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Braveheart

** 31 Décembre 1629**


Il se tient là-haut, fièrement, comme le roi qu'il est. Le souverain des mandrills est assis sur une tombe, la plus élevée, et nous toise, un long sabre entre ses mains. Dans le cimetière, se trouvent des dizaines de tombes et de singes, mais encore plus de lames. Sur son ordre, sans un mot, ses sbires nous attaquent. Il a l'attitude d'un roi au moins. Mais il va descendre de son piédestal rapidement car déjà mon empathie me donne la différence de puissance entre nous. Lorsqu'il voit son fils à mes côtés, Yukuma Monkeyza change de tête, puis de position avant de se propulser vers nous. Mes compagnons viennent stopper les siens, trouvant un adversaire à leur mesure pour la plupart. Le roi est proche de nous. Son bâtard commence à avoir peur tandis que je reste stoïque. Je sais ce qu'il va se passer et la manière dont ça va se passer. En plein dans son mouvement, même si le roi le sent venir, il ne peut esquiver la pince noircie au haki qui vient percuter sa lame et la briser. Il se reprend, le mandrill albinos ouvre les yeux.

Devant nous se tient Ben, mon bras-droit. Yukuma ne se démonte pas et retourne à l'assaut avec ce qu'il lui reste de sabre. Ben sort son hydro dial, fait jaillir de l'eau de ce dernier, puis utilise son Karaté Aquatique pour transformer le filet de liquide en petits projectiles. Et avant de les envoyer, il les fait geler avec son Ice Heart, ce qui augmente leur puissance de perforation. Même si Monkeyza est surpris, il esquive grâce à son empathie. Il cherche à nous toucher son fils et moi. En vain, puisqu'il est contré par Ben qui n'a pas besoin de savoir où il va frapper puisqu'il connaît déjà la cible de son adversaire. Connaître la cible donne un avantage non-négligeable. Mais sans savoir quelle trajectoire son ennemi emprunte, c'est compliqué. Les premiers assauts du roi étaient précipités. Or, lorsque l'on est pressé par le temps, on tend à minimiser nos déplacements, ce qui se traduit par des trajectoires rectilignes. Sachant d'où il Yukuma part, connaissant son point d'arrivée, l'intercepter n'était pas très compliqué pour mon bras droit.

« Affronte-moi, lâche !
Touche moi si tu peux.
Il est avec moi. Et je ne m'occupe pas des sbires.
Traître à ta race !
Tu la conduit à l'extinction , au contraire. Tu refuses d'évoluer, de vouloir partir et découvrir le monde, de partager la puissance de notre peu*/
CE N'EST PAS TON PEUPLE !
L'ancienne génération fait place à la nouvelle, ainsi est fait le monde. Tu as fait ton temps, il est l'heure de passer la relève.
JAMAIS ! »

Le roi s'invective et hurle tout en frappant l'homme poulpe avec d'autres armes qu'il récupère au fur et à mesure que nous nous déplaçons. Gan et Junpei nous suivent en s'occupant des mandrills qui veulent nous arrêter. De quel droit les singes essaient de m'arrêter ? Ne savent-ils pas que les sbires affrontent les sbires adverses, les lieutenants gèrent les lieutenants ennemis, les généraux occupent les généraux du camp opposé dans les rois vont pour l'autre monarque ? À quel moment pensent-ils avoir la moindre chance quand même leur roi est bloqué face à mon général ? Si leur plus fort combattant ne parvient pas à m'atteindre, comment peuvent-ils avoir la folie de croire qu'ils me vaincront ou me retarderont ? Ils sont vite balayés par un coup d'épée provenant du singe allié. Il a compris son rôle on dirait. Il a observé la scène, et voyant mes hommes stopper les ennemis pour me dégager le passage, il a décidé de faire de même. J'avance à travers le cimetière, passant outre l'épais brouillard, le sol jonché d'armes et de cadavres, et de bien sûr, les quelques singes voulant faire un coup d'éclat en me capturant.

Mais ces mille singes sont tous stoppés avant de ne serait-ce que pouvoir penser à m’effleurer par ma garde rapprochée, c'est-à-dire Gan, Junpei et Monkeyza. Les cris de singes s'affaiblissent avec le temps, à chaque pas fait en direction du château. Je n'ai pas besoin de regarder pour voir où il se trouve, mon empathie me donne la direction exacte d'où « il » se trouve. Je peux même le voir d'ici, en train de siroter du vin dans un verre, d'après la position de son bras. Il est calme et ne semble nullement perturbé par mon arrivée. Un air froid nous accueille dans la forêt, un peu de givre se forme sur les arbres. Quand je pose mon pied sur une certaine pierre, des pics se soulèvent du sol et viennent m'empaler. Le premier piège se heurte à mon armure intégrale de haki qui protège mon corps. D'un coup de paume je le détruis. Puis ayant la flemme de devoir gérer les autres pièges, je crée un tunnel de bonbon dans lequel on avance, ignorant tous les autres mécanismes. Les fils en acier dans les arbres destinés à nous trancher, les jets de grenades, les mines terrestres, les filets électrifiés, les vento dials censés nous repousser en arrière, les épouvantails devant nous effrayer pour nous faire trébucher et dévaler la falaise en nous précipitant dans la mer, l'éboulement visant à nous enterrer vivant sont autant de pièges inutiles à cause de ma puissance.

Tous les pièges en vain contre une puissance absolue, c'est une règle. Ça vaut pour tout. Un rookie qui va aller poignarder un amiral ne lui causera aucun dégât à cause de la différence de puissance. L'amiral peut esquiver, contrer, utiliser son tekkaï, utiliser son armement … Là où l'amiral n'a qu'à souffler pour tuer le pirate. Même le plus élaboré des stratagème n'a aucune chance de réussir. Tout comme aveugler un empereur pour le prendre par surprise ne fonctionnera pas. Leur puissance est assez supérieure pour qu'ils ne soient pas affectés car leur défense est supérieure à l'attaque.

Ces dispositifs peuvent potentiellement arrêter une supernova normale ou au moins l'affaiblir. Mais pas un commandant d'empereur. Je suis loin de la puissance d'un empereur, certes, mais je reste largement supérieur aux locaux. Ergo, les pièges n'ont aucun effet car ils viennent s'écraser sur mon bonbon. On continue l’ascension vers le château sans difficulté pendant que j'utilise mon pouvoir pour transformer la forêt dans laquelle nous sommes en forêt de bonbon. Ainsi, quoi qu'il arrive par la suite, cette île gardera une trace de mon passage.


Dernière édition par Clotho le Dim 10 Nov 2024 - 16:49, édité 1 fois
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Rappel:

Shclank ! « Pas cool ça, je réfléchissais. »
« Tu réfléchiras quand tu seras mort, humain ! »
Yukuma m'a interrompu en plein dans mes pensées pour venir me frapper avec son sabre. Ma pince hakifiée l'a intercepté. Il redouble d'efforts. Il fait des figures aériennes, utilise sa queue pour récupérer des sabres et frapper avec. Il a donc cinq membres avec lesquels il peut m'attaquer. Chaque fois que j'essaie de le toucher, il esquive facilement. Clotho a eut beau me parler de cette empathie, je n'y arrive pas. Mon Waterdial est bientôt vide en plus. Par chance, des petits nuages noirs se forment au-dessus de nos têtes au singe et moi, et nulle part ailleurs. La zone s'agrandit un peu tandis que les nuages deviennent plus menaçants à chacune de nos passe d'arme. Ils finissent par exploser en un orage apocalyptique. Ce sont des trombes d'eau qui se déversent dorénavant sur nous pendant que la zone augmente petit à petit.

