? La décision est entre les mains de Jeska.
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Aquila va chercher de quoi manger, Kensa du bois pour faire le feu. Arès dit et fait n'importe quoi, comme à son habitude. Heureusement Maceron est là pour calmer ses ardeurs et m'éviter de le faire. Et alors que je pensais qu'on allait tranquillement pique-niquer Lola se lève et va se présenter seule à la porte. Mine de rien, je suis assez surprise de voir que les Minks n'ont aucun scrupule à tirer sur ma fille adoptive alors qu'elle est pourtant une des leurs. Vraiment, tout ça me dépasse! Mais je laisse faire. Ma lapine d'amour est bien assez forte pour leur tenir tête, et si jamais ça ne devait pas être le cas, j'interviendrai en moins de temps qu'il ne faut pour dire Alabasta. De plus le haki de l'observation me permet de lire le trouble qui s'insinue parmi les gardes. Mais très vite, ils reprennent leurs esprits et encerclent mon enfant. Sauf que la supernova est rapide! Elle passe entre les mailles de leur filet défensif et réussit même à ouvrir la porte. Elle arrive même à pénétrer dans la ville avant de se rendre aux autorités compétentes. Impassible, je regarde donc un membre de mon équipage se faire appréhender avec son amie Lucie qui s'est avancée de quelques pas. Je continue de savourer nonchalamment ma brochette de poisson, assise au coin du feu. C'est alors qu'Arès à un drôle de plan.

"Non" dis-je simplement. "Ce serait des humains, ton plan aurait pu marcher, mais là, ce sont des Minks, avec un odorat bien plus développé. Ta stratégie ne marchera pas, et tu serais découvert immédiatement. Je n'ai pas envie de me passer d'un autre membre de mon équipe."

Et alors que je m'apprête à finir tranquillement mon repas, je regarde les Gardiens s'approcher de nous, avides de faire du zèle. Je distingue un lapin en tenue de samouraï, un singe vêtu d'un kimono noir et d'un haori, et un panda habillé comme un bonze. C'est d'ailleurs ce dernier qui s'avance vers ma petite troupe d'un pas menaçant.

"Saletés de pirates! Vous souillez le corps divin du grand Zunesha! C'est votre odeur répugnante qui m'a sortie de ma méditation ascétique!"

Je me lève, et d'un simple geste de la main, je signifie à mon équipage qu'à partir de maintenant, c'est moi qui gère. Déjà que je suis contrariée par l'initiative de Lola, me faire insulter par un panda, c'en est trop!

"Partez!" hurle-t-il en agitant son sabre. "Partez! Ou je vous découpe en rondelles!"

"Nan, pas envie."

Le plantigrade sort de ses gonds et envoie sa lame d'exception me trancher la gorge. Malheureusement pour lui, son assaut ne me surprend pas et je bloque sa lame entre mon pouce et mon index. Le moine essaie de récupérer son bien, mais ma prise est bien trop ferme. Je le vois s'échiner, mais rien n'y fait. Je tiens son sabre, et je ne compte pas le lâcher! Je me permet même d'afficher un petit sourire narquois. Ce qui a le don d'énerver encore d'avantage le malheureux. Il gonfle comme un ballon, grandit et sa fourrure blanchit. Si je n'avais pas vu Lola passer en Sulong, j'aurai sans doute été surprise, mais là, j'accueille la transformation de mon adversaire d'un bâillement blasé.

"Saleté de pirate!" rugit-il. "Je vais te faire passer l'envie de sourire!"

Il lâche son épée. Recule d'une paire de pas puis bondit dans les airs avant de fracasser son immense poing sur mon visage. Entre la puissance du coup et l'électro qu'il vient de libérer, il y a comme un flash qui aveugle l'assemblée et soulève un nuage de poussière. Et quand enfin la fumée retombe, le panda fanfaronne.

"Ha ha ha! Ca t'apprendra à sous estimer la puissance du peuple Mink béni par le Grand Zunesha! Comment va ton visage, pirate!"

"Je vais très bien, et ton poignet?"

Le panda-garou n'en croit pas ses yeux, je n'ai rien. Mon haki de l'armement et mon tekkai m'ont intégralement protégée de son attaque et je n'ai pas bougé d'un iota. Par contre, il ne peut pas en dire autant. Sous la violence de l'impact son cubitus et son radius se son brisés et ont percé ses chairs. Sans doute que l'excès d'adrénaline et la forme Sulong l'ont protégé de la douleur, mais maintenant qu'il voit l'état de son bras, mon adversaire hurle de douleur en se roulant au sol. Quant à moi, je me débarrasse de son épée en la jetant à ses pieds.

