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Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?!

Un navire vogue sur la mer de Grand Line, à son bord se trouve un équipage dès plus original, un groupe de chasseur de primes. Ce groupe fête la défaite d'un équipage de pirate ayant récemment croiser la route et le fer des chasseurs, le combat fut violent et intense... Pour les pirates, car les chasseurs ont à peine sué. Lors de cette bataille, plus ou moins ardue selon la vision du camp où on se place, un trésor fut trouvé. Une arme ayant appartenu à un grand nom de la piraterie, autrefois bras droit de l'empereur Shanks « Le Roux », Ben Beckman. Son fusil avec lequel il a braqué Borsalino Kizaru, matraqué les bandits sur l'île de Fushia, et pleins de batailles connue ou inconnue que le stratège de « L'équipage du Roux » a livré. Ce sont donc les chasseurs qui ont en leur possession cette arme, une arme qui est convoitée par beaucoup de pirates, ne serait-ce que pour son histoire.


Les chasseurs fêtent donc leur victoire et leurs butins, la tête primée du capitaine et l'arme exceptionnelle. La tête est à l'abri dans une glacière, afin de ne pas la perdre ou qu'elle pourrisse. Ils ne sont pas bêtes les chasseurs de primes, souvent très violent, mais pas bêtes. C'est donc sous une pluie d'alcool que la cheffe de ce groupe de cinq cents soldats les récompense. Ce n'est pas la dernière à faire la fête, surtout qu'elle sait mettre de l'ambiance, ses pas de danse sont plus enivrants que l'alcool lui-même. La cheffe exécute une petite danse qualifiée de provocatrice en bougeant de façon sensuelle, mais sans sonner vulgaire, ce qui est un exploit. Faire une salsa sans être provocante, c'est un exploit que seule un prodige peut accomplir... Ça tombe bien, Gwendoline en est une, un prodige de la danse.


Ses hommes applaudissent le talent de leur capitaine, celle-ci est entouré par ses soldats qui pour certains osent la rejoindre et danser avec elle. Mais lorsqu'elle danse, elle peut se montrer féline, elle sort ses griffes, n'hésitant pas à dégager avec une sublime chorégraphie son partenaire s'il n'est pas assez bon danseur. Aux yeux de Gwendoline, personne ne lui arrive à la cheville, donc elle a du mal à trouver un partenaire assez bon. Elle est surveillée par le type responsable sur ce navire, par l'homme de confiance qui prend les décisions les plus ardues et allège la tâche au capitaine. Ici, il s'agit d'un Mink ayant la gâchette facile, surnommée "Bloody Smoke" à cause de sa manie à tout le temps fumé et au fait qu'il laisse derrière lui un bain de sang après chaque affrontement. Ce type se nomme Chairo, Inu Chairo, il n'est pas à prendre à la légère. Il nettoie ses armes avec un chiffon et des cotons-tiges et plein d'autres accessoires utile pour nettoyer une arme. Il est assis autour d'une table à l'arrière du navire, il retire le sang qui a coulé sur ses armes lors du dernier affrontement, tout en fumant une clope. Il garde un œil de loin sur sa cheffe, qui se trouve sur le pont principal, afin qu'elle ne fasse pas de connerie comme à son habitude.


Un homme-poisson est accoudé sur le rebord en face de sa cabine, il regarde les fêtards s'amuser, mais il est avant-tout ici pour diriger le navire. C'est le navigateur et sans nul doute le membre le plus intelligent et le cerveau du groupe. Il n'est pas aussi fort que ses alter égo, que sont les autres commandants, mais il compense son manque de force par son esprit qui lui n'a aucun égal dans l'équipage. Cet homme se nomme Jazz Jozz, et il ne supporte pas un des autres commandants qui lui tape sur les nerfs. Cet homme est un membre de la race des trois yeux, il est surnommé le « Tryclope ». Comment résumer cet homme en quelques mots... Brute ? C'est un type rustre, très rustique et brute. Il est brut dans son comportement, dans sa façon de parler, de penser, et même de manger. Ce type est la parfaite représentation de la brutalité. C'est un grand combattant qui rêve d'obtenir le titre de « Champion » le combattant le plus fort du monde en abattant les plus forts, car c'est en vainquant les plus forts qu'on devient le meilleur. Achille, c'est son prénom, est actuellement en train de faire un roupillon dans la vigie dont il a la responsabilité. Vous comprenez pourquoi Jozz qui est responsable et prudent ne supporte pas la nonchalance et l'irresponsabilité d'Achille Malerba. Par contre, Achille aime bien le poisson, comme il l'appelle, il le trouve amusant et sympathique à sa manière.


La cheffe, Gwendoline Lefemur que l'on surnomme « Bloody Dance » à cause de ses pas de danse sanglants, commence à se lâcher. Elle augmente la cadence, elle passe d'une Salsa à un Tango, l'équipage est impressionné et rigole.


- La capitaine est inépuisable, rien qu'à la regarder, je transpire !


- Elle est aussi belle qu'une rose, mais aussi dangereuse !


- Les gars, comme on dit, qui s'y frotte s'y pique ! Hahahaha !!!


Clament quelques soldats. L'ambiance est au beau fixe. Mais, comme on dit, « Après le calme, la tempête. », non, ça ne colle pas à la situation… Ah, « Quand le chat n'est pas là, les souris dansent ! », cela convient mieux à la situation. Vous vous souvenez quand je vous ai dit que beaucoup sont à la recherche de cette arme qui a appartenu à Ben Beckman ? Bah, l'équipage des chasseurs va recevoir la visite d'un autre équipage désirant obtenir l'arme, et il n'a pas une réputation de tendre, au contraire. Le navire baptisé le « Freedom » s'approche de celui des chasseurs appelés le « Cha-cha-cha » ayant pour tête de proue une femme blonde vêtue d'une robe rouge mordant une rose recouverte d'épines entre ses lèvres. Sur le navire « Freedom » se trouve à son bord pas moins de sept-cents révolutionnaires, ils sont tous dirigés par leur chef, l'unique Seki Han primé à 32.000.000 de Berrys qui s'est récemment illustré à travers plusieurs faits d'armes. Comment savent-ils qui sont en possession de l'arme ? C'est simple, il a suffi à l'équipage de torturer des pirates qui ont fini par parler, et de fils en aiguille, au fur et à mesure, le nom du précédent détenteur est venu aux oreilles des révolutionnaires. Il a suffi de quelques informations pour savoir qui sont ceux qui ont fait la peau au précédent propriétaire, surtout qu'ils ne se sont pas gênés pour faire connaître leur victoire auprès de tous ceux qui voulaient bien l'entendre. Han est donc sur les traces de l'arme exceptionnelle nommée « Beckman » en l'honneur de son plus illustre propriétaire.


Dernière édition par Han le Lun 16 Sep 2024 - 22:45, édité 1 fois
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Chairo renifle une odeur dans l'air, celle de la violence, de la bataille qui approche. Ses sens de Mink sont en alertes, cependant, il prend le temps de finir de nettoyer ses armes avec un calme olympien. Les chasseurs continuent de danser, comme si de rien n'était, peut-être n'ont-ils pas remarqué le navire adverse qui s'approche du leur ou peut-être l'ignorent-ils ? En tout cas, sur le navire ennemi se trouvent des révolutionnaires prêts à en venir aux mains. Les soldats sont calmes, ils appréhendent la bataille à venir. Les deux commandants du capitaine sont prêts au combat, le plus jeune et le plus inexpérimenté stresse légèrement, c'est ce qu'il fait avant chaque bataille. Le jeune Tanpan, épéiste de talent, sourit à ses hommes. En revanche, derrière ce sourire se cache une peur, celle qui se produit à chaque bataille, la perte d'amis. Tanpan survie peut-être, même s'il finit dans un état cadavérique, mais tout le monde n'a pas cette chance. Tanpan s'entraîne durement pour devenir plus fort afin de protéger ses amis, les hommes qui sont sous sa responsabilité.


- Nous devons au moins être capables de protéger nos proches, sinon, à quoi servons-nous… ?


Dit-il en attachant les sangles du fourreau de son épée autour de son torse. Le second commandant qui mène les hommes de Seki Han à la bataille n'est autre qu'un Mink réputé pour être un œil de lynx, sauf que c'est un chat. Celui-ci mâchouille un cure-dent, adossé contre le bord du navire, les bras croisés, les yeux fermés. Il médite, Abo Kado rentre dans une sorte de méditation avant chaque combat. Nulle ne sait ce qu'il se dit intérieurement, peut-être une prière pour les vies qu'il s'apprête à prendre et à celles qui seront perdus sous son commandement ? En tout cas, le Mink préfère paraître impassible, contrairement à son alter ego qui lui exprime de l'émotion qui réchauffe le cœur. C'est la manière que Kado a trouvé pour surmonter tout ça et inspirer ses hommes.


- Nous sommes des hommes qui nous battons pour un idéal, nous ouvrons la voie à la nouvelle génération. Voilà à quoi nous servons, même si nous ne verrons jamais ce rêve se réaliser, nous en posons les fondations.


Clame-t-il en ouvrant les yeux, son regard acerbe se pose sur Tanpan qui lui rend la politesse.


- Cesse d'être naïf.


Tanpan esquisse un sourire gêné.


- Je préfère être un éternel optimiste, ça m'aide à supporter toute cette injustice.


Kado sourcille.


- Libre à toi de te voiler la face.


Soudainement, des bruits de canne qui tapote le bois s'approchent des deux commandants, se rapproche de plus en plus. Un vieil homme-poisson verdâtre se tient devant Tan et Kado, ils le regardent sans prétention. Katats affiche une mine inquiète, comme à son habitude.


- Cette bataille s'annonce terrible, nous devons garder le moral. Ce n'est pas le moment de s'écharper, messieurs. Vous êtes les meneurs de ses hommes, alors soyez un exemple pour eux.


Les commandants soufflent d'impatience, ils regardent le « Cha-cha-cha » au loin, tout en fronçant les sourcils.


- Où est le capitaine, il ne devrait pas faire un discours aux soldats pour les encourager ?


Les deux commandants se détendent, ils sourient, l'homme-poisson ne comprend pas.


- Tu ne verras jamais Seki Han faire un discours à ses hommes avant une bataille, ce n'est pas le genre à se perdre en long discours, avec lui, c'est du concret.


Tanpan éclate de rire.


- Je me souviens lors de notre première bataille, j'étais terrorisé et Han m'a sortie un « Essaye de ne pas mourir, courage ! » juste avant de foncer dans le tas.


Kado se met à pouffer légèrement.


- C'est bien le genre du capitaine. Cependant, on peut critiquer son manque d'implication pour les discours larmoyants, mais on ne peut pas lui reprocher le fait qu'il est un meneur incroyable sur le champ de bataille. De toute ma vie, je n'ai jamais vu un type aussi impliqué à la survie de ses hommes.


Tan coupe la parole de Kado.


- C'est simple, on dirait qu'il est partout à la fois. Il fait des pirouettes en se déplaçant à toute vitesse. Il peut être au nord en train de se battre et dans l'instant d'après, il est au sud pour protéger ses hommes en difficulté.


Katats affiche un air étonné.


- Si je comprends bien, il est actif et on peut compter sur sa présence même lors d'une rixe…? Ça doit être un véritable bolide.


L'équipage écoute la conversation des commandants et du médecin, cela leur donne du courage et détend, l'atmosphère. Katats est encore jeune au sein de l'équipage, il n'a pas participé à ne serait-ce qu'une bataille pour le moment, c'est sa première avec les Freedom Fighters.


- D'ailleurs, où est-il ?


Kado lève la griffe droite vers la vigie. Han est actuellement adossé contre le mât au centre de la vigie, les bras croisés, le regard perçant, observant le navire ennemi.


- C'est l'heure !


Prononce-t-il avec assurance et sérieux. Les soldats se préparent, ils sont prêts à se battre pour ouvrir la voie à la nouvelle génération pour un monde plus juste. Han transforme ses jambes en ressort, puis il bondit tel un kangourou dans les airs depuis le poste de vigie. La compression de ses jambes lui donne l'élan et la vitesse suffisante pour se propulser en direction du navire chasseurs de primes. Chairo termine de nettoyer ses armes, puis il charge ses pistolets. Il lève les yeux en direction du sauteur qui se trouve dans les airs et fonce vers le pont principal, il braque sa cible avec un pistolet. Cependant, un bruit de détonation se fait entendre et Chairo se jette en arrière, faisant une roulade et se mettant à couvert derrière un baril. Il passe la tête à travers le baril pour situer celui qui a tiré sur le canon de son pistolet et qui lui a perforé, le rendant inutilisable. Il remarque sur le navire révolutionnaire Abo Kado assis sur le bord du navire, tenant un fusil, le canon encore fumant, entre ses pattes. Chairo plisse, durant un bref instant, les yeux.


- Il est doué.


Dit-il en tirant une bouffée sur sa clope. Soudainement, un choc fait tanguer le navire. Ce n'est autre que Gwendoline qui vient de contrer le direct du droit du révolutionnaire avec son genou gauche. Le choc fut tellement violent qu'il repoussa les soldats aux alentours. Han est coude-à-coude avec une blonde aussi belle que dangereuse. Les deux s'échangent un sourire avant de poursuivre l'affrontement, sans dire un mot, c'est inutile de parler, laissons-les profiter de ce moment de plaisir. Pendant que Chairo est pris en joue par Kado qui n'hésitera pas à lui coller une bastos dans le buffet à la moindre occasion, et que Han s'amuse avec Gwendoline, le « Freedom » arrive près du « Cha-cha-cha ». Les révolutionnaires foncent sur le navire voisin, attaquant sans vergogne les chasseurs qui les reçoivent avec brutalité. Tanpan n'hésite pas à dégainer son épée à double tranchant et entailler l'ennemi, comme Katats qui se sert de sa canne comme Bô, adepte du Bôjutsu, il n'a aucun mal à briser les os de ses cibles. Les seuls qui restent inactifs ne sont autres que les deux snipers, Kado et Chairo s'observent avec curiosité et méchanceté. On peut dire qu'ils sont comme chien et chat, ils ne s'aiment pas. Achille saute de sa vigie pour atterrir violemment sur le pont, écrasant des ennemis sous son poids massif. Il ne peut s'empêcher de brailler en gonflant les muscles, les bras levés en l'air.


- Bruuuuuh-ha-ha-ha, vous voulez vous battre, moucherons ?! Approchez, je vais vou... Gaaarggghhhh !!!


Achille aurait dû être plus attentif au lieu d'écraser ses ennemis, car c'est exactement ce genre de chose que le « Balafré » a en horreur. D'un coup de pied dans le buste, après s'être élancé avec son pouvoir du ressort, Achille a été projeté violemment contre le grand mât. Les chasseurs sont bouche-bée de voir leur champion s'être fait humilier aussi facilement. Mais, voir un de ses hommes se faire maltraiter n'est pas dans les habitudes de Gwen. Elle parvient à prendre Han à revers et lui décocher un uppercut dans le menton, avant de s'élancer dans les cieux en exécutant un sublime saut de l'ange arrière, les bras écarté, surplombant le corps de Han. Le « Balafré » redresse la tête pendant qu'il est dans les airs, il voit le corps de la blonde le surplomber, lui cachant le soleil, le révolutionnaire ne peut que reconnaître la beauté et l'extraordinaire fluidité de son mouvement. La blonde fait un tour complet sur elle-même, puis elle frappe le Seki dans le ventre à pied joint. Ce dernier se fait surprendre par la vitesse d'exécution de la belle et par la vive douleur qui lui fait cracher du sang. Il traverse le pont avant de s'écraser dans la cale humide, Han tient le ventre en grimaçant. Gwendoline se positionne devant le trou, le soleil se reflétant dans ses cheveux d'or, illuminant la blonde de mille feux.


- Tes 32.000.000 de Berrys m'appartiennent, Seki Han.


Dit-elle en relevant légèrement ses lunettes de soleil avec sa paume droite. Le révolutionnaire crache un mollard rempli de sang, puis il fixe la blonde avec un air confiant.


- Je t'attends.


Proclame-t-il en se remettant sur pied après avoir transformé ses poignets en ressort pour légèrement s'élever. Il adopte une posture de combat assez atypique, ce qui fait sourciller la blonde. Han courbe légèrement le dos, l'inclinant sur le côté droit. Avant cela, il plie son genou droit, le pied légèrement mis en avant, appuyant l'inclinaison de Han. Son bras droit est ajusté au même niveau que son genou, frôlant celui-ci, le poing fermé. Sa jambe gauche est modérément tendue et cambrée, comme son genou gauche. Cependant, contrairement au pied droit, le gauche n'est pas mis en avant, mais fermement ancré au sol, servant de solide appui. Son bras gauche est relevé, coude cambré, la main ouverte et doigts crispés. Il affiche un air sérieux, tout en esquissant un sourire confiant.


Posture martial:


Cette position facilite grandement la prise d'élan, mais c'est aussi une position qui se veut défensive et offensive. Tout en laissant plusieurs failles ouvertes, comme une invitation à sous-estimer cette pose.