Et si ça semble gêner le Mandrill, moi je suis dans mon élément. Tellement que je range mon dial et utilise mon kata immédiatement. Je frappe la pluie qui propulse l'eau dans la direction voulue, transformant une simple goutte en arme meurtrière, capable de perforer du diamant. J'alterne avec la projection d'ondes qui déforment l'espace et pulvérisent les tombes qu'elles touchent après que Yukuma ait esquivé. D'où proviennent les nuages ? Tor les crée avec son art du climat. Clotho nous a forcé à nous entraîner ensemble pour faire des combos, se soutenir en cas de besoin, renforcer nos points forts et réduire nos points faibles. Il est évident que je suis plus fort en milieu aqueux, donc faire pleuvoir est une aide énorme pour moi. L'air se rafraîchit autour de moi à cause de mon ice heart. On peut voir la buée sortir de ma bouche tandis qu'une fine pellicule de givre se forme sur mes membres.

Cinq personnes se font repousser par leurs ennemis et finissent par se regrouper autour de moi. Tor, Ludis, Nil, Igy, Aric et Vince, respectivement mon maquilleur qui contrôle la météo, Ludis mon ingénieur cyborg, Igy le jardinier aux créations rachitiques, Aric le ninja et Vince l'assassin. Je ne sais pas si on se retrouve au même endroit par accident où s'ils ont fait exprès de se faire repousser par ici. Les cinq singes qui leur servent d'ennemis arrivent également. On est tous sur nos gardes, mais on permute quand même nos places.

« Seul ou à plusieurs, vous allez mourir humains !
Je suis sûr que tu as dit ça à tous ceux qui sont déjà venus. Pourtant, si je me souviens bien, Jinx est venu et reparti en vie. Mistukawa est venu ici et vit toujours. Red qui est venu voler le sabre de légende dans la tombe est encore en vie. Tes menaces sont aussi vraies qu'une couche de bébé reste propre après utilisation. Tu sais faire mumuse avec un sabre, gentil macaque. Maintenant dégage de là avant qu*/ » *craaaaaaaaaaaaaaaaac*  Un violent coup de tonnerre retentit, nous détruisant les oreilles tellement le son est fort. Tor sur ma droite me tire le bras droit, je réagis aussitôt en projetant des gouttelettes de pluie solidifiées par le froid en ramenant mon bras gauche vers le droit. J'entends que ça fait mouche suivie d'un aie.


« Vous utilisez la sorcellerie, aucun honneur !
Les cimetières sont rempli de gens honorables.
Vous êtes tous les même.
Ououahahaha. »

Tor se met à imiter un singe, ce qui énerve tous ceux aux alentours. D'un geste de leur roi ils attaquent. Formant une étoile, on va essayer de surprendre nos adversaires.


Dernière édition par Clotho le Jeu 24 Oct 2024 - 14:38, édité 2 fois
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Rappel:

Je me retrouve face au roi.  Au signe de leur chef, les singes attaquent en même temps. Je cligne des yeux et le mandrill est sur moi, une arme blanche dans chaque main, son corps propulsé avec sa queue. J'ouvre la bouche vers mon ennemi, au centre de laquelle un petit jet est expulsé. Un jet d'encre rouge classique. J'arrête le jet. Je me plie vers l'arrière comme je peux. La réaction est immédiate. Il parvient à abattre ses sabres sur moi tel un tigre à dents de sabre et se heurte au haki de mes avants bras avant de subitement poursuivre sa course sans comprendre ce qui lui arrive. Plutôt que de faire un long monologue qui va lui permettre de récupérer, je profite de la paralysie octroyée par mon encre afin de frapper le singe au torse. Ne disposant pas de l'armement, et ne pouvant bouger, ma pince pénètre légèrement dans son torse, et comme son corps continue sa lancée, je n'ai pas besoin de bouger. Il finit en rouler bouler sur le sol, fracassant plusieurs tombes dans le mouvement. Quand il se relève, il hurle de rage. Du sang coule sur ma pince. Le sang du roi. Le roi a saigné, oui. Ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps, à tel point que les autres devaient le prendre pour un dieu.

" Espèce de sombre merde !

Se saisissant de nouvelles lames, il me fonce dessus. Il anticipe ma réaction et enfonce sa lame dans ma seule jambe valide malgré ma noirceur. C'est ce moment que choisit Tor pour agir. Du bâton dans la main de mon partenaire jaillissent des sphères rouges qui viennent percuter mon ennemi. Il en envoie plusieurs sur l'animal qui lâche aussitôt l'arme pour reculer de plusieurs bonds avant d'hurler de douleur quand il se rend compte de la douleur provoquée par l'explosion des boules de chaleur. Sur son magnifique torse se trouve une très récente cicatrice désormais cautérisée par la chaleur. Un joli X qui marque l'emplacement d'un trésor, son cœur. Tor retourne vite à son adversaire. Chacun de nous st occupé avec son adversaire. Mais le boss est pour moi. Il ramasse des lames et me les envoie dessus, mais je les fracasse avant qu'elles ne puissent me toucher.

Il se propulse droit sur moi avec ses jambes. Il envoie une lame que j'esquive d'un pas sur le côté. Il en envoie d'autres mais mon corps totalement noircit les encaisse sans broncher. Je sens quand même que je vais avoir des bleus demain, et que si ça continue, je subirai des dégâts. Alors j'esquive celles que je peux tout en restant concentré sur mon ennemi. D'un coup de queue sur le sol, il change subitement sa trajectoire et se retrouve au dessus de moi, formant une toupie dont le sabre va heurter ma tête. Mon poing vient frapper sa lame et libérer des ondes du karaté aquatique, repoussant toute chose constituée d'eau, envoyant le singe valser dans les airs. Il se réceptionne royalement sur une tombe.

« Affronte moi !
Ton dos doit être jaloux de ton torse. Peut-être devrais-je lui faire une cicatrice à lui aussi. »

Jamais on a autant manqué de respect au roi. Il est le roi ! L souverain suprême de ces terres. Ce cimetière est sa maison. Les mandrills sont ses sbires. Il les domine de sa puissance, il les toise de son regard. Et pourtant, étranger après étranger lui manque de respect, ne tenant pas compte de lui, le prenant pour de l'air, ou bien l'insultent. Il n'en peut plus. D'abord Clotho qui fait comme s'il n'existait pas après l'avoir toisé et estimé sa puissance inférieure, puis moi qui le bloque encore et encore pour laisser mon capitaine passer. Ensuite son fils qui le défie du regard puis l'ignore. Et maintenant moi. Il est un fier roi, craint par tous. Et pourtant, on lui fait comprendre qu'il n'est rien pour nous. Il n'a pas côtoyé d'empereur pirates, il n'a pas combattu aux côtés de l'élite de la piraterie. Il ne connaît pas la différence entre être un roi sur son île, et être un roi tout court. Il n'est qu'une grenouille qui regarde le ciel depuis le fond d son puits et pense que le ciel est bien petit. Ce n'est qu'une fois hors du trou qu'elle se rend compte de sa bêtise et de l'immensité du monde qui existe. Monkeyza Yukuma n'a jamais quitté son île par peur de l'eau mangeuse de singe. Il n'a aucune idée de ce qu'est le monde.

Nous, nous sommes allé dans le Nouveau Monde, nous avons vu et affronté des choses qui dépassent son imagination. Nous ne sommes pas les petits pirates venant habituellement sur son île pour la conquérir. Contrairement à eux, nous avons les moyens de le soumettre. Donc oui, le roi fulmine de rage, son orgueil étant piétiné. Il oublie les tactiques et me fonce droit dessus sans réfléchir, aveuglé par la haine. Cette même haine qui décuple ses capacités physiques et le rend bien plus rapide. Il bifurque soudainement et parvient à me frapper à plusieurs endroits en tournant rapidement autour de moi, se servant de tombes comme de moyens de changer de direction. Astucieux. Ne disposant pas de l'empathie, je ne sais pas où il va frapper. Alors je frappe partout autour de moi. De violents et secs coup de poing frappent l'air, causant des ondes qui se répercutent dans l'air, faisant vibrer tout ce qui est constitué d'eau et le repoussant violemment loin de moi. Il parvient à esquiver grâce à son mantra et revient à la charge.