La réaction de ses compagnons est immédiate! Voilà un lapin et un sing en forme sulong, crocs, griffes et sabres dehors, prêts à m'écharper. Ils ne sont interrompus que par l'arrivée d'un autre Mink. Un rat arrive à une vitesse stupéfiante! Même moi j'ai du mal à suivre! Il n'est même pas en Sulong comme les autres, et pourtant, je sens un danger bien plus grand. Instinctivement, je recule de deux pas. Et grand bien m'en a pris, car si je n'avais pas bougé, ma tête roulerait à coté de mon corps sans vie! Il a attaqué si vite! J'essaie de sauver les apparence, mais clairement, c'est un adversaire redoutable que je n'ai pas envie d'affronter! Sans un mot pour moi ou ses hommes, il ramasse l'arme du panda et il ramène ses Gardiens à l'intérieur des murs de la ville. Non sans m'avoir auparavant lancé un regard assassin.
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Alors que tout le monde mangeait avec plus ou moins d'appétit et d'élégance, Lola eut agie d'instinct et força l'entrée de la cité Minks pour rentrer chez elle. Bien évidemment, tout ne se fut pas tranquillement. Ils lui avaient tiré des flèches et l'avaient encerclé avec des lances et des sabres. Mais notre Mink n'était pas un lapin de trois semaines. Elle arriva à les feinter pour entrer dans la ville, où par la suite, elle se mit à genoux. Certes, elle était considérée comme une criminelle, mais elle était enfin chez elle.
Aquila regardait la scène sans bouger de sa place, tout en continuant de manger ce qu'il avait ramené. Kensa faisait pareil, mais au fond d'eux brûlait un feu d'envie par rapport à Lola, sans la jalouser, car maintenant, ils étaient devenus tous les deux des ennemis de Hinu Town. Ce sacrifice avait été nécessaire pour que le Gouvernement Mondial ne réduise pas l'île en cendre. C'était leur croix, leur sacrifice...
Kensa regarda son aimé, dans les yeux, qui lui répondit d'un clin d'œil. Elle aurait voulu pleurer, mais le fait de regarder Aquila dans les yeux la rassura. Puis, Aquila la connaissait parfaitement, d'où le fait de lui faire un clin d'œil pour la rassurer et lui dire que tout allait bien, et ça, sans même dire un mot. Ce qui les étonnait, c'était que Jeska ne bougeait pas d'une plume. Elle n'était pas de marbre face à ce que faisait Lola, mais elle lui faisait confiance, rongeant son frein. N'oublions pas que cette Supernova était capable de rivaliser avec les Yonkou du Nouveau Monde.
Là, Arès sortit un plan complètement bancal, un truc bien digne de lui. Bien évidemment, Jeska refusa, et donna les raisons du refus de son plan. Tout en soupirant, Aquila avala le morceau de viande de poisson qu'il avait dans la bouche pour lui dire sur un ton moqueur :


"Réfléchis, tête de porc-épic !" Puis, il le regarda : "Ah ! C'est vrai que tu es à ton maximum avec tes deux neurones. Désolé !", accompagna-t-il d'un geste de la main.

Là, des gardiens s'approchèrent du camp de fortune. Déjà qu'ils avaient capturé Lola pour avoir pénétré la cité, il venait chercher des noises au reste du groupe. Sauf que celui-ci n'avait rien fait. Nous insultant, Jeska se leva et d'un geste de la main nous fit signe de ne pas bouger. Aquila obéit, mais garda un œil sur les gardiens, continuant son repas. Cependant, lorsque ce dernier se mit à agiter son sabre devant l'ange déchue, l'Aura de Justice d'Aquila se mit à envahir les environs, et le bretteur posa sa main sur le haut du fourreau de Sandai Kitetsu, et son pouce sur la tsuba du meitou, prêt à dégainer, au moindre geste déplacé de la part du gardien Mink. Avec ça, il se mit à surveiller la zone avec son Mantra, au cas où ils ne se faisaient pas encercler.
Le panda se transforma en Sulong. Aquila avait déjà vu cette capacité des Minks, avec son frère, le Vice-amiral Shoga. D'ailleurs, à l'époque, à East Blue, sur Orange Town, ils avaient dû s'y mettre à quatre ou cinq pour le calmer. Voyant ce spectacle et les souvenirs remontant à la surface, Aquila regarda le ciel, se demandant comment allait son frère...
Le coup porté par le panda fut d'une extrême violence, en apparence. On pouvait voir de la poussière volée et de l'électricité dans l'air. Mais lorsque tout fut retombé, Jeska était intact, contrairement au Mink. Cette histoire commençait à vraiment courir sur le haricot d'Aquila. Histoire de calmer tout ce beau monde, il voulut utiliser son Haki des Rois pour mettre Pandi Panda au pays des rêves. Mais son Haki de l'Observation le prévint d'une présence. Mais à peine le temps de regarder dans la bonne direction que le Mink était déjà là. Observant Jeska, Aquila comprit que ce Mink était d'un tout autre niveau que le petit ourson de Chine. Ce dernier ramassa le sabre du panda, et ramena les gardiens à l'intérieur des murs de la ville, en nous regardant avec une envie de meurtre plutôt puissante. Tellement puissante que le bretteur en eut des sueurs froides lui parcourant son dos. Du coup, il se rassit et regarda Jeska :


"On fait quoi, maintenant ?"

L'ange se rassit et reprit son repas, tout en expliquant son plan. Lola était à l'intérieur. C'était dommage, mais c'était comme ça. Elle expliqua qu'il fallait faire en sorte que son "intrusion" devienne un avantage pour eux. Puis, elle reprit ce que disait le mink panda. On l'avait sorti de sa méditation "ascétique". Ça voulait dire qu'il vivait de manière austère et pauvre. Si lui vivait comme ça, alors le peuple devait aussi être en souffrance, et mourir de faim. De ce fait, le seul moyen de les charmer et de leur montrer qu'ils n'étaient pas dangereux, c'était de les appâter avec de la nourriture et des bons petits plats. Arès regarda Jeska et lui demande :

"Et tu comptes faire venir la nourriture comment ?"