- Quelle posture singulière.


Dit-elle en esquissant un sourire, elle prend aussi une pose qu'elle a créée, comme son adversaire. Gwendoline se tient droite, puis elle lève sa jambe droite le plus haut possible jusqu'à ce que son genou se positionne au niveau de son ventre. Elle bascule légèrement son buste sur sa gauche, tendant et écartant ses bras de façon à ce qu'ils soient parallèlement placés en diagonal. Le droit est élevé, tandis que le gauche est abaissé, et ses paumes sont ouvertes. Elle se tient fermement sur sa jambe droite. Cette pose représente un majestueux Cygne qui étend ses ailes pour se préparer à attaquer. La position est belle, digne d'une ballerine.Cette posture porte le nom du « Lac des cygnes ».


Lac des Cygnes:


Le but de cette posture est de montrer à l'ennemi la supériorité de son art, exposant ses failles à son adversaire. L'utilisateur de cette pose transmet une certaine confiance en son art tout en narguant son adversaire, supposant qu'il ne vaut pas la peine de corriger ses ouvertures. Han est confiant, comme Gwendoline, les deux sont prêts à passer à l'action.

Mais, ce ne sont pas les seuls, non, non. Jazz, le stratège et tacticien de l'équipage, dirige les troupes au combat avec efficacité en analysant les points faibles de chaque formation chez l'ennemi et en guidant ses hommes avec de bonnes directives. Les chasseurs sont plus efficaces et parviennent à avoir l'avantage sur les révolutionnaires, mais c'était sans compter sur la sagacité de Katats qui a su remarquer le cerveau derrière cette opération. Il n'a donc pas hésité à foncer sur l'homme-brochet et le défier en duel, chose que le stratège redoutait.


- Ce type est vif pour son âge, pas étonnant, c'est un homme-poisson, après tout !


Sans leur cerveau, les chasseurs se font vite submerger par les révolutionnaires qui sont plus nombreux qu'eux, mais la situation semble être stable des deux côtés. Bien que les révolutionnaires aient repris du poil de la bête, les chasseurs ne se laissent pas démonter et leur offrent une résistance honorable.


Achille, qui vient de se remettre du coup que Han lui a porté, s'énerve et cherche le responsable. Il n'est pas si blessé que cela, Han n'a pas frappé pour tuer, mais pour l'éloigner des blessés qu'il martyrisait. S'il l'avait voulu, Achille serait mort sur le coup. La brute envoie valser plusieurs soldats qui lui barrent la route, il est soutenu par ses amis chasseurs, le groupe devient une menace et il risque de bouleverser la stabilité des forces. C'est pour cela que Tanpan n'hésite pas à aller à la rencontre du colosse, le jeune révolutionnaire attire son attention avec un coup de pied dans la mâchoire, ce qui met temporairement Achille à terre. Tanpan se tient devant lui, tenant fermement son épée couverte de sang.


- Tss... Tu frappes comme une gonzesse. Laisse-moi te montrer de quoi est capable un mâle, gamine !


La brute saute sur place, une fois debout, il envoie un direct dans le sol. Une fissure apparaît sur quelques mètres, Tanpan saute dans les airs pour ne pas être déstabilisé par le choc, mais c'est sans compter sur un coup d'épaule du mastodonte qui propulse l'épéiste au loin. Il traverse un mur, le voilà dans une cabine allongé sur le dos prêt du lit. Tanpan se redresse, il a mal.


- J'ai l'impression d'avoir été percuté par une baleine, il est dangereux ce mec.


Achille fonce en direction de la cabine, Tanpan se tient prêt à le recevoir. Pendant ce temps, Chairo utilise sa vitesse de canidé pour se mouvoir et esquiver les tirs de Kado et riposter avec un tir digne d'un professionnel. L'agilité et la vitesse du chat n'a rien à envier à celle du canidé, il esquive la balle et riposte, puis se met à couvert. Seul le meilleur tireur d'élite parviendra à avoir l'ascendant dans ce combat qui est davantage psychologique que physique. Un bon tireur d'élite se distingue par son adresse et sa rapidité d'exécution, et nos deux Mink sont des cadors dans leur domaine. À cause des affrontements qui se poursuivent sur les navires, les équipages n'ont pas remarqué que leur rafiot ne se trouvaient non loin d'une île tropicale, un îlot qui pourrait leur être utile.


Couleurs:


Dernière édition par Han le Lun 16 Sep 2024 - 23:25, édité 2 fois
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Tanpan entend la brute se rapprocher de lui, ses pas lourds résonne sur le bois du navire, le jeune épéiste reste sur le dos, le regard pensif. Il profite de ce bref instant de calme pour se reposer, ne serait-ce qu'un instant, car il vient de décider de prendre la vie de son adversaire. Il ferme les yeux, se laissant bercer par le grincement du bois, la lourde respiration du Malerba. Tanpan ouvre délicatement les paupières, il se redresse avant de se remettre debout, faisant face à un monstre faisant trois fois sa taille et cinq fois sa masse. Achille toise du regard Tan, le surplombant totalement, affichant un sourire vainqueur. Mais, le regard de Tanpan n'est pas celui d'un perdant, il n'est pas résolu à abandonner. Une flamme ardente brûle en lui, son regard exprime cette volonté de vaincre.


Malerba « Tryclope » Achille

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Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Sans-titre-11j

- Disparaît, microbe !


Hurle Achille en décochant un direct du droit en direction de son ennemi, mais son poing brise le sol de la cabine, s'enfonçant dedans. L'épéiste n'a eu aucun mal à esquiver en sautant sur place, il n'hésite pas à basculer en avant, prenant appui sur le bras puissant de son adversaire. Il fait un tour sur lui-même, telle une toupie, c'est ainsi qu'il place un coup de talon du gauche dans la mâchoire d'Achille. Le mastodonte peste tout en reculant lourdement contre le mur de la cabine, s'essuyant la bouche avec le dos de sa main gauche. Il regarde sa main, du sang orne celle-ci, ce qui l'énerve.


- Enfoiré... Tu vas me le payer !


Cependant, Tan n'a aucunement l'intention de lui laisser ne serait-ce qu'un tant soit peu un instant de répit. C'est pour cela qu'en sautant légèrement dans sa direction, tournoyant sur lui-même, il parvient à lui décocher, une fois encore, un coup de talon du gauche, mais cette fois dans la nuque, du même côté. Achille le sent passer, il fléchit modérément le buste vers l'avant, lui faisant ployer le genou droit. En revanche, sa masse musculaire incroyablement développée n'est pas de la gonflette, elle a bien encaissé le coup et réduit les dommages. Tanpan lui décoche une flopée de directs du droit à répétition, tel un marteau-pilon, avant de lui asséner un direct du gauche. Le coup est si fort qu'il résonne dans la pièce, la tête d'Achille s'incline vers la gauche. Tanpan halète, il ressent une vive douleur dans les phalanges, comme s'il avait cogné sur du fer. Achille tourne sa tête en direction du gamin, tout en affichant un sourire satisfait, ricanant à la barbe de Tanpan.


- Bruuuuuh-ha-ha-ha... C'est fini ? Maintenant, c'est à moi de cogner.


Dit-il en se redressant de toute sa masse, Tanpan est ébahi par ce type, il n'avait encore jamais combattu un tel adversaire. Ce dernier envoie un direct du droit qui est bloqué par les avant-bras de l'épéiste, positionné devant son buste, en formant une croix. En revanche, la force d'Achille suffit à envoyer valser le gringalet, même après s'être protégé, en direction de l'un des murs de la cabine. Le dos de Tanpan frappe contre la paroi, ce qui fait cracher du sang à l'épéiste qui doit composer avec la douleur dans ses bras et celle de son dos. Pendant qu'il est dans les airs, retombant sur le sol, le mastodonte charge le petit et lui envoie un coup d'épaule dans le buste, le plaquant violemment contre le mur. Cependant, Tanpan n'a pas dit son dernier mot, avec ses avant-bras, il a amorti le choc. En plaçant son pied gauche sur la mâchoire déjà fragilisé du trois yeux, il tient Achille à distance, bien qu'il soit plaqué contre le mur. Achille pousse avec son épaule gauche contre les avant-bras de l'épéiste, espérant passer sa défense et le broyer sur le coup, mais ce pied sur sa mâchoire parvient à légèrement à le repousser. Tanpan sait qu'il est dans la panade, que sans son épée, il n'est pas au top de son art et qu'il risque de très vite se fatiguer, contrairement à la brute en face de lui.


- Je... Je suis fichu... !


Pense-t-il. Du côté de Katats, celui-ci se défend contre Jazz. Malgré qu'il se considère comme un poids mort pour son équipage, lors de batailles, Jazz sait se démarquer et se battre. Katats bloque ses directs fulgurants avec sa canne, le pauvre vieux n'a plus l'âge de Jazz, il a énormément perdu en endurance, mais pas en force et en dextérité. Non, Katats manie sa canne comme il l'a toujours fait, avec agilité et puissance. Jazz ne fait que frapper la canne de son ennemi, sans toucher celui-ci, mais il est persévérant. Katats sait qu'il ne pourra pas tenir ainsi indéfiniment, alors il décide de riposter avant d'être en danger. Il attend que Jazz termine l'enchaînement du premier poing qui vient s'abattre sur le long de la canne, c'est-à-dire le droit, pour se baisser, tout en se mouvant sur la droite de Jazz. Ce dernier est déjà en train d'envoyer son second direct, le gauche, tandis que son poing droit est en train de revenir pour être chargé, il est donc sans défense. Le regard de Jazz croise celui de Katats avant que ce dernier ne heurte violemment ses côtes droites avec un crochet du gauche. L'impact est violent, il fait grimacer l'homme-brochet, il sent qu'une de ses côtes vient de se briser sous l'impact du coup, il l'a distinctement entendu se casser.


Jazz « Bloody sonar » Jozz

Cooper

Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Sans-titre-14u

- Sa... Salaud... !


Jazz fronce les sourcils et il assène un coup de coude du droit dans la tempe du même côté à l'homme-silure, l'ancien n'a rien vu venir. Sa tête résonne, il voit trouble, titube sur le côté, avant de prendre appui avec sa canne. Il halète, s'appuyant fermement avec ses deux mains sur sa canne. Il reprend son souffle, il se tourne légèrement vers l'arrière, là où se trouve son ennemi. Malheureusement, celui-ci lui saute dessus et l'enchaîne avec une multitude de directs dans l'estomac, laissant le vieux à la merci de son tortionnaire. Sa vue ne s'est pas arrangée, il croit voir trois Jazz qui le martèle, il tente de riposter en donnant un direct du gauche dans l'un des trois ennemis, mais il frappe le vide. Jazz n'hésite pas à y aller à fond, il percute le menton de l'homme-silure avec un uppercut, tournant sur lui-même, ce qui le fait décoller du sol. Il termine son enchaînement en décochant un coup de pied dans le ventre, alors qu'il tournoie encore sur lui-même. Le vieux est projeté violemment sur plusieurs mètres, râpant le sol, jusqu'à ce que le bord du navire freine sa glissade. Katats est affalé sur le sol, adossé contre le bord du « Cha-cha-cha », blessé et soufflant comme un bœuf.


- ... Keuf... Gloups... Pas... Keuf... Pas de chance...


Jazz se dirige lentement vers sa proie. Concernant Chairo et Kado, les deux continuent de se livrer une lutte où seul la précision et l'adresse sont rois. Le schéma est simple, ils se tirent dessus, tout en se déplaçant, guettant la moindre ouverture dans la garde de l'autre pour lui tirer une bastos dans le buffet et mettre fin au combat. Mais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Chairo est agile et il a de bons réflexes, aussitôt après avoir fait une roulade pour éviter le tir de son ennemi, il l'enchaîne avec le sien. Peu importe la position dans laquelle il se trouve, il parvient à viser juste, même la tête à l'envers. Kado est rapide et agile, mais ses réflexes ne sont pas aussi affûtés que ceux du chien, il a plus d'une fois failli se faire avoir. Ce qui agace le chat, c'est que son adversaire utilise un pistolet, une arme moins puissante que son fusil, il parvient tout de même à être plus efficace et aussi destructeur. Kado ne peut qu'admettre la supériorité de Chairo dans ce domaine, il est un meilleur sniper que lui. Mais, Kado a d'autres qualités que d'être un œil de lynx, comme Chairo. Le chat est planqué derrière un baril, Chairo est à l'abri derrière la table qu'il a précédemment renversée, la même table où il lavait ses armes, qui lui sert de bouclier.


Kado prend une longue inspiration, il se calme, puis il expire lentement. Chairo continue de tirer sur sa cigarette, tout en restant sur ses gardes. Les deux sortent de leur planque au même moment, exécutant une roulade sur le côté gauche pour le chien et le droit pour le chat. Leur arme chargée, le chien armé prêt à allumer la poudre, les regards sont intenses et ne se perdent pas. Chairo tir, suivit de près par le Abo. Les balles voyagent à travers les navires, se frôlant, sans se heurter. Le chat tente de se redresser et de se jeter sur le côté pour éviter le projectile, mais il s'y prend trop tard et la balle se loge dans son épaule gauche. Le chat grimace, il a mal, mais il continue son mouvement et parvient à se jeter le plus loin possible et se met à l'abri en forçant la porte d'une cabine avec son corps. Chairo, lui, en usant de ses réflexes affûtés, arrive à sortir de la trajectoire du projectile de son ennemi, en sautant au bon moment. Cependant, Kado n'est pas un manche, il parvient à détruire le pistolet de Chairo, sa balle passe littéralement à travers le canon et fait exploser la poudre contenue dans l'arme. Chairo perd une arme et voit sa patte gauche brûlée, ce qui le fait grimacer, il ne tarde pas à retourner derrière sa table.


Inu « Fatal smoke » Chairo

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Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Sans-titre-32u

- Merde... C'est une erreur de débutant, j'ai été trop confiant et imprudent... Fait chier !


Pendant ce temps, le chat est allongé sur le sol de la cabine, se vidant de son sang. Il grimace de douleur, tout en se tenant l'épaule gauche, compressant celle-ci, tentant de réduire le saignement.


- L'en… L'enfoiré… !


Chairo est stupéfait, il regarde sa patte gauche brûlée, tremblotante comme une feuille. Il comprend qu'il n'a pas d'autre choix que d'utiliser sa nouvelle arme, il dégaine de son étui dorsal l'arme d'exception, « Beckman ». Cependant, avec une patte en moins, il aura du mal à pleinement l'utiliser, ne serait-ce que pour la charger. C'est le même constat pour le chat, avec une épaule troué, ce sera compliqué de charger et de placer une arme sur son épaule comme appui. Mais que fait Han, où est-il ? Han, dépêche-toi, tes amis ont besoins de toi !


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Sur le navire « Cha-cha-cha » la bataille continue, les révolutionnaires font face aux terribles chasseurs de primes. Les balles fusent, le bruit des lames qui s'entrechoquent résonne dans la zone. Han contemple la posture de la blonde, confiante, elle le provoque en affichant un sourire et en haussant brièvement le sourcil gauche. Han plisse légèrement les yeux avant de transformer sa jambe droite en ressort, puis il compresse celle-ci et se projette avec fulgurance tout droit sur la blonde. Elle est étonnée par la vitesse de son ennemi, elle se prend un coup d'épaule droite dans le buste et le visage. Le coup la fait valser en arrière sur plusieurs mètres, elle laisse derrière elle un filet de sang qui retrace le chemin qu'elle a parcouru avant de se ressaisir. Gwendoline regarde Han avec un air méfiant et sérieux, elle retire sa paire de lunettes noire, laissant apparaître son regard sérieux. Elle lance la paire à côté d'elle, puis elle crache du sang, la blonde reprend la même posture qu'auparavant.


Han fonce sur elle pour lui décocher un coup de paume du droit dans le buste afin de lui couper la respiration et l'enchaîner avec un coup de pied sauté dans le menton. Cependant, alors qu'il est assez proche de sa cible, cette dernière bloque le coup de paume avec son genou en l'air, se projetant légèrement sur Han. Les deux se lancent dans un bras de fer, une lutte, paume contre genou. Ils sont relativement de même force, même si Han a plus de force grâce à son corps plus massif. Cependant, la jeune blonde n'est pas en reste, car elle sait parfaitement doser sa force et elle a joué un coup de génie en parant avec sa jambe droite. Han sait mieux que personne qu'un être humain possède plus de force dans ses jambes que dans ses bras, ce qui lui permet notamment de rivaliser avec la paume de l'artiste martial. Han retire sa paume et il envoie un coup de pied du gauche à l'horizontal, ce dernier est esquivé par la grâce et l'agilité de son ennemie. Elle plie son corps en se contorsionnant, les mains au-dessus de sa tête, plaqué au sol, les jambes courbées. Avec cette pose, elle évite le coup de pied qui lui frôle le ventre. Elle n'a pas fini, non, car en réalité, elle exécute une roulade arrière. Elle fait sa roulade, elle balance son corps vers l'arrière, prenant appui avec ses mains, ses jambes se soulèvent et frappe Han au menton, avant de finir la roulade.


