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Embrouille au quai n°3

... Ça commence par une journée normale sur les quais...

Enfin, normale, pour un type qui ne connait pas le coin. Pour un habitué par contre, il y a des signes qui ne trompent pas. Ce regroupement de types qui se réchauffent autour d'un bidon en feu devant le syndicat. Ces navires a quais ou des marins ont commencés à déplier les palans, ouvert les portes de cales, et sont visiblement en train de chercher quelqu'un pour les aider. Et puis ces petits groupes de docker a l'air oisif qui, malgré l'heure matinale, n'ont pas l'air de bosser et discutent d'un air grave en hochant la tête..

Oui, pour un regard averti, il est clair que quelque chose cloche !

Et puis les portes du syndicat s'ouvrent, et en sortent en groupe compact les chefs d'équipes des dockers, mine soucieuse, air grave, sourcils froncés, mâchoires serrées. Ils sortent et s'immobilisent devant les grandes portes, pendant que les types qui re réchauffaient sur le brasero se dispersent immédiatement sur le port, allant chercher et ramener tous les groupes. Et en quelques minutes d'un ballet bien huilés, toute une foule de dockers est réuni devant les chefs d'équipes, attendant la prise de paroles.

- CAMARADES ! Notre négociation avec l'union des commerçants est terminée ! ILS REFUSENT NOS REVENDICATIONS !
- Scandale !
- Salauds de bourgeois !
- Malgré de nombreuses concessions de notre part, l'union des travailleurs refuse obstinément de participer à notre caisse de retraite, de nos faire bénéficier de tarifs préférentiels pour notre cantine et nos soins ! NOUS FAISONS VIVRE ET PROSPÉRER CES GENS LA ! LEUR RICHESSE SE CRÉE SUR NOTRE DOS ! NOTRE SANG ! NOTRE VIE ! ET ILS REFUSENT DE NOUS TENDRE LA MAIN !

- Qu'on crame leurs caisses !
- Jetons les marchandises dans les rues !
- CAMARADES ! Nous, vos représentants ! Nous estimons que cette fois c'en est trop ! Et nous appelons donc a une gréve totale et illimité, jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites !
- Ouais !
- Bien dit !
- Gréve générale !
- CAMARADES ! VOTONS ! LEVEZ LA MAIN SI VOUS ÊTES POUR LA GRÉVE !


Et quelques instants d'unanimité plus tard, la gréve est voté. Et a partir du hangar du syndicat, la nouvelle se répand comme les vaguelettes concentriques d'une grosse pierre jetée dans l'eau.

D'abord au niveau des navires qui voient les dockers monter à bord pour leur dire que non, personne ne déchargera leur marchandises. Et que non, ils ne peuvent pas partir non plus, mais que pour se plaindre ils peuvent s'adresser à l'union des Commerçants. Puis en ville, ou des mômes dépêchés par le port signalent aux boutiques qui attendent leurs produits que rien n'arrivera aujourd’hui. Puis enfin au fief de l'Union commerçante, au marché couvert, ou, par une demi douzaine de voies simultanées, la nouvelle de la gréve arrive sur le bureau de Jade la Hyène.

- Ah les maudits rapaces ! Ils en veulent à notre réussite.
- On pourrait faire des concessions..
- Jamais ! Ils crèveront de faim avant nous !
- Faut voir, ils ont l'habitude de ne rien manger. Alors que nous…
- On pourrait peut être négocier… Un peu plus fort que d'habitude.
- Tu penses a quoi ?
- Ben, on a un accord avec les Videurs maintenant. Est ce que ce serait pas dans leurs cordes ?
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Bulup Bulup ... Bulup Bulup ...

- C'est fou comme cet endroit sans fort ... ça va pourrir mon nouveau costume.
- C'est un port c'est normal.
- Pas faux.

Bulup Bulup ... Bulup Bul-GATCHA !