"Avec Choupinet, je suppose ?", répondit le bretteur d'un air inquiet.

"Exactement !", fit l'ange déchue en claquant des doigts et pointant Aquila.

"Ahh... J'en étais sûr..."

"Faudrait sans doute voir ça avec Planche, tu ne crois pas ?", posa Kensa, se rappelant de l'expérience de la montée.

"Ouais, je vais aller la voir !"

"Comment ça ? Elle est sur le Parangon !"

"Comme la nourriture que nous devons remonter. Je vais lui demander de nous construire quelque chose de costaud de manière à ne pas perdre de vivre durant la remonter."

"Mais comment tu vas t'y rendre, au bateau ?"

"Bah... Je vais sauter !", dit Aquila avec le sourire, comme si c'était logique et normal de sauter du dos d'un éléphant géant de plusieurs kilomètres.

"Ahh... Ahhh... Il me fatigue...", soupira Kensa.


Sur ces paroles, et n'attendant pas la réponse de Jeska, Aquila se prépara pour son saut. Il fit des étirements des jambes, des bras et du dos. Il regarda vers le vide d'un air déterminé, puis regarda le groupe. Il leva la main, et leur fit :

"A tout à l'heure!"

Kensa s'effondra, désespérée de voir Aquila se comporter comme ça. Mais elle savait aussi que ça faisait aussi partie de son charme. Que ce soit dans le désert de Hinu Town, sur Marine Ford pour la sauver, ou autre... Du moment qu'il avait cette lueur de vie dans les yeux, rien ne pouvait l'arrêter.

"Il m'énerve, ce con..." Puis se ressaisissant : "Mais il a aussi raison... Par contre, moi, je reste ici."

De par sa grande vitesse, Aquila prit un élan fou et sauta aux derniers moments dans le vide. Les courants d'air jouaient avec lui comme une paille dans le vent. Ce dernier s'engouffrait dans les joues d'Aquila, laissant un bruit bizarre sortir :

"Blblblblblblbblblblblblblbblblbll !!!!!!"

Mais à force de descendre, il devait reprendre le contrôle de sa chute. Il dégaina ses deux sabres jumeaux et frappa l'air d'un coup net, sur les côtés. Sa chute ralentie, il put faire un peu plus ce qu'il voulait, mais vu la longueur de la chute, l'atterrissage allait être mouvementé. Du coup, afin de continuer à ralentir, ou du moins, à ne pas accélérer, le bretteur écarta les bras et les jambes pour prendre plus de surface. Lorsqu'il vit les navires, Aquila fit en sorte de se placer au niveau du Parangon.

Sur le navire, certains membres de l'équipage, sous les ordres de Planche, avaient pour obligation de surveiller Zunesha, au cas où il y aurait un problème. L'un regarda en l'air et fit à l'autre :


"Hé ! Hé ! Dis ! C'est pas le patron, ça ?!"

"Hein ?! Mais qu'est-ce que tu racontes, encore ?"


Prenant la longue-vue, il regarda et vit lui aussi Aquila en pleine chute libre. Poussant un rire nerveux, il regarda son collègue et lui dit :

"Tu... Tu as raison... C'est le patron !"

Les deux se regardèrent dans les yeux et poussèrent tous les deux, un cri, les bras en l'air, les yeux sortis de leurs orbites, et la langue sortant de la bouche en faisant des vagues.
Les entendant, Planche se précipita vers eux pour savoir ce qu'il se passait. Lorsqu'elle fut mise au courant, sa réaction fut la même et partit en courant prévenir Moonlight.


"Moonlight !"

"Graou ?!"

"Aquila se casse la gueule !"

"Graou ? Grou ?"

"Mais il tombe de Zunesha, là ! Il va s'écraser sur le navire si tu ne fais rien, stupide panthère !!!"

Ne croyant pas Planche, Moonlight se leva pour vérifier, tout en tapotant sur la tête de la charpentière de l'équipage, comme qui dit : "Mais oui ! Mais oui !"

Cependant, lorsqu'il vit son maître dans les airs, la panthère ailée fut prise entre le désespoir et la stupeur. Malgré ça, il s'élança sans réfléchir au sauvetage de son maître.
De son côté, Yuè, qui dormait tranquillement, fut réveillé par le bruit. Sortant de la chambre de son maître pour savoir ce qu'il se passait, il se mit à bâiller et décida de retourner se coucher agitant une patte avant voulant dire :
"Jusque-là, rien de nouveau !"

Une fois dans les airs, Moonlight rattrapa Aquila et se mit à son niveau, poussant des grognements et des feulements, comme s'il l'engueulait. Aquila le regarda et lui répondit :

"Moomoon ! Je suis content de te voir ! Dis-moi, tu m'aides à atterrir ?"

Poussant un soupir, la panthère se positionna de manière à ce que son maître puisse s'accrocher. Attrapant Moonlight, Aquila faisait une confiance totale en son animal. Ce dernier arriva sur le Parangon épuisé d'avoir encore une fois sauvé son maître. Tout le monde se précipita sur Aquila, dont Planche qui se mit à l'engueuler :

"Mais t'es complètement fou, Aquila !!! Qu'est-ce qui t'as pris de sauter d'aussi haut ? Tu aurais pu mourir, crétin !"