Son corps massif, armé d'une lance cette fois, est dans mon dos. Voyant le coup arrivé, il se contorsionne pour esquiver mon jet d'encre. Et se faisant, il se prend un coup de foudre provenant des nuages que Tor fait naître depuis plusieurs minutes au dessus de nous. Il se met rapidement à pleuvoir. Génial. Tandis que le singe se relève suite au coup de foudre, je me précipite sur lui. Dans ma main droite, je tiens un petit bout de papier, pas très grand et qui semble inoffensif à première vue. Ce n'est pas une attaque, donc il ne le sent pas venir avec son empathie. Je veux simplement lui dessiner sur le bras. Il tente d'esquiver malgré tout mais réagit trop tard. Je réussit à poser à moitié ma feuille sur son corps mais il tourne sur lui même pour esquiver le reste. Il se relève prêt à me combattre et à vomir des insultes. Son arme levée en l'air, il ouvre la bouche, mais rien ne sort. Il baisse son bras, comme s'il était dépité, démoralisé. Il perd l'envie de tout, d'un seul coup, il devient un simple singe, comme il y en a tant dans le monde.

Je me précipite sur lui. Son empathie le prévient de ce qu'il va arriver, mais il est trop démoralisé pour faire quoi que ce soit. Ce simple papier, en apparence, contient une technique redoutable de Clotho, son color trap bleu, celui de la dépression. Étant un expert en la matière, avec sa maladie mentale, il est extrêmement bien placé pour savoir les effets que sa technique procure. Et comme sa puissance est supérieure à celle de mon ennemi, même s'il n'a eut que la moitié du tatouage, l'effet est présent. Certes, il ne va pas durer longtemps, alors j'en profite. Ma pince vient percer son torse en partie sans qu'il ne réagisse. Ses yeux sont vides, sa volonté disparaît d'un coup. Il n'a plus envie de rien. Plus de boire, plus de manger, plus de combattre, plus de régner. Il veut juste … rien. Le pire sentiment qui soit, car on l'en vient à se demander si on existe réellement. Je plaque l'ancien roi sur le sol, pose un pied dessus, en vainqueur, et crie sur les autres singes.

Dès qu'ils voient le spectacle, leur roi à mes pieds, ils sont pris de terreur. Leur roi invaincu, sauf par le propriétaire actuel de l'île, gît à mes pieds, moi, l'intrus. Leur champion l'être portant sur lui le poids de leur race, celui sur qui tout le monde pouvait compter en cas de coup dur, est vaincu. Cette vision est effrayante pour eux, leurs espoirs sont réduit en cendre en l'espace d'une seconde. Leur cerveau calcule les probabilités, et ils optent tous pour la fuite en même temps, abandonnant les combats sans même y penser une seconde fois. Bien évidemment, le roi n'est pas mort, juste blessé, mais les apparence comptent bien plus que la réalité souvent. Mettez une tête sur une pique dans un royaume anti dragons célestes, dîtes leur qu'il s'agit de la tête d'un de ces porteurs de casques à bulle, et le peuple sera content. Il en va de même ainsi. Pour dominer un pays, il suffit de vaincre le roi, et pour le vaincre, le briser psychologiquement suffit souvent. En voyant leur champion au sol et en sale état, ils ont compris qu'ils ne faisaient pas le poids, que s'ils restaient, ils allaient mourir. Leur instinct de survie a alors prit le relais et les a fait fuir. Mes alliés applaudissent. Je les remet vite à leur place en leur disant qu'on doit aller au château rapidement pour retrouver les autres. On me fabrique un bandage et une atèle rapidement pour me permettre de me déplacer à peu près normalement malgré la blessure que le roi singe m'a infligé à la jambe.


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« Promenons-nous, dans les bois
Là où bosse la mère de Mizukawa,
Si elle y était
Nous on s'enfuirait
Pour n'pas perdre la vue
Dire qu'on a survécu.
 
»

Voilà l'hymne qu'on pousse tandis qu'on l'avancée vers le château, enfermée dans mon tunnel en bonbon. Il y a des explosions, du gaz, des flèches, des pics, des marteaux, des liquides et bien d'autres choses encore. Mais on monte, et comme j'en ai eu marre de marcher, j'ai carrément fait un tunnel qui avance tout seul, nous déplaçant sans qu'on ait besoin de bouger. Je peux sentir les auras de tous les êtres vivants présents sur l'île, aussi je sais que les combats en bas sont terminé, que mes hommes sont en route pour nous rejoindre, et qu'on se rapproche de mon objectif. Monkeyza en profite pour me poser des questions.

« Pourquoi être venu ici ?
Parce que j'en ai besoin si je veux progresser davantage. C'est un avertissement que me donne mon cœur. Mizukawa m'a battu une fois. La seconde fois, j'ai réussi à l’agacer avec mes tactiques puis à fuir. Cette fois, je viens régler les comptes et le battre. Sans ça, ça restera un regret toute ma vie et m'empêchera d'atteindre mon plein potentiel. Je ne connais pas beaucoup de pirates qui admettent leurs faiblesses et essaient d'y remédier. La plupart se content de mettre un patch dessus et espérer que ça tienne. Je préfère affronter mes problèmes et en être débarrassé.
Il y a quoi par delà la mer ?
Plus de mers, plus d'océans, et bien plus d'îles que tu ne peux l'imaginer. Kuraigana est une île. Le gouvernement mondial en réunit cent cinquante. Il doit y en avoir une cinquantaine appartenant à des criminels, une vingtaine de libre et une dizaine de fermées.
Plus de deux cent îles ?
Oui. Et je ne connais pas tout, donc il peut y en avoir plus. Ou moins, vu que des îles peuvent se faire avaler par des monstres marins entiers.
Des îles ?!
Oui. Certains animaux marins sont gigantesques et peuvent engloutir votre île comme on avale sa salive. »

On passe un peu de temps à discuter. Il me dit qu'il aimerait bien prendre la mer pour voir ce que le monde a à leur offrir. On passe à la partie deux de la chanson une fois arrivé très proche du château.

« Un prétendant corsaireuh qui courait dans l'herbe
Je le cherche dans son château, pour l'mettre dans son tombeau
Ces messieurs me disent "trempez-le dans l'huile"
"Allumez une flamme, ça fera un cadavre tout chaud"

J'parcours son île minuscule, tellement ridicule
Je le mets dans un placard, il me dit qu'il fait trop noir
Je le mets six pieds sous terre
Il rejoint sa carrière
Un prétendant corsaire, un piètre adversaire,
C'est un vrai pouilleux, je le montre à ces messieurs
Ces messiers me disent "trempez-le dans l'huile"
"Allumez une flamme, ça fera un cadavre tout chaud" 
»

Je rends mon bonbon liquide, venant s'étaler sur le sol tandis que trois personnes s'approchent de nous. Je ne sais pas qui ils, mais je sais qui ils ne sont pas.




« Nous sommes les Red Spectres, l'équipage du capitaine Sutero. Faîtes demi-tour. » Personne ne leur répond et on avance, les ignorant royalement. « Arrêtez-vous ou subissez notre courroux ! » Un coup de haki royal de la part du singe vient calmer les deux jeunots. Le plus vieux avec un cache-œil semble à peine affecté par une migraine. Ça donne à tout le monde une idée assez précise de la puissance des autres.

« Tu peux y aller capitaine, on gère. »

Aussitôt, Junpei a parlé, aussi fait. Les geppous me mettent rapidement hors de portée des attaques. Le plus vieux se présente comme étant Ando, le bras droit de l'ancien prétendant corsaire, et il affronte Monkeyza, rageant qu'il ait trahi son clan, son île, et son maître.
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Junpei vient se poser en face du gamin. L'émo aux cheveux bicolores le regarde en rigolant. Il est vrai que Junpei ne paie pas de mine et ne ressemble en rien à un pirate. Kenora ressemble plus à une pin-up qu'à l'amirale en chef de la marine. Comme quoi l'habit ne fait pas le moine. Mon cerveau voit son kimono flotter au vent, un sourire étrange sur son visage.