- Ouais allô ? répond d'un ton sec et encore asphyxier le mercenaire au costume neuf, se fumant comme toujours une blonde bien goudronnée.
- Mr. Wagner ? Ici Jade, Première Secrétaire de l'Union des Commerçants.
- Et bien vous êtes si pressée de nous recevoir qu'on a le droit à un petit appel personnel cinq minutes avant ? C'est bon signe.
- Hum ... Je me permets de vous appeler pour repousser notre rendez-vous du jour. Il semblerait qu'aux docks une manifestation quelle que peu fortuite soit en cours. Je vais devoir décaler notre rencontre. Même si ... une aide serait bien acquise pour entamer d'un bon pied ces négociations que votre acolyte m'a fait parvenir. Il se trouve qu'en tant que nouveau dirigeant de la guilde des videurs et désormais de l'Union des Commerçants, vous êtes à minima responsable des docks. Même si ces derniers se souhaitent indépendant.

John se tourne vers Kato puis Oscar, haussant les épaules tout en faisant la moue, ne voyant absolument pas de quoi parle la Hyène. Faut dire qu'il n'a pas trop eu le temps de lire l'ensemble des dossiers et des contrats en cours de la Guilde.

- Ouais ça doit être ça ouais.
- Très bien. Si vous pouvez me débarrasser de ces nuisibles, notre collaboration ne pourrait être que plus gratifiante à mes yeux. Bon courage Mr. Wagner. Enfin ... patron.

*CLAP*

- Bon ... On dirait que cette Jade a des exigences toutes particulières. Allons-y ... Allons voir les dockers ...


Dernière édition par John S. Wagner le Mer 16 Oct 2024, 00:33, édité 1 fois
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Avec les berrys joyeusement prélevé sur les caisses noires de l'Union des Commerçants, j'ai fait l'acquisition d'un charriot carcéral délaissé par la marine et que j'ai trouvé par hasard laissé croupir au fond d'un entrepôt. Une acquisition qui, une fois repeinte du heaume de guerre des videurs, nous permet d'arriver sur les quais dans un déploiement de force tout à fait satisfaisant.

Le charriot s'arrête en face du piquet de grève, et avec John, nous avons le temps d'observer avec une joie mesquine et non dissimulée, l'assurance et l'envie de castagne quitter lentement les visages des grévistes, au fur et a mesure qu'une vingtaine de gros bras en manteau long s'extirpent du véhicule, avant de s'aligner en travers de la rue en arborant ostensiblement poings marijoen, rouleaux de pièces transformés en matraque, manches de pioches, et autres armes improvisés facilement dissimulable ou justifiables auprès de la marine, tout en étant tout a fait efficace lors d'explication musclées.

Le rapport de force étant posé, et nos amis des docks savent maintenant que nous avons un très gros bâton prêt à leur refaire le museau à la sauvage façon steak tartare, place à la carotte. Tout beaux dans nos costards neufs de nouveaux riches et nantis, prêts à devenir de grosses pointures et des notables incontournables du coin, nous nous dirigeons vers les trois bidons en feu ou se réchauffe une équipe de garde maintenant si tendu qu'on peut presque les entendre serrer les fesses.

- Messieurs, comme vous pouvez le constater nous sommes envoyés par l'Union des commerçants pour négocier la reprise du travail.
- Ben voyons. Négocier ? A coups de poings ?
- Et bien, c'est une des options, mais elle dépend de vous. D'abord nous voulons discuter. Teddy est la ?
- Je vais voir...

Sur un signe du chef d'équipe de la barrière, un môme se détache et part en courant chercher des renseignements, revenant quelques minutes plus tard avec un type en remorque pour nous prendre en charge, et sans surprises, nous mener au patron de la gréve.

- Venez. Teddy accepte de vous rencontrer.
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- Messieurs. Que puis-je pour vous ?

