Gozen Shizu, La Samurai de Glace
Sexe : Femme
Race : HumaineMétier : Sergente d'Élite
Groupe : La Marine d'Élite
But : Gagner l'estime de sa famille et surtout trouver le courage de s'excuser de tout les torts dont ils ont souffert par sa faute.
Équipement : Un katanaParrain : Mon lapin en peluche
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Jane Vantis
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nom du @Heliamphora
Codes du règlement :
La voie de l'esprit et du corps
Malgré les obstacles et cette horrible malédiction qui plane à chaque instant au-dessus de sa tête, Shizu n'est clairement pas du genre à se laisser abattre. Même s'il lui arrive de chuter, elle se relève toujours pour faire face à l'adversité. Une qualité dont elle peut être fière et dont peu de personne pourrait se targuer s'ils portaient le même fardeau qu'elle. Pourtant, il y a une chose qui ne m'a pas échappé depuis sa naissance et qui n'a malheureusement pas évolué en dépit de l'expérience qu'elle a gagnée en voguant à mes côtés sur la mer du Nouveau Monde. Son manque de confiance en elle.
Alors qu'elle a toutes les capacités pour devenir une très grande Marine, Shizu doute constamment d'elle-même. Un trait de caractère qui lui porte parfois préjudice lorsqu'elle se trouve confrontée à une situation où elle doit rapidement prendre une décision. Ce qui est bien dommage, car malgré sa petite taille qui frôle à peine le mètre cinquante-cinq et sa silhouette fine, elle est clairement une combattante émérite et une meneuse d'hommes.
Mais bon, cela ne m'étonne guère après tout. Il faut dire que durant toute son enfance et jusqu'à ce qu'elle décide de quitter le cocon familial, notre sœur Ina n'a eu de cesse de la rabaisser. À force de s'entendre dire qu'elle ne valait rien, qu'elle ne méritait pas de porter le même nom que nous et que sa malédiction était un véritable problème pour toute la famille, Shizu s'est convaincu que tout cela était vrai. Et ce malgré le fait qu'on a eu beau lui dire le contraire.
Car si, elle mérite amplement sa place au sein de notre famille. Comme chaque membre qui la compose, elle est tenace, déterminé, respectueuse, honorable, droite, vaillante et tant d'autres qualité encore qui nous furent inculqué par nos parents afin de suivre la voie du Bushido. Donc si, Shizu est bel et bien une Gozen et une véritable Samurai. Mais surtout, peu importe ce que peuvent dire les détracteurs ou bien même cette peste d'Ina, elle fait déjà la fierté de la famille.
Ma douce et belle Hime.. J'aimerai tellement qu'elle se voit comme nous la voyons son père et moi. Le jour de sa naissance, j'ai toute de suite su qu'elle serait spéciale. Et je ne dis pas cela à cause de sa malédiction. Mais parce qu'elle a tout de suite prouvé qu'elle était une battante en survivant malgré sa venue prématuré dans ce monde. Je suis si fière d'elle et j'aimerais qu'elle le comprenne un jour. Comme je souhaiterais qu'elle arrête de s'en vouloir de ce qui s'est passé avec sa sœur Tomoe.
Après tout, aucun de nous ne lui en a jamais voulu suite à cet incident qui ne fut même pas réellement de son propre fait. Nous savons aujourd'hui qu'Ina s'est servi de sa naïveté pour la manipuler. Une chose qui peut parfois lui nuire, mais que je trouve particulièrement touchante chez elle. Tout comme sa curiosité qui la mène à vouloir tout connaître de notre monde. Découvrant chaque nouveauté avec ses grands yeux ambrés d'où il émane l'émerveillement d'une enfant si gentille et si bonne à la fois.
Une douceur que Shizu témoigne chaque jour en donnant son maximum pour le bien d'autrui ainsi que pour tout ceux qui ont réussi à toucher son cœur. Déjà toute petite, ma délicieuse fille au doux visage de porcelaine et aux cheveux de blé a toujours eu cette bonne âme de faire plaisir aux autres. Comme cette fois-là où pour mon anniversaire, elle s'était enfermé en cuisine pour me préparer un gâteau. Celui-ci n'était malheureusement pas à la hauteur de la tâche dont elle s'était évertuée à mener toute seule sans l'aide de personne.
Seulement, en voyant tout le mal qu'elle s'était donné et surtout les nombreux pansements qui recouvraient ses doigts fins, je n'ai pas pu lui dire la vérité. Préférant attester du contraire, je fus ravie de découvrir son radieux sourire qui malgré les années n'a pas changé tout comme sa voix si mélodieuse dont elle nous fit profiter lors de merveilleuses chansons harmonieuses qui étaient toujours accompagné par la guitare de sa sœur Ina.
