Lune de Porcelaine.
Sous un ciel étincelant de mille fausses étoiles qui était en fait des pointes de stalactites qui brillait sous la lumière de la ville, la nuit semblait suspendue au-dessus de Carcinomia, baignant la ville d'une lumière faussement argentée. Au cœur de cette atmosphère silencieuse et lourde, Davinia marchait d'un pas léger, en direction d'une petite boutique presque dissimulée dans l'obscurité : Éclats de Porcelaine. La façade bleu-gris, usée par le temps, était à peine visible sous les reflets des bougies à l’intérieur. Des volutes de brume se dispersaient mollement autour des marches couvertes de mousse, tandis que les ombres dansaient le long des murs en pierre.
Davinia poussa la porte qui grinça doucement, annonçant sa présence dans le sanctuaire étrange de la propriétaire. À l'intérieur, l'air était épais, chargé d’une aura inquiétante. Les chandeliers scintillaient faiblement, projetant des ombres mouvantes sur les objets tordus et grotesques disposés avec soin. Le tic-tac des horloges mécaniques s'accordait avec les battements calmes du cœur de l'Énigmatique.
Isolde l’attendait, immobile, derrière son comptoir. Sa silhouette élancée se fondait dans l'obscurité, seulement partiellement illuminée par les flammes vacillantes. Sa peau de porcelaine brillait doucement, contrastant avec les engrenages délicats incrustés dans ses articulations. Elle semblait presque irréelle, une statue vivante, figée dans le temps.
"Isolde t'attendait, étrangère," murmura la voix calme et distante d'Isolde, toujours à la troisième personne, comme si elle-même n'était qu'un acteur dans sa propre scène. ''Isolde à rêvée de cette rencontre...''
Davinia s'avança, ses bottes résonnant à peine sur le parquet ancien. Elle fixa la propriétaire, plongeant dans son regard de porcelaine inexpressif, pourtant chargé de secrets. La tension entre les deux femmes était palpable, mêlée de respect et de méfiance de la part de la noire qui se demandait si sa compagne n'était pas adepte de la divination, ou peut-être simplement folle. La femme avait tout de même une réputation...
"J’ai une proposition," annonça calmement Davinia, ses yeux brillants d’une intelligence froide. "Ton talent est précieux, Isolde, mais ta situation actuelle est… compliquée. Je sais que tu es sous la coupe d’un certain criminel local. Ses griffes se referment sur toi. Mais je peux t’en libérer."
Isolde resta silencieuse un instant, ses doigts fins et délicats caressant machinalement un bibelot sur le comptoir. Son visage ne trahit aucune émotion, mais la flamme vacillante dans ses yeux trahissait un intérêt profond.
"Que demandes-tu en échange de cette liberté ?" demanda-t-elle doucement, sa voix résonnant comme un écho dans l’atmosphère chargée de la boutique.
Davinia esquissa un sourire en coin, satisfait de voir que son interlocuteur comprenait la gravité de l’offre. Elle se pencha légèrement en avant, baissant le ton comme si les objets autour d’elles pouvaient entendre.
"Je veux ton savoir et tes yeux. Ta boutique sera un point de relais pour mes informations. Tes créations, ces objets étranges, seront plus qu’ils ne paraissent. Ils deviendront mes messagers. Et toi, Isolde, tu deviendras mes yeux dans Carcinomia. En retour, je m’assurerai que cette dette, et l’homme qui la détient, disparaissent à jamais."
Un silence glacial s’installa. Les flammes dans les chandeliers vacillèrent à nouveau, comme incertaines de la réponse qu’Isolde donnerait. Lentement, elle releva la tête, son visage de poupée toujours aussi impassible, mais ses yeux brillant d’une nouvelle espoir avec une onze de folie.
"Isolde accepte le marché," déclara-t-elle, sa voix douce et lointaine. "Les secrets de cette ville se fondront avec les ombres de la porcelaine."
Un sourire énigmatique éclaira le visage de la trois-yeux. Les deux femmes se fixèrent un long moment, scellant silencieusement leur accord aux implications profondes. Isolde serait désormais la gardienne des secrets de Davinia, et sa boutique, un centre d’échanges clandestins. Chaque bibelot, chaque horloge pourrait dissimuler un indice, un message, ou une promesse. Mais pour l'heure, Davinia avait son côté de contrat à effectueur.