Si y'avait bien un visage pour imager la dureté d'un métier tel que celui de dockers, c'était bien celui de Teddy. Le pif grossi par les litrons de gnôle qu'il s'envoi depuis l'enfance, le teint blafard quasiment gris tant les légumes sont inconnus à son régime alimentaire et une musculature plus que prononcée. Simplement habillé d'un marcel blanc, ce dernier fait bien comprendre que les gros bras c'est lui et qu'il possède certaines capacités en adéquations avec ceux ci. Et même si John ne serait par contre une bon échange de parpaing histoire de lui cabosser encore plus la tronche, il fallait rester droit dans ses bottes pour de bonnes négociations.

- Je suis John Wagner, actuel maître de la Guilde des Videurs et désormais propriétaire de l'Union des Commerçants. Et voici mon associé, Katobolonga.
- C'est donc vous les nouveaux arrivants qui jour après jour, s'emparez des business de Kikai hein ...
- Oh on dirait qu'on commence à être connu.
- Et c'est pas dans votre intérêt, croyez moi.

Le bouche à oreille commence à fonctionner et pourrait bien amener plus d'ennui au duo et à leurs nouveaux business qu'une gloire éternelle.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Vous emparez des docks c'est ça ?!
- Nous venons simplement voir si tout se passe bien ici. Vous n'êtes pas sans savoir que, appartenant à l'union des commerçants, votre secteur est soumis à certaines règles et contraintes. Cela fait parti du contrat. Contrat que le mercenaire n'a jamais lu ni vu. Mais semblerait que le bluff soit un truc qui marche parfois.
- [color:9304=#666666C'est jade qui vous envoi ? Qu'elle aille se faire foutre cette sal-
- Nous souhaitons simplement faire en sorte de calmer la situation afin que tout le monde puisse retourner au travail. Le temps c'est de l'argent vous savez ...

- Oh ça je le sais bien Monsieur Wagner !

Sortant de l'arrière bureau, un homme habillé d'un costume trois pièce valant plusieurs milliers de berrys à vue d'œil apparaît depuis l'ombre. De l'or aux mains, une canne noir en granit à ces dernières, c'est à travers ses lunettes teintés qu'il ne cesse de fixer Johnny avant de se faire présenter par Teddy.

- Il semblerait que monsieur Proctor ait été plus rapide que vous pour saisir l'opportunité de racheter les docks. Et voyez-vous, sa proposition a été bien plus avantageuse que notre contrat actuel avec les commerçants. Nous sommes donc devenu associés. Et vous les nazes, vous êtes mort.

Se jetant sur le Wagner, Teddy commet deux erreurs. Premièrement, il se jette dans l'inconnu de l'adversaire; chose que John a bien su capter les vices depuis tout ce temps. Sous-estimer ses ennemis, amène souvent à une perte bien sombre. Deuxièmement, le voilà que d'un revers de main il se fait téléporter à l'autre bout du hangar, ne laissant plus que Proctor, John et Kato dans la pièce.

- Les rumeurs disaient donc vraie ... Humhumhum ... Allez viens, je t'attend.

Et avant qu'il ne fasse le moindre geste, John voit ses forces le quitter avant d'apercevoir la canne de Proctor s'enfoncer dans son abdomen. Deux choses: il est vif et sa canne est en granit marin. Ca n'arrange pas les affaires cette merde.


Dernière édition par John S. Wagner le Ven 18 Oct 2024, 22:46, édité 1 fois
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La situation vire a l'eau de boudin à la vitesse de l'éclair. Le nouveau venu épingle John façon papillon dans une boite de collectionneur, et vu le malaise visible et la réaction plutôt faiblarde du pirate épinglé, qui ne peut que se saisir vainement de la canne sans réussir à la repousser, il m'est facile de deviner la matière de l'objet. Visiblement pendant que nous baladions en ville, notre adversaire s'est mieux renseigné sur nous que nous sur lui. Et contrairement a nos prévisions, le dénommé Proctor n'est pas qu'un simple dandy tout a fait négligeable, mais un acteur on ne peut plus dangereux du jeu local...

