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Plonger dans le grand bain, Splash.

Davy Crabbs alias Splash

Age : 23 ans.
Sexe : Homme
Race : Humain.
Métier : Homme de main, mercenaire.
Groupe : Civil.
But : Ne plus craindre personne.
Équipement : Un parapluie, un manteau, des bottes. Une lame courte et épaisse, capable de déchirer os et tendons..
Parrain : Aucun.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :

Description physique


Les affaires dangereuses sont toujours les plus rentables, lui avait on dit. Seulement il se fichait d'ammasser de l’argent et se méfiait des maîtres de la ville comme de la peste. Pourquoi accepter ce boulot alors ? ll en avait besoin, voilà tout. Les principes ne nourrissaient pas  un homme, et sa famille dépendait pour beaucoup, de lui. Un gars hors norme. Deux mètres de musculature sèche et une carrure de bœuf. Rien a envier aux autres gars venus soutenir leur patron, il essayait néanmoins de se faire le plus petit possible dans son manteau blanc cassé et rouge carmin, faisant des moues d'ennuis et parfois de molosse, ses lourdes bottes rythmant le ballet de gardes de nuit. Ses ongles peints en noir, ses cheveux blondins et sa coupe de cheveux attiraient plus l’attention que sa taille ou sa force. La ou tous arboraient un costume impeccable et une coupe de cheveux tirée au cordeau, lui n’avait que sa  longue pelure ou quelques  badges accrochés sur le revers qui le rendaient encore plus excentrique que les autres, tous ternes et froids dans la gueule de l’hiver rigoureux de Las Camp, cheveux rejetés en arrière. Une sorte de code ? Soupesant son parapluie dans une main, il se disait que les apparences ne faisaient pas un homme ; Un autre philosophe aurait dit que l’extérieur reflétait l’intérieur, les choix nous définissant tous. Splash conchiait les philosophes. Il était ce qu’il était, voilà tout.

En l’occurrence, quand il se regardait dans le miroir fendillé de sa salle de bain, il ne lui semblait pas avoir une sale gueule. Pas le genre de tronche d’ange à qui on donnerait tout et même plus, juste un gars en équilibre entre des os saillants, et des muscles puissants, son visage un brin émaciés ses derniers temps se remplumerait bien vite si son employeur était content de lui. Il tendit donc l’oreille, et n’entendit que des échos de voix bien trop rares, et des bruits de verres contre le bois, sur une table qui lui aurait valu deux mois de salaires en règle générale.

Pour peu banale qu’il soit, son fasciés n’avait rien d’extravagant, alors il se rattrapait comme il pouvait. Des piercings aux oreilles, deux cercles noirs autours de son lobe. Un collier rouge qui s’accrochait grâce à un mécanisme en argent, le seul bien de valeur qu’il eut en stock. Oui, Splash avait fait des efforts, et il s’efforçait de cacher ses tatouages aux autres. En savoir plus que de raison, ou se faire repérer n’étaient pas des qualités, surtout dans son métier.

La maison de jeux était construite sur trois étages. Une coursive courrait le long de la pièce et en faisait le tour, permettant aux gardiens comme lui de se dégourdir les pattes. Rester dans une même position des heures durant n’étant pas dans ses cordes, Splash effectuait son tour toutes les trente minutes, croisant les regards fielleux, arrogants et parfois compatissants –de la pitié pour un novice ? De ses pairs. Revenant devant la porte qui avait aspiré son employeur une heure auparavant,  il farfouilla dans sa grande veste pour y sortir un paquet de Cherry Cola, des clopes quoi. Il fit craquer une allumette contre le bois de la bâtisse et tira quelques taffs. Aaaah… Quel moment de détente bienvenu …

- Monsieur, s’il vous plait ?
Fit un homme encore plus soigné que les autres, et portant l’insigne de la maison de jeux du père Patterson, celui qui accueillait ses prétendus amis, pour discuter bizness et faire étalage de sa richesse pour un raison que Splash n’avait pas envie de connaître.

- Tu peux me tutoyer tu sais, je ne suis pas très protocolaire… Fit la voix grave du fumeur de tabac, qui l’interrogea du regard sur sa présence ici.

