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Logue Town au service du Capital

Sous une journée grise, la vie quotidienne de Logue Town prend son cours habituel. Les grandes circulations, les crieurs vendant les journaux, les chariots de marchandises, les usines fumantes, les commerçants attirant les consommateurs et les restaurants-cafés accueillant les travailleurs, une ville en effervescence d'activités et de bruits. La capitale officieuse des Blues tient bien son surnom de quelque part.

Malgré l'ambiance routinière, au sein du palais gouvernemental, une réunion d’affaires est organisée exceptionnellement. Des grands patrons de l’économie de Logue Town se présentent avec leur suite tandis que les gardes du corps de la Gouverneure les fouilles rapidement avant de les laisser pénétrer guider vers une grande salle. En y pénétrant, on peut observer une grande table ronde entourée pour une première rangée de grands sièges puis une rangée concentrique plus en arrière plan faites pour les invités, les associés ou les gardes des grands patrons.


Déjà installée, sirotant une tasse de thé en faisant du tricot, la Gouverneure, Capulina Dubal contemple une des grandes fenêtres laissant à tous le soin de s’installer. Plusieurs minutes passent, et la blonde ne semble aucunement pressée de commencer les discussions. On pourrait croire qu’elle agit comme si personne n’était là. Pourtant, il manque qu’un des grands patrons à la table, et l’un d’eux, qui estime la valeur de son temps, se risque à la questionner.



Madame la Gouverneure, quels sont les sujets de cette convocation? Au sujet de mes planifications, y avez-vous réfléchi ?




Capulina lève doucement les yeux. Son regard témoigne d’un certain agacement. Elle se concentre ensuite sur son tricot en ignorant la question. L’homme a compris le message, même si cela ne lui a pas plu. Il ravale sa fierté tandis que d’autres moins perspicaces renchérissent.




Monsieur Rockefeller fait des plans constamment, mais moi j’ai de simples demandes. Elles sont bien moins complexes, j’espère que cela attirera votre attention.





Gentleman Baxter, veuillez rester courtois. Nous voulons tous appuyer nos intérêts, n’agissons pas comme des rapaces. Il ne faut pas brusquer une lady.






Hum. Sommes-nous obligés d’attendre le retardataire pour autant, Monsieur Underwood?




Le Gentleman à la moustache rousse s’incline vers celle qui est à ses côtés. Ce n’est autre que sa femme qui lui chuchote des mots imperceptibles avant de répondre à l’homme qui le conteste.





Vous osez beaucoup pour l’infamie qui vous poursuit, Johnas Berry-Whip?






J’aimerais vous répondre mais je ne sais si je parle bel et bien à l’homme ou à sa femme.






Arrêtez ça. Vous agissez pas mieux que deux soûlards des rues qui se chicanent une bouteille vide.





Subitement, la porte s’ouvre pour laisser entrer celui que tous attendaient.






Oh ! Veuillez excuser mon retard, j’ai eu quelques… imprévues sur le chemin.






Eh bien, mon cochon. Même en matinée, tu es infatigable. Ahah !






Que veux tu, Adolph? L’élégance honore toutes les attentions.




Capulina soupire profondément pendant leur ricanement. Elle finit par ranger son tricot pour se lever avec un ton très monotone.

Vous feriez mieux de prendre place. je ne suis pas sensible à votre humour.

La Gouverneure, fiche en main, semble réciter l'introduction de cette réunion ayant pour thème l'économie et la prospérité de Logue Town au sein d'East Blue.

Tout d’abord, bienvenue à vous, messieurs et vos accompagnants. Je vous ai réuni ici pour la simple et bonne raison que les sollicitations de chacun d'entre vous commence à doucement me faire regretter la prise de ce poste. Nous allons donc tout mettre en commun et ériger nos priorités ensemble. Ce sera moins fastidieux.

Elle y présente ensuite les différents acteurs comme une liste sans saveur.