Heureusement que John n'est pas venu seul et qu'il a un fidèle acolyte pour lui sortir les couilles des ronces... D'un geste de la main je projette sur Proctor une nuée de cordes aussi vives et flexibles que des serpents, visant le visage de l'homme pour le forcer à se défendre, et la canne pour désarmer la cage qui neutralise John.

Et Slack !

Surgissant de l'ombre des hauteurs du hangar ou il devait se planquer en attendant le bon moment, un sabreur se laisse tomber sur la route de mon attaque, fendant mes cordes d'un coup de sabre noircie par le haki.

Merde. Proctor aussi n'est pas venu seul ! Et il n'a pas amené qu'un simple acolyte mais un tueur tout a fait compétent et efficace. Cela dit, je le suis aussi, et Proctor ne pourra pas se mêler au combat, occupé qu'il est à continuer à neutraliser John...



A l'extérieur un concert de sifflets stridents et de lourdes bottes ferrés arrivant au pas de course font ricaner Teddy.

- La marine arrive mon gars, t'es aussi foutu que ton capitaine !

Cette fois ça sent carrément le sapin. Teddy et le sabreur s'interposent entre moi et John avec l'intention manifeste de ne pas se mouiller le temps que la marine arrive. Et ils ont raison, le temps joue contre moi. Et je ne pense pas avoir la moindre chance de sortir John de son piège avant que les forces de l'ordre ne rapplique. Non... Ils ont mieux joués cette manche que nous il faut bien le reconnaitre, on s'est assis de bonne foi a une table truquée et on vient de se faire salement dévaliser.

Mais si je me tire de ce trou on aura perdu qu'une passe, et pas toute la partie.

Mes cordes enserrent les poutrelles au dessus de ma tête et me propulsent dans les airs à travers une verrière du hangar, puis m'emportent de toits en toits par dessus le déploiement de force de la marine.

Désolé John. Je ne t'oublie pas. Mais il va falloir qu'on fasse ça autrement
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D'un simple regard, John comprit.

Sans s'en rendre compte, le bras droit de Proctor était arriver pour mettre à mal Kato et ses cordages tout en donnant l'opportunité à Teddy de montrer sa vraie valeur et de mettre à la mal le mercenaire. Et si la canne du business man a réussit à enlever pas mal d'énergie au mafieux, ça donne une situation plutôt catastrophique. Alors quand le Flibustier s'envola hors du bâtiment, jetant un dernier regard au corsaire, John comprit.

Se débattant comme il peut, en trois contre un et sans pouvoir se téléporter durant quelques secondes, le Wagner subit un assaut des trois hommes sans possibilité de défense immuable. Et après plusieurs coups de cannes imbibés au granit marin, le Faucheur s'endort sous la force de l'ennemi, tombant dans l'inconscience.

[...]

Le lendemain, dans un hangar désaffecté, John se réveille encore dans le mal. Vingt quatre heures qu'il n'a quasiment rien manger et qu'il est déshydraté. Une porte s'ouvre, la lumière du jour vient l'éblouir et il entend deux hommes s'approcher. Des soldats. La Marine ? Bien évidemment. Il se rendort sous les coups qu'ils lui redonnent comme pour le réveiller. Le début de l'enfer.

[...]

Nouveau réveil, adossé au mât d'un navire. Cette fois-ci, John ne sent pas l'odeur de la pisse comme ça pouvait l'être sur les docks. Non, ici, il hume la mer, entend les goélands et ressent l'air marin lui caresser le visage alors que ses yeux restent bandés. Quand soudain, quelqu'un s'approche.

- Eh bien tu te réveilles enfin ? J'espère que t'es prêt garçon, on part pour Enies Lobby !
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Je ne suis passé à la Reine Iguane qu’en coup de vent, juste le temps de mettre Anna au parfum de l’embrouille pour qu’elle ne soit pas surprise et ne fasse rien de stupide en lisant le journal du lendemain. Puis je me suis tiré avant qu’elle ne passe du choc aux reproches. J’ai beaucoup de choses à faire et pas de temps à perdre en vaines discussions.