« Tu viens ou on attend la mort de ta maîtresse ?
Parle pas mal de mon capitaine toi, » rétorque le jeunot qui se jette sur son adversaire. Il dégaine son sabre et entame une danse étrange. Junpei réagit en envoyant des orbes de gaz qui explosent en touchant l'émo qui recule. Il revient à la charge et parvient à tromper mon bras gauche via une passe d'armes rarement vu où il laisse tomber son arme au sol avant de frapper dedans du pied pour l'envoyer sur moi. L'angle est tel que l'arme tourne sur elle-même, le sabre glissant doucement hors du fourreau qui fonce vers sa cible.. Keel prend alors le katana en main et vient l'abattre sur Junpei avant que ce dernier ne puisse réagir. À moins qu'il ne tombe sur la peau noircie du haki de son opposant. La main gauche de ce dernier vient se plaquer dans le dos du défenseur et une série d'explosions retentie à cet endroit, propulsant le gamin violemment sur le sol. Junpei lève sa main, à moitié brûlée par le jonglage chimique fait au corps-à-corps. La différence de force entre les deux était trop grande pour que le combat soit équilibré. Raison qui fait que je les ai laissés sans me questionner. Puisque le premier combat est fini rapidement, le vainqueur peut aller aider son équipe en faisant du 2v1, puis du 3v1. C'est l'effet boule de neige, comme disent les jeunes.



Gan se tient droit et fier, le meitou que je lui ai donné en main, devant la jeune femme nommée Luka.
« Je dirais bien honneur aux femmes, mais ton capitaine n'est pas là.
Tu vas frapper une femme, aveugle de surcroît ?
Je taperais quiconque se met en travers de la route de mon capitaine.
Aussi loyal qu'un chien donc.
Aussi intelligente qu'une pierre donc, puisque tu restes en travers de mon chemin.
Il est des choses que l'on doit faire, et des choses que l'on veut faire.
Tu as trois secondes pour bouger, faute de quoi tu finiras en saucisson. »

La jeune femme ne se démonte pas. Elle se met à tourner autour de Gan à une vitesse classique. Petit à petit, des images rémanentes apparaissent, lissant le cercle. « Gensõ kurõn. Tu es déjà mort. Mochiage zõki. » Elle se met à foncer sur Gan, toutes les copies faisant de même, il est difficile de dire laquelle est la vraie sans empathie. Qu'à cela ne tienne, il se baisse et tourne sur lui-même avec son meitou pour créer une lame d'air circulaire qui vient trancher les fausses. La vraie doit se laisser glisser sur le sol pour éviter l'attaque. Elle parvient à arriver jusque sous mon homme de main et envoie sa main perçante vers la cheville gauche. Gan contre avec son haki sur lequel vient s'écraser la main de la demoiselle. Sans attendre, son pied s'enflamme et tente de shooter dans la tête de la jeune femme qui roule sur elle-même avant de se relever plus loin. Elle fonce sur son adversaire en sortant deux petites lames.

Ses coups sont précis, rapides et vifs tandis que le meitou bloque les coups et que de la fumée s'échappe du corps du pirate. Métal contre métal, les effleurements peuplent rapidement la zone. Si le meitou ne chauffe pas grâce à sa capacité isolante, ce n'est pas le cas des lames de l'aveugle qui chauffent de plus en plus au fur et à mesure des rencontres. Elle finit par avoir du mal à les tenir car ils la brûlent. Elle doit lâcher ses armes et taper avec ses mains. Elle tente de perforer Gan mais se heurte à son haki, pouvoir qu'elle ne possède pas, ce qui malheureusement, crée une différence entre les deux adversaires. Le pirate passe à l'offensive et se met à frapper avec sa main gauche, trancher et couper avec le meitou dans sa main droite. Il envoie des lames d'air enflammées qui font monter la chaleur dans la zone. Luka se débrouille bien dans ses esquives. Hélas, elle ne sent pas la boule de gaz arriver dans son dos et qui la percute, trop concentrée sur le combat. Gan en profite pour lancer des poings enflammés  que la jeune femme tente d'esquiver. Et la voilà prise en sandwich, avec Gan et son feu devant, Junpei et ses orbes explosifs derrière. Elle sent que la chance tourne en sa défaveur.

Mes deux hommes coordonnent leurs attaques, gagnant du terrain. Ils finissent même par comboter leurs techniques, Junpei lançant des orbes de gaz que les frappes enflammées de Gan font exploser plus violemment qu'à l'habitude. On dit que les aveugles ont des sens plus développés que les visiotypiques, elle paie la différence, les explosions venant lui vriller les tympans. C'en est trop pour elle qui finit par ployer sous les attaques des deux pirates, non sans lancer une dernière pique.

« Deux contre une aveugle, vous devriez avoir honte.
On est des pirates, tu t'attendais à quoi gamine ?
Les cimetières sont remplis de gens honnêtes et droits dans leurs bottes. »

Le singe et le borgne regardent le combat s'achever sur une note déplaisante pour le vieillard. Ses alliés sont tombés, il est la dernière ligne de défense et est en infériorité numérique. Il n'a même pas pu me bloquer. On dit de lui qu'il est l'ancien formateur du maître des lieux. On va voir ce qu'il vaut. Il sort son sabre de son fourreau, le tien à deux mains et prend une garde. Monkeyza, prince des singes est face à lui, son katana dans ses paumes. Aucun des deux ne semble vouloir attaquer en premier. Gan et Junpei toussent pour faire comprendre au singe de se dépêcher. Ce dernier passe alors à l'attaque, bondissant sur son adversaire comme un tigre sur une gazelle blessée. Ando fait un quart de pivot et vient accueillir le torse du macaque avec son sabre. Le singe utilise son haki royal pour tenter de contrer la lame, ce qui ralentit juste assez l'ancien chasseur de primes pour que sa lame s'enfonce légèrement au lieu de pénétrer à moitié dans la cage thoracique de son adversaire.

Ce dernier poursuit son élan et se reçoit plus loin, une coupure dans son pelage blanc marque sa défaite. Le local se remet en position et fait signe au blessé d'avancer. Il se relève alors, et utilise une des nombreuses techniques qu'il a vues depuis des années. Il récupère un second sabre qu'il vient mettre dans son autre main, puis fonce sur son ennemi. Le choc des lames fait vibrer l'air autour d'eux et écarte un peu les flammes de leur aire de combat. Coup après coup, après coup, le singe perd l'avantage, se retrouvant avec plusieurs blessures, bien qu'aucune ne soit mortelle.

« Il t'a été permis de rester en vie, de progresser dans ta voie pour un jour détrôner ton père. Nous t'avons laissé vivre pour que tu défendes cette île. Et au premier ennemi un peu difficile, tu changes de camp. Tu mériterais qu'on t'ait tué à la naissance !
Vous nous avez battus. Vous nous avez forcés à la soumission. Les forts trouvent toujours un moyen de survivre. Nous avons attendu patiemment notre temps, et me voici maintenant. Une fois la tête du blond dans mes mains, je serais reconnu comme maître de l'île !
Ça n'arrivera jamais. Peu importe la foi que tu as dans ce Clotho, il ne battra pas Mizukawa. C'est mon élève, ne le sous-estime pas. »

Tandis qu'il va pour attaquer en bondissant sur le singe, une violente bourrasque vient envoyer des flammes sur le vieil homme qui recule aussitôt. Il se tourne vers la source du vent et voit plusieurs personnes approcher. Il s'agit de mes hommes ayant fini leur combat.

« On voulait te laisser faire ton duel, mais le temps nous presse.On ne veut pas rater le spectacle qui arrive, et on ne peut pas laisser un ennemi potentiellement interférer. Le borgne doit donc être battu avant qu'on ne puisse progresser.
C'est mon combat.
C'est devenu le nôtre dès lors que tu n'as pas fini avant qu'on arrive. En place. »

Ben donne les ordres et chacun prend sa place, Ando se retrouvant entouré par neuf ennemis. Si seulement deux ont son niveau ou plus, il ne faut pas sous-estimer un travail d'équipe qui peut combler la différence ou ouvrir des opportunités aux deux plus forts. Tor utilise son art du climat pour pousser les flammes vers leur ennemi, Gan envoie des lames d'air, Ben des gouttelettes d'eau congelées, Junpei des sphères de gaz explosif, Nil des lasers provenant de ses yeux, Igy des plantes filets qui couvrent le ciel, Aric envoie des kunais explosifs, Vincent envoie ses chaînes en métal et Monkeyza envoie des lames d'air. Chacun participe à sa manière. Ando, avec son expérience, parvient à esquiver certaines attaques, en contre d'autres, mais se prend le reste. Son armement bloque la majorité des dégâts.