Aquila lui expliqua toute la situation. Elle comprit que ça ne se passait pas aussi bien que prévu, qu'ils n'étaient pas les "bienvenues" mais le bretteur lui sortit qu'il avait besoin de ses talents pour mener à bien le plan de Jeska. Faisant tourner son maillet sur une main, montrant sa dextérité, elle répondit sur un air hautain, ne voulant pas montrer sa joie par un :

"Humph ! Tu as de la chance de m'avoir !"

"Ouais, ouais... Fais quand même attention à toi, Planchette ! Le monstre de Jeska est toxique."

Devenant blême, elle regarda Aquila et lui dit : "Mais qu'est-ce que c'est encore que ce truc ?!"

"Tu verras bien. Ils devraient arriver..."

Il ne restait plus qu'à attendre pour que Planche construise quelque chose de sécurisé pour transporter la nourriture jusqu'en haut de Zunesha...
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Étrange
Zootopie partie 1 51pg
Escalier






Derrière moi, le reste du groupe se prend un peu le choux avec la garde. Mais je connais maman, elle ne fera pas de mal à mon peuple. C’est d’ailleurs pour cela que je ne pouvais pas attendre. Je connais le tempérament de Arès, il aurait combattu avec plaisir d’autre Minks que moi. Et les autres, et bien je ne les connais pas encore assez pour savoir ce qu’il aurait fait. Alors j’ai décidé de prendre les devants. Après tout, c’est chez moi ici, c’est le lieu que j’ai cherché toute ma vie, alors, pour une fois, c’est moi qui ouvrir le bal et prendre mes responsabilité. Je ne pourrais jamais réellement m’annoncer comme la reine des Minks si je ne suis pas capable de prendre les devants dans des moment comme celui là.

Nous sommes conduis dans le royaume alors que les gardes referment la porte derrière nous. Nous traversons d’abord une grande forêt luxuriante. Je lève la tête et vois un arbre géant au loin, il semble avoir une forme étrange mais je ne peux bien le voir depuis ici. Après de longue minute de marche, attacher chacune à un garde, Lucie et moi arrivons devant de grand escalier, je lève la tête et vois alors un spectacle digne de mes plus grand rêve. Une immense citée en forme circulaire remplie de maison, de grande marche et tout cela mène à une grande bâtisse semblant être le point fort de la ville. Ça y’est ! J’y suis ! Je suis rentré chez moi !

Alors que les gardes dirigent les deux pionnières vers les cellules, la supernova ne peut s’empêcher de lâcher une petite larme devant ce spectacle. Les gardes appellent alors au loin un robuste et grand lapin Minks. «Prince Daucus» l’appelle t’il, annonçant qu’ils ont ramenés deux intrus qui ont pénétrés à travers la grande porte. D’un grand saut le lapin musclé atterrie devant les gardes, Lola et Lucie. Lucie recule d’un pas alors que les gardes s’écartent. Lola, elle, ne bouge pas d’un pousse et regarde dans les yeux ce grand lapins. Daucus se rapproche un peu de la pirate pour l’observer, puis même la renifler. «Étrange...» Est le seul mot qui sort de sa bouche avant de reculer ordonnant aux gardes de mètrent en cellule l’humaine tant dis qu’il s’occupe de la lapine. Lola lance alors un regarde confiant à Lucie pour lui dire que tout allait bien se passer. Les gardes repartent alors avec la petite amie de la pirate, la laissant avec le prince.

DaucusQui est tu et d’où viens tu ?


Lola suis le prince qui semble se diriger plus haut dans la citée. Elle se présente simplement, indiquant qu’elle s’appelle Lola, qu’elle a été retrouvé sur les plages de Cocoyashi après une attaque de la marine sur ces deux parents dont elle ne connaît pas le nom, elle sait juste que c’est deux lapins Minks eux aussi. Et oui car c’est cela qu’avait vu Lola le jour ou Red l’a libéré de l’hypnose, il fallut beaucoup de temps à Lola pour recoller les morceaux de ce souvenir longtemps. Daucus semble se gratter ce qui s’apparente à une barbe de poile. Il demande confirmation sur le faite que ses parent étaient deux lapins, ce que Lola confirme sans hésitation. Daucus commence alors à expliqué à Lola que tout les Minks du monde viennent de Zou, sois directement né ici, soit leur parent qui le sont, ou leur grand parent. Cette citée est maintenant complètement fermé aux humains et aux étrangers depuis qu’un pirate les ont attaqué. Lola lui demande alors si il parle de Toreshky. Daucus se stoppe sur les marche et demande à la lapine comment elle connaît ce nom. Lola raconte qu’elle à vécu une bataille dans les anciens bâtiments et îles de ce pirate. Et que la trace de Zou avait été retrouvé après cette bataille justement. Elle ne savait pas qui était le pirate en question mais elle en avait déduis cela. Cela ne semble pas plaire à Daucus, toute ces histoires de pirates, il se retourne vers la supernova.

DaucusJe dois vérifier un truc…


Ils me posent beaucoup de question et je ne sais toujours pas ou il veut en venir avec tout ça… Et mais il va me frappé ce fou ! Putain je veux pas me battre contre mon peuple mais j’ai pas demandé à recevoir des coups gratuit aussi ! Tant pis, je casses mes chaînes facilement et j’arme simplement mes deux bras du haki de l’armement pour stopper son coup de poing… AÏE… La vache il cogne fort celui la. J’ai stoppé son coup de peu, je secoue mes bras après avoir reculé de quelques marche risquant même de tombé à la renverse.