Le révolutionnaire n'a rien vu venir, il est projeté légèrement en arrière, il retombe sur le dos, grimaçant. La belle se redresse avec fluidité et finesse, elle reprend sa posture gracieuse. Han soulève ses jambes, il les balance vers l'avant et se remet debout. Il saigne du menton, il esquisse un léger sourire. La blonde ne comprend pas.


- Qu'est-ce qui te fait sourire ?


- Rien... C'est juste que tu as beau être mon ennemie, je ne peux m'empêcher d'admirer ta technique.


La Lefemur sourcille.


- Heu... Merci, je suppose ?


Le terroriste plonge son regard dans celui de la blonde.


- En revanche, ce n'est pas parce que je respecte ton art que je vais être indulgent.


La Lefemur s'énerve.


- Indulgent… ? Tu parles comme si tu avais l'avantage sur moi, comme si tu m'étais supérieur ! Mon pote, je vais te réduire en chair à pâtée.


Le Seki reprend sa posture de combat.


- Essaye.


Gwendoline fonce sur Han en tournant sur elle-même, telle une toupie, son genou droit levé, prenant appui sur son pied gauche, les mains jointes, levé au-dessus de sa tête. Elle se baisse et envoie un coup de talon du gauche sur sa cible, tout en s'appuyant sur le sol avec ses mains. Le coup est bloqué par le « Balafré » avec son coude droit, ce qui fait grimacer la ballerine.


- Hé oui, le coude, ça fait mal.


Elle n'a pas dit son dernier mot, car elle étend sa jambe droite pour frapper Han dans le bas ventre, ce dernier grimace et recule sur quelques mètres. Elle en profite pour faire le poirier, puis prend appui sur ses mains pour se projeter, pieds joints, tel un boulet de canon. Elle percute le torse de sa cible, ce qui la pousse sur plusieurs mètres en râpant le sol. Han est sonné, son bas ventre a été touché de plein fouet, et maintenant, c'est son torse. Il ne peut donc pas s'empêcher, en se redressant, de cracher une gerbe de sang. La belle reprend sa pose martiale, tout en narguant Han avec un sourire confiant et en relevant brièvement son sourcil gauche.


- Rendez-vous, toi et tes hommes. Vous n'avez aucune chance contre nous, nous sommes plus fort que vous tous réunis. À l'heure qu'il est, je suis persuadé que mes gars ont déjà fait la peau aux tiens. Je ne sais pas à quoi vous pensiez en nous attaquant, mais c'était une erreur !


Han regarde Gwendoline, il se relève lentement, ignorant presque son adversaire, comme si elle n'en était pas une menace. Cela agace la blonde.


- Je crois que tu n'as pas compris. Si nous nous avons attaqué, c'est pour récupérer quelque chose que je convoite. Mes hommes n'ont pas hésité une seconde quand j'ai abordé le sujet, ils m'ont soutenu et se battent pour moi. Tu vois, mon désir est égoïste, car il ne concerne que moi.


Gwendoline écarquille les yeux, affichant un air mécontent.


- Cette bataille, il la livre par respect pour moi. Moi, je me bats pour eux, pour honorer leur fidélité et leur courage ! Personnellement, je me fiche de trouver l'objet que je convoite, ce n'est plus cela qui importe. À mes yeux, c'est l'honneur de mes soldats qui est le plus important ! Il est hors de question que je laisse leur sang couler pour des queues de cerises, je vais trouver cet objet pour eux ! Si mon désir était motivé par l'égoïsme, ce n'est plus le cas.


Han adopte, une fois encore, sa position martiale. Son regard soutient celui outré de Gwendoline.


- Sache que pour eux, je me relèverai à chaque fois. Que tu me coupes les jambes, que tu me broies les os, que je me vide de mon sang, je trouverai toujours la force pour honorer leur courage. Tu auras beau sourire à chaque fois que je tombe, cela ne changera en rien ma motivation.  Alors, approche et regarde comment se bat un homme déterminé !


Gwendoline a un tic nerveux, sa lèvre supérieure bouge toute seule.


- Soit, je vais m'assurer que tu ne puisses plus te relever. Quand je t'aurai décapité, peu importe ta motivation, tu mourras.


Han attend son ennemie.


- C'est ce que nous verrons.


Subitement, elle saute dans les airs. Elle fonce sur Han en exécutant plusieurs saltos, tourbillonnant comme une toupie, la blonde étend sa jambe gauche à bonne distance pour percuter la nuque de sa cible et la tuer sur le coup. Cependant, celle-ci s'envole dans les airs en ligne droite, après avoir transformé son pied droit en ressort et ayant compressé celui-ci. La blonde frappe violemment le pont, faisant voler en éclat le bois avec un coup de pied du gauche. Elle est hagarde, car elle n'a pas touché son adversaire. Elle lève les yeux au ciel, une flopée de poings s'abat sur elle en rafales. Elle est écrasée contre le pont, face contre bois, elle subit les attaques qui s'acharnent sur elle. Son corps bouge dans tous les sens, le spectacle attire l'attention de tous. La pluie de douleur augmente progressivement, Han ne fait qu'envoyer une multitude de directs sur la Lefemur, elle apprend une nouvelle danse, celle de la douleur. Elle essaye de se ressaisir, mais c'est peine perdue, elle ne peut que subir. Cette idiote s'est mise toute seule dans cette situation en sous-estimant Han, elle a concentré énormément de force dans son coup de jambe, ce qui l'a épuisé et elle a adopté une posture remplie de faille. Elle pensait que Han n'était qu'un incapable, car elle l'a surpris plus d'une fois, mais c'est cette arrogance et suffisance qui l'a mise dans cette situation. Malheureusement, elle s'en rend compte alors qu'elle râpe le sol avec ses dents. Son corps rebondit à chaque coup avant d'être écrasé au sol par la frappe suivante, cette danse de douleur dure une vingtaine de secondes, mais Gwendoline, elle, a l'impression que cela dure depuis trois minutes. Ses cris de douleur envoient un message qui est, « Aidez-moi, je suis en difficulté ! » Ses hommes tentent de venir l'aider, mais ils sont bloqués par ceux de Han qui sont fiers de leur capitaine.


Les commandants entendent les cris de leur cheffe, ils sont préoccupés par elle. Ils font l'erreur de s'inquiété pour elle, alors que leur adversaire n'est pas mort. Les commandants révolutionnaires retrouvent espoir en entendant les cris de douleur de cette femme et en voyant que cela inquiète leur adversaire. Ils esquissent un sourire satisfait, ils reconnaissent la marque de leur capitaine. D'un coup de pied du gauche dans l'œil droit d'Achille, Tanpan le fait hurler et se libère de son étreinte. Pendant que le mastodonte hurle en posant ses mains sur son œil blessé, Tanpan fait une roulade et il passe entre les jambes de son ennemi. Son ennemi lui fonce dessus en hurlant, bavant au passage. Tanpan ramasse son sabre qui git au sol, et en le dégainant et en tournant sur lui-même, il tranche le buste du Malerba. Ce dernier est projeté en arrière, il ne comprend pas ce qu'il vient de se passer. Il comprend qu'il est blessé en voyant une flaque de sang s'échappant de son torse. Le Mastodonte tombe violemment sur le lit de la cabine, Tanpan est accroupie, sa lame est couverte de sang, son regard est celui d'un homme déterminé.


Tanpan

Vigie

Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Sans-titre-51


- La plaisanterie à assez durée, maintenant, nous allons en finir !


Dit-il en lançant un regard meurtrier à sa cible qui se redresse à peine, grimaçant, le torse à vif. Du côté de Katats, ce dernier se jette avec fulgurance sur Jozz qui remarque trop tard le poing qui s'écrase sur son visage, ce qui le fait reculer en grimaçant. L'homme-silure enchaîne sa cible avec une multitude de crochets dans le visage de l'homme-brochet pour finir par un coup de paume dans le nez. Le navigateur tombe sur le sol, le visage ensanglanté, désorienté. Katats regarde Jozz qui git au sol avec un air déterminé, droit comme un piquet, les muscles gonflés.


- Ta négligence causera ta perte. On ne t'a jamais appris à ne jamais sous-estimer un adversaire ? Apparemment, non.


Le Jazz retrouve ses esprits, il crache du sang.


- Ta gueule, le vieux. Ne te crois pas supérieur parce que tu m'as pris en traître, tu vas regretter de ne pas m'avoir achevé !


Katats agrippe ses vêtements, puis il retire sa cape bleue et sa toge blanche, laissant apparaître une tenue de combat, un Dogi blanc.


Katats

Médecin

Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Kami-sama

- J'ai un code de l'honneur, je préfère t'écraser en pleine possession de tes moyens que de me comporter comme un lâche !


Jozz se relève, serrant les poings, il fait face à son ennemi. L'homme-brochet envoie un direct du droit, pensant que cela sera suffisant pour mettre son adversaire à terre, cela a fonctionné auparavant. Cependant, c'est Katats qui le frappe en premier avec un coup de pied sauté du droit dans la nuque, le poing de l'homme-brochet n'a pas le temps d'arriver jusqu'au visage de l'homme-silure. Il est violemment projeté sur sa droite, mais un crochet du gauche de Katats dans la tempe balance Jozz sur sa gauche. Jozz ne comprend pas, il n'arrive plus à avoir le dessus.


- Comment ça se fait ? Quelque chose a changé, j'ai l'impression qu'il n'est plus le même, mais quoi ?!


Katats agrippe le brochet par la gorge avec sa main droite, puis le balance contre le bord du navire, ce dernier hurle et s'écrase contre le navire. Katats s'approche de son adversaire, affichant un air sérieux, un air meurtrier. Jozz a peur, peur de mourir. Pour ce qui est de Kado, en entendant les cris de Gwendoline, il s'est motivé, comme les autres. Peu importe qu'il soit perforé, ce n'est pas ça qui va l'arrêter, son capitaine se bat, il ne sera pas le seul ! C'est en farfouillant avec deux griffes de la patte droite dans sa plaie qu'il parvient à sortir la balle logée. Puis, en mordant dans une de ses balles, il extrait de la poudre qu'il verse sur sa plaie qu'il enflamme en l'allumant avec son briquet. La plaie se cautérise, Kado se retient de hurler. En effet, il doit être discret, mais son regard exprime de la haine, une haine qu'il va déverser sur Chairo. Le chat serre les dents, attrape son fusil et le place dans sa gueule. Il retire ses bottes, puis il se met à quatre pattes, le dos vouté, le poil hérissé, il peste. Le chat place son fusil dans sa gueule.


Quant à Chairo, il est le seul à ne pas se déconcentrer, même en entendant les hurlements de sa cheffe. Il sait de quoi elle est capable, mais il sait aussi que s'il se laisse distraire, il ne pourra pas l'aider, ce qui causera certainement sa fin. Subitement, Kado sort de la cabine, mais pas par la sortie, non, il détruit un des murs en passant à travers. Il court à pleine vitesse, celle d'un félin enragé, sur le navire. Chairo est surpris par cela, il vise du mieux qu'il peut son ennemi avec son arme, mais il n'arrive pas à l'avoir précisément dans son viseur. Le félin ne se contente pas de courir, il court devant des obstacles, des choses qui obstruent la vue du sniper, mais aussi, il ne fait pas l'erreur de courir en ligne droite. Il saute partout, slalomant, se baissant, sautant, un vrai chat enragé. Chairo doit composer avec la vitesse et l'agilité de son adversaire et les cris de douleur de celle qu'il s'était juré de protéger, ce n'est pas facile. Il fait l'erreur de presser la détente alors qu'il n'a pas le chat dans le viseur, il tire à côté, ce qui l'énerve, il panique. Juste après que son adversaire a raté son tir, le félin saute sur le grand mât, se projette dans les airs en faisant une roulade. Une fois dans les airs, il lâche son fusil de sa gueule, il le récupère dans ses pattes. Il vise le chien qui est en pleine panique qui a un temps d'hésitation, qui ne sait pas s'il doit aider la blonde qui le perturbe ou s'occuper du chat. D'ailleurs, il n'a pas remarqué que ce dernier est en l'air, le braquant avec son fusil, lorsqu'il le remarque, il est déjà trop tard.


Une balle vient se loger dans l'épaule gauche du chien, le chat se contorsionne dans les airs, tournant sur lui-même, en prenant la pose d'une étoile de mer. Cependant, même si son arme change de position, cela n'affecte en rien ses tirs. Le chat fait quatre tours, tout en restant en face du chien, et il envoie au total quatre projectiles. Le premier s'est logé dans l'épaule gauche de Chairo, petite référence à la blessure qu'il a lui-même infligée au révolutionnaire. Le second lui perfore la cuisse droite, faisant hurler le chien et ployer le genou droit. Le troisième lui frôle la joue gauche, il a eu chaud. La dernière passe au-dessus de sa tête, ce qui lui sauve la vie. Le chat s'agrippe sur l'autre mât, sur lequel il atterrit, avec les griffes de ses pieds. Il parvient à ralentir sa descente, ce qui lui donne l'occasion de continuer à tirer à feux nourris sur sa cible pendant qu'il descend lentement du mât. Cependant, Chairo, après s'être fait toucher trois fois, a pris sa décision. Il se projette, en s'appuyant sur sa patte gauche, le plus loin possible de sa position actuelle et finie par percuter le bord des escaliers qui mènent au pont principal. Il passe à travers la rampe, tombant à côté des escaliers, se vidant de son sang en grimaçant de douleur.


- Quel abruti !


Le chat finit par descendre du mât, il crache par terre, place son fusil sur son épaule droite.


Abo Kado

Navigateur

Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Sans-titre-4

- Capitaine, j'arrive. Je termine le clébard et je m'occuperai personnellement du reste.


Dit-il en avançant en direction du « Cha-cha-cha », le regard déterminé, prêt à tuer pour celui qu'il respecte. Pour ce qui est de Han, ce dernier parvient à détruire le sol à la force de ses coups, la blonde passe à travers le pont et finie dans la cale. Han tombe sur le sol, il halète. Gwendoline git dans la cale, couverte de sang, d'hématomes, mais surtout blessé dans sa fierté. Elle se relève, se tourne, jette un regard meurtrier à Han qui le scrute depuis le pont avec un air déterminé.


Techniques:


Dernière édition par Han le Mar 1 Oct 2024 - 2:26, édité 2 fois
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Gwendoline regarde son ennemi, elle crache du sang, essuie lentement le filet de sang sur ses lèvres avec son poignet droit. Han a les bras croisés, son regard transperce la chasseuse, un regard sévère qui semble scrute les tréfonds de son être. Le révolutionnaire est dans sa tête, c'est ce qu'elle croit, Han a réussi à froisser sa confiance en elle. Gwendoline imagine une stratégie, mais elle remet en question cette dernière, imaginant que son adversaire a déjà un plan pour la déjouer. Elle opte pour une seconde option, mais c'est le même résultat. Le souci est qu'elle a perdue confiance en elle et lorsqu'elle planifie quelque chose, la chasseuse voit les faiblesses et la blonde pense que son ennemi les voit aussi. Elle ne sait plus quoi faire, Han a su s'introduire dans son esprit et en lui faisant douter de ses compétences, qu'elle en est déstabilisée, elle doute, ce qui est mauvais. La chasseuse tente de gagner un peu de temps, ne serait-ce que pour retrouver sa lucidité, l'angoisse et le stresse s'emparent d'elle progressivement.


- H... Hé ! Pourquoi nous as-tu attaqué ? C'est vrai, nous ne vous avions pas remarqué avant que vous entriez dans notre champ de vision. Vous auriez facilement pu nous éviter, si vous vouliez passer, cela auriez été facile.


Han lève brièvement son sourcil droit.


- Comme je te l'ai déjà dit, tu possèdes quelque chose qui m'intéresse. Je reconnais que nous aurions pu être plus discrets et amicaux, mais j'ai appris que tenter de négocier avec des chasseurs de primes, ou n'importe quel chien du gouvernement mondial, est peine perdue. Nous avons donc pris la décision adéquate. De toute façon, je suis sûr qu'en voyant ma frimousse, vous vous étiez déjà réjouis de pouvoir mettre la main dessus.


Gwendoline commence à retrouver son calme.


- Nous pouvons toujours trouver un terrain d'entente, nous ne sommes pas obligés d'en arriver à la purge. Je ne suis pas un officier du gouvernement, je n'ai donc aucune obligation de te capturer, je fais ce qui me plait. Disons que si nous passons un marché, je serai enclin à vous laisser partir. Je te propose de te vendre l'objet de ta convoitise, il faut bien que je compense la perte de mes hommes. Qu'en penses-tu ?


Han est suspicieux.


- Tu serais prêt à me vendre "Beckman", sérieusement ?


La blonde sent qu'elle est de nouveau maîtresse d'elle-même.


- Évidemment, je n'aime pas me battre inutilement. Je te rappelle que c'est toi qui nous as attaqué en premier, si vous vous étiez présenté en ami, nous aurions pu éviter ce massacre. L'arme que tu recherches, je la possède, et elle n'a aucune valeur à mes yeux. Je suis prête à te la vendre, si tu cesses ce carnage. Je tiens à mes hommes, je refuse qu'ils meurent pour un malentendu.