Ici présent, j'étudierai donc les projets de Jared Dudley, Industriel du Bois, conjoint avec Jonhas Berry-Whip, patron d’une compagnie de transport, ceux de Maxwell Rockefeller, Référence de la Métallurgie et des forges, les demandes de Adolph Baxter, gérant de son complexe familiale de Cimenterie, celles du couple Underwood, pour leurs ateliers dans le luxe ainsi que les… cadeaux?
-Vous pouvez le voir comme cela. Vous savez, les robes épistolaires sont un concept encore en tâtonnement. Coudre des lettres sur de la dentelle, c’est fastidieux.
-Les demandes de Ricky Simmons, couturier et grand exploitant de textiles. Le Cercle des magnats au complet, les discussions peuvent commencer. Que le premier présente ses plans et fasse intervenir n’importe qui pour faire valoir son projet devant nous.

La voix monotone de récitation cesse un instant. Un petit sourire au visage s'esquisse sur son visage, elle esffectue un coup de pression pour le simple plaisir de voir des visages se crispaient et des gorges déglutirent.

Ma réputation me précède, je suis très exigeante. Me décevoir est synonyme de mort publique... dans le meilleur des cas. Hihi !"


Dernière édition par Capulina Dubal le Mer 30 Oct 2024 - 20:28, édité 1 fois
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Elisabeth
Capulina
Capital

Logue Town

Aujourd'hui était un jour particulier, tu allais participer à une grande réunion, une réunion réunissant les grand patrons de chaque industrie et la gouverneure de Logue Town. Ce n'était donc pas une réunion qu'il fallait prendre à la légère. C'était ta toute première, tu avais commencé à travailler avec Maxwell Rockefeller depuis peu, il t'avais engagé récemment car tu étais une bonne forgeronne venu tout droit de shimotsuki et que ton expertise pourrait lui être utile. Tu savais que ta place n'était pas définitive et que tu étais plus ou moins là dans une période d'essai. Mais bon, tu étais prête à affronter ces responsabilités, de plus ta tache était très intéressantes, tu étais responsable de la branche consacrée au meitous, toi qui avait toujours rêvé d'en faire un jour, c'était une bénédiction.

Pour le moment ton patron semblait intéressant, c'était un homme droit, qui ne semblait pas non plus horrible, donc tu n'avais pas grand chose à lui reprocher. Mais tu ne savais pas quel genre de type pouvait bien être les autres représentant, tu sentais bien devant toi tu potentielle réunion de vieux croulant uniquement là pour parler piécette. Trainer avec autant de vieux, c'est mauvais pour le teins. Enfin bon, tu n'allais pas râler pour autant, c'était une simple réunion et étant donné que tu n'étais pas un responsable comme eux, tu en aurais sûrement beaucoup moins.

Une fois à l'intérieur, tu faisais en sorte de rester totalement irréprochable, tu ne comptais clairement pas te faire remarquer dès ta première réunion. Tu suivais donc ton patron sans dire un mot, restant le plus professionnel possible. C'était bien à l'image de tes attentes, des vieux entrepreneur qui jouaient à qui avait la plus belle industrie, c'était exaspérant de voir leur petite guerre d'égo. Si tu avais un rang similaire à eux, tu leur dirais surement de la fermer, mais ce n'était pas le cas alors impossible. Mais bon, il y avait la gouverneure, une femme bien plus jeune et bien plus jolie, c'était vraiment la seule chose positive dans cette réunion pour le moment.

Tu aimais bien son style, entre sérieux et menaçant, ça te plaisait bien, au moins cela ferait taire ces vieux arrogant. Tu attendais de savoir quand est ce que ça allait réellement commencer et les dossiers sous ton bras n'attendait simplement qu'à être évoqué lors d'une présentation de tes projets. Puis simplement, tu tourna ton regard vers le reste de l'auditoire qui semblait bien trop intimidé pour commencer. Alors tu posa ton dossier sur la table, prenant la parole.

- Bon et bien vu que ces messieurs sont paralysé par la peur, je me sens obligée de commencer. Je me présente pour vous, je suis Elisabeth Porter, je travaille depuis peu pour monsieur Rockefeller, dans la section des meitous. Pour faire simple, j'ai pour ambition de faire bouger les choses dans cette petite ville.

Bon, c'était loin d'être une si petite ville, mais tu voulais simplement rendre tes phrases un peu plus percutante.