LolaNon mais ça va pas toi, préviens avant de faire ça !

DaucusHmm… Pas mal, on peut continuer…

LolaContinuer quoi ? Dite moi ce que vous cherchez à mon sujet !


Et le voilà qui recommence à monter ces foutus marches en me disant que je verrais une fois en haut… Allez, je prends mon mal en patience, j’ai pas parcouru le monde entier pour abandonner à cause d’escaliers. Mais il a pas intérêt à me frapper à nouveau sans rien dire l’autre là. Je lève la tête et vois qu’il reste encore TELLEMENT de marche à gravir… Rho ça irait plus vite en sautant, je me demande ce que font les autres pendant ce temps.


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Arès regarde Aquila se moquer de son plan, il va jusqu'à l'appeler, « porc-épic », ce qui agace Arès. Cependant, il ne dit rien, il se contente de manger. Maceron est étonné de voir qu'il se tait, il doit préparer quelque chose. Des Minks viennent chercher la bagarre, Arès esquisse un sourire sadique, mais Jeska interdit à ses hommes de faire quoi que ce soit avec un geste. Aquila balance son aura de justice à fond la caisse dans la zone, celle-ci est rejointe par celle de l'aura de violence d'Arès. Une étrange combinaison, aussi inspirante qu'angoissante. Le Protogonien soupire, lorsque le Panda envoie une frappe dans le visage de Jeska, soulevant de la poussière, Maceron est étonné.


- Pui... Puissant...


Arès continue de manger sa viande dans l'indifférence totale.


- Ce coup était faible, même l'autre tête d'endive aurait pu l'encaisser sans broncher, pas de quoi faire dans son froc.


D'ailleurs, Arès regarde Aquila, il lui envoie une pique.


- Bah, alors, tu ne dégaines pas ? Toi, le justicier, fais leur goûter à ta justice, à moins que tu n'aies pas l'autorisation de ta maîtresse ?


Kensa défend son homme.


- Et toi, pourquoi tu ne les attaques pas, hein ?


Arès regarde ailleurs en grimaçant.


- Gaspiller de l'énergie ne m'intéresse pas.


Subitement, Arès tourne son regard en direction de Jeska, celle-ci évite de justesse de se faire amputer au niveau du cou. Le Protogonien regarde le rat partir avec ses amis, le Protogonien grimace.


- C'est n'importe quoi, comment ce machin peut-il être aussi menaçant…?


Arès meurt d'envie de se battre contre ce rat, ce truc a fait reculer Jeska, il veut voir de quoi il est capable. De discussion en discussion, l'équipage vient de se mettre d'accord pour apporter de la nourriture aux Minks. Arès pose une bonne question : comment vont-ils faire pour apporter de la nourriture jusqu'ici ? C'est alors qu'Aquila propose de se jeter dans le vide pour aller prévenir une certaine Planche qui s'occupera de construire quelque chose de solide pour transporter la nourriture sur l'axolotl. Avant qu'il ne saute, Arès fait un petit commentaire.


- Te loupe pas, ce serait con de survivre.


Kensa doit se dire en elle-même, "Ta gueule, connard, tu vas lui porter la poisse !", tandis que Maceron admire le courage d'Aquila. Lorsqu'il saute dans le vide, Arès reconnait son courage, mais ce n'est pas pour autant qu'il le respecte. Il prend une pierre dans sa paume droite, puis il la broie en serrant la main. Arès ouvre sa paume, il ne reste que de la poussière du minéral qu'il relâche. La poussière s'envole à l'ouest, Arès en déduit que le vent souffle de ce côté.


- Si « tête d'endive » se fait emporter par les courants d'air, il risque de finir balloter dans tous les sens avant de frapper l'éléphant. Si ça se trouve, Zunesha la trouvera à son goût.


Maceron donne son avis.


- Peut-être qu'il est mort ? À cette distance, ce ne serait pas étonnant.


Arès prévoit un plan B, car si selon de Jeska ne fonctionne pas, il faut bien une autre manœuvre d'approche. Le souci avec ce plan, c'est qu'il est basé sur le cas d'un Mink, moine qui plus est, et non sur une généralité. Il est de coutume pour les moines de jeûner, de faire vœux de pauvreté, de manger léger, de se priver de beaucoup de choses afin de se concentrer sur l'essentiel. Si cela se trouve, Zou n'est absolument pas affamé. Au contraire, peut-être vivent-ils tous dans l'opulence ou meurent-ils tous de faim ?


- Si le plan ne marche pas, qu'ils n'ont pas besoin de nourriture, qu'est-ce qu'on fait ? J'ai compris que tu ne voulais pas d'affrontement, la ruse est à double tranchant. Si le plan échoue, il ne restera plus que la diplomatie. Hormis la nourriture, nous devons avoir quelque chose qu'ils n'ont pas et dont ils auraient besoin... Ils vivent sur un éléphant coupé du monde, ils doivent être en retard au niveau technologique. Mon scientifique pourrait leur proposer quelques armes ou virus de sa création, voir même greffer des prothèses pour les amputés.