Et pendant que John doit passer de cellules en cellules en se faisant un peu cogner au passage, de mon côté je file jusqu’à la crique où mon navire est amarré, sonnant le branle bas, sortant les gars des tentes à coups de pieds, renversant les hamacs et houspillants l’équipe descendue à terre jusqu’à ce que tout le monde soit débout et en train de faire au moins semblant de s’agiter. Attrapant les officiers je m’empresse de distribuer les ordres, le quartier maître et quelques gars malins en ville avec un den den pour surveiller les mouvements de la marine, les autres aux chaloupes pour remballer tout le matos à bord et préparer le navire pour un départ au plus vite.

Et puis, il faut que je passe un coup de den den.

- Kato ?
- Salut à toi Capitaine Grey. Comment vont les affaires en ce moment ?
- Je m’ennuie…
- Je m’en doutais ! Alors je tombe à pic, parce que j’ai justement une maraude a te proposer. Que dirais tu de le prêter main forte pour attaquer un convoi de la marine
- Hum ? Un convoi ?
- Un ami à moi s’y trouvera. En route vers Enies lobby ou on le raccourcira d’une tête. Je ne peux décemment pas laisser faire ça.
- C’est évident. J’en suis. Mais tu m’en devras une.


Et hop. Un second navire, voilà au moins de quoi rivaliser avec la marine sur les mers. Et ce d’autant plus que le vaisseau de Grey est taillé pour la guerre bien plus que le mien. Ne reste qu’à prendre la mer et tendre l’oreille aux bruits de la ville pour savoir à quel moment John sera sortie de la caserne locale pour entreprendre son dernier voyage.


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Lâcher dans sa cellule comme une bête, le Wagner - la gueule cabossée - crache des glaires de sang sur le sol couvert de pailles sèches. Et plus le temps passe, plus il se fait à l'idée qu'il va finir à Enies Lobby. Une sacrée merde en soit. S'il n'avait pas sous-estimé Proctor sur l'aspect physique, c'est bien sa capacité à traiter avec le gouvernement qui surprend le plus le Faucheur. Alors au fond de la cellule, John se dit qu'il a été bien trop faible et naïf. En prenant la confiance suite à la prise des premiers business de Kikai, le sniper s'est fait prendre à son propre jeu. Et vouloir défier le roi de la sorte était bien perdu d'avance.

- Et bien l'ami ... Qu'est-ce qu'on va bien faire de toi ?
- Ferme la ...
- Moi je dis qu'tu vas être envoyer au fin fond d'Impel Down. Enfin je l'espère. En tant que saloperie de pirate, c'est ton rôle de pourrir au fond d'une cage.
- Et d'ailleurs t'es qui ... Un sbire de Proctor ?
- Moi ? Hahahaha ! Oh non, du tout ! Commandant Titch pour te service mon grand. Et ne t'en fais pas, on a des yeux et des oreilles sur Proctor. S'il ne correspond plus à nos attentes, c'est le prochain sur notre liste.
- Vous le surveillez ?
- Bien évidemment. Tu penses vraiment qu'on va plier devant un criminel se pensant le roi de la ville ? Hahahaha !
- ...
- Bah quoi t'es triste ? Ou t'as simplement les nerfs que ce soit ce trou du cul de Proctor qui ait réussi à te mettre en laisse ... John Wagner ? Oooooh ouiii, on sait qui tu es. On sait aussi sous quelle bannière du vogue. Les Faucheurs ... Vous êtes des rookies qui commencer à faire grand bruit tu sais.
- Je ne suis plus sous les ordres de ces types. Je roule seul désormais.
- Oh quelle nouvelle ! Mais qu'est-ce qui s'est passer ??
- C'pas tes oignons, le mort.
- Oooooh ! Tu veux ma mort ? Hahaha !
- Ca devrait pas tarder ouais.
- Je te détacherais bien pour te mettre une bonne déculottée parce que j'ai horreur de tuer un homme attacher. C'est lâche ! Mais ...