- Il est interdit de fumer dans cette partie de la maison… Commença l’espèce de majordome qui devait faire moitié moins que sa taille, mais qui ne sembla pas se démonter quand l’homme se redressa sur toute sa hauteur, approchant dangereusement du plafond. Nani ? Tu me diras, ça m’étonne pas des huiles de nous interdire ce qui semble être leur privilèges. Tu as un cendrier ?

L’autre hocha négativement de la tête.

- Malheureusement, vous allez devoir vous débrouiller avec les moyens des bords. Et merde … Splash regarda à droite, à gauche, mais l’espace se trouvant sans fenêtres, et même utiliser la structure en bois ne semblaient pas être une bonne idée pour écraser ce qu’il restait de sa tige.

Bon bah quand il faut y aller … Il écrasa devant un majordome interloqué sa cigarette sur sa paume, laissant grésiller dans l’air une odeur de cochon grillé. Il rangea le mégot dans son paquet et avisa l’employé, toujours interloqué.

- Alors, c’est bon ? Tu peux retourner à tes occupations maintenant … Splash s’essaya d’un mouvement de la main ou une trace rougeâtre commençait déjà à disparaître. Ses grandes mains comme des  battoirs, semblant plus fait de cuir que de peau.

L’autre hocha de la tête avec un air terrifié. Il préférait ça. C’était entendu.


Description psychologique



On dit qu’on ne découvre son vrai visage que dans le sang et les épreuves. En soit, dès sa naissance quoi. Encore un délire de philosophie à la con… Splash n’était pas adeptes des adages, ni des démonstrations d’amitié et de sympathie. Ou des longues phrases. Sa vie, elle avait mal commencé. Las camp ne laissant que peu de choix, surtout aux hommes comme lui. La violence dans le sang, sa vue se troublait dès que la douleur se faisait présente, lancinante et chaude comme les bras de sa mère quand il était gosse. On l’avait pas éduqué des masses, mais savait-il lire, écrire et compter, sa mère étant quelque peu plus cultivée que la moyenne. En soit, ça aurait pu être pire. Seulement la bête qui habitait son cœur et le rongeait de l’intérieur, réclamait plus que de l’encre et des mots.

Elle voulait des os et du sang. A la manière d’une barque dans la tempête, il essayait de garder le bon cap. Travailler pour sa famille, faire tout ce qui lui semblait nécessaire pour eux.

L’histoire de Davy lui avait apprit une chose : La clémence, la pitié et la sympathie vous collaient à la peau comme une sangsue, et ne prouvaient que la faiblesse de votre tempérament. Ce n’est pas moi qui fait l’époque, aimait il à dire, en souriant et montrant ses dents comme un chien de chasse, quand on lui disait qu’il pouvait se montrer plus sympa. Il faut vivre avec son temps et accepter la réalité, faisait il, fataliste, quand il achevait un adversaire.

Même si on pouvait lui dire que tuer un gars, en montait deux fois plus contre lui, il se contentait de vous regarder de son regard de mort, ou l’on semblait discerner une sorte de sagesse folle, qui affirmait que si le boulot était bien fait, les deux autres seraient morts avant la nuit, eux aussi. Perfectionniste dans l’âme, il ne faisait pas les choses à moitié.

Non, il n’était pas assez condescendant pour ne pas craindre un ennemi à terre, ni assez  intelligent pour comprendre tout de la diplomatie. Il savait surtout s’adapter à son auditoire, et à ses employeurs. Il savait mordre. Il savait fondre. Il savait frapper. Adepte des combats de rues, il avait apprit à la dure ce que pouvait faire la douleur, ce qui en faisait quelqu’un de tenace, et d’expert en traumas physique. On avait beau déblatérer des années sur la loyauté, lui, cynique de première, savait.

Avec un peu de patience et beaucoup d’effort, elle pouvait rapidement changer de camp. Même l’argent n’avait que peu de valeur face à une mort certaine. Les seules valeurs qu’on ne monnayait pas étant le temps qui passe, et la vie elle-même. Sauf quand on tombait sur un individu tel que lui.