- Une mission, a duré indéterminée, il y a plusieurs objectif à cela, comprendre et créer des meitous. J'ai une expérience assez longue en tant que Forgeronne et je pense qu'avec quelques expérience je pourrais en produire. Et même une grande quantité. J'imagine que la gouverneure serait particulièrement intéressée à l'idée que le gouvernement puisse avoir en plus grande quantité, des armes de très bonne qualité.


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La Gouverneure hausse les sourcils à la première intervenante osant prendre le risque de passer avant tout le monde.

Vous êtes bien présomptueuse de penser pouvoir attiser ma curiosité par une banalité du genre. Selon moi, les lames de légendes ne servent que de masturbation intellectuelle pour les adorateurs d'épéistes. Une arme reste un outil. Un outil est interchangeable pour réaliser la même tâche. Et en matière de meurtre, je connaîs des outils bien plus efficaces.


Après cette subtile référence de sa carrière passée, Capulina s’affale sur son siège visiblement ennuyé par ce qu’on vient de lui présenter. Son regard sévère fixe la jeune forgeronne.

Mais soit, essayons de rester objectif. Puis-je savoir en quoi imiter les ateliers archaïques de Shimotsuki fera bouger la moindre chose à Logue Town ? Ils n'ont que cela pour eux, les pauvres. Alors, à moins que vous ne vouliez retirer le seul attrait de cette île, je n'y vois aucun intérêt. Cela frôle le ridicule.


La blonde au pouvoir n’a jamais été une femme douce et attentionné. Elle a toujours écrasé ce qu’elle estimé inutile. Surtout les plus arrogants. Heureusement, Monsieur Rockefeller intervient pour défendre le projet.

Ce que Mademoiselle Porter présente est un projet de production de sabres de qualité légendaire en série.
-Voulez-vous dire que vous portez la volonté d'une fabrication en masse de lames d'exception ?
-C'est un de mes projets que porte justement mon employé. Je laisse Mademoiselle Porter exposer les détails.“


Le silence de la Gouverneure témoigne que sa curiosité a fini par être piqué. Si Logue Town parvient à inonder le marché, la Marine serait satisfaite d'un avantage qui ne serait plus l'apanage des officiers. Accoudé, ses mains croisés au niveau de sa bouche, Capulina change de posture.
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Elisabeth
Capulina
Capital

Logue Town

La gouverneure n'était pas une femme facile à convaincre, elle paraissait même assez redoutable, mais c'était quelque  chose qui te plaisait, cela ne serait pas amusant si c'était trop simple. Et puis tu avais toujours tendance à un peu plus apprécier les femmes de caractères. Heureusement pour toi, ton patron était un homme qui savait intervenir quand tu en avais besoin et il avait bien sauvé le coup là dessus. T'avais certainement le vieux le plus utile de la salle, et c'était assez rassurant.

- Est ce que vous connaissez le Gutsu Gutsu No Mi ? Le fruit du fourneau. Un fruit permettant de devenir une forge humaine. Si ma mission me permet de le récupérer, à l'aide de mes analyses et de mes talents dans la conception des armes, je serais apte à produire autant de meitou que je le désire. Chaque haut gradé de la marine pourrait posséder son arme exceptionnel. Et qu'arriverait il si soudainement la plupart des meitous étaient produit à un seul endroit ? Logue town serait envahi de personne cherchant à avoir leur arme unique ? Couplé à des enchères et quelques techniques de ventes, on pourrait créer le plus grand marché en ce bas monde. Et d'autant plus si nous arrivons à récupérer toute les armes de haut rang présente dans le monde. Des rois, des armées et des gouvernements tout entier, prêt à placer tout leur or, afin d'obtenir une arme capable de les défendre contre les pirates.

C'était ton objectif, tu voulais qu'à tout instant, n'importe qui au travers de ces mers chercherait une arme, penserait à toi. C'était un plan qui pourrait fonctionner.

- J'ai un plan détaillé dans ce dossier, si nous arrivons à rarifier les armes déjà présente, il serait d'autant plus facile de proposer des armes à des prix exorbitant.  Et dès lors, Logue Town deviendrait le plus grand carrefour commercial. Des dizaines voir centaines de millions de Berrys pour une simple arme. Il y a de quoi faire tourner une ville non ?