Tous ces petits plaisirs qu'elle nous apporte depuis sa venue au monde sont une immense joie pour moi. Mais ce que j'aime le plus chez ma magnifique petite princesse, c'est son rire si cristallin. Un rire franc et communicatif. Mais à la fois un moyen derrière lequel elle cache malheureusement la tristesse qui l'accable tant.
Il y a deux chose que j'ai toujours envié à ma petite soeur. Déjà elle ressemble comme deux gouttes d'eaux à notre mère. Tout comme elle, Shizu est si belle est possède la grâce d'une geisha. Que ce soit sa façon de parler toujours respectueusement ou bien encore sa façon de se maquiller légèrement et de s'habiller avec raffinement. Mais ce qui témoigne réellement de l'éducation que notre mère lui a donné et ce qui fait d'elle une guerrière distinguée, c'est sa façon de se mouvoir.
Ses gestes sont si délicats et sa façon de marcher n'a rien de vulgaire comme celle d'Ina qui passe son temps à se dandiner comme une dinde pour attirer le regard des hommes. Non Shizu n'est pas ce genre de femme à en faire des caisses pour qu'on la remarque. Elle n'en a pas besoin. Elle a un charme naturel qui attire le regard des autres et qui inspire la confiance.
Une chose en particulier que j'aime beaucoup chez elle, ce sont deux petites tocs adorables qui se remarquent assez facilement. Sa façon de froncer son petit nez quand quelque chose la contrarie ou encore cette manie de toujours remettre une mèche rebelle derrière ses oreilles. Cela la rend si mignonne à chaque fois qu'elle le fait et cela me fait beaucoup rire.
Pour ce qui est du second point sur lequel je l'envie, c'est sa faculté à ne pas prendre un gramme quand celle-ci mange quelque chose. Et qu'est-ce qu'elle boulotte pourtant. J'avais pour habitude de l'appeler mon petit estomac sur pattes tellement elle se goinfre de sucrerie à longueur de temps. Ce qui ne l'empêche pas d'être toujours aussi svelte avec une légère musculature parfaitement bien dessiné.
La malédiction du Yōkai de la malchance
Plongeant les plaines verdoyantes dans la pénombre de la nuit la plus totale, une violente tempête frappa la terre majestueuse des samurais. Comme si le ciel lui-même annoncé en ce jour un grand malheur, pluie battante, bourrasques de vent et éclairs fendant les cieux brisèrent la tranquillité d'Adokuni. Tandis que nombreux habitants de l'île s'évertuaient à lutter contre les éléments pour protéger biens et familles, un autre événement était en train de se jouer ailleurs. Au domaine du clan Gozen, une nouvelle vie allait bientôt voir le jour.
Seulement, alors que cela aurait dû être un merveilleux jour de fête pour cette noble famille, cela ne fut malheureusement pas le cas. Pour la simple et bonne raison que cette nouvelle vie arrivée deux mois avant la date prévue. Ne s'attendant pas à une chose pareille, le Daimyō et son épouse s'en trouvèrent désarmée. En plein milieu du travail, la Seishitsu fut prise d'une peur viscérale de voir mourir son enfant déjà aussi précieux que ses ainées à ses yeux.
Mais par chance, cette tragédie ne vint pas tâcher le bonheur de la famille Gozen. Grâce aux mains expertes de l'une de leur servante qui avait donné naissance à leurs trois premiers enfants, tout se passa pour le mieux. Malgré tout, cette petite merveille qui s'avéra être une petite fille qui fut prénommée Shizu en l'hommage d'une de ses ancêtres ne fut pas tiré d'affaire pour autant.
Sa vie si fragile et son corps si frêle en raison du fait qu'elle n'était pas arrivée à terme, le nourrisson dû voir un médecin d'urgence. Bravant la tempête qui ravageait leur contrée, le père de famille s'arma de courage et partit avec son enfant blotti contre lui vers la ville la plus proche afin qu'elle soit prise en charge et que sa vie ne soit plus en péril.
Bien des années plus tard, les circonstances de la naissance de Shizu semblait n'être qu'un lointain souvenir. Durant sa jeunesse, celle-ci put profiter d'une vie des plus agréables entourée de sa famille et de serviteurs qui la traitaient comme une véritable princesse. Attisant la jalousie de sa sœur ainée Ina qui jusqu'à sa venue au monde était la petite dernière, la blondinette fut choyer et dorloter par sa mère surprotectrice qui remerciait chaque jour le ciel d'avoir épargnée la vie de son petit pétale de Sakura.