Han décroise les bras, il plonge son regard dans celui de la blonde qui semble être confiante.


- Je n'aime pas les effusions de sang stérile, si je peux éviter des pertes, je le fais. En revanche, je ne sais pas si je peux te faire confiance. Je te propose quelque chose pour gagner ma confiance et faire preuve de bonne foi.


La blonde se méfie.


- Je t'écoute.


Le révolutionnaire pointe de l'index droit une direction, des cris et des bruits de sabre viennent de la direction, ce sont les soldats qui se battent.


- Ordonne à tes chasseurs de cesser le combat, je le ferai quelques secondes plus tard. Si tu tiens vraiment à la vie de tes hommes, tu le feras.


Gwendoline affiche un air décontracté, sauf qu'intérieurement, elle grimace et insulte Han.


- Ce que tu dis est contradictoire. Si j'ordonne à mes soldats, qui je le rappelle ne font que se défendre, tes hommes vont en profiter pour les tuer. Ce seraient les envoyer à l'abattoir, ce choix est perfide. Je te propose une alternative, ordonne à tes hommes de cesser le combat et tout de suite, j'ordonne aux chasseurs de cesser le combat. Qu'en penses-tu ?


Han esquisse un sourire, il se met à légèrement ricaner. Gwen ne comprend pas, elle ravale sa salive.


- Qu'est-ce qu... ?!


Han s'arrête progressivement de rire.


- Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une tentative aussi futile. Tu viens de me donner la preuve que tu te fiches de ce qu'il peut arriver à tes hommes.


La blonde affiche un air sincère, même si à l'intérieur, elle bout d'impatience de tuer son ennemi.


- Qu... Quoi ? Comment ça, pas du tout, j'essay...


Han lève son index droit, ce qui fait taire la blonde, plus aucun des deux ne parlent. Seul le son de la bataille est audible, les hommes qui hurlent à la mort, les bruits de sabres qui s'entrechoquent, les détonations, le bruit lourd des corps qui tombent au sol et les supplications des blessés. Gwendoline affiche toujours la même expression, décontracté, mais avec une touche de sincérité. Contrairement au révolutionnaire qui fronce les sourcils et affiche un air renfrogné.


- Je ne comprends p... ?


Han l'interrompt.


- Entendre les cris de tes hommes te fait sourire ?! Comment oses-tu prendre un air serein alors que ceux que tu as jurés de protéger se font tuer pour toi, n'as-tu donc aucun respect pour eux ?! Tu ne joues pas franc-jeu, et c'est pour cela que je ne peux pas te faire confiance. Tes hommes meurent pour toi, et toi, tu souris. Ce genre de comportement me donne des envies de meurtres, bien plus que d'entendre mes hommes souffrir pour moi.


Gwendoline change d'expression, au revoir la bienveillance et bonjour la haine. Elle dévisage « Le Balafré », serrant les dents.


- Voilà ton vrai visage, assume ce que tu es et viens te battre ! La perfidie n'a aucune emprise sur moi, j'ai été un agent du Cipher Pôle, saches le !


La blonde retire sa veste blanche couverte de sang, laissant apparaître un haut noir qui rend bien avec sa jupe bleu foncé. Soudainement, elle saute sur place, elle rejoint le pont en traversant ce dernier. Elle fait face à son ennemi, Han pose son regard sur la blonde. Celle-ci fait un moulinet devant elle avec ses bras dans le sens d'une montre. Puis, elle place son poing droit au niveau du rein de même côté et tend son bras gauche devant elle, le bras cambré, la paume ouverte. Elle fléchit ses genoux, place ses jambes simultanément en parallèle, adosse légèrement son dos vers l'avant.


- La posture du fourmilier.


Han fronce les sourcils, il adopte une autre posture martiale différente de la précédente. Il incline légèrement son torse vers le bas, redressant la tête, affichant un air sérieux. Ses deux jambes sont fléchies, la droite placée en retrait, et la gauche est mis en avant. Ses deux pieds sont fermement ancrés au sol, assurant une bonne stabilité. Il place son poing droit au-dessus de sa tête, les doigts crispés. Quant à son poing gauche, ce dernier est tendu vers l'avant, la paume ouverte, les doigts écartés. Ses doigts imitant les griffes d'un prédateur, ou même les serres d'un oiseau.


- Je t'attends.


Soudainement, Gwendoline ferme les yeux et quelque chose semble s'emparer d'elle. Ses cheveux ondulent sur place, tels des tentacules, ils semblent être animés de vie. Une aura entoure la chasseuse, des flux électrostatique apparaissant un peu partout autour de la blonde, électrocutant le vide, grésillant. Han observe avec attention son ennemie, celle-ci semble changer. Tout à coup, un énorme flux électrique entoure le corps de Gwendoline, brillant de mille feux. Des flux électriques virevoltes partout, frappant tout ce qui se trouve à proximité de la belle Lefemur. Ses cheveux grandissants, prenant une forme terrifiante, des dizaines de serpents blonds ondulent autour de la belle. L'électricité se propage aux serpents, Han est sans voix devant une telle technique. C'est la première fois de sa vie qu'il assiste à cela, il ne peut que reconnaître le talent de la belle.


- Thundering snakes !


La dizaine de « reptiles » attaque leur cible. Han pense à mettre un direct du gauche lorsque l'un des serpents est à bonne distance, mais son instinct lui dit de faire l'inverse. Il esquive la « morsure » du reptile qui libère une décharge électrique dans le vide, le révolutionnaire écarquille les yeux, il est ébahi. Deux serpents le prennent en chasse, il esquive leur attaque en faisant plusieurs saltos arrière, ils mordent dans le vide, laissant échapper une décharge sur le coup. Han se tient à distance, il réfléchit à la situation.


- Je suis obligé de me tenir loin d'elle, si je me rapproche, ce sera risqué. Faisons le point... Elle est protégée par une dizaine de mèches avec une tête de serpents électrifiée, une défense presque parfaite. Elle semble être concentrée, ce qui veut dire qu'elle ne doit pas se laisser distraire pour utiliser cette technique. Je crois avoir trouvé la solution.


Han frappe le vide avec son poing droit en direction de Gwendoline qui semble réciter un mantra, tout en restant figé sur place, les yeux fermés. De la frappe du révolutionnaire né une onde de choc qui fonce sur sa cible, les cheveux de la belle se rassemblent et ne forment plus qu'un, faisant barrage à l'attaque en imitant un mur. La frappe détruit le mur, éparpillant les cheveux dans tous les sens, mais l'onde ne va pas plus loin. Han est mitigé, il pensait que sa projection aurait atteint la belle après avoir pulvérisé les cheveux, mais ce ne fut pas le cas. Au moins, il se console en se disant qu'il s'est débarrassé des cheveux.


- C'est étrange.


La chasseuse continue de réciter son mantra, toujours en fermant les yeux. Les cheveux sont bien éparpillés un peu partout, volant au gré du vent, pourtant quelque chose cloche. Han ne ressent pas comme une libération, non, la menace des cheveux pèsent toujours sur lui, seule leur forme a changé. Il comprend trop tard ce qu'il se passe, les mèches se reforment sous une apparence de serpent et illuminent de mille feux avant de foncer sur leur cible et le mordre. Han subit la morsure des volts qui l'entoure d'un flux électrique et le brûle, il hurle de douleur, serrant les poings. L'électricité illumine le champ de bataille, attirant le regard de tous, en plus des cris du révolutionnaire. La vitesse du mantra de Gwendoline augmente, l'électricité augmente, elle aussi. Han ressent la puissance de l'éclair dans et sur son corps, ses membres se mettent à bouger tout seul, pris de spasme musculaire. Après quelques secondes, Gwendoline à la tête qui tourne, elle cesse le mantra et ouvre les yeux. La belle fait un malaise, elle titube jusqu'au rebord du navire, se reposant dessus. Elle est pâle, haletant, recouverte de sueur. L'électricité disparaît, ses cheveux tombent au sol, progressivement, ils retrouvent leur taille d'origine. La blonde vomit, une chance pour elle que son adversaire est grillé sur place. Ce dernier à ses vêtements brûlés, les poings et les dents serrés, le regard révulsé… En revanche, il est encore debout, le corps fumant, mais debout.


Han est plongé dans son inconscient, quelque chose se passe. Il se retrouve dans un endroit blanc, une blancheur qui n'existe pas sur Terre, quelque chose de pur et de transfigurant. Le blanc n'est pas agressif pour les yeux, il est doux et relaxant. Han se ressource dans cet endroit qui n'est rien d'autre qu'une pièce vide, une salle infiniment grande. Il se sent bien, il décide de rester… Cependant, un bruit attire son attention. Il tourne son regard à sa gauche, un homme est assis sur un banc, il le connait, mais ne le reconnait pas. L'homme est pourtant parfaitement visible, mais Han ne le reconnait pas, mais il sait qu'il le connait. L'homme est assis sur le banc, le dos cambré, il jette du pain à des oiseaux, alors qu'il n'y a pas d'oiseau.


- Qu'est-ce que tu fais…? Il n'y a pas d'oiseau.


L'homme esquisse un sourire, mais il continue de jeter des miettes de pain.


- C'est du gâchis, tu ferais mieux de le manger ou de le garder pour plus tard, lorsque les oiseaux reviendront.


L'homme est vêtu d'une chemise blanche, un pantalon noir, des bretelles noires, des mocassins de la même couleur... Mais, il possède notamment des cheveux verts coiffés en chignon.


- Tu sais, ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas là que je dois m'arrêter de leur donner à manger.


Han sourit.


- T'es un drôle de type.


L'homme cesse de sourire, il tourne sa tête vers son interlocuteur et plonge ses yeux émeraude dans ceux du curieux.


- Si je ne le fais pas, personne ne le fera.


Subitement ses souvenirs, ses émotions, frappent violemment Han. Il se remémore ses amis, ce qu'il a vécu, sa cause, tout cela le frappe simultanément. Il se souvient de sa lutte, de ce qui le motive, lui et ses soldats. Il reconnait l'homme en face de lui, son jeune frère Sandai qu'il a lui-même conduit dans l'au-delà. Ce dernier lui sourit, la vue de Han se trouble jusqu'à ce que tout devienne flou. Sandai prononce des mots à son frère, ce dernier n'en perd pas une miette, puis l'endroit finit par éblouir Han à tel point qu'il ne discerne plus rien. De son côté, la Lefemur retrouve des couleurs, mais elle entend un cri bestial, tel un rugissement, provenant de derrière elle, elle écarquille les yeux. La silver se retourne avec inquiétude pour voir ce qu'il se passe. Elle est bouche-bée, sans voix, ce qu'elle voit n'est pas humain, pour elle. Han se tient droit, les poings serrés, ainsi que les dents, le regard froid. Mais, ce qui choque le plus la blonde est son apparence qui a changé. Il est devenu plus musclé, ses cheveux sont hérissés, en plus d'être devenu blond, et ses yeux sont verts.


- Mais... Comment... C'est quoi ce type ?!


Le regard fâché du révolutionnaire s'abat sur celui médusé de la chasseuse.


Seki « Le Balafré » Han

Berserker

Révolutionnaires vs Chasseurs ! Qui l'emportera ?! Sans-titre-87


- Mon combat n'est pas terminé, pas encore… ! Merci, Sandai, tu m'as sauvé la vie.


Gwendoline se remet en position de combat, tout en grimaçant, elle a l'impression que Han est immortel et qu'elle va devoir réellement le décapiter. Elle se rend compte que les paroles qu'il a prononcées contre elle au sujet de sa détermination n'était pas de la vantardise. Elle commence à avoir peur, peur qu'il ne s'avoue jamais vaincu et qu'il se relève comme il l'a prédit.


- Tu... Tu ne me fais pas peur, approch... !?


Han s'approche lentement, le regard fixé sur Gwendoline.


- Il m'a dit de ne pas vous pardonner...


Gwendoline transpire.


- Qu... Qu'est-ce que tu racontes, de qui parles-tu ?


Subitement, Han se projette, grâce à ses ressorts, sur Gwendoline, celle-ci n'a pas le temps de prévoir une riposte. Elle se jette sur sa droite, esquivant de peu le direct du droit du révolutionnaire qui détruit le bord du navire, alors que le poing n'a pas touché le bord. La blonde sautille en arrière sur plusieurs mètres, afin de se mettre à l'abri, mais elle est poursuivie par le sauteur qui se propulse sur elle et décoche une projection d'attaque au corps-à-corps. Han cause d'énormes dégâts au navire à chaque esquive de la blonde, la tête de proue vient d'éclater en mille morceaux. Le révolutionnaire semble ne plus doser sa force, il donne tout ce qu'il a avec une étonnante violence. La blonde esquive de peu ses coups, elle est concentrée comme elle n'a jamais été concentrée, car elle craint qu'elle n'ait pas la résistance suffisante pour encaisser ne serait-ce qu'une seule attaque. Han n'est pas en reste, il travaille au corps-à-corps la belle et même si elle parvient à s'éloigner, cela est inutile, Han la rattrape aussitôt. Même si elle riposte, c'est inutile, Han semble encaisser les coups.


Gwendoline n'a pas le choix, alors que Han s'apprête à décocher un direct du droit, en compressant son bras, elle fait apparaître une paire d'ailes sur ses omoplates et s'envole dans les cieux en hâte. Elle échappe à la projection, ce qui n'est pas le cas des soldats dans la trajectoire, ces derniers sont projetés dans tous les sens. Gwendoline vole dans les airs, Han lève la tête et le repère. Il compresse ses jambes, charge violemment sa propulsion sur le navire, à tel point que le bois du pont se met à trembler à cause de l'énergie accumulée sous ses pieds. La blonde craint qu'il ne se déchaîne un peu trop, alors elle s'envole en direction de l'île non loin de leur position, Han la regarde partir. C'est une invitation à la rejoindre, l'île n'est pas très éloignée du « Cha-cha-cha », mais pour plus de sécurité, Han, qui cesse de charger sa propulsion, brise le grand mât du navire d'un direct. Puis, il soulève le bois et le balance le plus loin possible entre la distance qui sépare le navire et l'île, le mât atterrit en milieu de chemin, flottant sur l'eau.


Han s'apprête à sauter, mais deux chasseurs lui sautent dessus par-derrière, brandissant un sabre et un maillet. Ils veulent le tuer, le révolutionnaire décoche un coup de poing du droit dans le visage de l'homme au maillet, ce qui l'envoie s'encastrer dans le navire. Il esquive le coup de l'épéiste en se mouvant sur place, ce dernier étant sûr sa gauche, il se meut sur sa droite pour esquiver le coup de sabre. Il décoche un direct du gauche en compressant son bras dans le visage du type, ce dernier passe à travers le rebord du rafiot et fini dans l'eau. Han ramasse le sabre qu'il a failli le toucher, il mord le manche. Il compresse ses jambes en ressorts et accumule assez d'énergie pour sauter le plus loin possible. Il survole la mer, puis il atterrit brièvement sur le mât et prend appui dessus, avant d'atterrir sur la plage de l'île. La femme toise Han du regard, tout en planant au-dessus de lui grâce à son fruit des plumes qui lui permet de créer des plumes et de s'en servir, même pour voler.


Techniques:


Dernière édition par Han le Mar 1 Oct 2024 - 2:47, édité 1 fois
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De son côté, Jozz fait face à Katats qui se veut plus menaçant que jamais. Son regard en dit long sur ses intentions, Jozz réfléchi, la force de son adversaire a grimpé en flèche jusqu'à dépasser de loin celle de l'homme-brochet. Jozz a commis l'erreur de ne pas achever le vieux quand il le pouvait. Le Jazz ne compte pas se laisser faire, il gonfle ses muscles, puis il saute à la gorge du vieux qui le dégage avec un crochet du droit. Jozz tape violemment contre le bord du navire, au point de briser le rempart après l'impact, le navigateur à la tête qui tourne. Son buste est suspendu dans le vide, il n'est pas tombé à l'eau en gardant fermement la partie inférieure clouée au sol. Il regarde l'eau, qui vient s'écraser contre le navire, avec un air hagard. Il entend Katats s'approcher, il esquisse un léger sourire, l'homme-brochet se laisse couler. Il tombe du navire et finit dans l'eau, Katats s'approche du bord et le regarde avec un air sévère.


- Tu veux jouer à ce petit jeu, pas de problème.


Katats plonge dans la mer, la tête la première. Les deux hommes-poissons sont désormais dans leur élément naturel, ce qui amuse Jozz qui nage à grande vitesse, il est comme un poisson dans l'eau. Katats a l'impression de retrouver une seconde jeunesse, il se sent revivre, flottant dans l'infinie abysse des profondeurs. Il pose son regard sur les déplacements de son ennemi, il tourne autour de sa cible, comme un requin. Il le nargue, le but de la manœuvre est sans doute de montrer à son ennemi qu'il est à l'aise dans l'eau, et de l'agacer. Cependant, le silure décide de réagir autrement que de céder à l'énervement.  