Mais les techniques ne s'arrêtent pas, au contraire. Ben se met à cracher son venin paralysant rouge sur la cible, Tor fait pleuvoir des éclairs avec les nuages noirs qu'il vient de, créer et qui sont dirigés vers les kunai et shurikens qu'Aric envoie, Gan envoie des lames d'air enflammées, Nil vise le sol avec son green pop pour bloquer les mouvements du vieillard. Petit à petit, ce dernier perd du terrain, de la vitalité et ses forces. Son expérience ne peut compenser le nombre d'ennemis et la quantité d'attaques subies. Il finit par s'écrouler, à bout de force. Tous les hommes de Mizukawa font un somme temporaire. Un dernier coup pour vérifier qu'il soit bien hors d'état de nuire, et mes hommes montent me rejoindre.
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Nous y voilà. Je suis au pied de son château, je sais qu'il sait que je suis là, mais il ne bouge pas. Il est assis à sa table, en train de siroter je ne sais quoi.

« Mizukawa, ramène toi. »

Pas de réaction, alors j'ouvre la porte et me dirige vers lui. A peine rentré qu'une trappe s'ouvre sous mes pieds. Deux geppous me remettent sur la terre ferme. Des lance-flammes sortent des murs et viennent se confronter à mon haki, deux secondes plus tard, des lames sortes et font la même chose. J'avance. Une pluie de parchemins explosifs me tombe dessus, mais aucun ne parvient à briser mon armure en bonbon. J'avance. Les escaliers s'inclinent, formant une pente huilée, mon bonbon passe par-dessus et forme une rampe que j'emprunte. Des chauves-souris sont lâchées et tentent de venir boire mon sang. J'avance. Marche près marche, je me rapproche de lui. Une dizaine de pièges plus tard, j'en ai marre. Alors d'un coup de main, j'envoie une lame d'air expulser toute la salle devant moi, projetant tout contre les murs. D'un coup de sabre bien placé, je tranche une autre salle.

« Ramène ton cul ou ton château ressemblera à la création d'un enfant ! »

Alternant entre lames d'air et projection de bonbon, je détruis petit à petit une partie du château. Je prends mon temps car je sais qu'il a sa fierté qui l'empêchera de me laisser réduire cette résidence en cendre. Il finit par sortir, me rejoignant sur la terre ferme. Il me toise de haut, ce blondinet manchot.




« Tu veux encore perdre gamin ?
Tes mignons sont moins beau maintenant.
Ça se retrouve.
Pas comme ta gueule.
Tu t'es regardé avant de parler ? Je ne sais pas si c'est ta gueule ou ton cul que j'ai en face de moi.
Vu que nez est fourré dans d'ta mère, reste pas cinquante possibilités.
T'as l'air plus sûr de toi. Pour un minable j'entends. Soumets-toi.
Va te brosser, vieillard.»

Son petit prince vient se frotter au mien, haki royal contre haki royal. Le résultat est une égalité, chose qui lui indique à quel point j'ai progressé. Il fait une grimace. Il ne s'y attendait pas je pense. Je le connais lui, sa façon de penser, son haki royal, son empathie, son armement, son style de combat au sabre, sa capacité à s'enflammer, rien de lui ne m'est inconnu. Surtout le fit qu'il ai perdu son fruit du démon. Alors que moi, j'ai bien changé. La dernière fois, je n'avais pas le royal, l'armement, mon fruit du démon, mes poisons, mes fioles de chances et malchances ni mon color trap. Et clairement pas cette puissance, alors que même si la sienne a évolué, elle reste comparable à ce qu'il avait à notre derrière rencontre sur Alabasta. Avec mon fruit, je viens lui envoyer des aiguillons très fins, très perçants, qu'il contre avec son katana. Son style du dragon de feu va enfin entrer à nouveau en action.

« Mizukawa, l'homme qui s'torche pas,
Blondie qui pisse au lit,
L'manchot sans cerveau,
L'enflammé sans cesse recalé

Même Kindachi a pa voulu de lui
Parce que c'est pas un génie,
Cheveux couleur or, il s'croit trop fort
Alors qu'il a l'odeur d'un mort.
 »

Il apparaît devant moi avant que je ne puisse continuer ma chanson. Un nerf sensible ?

« T'as l'air moins con qu'à Logue Town avec ta farine. 
T'as enfin réussi à te torcher avec ton autre bras ?
T'as arrêté de pisser de peur en pensant à moi ? 
Quand je pense que même un gamin comme je l'étais, avait réussit à te fuir ... Tu te souviens comme ta réputation en avait pris un coup.
T'es allé te planquer chez Red il paraît ? 
Toi t'as enfin quitté les bras de Shoma ? Il était temps, un peu plus et on allait vous croire pacsé.
Dommage que tu ne comptes pas pour Red. 
Oh non, pitié arrête, tu vas me faire pleurer. Ça sera bien la première fois que tu fais un truc correctement.
Dis ça à ta maman. 
T'es dégueulasse de coucher avec des morts !
Hein ? Quoi mai*/ la ferme morveux. 
La fermer morveux.
Hein ? 
Hein ?
Arrête ! 
Arrête !
Les chaussettes de la connasse sont-elles sèches ? 
Les chaussettes de la connasse sont-elles sèches ?
Mes pets sentent la rose archie-sèche. 
Mes pets sentent la rose archie-sèche.
Gamin va ! 
Gamin va ! »

On continue de se chercher pendant que nos lames s'entrecroisent. Haki contre haki, personne ne prend l'avantage. On cherche la victoire psychologique plus que physique, le but étant d'écraser complètement notre adversaire, de l'humilier, de lui faire ressentir une honte comme jamais il n'en a connu. Mizukawa, tu es devenu ma némésis par la force des choses, une obsession à laquelle je dis stop, ici et maintenant !


Dernière édition par Clotho le Sam 9 Nov 2024 - 14:03, édité 1 fois
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On reste au corps-à-corps, et personne ne semble vraiment prendre l'avantage. Enfin si, je le domine sur la défense. Entre mon armure de haki intégrale et ma prémonition du futur, il n'est pas trop dur d'esquiver ou de contrer ses coups. Il utilise son sabre pour me frapper, j'utilise mes poings. Il vient frapper mon torse avec son poing où se trouve la garde de l'arme qui me fait reculer de quelques pas. #Little Punch of Earth Dragon. Puis il me fonce dessus, enflammant ses jambes. Il utilise en même temps ses jambes et ses poings de façon totalement coordonnés, pour me forcer à choisir ma défense, # Little Mienai of Wind Dragon. Étant sous haki intégral, je n'ai pas besoin de choisir, je protège les deux en même temps. Son pied va heurter ma tête dans une acrobatie que mon adversaire sait faire, et je sens la puissance qu'il va déployer, # Death Kick of Water Dragon. Aussitôt la fin de ma prémonition, je balance mon bras dans un magnifique moulinet, et viens envoyer mon poing duquel jaillit un poing d'air vers son mollet, # Air Punch. Le résultat nous fait reculer tous les deux pour récupérer notre équilibre. Il semble surpris.