Tu proposais un plan intéressant mais qui présentais un risque, il fallait te faire confiance, si jamais l'envie te prenais, tu pourrais très bien rejoindre un équipage et créer la plus grande armada de ce monde. Une armée toute entière de soldat équipé d'une arme d'une puissance inégalé, cela pouvait renverser des pays tout entier.

- C'est un plan qui pourrait commencer dès la fin de la réunion, il faudrait simplement les ressources et l'aide nécessaire pour trouver ce fruit. Si vous connaissez si bien le combat, vous devez savoir qu'une arme formidable, dans les mains d'un épéiste formidable, ça peut rivaliser avec beaucoup de guerrier ?


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La Gouverneure laisse échapper un sourire silencieux devant le discours de cette forgeronne. Devant l'absence de réponse de Capulina, certains magnats plus ou moins inquiets de se voir voler du soutien potentiel prennent la parole.






M'enfin, on ne va pas tout miser sur un fruit du démon. C'est délirant.





Je trouve cet investissement dangereux mais amusant.





Ricky, tu sais mieux que quiconque que ce qui tient cette ville c'est le ciment ! Alors, je suis patient pour les élucubrations d'une gamine. Mais la réalité, c'est le rendement sûr et sans risque. Mon industrie tourne bien et le renouvellement d'un plus gros contrat avec le bagne de Tequila Wolf nous assurera des gains pour dix, vingts, cinquante ans même ! Il suffit juste d'ouvrir de nouvelles carrières sur le territoire.





Si je puis me permettre, je souhaiterais demander à notre jeune amie ici présent, si elle possède la moindre information sur la position actuelle de ce mystérieux fruit?





Oui, voilà. Déjà commençons par là.





J'ajouterai une autre question, si Milady Parker ne m'en tient pas rigueur. Pensez-vous réellement que l'armement suffit à faire de notre pays  un carrefour commercial mondial ?





Underwood n'a pas tort. En plus, les lames ne sont qu'un domaine dans l'industrie de l'armement pas la totalité. Cela dépend de ce que tu demandes concrètement comme soutien, petite.





Des questionnements censés que la Gouverneure semble approuvé d'un hochement de tête. Toute l'attention est portée sur Élisabeth Parker à nouveau.


Dernière édition par Capulina Dubal le Mar 22 Oct 2024 - 11:06, édité 1 fois
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Elisabeth
Capulina
Capital

Logue Town

Beaucoup de question, c’était logique, ils n’allaient pas donner le feu vert pour une mission qui semblaient assez risqué et potentiellement couteuse. Mais bon, c’était toujours plus simple de critiquer que de proposer des choses nouvelles.

- Le ciment ? C’est bien. Vous avez réussit à bâtir votre petit empire et vous prospérez bien, mais à quel moment on fait avancer les choses ? Je vous propose un projet qui peut redéfinir absolument tout ce qui se passe dans cette ville. Si vous avez peur du changements, vous risquerez de dépérir sans avoir accomplit quelque chose de réellement grand.

Tu laissa quelque seconde avant de reprendre, juste pour l’effet dramatique.

- ça vous dirait pas de vivre un peu ? De tenter quelque chose de nouveau ? Vous avez peur du danger, du risque, vous avez laisser quoi derrière vous ? Une entreprise qui survit et quelques berry, pourquoi pas foutre votre nom dans l’histoire ? Dans 100 ans, qui se souviendra de la personne qui a géré la menuiserie ou le ciment ? Personne hormis peut être vos petits enfants, mais peut être que les gens se souviendront des personnes qui lanceront le plus grand marché d’armes en ce bas monde.

Tu espérais vraiment pouvoir attiser leur curiosité de cette façon.

- Tout dépend, si on arrive à mettre en place un des plus grands marché d’arme, chacun d’entre vous y trouvera son compte, plus de monde voudrait dire plus de visiteur et donc plus de potentiel client. Et pour ce qui concerne ce fruit, je pense avoir quelques idées d’où il pourrait être. A shimotsuki, on parlait beaucoup de ce fruit et je pense que je serais capable de le retrouver. J’aurais juste besoin d’un équipage, un bateau me permettant ce voyage et les ressources nécessaire pour survivre, et avec ça, cela devrait aller.


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Pour qui se prend elle? Elle nous insulte quasiment. Gamine, tu penses que Loguetown a besoin de tes bouts de ferrailles pour briller. C'est la putain de capital des Blues ici, après nous, il n'y a que Marie-Joie.






