Heliamphora
“La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu'elle a pris racine.”
Après avoir fait un détour par un refuge révolutionnaire pour y déposer Calypso, qui avait été invitée à participer à d'autres projets avec la Révolution, le duo avait repris la route vers une nouvelle destination : l'île en fête. Alors que le bateau accostait lentement, la brume épaisse enveloppant l'île en fête, un sentiment de malaise grandissait au sein de l'équipe. Le silence inhabituel pesait lourdement, amplifié par l'absence des sons familiers de la jungle tropicale. Pas un insecte ne bourdonnait, pas un oiseau ne chantait. Tout semblait figé, comme si la nature elle-même retenait son souffle.
La scientifique, scruta la brume, les sens en alerte. Son instinct de chercheuse la poussait à analyser chaque détail, mais cette atmosphère semblait dévier des schémas naturels auxquels elle était habituée. Quelque chose clochait profondément ici. Les plantes se dressaient étrangement droites, comme si elles attendaient. Elle rejoint la cyborg non loin de la proue.
‘’Je suis d’avis à ne descendre que toi et moi… L’île me donne une mauvaise impression...’’, murmura la scientifique, ses yeux parcourant la forêt inquiétante.
Helia comprenait les risques qui pouvait venir avec chaque mission, et cette mission était claire : découvrir ce qui était arrivé à l’équipe révolutionnaire basée sur l'île. La disparition soudaine de toute communication avec eux était préoccupante. Leur loyauté envers la cause les poussait à aller de l'avant, même si l’instinct de survie de la sauvageonne lui criait de rebrousser chemin.
‘’Helia, laisse-moi venir pour te protéger.’’ Dit Sylus.
‘’Non, Sylus, tu restes ici. J’ai besoin de toi pour aider avec le bateau.’’
‘’Mais.’’
‘’Pas de main, fin de la discussion.’’ Annonça fermement la verte.
Le bateau s'immobilisa enfin au bord d'une plage recouverte de broussailles épaisses et humides. Les deux descendirent seules, laissant le reste de l'équipage en retrait pour assurer une éventuelle évacuation rapide. Le sol marécageux s'enfonça légèrement sous leurs pas, ajoutant une sensation supplémentaire de désagrément. Dès les premiers mètres, elles sentaient que l'île n'était pas juste sauvage, elle était corrompue. Les arbres, à la verdure étrange, semblaient vibrer doucement, comme s'ils étaient animés d'une vie propre, une vie pulsée par quelque chose de plus sinistre qu'une simple forêt tropicale. Les lianes paraissaient presque observer les nouveaux arrivants, leur présence lourde et sinueuse dominant l'air lourd d'humidité.
À mesure qu'elles avançaient, des silhouettes furtives s'agitaient dans le brouillard, juste hors de portée de leur vision claire. Des ombres humanoïdes ? Animales ? Impossible à dire. Mais elles sentaient qu'elles étaient surveillées. Les instincts de la scientifique ne la trompaient pas, cette île avait changé, et pas de manière naturelle.
''Il va falloir être prudentes,'' dit la sauvageonne qui sentait les poils de sa nuque se redresser d’inconfort.
Alors qu'elles continuaient dans leur avancer, une odeur étrange monta dans l'air. Une odeur sucrée et florale pourrissante, envoûtante mais aussi légèrement écœurante. Cela renforça les soupçons de la scientifique : il y avait bien quelque chose d'anormal dans cette végétation. Soudain, un bruissement sourd attira leur attention. Juste devant elles, un homme apparut, sortant de la brume tel un spectre. Il était vêtu d'habits déchirés, son visage pâle et ses yeux vides de toute émotion. Sa peau était recouverte de fines veines verdâtres, et de petites fleurs étranges semblaient avoir poussé sur ses bras. Il les regarda sans vraiment les voir, comme s’il agissait sous une force extérieure…
La scientifique, scruta la brume, les sens en alerte. Son instinct de chercheuse la poussait à analyser chaque détail, mais cette atmosphère semblait dévier des schémas naturels auxquels elle était habituée. Quelque chose clochait profondément ici. Les plantes se dressaient étrangement droites, comme si elles attendaient. Elle rejoint la cyborg non loin de la proue.
‘’Je suis d’avis à ne descendre que toi et moi… L’île me donne une mauvaise impression...’’, murmura la scientifique, ses yeux parcourant la forêt inquiétante.
Helia comprenait les risques qui pouvait venir avec chaque mission, et cette mission était claire : découvrir ce qui était arrivé à l’équipe révolutionnaire basée sur l'île. La disparition soudaine de toute communication avec eux était préoccupante. Leur loyauté envers la cause les poussait à aller de l'avant, même si l’instinct de survie de la sauvageonne lui criait de rebrousser chemin.
‘’Helia, laisse-moi venir pour te protéger.’’ Dit Sylus.
‘’Non, Sylus, tu restes ici. J’ai besoin de toi pour aider avec le bateau.’’
‘’Mais.’’
‘’Pas de main, fin de la discussion.’’ Annonça fermement la verte.
Le bateau s'immobilisa enfin au bord d'une plage recouverte de broussailles épaisses et humides. Les deux descendirent seules, laissant le reste de l'équipage en retrait pour assurer une éventuelle évacuation rapide. Le sol marécageux s'enfonça légèrement sous leurs pas, ajoutant une sensation supplémentaire de désagrément. Dès les premiers mètres, elles sentaient que l'île n'était pas juste sauvage, elle était corrompue. Les arbres, à la verdure étrange, semblaient vibrer doucement, comme s'ils étaient animés d'une vie propre, une vie pulsée par quelque chose de plus sinistre qu'une simple forêt tropicale. Les lianes paraissaient presque observer les nouveaux arrivants, leur présence lourde et sinueuse dominant l'air lourd d'humidité.
À mesure qu'elles avançaient, des silhouettes furtives s'agitaient dans le brouillard, juste hors de portée de leur vision claire. Des ombres humanoïdes ? Animales ? Impossible à dire. Mais elles sentaient qu'elles étaient surveillées. Les instincts de la scientifique ne la trompaient pas, cette île avait changé, et pas de manière naturelle.
''Il va falloir être prudentes,'' dit la sauvageonne qui sentait les poils de sa nuque se redresser d’inconfort.
Alors qu'elles continuaient dans leur avancer, une odeur étrange monta dans l'air. Une odeur sucrée et florale pourrissante, envoûtante mais aussi légèrement écœurante. Cela renforça les soupçons de la scientifique : il y avait bien quelque chose d'anormal dans cette végétation. Soudain, un bruissement sourd attira leur attention. Juste devant elles, un homme apparut, sortant de la brume tel un spectre. Il était vêtu d'habits déchirés, son visage pâle et ses yeux vides de toute émotion. Sa peau était recouverte de fines veines verdâtres, et de petites fleurs étranges semblaient avoir poussé sur ses bras. Il les regarda sans vraiment les voir, comme s’il agissait sous une force extérieure…