Fiooooooooooou .... BOOM !

D'un coup d'un seul, les sifflements de boulets de canon venant s'exploser contre la coque et le mat du cuirassé retentissent. Et un matelot pénètre dans la cale aux prisonniers.

- Commodore ! Des pirates ! On nous attaque !
- Quoi ?! Mais qui ose nous faire front ?!
- La bannière des neufs Flibustiers Commandant ! La marque du Rossignol !

Le stress se lit alors sur le visage du Commandant, sachant très bien à quoi il allait être confronter dans les prochaines minutes.

- On dirait que ton heure approche plus vite que prévu ... héhéhé kofkof!
- La ferme ! Dites à l'ensemble de l'équipage de se tenir prêt ! Mettez le cuirassé en position de défense et armez les canons. Apprêtez-vous à faire feu à mon signal ! Ce soir, nous dinerons sur la pile de leurs cadavres !


Dernière édition par John S. Wagner le Mar 22 Oct 2024, 18:05, édité 1 fois
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Attaquer un cuirassé est une chose qui ne se pratique qu'assez peu quand on est un pirate, le plus souvent, on préfère les fuir. Et pour fuir un cuirassé c'est facile, il suffit d’être plus rapide que lui, et les navires pirates qui ne le sont pas ne font généralement pas de vieux os.

Mais quand à l'attaquer par contre, c'est nettement plus compliqué.

- Il vire face au vent !

Déjà, un cuirassé dispose de roues à aubes. Ce qui lui permet d'ignorer parfaitement le vent, la ou la plupart des navires pirates naviguent plutôt à la voile, comme le Passeur et le Baron Jeudi, ce qui implique que la première chose que fait un commandant de cuirassé pris en chasse par des pirates, c'est virer vent debout, ce qui oblige son chasseur a tirer des bords et a louvoyer dans son sillage au lieu de le rattraper à toute vitesse, ce qui nuance nettement le désavantage initial due à sa lenteur.

Alors on se colle derrière le cuirassé, et on fait deux fois plus de chemin pour essayer de lui mettre le grappin dessus. Et c'est la que se pose le second probléme lié à ces saloperies de navires de guerre, j'ai nommé, la tourelle. Sur un navire pirate classique, le plus gros des canons est sur les flancs, forcément, c'est la qu'il y a de la place, alors qu'a l'avant ou l’arrière on ne peut caser, forme de l'étrave oblige, qu'une poignée de bouches a feu aussi grosses que possible, histoire de pouvoir quand même tirer un peu vers l'avant ou l’arrière. Mais pour larguer une vraie bordée de boulets, il faut présenter son flanc à son adversaire, et donc, l'avoir rattrapé, ou pas loin. Mais quand on est sur un cuirassé, tout change. Parce qu'on a sur chaque flanc une monstrueuse tourelle, capable d'expédier sa pleine puissance de feu dans quasiment toutes les directions ! Il y a bien une mince bande à la poupe qui sort de l'arc de la tourelle, mais celle la est rendue impraticable pour les navires à voiles dés que le cuirassé navigue face au vent.

Et c'est ça qui rend les cuirassés si difficile à attaquer en mer. Parce que personne de sensé n'apprécie de se mettre volontairement dans le sillage d'une tripotée de canons capable de vous couler, et d'y rester pendant des heures le temps de le rejoindre pour l'aborder. C'est l'apanage des idiots suicidaires, ou des marins sacrément confiant dans leur pilote.

Pour l'instant, je suis dans la catégorie des bons pilotes, en tout cas tant que je continue a esquiver les tirs.

- Pivot à Bâbord et hausse !
- Virez Tribord !