- Hm... ?! Que fait-il, il se fiche de moi ?!


Le vieux a les paumes collé l'une contre l'autre, il est assis en tailleur, les yeux fermés.


- Il... Il médite.


Ce qui énerve Jazz, mais il se reprend.


- Non, ce n'est pas la solution de paniquer ou de se laisser envahir par la colère. Je sais, il va regretter de ne pas me prendre au sérieux, ça lui apprendra qu'on ne sous-estime pas un homme-brochet !


Il s'arrête, il flotte dans l'eau, se trouvant sur la droite du silure. Il gonfle son torse, puis il contracte pendant quelques secondes ses muscles avant de crier. Il envoie un cri si strident qu'il parvient à briser les coquillages et le corail qu'il l'entoure. Katats ouvre les yeux, il se fait avoir par la vague stridente. Le bruit résonne dans ses oreilles, son oreille interne est touchée, ce qui crée des troubles visuels. Katats flotte dans l'eau, en errance, il n'avait pas envisagé ce genre de technique.


- Me... Merde. D'ordinaire, ce genre de technique est facile à encaisser, même utilisé par un homme-poisson. Le souci, c'est qu'on se trouve sous l'eau, là où la densité est plus grande que sur la terre ferme, ce qui propage la vitesse du son plus rapidement. C'était bien joué, un coup de maître.


Cependant, Katats n'est pas du genre à se laisser abattre pour si peu. Il se redresse, contracte ses muscles, se figeant sur place. Même s'il voit en double, ce n'est pas grave, il a déjà prévu une riposte. Il fait le vide dans son esprit, faisans disparaître toutes pensées négatives, le doux son apaisant de la mer est la seule chose qui lui traverse l'esprit. Il est apaisé, malgré son oreille interne touchée. L'homme-brochet sourcille, il se dit que son attaque n'a peut-être pas été assez conséquente la première fois, alors il décide de doubler sa vocalise. Il gonfle son torse, contracte ses muscles, mais il est plus long que la première fois, étant donné qu'il accumule plus d'énergie, cela est deux fois plus long de la canaliser.


- Gyaaaaak !!!


Hurle-t-il. Katats se bouche les oreilles avec ses pouces, faisant face à l'onde qui fonce sur lui. Mais il n'est fait rien, le son parvient tout de même à toucher le corps du vieux, faisant trembler celui-ci. Katats saigne du nez, son corps vibre, ce qui lui cause des fourmillements dans ses muscles, mais il est toujours debout. Le brochet plisse les yeux, se mord la lèvre inférieure.


- Il t'en faut plus, pas de problème ! Mais je préfère te prévenir, te boucher les oreilles et aussi utile que de mettre sa main devant ses yeux pour se cacher des rayons du soleil, les rayons te toucheront quand même et te brûleront la peau !


Katats regarde le chasseur gonfler, une fois de plus, son torse. Il triple la vocalise, ce qui devient problématique pour Jozz, car plus il dose sa voix, moins il respire... Après, il possède des branchies, ce qui lui permet de ne pas mourir noyé sous l'eau. Par contre, pour un homme-poisson, les poumons et les branchies sont aussi importants l'un que l'autre, ne serait-ce que par habitude de les utiliser ou même pour s'adapter à l'environnement. Cela relève autant de la psychologie et du physique. Katats, qui est un homme-poisson, le sait parfaitement. Il regarde Jozz charger son prochain coup, puis il plisse légèrement les yeux. Il attend le bon moment, et le voilà, les muscles de Jozz se contracte plus que d'habitude avant qu'il ne lance son cri. Ainsi, cela lui permet de consolider son corps pour l'aider à supporter cette technique, car elle peut se révéler nuisible pour son utilisateur. Les cordes vocales sont anormalement exploitées et sollicitées, certains utilisateurs de cette technique se sont déchiré les cordes en abusant de la technique ou en étant négligent. Ce qui n'est pas le cas du Jazz qui canalise correctement ses forces dans son buste avant de doucement faire montrer la pression dans sa gorge et parfaitement dirigé la puissance du son avec sa bouche. Donc, Katats remarque que c'est le bon moment, que le torse se dégonfle légèrement et que les muscles sont plus contractés au reste du corps, plus veineux. Le silure se positionne tête en bas, visant le sol, les pieds joints, les jambes formant un losange. Il charge sa force dans ses jambes, au point qu'il en grimace de douleur, ses mollets gonflent de volume et deviennent veineux. Subitement, il se projette le plus rapidement possible, en poussant sur ses jambes, en direction du sol. Il finit par s'encastrer violemment contre la terre, juste avant que le cri ne soit propagé dans la zone.


- Gyaaaaaaak !!!


Jozz halète, il ressent une vive douleur au niveau du buste et de la gorge, comme une brûlure. Il ne voit plus Katats, il se demande où a-t-il bien pu passer. Il utilise son sonar qui se repend dans la zone pour le localiser, mais rien. L'homme-brochet est étonné.


- C'est impossible... Il n'y a que deux possibilités. Katats a réussi à fuir à une vitesse prodigieuse, assez loin pour être hors de portée de mon sonar.


Il regarde le ciel.


- Soit, il a rejoint la terre ferme. S'il était mort, je l'aurais localisé, à l'instar d'un débris qui flotte, je l'aurai localisé.


Jozz attend quelques secondes avant d'aviser.


- Il a dû remonter, je ne vois qu... QUOI ?!


Subitement, une masse visqueuse s'approche à pleine vitesse de l'homme-poisson. Il panique, il comprend qu'il était planqué depuis le début et que c'était une diversion pour lui faire baisser sa garde. Le traqueur n'a pas le temps de se préparer, il gonfle son torse comme il ne l'a jamais gonflé, au point de mettre sa vie en jeu. Il accumule de la force dans son buste maladroitement, en l'éparpillant, non canalisé. Il concentre le peu de cette force dans sa gorge, ce qui lui fait extrêmement mal, il a l'impression de se faire étrangler. Ses cordes vocales sont soumises à une forte pression au point qu'elles gonflent, la gorge du poisson double de volume. Il a mal, très mal. Mais, Katats approche. Il sait que ça lui fera un mal énorme lorsqu'il hurlera, mais comme il est surpassé par Katats au corps-à-corps et que sa seule botte secrète se trouve être sa vocalise, il doit tout tenter. Ses yeux sont injectés de sang, ses vaisseaux sanguins ont explosés. Il se met à hurler de toutes ses forces sur la masse qui s'approche, son cri est concentré sur Katats. L'homme-silure se prend de plein fouet l'attaque, l'onde brise pleins de coquillage sur son sillage. Jazz est aphone, il ne voit presque plus rien, il fait un malaise, il ne distingue plus très bien son entourage. Du sang coule de son nez, mais il reste debout, flottant sur place, contractant ses muscles pour ne pas tomber. Cependant, la masse visqueuse continue de nager dans la direction de l'homme-poisson. Jazz s'en rend compte avec le peu de visibilité qu'il lui reste, il ne comprend pas, pour lui, c'est impossible. Lorsque Katats est suffisamment proche de lui, Jazz se rend compte de la nature de cette masse visqueuse qui enrobe le vieux.


- ... De la vase ?


Dit-il avec une faible voix. Katats fini par s'approcher assez prêt pour croiser le regard apeuré de son ennemi. Ce dernier fait un effort surhumain en plaçant ses bras en croix devant lui, se protégeant d'un potentiel coup et en plaçant ses genoux au même niveau. Katats contourne la face de son adversaire pour se faufiler derrière lui, avec ses bras et ses pieds, il s'accroche à lui, le maîtrisant. Jozz se débat, mais il souffre horriblement de courbature, et la force de son adversaire est plus grande que la sienne. Mais, cela n'empêche pas l'homme-brochet de se débattre, même avec ses courbatures.


- Tu veux savoir comment j'ai fait pour atténuer le son de ton cri ? La vase, elle permet ce genre de miracle, elle a le pouvoir d'absorber et de disperser le son !


Cependant, Katats a tout de même ressenti, ne serait-ce qu'un instant, le son, même s'il était très affaibli par la masse visqueuse. Le vieux esquive un coup lent et prévisible de son ennemi, puis pour l'affaiblir encore plus, il mord les branchies au cou de Jazz et souffle dedans. Les branchies sont obstruées par l'air de Katats, ce qui étouffe et empêchent toute respiration aquatique, Jazz ne bouge plus, il est figé sur place, se noyant. Mais Katats n'en a pas fini, il profite de l'état de stase de son adversaire pour passer à la suite. Il le ceinture au niveau du ventre et le renverse, avec lui-même, tête en bas. Il joint ses pieds, formant un losange avec ses jambes. Jazz dépasse Katats, il est plus exposé.


- Je vais te montrer comment j'ai fait !


Jazz a peur, mais il ne peut rien faire, il est trop occupé à paniquer et à subir les courbatures de ses attaques qui sont plus violentes qu'auparavant. Le silure sourit, il pense à quelqu'un.


- Capitaine, c'est en m'inspirant de votre technique que j'ai pu me sortir de cette situation. Capitaine, c'est en votre honneur !!!


Soudainement, Katats se propulse à pleine vitesse en direction du sol, tout en sanglant son ennemi. Ce dernier hurle en fixant le sol, un sentiment de regret se manifeste. Il hurle à Katats.


- Je t'en supplie, épargne-m...


Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un immense fracas retentit dans la zone, la terre a coupé la parole à Jazz, en plus de l'avoir encastré en son sein. Katats s'éloigne de la zone où le corps de Jazz est à moitié planté dans la terre et l'autre partie flotte au gré du courant.


- Il était coriace, ce petit jeune. Je me suis rouillé, je dois reprendre l'entraînement.


Katats nage vers la surface.


Dernière édition par Han le Mar 1 Oct 2024 - 3:02, édité 1 fois
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Achille n'arrive pas à croire qu'un gamin comme Tanpan a bien pu l'entailler, ce qui l'énerve au plus au point. Lui qui ne jure que par les muscles et la force physique, le fait de se faire lacérer par un gosse aussi chétif, ça ne passe pas pour lui. Achille contracte ses muscles, il double de volume, une véritable montagne de muscles. Tanpan se tourne vers son adversaire, son épée dans la main droite, il regarde la masse veineuse transpirante de la brute avec un air sérieux. Quelque chose change, plusieurs poils apparaissent sur le corps du Malerba. Une épaisse fourrure rousse pousse jusqu'à se transformer en manteau. Le visage d'Achille passe de l'humain à l'animal, des défenses apparaissent sur sa bouche, un groin remplace son nez. Les mains font place aux sabots, une queue en tirebouchon surgit du bas du dos. Le Malerba devient un sanglier à trois yeux assoiffé de sang, son regard renvoie de la haine. Tanpan enflamme son épée avec son fire heart, puis il pointe l'extrémité de sa lame en direction du cochon à poil, toujours avec un air sérieux.


- Ce soir, c'est cochon grillé.


Le mastodonte se rue sur sa cible en grognant comme un porc, la bave aux lèvres, les planches craquent sous son poids. Tanpan fait un saut arrière sur plusieurs mètres, il passe par le mur précédemment détruit par le trois yeux. Il arrive sur l'un des rebords devant la cabine, il prend appui dessus avant de s'écarter, en sautant dans le vide, sur sa gauche. Le sanglier détruit le bord et atterrit sur le pont principal dans sa rage, sa charge est si puissante que rien ne lui a résisté. Les soldats remarquent le monstre sur le pont, les révolutionnaires sont étonnés, contrairement aux chasseurs qui scandent son nom. Le sanglier n'a que faire des encouragements, il voit rouge et ce qu'il veut, c'est le responsable de sa blessure. Il regarde, il renifle, afin de trouver le fuyard dans cette foule immense. Il finit par sentir l'odeur de Tan, il se met à grogner et charge devant lui, dégommant aussi bien alliés qu'ennemis. Le jeune épéiste est pris pour cible, un immense cochon à trois yeux le chasse. Ce dernier court vite en grimaçant.


- Il va me rattraper ! Vite, vite, viiiiiiiteuh !


Les cris des soldats qui se font balayer, piétiné, empalé par ses défenses, résonnent dans la zone. Tanpan arrive près du mât avant, subitement, une idée lui vient en tête. Il met les bouchées-double, il n'a jamais été aussi rapide que lorsqu'il est poursuivi par un sanglier de 200 Kilos. Il saute sur le mât, prenant appui dessus pour se propulser dans les airs à la force de ses jambes. Il survole le sanglier, qui, trop enragé, ne pense pas à s'arrêter. Il fonce dans le mât proche de la tête de proue, ce qui arrache un rire à l'épéiste.


- Hahaha... Mon plan à... Oh, non...


Soudainement, le mât penche dans la direction du moqueur. Tan grimace, il est mécontent. Le mât lui tombe dessus, mais d'un coup circulaire avec sa lame, il tranche la masse qui allait le percuter en deux. Le mât se scinde donc en deux parties, l'une s'écrase sur l'arrière du navire et l'autre au milieu. Le bateau est pas mal amoché, les lieux de vies de l'équipage sont détruit à cause d'une partie du mât, et le pont principal est encore plus creusé. Il n'est plus vraiment stable, Han et Gwendoline avaient déjà entamé sa destruction, et Tanpan vient de poursuivre leur œuvre. Des soldats sont morts ou blessés, écrasé par l'immense mât. Tanpan atterrit devant ce qu'il reste des cabines, sabre à la main, il est stupéfait de voir la puissance du trois yeux.


- Si je me prends un coup, je risque de finir en charpie.


Dit-il en serrant les poings, le droit empoignant fermement le manche de son sabre, tout en affichant un air inquiet. Le trois yeux retrouve son calme, il parvient à faire le vide dans son esprit agité. Soudainement, le sanglier se transforme en hybride porcin-humain. Il renifle l'odeur de Tanpan, il le trouve. Il s'approche de la partie du mât enfoncé dans le pont, puis il contracte ses muscles jusqu'à doubler de volume, veines apparentes. Il empoigne le mât, ses doigts creusent le bois, lui offrant une stabilité assurée. Il soulève le mât à bout de bras, les corps des soldats sont méconnaissables, et les blessés coincés parviennent à s'échapper. Les soldats prennent la fuite en voyant que le sanglier s'apprête à frapper le pont avec son immense colonne. Ils fuient à l'arrière du navire en masse, Tanpan les regardent passer avec des gouttes de sueur qui perlent sur son front.


- ... Je devrais les rejoindre.


Le mastodonte ne lui en laisse pas le temps, il envoie un coup de colonne à l'horizontal. Tanpan saute sur place, esquivant la masse qui détruit ce qu'il reste des cabines. L'épéiste en voyant la destruction décide d'agir, il atterrit sur le mât et court dessus. Le trois yeux le voit distinctement arriver grâce à ses trois yeux. Il voit chaque mouvement de Tanpan, ses jambes qui se relaient et qui se tendent, son torse qui inspire et expire, ses bras rentrés au niveau des reins, le manche de son sabre dans la bouche. Rien ne lui échappe, le moindre changement, il le perçoit. Le petit saute en avant, et tend sa jambe droite, le genou gauche relevé. Le sanglier, qui a les mains prises, sourcille. Il encaisse le coup direct dans le visage sans soucie. Le jeune serre les dents en voyant que son coup n'a eu aucun effet, un moment de latence survient, comme si tout était au ralenti, Tanpan écarquille progressivement les yeux. Subitement, les doigts du monstre sortent du mât et ils agrippent les tibias du jeune, puis il empoigne sa prise. Tout s'est passé si vite, mais pour l'épéiste, cela lui a semblé être lent. C'est sans doute l'adrénaline qui a affecté la perception de Tanpan, ce genre de chose se produit lors d'une situation de stress intense ou de danger. Il comprend parfaitement qu'il est pris au piège, mais ce n'est pas parce qu'il a pu le voir, qu'il aurait pu l'éviter. C'est ainsi que Tanpan se fait prendre au piège et violemment plaqué au sol, son dos frappe le bois. Le monstre s'en amuse, il exprime un sourire satisfait.


- On va jouer ! Le jeu, toi contre le sol, le jeu s'arrête quand tu meurs !


Tanpan se fait marteler à plusieurs reprises, le trois yeux plaque le gamin au sol avec ses deux mains autour de ses tibias, il le soulève et prend son élan avant de le plaquer contre le pont. Tanpan ne peut que souffrir, il est déjà sonné, mais il tient à rester conscient. Après une dizaine de coups, une partie du pont cède, mais le gamin ne tombe pas dans la cale, il est tenu par les tibias.


- Ooooh... Mais tu es encore en vie ? Fiiiiiou, je te félicite. Tu dois avoir le dos en ruine, ta tête doit être en compote, mais tu es vivant. Bravo, on va passer au second jeu.


Il retire sa main gauche de sa cible, puis il gonfle les muscles de son bras droit, il double de volume.


- Le jeu s'appelle le tourniquet !


Il brandit le frêle guerrier, se retrouvant face à face avec lui.


- T'es prête, princesse ? Hé oh ! T'es mort ?!


