Recrutement de Morai ! Chesnut se rase ?! Natsu va-t-il brûler le bâteau ? Haiko, le maniaque !
Deux jours s’étaient écoulés depuis que nous avions quitté l'île en flammes. Le calme avait enfin pris place, mais l’équipage n’était pas encore complètement remis de nos blessures. Grâce à Isabella et l’aide de Bugs, chacun avait reçu des soins, même si certains, comme Natsu, Chesnut et Morai, avaient encore besoin de repos. Personnellement, je n’avais pas attendu d’être à 100 % pour me remettre au travail. À quoi bon attendre ? Le bateau devait être impeccable, et je n’avais confiance en personne pour s’en occuper correctement. J’avais déjà passé toute la matinée à nettoyer le pont et à polir mes katanas, Fuyu et Akatsuki, jusqu’à ce qu’ils brillent sous le soleil.
Isabella me regardait, les bras croisés, en secouant la tête. "Haiko, t’es un grand malade, tu sais ? Te surmener comme ça, c’est du suicide. Laisse-moi au moins t’aider un peu, je pourrais…"
Je la coupai net : "Non, Isabella. Hors de question. Personne ne peut nettoyer comme moi, et ça me ferait encore plus de mal de devoir repasser derrière vous pour tout refaire correctement."
Elle soupira, mais elle savait qu’il était inutile de me convaincre du contraire. C’était une routine qui m’aidait à ne pas penser à autre chose. Le combat contre Mister Q, par exemple, tournait encore dans ma tête. J’avais galéré, trop galéré. Ça m’avait rappelé à quel point je n’étais pas assez fort. Si un type comme lui avait pu me mettre dans cet état, alors qu’est-ce qui m’attendait par la suite ?
Soudain, Bugs nous appela depuis la cuisine : "C’est prêt ! Venez manger avant que ça refroidisse
Je devais avouer que l’odeur était alléchante. Malgré mes blessures, j’avais faim. Mais avant de me rendre à table, il fallait que je parle à Natsu. Le bateau commençait à ressembler à un refuge pour chaque personne que nous croisions sur notre route, et ça ne pouvait pas continuer ainsi.
Je trouvai Natsu allongé sur une caisse, toujours faible, mais avec ce regard obstiné qui le caractérisait. "Natsu, on doit parler sérieusement. Écoute, je comprends que tu veuilles sauver tout le monde, mais on ne peut pas transformer le bateau en pension flottante. Tu dois prendre une décision pour sirènes, et la sœur d’Isabella."
En effet, la sœur d'Isabella était bien trop faible pour se défendre toute seule.
Il ne répondit pas tout de suite, laissant planer un silence. Je crois qu’il réfléchissait vraiment, ce qui était un bon début. Mais je savais aussi qu’il ne serait pas facile à convaincre. Il était trop attaché à l’idée d’aider tout le monde, quitte à mettre l’équipage en danger.
"On ne peut pas se permettre de tout gérer, Natsu. Tu es capitaine, et c’est à toi de trancher." J’ajoutai, plus sérieusement encore : "Il faut penser à l’équipage."
Je sentais l’agacement monter en moi, mais je fis un effort pour rester calme. Mes yeux se posèrent sur ma cape verte, la seule chose qui me restait de ma mère. Elle avait survécu aux flammes, et c’était tout ce qui comptait.
Je continuai de regarder Natsu, mais il ne semblait pas enclin à me répondre tout de suite. Tant pis, il faudrait aborder le sujet plus tard. Pour l’instant, j’avais trop faim pour m’engager dans une nouvelle discussion. Les autres étaient déjà à table quand je les rejoignis enfin. Bugs avait préparé un festin malgré les circonstances. Son talent pour cuisiner était indéniable, même en pleine mer, après des batailles, il trouvait toujours le moyen de nous régaler.
Tout le monde mangeait en silence, encore fatigué des derniers événements. Isabella, assise en face de moi, me jetait des regards lourds de sous-entendus. Je savais qu’elle s’inquiétait pour ma santé et trouvait mon obsession pour la propreté un peu excessive. Mais elle respectait mon besoin de maintenir l’ordre dans un monde où le chaos régnait souvent.
"Alors, comment tu te sens, Haiko ? Toujours aussi maniaque ?" demanda-t-elle finalement, un léger sourire aux lèvres.
Je haussai les épaules. "Ça va. Tant que le bateau est propre et que mes katanas sont prêts, je peux supporter un peu de fatigue."
Bugs rit doucement. "Tu devrais manger plus. T’as encore l’air de pouvoir tomber à tout moment.
Je soupirai. "Ouais, ouais, je mange. Faudrait que l'autre poilu mange, il est encore dans un sal état."