Arès propose une alternative à la nourriture, peut-être est-ce la bonne solution ou pas ? Le temps nous le dira. En attendant Aquila, le Protogonien s'adosse contre un arbre, les bras croisés, les yeux fermés, rentrant dans une sorte de méditation pour contrôler ses pulsions.
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Les Minks retournent à l'abri derrière leur grande porte et leurs murailles. Se croient-ils en sécurité derrière leurs fortifications? Des fois, j'aimerais juste être une grosse bourrine et tout casser : ce serait tellement plus simple. Et pourtant, je sais aussi pertinemment que rien de ce qui vaut vraiment le coup ne s'obtient dans la facilité. Je soupire. Je ne suis pas idiote. Je me doutais que nous ne serions pas accueillis les bras ouverts. Mais devoir faire face à autant d'agressivité, ça, non, je ne m'y attendais pas.

Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'Aquila fasse le saut de l'ange! Et malgré les commentaires des uns et des autres, c'est moi qui a le mot de la fin.

"Aquila n'est pas suicidaire. S'il a fait ça, c'est qu'il est certain qu'il peut le faire et rester en vie."

Et je n'ai pas besoin d'épiloguer d'avantage. Il est tard et il va nous falloir dormir. Cependant, avant ça, je donne une belle boule de poison à manger à mon Choupinou qui la dévore avec délectation. Puis je lui ordonne de redescendre et de retourner sur la Lépreuse, afin d'attendre mes instructions. Puis je sors un escargophone de ma poche et je contacte mon équipage.

"Les gars, préparez le matériel, les provisions, et le meilleur cuistot qu'on ait sous la main. Et dites à Héfy et Diégo de venir aussi."

Une fois cela fait, je retourne auprès des autres et on s'endort près du feu. On décide d'un tour de garde et le premier quart m'échoit. Je veille donc à ne pas m'endormir et à ce que le feu ne s'éteigne pas. Vers une heure du matin, je réveille Maceron et je lui confie le quart suivant avant de m'abandonner dans les bras de Morphée.

Le pulu pulu de mon escargophone me réveille douloureusement. J'émerge péniblement, franchement, je crois que j'ai passé l'âge de dormir dehors! Bref, je me dépêche de décrocher le combiné et j'ordonne à mon fidèle, mais néanmoins têtu, axolotl de remonter avec le matériel et mes deux amis. Quant à nôtre fine équipe, on ranime le feu et j'en profite pour détailler mon plan.

"Les minks ont un odorat surdéveloppé. Et je compte sur ça pour les faire sortir de leur base." Je continue. "Vous n'êtes pas sans savoir que l'éléphant a été gelé pendant longtemps, ça m'étonnerait que leur agriculture soit florissante. En fait, je pense même qu'elle est au plus mal. Et de ce que j'ai vu hier, lorsque l'éléphant se douche à l'eau de mer, il apporte quelques poissons avec lui. Mais je ne pense pas que ce soit assez pour nourrir toute une population. Je pars donc du principe que derrière ces murs, ils ont faim. Et même si j'ai tort et qu'ils ne souffrent pas de famine, leur alimentation ne doit pas être très variée. Donc si on se met à faire cuire de la viande et des gâteaux, on a une bonne chance de les faire sortir de leur tanière." Je poursuis avant qu'Arès ne m'interrompe. "On va donc partager notre nourriture avec les Minks et ils vont bien finir par voir qu'on est gentils. Enfin, sauf toi, Arès. A ce propos, Maceron, je compte sur toi pour qu'il se tienne bien."

Et maintenant que j'ai donné mes consignes, on verra bien comme le plan se déroulera.


Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Dim 17 Nov 2024 - 14:27, édité 1 fois
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Aquila se rendit sur le navire de Jeska, avec Planche. Sur la Lépreuse, Héphilllia et Diego venaient juste d'avoir leurs instructions. Regardant Zunesha avec attention, ils virent tous, l'axolotl descendre tranquillement le pachyderme géant. Une fois sur le navire, Planche regardait la bête avec stupeur. Non pas parce que l'animal lui faisait peur, mais parce que ce qu'il avait sur le dos était ni fait, ni à faire. Voyant ça, elle péta un câble :

"MAIS PUTAIN !!! C'EST QUI L'ÉCERVELE QUI A CONSTRUIT ÇA !!! QUE JE LE TUE !!!"

Aquila regarda sa charpentière et lui dit : "Pas moi !"

Les autres se tournèrent et se mirent à siffler, feignant l'ignorance de qui avait construit la nacelle de fortune. Regardant tout le monde faire, Planche fit tourner son maillet entre ses doigts en sortit, tout en ronchonnant :

"Okay, je vais tout refaire. Sinon, vous n'atteindrez jamais le sommet. C'était un coup de chance, la dernière fois."

Désignant quatre hommes de l'équipage de Jeska, elle leur ordonna de sortir tout ce que portait l'axolotl et de mettre ça à terre. Elle leur ordonna aussi de nettoyer tout ce que son poison avait touché, car elle n'avait pas envie de crever à cause de leur incompétence.
Lorsque les hommes se mirent au travail et que l'animal aquatique était libre de son attelage, Planche prit les mesures nécessaires pour en fabriquer un nouveau et plus solide. Sachant qu'ils devaient apporter du matériel et de la nourriture, pour fabriquer des stands de grillade et autres plats plus ou moins gastronomiques, il valait mieux que ce soit solide et que rien ne soit perdu en chemin.
Se mettant à bricoler, Aquila en profita pour se reposer et la regarder faire. Il savait qu'elle était douée, mais il ne l'avait jamais vraiment vu au travail. Il fallait dire aussi qu'il évitait le plus possible que le Parangon soit abîmé, ce qui faisait que Planche n'avait que de l'entretien à faire sur le navire. Mais à force de la regarder, la fatigue commençait à gagner Aquila, qui s'endormit.