L'adrénaline était son moteur et plonger au cœur d'une tempête, au milieu d'une fusillade ou d'une affaires mal engagée ne semblait pas le perturber outre mesure. Attention à ne pas confondre sa vaillance avec du sang froid, il n'en avait aucun, et sa patience était plus réduite qu'une pièce de 1 berrys. Il fallait faire court, concis, et ne surtout ne jamais montrer sa peur.

Voilà ce que la vie lui avait apprit, à lui. La seule sagesse qu'il pouvait distiller sans avoir besoin de ses poings. La seule chose distillée qu'il ne se mettait pas dans le gosier. Amateur de boisson, et d'autres substances psychoactives, ce n'était pas vraiment le genre que l'on présentait à ses parents. Splash n'aimait aucune forme d'autorité qui ne payait pas rubis sur ongle, de toute manière.




Biographie




Kill or be Killed.

Mauvais toit, mauvais endroit, mauvais moment. Les trois peut être. Il ne savait pas pourquoi sa vie était si chaotique. Papa parlait peu, sur son fauteuil en bois, il grinçait sans jamais rien lâcher si ce n’était des grognements et des plaintes. Déplacer sa masse sur un fauteuil bon marché, même si son paternel ne parlait jamais de comment il avait finit paralysé, ce n’était pas chose aisée quand les muscle commençaient à s’atrophier par manque d’activité. Il y’avait des gens qui se relevait de ce genre de chose, mais pas Leroy Crabbs, qui trimballait surement une ribambelle de secrets derrière lui, dans son sillage.

 Davy ne savait pas si c’était du courage, de la folie, ou une sorte de couardise, qui le poussait à se taire. Sa mère n’était pas plus causante, écumant tout les boulots légaux de l’île, ne sachant pas garder un boulot plus de trois mois. Pour supporter son existence, elle se mit à boire. Boire un peu trop souvent, un peu trop quantitativement. Après ça, elle changeait de visage, les pommettes rougies, elle déblatérait le genre de sophisme et de philosophie dont le petit garçon aurait en horreur plus tard.

Tout vient à point à qui sait attendre.

Le talent est illusoire, seul le travail et la rigueur compte.  

Les rêves d’aujourd’hui commencent ou s’arrêtent les rêves brisés de la veille..

Tant qu’il y’a de la vie, il y’a de l’espoir.


Foutaises, dirait-il aujourd’hui… Mais comme tous les gosses, il croyait dur comme fer à ce que racontait sa mère, qui réussira à leur inculquer les bases, parce que savoir lire un contrat est essentiel, compter ses deniers encore plus, et savoir écrire fut le bonus qu’elle leur légua comme on se débarrasse d’une patate chaude. Ce n’était pas de l’altruisme. Elle voulait des enfants fonctionnels. Ramener du fric à la maison, dès que possible.

Marrant, plus il fouillait sa mémoire, plus le visage de son paternel lui semblait lointain. Davy ne savait même pas pourquoi ni comment son père restait assis toute la journée sur ce fauteuil. Il aurait du être un modèle, il fut tout l’inverse. Un contre exemple. Au départ le jeune homme pensait à des histoires extravagantes sur ses parents, tant ils ne semblaient pas raccord avec l’île de Las Camp, et ses rues coupe gorges … Son père avait des boutons de manchettes gravés, en or, et des haillons qui avaient l’air de valoir cher il y’a longtemps.

Alors il fantasmait. Se posant un milliards de questions se poussant et se bousculant dans sa tête sans qu’il ne put en parler à personne. Son grand frère semblait plutôt du genre cheval de trait besogneux et régulier qui ramenait de quoi mettre du pain sur la table. Davy, lui, faisait de son mieux pour amener sa plus value, mais il se faisait souvent remonter les bretelles par son manque de talent dans l’art d’appliquer des ordres, et de suivre des directives.

Puis vint la petite dernière. Maya. L’arrivée d’un nouvel enfant faisait de lui le gars du milieu, et il se dit que ça irait peut être mieux. Que sa mère se concentrerait sur son éducation à elle.  Sauf qu’un jour, le couperet tomba. A peine âgée de 6 ans, elle tomba malade. Il s’en souvenait comme si c’était la veille. Lui arrivait sur ses quinze ou seize ans. Un médecin était venu, on avait cassé la tirelire pour casquer ses honoraires.