« Humpf. Tu as plus évolué que ce à quoi je m'attendais. Tu n'es plus le petit gamin sans défense on dirait.
Mizu Mizu Mizu … je n'ai jamais été sans défense, même face à toi. Tu te souviens à Nanohana ? J'étais moins fort que toi, je n'avais aucune chance de te battre ou t'échapper. Mais en utilisant mon cerveau, je suis parvenu à m'échapper sans aucune blessure de ta part. Tu n'as jamais été en mesure de me tuer. Tu n'en es pas digne. Ni toi, ni Red, ni même Kenora d'en êtes digne. Le seul qui peut me tuer, c'est moi. Et ce n'est pas prêt d'arriver !
On va voir ça, gamin. »

Notre esprit combatif s'enflamme, littéralement pour lui. Mes hommes restent loin de la zone, ils savent que Mizu n'hésitera pas une seconde à les prendre en otage pour gagner un avantage sur moi. Et dans l'esprit dans lequel je suis, ils savent qu'ils ne gagneront pas, parce que s'il faut sacrifier quelqu'un pour gagner, je le ferai sans hésiter. Mizu se met à trancher l'air cinq fois avec son kata, pour former un pentacle imposant, #Spirit Slash. Sûrement son style du dragon. Il me fonce dessus une fois que ses lames sont sur moi. Je contre chacune individuellement dans l'ordre de leur création, avec des poings d'air. Tant qu'il avance, les flammes de sa jambe montent dans son dos et semblent former … un lézard ? Un singe ? Je ne saurais trop dire, c'est mal fait. Il abat son sabre sur moi, d'une frappe unique et vient se heurter, une nouvelle fois, à mon haki. Mais curieusement, la blessure s'enflamme aussitôt, # Mizukawa Sutero. Je l'ai vu venir, alors tandis que sa lame descend sur mon torse, mon style de combat me permet de bouger rapidement et efficacement, tout en requérant le minimum d'effort de ma part, réduisant la marge de manœuvre possible pour mon ennemi.

Je l'attrape par le col de son manteau de ma main droite en le tirant violemment vers moi pendant que la gauche va vers son torse. Nos fronts se touchent dans une explosion de haki royal, sur fond d'armement, tandis que mon poing rassemble l'air autour ce dernier, et vient frapper le ventre de l'enflammé. S'en suit une explosion qui vient souffler le local sur plusieurs mètres, l'envoyant bouler dans la terre pendant que je ne roule que de quelques mètres, # Explosion. Il se relève, un sourire aux lèvres.

« C'est nouveau ça ?
Pas comme ta limace.
C'est un dragon ! Un peu de respect pour cet être majestueux. Mais ce n'est pas comme si tu pouvais comprendre, tu n'a jamais eu de classe.
Ce n'est pas ce qui m'a empêché de me taper ton père tu sais.
Tu mens aussi mal qu'on peut s'y attendre d'un traître. Combien de fois as-tu trahi ? Voyons, la marine, donc une fois. La révolution, donc deux fois. Red sait que compte le trahir, pour avoir une troisième trahison a ton actif ?
Tu as appris à compter jusqu'à trois ?! Félicitations, ce sont deux de plus que la dernière fois qu'on s'est croisé. Comment vont tes blessures d'Impel Down au fait ?
La ferme.
Oui, c'est un sujet sensible pour toi, j'avais oublié. N'est-ce pas là-bas que tu t'es rongé la main pour te libérer de tes menottes en granit marin ?
Ça fait de moi un survivant. Une chose que tu ne pourras jamais comprendre.
Je comprends surtout que tu étais trop faible pour t'en sortir tout seul. Tu as dû te cacher derrière Red venu secourir Toji et Izya. Et Reyson aussi il me semble. Tu n'as jamais eu le cran de faire quoi que ce soit de ton propre chef. Tu as toujours suivi les gens, que ce soit Shoma ou quelqu'un d'autre.
Au moins je suis le maître de mon destin, il n'appartient pas à un autre pirate.
Pense ce que tu veux, ton avis m'intéresse autant que de savoir ce qu'il y a dans la merde que j'ai fait ce matin dans les toilettes. Ah non, pardon, le contenu de ma déjection m'intéresse plus que ton avis.
Une merde qui parle de merde, quelle poésie.
Un illettré parlant de poésie, ça c'est de l'ironie.
Bon, on s'y remet ou on attend que tes minions interviennent ?
Personne ne viendra nous interrompre. Pas même Ando ou Monkeyza Yukuma. Ils sont tous hors d'état de me nuire. »

Il peste. Pendant tout l'échange, on s'est avancé, comme si l'on était dans un duel au Far-West. On ne s'est jamais quitté du regard. Le voilà qui se met à chanter un air étrange. Puis il me fonce dessus, katana en avant, et dès que son arme glisse sur ma peau, il recule, #Hanauta Sancho, Yahazu Giri.

« Dans trois pas tu meurs.
ok.
… C'est ta seule réaction ?
Si je ne bouge pas, je ne meurs pas ? Rien de plus facile. »

D'un geste de ma main, mon armure en bonbon se liquéfie un peu, passe sous mes pieds petit à petit sous la forme d'une flaque. Une fois assez de substance, elle me surélève. Bougeant comme un tapis roulant, je me déplace, et ce sans jamais avoir bougé mes pieds.

« J'ai un fruit du démon créateur de matière, connard. Fais tes devoirs la prochaine fois.
Trois pas à moi, connard. »

En entendant ça, je précipite mon bonbon sur lui pour le prendre au piège. Mais il s'envole, avec trois #I believe, I can Fly ! Dès que le dernier est fait, mon bras vient supporter une blessure qui apparaît de nul part. Je déteste les attaques à retardement. Il ne manquerait plus qu'il puisse combiner ça avec sa frappe enflammée de tout à l'heure. Je prends un bandage dans mon manteau et vient en ajouter sur mon bras pour arrêter le saignement. Oui, j'ai prévu des choses avant de venir, je ne suis pas fo*/ Je ne suis pas suicidaire. Actuellement en tout cas.

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Pendant qu'on combat, mes hommes rentrent dans le légendaire château. Ils fouillent pièce après pièce, prenant tout ce qui peut rapporter un peu d'argent. Qu'il s'agisse de chandeliers, de couteaux, fourchettes et cuillère en argent, de porcelaine, de draps en satin ou en soie, même un bourse remplie de billets, tout finit dans leurs poches. C'est en arrivant dans le salon que les yeux de quelques-uns s'écarquillent en tombant sur un certain objet. Ils arrêtent d'avancer, bloquant les autres qui ne comprennent pas. Après quelques secondes, tout le monde est dans la salle, et si tout le monde regarde le fruit, il n'y en a que trois qui comprennent qu'il s'agit d'un fruit du démon. J'ai passé des heures à leur expliquer à quoi il ressemblent, comment les reconnaître .. Et surtout, s'ils en croisent un, de l'acheter, peu importe le prix. Quand on a plus de deux milliards en banque, ce n'est pas dépenser cent millions pour un fruit qui va nous gêner.

S'ils ne savent pas duquel il s'agit, puisqu'ils n'ont pas mémorisé tous les fruits de l'encyclopédie des fruits du démon, édition 1629 que j'ai volé à la marine, ils savent que ça vaut cher. Alors ils le prennent délicatement, le mettent dans un sac prévu pour le butin, et continuent de faucher les salles. Ayant encore un bout de chou coincé dans les dents, Gan fourre son doigt dans la bouche et, avec son ongle, tente de déloger l'intrus. Mission réussit après plusieurs secondes. D'un seul coup, il a un goût amer dans la bouche, puis acide, puis absolument écœurant. Sauf qu'étant déjà à plus de la moitié de la déglutition, il avale pour ensuite venir vomir. Les regards se tournent vers lui. Quand il explique ce qu'il vient de se passer, Ben blanchit. Il fouille dans le sac et en sort le fruit du démon. Il le regarde sous tous les angles et le palpe en hâte. Il arrête en plein milieu.