Cependant, cette vie d'apparence paisible ne fut pas toute rose pour la jeune femme qui avait l'impression qu'un dieu malin prenait plaisir à la torturer. Petite, la blondinette crue même pendant une longue période que sa sœur lui avait jetée une malédiction pour se venger. Ce que ne nia jamais cette dernière qui s'amusa de la situation. Pourtant, cela n'était en rien son œuvre ni même celle de son autre sœur ou bien encore son frère. Non, Shizu était bel et bien maudite.
Comme si naître prématurément n'était pas suffisant pour commencer sa vie, la Samurai souffre de ce qu'on peut appeler une poisse légendaire. Et pas une petite malchance de rien du tout que certaines personnes peuvent subir en de rares occasions. Non, la sienne est presque constante et celle-ci ne consiste pas seulement en perdre quelque chose ou bien arriver en retard quelques part car le réveil a oublié de sonner.
Dire qu'elle est née sous une mauvaise étoile serait même un euphémisme. Surtout lorsqu'elle se voit devenir la cible d'une pluie de flèches qui comme par magie ont vu leur trajectoire déviée par une simple petite brise de vent par temps calme. Telle est la malédiction de Shizu.
À cause de cela, la jeune femme se vit interdite d'approcher à moins de dix mètres du Dojo familial où son frère et ses sœurs apprirent l'art du maniement du sabre afin de devenir de grands Samurais comme l'étaient leurs parents. Voyant cela comme une injustice, la demoiselle le vécu très mal jusqu'au jour où sa mère lui offrit la chance de lui apprendre tout ce qu'elle savait. Une véritable bénédiction qui raviva la joie dans le cœur de cette dernière et qui malgré sa malédiction parvint à maîtriser cet art sur le bout des doigts.
Malheureusement, ce bonheur éphémère lui semblant interdit, la vie de la jeune Gozen pris un nouveau tournant qui les marquèrent autant elle que les membres de sa famille. À l'aube de ses dix-huit ans, Shizu fit la terrible erreur de se laisser manipuler par sa sœur qui la méprisait toujours autant. Un simple moment d'insouciance et de naïveté de sa part qui causa beaucoup de tort à son clan. Et ce à cause d'une simple chose qu'il était interdite de posséder sur l'île d'Adokuni. Une petite poupée mécanique plus communément appelée cyborg dans le monde entier, mais qui se faisait appeler des marionnettes dans le Royaume de Wanokuni.
Un être artificiel crée de toute pièce par Ina elle-même qui au grand désarroi de sa famille préféra suivre la voie des Marionnettiste du Grand Théâtre de Manabeshima que celle du Bushido. S'y étant résigné après moult dispute avec elle, le Daimyō et son épouse ne se doutèrent pas un seul instant que leur fille avait eu l'audace de ramener sa création chez eux avant de proposer à sa petite sœur de l'essayer.
Un acte tout à fait innocent d'une jeune femme qui crut sur parole son ainée quand elle lui indiqua qu'il n'y avait rien à craindre. Cependant, n'étant pas encore tout à fait au point, la créature de métal dysfonctionna et décida de s'attaquer aux deux sœurs qui furent sauvées in extremis par la plus âgée de la fratrie, Tomoe. Un terrible combat éclata entre l'héritière du clan Gozen et la poupée de fer qui parvint à la blesser gravement au visage avant d'être détruite.
En découvrant ce qui s'était passé, le père de famille chercha à savoir qui était la coupable. Rapidement, Ina déchargea toute responsabilité sur Shizu en insistant sur le fait que tout cela était la faute de sa malédiction. Une accusation face à laquelle ne se défendit même pas la jolie blonde qui restait tétanisée devant la blessure qui balafrait dorénavant le visage de sa grande sœur qui avait toujours été si douce et attentionnée avec elle. Acceptant même de l'entraîner à la place de leur mère quand celle-ci était indisponible.
Suite à cela, la malchanceuse qui s'en voulait de ce qui était arrivé prit la lourde décision de quitter le domaine. S'épargnant des adieux larmoyant et ne pouvant même plus regarder ses proches dans les yeux, elle fugua lors d'une nuit de tempête comme celle où elle vit le jour. Après plusieurs mois de recherches sa famille très inquiète craignit le pire. Jusqu'au jour où leur fils Souei qui avait décidé plusieurs années auparavant de rejoindre les forces la Marine les prévint l'avoir retrouvé.
Celle-ci saine et sauve avait choisi de le rejoindre pour s'enrôler à son tour dans la Marine. Auprès de lui, pendant les années qui suivirent, Shizu s'entraîna d'arrache-pied pour devenir une mouette exemplaire en nourrissant le rêve d'un jour avoir la chance de montrer à sa famille ce qu'elle vaut vraiment. Mais surtout trouver la force de retourner les voir pour leur demander pardon.
Informations IRL
- Cf. Hayase
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