Tanpan ne bouge plus, ses yeux sont clos, ce qui attire la curiosité du monstre. Il rapproche son visage du sien, il l'observe durant quelques secondes.


- Il a perdu connaissance, mais il mord encore son sabre... Il est tenace. Mais, ça ne va pas m'empêcher de m'amuser !


Il brandit Tanpan le plus haut possible, le petit se trouve au-dessus du sanglier, tenu par sa main.


- C'est partie... !!! Le lancer du san... Aaaaaaarrrrrggggg !!!


Soudainement, la lame de Tanpan est planté dans son troisième œil. Le garçon faisait semblant d'être évanouie, puis il a attendu le moment propice pour lui porter un coup décisif. Achille ne bouge plus, il a une lame proche de son cerveau, il ne fait pas l'idiot. Tanpan est amoché, il est cambré, tenant son arme avec ses deux mains.


- ... Keuf... Keuf... Rhaaaaa... !


Le Malerba souffre, du sang coule dans ses yeux, sur son visage. Tanpan enfonce légèrement sa lame dans le crane du type, ce dernier panique.


- A... Oh... Attend... !!! Tu vas pas faire ça, on peut trouver une solution ! Je suis sûr que tu es un gam... Un garçon très intelligent qui n'a pas envie de tuer une personne, car cela est irré...


Tanpan lui coupe la parole.


- La ferme... ! Je ne suis peut-être qu'un gamin à tes yeux, mais sache que j'ai déjà pris plus d'une vie. Tu ne seras pas le premier.


Achille avale sa salive.


- Mais... Tu ne vas pas tuer un père de famille ? J'ai une femme et des enfants qui m'attendent à la maison, tu ne vas pas les priver de leur père ! Non, ce serait criminel, tu ne peux pas, tu n'as pas le droit ! Tu retires ce bout de lame et on part bons amis… Tu en dis quoi ?


Tanpan est encore sonné par les chocs qu'il a reçus, il a du mal à penser, il lutte pour ne pas s'évanouir.


- ... T'es un père de famille ? Comment... Comment s'appellent tes enfants ?


Intérieurement, le sanglier sourit.


- Ils s'appellent Ava et Nadia, c'est ça... Ava et Nadia, de petites filles qui aiment leur papa si fort qu'à chaque fois que je pars en mer, c'est un crève-cœur de les voir pleurer en me disant au revoir sur le port.


Tan commence à tourner de l'œil, ses pensées s'égarent. Le sanglier voit une opportunité, soudainement, il change de forme. Il se transforme en bête à quatre pattes, le faisant diminuer de taille, il n'est plus debout, mais à quatre pattes. L'épée de Tanpan sort de l'œil et son propriétaire tombe, la perfidie du sanglier n'est pas à sous-estimer. Achille prépare un coup de défense en inclinant sa tête sur sa gauche, afin de frapper violemment, et pourquoi pas embrocher, le petit. Durant un bref instant, Tanpan repense à quelque chose. Il se sent flotter, comme s'il était dans du coton. Une scène lui revient en tête. Il voit Han cambré, les jambes en ressort, les poings au sol, devant ses soldats. Une bataille se prépare, le regard excité et le sourire de Han inspirent ses troupes.


- Les gars, je vous confie mes arrières. Moi, j'assure vos avants !


Ses hommes l'acclament et après s'être propulsé avec ses ressorts sur les ennemis, la bataille débuta. Ce souvenir n'est pas anodin, ce fut la première bataille navale de Tanpan. Sa détermination grimpe en flèche, il ne va pas se laisser tuer aussi facilement, car son capitaine compte sur lui. Achille envoie son coup de défense, mais Tan le bloque avec le tranchant de son épée, bien qu'il soit tête à l'envers. La parade est parfaite, elle stabilise le gamin, il penche son corps vers l'avant, afin de se redresser. Il finit par se redresser, au passage, il tranche en deux verticalement la défense droite d'Achille. Celui-ci écarquille les yeux, Tanpan, une fois sur le pont, tourne sur lui-même et décoche un coup d'épée à l'horizontal. La lame tranche l'œil droit du chasseur de primes, il se met à hurler à la mort. Il a effectué le même mouvement que lorsqu'il lui a lacéré le torse. Le balèze retrouve sa forme humaine, il recule le plus loin possible, les mains sur ses deux yeux crevés. Le Malerba enrage, il lance un regard meurtrier, avec son seul œil valide, sur son adversaire. Cependant, ce qu'il voit l'effraie. Tanpan n'a pas le visage d'un enfant, plus le visage qu'il avait au début de leur affrontement, c'est celui d'un tueur. Achille a peur, peur de mourir. Il ne peut plus compter sur son troisième œil pour analyser les mouvements de son ennemi, il lui manque un œil, son torse est ouvert. En plus de son zoan du sanglier ne semble pas avoir raison de sa cible, Achille est désemparé.


- Ma... Ma famille... Penses-y, s'il te...


Tanpan plante sa lame dans le pont, tout en regardant fixement le chasseur.


- Ils seront mieux sans toi.


Achille panique.


- Qu'est... Qu'est-ce que tu veux dire... Qu'est-ce que tu veux dire...?!


Tanpan marche dans sa direction.


- Ne... T'approche pas... Sale monstre... !


Il recule de peur, la simple vision de sa mort le rend malade. Tanpan court dans sa direction, Achille se sent impuissant, mais il est hors de question de mourir. Alors, même si la peur le prend au ventre, il décide de se battre et de tuer ce révolutionnaire. Il pousse un cri de guerre, puis il envoie un direct sur son adversaire. Cependant, Tan saute dans sa direction, esquivant le poing envoyé avec lenteur. Les poings du révolutionnaire s'enflamment, puis il envoie une pluie de poings dans le visage de son adversaire. Ce dernier n'a plus la force de parer, il se fait maltraiter, le feu lui brûle le visage et ses plaies.Tanpan l'envoie valser avec un coup de pied du droit enflammé dans le menton, le mastodonte s'écrase quelques mètres plus loin. Achille n'en croit pas son œil, il se relève, en fin, il essaie. Il ne tient plus sur ses jambes, elles sont en coton. Il enrage, il ne comprend pas comment un type aussi frêle que l'épéiste puisse le malmener aussi facilement, alors qu'il doit faire quatre fois sa taille et sa masse. Achille regarde Tanpan avancer dans sa direction, épée à la main droite, il tente de survivre en rampant vers la tête de proue. L'extrémité de l'épée du jeune traîne contre le bois, éraflant celui-ci. Achille parvient à se rendre sur ce qu'il reste de la tête de proue, il regarde au loin, il voit sa capitaine sur l'île en face du navire. Il se dit qu'elle va venir l'aider s'il l'appelle, il se met à hurler de toutes ses forces.


- Ah... Ahhh.... AHHHHHH.... Gwendol... ?!


Soudainement, la tête de proue bouge. Elle tombe en direction de la mer, Achille tourne son regard vers le responsable. Tanpan, cambré, dos tourné, bras droit tendu, comme la lame qu'il brandit. Il comprend que la tête de proue a été tranché par l'épéiste, et comme le mastodonte possède les pouvoirs du fruit du sanglier de type zoan, il est incapable de nager. Il finit par être complètement ensevelie dans l'eau de mer, il tente de remonter à la surface en se débattant comme un tigre, mais c'est peine perdue, il coule comme une ancre. Son corps repose désormais au fond des mers, il ne pourra donc pas devenir « Le champion », car il a fini noyé. Tanpan s'écroule sur place, il a tout donné, mais il a surpassé ses limites et il a besoin de se reposer et d'être soigné. Par chance, Katats remonte sur le navire, lui aussi, amoché, il trouve Tanpan qui git à l'avant du navire. Il le porte, ramassant son épée, puis il regarde au loin. Il regarde avec un air inquiet l'île où Han affronte la cheffe des chasseurs.


- Capitaine, reviens-nous vite.


Katats rejoint les hommes et il ordonne que les blessés soient évacués du champ de bataille.


Dernière édition par Han le Mar 1 Oct 2024 - 3:23, édité 1 fois
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Des bruits furtifs, des pas aussi léger, des ombres qui disparaissent dans la pénombre... Voilà ce qui se passe sur le navire, des ombres se tournent autour, sans se montrer. Seules des gouttes de sang, provenant de leurs blessures, laissent une trace de leur passage. Ils ne sont pas si rapides que cela, surtout avec leurs blessures qui n'aident en rien leurs déplacements, mais il faut croire que les Mink ont la peau dur. Car même avec la peau trouée, les deux blessés n'ont rien perdu de leur agilité et de leur endurance. Lorsque deux tireurs d'élite se livrent bataille, ce n'est pas un combat, mais un duel. La différence entre deux artistes martiaux qui opposent leur style de combat, est que leur combat se déroule sur la durée, afin de fatiguer l'adversaire et prendre l'ascendant... Généralement, lorsqu'ils sont de mêmes forces. En revanche, deux snipers qui se lancent dans un duel, c'est l'inverse qui se produit. En effet, plus les tireurs feront durée le duel, plus ils diminueront leur chance d'abattre leur cible. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte, comme les munitions qui ne sont pas illimités, l'état de leur arme qui peut à tout moment lâcher ou s'enrailler. Vous me direz que ce genre de chose n'incombe pas qu'aux tireurs, plus un bretteur combattra, plus il se fatiguera... J'approuve sur le principe, à la seule différence qu'un tireur d'élite doit faire mouche, s'il rate sa cible, il perd une balle et se met à défaut. Là, où un sabreur, s'il rate un mouvement, pourra toujours le reproduire, certes avec moins de force, peut-être, mais il le répétera jusqu'à tomber de fatigue. Le sniper ne peut pas s'offrir le luxe de gâcher ne serait-ce qu'une balle qui pourrait être décisive, cette discipline est pour les assassins. Un combattant ne tue pas forcément son adversaire, même s'il lui ouvre le ventre. En revanche, un tireur d'élite doit impérativement abattre une personne qu'il observe attentivement, tout en sachant qu'il la tuera, avant d'appuyer sur la détente et de lui faucher la vie. Il n'y a pas plus sanglant et froid qu'un tir de sniper. Certaines personnes, notamment des amateurs de ce style, résument leur art avec une phrase du type, « Une balle, un mort » ou encore, « Un bruit sourd, puis, plus rien. » Pourquoi est-ce que je vous raconte cela ? C'est pour que vous compreniez que le duel auquel vous allez assister est différent des précédents, car c'est le premier qui touchera sa cible qui gagnera... En théorie.


Le Abo se déplace furtivement avec le pas léger, tel un félin, tout en prenant soin de se faufiler dans des coins sombres où il peut se cacher. Chairo, lui, il est moins subtile que son ennemi le chat. Non, ce chien n'est pas du genre à faire dans la finesse, c'est avant tout un fonceur, certes prudent, mais intrépide. Il fait donc la chasse au chat, en le poursuivant, pendant que ce dernier se déplace de manière à le prendre à défaut, slalomant à gauche et à droite. La moindre ouverture est capitale, il suffit que le chien tente une action en tirant à un endroit où Kado n'est plus pour que son adversaire lui loge une balle dans le cœur. Mais, Chairo n'est pas un idiot, même si l'idée de plomber le chat et de lui planter ses crocs dans sa chair n'est pas pour lui déplaire. Cependant, il ne doit pas laisser ses émotions influencer sa concentration. Un bon sniper doit faire fie de ses états d'âme, car il est un tueur qui flirte avec la mort. Le chat constate que son ennemi rustique, oui, Kado trouve que les chiens sont rustres et manque d'élégance, n'est pas un idiot, contrairement à ce qu'il pensait. C'est aussi quelque chose qu'un sniper doit à tout prix éviter, il doit s'écarter de tout sentiment, même le plus infime peut influencer sa mission. Que ce soit l'égo ou la pitié, une émotion est négative dans cette discipline. Chairo continue la traque du minou, lui aussi à quatre pattes, bave aux lèvres. Sa patte brûlée, précédemment à cause de l'explosion de son pistolet, lui fait mal, mais il prend sur lui et fait fie de la douleur.


Chairo s'amuse, même s'il a toujours son air stoïque, intérieurement, il prend plaisir à chasser. Kado, lui, aime se jouer de ses ennemis, cela lui procure du plaisir. C'est pour cela qu'aucun des deux cherchent véritablement à abattre l'autre, pour l'instant, car ils aiment ce qu'ils vivent. Vous vous souvenez quand je vous ai parlé de ce qui différencie un artiste martial d'un tireur ? Plus un duel se prolonge, plus il sera en défaveur des duellistes… Ici, c'est typiquement l'erreur à ne pas commettre où même les plus grands professionnels ne sont pas à l'abri, c'est de faire durer le plaisir. Cela se comprend, après tout, les tireurs sont d'éternel insatisfait. Leur discipline les empêche de laisser libre cours à leurs envies, un bretteur peut, s'il le souhaite, trancher une jambe à son adversaire, tout en continuant le combat. Mais, un tireur, s'il s'amuse à torturer sa proie, il perdra alors, ce qui fait des snipers des adversaires redoutables, l'effet de surprise. Une fois repéré, le tireur est mis à défaut, il doit fuir et trouver une autre planque pour poursuivre son œuvre ou se révéler au grand jour et prendre le risque de s'exposer. On peut dire qu'il y a deux écoles, ceux qui privilégient l'ombre et ceux qui souhaitent affronter leur cible face à face. Deux visions de la discipline, l'ombre et la lumière.


Nos deux amis partagent une vision différente, mais seriez-vous dire qui est un planqué et qui est un viandard ? Laissez-moi vous le montrer. Soudainement, Kado saute sur le mât du pont arrière et grimpe, tout en tournoyant autour du poteau, avec ses griffes. Chairo regarde le matou escalader, il se redresse, lâchant "Beckman" de sa gueule, puis il le charge et vise le chat. Il tente de prévoir sa prochaine trajectoire, plissant légèrement les yeux, respirant doucement. Malgré les bruits de la bataille, telles les explosions, les cris, les corps qui tombent au sol, le sniper doit rester calme et ne pas se laisser déconcentrer par son entourage. Subitement, une ouverture, Chairo presse la détente. Un bruit de détonation retentit, semblable au tonnerre, la balle qui sort du canon fend l'air dans un sifflement strident, un véritable boulet de canon miniature. Ce genre de son, tel que celui du sifflement d'une balle, est imperceptible pour la plupart des gens, sauf les Mink. Grâce à leur sens développé, notamment l'ouïe, ils peuvent entendre ce sifflement, ce qui leur permet de ne pas se faire prendre par surprise. Kado respire l'odeur de poudre, l'odeur du métal chauffé qui le prend au museau, et le son de la balle qui se rapproche du mât à l'arrière du navire. Il réagit à temps, au lieu d'aller à la rencontre du sifflement, il se projette dans les cieux en sautant en arrière. Chairo suit brièvement la trajectoire du chat, il est surpris par cette décision, lui aussi, a sous-estimé son adversaire. La balle du fusil détruit une partie du mât, en passant à travers ce dernier, en son centre. Kado, qui exécute un salto arrière, se contorsionne et braque le chien avec son fusil dans les pattes, après l'avoir lâché de sa gueule. Kado ferme un œil, le droit, fixant la poitrine du chien avec le gauche, tout en tenant son fusil. Avec sa patte gauche, il soutient et stabilise l'arme et avec son index droit sur la gâchette, il est prêt à faire feu.


Cependant, ce n'est pas aussi simple d'abattre un tel prodige de la visée comme Chairo, si c'était aussi simple, il serait six-pieds sous terre depuis belle lurette. Le chien se jette dans les airs en se penchant sur sa droite, tout en dirigeant son arme en direction du chat, qui, lui aussi, est en mouvement. C'est là qu'on peut voir un fossé entre deux tireurs d'élites, le mouvement. Celui qui parvient à toucher une proie en mouvement est meilleur, sans conteste, que celui qui n'y parvient pas. Si on devait faire une comparaison avec un épéiste, ce serait l'équivalent d'une passe d'arme, tout bonnement la maîtrise de son art. C'est facile de viser et de tirer, mais plus difficile de le faire en visant une proie qui bouge, tout en étant soi-même en mouvement. C'est donc deux détonations qui simultanément retentissent, la maîtrise et l'armement est décisif dans ce genre d'échange, les deux tireurs gardent leur sang-froid. Les deux balles se ruent en direction de leur cible respective, les deux tireurs savent que même en mouvement, ils se prendront la balle. Chairo fait un pari osé, il parvient à se dégager de la trajectoire en prenant appui sur sa queue. Celle-ci, en poussant sur le pont, soulève le tireur dans les airs suffisamment pour que la balle ne lui perfore pas le ventre, mais le tibia gauche. Le chien a réussi à réduire la gravité de l'impact en sacrifiant une zone moins risquée.