« Il en manque un bout.
Hein ?
Un tout petit bout, mais un bout quand même.
Du fruit ?
Oui.
Ne me dis pas que …
Je crains que si.
Mais … c'est pas possible ! Je ne l'ai pas mangé ! Comment aurait-il p*/
Tu devais en avoir un bout sous l'ongle. Et tu l'as avalé sans le savoir.
Mais … c'est impossible !
Tu as bien eu en bouche le goût le plus immonde que tu aies jamais eu ? Tu as avalé ? Donc tu l'as mangé … Clotho ne va pas être content. Ce sont facilement cent millions mis à la poubelle.
On est d'accord, c'est la faute de Gan ?
Oui !
Hey, la solidarité, ça vous parle bande de mange merde ?
Oui, Gan l'a fait exprès, je l'ai vu !
Moi aussi. Il a croqué dedans à pleines dents.
Mais fermez-là bandes de morues panées !
Qu'est-ce qu'il va t'arriver quand il va l'apprendre …
Tu as une nouvelle identité de prête j'espère.
Et une île.
Dit adieu à ta famille.
C'était sympa de te connaître. À plus. »

Ils se moquent de lui pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que le château se mette à trembler. A partir de cet instant, ils prennent leurs jambes à leur cou et retournent vers les navires qui ont, depuis le temps, tous rejoint mon Indomptable.
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Coups après coups, frappe après frappe, personne ne prend l'avantage. On déplace notre duel par-ci, par-là, des attaques ricochent sur le château, expliquant les tremblements parfois. Il se bat beaucoup avec des lames d'air d'après les échanges qu'on a. On a fini par retourner au sol, c'est chiant de devoir maintenir des geppous. A peine posé qu'il vient placer sa main sur son torse, envoyer une décharge de haki royal et réapparaît, peu de temps après, à côté de moi. Nise Jikû. C'est censé être une téléportation ou quoi ? Tu n'as pas le soru Mizu …

Sa lame fend vers mon bras noirci, et je me prépare à bloquer quand une vision du futur m'annonce son plan, alors je bifurque. De mon bras droit qui se lève pour venir se mettre en garde jaillis du bonbon en forme demie liquide, ressemblant à des tentacules de poulpes venus enserrer le poignet de mon adversaire. Dû à son expérience des combats, l'ancien des Shinoryu, sent l'arnaque venir et fait deux pas rapides en arrière qui viennent m'empêcher de prendre son bras en otage. Entre son expérience et mon empathie, on passe notre temps à esquiver et se retrouver au point de départ. C'est chiant comme situation, car on avance pas, on s'enlise, et personne n'aime ça.

Il lance une lame d'air … en l'air ? Je ne le lâche pas des yeux une seconde. Dans la continuité de son attaque, il pointe son arme sur moi et tranche l'air successivement de multiples reprises, Ame Pureto. Les lames ne sont pas très dangereuses, elles sont simplement beaucoup. Je contre avec mon Candy Wall où une quantité absurde de bonbon jaillit de mes mains pour venir former un mur protecteur. Puis je fonce droit dessus une fois qu'il a durci. Quand je le percute, il explose en centaines de morceaux fonçant chacun vers mon adversaire. Nos deux attaques s'annulent, à peu de choses près. Son empathie lui donne un détail qu'il s'empresse d'utiliser. Il fait volte-face et fonce vers mes hommes, ceux-là même qui viennent de piller sa demeure. Il parcourt la distance aussi vite qu'il le peut. Je me mets aussitôt à faire la même chose. Même si je suis plus loin que lui et que j'ai commencé en retard, je suis plus rapide. En nous voyant arriver, mes hommes sont pris de panique. Ils savent que même en s'y mettant tous, ils ne pourront pas le retarder.

Le local pointe son arme droit vers la tête de Ben qui se couvre de haki intégralement. Je parviens à rattraper Mitsu qui me sent arriver droit sur lui. Puis il se retourne dans une pirouette acrobatique. Je suis trop proche, je ne peux pas arrêter ni ralentir.

« Tu es prévisible. » Merde, il avait anticipé que je me lance à ses trousses. Ça tombe mal pour moi ! Alors que sa lame va me toucher, je souris à mon tour. « Toi aussi. »

Un sourire pour un sourire, sa lame vient rencontrer mon poing, mais contrairement aux échanges précédents, cette fois je viens délivrer toute ma puissance. Ce qui signifie que mon haki se propage à l'intérieur de son sabre, malgré son propre haki en protection, et vient le briser en morceaux, pendant que le poing d'air que j'envoie se met à exploser sous la pression. L'ultime attaque du haki est impressionnante, rien à dire. Nous sommes tous projetés à différents endroits. Je suis celui qui se réceptionne le mieux, sachant exactement à quoi m'attendre, tandis que le local fait des roulers boulers avant de finalement parvenir à arrêter sa course et revenir sur ses pieds. Mes hommes ont été soufflés plus loin. Dès qu'ils peuvent, ils récupèrent les sacs de butins et s'enfuient vers les navires.

« Tu l'as fait exprès.
Yep. J'ai vu une occasion, alors je l'ai saisie. Je savais que tu ne supporterais pas qu'on te vole, toi, le grand Mizukawa, celui qui vole les autres. Tout comme je savais que tu ne résisterais pas à utiliser mes hommes pour m'atteindre.
Tu as planifié ça depuis combien de temps ?
Avant de débarquer.
Et si je n'avais pas mordu ?
Pareil que maintenant, j'aurais eu l'argent, mais tu serais en meilleur état. Et tu aurais ton précieux sabre. Tu dois te sentir bien nu sans ça. C'est un détail que je n'ai jamais compris chez ceux utilisant une arme, si on leur enlève, que font-ils ? Pourquoi ne pas avoir un moyen de la récupérer ?
Tu peux parler avec ton fruit.
Même sans mon fruit je peux me battre. Je combattais avant d'avoir mon fruit. Alors que toi, toutes tes techniques proviennent de ton katana. Tu peux abandonner maintenant, ça nous fera gagner du temps.
Abandonner ? Face à un gamin arrogant et prétentieux comme, toi ?
J'ai la puissance pour me permettre d'être arrogant, la situation est sous mon contrôle. C'est l'heure de retourner à l'hospice papi. » Il crache un mollard ensanglanté sur le sol.
« Et toi de retourner dans ton bac à sable. On sait tous pourquoi tu es revenu sur les Blues, parce que le reste est trop dur pour un chiard comme toi.
Ouin ouin ouin. Voilà ce que j'entends quand tu parles. Alors viens me chercher l'ancêtre, montre moi ce que tu vaux son ton métal. T'es sûr que t'as plus ton fruit au fait ? Parce que j'ai beau cherché, je ne vois toujours pas ton charisme. »

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L'aura de Mizukawa change radicalement. Au lieu d'être un peu agitée elle devient vraiment agitée, facilement lisible. On dirait que perdre son avantage a plus d'effet que ce à quoi je m'attendais. De la fumée s'échappe de son corps, sûrement à cause de sa capacité à générer des flammes. Il se met à me foncer dessus, Little Breath of Fire. Avec ma technique Candy World, je viens recouvrir toute l'arène de combat de mon bonbon orange afin de faciliter mes techniques. Mais je remarque que là où le dirigeant local pose ses pieds enflammés, mon bonbon fond. Ah oui, le bonbon craint la chaleur qui le fait fondre … Il est presque sur moi.

« Un insecte restera toujours un insecte.
Une chenille sort de son cocon pour devenir un papillon, l'évolution est non seulement possible, mais j'en suis la preuve. Je ne pouvais rien contre toi la première fois qu'on s'est vu, et maintenant, non seulement je ne tiens tête, mais en plus je gagne du terrain.
Tu ne gagnes rien du tout ! »

Poing contre poing, tête contre tête, que cherche-t-il à faire ? Ses attaques sont faciles à lire tellement il enrage. Il n'a aucune chance de me toucher s'il continue comme ça. Surtout que j'ai un bras de plus que lui. Sa chaleur néanmoins fondre mon armure en bonbon que je garde en permanence sur moi, au cas où. Je me mets donc à dégouliner, et ce bonbon liquide vient l'enserrer jusqu'à la taille. Il esquive avec un geppou qui le propulse dans les airs.

« Il est temps de mourir, espèce de merde !
J'allais te dire la même chose. »

Il me lance une lame d'air enflammée avec son bras, je bondis dans les airs pour venir le rejoindre. J'esquive sans attaque sans problème et vais au corps-à-corps. Mon armure est redevenue solide. Je lui envoie des billes en bonbon qu'il esquive avant de retomber sur le sol, alors je le suis. A peine tomber qu'il est déjà sur moi, toujours enflammé. Ses coups sont plus violents, plus puissants. Mais ils viennent se heurter à mon haki de l'armement dont l'énergie vient briser son corps de l'intérieur. Son sang n'a pas le temps de sortir de sa bouche qu'il est déjà évaporé sous la chaleur. Il commence à faire très chaud ici, on vient de dépasser les 40°C je pense. J'essaie de mettre de la distance entre nous pour pouvoir respirer, mais il me suit à la trace. Mon empathie me signale quelque chose arriver dans mon dos, donc je me surélève d'un geppou, évitant ainsi le sabre, lancé par un mandrill à Mizukawa. Revoilà mon ennemi avec un sabre désormais qu'il noircit aussitôt avec son haki.