Oh je te sens nerveux, Adolph. Ce n'est pas bon pour ta tension. Ne fais pas un malaise, ici.





Tu as raison Ricky. Cette gamine pompe trop d'énergie.






Nous nous demandons qui se souviendra d'une forgeronne téméraire que l'on a envoyée à la mort sur la Route de tous les périls.





En effet, vous êtes bien trop aventureuse pour votre bien Milady. Mon cœur serait lourd si j'apprenais votre malheur après vous avoir encouragés dans cette voie dangereuse.





Tant de pessimisme. Laissons place au rêve de jeunesse. Toutes les inspirations peuvent être porteuses. Petite, je suis prêt à te fournir ton bateau… seulement si tu signes l'exclusivité de mes menuiseries pour te fournir en bois. Il en faudra bien pour les pommeaux et les fourreaux.







Vieux renard. Eh bien moi aussi, j'en suis. A une condition, que tu m’apporte de ton voyage Hinode, la lame de l’Aube. Tu auras tout mon soutien financier par cette promesse.





Hinode? La lame qui brille?






On dit qu’elle donne courage à son porteur aussi. Mais j’ai surtout besoin d’une lampe de chevet plus... esthétique. Haha !





Nombreux présents semblent échappé un rire. la légèreté du moment semble aussi détendre Adolph Baxter. Après avoir échanger des chuchotements avec sa femme, Raymond Underwood reprend la parole.



Incorrigible. Cependant, votre enthousiasme finit par me convaincre. Puisque plus rien n'empêche Milady Parker dans son entreprise, j’aimerais vous offrir un outil de navigation de notre fabrique. De bonnes finitions et de qualité mirobolante, nous aimerions que vous répendiez simplement le nom des Underwood à travers cet outil de marin. C’est une expérience commerciale de notre part. Probablement que cela attirera l'œil d’aventuriers distingués.





Ou de pirates sanguinaires.




L’horloger lance un regard désapprobateur à Monsieur Berry-Whip. Néanmoins, la Gouverneure coupe la réplique qu’elle voit venir.

"Bien, Ma chère. La majorité a parlé. Le choix vous revient d’accepter les différentes propositions. Si vous disposez bel et bien d’un navire, mon gouvernorat supportera votre initiative en vous permettant de porter le pavillon de Logue Town. Il vous offrira des laissez-passers sur les îles de notre Gouvernement."

Maxwell Rockefeller laisse échapper un mince sourire à son employé. Cette femme a su porté le projet et il sent que si cela aboutit, il en tirera gros.




Je fournirais les hommes, bien entendu.




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Elisabeth
Capulina
Capital

Logue Town

Tu n'avais même plus besoin de parler, cela se faisait tout seul, les magnats arrivaient à se convaincre les uns les autres. Tu avais juste à accepter et tout irait pour le mieux.

- Très bien, vos demandes seront acceptés, c'est le moindre que je puisse faire pour cous en échange de votre confiance.

Utiliser le bois de ce magnat ne semblait pas vraiment compliqué si le bois était de bonne qualité. Cependant, étant donné son rôle, tu avais peu de doute sur le fait qu'il serait capable de te trouver le bois le plus adapté pour chaque sabre, donc tu ne voyais aucun inconvénient là dedans. Pour cette histoire de pub, c'était pas très compliqué et au pire, tu aurais juste à recruter une navigatrice qui saurait utiliser cet outil et en plus aura pour rôle d'en faire la pub. Pour la dernière proposition, tu l'acceptais mais tu ne comptais cependant en aucun cas la remplir, offrir une arme tel que celle ci à cet homme. Ce serait aller contre l'importance que tu porte envers ce genre de sabre. Un des sabres les plus rares de ce monde, dans les mains d'un type qui n'est pas capable de voir leur particularité et l'âme qui la compose. Ce serait comme donné un tableau de maitre à un aveugle, il ne serait pas capable de la comprendre.

Comment tu allais faire ? Tu verrais ça en temps et en heure, cependant, si jamais tu tombais sur cette arme dans ton aventure, il n'en verrait pas la couleur. Seul toi pouvait vraiment comprendre sa valeur. Tout le monde ne mérite de posséder entre ses mains ce genre d'arme et lui, il ne le méritait clairement pas.