La haut dans le nid de pie, la vigie a l'oeil fixé sur la tourelle ennemie, et chacun de ses mouvements me parvient immédiatement, ce qui me permet en théorie de virer de bord au moment ou le navire marine verrouille son tir, et de changer de position le temps que les obus arrivent, avant de recommencer. Une manœuvre qui devient de plus en plus difficile au fur et a mesure que la distance diminue en même temps que le temps de vol des obus adverses.

- Coup au but ! Ricochet sur la coque !

A l'avant, mon meilleur canonnier est installé aux pièces de poursuite, et chaque fois que notre étrave pivote dans le sillage du cuirassé et que la poupe de celui ci s'aligne avec nos pièces, il tente de lui allonger quelques boulets en direction des roues a aubes pour tenter de l'immobiliser. Un espoir maigre, mais le seul que nous ayons dans cette position la.

Le sifflement aigu des boulets en approche s’interrompt au moment ou une gerbe d'eau de trois étages se dresse a coté du navire en aspergeant le pont d'eau salée. Encore raté, mais de peu. Et cette fois ils ont trouvés la distance.

- Pivot à tribord et baisse !
- Virez bâbord !

Je déteste attaquer des cuirassés.

- Ils virent !
- On y est ! Ils ont vu le Passeur !

Il n'y a qu'une seule chose qui est un avantage quand on combat un navire de la marine, c'est leur procédure. Une procédure souvent immuable, et qui, quand on la connait peut être utilisé pour leur jouer quelques tours de pirates. Comme par exemple placer un autre navire loin du coté du vent, et qui, une fois le cuirassé en position de poursuite face au vent, va pouvoir lui débouler dessus vent dans le dos, toute voile dehors, et a une vitesse qui interdira au marine d'esquiver. Et c'est exactement ce que nous venons de faire. Sur la route du Cuirassé, le navire de Grey vient de surgir, toute sa mature déployé, et lui fonce dessus comme un faucon piquant sur sa proie.

- Les tourelles pivotent vers l'avant ! Il redresse face au vent !
- Maudit chien !

Confronté à ce genre de manœuvres, un capitaine de cuirassé fait face à deux problèmes. Doit'il diviser le feu de ses tourelles entre ses deux agresseurs, et doit'il tenter de les maintenir tous les deux à distance. Si le commandant suit la procédure, alors il vire pour s'éloigner simultanément de ses deux ennemis, et répartit deux tourelles sur l'un et une sur l'autre. Ce qui nous arrangerait bien en nous permettant de l'atteindre tout les deux en même temps. Mais nous avons affaire à un malin. Un Commandant qui préfère continuer a filer droit sur Grey en le criblant de toutes ses tourelles, espérant certainement s'en débarrasser au plus vite avant de reprendre notre discussion.

Un bon choix contre la plupart des adversaires, mais le Passeur en a vu d'autres, et c'est d'ailleurs précisément pour cela que nous l'avons placé la ou il est. Car il est bien plus rapide et costaud qu'il n'en a l'air.

Libéré de la canonnade du cuirassé, nous mettons les bouchées doubles pour le rattraper pendant que devant nous, la seconde scéne de l'affrontement se joue a toute vitesse. Filant sus au cuirassé, le Passeur traverse la zone de tir comme un éclair, encaissant quelques coups qui ne suffisent pas à le mettre hors d'état de nuire, jusqu'a croiser enfin la route du cuirassé pour pouvoir enfin répondre au feu par le feu. Les trente pièces de bordée du passeur font disparaitre le navire dans un nuage de fumée, réduisant en débris une partie de la mature du cuirassé, et surtout sa roue a aubes babord.

- Il est à nous maintenant !

Maintenant encore plus lent et sévèrement boiteux, le cuirassé titube, avançant en crabe, et changeant son ordre de tir pour se remettre à nous tirer dessus pendant que, comme deux requins tournant autour du naufragé, le Passeur et le Baron Jeudi profitent de leur vitesse pour manœuvrer et se refermer sur lui de concert.

- Paré à l'abordage !
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Kato. C'était Kato. John en était persuader.