Il m'envoie une succession de lames d'air enflammées que j'ai un peu de mal à esquiver quand je retombe au sol. Par chance, mon mur en bonbon encaisse les coups, même si je dois le reformer à chaque attaque pour le solidifier et le consolider. Avec une vitesse extrême, le roi fonce dans mon mur et le pulvérise avant de poursuivre sa course vers moi. Il tourne sur lui-même pour créer une toupie qui lance des lames d'airs en feu dans toutes les directions, Breath Of Fire Dragon. Chacune d'elle vient se heurter à mes poings d'air. J'essaie de le ralentir en emprisonnant ses jambes avec ma création, mais il tourne trop vite et il a trop chaud pour que ça ait le moindre effet. Je recule et retourne dans le ciel. Il arrêtera sa technique avant que je ne perde mon énergie pour maintenir mon vol.

Il aura effectivement la tête qui tourne bien assez rapidement, il stoppe donc sa technique, et, la chaleur qu'il dégage diminue pour revenir à un niveau normal. On dirait que le contrecoup de sa technique se fait sentir. Alors je lui fonce dessus, propulsé par mes geppous. Malgré son état, le duel se poursuit sans soucis. Les minutes passent, puis les heures suivent. Lorsqu'on a lancé l'attaque sur l'île, le soleil n'était pas encore levé. Il fait presque nuit maintenant, on se repère donc plus à l'empathie qu'à la vue. C'est fou ce que le temps passe quand on est concentré sur une tâche précise, à savoir battre sa Némésis. Mes hommes sont sur les navires, en train d'attendre, n'ayant encore reçu aucun signal. Durant un bref moment de répit, je sors une fiole contenant un étrange fluide noirâtre.

« Tu peux suivre le rythme papi où tu veux faire une pause pour récupérer ton souffle ?
Si à chaque connerie que tu disais je gagnais un million de berry, je serais milliardaire.
Alors c'est vrai , ! Tu as appris à compter au-delà de trois ?
Oui, regarde, tu as une défaite, deux défaites, et bientôt trois défaites face à moi.
Même pas dans tes rêves.
Parce que tu penses être digne d'être dans mes rêves ? T'es pas une femme et t'as pas des gros seins, pourquoi tu serais dans mes rêves ? Quoique pour le fait d'être une femme, je ne sais pas …
Ton avis m'importe autant que de savoir si tu te torches ou pas. La réponse est donc non aux deux. »

Comme pour montrer à l'autre qui a la plus grosse, on se fonce dessus, une énième fois, son bras tenant le sabre derrière lui, comme s'il voulait me frapper de l'intérieur vers l'extérieur au lieu de l'inverse. Ma main gauche renfermant la fiole cachée envoie un crochet que le blondinet esquive. La logique voudrait que je stoppe mon coup, mais non, je poursuis. Il envoie son sabre droit sur mon torse. Qu'il veuille l'enflammer, me faire saigner quelques secondes plus tard, les deux en même temps ou autre chose ne m'importe pas. L'épée va me toucher quand j'ouvre ma main et débouche la bouteille que je pointe vers mon ennemi. Aussitôt, une énergie noire jaillit de la fiole et entre dans l'ex futur corsaire. Dans la continuité, on entend un crac, puis Mizukawa pousse un cri avant de se retenir. Mais c'est trop tard, son poignet, visiblement blessé dans nos précédents échanges, abîmé par la chaleur, a décidé que trop c'est trop.

Il s'est brisé juste avant de parvenir à me toucher, quand son bras revenait violemment vers l'avant. Il est rapidement suivi par un second crac qui force le local à tomber en avant, en plein sur moi. Je dois en profiter ! Mon poing droit fonce vers la tête de l'ancien second de Shoma, et à l'impact, je libère une quantité absurde de haki et d'énergie. Il contre avec son propre haki, mais c'est insuffisant. Comme je comprime un poing d'air en même temps, s'en suit une nouvelle explosion. Même en sachant ce qui allait se produire, je subis des dégâts et je ne me rattrape qu'avec une série de geppous. Avec son poignet en moins et une rotule visiblement cassée, le roi local n'avait aucune chance de contrer. Je le localise rapidement avec mon empathie et fonce droit sur lui, comme la navigatrice des chapeaux de paille foncerait sur une caisse remplie de berries. Ou un certain amiral sur une femme aux belles proportions. Ou moi sur une assiette de bonbons …

Je viens le gifler, et en même temps déposer un tatouage orange sur sa joue pendant que mon bonbon vient le recouvrir jusqu'aux épaules. Il prend une expression de surprise, j'en profite pour déverser mon haki royal qui se confronte au sien. Mais le résultat est là. San main est brisée, tout comme son genou. S'il parvient à se relever et vouloir continuer le combat, ça ne sera pas passionnant. Je recule de quelques pas, sors mon escargophone et prends cette scène en vidéo, Mizukawa couché sur le sol, vaincu. Ça ne dire que quelques secondes avant qu'il ne retrouve ses esprits. Aussitôt, il se met à m'insulter, voyant qu'il ne peut plus bouger.

« Calme toi petit homme, tu vas te faire du mal.
TA GUEULE !
Oh, mais c'est qu'il n'est pas content le blondinet ?
LA FERME ! LIBERE MOI !
Si tu es aussi fort que tu le dis, alors libère toi toi-même. Sur ce, je vais te laisser Mizu chou. Et n'oublie pas, si tu vis, c'est parce que je t'y autorise.
Tu pars parce que tu as peur ! Tu quittes l'île la queue entre les jambes, tu ne m'affrontes même pas comme un homme. LIBERE MOI SALE MERDE !
Mais oui, parle toujours blondie. Bye. »

Je le laisse sur place, comme ça, humilié comme je l'ai été par deux fois. J'aurais pu le tuer, mais le laisser en vie est une torture bien plus efficace que la mort. Il va devoir continuer à vivre en sachant que j'aurais pu le tuer si je l'avais voulu. Et ça, son orgueil ne va pas le lui permettre. Il va enrager et me maudire comme je l'ai fait avec lui. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. La vengeance a si bon goût, j'avais presque oublié ce sentiment de liberté. C'est fou comme une simple petite action peut nous libérer d'un poids aussi énorme. Je suis finalement parvenu à vaincre mes démons, littéralement et métaphoriquement. Pendant que j'avance, je tombe sur les genoux, épuisé. J'ai juste assez de force pour créer ma limace en bonbon qui me fait avancer et nous dirige vers mes navires. Quand mes hommes me voient au loin, Ben se précipite pour venir me récupérer. Et malgré mon état, je souris. Parce qu'à partir d'aujourd'hui, je suis libre ! Il me faudra plusieurs jours pour récupérer de mes blessures, et quelques soins de mes médecins. Alors que la cicatrice que j'ai laissée à Mizukawa ne partira jamais, elle.

Monkeyza est resté sur la terre, ne sachant pas ce que j'ai prévu pour lui. Mais s'il reste là, il va clairement être tué, que ce soit par son roi ou par Mizu. Alors je décide de l'emmener avec nous, pour l'instant du moins. Il est tellement excité. Il est le premier singe, à part Potemkin, à quitter l'île par voie maritime, prouvant à ses congénères qu'ils peuvent partir s'ils le veulent. Mais il les convaincra quand il reviendra, plus tard. On quitte l'île sans se retourner, notre mission remplie.

Techniques:
  • https://www.onepiece-requiem.net/t8326-fiche-de-clotho-tas-natak
  • https://www.onepiece-requiem.net/t8191-clotho-tas-natak-en-attente-du-test-rp