C'est plusieurs heures plus tard que Planche le réveilla doucement, en lui disant qu'elle avait terminé le travail. La remerciant, il se leva et tapa son pantalon. Lorsqu'il vit le travail de sa charpentière, il fut bluffé. Les hommes étaient en train de charger le matériel nécessaire que Planche leur avait dit de mettre. D'autres s'occupaient de la nourriture avec les deux lieutenants les plus proches de Jeska. Même l'axolotl avait l'air d'être content d'avoir un attelage mieux qu'avant. Elle lui avait même fait un casque de protection, en bois renforcé avec des plaques d'acier. On aurait dit qu'il était prêt pour aller se battre.
Lorsque tout fut chargé, le personnel désiré monta à bord de la construction. Lorsqu'Aquila monta, il se retourna vers Planche pour l'inviter à venir avec eux. Il savait qu'elle serait très utile là-haut. Mais là, la charpentière fit d'un air déçu :


"Oui, oui, je sais... Je m'occupe du navire et des hommes..."

"Euh... Non... J'allais te demander de venir avec nous."

"Qu... Quoi ? Comment ?!"

"Oui ! On va avoir besoin de toi, là-haut."

Planche était vraiment heureuse des mots que lui avait dits Aquila. Elle se trémoussait ses petites fesses, avec des étoiles dans les yeux, tout en disant :

"Mais si tu crois que ça me fait plaisir... C'est complètement faux !"

"Mais oui... Aller! Grimpe !"

Elle monta avec Aquila et Choupinou se mit à bouger pour repartir en direction de sa maîtresse, Jeska, qui se trouvait en haut de l'éléphant. La route se fit sans encombre. Certaines personnes avaient une certaine appréhension, mais Planche était sûre de son travail. Pour Aquila, ce voyage se passa mieux qu'au premier, et après plusieurs dizaines de minutes, le groupe atteignit le sommet de Zunesha. Lorsque Kensa les vit revenir tous vivant et avec le matériel, elle se jeta sur Aquila pour l'embrasser et lui dire de ne plus refaire ce qu'il avait fait. Puis, lorsqu'elle vit Planche aux côtés de son aimé, elle sourit en disant à la Tontatta :

"Je suis contente qu'Aquila t'ait amené. On a besoin de toi, ici."

"T'inquiètes pas, ma grande ! Ça va roxxer du poney !"

Puis, elle descendit de l'attelage, alla voir Jeska et lui demanda sur un air confiant, tout en faisait tourner son maillet dans sa main :

"Bon, dites-moi, mon ange, je vous les construis où vos stands ?"

Voyant l'aplomb de Planche, face à Jeska, Aquila ne put s'empêcher de rire...
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Test d’entrée
Zootopie partie 1 51pg
Les 3 lapins






Nous arrivons enfin au point culminant de la citée des Minks. Daucus n’a pas lâché un mots depuis son test en essayant de me taper. Je regarde un peu derrière moi, c’est tellement immense que j’ai de la peine à comprendre comment un si grand empire à pu tomber sous le pouvoir d’un seul homme. J’ai juste entendu parler vaguement de Toreshky, je me demande simplement si il était plus fort que Teach. C’est un peu mon point de référence avec Red niveau puissance. Pour le moment je n’ai jamais rencontrer quelqu’un d’aussi fort que Red ou que Teach. Mais ce n’est pas le moment de faire des comparaisons interne. Nous arrivons devant une grande porte ou se trouve de drôle de Minks en habit un peu Mousquetaire je dirais. Ils nous laisse passer sans rien dire, me regardant étrangement du coin de l’œil. Tout le monde doit se connaître ici donc mon visage ne leur revient pas. Daucus s’arrête au milieu de la grande entrée d’un pseudo palais en état assez précaire, comme si il avait subit de lourd bataille mais avais résisté tant bien que mal.

Il m’indique que nous allons attendre les autres avant de peut être allez voir la duchesse. Okay alors je comprends pas plein de chose, déjà c’est qui les autres ? Et pourquoi vouloir m’emmener à la duchesse ? Est-ce que comme je suis une Minks ils veulent tenter de voir si je suis bien pour le pays ou un truc du genre ? J’en sais rien mais nous attendons ici alors que Daucus indique à un des gardes de retirer le restes cassé de mes menottes. Je vais tenter de parler parce que vraiment je suis perdue et j’aimerais des réponses.

LolaCe serait sympa de m’expliquer ce qui se passe. Pourquoi essayer de me frapper ou vouloir m’emmener voir votre chef sans même attendre le matin.


Daucus soupir en prenant sur une table une grosse gourde en poterie qu’il avale goulûment avant de lâcher un râle de soulagement. Je crois pas que c’était de l’eau la dedans mais bref, il me regarde et prends enfin la parole. Il ne veut pas trop m’en dire car il n’est pas encore sûr à 100 %, mais il croit savoir qui je suis, enfin plutôt, qui sont mes parents. Je me décompose un peu à cette annonce, tout ce que je sais ce que mes parents ont été tué par des marines aux abords de Cocoyashi lorsque j’avais 3 ans. Je l’explique à Daucus qui se gratte la barbichette en me demandant encore confirmation si mes parents étaient deux lapins. Je réponds que oui même si j’ai peu de souvenir de leur visage ou leur apparence. Il se met droit devant moi.