Une discutions plus tard, l’homme de science reparti sous une pluie battante. Sa mère ouvrit une bouteille, son père se contentait de regarder dans les flammes qui irradiaient depuis le foyer de la cheminée. Ils semblaient si … Tristes.
Les poings serrés, Davy se pointa dans la salle commune …

- Tu devrais.. être couché à cette heure … Davy … Tu dois …. Bosser demain !
Fit sa mère en roulant des yeux, se retenant peut être de rouler sous la table. Lui, avait plus ou moins compris le problème.

- Combien ?

- Combien quoi ? Fit la matriarche sur la défensive.

- Tu sais très bien de quoi je parle … Leur regard s’entrechoquèrent, et pour la première fois, cette toute petite flamme qui vacillait dans ses pupilles habituellement, semblèrent engloutir la volonté de la femme qui renifla, baissa les yeux devant le brasier qui brulait dans ses yeux. Plus que ce qu’elle ne pouvait encore supporter.

- 100 000 000 Berrys pour le traitement … Apparemment il nous fait une ristourne sur la « main d’œuvre » … Siffla la mère entre ses dents, elle semblait en détresse totale.

Le père restait désespérément mutique, choqué par le prix ? Ou dans sa léthargie ? Il faut dire que les poudres et autre traitements qu’il prenait n'avaient pas l’air d’être commodes. Parfois il bavait, souvent il bégayait.

- Combien ? Répéta Davy en baissant la tête vers la vieille table en bois du salon, qu’il avait toujours connu.
- Je viens de te le dire mais je peux me répéter c’est … Commença la vieille dame fatiguée qu’il ne reconnaissait plus. Elle avait perdu du panache et de l’exigence.
-Je parle du temps .... On a combien de temps ? Fit Davy en l’interrompant d’une main levé. Il mesurait déjà un bon mètre quatre vingt, dépassant d’une tête toute la famille.

- Le plus vite sera le mieux, mon fils … Fit l’homme amoindri dans son fauteuil pour lui répondre, toujours fasciné par le ballet des flammes dans l’âtre. Toute façon, sa famille était une équation à plusieurs inconnues. La seule réponse qu’il trouvait au fond de son cœur, c’était le besoin de protéger sa petite sœur.

Il attrapa son vieux manteau ciré blanc cassé, rapiécé par sa mère chaque année, qui faisait comme un patchwork de tissus différent. Puis sans dire un mot ni un regard en arrière, il sortit de la petite chaumière. Pas vraiment étanche, la pluie coulait le long de ses bras et même sur son débardeur blanc. Il évitait les flaques pour ne pas finir avec les pieds glacés.

Il savait ce qui lui restait à faire. Plusieurs fois cette solution lui était venue en tête, partant de ses tripes pour remonter jusqu’au cerveau, à chaque fois il avait écarté la possibilité du revers de la main. Davy voulait gagner sa pitance légalement.

Aujourd’hui c’était différent. Une vie était en jeu. Celle de sa petite sœur. Pleins de souvenirs dans la tête, il frappa à la grande porte de ce qui semblait n’être qu’un hangar anonyme. Le plus dur arrivait. Il allait devoir convaincre un investisseur de parier sur sa vie, sur sa valeur, sur sa survie dans le monde impitoyable de Las Camp…
C’était tuer, ou être tué. Il haussa les épaules quand la porte grinça sur ses gonds, lui rappelant le bruit du fauteuil de son paternel. Il serra les dents et en entra sans un regard en arrière.

Le garçon avec des allumettes et un baril de poudre.

Le jour remplaçait la nuit depuis la fenêtre de son nouveau logis. Des couleurs oscillant entre le violet et le roses, quelque chose qui aurait dû le toucher, peut être ? Il n’avait plus le cœur à s’émouvoir autant. Cela faisant combien de temps ? Trois ans peut être, depuis qu’il était entré au service du Baron.