- Je vous remercie pour cela.

Tu regroupais tes feuilles totalement satisfaite, ta route allait prendre un sacré tournant, tu en étais clairement satisfaite et tu avais déjà l'impression que plus rien ne pourrait se place sur ton chemin.


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"Parfait, Mademoiselle Porter. Sachez qu'à présent les Magnats auront à l'œil vos aventures.
-Ou pas.
-Hihi ! Monsieur Baxter vous semblez impatient de présenter vos demandes. Vous avez la parole
-Ce n'est pas trop tôt ! Mes hommes ont découvert des endroits idéales pour ouvrir des carrières, une exploitation qui assurera des bénéfices pour plus de 50 ans. Comme je l'ai déjà dit.
-Où se trouvent ses nouvelles mines?
-Euh… tout se trouve dans ce dossier.
"


La Gouverneure laisse un grand silence pendant sa lecture. Le Cimentier semble quelque peu dérangé par la minutie de cette femme. Elle soupire puis lève les yeux d'un regard blasé.


C'est une zone habitée. Vous souhaitez exproprié un village entier?
-Ne vous inquiétez pas pour cela. C'est déjà réglé. J'ai acheté toutes les maisons de ce village en prévision. Je n'ai qu'à chasser les locataires.
-Oh. Et que deviendront ces paysans?
-Ils pourront travailler dans la carrière s'ils le souhaitent ou partir en ville. Je ne contrôle pas leur vie après tout.
-Vous la chamboulez un minimum, mais, comme tout semble en règle, je vous accorde mon autorisation.
-Sage décision, madame la Gouverneure. Hé hé !





Bien. Comme mon grand ami Adolph a eu son compte, il est temps pour moi d'exposer mon projet.
-Oh ! Je suis tout ouïe.
-Eh bien, madame. Je suis certain que cela vous plaira. Je désire instaurer un événement annuel : le Logue Gala !
-Dites m'en plus, mon cher monsieur Simmons.
-Ce sera un événement invitant toutes les plus grandes pontes du milieu artistique et de la mode. Sur toute une semaine, des soirées de défilés attireront stars, mannequins, photographes et surtout stylistes ! Loguetown deviendra une référence dans la mode avec toute cette effervescence. Ce sera bien évidemment sous invitation.
-Vous savez parler aux amatrices de couture comme moi. Et de quoi avez-vous besoin ?
-Simplement, Du palais gouvernemental pour loger l'événement.
-Accepté ! Hihi !




Je vois que Monsieur Simmons sait taper juste avec notre Lady Gouverneure.
-Je suppose que Monsieur Underwood voudrait à son tour prendre la parole.
-Si ce n'est pas trop impoli ?
-Libre à vous. Nous sommes ici pour cela.
-Ma femme et moi avons comme vous le savez sans doute investi dans l'immobilier récemment au centre-ville.
-Je me tiens peu au courant du foncier. Cela m'ennuie.
-Arum. Quoi qu'il en soit, nous peinons à faire accepter notre permis de construire.
-Montrez moi donc le dossier.
-Tenez. Pour notre projet d'Hôtel-Horlogerie, nous devons ainsi démolir les maisons dont nous sommes propriétaires. Mais, le bureaucrate craint une crise du logement ce qui, vous conviendrez, ne fait aucun sens puisque nous avons résilié les baux bien un an avant de nous lancer sur le projet.
-Hum. Je vois. Un hôtel de luxe aussi important au centre-ville doit inquiéter sur la hausse des prix immobiliers aux environs. Cependant, rien ne vous interdit un tel projet selon la loi du Gouvernement Mondial. Votre permis de construire est accepté.
-Vous nous renvoyé ravie, Lady Gouverneure.





Hâte de pouvoir attirer du monde dans votre Hôtel, Monsieur Underwood.




Tel le Gentleman que vous êtes, je n'espère qu'une plus étroite collaboration.




Ha ha. Entre homme de qualité...






La qualité d'un homme ne se mesure pas aussi simplement, messieurs.
-Ne dissertons pas sur la virilité ici, je vous prie. Monsieur Berry-whip, vous pouvez exposer vos demandes.
-Mes visions sont conjointes à celle de Jared Dudley."