Kado, quant à lui, opte pour quelque chose de moins dangereux, mais qui est aussi décisif pour déterminer l'issue du duel. Il cambre légèrement son flanc droit en arrière, faisant pencher son corps vers la droite. En faisant cela, il empêche la balle de lui déchirer le biceps droit, cependant pas uniquement grâce à cela. Lorsqu'il a changé de position en mettant tout son poids afin de pencher sur sa droite, son corps a bougé et s'est donc cambré. Ce qui a eu, malheureusement, pour effet de placer son fusil dans la trajectoire de la balle. En plaçant son fusil, par effet de mouvement, dans la trajectoire, cela a eu pour effet de dévier légèrement la trajectoire de la balle, mais également la perte du fusil, dont les restes s'éparpillent dans les airs. La balle a été ralentie et déviée de sa trajectoire, ce qui a sauvé son bras droit, même si le projectile a tout de même éraflé, légèrement, son bras. Kado a radicalement réduit sa blessure, mais il n'a plus de fusils, ce qui peut signer son arrêt de mort.


- Il est fort, il a même réussi à briser mon fusil fait d'acier, comme il a transpercé le mât, facilement.


Cependant, Kado esquisse un léger sourire, car il n'a peut-être plus de fusils, mais il lui reste un atout dans sa manche. Après avoir atterri sur le bord du navire, le dos courbé et les quatre pattes se tenant sur le bois, il regarde son adversaire au sol qui saigne. Chairo fait de même, il constate que son ennemi n'a presque rien, mais il remarque qu'il n'a plus son arme, ce qui lui fait plaisir. Il brandit "Beckman", puis le braque sur le chat, mais celui-ci brandit aussi quelque chose dans sa patte droit. Chairo sourcille en voyant de quoi il s'agit.


- Un Boomerang ? C'est avec ça que tu penses me vaincre, avec un Boomerang en bois ? Après tout, si j'étais sans arme à feu, comme toi, je prendrais n'importe quoi pour me défendre, même un bâton courbé.


Kado est confiant, il est prêt à lancer son arme.


- Tu te trompes, ce n'est pas l'arme qui fait le sniper, mais c'est le sniper qui fait l'arme.


Chairo est perplexe.


- Comme tu veux... On verra lequel de nous deux remportera le duel. Moi et mon fusil ou toi et ton bâton !


Kado saute dans les airs en direction de son ennemi, tel un chat enragé, le poil hérissé, les yeux d'un prédateur. Chairo suit la position de son adversaire avec son arme, il n'a aucun doute sur sa victoire. En revanche, il n'a pas pensé à quelque chose, qui à première vue peut paraître anodin dans un duel, mais qui peut s'avérer être décisif, c'est le terrain. Kado se place devant le soleil, ce qui aveugle Chairo qui est pris par surprise. Le chat lance son arme, le chien tire, afin de ne pas rester inactif. Chairo aperçoit du sang et il entend les cris du chat, son flanc gauche s'est fait avoir, Kado grimace. Cependant, le chasseur n'a pas le temps de savourer cet instant, car il reçoit un violent coup de Boomerang qui le percute au visage avant de continuer sa trajectoire courbée. Chairo est plaqué au sol, la marque du Boomerang sur le visage, juste au-dessus du museau, ce qui lui laisse un énorme hématome à l'horizontal. Kado récupère son arme en vol, avant de s'écrouler sur le pont arrière, le flanc gauche à vif. Les deux tireurs d'élites sont blessés, au sol, ils sont épuisés. Ils halètent, le chat est accoudé sur le ventre, le chien lui est sur le dos. Kado tient sa plaie avec sa patte gauche, il a une mine épuisée. Chairo a la tête qui tourne, cela résonne dans son cerveau, le dernier coup qu'il a reçu au visage a été terrible, surtout que son crâne à frapper le sol, en plus de l'impact. Les deux hommes doivent aussi subir les douleurs des autres blessures qu'ils ont reçues, ce qui ne les aide pas. Déjà lors de leurs déplacements, ressentir une vive douleurs que ce soit dans leur cuisse ou leur épaule était assez désagréable, ce qui les a obligé à prendre sur eux. Mais, là, les contrecoups ne peuvent pas être ignorés, ils sont allés trop loin.


Soudainement, la tête de proue du navire tombe à l'eau. Les soldats regardent ce qui se passe, Chairo et Kado n'y prêtent pas attention, comme les précédents tremblements qu'ils ont ressentis sur le navire. Un sniper doit rester concentré en toutes circonstances, il ne doit jamais quitter son adversaire des yeux. Kado rampe sur le sol en s'appuyant sur son bras droit et en bougeant son corps vers l'avant, tel un serpent. Chairo est à l'ouest, il a du mal à reprendre ses esprits. Le chat laisse derrière son passage des flaques de sang, il commence à voir double, il perd trop de sang, ce n'est pas bon. Une fois proche du chien, il s'appuie sur son bras droit, puis il brandit sa patte gauche. Cette patte est soudainement recouverte d'Électro, grésillant, prêt à achever le chien qui est encore sonné.


- Dis... Disparais.


Mais au moment où les griffes du sniper s'apprête à transpercer la poitrine du poilu, le chien arrête la main gauche du matou en serrant son poignet gauche avec sa patte droite. Une lutte s'engage, le premier qui cédera mourra. Kado admire la bravoure de ce chien, il ne lâche rien. Chairo récite quelque chose, en murmurant.


- ... Gwendoline... Gwendoline... Gwendoline...


Sa récitation devient de plus en plus intense, sa voix devient plus grave, quelque chose se passe. Le Mink double de volume, ses yeux se révulsent, sa fourrure passe du marron au blanc. Une aura électrique entoure son corps, ce qui attaque le chat qui lâche la prise, le chien se transforme en Sulong. Il se tient debout, malgré ses nombreuses blessures, il ne semble ne plus être conscient. Il agit purement par instinct, il se met à aboyer à la mort, son cri est terrifiant, Kado accoudé sur le pont arrière désespère.


- M...Merde.


Il ne voit aucune solution pour le vaincre ou encore s'en sortir, alors il décide de s'allumer une dernière clope avant de mourir. Il prend le paquet dans l'une de ses poches avec sa patte gauche, puis il sort une tige et la met dans son bec. Avec l'Électro, il allume sa cigarette, puis il parvient à se mettre sur les fesses, sa blessure le fait souffrir. Il est assis, fumant une cigarette, regardant le chien Sélénite aboyer. Subitement, le chien cesse d'aboyer, il pose lentement son regard vers le chat. Il sort les crocs, la bave aux lèvres, il veut le tuer. Kado regarde son adversaire avec un air sérieux, puis il relâche une bouffée.


- Qu'est-ce que tu as mon gros, t'as perdue ta baballe ?


Dit-il en ricanant légèrement, tout en se moquant de lui. Le chien s'apprête à attaquer, Kado sent qu'il va mourir, que sa vie touche à son terme. Il ne ressent rien, il est prêt à y passer. Le chat n'est pas fier des crimes qu'il a commis, mais il a vécu sa vie comme il l'entendait, même s'il a fait des erreurs, il les assume. Il affiche un air serein, souriant, tirant sur sa clope.


- Capitaine, ce fut un honneur de servir sous vos ordres. Adieu.


Le destin, le hasard ? Non, une solide amitié et le bon moment, voilà ce qui sauve la vie de Kado. Une voix l'interpelle, le chat lève les yeux au ciel, juste derrière le monstre.


- Hé, dégage de là où bouche-toi le museau !


Il s'agit de Katats qui tient dans les mains un tonneau, Kado comprend qu'il a un plan. Kado retrouve un air déterminé, il n'est plus résigné à mourir, il regarde le monstre qui est distrait par Katats. Kado aperçoit l'arme "Beckman" qui git au sol, elle n'est pas loin de lui. Il fait un effort et parvient avec ses pieds à la faire venir vers lui, il récupère l'arme qu'il range dans son étui dorsal à la place de son fusil détruit.


- Capitaine, mission accomplie.


Prononce-t-il avec un air satisfait. Puis, le chat siffle un grand coup, ce qui attire le Sulong dans sa direction, et avec son index et son pouce droit, il propulse sa cigarette jusque dans l'œil gauche du chien. Ce dernier hurle, puis Kado tombe dans les pommes, allongé sur le dos. Katats profite de ce que Chairo a le dos tourné pour passer à l'attaque.


- Il est évanoui, pas grave !


Il balance le tonneau droit sur Chairo, le tonneau explose sur lui, le recouvrant d'une matière noire collante. Mais, ce n'est pas tant la matière en elle-même qui est dangereuse, non, c'est l'odeur qu'elle dégage. Chairo commence à suffoquer, son odorat ne supporte pas l'odeur, il s'agite sur place. Katats récupère le sniper, comme il avait récupéré Tanpan précédemment, et il l'éloigne loin du chien. Katats regarde la bête se débattre contre cette odeur qui est insupportable.


- Cela ne sert à rien de te débattre, je t'ai envoyé un tonneau rempli de poix. Son odeur est inoffensive pour n'importe qui, car elle est faible. En revanche, pour un Mink, son odeur doit être insupportable. C'est de la faute à ton odorat développé, si tu es dans cet état.


Chairo est toujours entouré par son Électro, le souci est que la poix est inflammable, et donc à la moindre étincelle qui touche la matière, un immense feu surgit. Le corps du Sulong est entouré par les flammes, le chasseur qui n'est plus conscient, s'échine à frapper devant lui, pensant qu'un adversaire l'attaque. Il finit par s'épuiser, puis il tombe sur les genoux, son feu s'étend au reste du navire. Katats sonne la retraite, les révolutionnaires suivent le médecin jusqu'au "Freedom", repoussant les chasseurs qui veulent les rejoindre. Certains parviennent à monter sur le navire, mais ils se font abattre. Le "Freedom" s'éloigne des flammes, laissant les chasseurs brûler en mer. Les plus désespérées sautent à l'eau, mais à part l'île où le combat de Han et de Gwendoline se déroule, il n'y a aucun autre endroit où aller. Les révolutionnaires sortent vainqueurs de l'affrontement, non sans pertes et blessés, mais ils ont vaincu leurs ennemis. Les blessés sont vite pris en charge, Tanpan et Kado ainsi que les soldats sont entre les mains des médecins. Les chasseurs brûlent avec leur navire, mais ce n'est pas suffisant pour Katats, il ordonne de faire feu sur le "Cha-cha-cha". Des salves de boulet de canon viennent percuter le navire qui finit par couler. Au loin, Gwendoline remarque que son navire est en flamme, elle est choquée. Mais, la voix de son adversaire l'interpelle.


- Ne te laisse pas distraire, c'est moi que tu affrontes !


Han rappelle à l'ordre son ennemi qui le regarde avec colère.
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Sur l'île tropicale, Han bondit sur son adversaire qui plane en face de lui. Il lui envoie une multitude de directs, les coups sont esquivés par la belle, ses mouvements sont fluides et splendides, on dirait qu'elle exécute une danse en se mouvant dans les airs. Elle s'éloigne de son ennemi en faisant un Moon Walk, battant des ailes, avec la même coordination que ses jambes. Han atterrit sur le sable, il jette un regard pressé à sa cible. Celle-ci est figée sur place, les bras écartés, les jambes jointes, son menton relevé.


- Bloody needles.


Clame-t-elle sobrement. Une flopée de plumes s'échappe de ses ailes et foncent en direction de Han, l'extrémité acéré, appelé « Calamus », des plumes sont prêtes à perforer la chair du révolutionnaire. Han se sert du sabre qu'il a précédemment ramassé sur le navire des chasseurs avant qu'il ne coule, pour parer les plumes. Il repousse les projectiles, mais le sabre finit par se briser sur l'une d'entre elles. Han ne tarde pas à réagir, profitant de ce temps latence pour transformer ses jambes en ressort, et de sauter loin de la trajectoire de la menace. Gwendoline contrôle ses plumes à distance, elle s'amuse à pourchasser le révolutionnaire qui fuit le plus vite possible les projectiles meurtriers. Le sable ralentit les sauts de Han, le révolutionnaire doit se débrouiller sans ses ressorts. Il court le plus vite possible pendant qu'il est pris en chasse par les plumes. Il parvient à rentrer dans la jungle, trois plumes se plantent dans un arbre, tels des poignards. Han a échappé à la mort, mais il reste encore sept autres projectiles qui le suivent. Le révolutionnaire se sert de l'environnement pour créer des obstacles, des plumes se plantent dans des arbres et même dans des animaux. Han n'est poursuivi plus que par trois projectiles, les plumes se rapprochent très vite. Han grimace en étendant le sifflement strident des plumes qui fendent l'air se rapprocher de lui. Il saute in-extrémiste, évitant une plume qui se plante au milieu d'un rocher et le fissure de toutes parts. Han a eu chaud, mais ce n'est pas fini, les deux autres ne sont pas loin. Le balafré prend appui sur un tronc d'arbre, puis il change ses jambes en ressorts, il parvient à se projeter le plus loin possible des plumes. Il prend appui sur un arbre devant lui, puis il change de trajectoire, ainsi de suite. Il parvient à atteindre une vitesse phénoménale et prendre de vitesse les plumes qui peinent à suivre la cadence. Le révolutionnaire est partout à la fois, sa vitesse est extraordinaire, il sautille dans les zones, tournant autour des projectiles. Leur propriétaire qui dirige les plumes à distance, ne parvient pas à suivre la vitesse, bien qu’elle soit en connexion avec les plumes qui sont une extension de son corps.


- Quelle poisse, je n'arrive pas à le suivre... Pas le choix.


Soudainement, les plumes se dirigent dans deux directions différentes. Elles se plantent dans un tronc d'arbre à l'extrémité de l'autre, le révolutionnaire s'arrête, il pense qu'elle a jeté l'éponge. Cependant, une violente tempête de plumes s'abat dans la zone, une bourrasque emplumées, Han se protège. Il reçoit quelques coupures, mais rien de très grave. Les plumes se plantent dans les arbres et tout ce qu'il se trouve aux alentours.


- Cette attaque était plus faible que les précédentes, elle m'a sciemment m'épargner. Pourquoi ?


Han n'a pas le temps de trouver une réponse qu'une troisième attaque se dirige vers lui, une dizaine de plumes le prennent en chasse. Han réagit.


- Vu leur nombre et leur vitesse, il doit s'agir de la même attaque que la première fois !


Le révolutionnaire esquive la première plume qui fonce droit comme un arbre et le transperce, Han est choqué.


- Elle a détruit l'arbre... Quelle puissance !


Le révolutionnaire constate que les plumes sont plus lentes que la première fois, ce qui lui permet d'esquiver aisément la seconde qui vient détruire un rocher. Les plumes foncent toutes en même temps, mais avec des angles différents, sur le révolutionnaire. Ce dernier transforme ses jambes en ressorts et préfère esquiver en s'éloignant le plus loin possible. Il bondit d'arbres en arbres, augmentant sa vitesse de déplacement, poursuivit par les plumes. Les projectiles n'ont aucun mal à localiser leur cible, ce qui leur était impossible, auparavant. Le Seki esquive de justesse, lorsqu'une plume vient percuter l'arbre sur lequel il prend appui, mais il est projeté au loin à cause de l'impact. Il fait un roulé boulet avant de se stabiliser, il ne comprend pas. Mais, il n'a pas le temps de réfléchir, une autre lui fonce dessus avec précision. Han bondit sur place, la plume se plante sur le sol et le fissure aux alentours. Le Seki se tient prêt à encaisser la prochaine attaque, mais la plume qui lui fonce dessus est lente, ce qui permet au révolutionnaire de retomber sur le sol avant qu'elle ne le touche. Une fois sur la terre ferme, Han est une fois de plus pris pour cible, mais cette fois, la plume le met en difficulté en ne lui laissant qu'une minuscule fenêtre d'action avant de le percuter. Il se jette sur sa droite, laissant le projectile se plante dans un arbre derrière lui et le briser net. Han ne comprend pas ce qu'il se passe.


- Comment ses plumes peuvent localiser ma position alors qu'elles en étaient incapables auparavant, est-ce que la blonde faisait semblant de me louper ou…?


Han autour de lui, il analyse les fois où les plumes l'ont localisé. Quelque chose lui vient à l'esprit, il commence à percevoir le mystère. Pour en être certain, il décide de faire une expérience. Aussitôt, il bondit sur un arbre, prenant appui le plus longtemps possible, une plume fonce sur lui, mais elle est assez lente et Han parvient à se projeter sur un second arbre en face de lui. Soudainement, un projectile percute violemment l'arbre où se trouve Han, le révolutionnaire saute de justesse dans le plus haut possible dans les airs. Il surplombe la zone, son regard examine celle-ci, il constate quelque chose.


- C'est bien ce que je pensais. Les plumes qu'elle m'a envoyées lors de sa seconde attaque n'étaient qu'une ruse, elle a joué sur l'effet de la première attaque qui, elle, avait pour but de me tuer. Sa seconde attaque avait pour but de placer des balises de localisation. Les arbres, le sol, ils devaient y avoir des plumes balises dessus, ce qui explique pourquoi les plumes offensives faisait mouche. J'en suis persuadé, lorsque j'ai sauté dans les cieux la première fois, il n'y avait aucune balise et elle a dû envoyer un projectile à l'aveugle, comme la première fois. Il n'y a pas que dans les cieux où je suis en sécurité, elle n'a pas placé des balises partout dans la zone. L'avant-dernier arbre sur lequel j'ai pris appui ne devait pas en avoir, sinon, elle aurait envoyé une plume pour m'abattre, mais elle l'a fait avec l'arbre suivant, qui lui devait être marqué. Les plumes offensives sont lourdes et lentes, mais puissante. Les balises sont rapides, mais faible.