''Que désires tu comme preuve ?''
''Hmm, Isolde aimerait sa tête, son crâne fera une magnifique sculpture.''
L'Énigmatique hocha simplement la tête, tourna les talons et se dirigea vers sa cible.
Davinia poussa la porte qui grinça doucement, annonçant sa présence dans le sanctuaire étrange de la propriétaire. À l'intérieur, l'air était épais, chargé d’une aura inquiétante. Les chandeliers scintillaient faiblement, projetant des ombres mouvantes sur les objets tordus et grotesques disposés avec soin. Le tic-tac des horloges mécaniques s'accordait avec les battements calmes du cœur de l'Énigmatique.
Isolde l’attendait, immobile, derrière son comptoir. Sa silhouette élancée se fondait dans l'obscurité, seulement partiellement illuminée par les flammes vacillantes. Sa peau de porcelaine brillait doucement, contrastant avec les engrenages délicats incrustés dans ses articulations. Elle semblait presque irréelle, une statue vivante, figée dans le temps.
"Isolde t'attendait, étrangère," murmura la voix calme et distante d'Isolde, toujours à la troisième personne, comme si elle-même n'était qu'un acteur dans sa propre scène. ''Isolde à rêvée de cette rencontre...''
Davinia s'avança, ses bottes résonnant à peine sur le parquet ancien. Elle fixa la propriétaire, plongeant dans son regard de porcelaine inexpressif, pourtant chargé de secrets. La tension entre les deux femmes était palpable, mêlée de respect et de méfiance de la part de la noire qui se demandait si sa compagne n'était pas adepte de la divination, ou peut-être simplement folle. La femme avait tout de même une réputation...
"J’ai une proposition," annonça calmement Davinia, ses yeux brillants d’une intelligence froide. "Ton talent est précieux, Isolde, mais ta situation actuelle est… compliquée. Je sais que tu es sous la coupe d’un certain criminel local. Ses griffes se referment sur toi. Mais je peux t’en libérer."
Isolde resta silencieuse un instant, ses doigts fins et délicats caressant machinalement un bibelot sur le comptoir. Son visage ne trahit aucune émotion, mais la flamme vacillante dans ses yeux trahissait un intérêt profond.
"Que demandes-tu en échange de cette liberté ?" demanda-t-elle doucement, sa voix résonnant comme un écho dans l’atmosphère chargée de la boutique.
Davinia esquissa un sourire en coin, satisfait de voir que son interlocuteur comprenait la gravité de l’offre. Elle se pencha légèrement en avant, baissant le ton comme si les objets autour d’elles pouvaient entendre.
"Je veux ton savoir et tes yeux. Ta boutique sera un point de relais pour mes informations. Tes créations, ces objets étranges, seront plus qu’ils ne paraissent. Ils deviendront mes messagers. Et toi, Isolde, tu deviendras mes yeux dans Carcinomia. En retour, je m’assurerai que cette dette, et l’homme qui la détient, disparaissent à jamais."
Un silence glacial s’installa. Les flammes dans les chandeliers vacillèrent à nouveau, comme incertaines de la réponse qu’Isolde donnerait. Lentement, elle releva la tête, son visage de poupée toujours aussi impassible, mais ses yeux brillant d’une nouvelle espoir avec une onze de folie.
"Isolde accepte le marché," déclara-t-elle, sa voix douce et lointaine. "Les secrets de cette ville se fondront avec les ombres de la porcelaine."
Un sourire énigmatique éclaira le visage de la trois-yeux. Les deux femmes se fixèrent un long moment, scellant silencieusement leur accord aux implications profondes. Isolde serait désormais la gardienne des secrets de Davinia, et sa boutique, un centre d’échanges clandestins. Chaque bibelot, chaque horloge pourrait dissimuler un indice, un message, ou une promesse. Mais pour l'heure, Davinia avait son côté de contrat à effectueur.
''Que désires tu comme preuve ?''
''Hmm, Isolde aimerait sa tête, son crâne fera une magnifique sculpture.''
L'Énigmatique hocha simplement la tête, tourna les talons et se dirigea vers sa cible.
Dernière édition par Davinia Valthane le Jeu 26 Sep 2024 - 1:40, édité 1 fois