DaucusAvant le malheur de Toreshky, deux Minks lapins comme toi se sont enfuis pour échapper au combat. Nous n’avons pu les suivre avec la bataille qui s’approchait, mais nous savions que le couple était partie pour protéger quelque chose de bien plus précieux que l’or, un enfant.


Il me regarde dans les yeux comme pour me faire comprendre que c’était moi «l’or». Je suis déjà un peu rassuré que mes parents ne soient pas juste des déserteurs. Daucus reprends en m’expliquant qu’après le réveil du dégel, ils n’ont jamais était fâché contre mes potentiels parents d’être partie pour une raison si pure. Mais il me rappel que pour le moment, il n’est pas sûr à 100 % que ce sont bien mes parents qui sont partie ce jour là. C’est juste que les dates correspondes un peu trop à son goût et que mon odeur est semblable en quelque point. Mais afin de lever le doute, il veut l’avis d’autre personne qui ont connu mes parents. Quand je lui demande qui était mes parents, il ne veut pas me répondre, pas tant qu’il n’est pas sûr et que les autres le soit aussi. La porte de derrière s’ouvre alors et laisse passer 2 autres Minks lapins. Un semble un peu plus vieux, raffiné et avec un regard sérieux. L’autre à me ressemble un peu plus mais il à l’air moins raffiné, un peu plus… nature je dirais. Les deux s’approchent et demande à Daucus pourquoi les faire venir à une heure si tardive. Daucus me regarde et leur demande de vérifier quelque chose, il leur explique avoir un doute sur moi en disant simplement que visiblement je suis l’enfant de deux Minks lapin qui aurait pris la fuite de l’île. Les deux me regardent intrigué alors que le plus raffiné annonce que les deux dernier lapins aillant quitté l’île… Et il ne finit pas sa phrase ! Daucus lui dit justement que c’est cela dont il aimerait avoir le cœur net.

Les deux se présentes à peine, m’indiquant seulement leur nom, Rohtild et Betterave. Puis il s’approche de moi. Je fais quelque pas en arrière sans avoir ce qu’ils veulent… et là… ils me collent complètement et commence à me renifler de bas en haut ! A l’aide ! Je comprends rien à ce qui se passe, je suis humilié et je n’ose rien faire de peur de faire un incident diplomatique. J’ai l’impression que ce moment dur des heures et lorsqu’ils finissent enfin par se retirer, je me sens flasque, vidé de mon énergie, molle et humilié à vie. Les deux se regardent, puis tournent la tête vers Daucus. Moi je suis au sol, à moitié fondue de honte Alors que les trois se tourne en ma direction, m’indiquant qu’ils allaient m’expliquer ce qui se passe. Ils me demande alors de les suivre, ils prennent la route de plus loin dans le château. Je les suis mais je m’inquiète, si nous allons plus loin, c’est qu’ils savent forcément qui sont mes parents, sinon ils m’auraient raccompagner en arrière c’est sûr. Et si j’ai bien suivie, nous nous dirigeons peut être vers la duchesse de l’île. Pourquoi un tel accueil ? Pourquoi un tel test ? Mais qui sont mes parents !?


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Le soleil se lève paisiblement pendant que Maceron fait bouillir de l'eau pour le café, qu'Arès est parti chercher de quoi manger mais aussi entretenir le feu et qu'un petit bout de femme à la confiance inversement proportionnelle à sa taille m'apostrophe. "Mon ange" personne ne m'avait jamais appelé ainsi, alors le patronyme me fait sourire. Refusant de lui faire l'offense de s'agenouiller pour parler "à sa hauteur", je détaille à la lilliputienne mon plan. Pour le moment, je n'ai pas besoin de choses très élaborées. Trois stands, deux seront équipés pour cuisiner des aliments, et le dernier servira juste à distribuer habits, petit matériel et médicaments. La mini cheffe de chantier regarde alors les paquets qu'Aquila et Kensa sont en train de décharger, les endroits que je lui ai indiqué, et, enfin, moi.

"Il faudra mettre la main à la pâte." me répond-t-elle sobrement.

"Je n'imaginais pas les choses autrement." lui réponds-je. Un sourire goguenard aux lèvres.

Voilà donc mon brave équipage en train de monter des étals sous la direction impitoyable de la Tontatta. Et autant dire qu'on en prend tous pour notre grade! Arès, Marceron et moi somment apparemment bien plus doué pour casser des choses que pour en construire. Ce qui n'est pas une nouvelle pour les deux protogoniens, mais pour moi, c'est un choc! Kensa et Héfy ne s'en sortent pas mieux que nous : le bricolage n'étant pas au cursus de l'éducation d'une bonne princesse. En fait, seuls Aquila et Diego tirent leur épingle du jeu. C'est ainsi qu'après une demi-journée d'efforts et une pluie de remontrances, les stands sont enfin prêts! Le cuisinier peut enfin se mettre aux fourneaux et très vite, une délicieuse odeur de viande et de légumes grillés se répand dans l'air. Et l'heure du déjeuner approchant, ma fine équipe et moi-même salivons comme des morts de faim. Magnanime, j'autorise mes troupes à se restaurer. A une condition :

"Mmmmmh, cette viande est délicieuse!"

Le faire le plus bruyamment possible. Après tout, leurs murs peuvent nos empêcher de passer, mais pas le son et les odeurs!
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