Han esquisse un sourire satisfait.


- Sa maîtrise est parfaite, elle se sert de ses plumes comme récepteur... C'est du génie. Cependant, je ne vois pas comment je vais pouvoir différencier les balises des offensives, ça, ça me semble ardu, moins de s'exposer volontairement. Même en faisant cela, c'est inutile, elles n'ont aucun signe distinctif, seule Gwendoline doit savoir qui est quoi et qui fait quoi.


Soudainement, les plumes restantes foncent sur Han avec précision. Le révolutionnaire écarquille les yeux, il se fait foudroyer en plein ciel, part différent angles. Han est projeté au loin, dans la jungle, ses vêtements en lambeau, ensanglanté. Il atterrit contre un arbre, il s'encastre dedans avant de tomber à ses pieds. Han a mal, il git au sol, face contre terre. Le révolutionnaire n'en peut plus, il respire comme un bœuf, le regard faible.


- Aurais-je commis une erreur... Me serais-je trompé…?


Han tombe dans les pommes, il est affalé en pleine jungle, face contre terre, devant un arbre à moitié détruit. Gwendoline constate qu'elle a perdu la trace de son adversaire.


- Qu'est-ce qui se passe ? Je ne le localise plus, il doit y avoir un souci. La plume que j'ai placée sur ses vêtements a dû tomber ou il est mort... Fait chier, je vais devoir quadriller la zone. Comment a-t-il pu tromper mon Bloody Tracking ?


Peste-t-elle en étendant ses ailes avant de s'envoler dans les cieux. Elle survole la jungle, tout en priant pour qu'il ne soit pas mort.


- S'il est mort, c'est foutu pour le retrouver... S'il ne brasse plus d'air et ne dégage plus de sources de chaleur, ça va être compliqué de le localiser, même approximativement.


Elle arrive dans la dernière zone où elle a posé ses balises. Elle ne trouve rien, mis à part des traces de sang et quelques morceaux de vêtements rependu dans les alentours.


- Ce sont des bouts de vêtements, espérons que ma plume soit partit avec eux… Mais, au cas où.


Elle étend ses ailes, puis elle envoie une bourrasque de balises, les plumes se dispersent dans toutes les directions, les ailes finissent par disparaître. Gwendoline est épuisée, déployé autant de plumes demande de l'énergie, de la concentration. Elle fait un malaise, elle se pose sur un rocher, le temps de récupérer. Pendant ce temps, les plumes se plantent sur tout ce qui émet une source de chaleur ou qui brasse du vent dans la zone. Han échappera-t-il aux perfides balises de la chasseuse de primes ou se fera-t-il avoir ?
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Han est à bout de force, il sombre dans l'inconscience, perdant son état de Berserker. Le révolutionnaire est plongé dans le noir total, il aperçoit un enfant courir dans sa direction, les bras tendue, pleurant. Han lui tend la main droite pour attraper le petit brun à la coupe au bol, mais ce dernier ne parvient pas à rattraper Han, malgré qu'il avance. Le révolutionnaire tente, lui aussi, de courir dans sa direction, mais quelque chose le retient, comme des chaînes ancrées au sol. Il lutte pour les détruire, mais rien n'y fait.  Han grimace, serre les dents, tire de toutes ses forces sur ce qui l'étreint, sans résultat. Soudainement, une vive lumière apparaît au loin, elle grandit et apporte avec elle des cris de douleur. Han regarde cette flamme ardente calciner l'endroit, révélant la triste nature des cris.


- Oh... Non.


Han constate que ce ne sont pas des chaînes qui le retiennent, mais des cadavres. Ils s'agrippent à lui, hurlant de toutes leurs forces leur douleur. L'enfant qui n'avait de cesse de courir vers Han fini par le rejoindre, alors que le révolutionnaire est déjà terrifié par les cadavres, le petit s'arrête devant lui. Han reconnait le visage de l'enfant, il écarquille les yeux, transpirant à grosses gouttes.


- T... Toi... ?


Le visage de l'enfant est défiguré, brûlé, comme les cadavres. Le garçon à la salopette bleue regarde son bourreau avec un air impassible, puis il désigne un endroit avec son index droit. Han se tourne dans la direction, ce qu'il voit le terrifie. Il n'est plus dans cette noirceur baignée de lumière, mais sur le pont de son navire, le « Freedom ». Han est entouré de corps, son navire est en ruine, une vive odeur de pourriture règne dans l'atmosphère. Han se déplace sur le navire, marchant à côté des corps de ses hommes, il erre à travers le cimetière. Il s'accroupit devant un corps, il le prend dans ses bras, le serrant contre sa poitrine.


- Pourquoi ?


L'enfant est devant Han, immobile.


- Pourquoi sont-ils morts, qui est le responsable ?


Le gamin désigne le révolutionnaire avec son index droit, il lui répond sur un ton monotone.


- C'est vous le responsable, monsieur.


Han regarde le petit, les larmes aux yeux, le regard empli de colère.


- Mensonge, je n'aurais jamais fait ça !


Le gamin, toujours l'air impassible, répond à Han.


- Vous êtes responsable de leur trépas, car vous avez abandonné le combat. Vos hommes en ont payé le prix. Le petit fait voir la mort des soldats de Han, ainsi que celle de ses lieutenants. Il montre Tanpan se faire trancher la taille en deux, Kado le crâne explosé sur le pont du navire, Katats la nuque brisée, tout cela des mains de Gwendoline. Vous avez causé la perte de ses hommes, car vous avez jeté l'éponge. Vous les avez abandonnés.


Han pose le corps au sol, tout en affichant un air sombre.


- Comme je t'ai abandonné, il y a de cela quelques années. J'aurai dû m'opposer à ce massacre, j'aurai dû me battre contre mes coéquipiers pour te sauver, toi et ton peuple, mais je n'en ai rien fait. Je vous ai regardé partir en fumée, sous le regard amusé de mes comparses de l'époque.


Le gamin regarde Han se relever, affichant un air résolu.


- Cependant, c'est du passé. Même si je voulais changer les choses, je ne le pourrais pas. Tout ce que je peux faire, c'est d'avancer et d'éviter de commettre les mêmes erreurs.


Le visage de l'enfant change, il devient jovial, le petit sourit. Soudainement, Han ouvre les yeux, il entend le chant des oiseaux et la douce chaleur du soleil le réchauffe. Il se relève, crachant du sang, essuyant le filet coulant sur son menton avec le dos de sa main droite.


- J'ignore combien de temps, je suis resté dans les vapes. J'espère qu'il n'est pas trop tard et que ce n'était qu'une illusion.


Han remarque qu'il a une plume plantée sur son épaule droite, il la retire. Gwendoline ressent qu'une plume vient d'être retirée, elle se dit qu'il doit s'agir de Han. Après avoir récupéré des forces, elle part vérifier s'il s'agit de son ennemi ou d'un animal. Elle court le plus vite possible, tout en restant discrète, se cachant derrière un obstacle lorsqu'elle le peut. Elle finit par arriver dans la zone, elle n'a pas besoin d'aller à l'endroit exact où elle a perdu le contact avec sa balise. Car Han passe à côté d'elle, sur un chemin terreux, alors qu'elle est cachée dans un buisson, l'épiant. En temps normal, Gwendoline l'aurait bombardé de plumes, le lacérant de toutes parts, dans une tornade sanglante. Cependant, elle a utilisé énormément d'énergie durant leur rixe, sans oublier les nombreuses blessures qu'elle a encaissées, elles ne sont pas anodines. L'état de Gwendoline n'est pas favorable, ni optimal pour poursuivre un long affrontement, elle finira tôt ou tard par tomber d'épuisement, comme le balafré. Ils sont dans la même situation, ils en sont conscients et c'est pour cela que lors de leur prochain affrontement, il sera bref, mais décisif. Han se dirige, lentement mais sûrement, en direction de la plage où son affrontement a commencé, afin de retrouver son navire et son équipage. Gwendoline attend la première occasion pour lui porter un coup mortel, il ne lui restera plus qu'à assassiner les révolutionnaires sur leur navire. Puis, elle en aura fini avec cette bataille.
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Gwendoline regarde Han qui marche sans se douter une seule seconde qu'il est épiait par celle qui désire sa perte, celle-ci observe ses moindres mouvements, attendant une ouverture pour le prendre par surprise et le tuer. Elle se faufile de buisson en buisson, se cachant derrière les arbres, tout en faisant preuve de discrétion. Han avance, tout en restant sur ses gardes, car il craint que son ennemie ne l'ait repéré. Il se tient prêt à riposter, tout en gardant à l'esprit l'état hypothétique de son équipage. Il ignore si la vision reçue était une hallucination ou la terrible réalité, et cela le terrifie. Subitement, Han s'arrête, il est surpris. Il se retourne et voit Gwen se tenant derrière lui, le regardant avec un air déterminé, Han le lui rend bien.


- Tu étais caché là depuis le début... Tu aurais pu me tuer par surprise. Alors, pourquoi as-tu choisi de te montrer ?


Gwendoline plisse légèrement les yeux, affichant une mine triste.


- Mes hommes, ils sont morts en combattant loyalement, ils ont tous donné jusqu'à la fin... Alors, agir sournoisement, ce serait insulter leur mémoire !


Han serre les poings, fronce les sourcils.


- Je respecte cette façon de penser, même si nous sommes dans un camp opposé, je tenais à ce que tu saches que je te respecte, toi, et tes hommes.


Han recouvre son bras droit de Haki de l'armement, tandis que la blonde adopte une position de Karaté. Han examine sa position, elle a les genoux fléchis parallèlement, le dos droit, le poing droit devant elle et le gauche placé au niveau du rein du même côté.


- Cessons la parlote, laissons parler nos poings !


Han et Gwendoline fondent l'un sur l'autre, le poing droit chargé, prêt à porter le coup final. Un bruit sourd retenti dans la zone, le feuillage des arbres bougent, les oiseaux s'envolent. La nuée d'oiseaux est remarquée par Katats sur le "Freedom", il a comme un mauvais pressentiment. Sur le navire, les blessés sont vite pris en charge, ils sont soignés par le médecin de bord. Ce dernier a déjà fait du bon travaille, il n'a pas ménagé ses efforts, au point où il est sur les rotules. Il finit par soigner le dernier patient, puis il s'éloigne prendre l'air. Il est accoudé au bord du navire, laissant l'air marin le revigorer. Kado rejoint Katats, ce dernier tient à peine sur ses pattes, il est aidé par des béquilles placées sous ses bras. L'homme-poisson regarde son ami aussi pâle que du linge.


- Qu'est-ce que tu fais en dehors de ton lit... ?


Kado transpire, il a de la fièvre.


- Le... Le capitaine... Il est où... ?


Dit-il avec une voix faible. Katats le regarde avec un air ferme.


- Il combat sur l'île. Dit-il en pointant du doigt l'île. Je ne vois pas en quoi ça te concerne, dans ton état, tu ne serais plus une gêne qu'autre chose pour lui. Un conseil de ton médecin, repose-toi.


Tanpan rejoint les deux bavards, lui aussi mal en point, mais il tient sur ses jambes. Les deux blessés, comme Katats, sont recouverts de bandage et certains ont même un plâtre.


- On s'en fout, notre état est secondaire, nous allons aider notre capitaine !


Katats regarde Kado et Tanpan, leur regard est empli de détermination. Il se met à soupirer, puis il esquisse un sourire.


- Vous deux... Vous avez le don de m'énerver, vous êtes aussi irraisonnable que le capitaine.


Katats ordonne à des hommes de les neutraliser et de les conduire jusqu'à leur cabine, des soldats sanglent les blessés. Tanpan et Kado peine à se débattre.


- Qu'est-ce que vous faites... ?!


- Lâchez-nous, vous n'allez pas lais...


Le médecin affiche un air sérieux.


- C'est moi qui irait à la rencontre du capitaine, vous, vous n'êtes même pas capable de résister à une poignée d'hommes, alors comment allez-vous faire pour combattre l'ennemie de Han ? Lorsque le capitaine et absent, si cela est nécessaire, c'est au médecin que revient le commandement. Puis, de nous trois, je suis celui qui est le moins amoché. J'aurai plus de chance de m'en sortir vivant et de ramener le capitaine. Vous allez vous recoucher, ordre du médecin !


Katats se dirige vers la tête de proue, puis il saute dans l'eau la tête la première. Kado et Tanpan sont retenus par leurs amis.


- Imbécile, tu vas te faire tuer... Merde !


- T'as intérêt de revenir, sinon, tu auras affaire à moi... Revenez-nous, je vous en supplie !


Les soldats pleurent en regardant leurs commandants se laisser aller, pour, eux aussi, cette situation est difficile. Du côté de Katats, ce dernier nage jusqu'à l'île, puis il s'enfonce dans la jungle sans savoir où se rendre. Il explore la zone sans succès, jusqu'à ce qu'il tombe sur des plumes plantées dans des troncs d'arbres. Lui qui ne connaît pas le pouvoir de Gwendoline, Katats est surpris.


- Des plumes aussi résistantes existe-t-elle ? Il retire la plume du tronc avec difficulté, il l'examine. Elle est aussi dure que de l'acier, ce n'est pas normal. Je devrais me méfier des oiseaux de cette île.


Katats suit à la trace les différentes plumes dans la zone jusqu'à arriver sur un chemin, là où la dernière plume a été plantée, là où gisait Han lorsqu'il était plongé dans son songe. Il constate que l'arbre est en mauvais état, qu'il y a du sang sur la plume.


- Qu'est-ce que ça veut dire... Il est à qui ce sang ?


Katats remarque des taches de sang au sol, il les suit, son inquiétude se transforme en une terrible angoisse. Il finit par arriver à la dernière trace de sang, ce qu'il voit le tétanise.


- Co... Comment est-ce possible... ?


Une Gwendoline se tenant droit comme un piquet, le poing droit, brandit, la tête baissée, pose fièrement au milieu du chemin. Katats grimace, il constate que son poing droit est couvert de sang, celui-ci dégouline. Il s'éneve, des veines apparaissent sur son visage.


- Toi... Où est le cap... Il découvre le corps de Han plus loin, il panique. Capitaine, oh merde... !


Katats se précipite dans sa direction, prenant le risque de se faire abattre par Gwendoline. Mais lorsqu'il passe à côté d'elle, il s'arrête quelque pas plus loin, il se fige. Katats se retourne lentement vers elle, ce qu'il voit le fait écarquiller les yeux, ravaler sa salive.


- Qu'est-ce que... ?!


Une faible voix l'interpelle.


- Ka... Katats...


L'homme-silure regarde son capitaine gisant au sol, mais toujours en vie. Il est soulagé, comme si on venait de lui retirer un gros poids, il souffle de soulagement.


- Merde... Capitaine, vous m'avez foutu les foies ! Ne refaite plus jamais ça. La prochaine fois, si vous êtes vivant, faites-le savoir et si vous êtes mort, ne faite rien.


Han se met à sourire.


- J'y songerai, la prochaine fois.


Son regard affaibli croise celui du silure, ce qui les fait rigoler. Han a soudainement mal, il arrête de rire. Katats s'approche de son capitaine, il l'examine.


- Vous avez sacrément morflé. Je peux déjà compter cinq côtes brisées de chaque côté, plus fractures à de multiples endroits, des ecchymoses et un sale œil poché. C'est un miracle que vous soyez encore vivant.  Katats affiche un air songeur. Votre adversaire, elle est...


Han répond sombrement.


- Oui... Elle est morte debout.


Katats remarque le sang sur son poing droit.


- Ce n'est pas le vôtre, n'est-ce pas ? C'est celui de cette femme, c'est ce poing qui lui a perforé la poitrine.


Han affiche un air triste.


- C'était elle ou moi. Nous nous sommes lancés l'un sur l'autre, mettant en jeu notre détermination. Cette femme a été la plus rapide, elle m'a percuté le visage avec son poing. J'ai volé sur plusieurs mètres, avant de perdre connaissance, j'ai réussi à propulser mon bras droit et je lui ai transpercé la poitrine, ce qui a arrêté ma lancée. Je suis tombé par terre, j'ignore combien de temps, j'ai perdu connaissance, mais à mon réveil, tu étais là.


Katats relève Han, il le porte sur son dos, sans dire un mot. Han sait très bien ce que pense Katats des morts inutiles, mais il sait aussi que Katats sait qu'il n'avait pas le choix, c'est pour cela qu'il ne l'enguirlande pas. Han s'endort sur son ami, ce dernier passe à côté de Gwendoline, la laissant reposer dans cette position. La bataille fut rude, mais les Freedom Fighters sont vainqueurs, même si cela n'a pas été sans mal. Une fois sur le navire, Han est pris en charge par Katats qui le soignera.


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