La mer se leva soudainement et le rythme des vagues commença à augmenter. Le cuirassé, commençant à chavirer de gauche à droite de par l'épaisseur de la houle tout en subissant l'assaut des navires pirates, devint un véritable problème pour les matelots à son bord. Du moins, surtout pour ceux qui étaient enfermés. S'accrochant comme il peut aux barreaux de sa cage, John commence à avoir le mal de mer. Terrifiant pour un homme se prétendant pirate.

Le geolier quant à lui perdit l'équilibre le temps d'un instant alors que quelques minutes plus tôt, le commandant lui ordonna de ne pas commettre d'erreur face au Wagner. Pas de bol. Au moment où il trébucha sur la façade de sa cage, s'accrochant aux barreaux en fer pour se retenir, John en profita. L'agrippant tel un camé s'accrochant à son précieux, le mercenaire lui arracha le trousseaux de la taille avant de le tirer plusieurs fois violemment vers lui, cognant avec violences à maintes reprises son crâne sur l'acier de la cage. Ce dernier tombant inconscient, John se libère de ses chaînes afin de courir en direction de l'escalier le menant au pont supérieur.

- Alors on tente de s'échapper saloperie de pirate !

Le Commandant Titch.

- En arrivant sur le pont et en voyant le Commodore prendre les choses en mains avec tes petits amis, j'ai eu un doute sur les capacités du mousse à te garder à l'oeil. Alors j'ai décidé de revenir te surveiller. On dirait que j'ai bien fait.
- Tu peux plus te passer de moi. T'es sous le charme ?
- Oh oui et je vais désormais te frapper d'une violence d'amour pour te remettre bien gentiment à l'intérieur de cette cage.
- J'crois pas moi.

Se téléportant d'un seul coup, John apparaît au corps à corps le poing noirci durant son voyage dans l'espace-temps, avant de frapper de plein fouet. Explosion, la cale aux prisonniers à d'ouvert du pont supérieur, voilà John et le corps du Commandant autour du bras aux yeux de tout l'équipage.

- C'est pas c'que vous croyez. C'est son corps qui a transpercé mon poing, pas l'inverse hein.

Au moment, le commodore de Kikai présent sur le navire afin de procéder au transfert apparaît.
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Le Passeur se range bord à bord avec le cuirassé, les grappins d'abordages jaillissent des deux navires pour les accoler l'un a l'autre en une grotesque parades d'accouplement de monstres marins. Les canons chargés à la mitraille ouvrent le feu et transforment les ponts en atelier d’équarrissage. Des grenades et des balles tombent des mats pour faucher les officiers et les meneurs, et très vite on passe à l'abordage, abandonnant les armes lourdes pour s'entretuer les yeux dans les yeux au sabre et au pistolet.

Mon navire étant moins haut que le Passeur, c'est sur la poupe du cuirassé plutôt que sur le flanc que j'ai choisi d'aborder. Le château arrière regorge d'endroits plus facile à percer que les parois d'acier du navire de guerre, et il est rare qu'on pense à y installer des filets anti abordage. Et une fois a l'intérieur, Il est aussi bien moins meurtrier de s'y frayer un chemin de cabines en cabines que de frayer un chemin sur un pont ouvert à toutes les volées de plombs.

Mes cordes jaillissent du pont du Baron Jeudi, et menant l'équipage a l'assaut, je bondis dans le gaillard arrière du cuirassé, me retrouvant immédiatement au contact avec une foule de soldats dans lequel j'entreprends de me frayer un chemin a grands coups de sabre. Il s'agit maintenant de frapper a revers les marines défendant le pont contre les pirates du Passeur pour faire céder la défense.

- Tenez bon soldats ! Je m'occupe du prisonnier.

Et d'un Soru, la commandante disparait presque aussi vite que John lui mème pour apparaitre à coté du pirate avec l'intention manifeste de lui enfoncer sa lame en granit marin en travers du corps.











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