Aube fit un dernier tour sur elle-même devant le miroir de sa chambre. Sa robe de soirée, d’un bleu nuit qui faisait ressortir l’éclat ambré de ses yeux, glissait le long de ses courbes avec une élégance naturelle. Le tissu léger caressait sa peau, dévoilant juste ce qu’il fallait de ses épaules et de son dos. Ses cheveux blonds, qu’elle avait passé des heures à coiffer, retombaient en cascades, encadrant son visage maquillé avec sobriété. La jeune femme se pencha un instant pour ajuster ses boucles d’oreilles argentées en forme de goutte, puis inspira profondément. De nature timide, elle appréhendait ce moment. Quelle idée de fêter le nouvel an avec des inconnus ! Aube avait bien envisagé de passer le Nouvel An à Goa, auprès de son père, mais l'idée la révulsait. Chaque seconde passée en sa présence lui rappelait qu'elle n'était qu'un pion dans ses machinations, une dette ambulante de plusieurs centaines de millions de berrys. Le simple fait de l’imaginer la fixer de son regard calculateur, prêt à lui reprocher le moindre manquement ou à lui rappeler son "précieux investissement", suffisait à rendre la perspective insupportable. Puis si c'était pour devoir payer sa part du repas, non merci !
Quand elle quitta enfin sa chambre, l’effervescence des couloirs de la station W la frappa. Les marines se déplaçaient dans un va-et-vient animé, leurs rires et discussions emplissant l’air. Pourtant, Aube semblait glisser à travers cette agitation avec une discrétion tranquille. En arrivant devant la grande salle de réception, elle s’immobilisa un instant pour observer le décor. Des draperies luxueuses, des tables disposées avec soin, et surtout, au-dessus de leurs têtes, une vue imprenable sur le ciel étoilé et les vapeurs volcaniques de l’île.
" - Wahou... "
Aube rechercha sa table,passant en revue les noms, inscrits sur de petites plaques en forme de carapaces de tortue : "Carapuce", "Browser", "Hermann" … jusqu’à ce qu’elle aperçoive enfin celle qu’elle cherchait : "Franklin". Cette table était légèrement en retrait, entourée de petites lanternes scintillantes. La nappe blanche, les verres en cristal et les assiettes finement décorées donnaient à l’endroit un air presque intime. Aube réalisa qu’elle était la première arrivée. Elle se glissa sur sa chaise, ajustant nerveusement le bas de sa robe avant de poser les mains sur ses genoux.
" - On y est... "
De nouveau, elle inspira profondément.
Quand elle quitta enfin sa chambre, l’effervescence des couloirs de la station W la frappa. Les marines se déplaçaient dans un va-et-vient animé, leurs rires et discussions emplissant l’air. Pourtant, Aube semblait glisser à travers cette agitation avec une discrétion tranquille. En arrivant devant la grande salle de réception, elle s’immobilisa un instant pour observer le décor. Des draperies luxueuses, des tables disposées avec soin, et surtout, au-dessus de leurs têtes, une vue imprenable sur le ciel étoilé et les vapeurs volcaniques de l’île.
" - Wahou... "
Aube rechercha sa table,passant en revue les noms, inscrits sur de petites plaques en forme de carapaces de tortue : "Carapuce", "Browser", "Hermann" … jusqu’à ce qu’elle aperçoive enfin celle qu’elle cherchait : "Franklin". Cette table était légèrement en retrait, entourée de petites lanternes scintillantes. La nappe blanche, les verres en cristal et les assiettes finement décorées donnaient à l’endroit un air presque intime. Aube réalisa qu’elle était la première arrivée. Elle se glissa sur sa chaise, ajustant nerveusement le bas de sa robe avant de poser les mains sur ses genoux.
" - On y est... "
De nouveau, elle inspira profondément.