Il est temps de se lancer, donc. Madame la Gouverneure, et mes compères ici présents, nous aimerions vous faire part d’un chantier qui mettra assurément Logue Town dans une ère plus prospère. Nous voulons tout simplement construire un véritable chantier naval pour notre ville.





Une belle initiative à investir.






Ahah ! Et vous avez réussi à nous garder le secret. Chapeau bas.





Dudley nous surprendra toujours.




Vous avez de toute évidence l’esprit agile, Gentlemen. Nous serions ravi de pouvoir soutenir le projet.



L’avis semble unanime. Je n’y vois pas d'inconvénient à doter Logue Town d’un chantier naval digne de sa grandeur. J’en aviserai la Garnison pour qu’elle analyse certains points de votre planification. Le Contre-Amiral Akbar tient à préserver les capacités défensives de la ville.
-Nous sommes ouverts à toutes discussions auprès de vous ou de la Marine pour mener ce projet à bien.
-C'est entendu.



Capulina commence à accumuler les dossiers sur son bureau dont elle griffons des annotations sans un mot. Le patron Rockefeller se décide à reprendre la suite de l'exposition de ses projets.



Puis-je ?
-Monsieur Rockefeller. Allez-y, tant que nous y sommes.






L'homme étale sur la table à la vu de tous un gigantesque plan.


Qu'est ce donc ?
-Une carte du Monde représentant les plus grands gisements de fer et de charbon.
-Où voulez-vous en venir ?
-Tous conflueront à Logue Town.




Mais quel fou. J'aime ça.




Attendez une minute. Gentleman Rockefeller, ne faites vous donc pas preuve d'hybris ?





La grandeur du rêve fait l'homme, et la persévérance, sa légende. Pour cela, je propose d'investir les domaines d'avenir.




Les assistants de Rockefeller posent un tableau avec un dessin technique d'un genre de navire conçu en interne.



Le Steamer. Un bateau en acier à vapeur, émancipé des caprices du vent, capable de supporter des marchandises en quantité. Une chaîne de production standardisée peut s'adapter à n'importe quel chantier naval. Son but est l'efficacité et le moindre coût. Un prototype sera en test, je compte sur l'intérêt de Monsieur Berry-whip pour l'étudier.





Rassurez-vous. Vous l'avez déjà.




Les employés du Magnat de la Métallurgie soulève la feuille présentant le Steamer pour dévoiler un autre projet.



L'armature bétonnée, une technique alliant tiges d'acier au coulage du béton. La structure s'en trouve renforcée pour des coûts peu exubérants. L'usage de cette technique permettra d'ouvrir des contrats avec la Marine pour des projets de fortifications. Une manne dont tout Cimentier rêve de s'ouvrir et dont je serais ravi de partager les bienfaits.





Hum… 80/20?





50/50.





Nous aurons le temps de négocier, Monsieur Rockefeller.





Ne tardez pas trop.




Rockefeller hoche la tête à ses hommes pour qu'il ramène à l'attention de tous un meuble imposant mais recouvert d'un drap.





L'Art de l'acier. La Dame de Fer. Je veux développer le rayonnement du savoir-faire de mon industrie par les arts. C'est pour cette raison que j'ai ramené un prototype pour ma plus grande opération d'évergétisme.



D'un geste, il retire le tissu pour relever un statut en métal représentant une femme tenant les symboles de la ville.




Est-ce à l'effigie de la Gouverneure ?






En effet. Pour porter l'allégorie de notre cité, nous avons trouvé meilleur modèle.






Vous avez dû avoir bien de la peine dans vos recherches.






Hihi ! Malgré la médisance de Monsieur Berry-whip, je trouve votre attention charmante. Si je comprends bien, vous aimeriez en faire un monument ?








Au centre de la Grand-Place. Pour remplacer l'échafaudage vieux d'un siècle.




Charmante idée. Ma femme aimerait savoir si nous pourrions vous acheter le prototype, Gentleman Rockefeller. Elle sera parfaite pour décorer l'un des halls de notre Hôtel.






Bien entendu. Je vous l'offrirai une fois le projet mener à bien.




Je n'en attendais pas tant. Nous sommes sincèrement touchés par votre générosité à notre égard.






