Etre heureux en arrivant à terre est un truc de terrien. Le vrai marin lui, a des sentiments bien plus nuancés. Pour celui qui n'a pas d'attaches, la terre c'est la fête, un instant passager, le moment ou on peut dépenser les berrys qui vous brulent les poches en une longue orgie de plaisirs, on joue, on boit, on baise, on jette en quelques jours dont on ne gardera qu'un souvenir flou l'équivalent de plusieurs mois de paie en mer. Puis on repart avec la plus grosse des gueules de bois, en se promettant qu'on ne refera jamais ça, mais en rêvant déjà aux folies de la prochaine escale.
Pour celui qui a des attaches auxquelles il tient, une femme, une maison, des enfants, ou simplement un lieu a lui avec quelqu'un qui l'attend, la terre c'est le moment de calme entre deux tempêtes, ce moment qui permet de donner du sens a tout le reste, l'instant de bonheur qui justifie la dureté de la vie en mer. Une parenthèse qui vous rappelle pourquoi vous avez pris la mer, et vous permet de le refaire a nouveau.
Une parenthèse d'autant plus agréable que la virée en mer à été dure. Comme quand vous avez été mis au fer par la marine, promis à la prison et à la mort, et sauvé de justesse par des amis.
Et puis des fois, on rentre comme d'habitude, et tout à changé.
- C'était pas comme ça quand on est parti non ?
Devant nous, la ou nous avons laissé la Reine Iguane, ne restent que des ruines fumantes. L'incendie à ravagé l'établissement en ne laissant intact qu'une partie de la façade. le toit s'est effondré en ensevelissant les étages inférieurs, ce qui a du contribuer à éteindre l'incendie, mais pas vraiment à sauver l'établissement. Les bâtiments autour sont intact, ce qui signifie que l'incendie a du être maitrisé assez vite, mais pas à temps pour notre QG.
Avisant un môme vendeur de journal, je fais briller quelques berrys dans ma main pour attirer son attention avant de lui désigner notre établissement calcinés.
- Hé môme, il s'est passé quoi ici ?
- Tout a cramé m'sieur !
- Je vois bien que tout a cramé fils d'abruti ! Mais quand ? Et les gens dedans ils sont ou ?
- Y'a deux jours de ça. en pleine nuit ! Sans la pluie tout le quartier y passait !
- Et les gens ?
- On a un peu fouillé mais on pas trouvé de corps. ça marchait pas très bien alors il devait pas y avoir de clients.
- Et la patronne ?
- Personne l'a vu…
- Vas y dégage.
Je crois que niveau réconforts, chambre garnie, douche chaude et repos du guerrier. John va devoir attendre un peu.
Pour celui qui a des attaches auxquelles il tient, une femme, une maison, des enfants, ou simplement un lieu a lui avec quelqu'un qui l'attend, la terre c'est le moment de calme entre deux tempêtes, ce moment qui permet de donner du sens a tout le reste, l'instant de bonheur qui justifie la dureté de la vie en mer. Une parenthèse qui vous rappelle pourquoi vous avez pris la mer, et vous permet de le refaire a nouveau.
Une parenthèse d'autant plus agréable que la virée en mer à été dure. Comme quand vous avez été mis au fer par la marine, promis à la prison et à la mort, et sauvé de justesse par des amis.
Et puis des fois, on rentre comme d'habitude, et tout à changé.
- C'était pas comme ça quand on est parti non ?
Devant nous, la ou nous avons laissé la Reine Iguane, ne restent que des ruines fumantes. L'incendie à ravagé l'établissement en ne laissant intact qu'une partie de la façade. le toit s'est effondré en ensevelissant les étages inférieurs, ce qui a du contribuer à éteindre l'incendie, mais pas vraiment à sauver l'établissement. Les bâtiments autour sont intact, ce qui signifie que l'incendie a du être maitrisé assez vite, mais pas à temps pour notre QG.
Avisant un môme vendeur de journal, je fais briller quelques berrys dans ma main pour attirer son attention avant de lui désigner notre établissement calcinés.
- Hé môme, il s'est passé quoi ici ?
- Tout a cramé m'sieur !
- Je vois bien que tout a cramé fils d'abruti ! Mais quand ? Et les gens dedans ils sont ou ?
- Y'a deux jours de ça. en pleine nuit ! Sans la pluie tout le quartier y passait !
- Et les gens ?
- On a un peu fouillé mais on pas trouvé de corps. ça marchait pas très bien alors il devait pas y avoir de clients.
- Et la patronne ?
- Personne l'a vu…
- Vas y dégage.
Je crois que niveau réconforts, chambre garnie, douche chaude et repos du guerrier. John va devoir attendre un peu.