Un silence paisible s’installa à nouveau, interrompu seulement par le bruit des couverts et le clapotis de l’eau contre la coque. Malgré les tensions, il y avait une certaine harmonie à ce moment, un rare instant de calme après la tempête. Mais dans mon esprit, je savais que ce n’était qu’une question de temps avant que la prochaine bataille n'éclate.
Je devais m’améliorer. Mister Q m’avait fait comprendre que j’étais encore trop faible.
Isabella me regardait, les bras croisés, en secouant la tête. "Haiko, t’es un grand malade, tu sais ? Te surmener comme ça, c’est du suicide. Laisse-moi au moins t’aider un peu, je pourrais…"
Je la coupai net : "Non, Isabella. Hors de question. Personne ne peut nettoyer comme moi, et ça me ferait encore plus de mal de devoir repasser derrière vous pour tout refaire correctement."
Elle soupira, mais elle savait qu’il était inutile de me convaincre du contraire. C’était une routine qui m’aidait à ne pas penser à autre chose. Le combat contre Mister Q, par exemple, tournait encore dans ma tête. J’avais galéré, trop galéré. Ça m’avait rappelé à quel point je n’étais pas assez fort. Si un type comme lui avait pu me mettre dans cet état, alors qu’est-ce qui m’attendait par la suite ?
Soudain, Bugs nous appela depuis la cuisine : "C’est prêt ! Venez manger avant que ça refroidisse
Je devais avouer que l’odeur était alléchante. Malgré mes blessures, j’avais faim. Mais avant de me rendre à table, il fallait que je parle à Natsu. Le bateau commençait à ressembler à un refuge pour chaque personne que nous croisions sur notre route, et ça ne pouvait pas continuer ainsi.
Je trouvai Natsu allongé sur une caisse, toujours faible, mais avec ce regard obstiné qui le caractérisait. "Natsu, on doit parler sérieusement. Écoute, je comprends que tu veuilles sauver tout le monde, mais on ne peut pas transformer le bateau en pension flottante. Tu dois prendre une décision pour sirènes, et la sœur d’Isabella."
En effet, la sœur d'Isabella était bien trop faible pour se défendre toute seule.
Il ne répondit pas tout de suite, laissant planer un silence. Je crois qu’il réfléchissait vraiment, ce qui était un bon début. Mais je savais aussi qu’il ne serait pas facile à convaincre. Il était trop attaché à l’idée d’aider tout le monde, quitte à mettre l’équipage en danger.
"On ne peut pas se permettre de tout gérer, Natsu. Tu es capitaine, et c’est à toi de trancher." J’ajoutai, plus sérieusement encore : "Il faut penser à l’équipage."
Je sentais l’agacement monter en moi, mais je fis un effort pour rester calme. Mes yeux se posèrent sur ma cape verte, la seule chose qui me restait de ma mère. Elle avait survécu aux flammes, et c’était tout ce qui comptait.
Je continuai de regarder Natsu, mais il ne semblait pas enclin à me répondre tout de suite. Tant pis, il faudrait aborder le sujet plus tard. Pour l’instant, j’avais trop faim pour m’engager dans une nouvelle discussion. Les autres étaient déjà à table quand je les rejoignis enfin. Bugs avait préparé un festin malgré les circonstances. Son talent pour cuisiner était indéniable, même en pleine mer, après des batailles, il trouvait toujours le moyen de nous régaler.
Tout le monde mangeait en silence, encore fatigué des derniers événements. Isabella, assise en face de moi, me jetait des regards lourds de sous-entendus. Je savais qu’elle s’inquiétait pour ma santé et trouvait mon obsession pour la propreté un peu excessive. Mais elle respectait mon besoin de maintenir l’ordre dans un monde où le chaos régnait souvent.
"Alors, comment tu te sens, Haiko ? Toujours aussi maniaque ?" demanda-t-elle finalement, un léger sourire aux lèvres.
Je haussai les épaules. "Ça va. Tant que le bateau est propre et que mes katanas sont prêts, je peux supporter un peu de fatigue."
Bugs rit doucement. "Tu devrais manger plus. T’as encore l’air de pouvoir tomber à tout moment.
Je soupirai. "Ouais, ouais, je mange. Faudrait que l'autre poilu mange, il est encore dans un sal état."
Un silence paisible s’installa à nouveau, interrompu seulement par le bruit des couverts et le clapotis de l’eau contre la coque. Malgré les tensions, il y avait une certaine harmonie à ce moment, un rare instant de calme après la tempête. Mais dans mon esprit, je savais que ce n’était qu’une question de temps avant que la prochaine bataille n'éclate.
Je devais m’améliorer. Mister Q m’avait fait comprendre que j’étais encore trop faible.