Il ne faut pas croire que ce fut facile. Aligner des exigences du genre 100 000 000 de Berrys n’avait pas été la chose la plus aisée à amener sur le tapis avec ses hommes de mains, qui se gaussaient de lui, de rentrer chez lui et qu’il n’aurait alors plus que ses yeux pour pleurer. Il se rappelait avoir répondu qu’il sacrifierait un œil pour cette somme, et peut être un deuxième même pour pas voir leur « face de cafards ». On le prit au mot, et un gars lui jeta une lame affuté a ses pieds.

Lui, il avait l’air différent, déjà, il était assis, les autres debout en cercle autours de lui. Plus mince, l’œil lucide, c’était sans doute le seul pas soûl de la bande, toujours garder les idées clairs permettaient sans doute à cet homme de prendre des décisions.

Ca devait être le mec en charge, s’était il dit. Il fallait lui montrer qu’il ne blaguait. Il souriait encore de sa réponse :

Plutôt crever que d’abandonner maintenant ! Il avait dirigé le  couteau vers sa pupille, avait prit une grande inspiration avant de l’éloigner le plus possible de son œil, prendre de l’élan lui semblait être le mieux pour ne pas se rater. Pas d’hésitation, pas de tremblement, seulement une lassitude. Alors il fallait toujours abandonner quelque chose pour en obtenir une autre ?

Il se souvint … La poigne du responsable sur les quais, arrêtant le couteau à quelques millimètres de son œil.

- Voyez messieurs, on peut appeler ça du courage ou de la folie, en tout cas il vient de vous faire une leçon de détermination … Allez, filez à vos occupations, je m’occupe du petit.


Il inspira le poison de la cigarette, et expira sa fumée qui s’en fut par la fenêtre ouverte, l’aube pointait enfin le bout de son nez. Marrant la mémoire, plus on s'y plongeait, plus des détails revenaient ...

- 100 000 000 Berrys, est-ce vraiment une sérieuse demande ? Je connais un tas de gamins qui aimeraient bosser pour nous. Sans avoir d'exigences exubérantes ...  

- Oui, mais vous savez comme moi qu’ils ne valent pas un clou, et que c’est justement ce qui en fait de la mauvaise main d’œuvre. Et puis c’est une avance que je demande, pas un prêt ou un don… bataille de regard, le gamin en haillon ne lâcha pas le morceau.

A ce souvenir, son cœur battait encore la chamade, tandis qu’on toquait à la porte de sa petite chambrée.

- T’es prêt Davy ? On doit aller régulariser les comptes … Lui fit un gars patibulaire portant des petites lorgnettes par-dessus un nez brisé un millier de fois, mais qui tenait encore le coup.

- Et comment ! Il enfila son nouveau manteau en cuir et suivit son partenaire dans les escaliers de services d’une maison plutôt cossue.

Il se souvenait aussi de la tête du médecin et de ses parents quand il l’avait fait venir, et qu’il avait sortie liasses après liasses les berrys. Son père grogna, comme d’habitude. Sa mère eut un hoquet, mais il se demanderait toujours si c’était l’alcool ou la surprise. Le médecin eut des étoiles dans les yeux, mais sa voix resta stoïque quand il dit : Très bien, je vais aller chercher le remède, d’ici là veillez a ce que Maya ne mange rien de trop chaud, ni de trop froid. Il lui faudra des forces pour lutter contre la maladie.

Bon, vous voulez la suite hein ? Le docteur ne revint jamais. La plus grande erreur de sa carrière, mais il ne le savait pas encore. L’escroc faisait son cinéma dans toutes les familles sans importance, et parfois proposait même des règlements en plusieurs fois, par altruisme, disait-il. Il encaissait le profit, puis changeait de coin.

Mais son dernier coup sur cette foutue île avait rudement bien marché. Il pouvait partir de cet enfer tranquillement avec les économies qu’il avait fait sur le dos des habitants. Ce fut son dernier coup, parce qu’il n’en ferait jamais aucun autre, aussi.

-A quoi tu pense Davy ?

- Je sais pas, je devrais me trouver un surnom qui claque, ce serait bien non ?

Davy, le cœur de pierre ? Non, il se souvenait avoir beaucoup pleuré à la mort de Maya. Puis de s’être prit d’une colère, juste haine envers celui qui leur avaient enlevé tout espoir. Après avoir confirmé la conviction première que c’était un salopard de première, Davy s’était assuré qu’il paye pour ses méfaits, toute façon, personne ne le soutenait vraiment.