Je n'y vois aucun inconvénient à cette initiative. Ce sera toujours mieux que cet hommage stupide à un forban mort depuis plus d'un siècle.






Bien. Nous réglerons les détails ensuite auprès de votre administration.





Les assistants de Rockefeller exposent une nouvelle image présentant un autre projet.




L'outillage rénovateur de masse. Une série d'innovations vous est proposée pour systématiser quelques industries et je les dédie à Monsieur Dudley et Monsieur Simmons de les introduire à leur profit.







Tu proposes que l'on teste tes machins pour nous?






Exact. Ce sont des nouveaux genre de scies plus performantes, des visseuses et perceuses. Toutes faites pour augmenter l'efficacité. De même pour les tisseuse et aiguilles, idéal pour la production en masse.



Vous vendez du rêve. Qu'attendez-vous en compensation, Monsieur Rockefeller ?





Une première phase de test, et si les résultats sont concluants, un contrat sur le long-terme.






Ça vaut le coût d'essayer.






Oui, pourquoi pas ? Soyons fous.






Et votre volonté de faire converger tous les flux d'acier et de fer à Loguetown, quand est-il ?






Créer un marché, les échanges pullulent, les routes s'y plongent et le monde s'y engouffre. Je ne construis pas de routes, je forme les pentes sur lesquelles tout dévalera au même point…





Logue Town. Vous êtes redoutable.




La Gouverneure pose son stylo plume avant de s'affaler sur son siège.


Je pense que chacun d'entre vous à pu obtenir gain de cause dans nos discussions. Les détails seront réglés dans le futur. Je suis déjà épuisé par toutes vos élucubrations...

Capulina se lève, balayant du regard toutes les personnes présentes.

“La réunion est terminée. Vous pouvez disposez, messieurs dames.”


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Quelques heures plus tard, la blonde s'est installée sur son balcon en profitant d'une tasse de thé. Ses yeux sont plongé dans un livre pendant que son tricot est posé sur la table. L'air paisible sur son visage dénote avec l'attitude dont elle a fait preuve devant les Magnats. Son principal secrétaire vient soudainement la déranger.

“Tout s'est déroulé comme vous le souhaitez, Madame?
-Hum? De quoi parlez-vous ?
-Eh bien, de votre entrevue avec les plus grands industriels de la ville.
-Oh, je vois.


Le silence de la Gouverneure commence à inquiéter le pauvre cadre de l'administration qui depuis de nombreuses années essaient de maintenir la ville dans une bonne harmonie.

“Et alors? Rien?! Ne me dites pas que vous les avez menacés?
-Vous avez une telle image de moi. On croirait que je vous maltraite.
-Certaines fois cela s'en rapproche.
-Hihi ! Quelle vilaine fille, je fais.

La plaisanterie et la légèreté de Capulina fait monter en flèche le stress du secrétaire.

“MADAME ! Je vous en prie, me dites pas que vous les avez ignoré ou insulté?
-Voyons. Tout s'est passé excellemment bien.
-Pourquoi évitez-vous le sujet dans ce cas?
-Je ne l'évite pas, cela m'ennuie simplement d'en discuter.
-Comment ça ?
-Me parliez-vous de votre tamponnage de papier avec enthousiasme?
-Je fais que ça… c'est mon travail.
-Vous avez répondu à votre propre question, mon cher. Hihi !

L'homme soupire, avec un mélange de soulagement et de consternation. Être au service d'une personnalité aussi chaotique est vrai mauvais pour sa tension. Il prie pour que cela s'améliore mais il garde peu d'espoir. Capulina sort le nez de son livre un instant avec un petit sourire.

Oh, quelles formidables lignes, écoutez un peu.

Elle lit à voix haute ces mots dont elle admire le sens.

Je me vois sans m'effrayer parce que je sais que tout ce qui est né doit périr, je suis une partie du Tout comme l'heure est une partie de la journée.

Qui connaît Capulina sait qu'un an auparavant, elle n'aurait jamais pris plaisir à scander ce genre de réplique. L'agent du Cipher Pol rêveuse et ambitieuse n'est plus qu'une Gouverneure sans but cherchant à s'échapper du poid d'une vie sans destinée.
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