C’était le genre d’indépendant qui se sentait intouchable.

Il apprit durement qu’avec un baril de poudre et quelques allumettes, un gamin de onze ans pouvait le faire redescendre sur terre, avant de remonter direct au ciel, direction l’ultime voyage.

Davy la torche ? Non, ça faisait alcoolique, il aimait pas trop boire, même si sa viendrait surement avec la pratique.

En tout cas, le spectacle son et lumière avait redonné un peu de sourire à son visage douloureux, et du baume au cœur.

Et tant pis s’il n’avait pas récupérer l’argent. Ce n’était pas sa motivation première.

-Tu sais, t’es jeune t’as le temps, l’interrompit dans ses souvenirs le gorille qui l’accompagnait.

-Ouai, probable. Il haussa les épaules, la fumée de sa cigarette le suivant à la trace.

La mort, quand ça nous touche pas, qui s’en soucie ?

La violence c’est tout une histoire. On pourrait en écrire des pages, qu’un connard croirait encore pouvoir la vaincre, l’amadouer, changer l’ordre des choses établies par la simple force de sa volonté. Hors, Splash savait depuis longtemps qu’à moins d’avoir les moyens changer sa destinée n’était pas chose aisée, et que même lorsqu’on cherchait à mettre notre vie en jeu, sur la balance de la justice, son manque de vision faisait souvent de vous des victimes.

Il avait juste opté pour le camp qui gagnait, et qui grandissait, comme une infection, sans écouter les valeurs morales qui n’avaient fait que le bloquer depuis le début de sa vie. Ne nait pas, ni ne devient le  héros qui le souhaite. On n’est pas tous l’élu, on peut aussi très bien vivre dans l’ombre et derrière un écran de fumée une grande partie de sa vie ; Pour ça, il excellait. Le clou du corbillard n’allait pas se refermer sur lui avant longtemps.

Et pourtant, il vivait dangereusement.

Dans le camp du Baron, chacun avait un lexique particulier attaché à ses attributions. Par exemple avec Josef, quand il devait casser une boutique parce que la taxe de protection n’avait pas été payé, on leur demandait de « Solder les comptes » … Ou quand un emprunteur ne payait plus ses mensualité, les mots utilisés par leur supérieur sonnaient comme un « redressement de la fiscalité ». Quand ils devaient s’occuper d’autre mafieux du coin pour reprendre un morceau de terrain ou bien un bizness, ils disaient qu’il fallait faire un « Audit et une prospection de la concurrence »… ou bien une « Reprise des marchés fluctuants » … Enfin bon, rien n’était ce qui semblait être avec son employeur. D’ailleurs, lui-même, qui avait déjà presque six ou sept ans d’activité à son service, n’avait jamais vu le grand patron.
Logique quelque part. On ne peut pas trahir si on ne sait pas. On ne peut pas dénoncer ce qu’on ne connaît pas. Ni faire de portrait robot de ce que l’on n’a jamais vu. Parfois, Davy se demandait si c’était ça qui lui avait valu de passer entre les mailles des filets ?

Parce qu’un événement, en 1625, changea globalement le paysage « politique » et surtout criminel de l’île.



Dernière édition par Splash le Mer 2 Oct 2024 - 15:16, édité 1 fois
    Bonjour ici,

    À ce que je vois, ta fiche semble bien avancer ! Est-elle terminée ou as-tu encore besoin de temps ? Si elle est terminée, il faudrait changer la couleur du titre en orange et ajouter "terminée" dans le sous-titre à la place de "en cours". Sinon, tu peux aussi envoyer un deuxième message après le mien pour nous dire si elle est finalisée.

    Merci et bonne continuation à toi ! Plonger dans le grand bain, Splash. 1f33b
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    Coucou, Je pense avoir besoin d'encore un peu de temps avant de finir tout correctement, si un délais est possible je ne refuserai pas,

    Merci.
      Aucun problème Splash, tiens nous au courant quand tu as terminé.

      Bonne continuation ! Plonger dans le grand bain, Splash. 1f33b
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