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Recrutement de Morai ! Chesnut se rase ?! Natsu va-t-il brûler le bâteau ? Haiko, le maniaque !

Recrutement de Morai ! Chesnut se rase ?! Natsu va-t-il brûler le bâteau ? Haiko, le maniaque ! Downlo13

Recrutement de Morai ! Chesnut se rase ?! Natsu va-t-il brûler le bâteau ? Haiko, le maniaque !





Deux jours s’étaient écoulés depuis que nous avions quitté l'île en flammes. Le calme avait enfin pris place, mais l’équipage n’était pas encore complètement remis de nos blessures. Grâce à Isabella et l’aide de Bugs, chacun avait reçu des soins, même si certains, comme Natsu, Chesnut et Morai, avaient encore besoin de repos. Personnellement, je n’avais pas attendu d’être à 100 % pour me remettre au travail. À quoi bon attendre ? Le bateau devait être impeccable, et je n’avais confiance en personne pour s’en occuper correctement. J’avais déjà passé toute la matinée à nettoyer le pont et à polir mes katanas, Fuyu et Akatsuki, jusqu’à ce qu’ils brillent sous le soleil.

Isabella me regardait, les bras croisés, en secouant la tête. "Haiko, t’es un grand malade, tu sais ? Te surmener comme ça, c’est du suicide. Laisse-moi au moins t’aider un peu, je pourrais…"

Je la coupai net : "Non, Isabella. Hors de question. Personne ne peut nettoyer comme moi, et ça me ferait encore plus de mal de devoir repasser derrière vous pour tout refaire correctement."

Elle soupira, mais elle savait qu’il était inutile de me convaincre du contraire. C’était une routine qui m’aidait à ne pas penser à autre chose. Le combat contre Mister Q, par exemple, tournait encore dans ma tête. J’avais galéré, trop galéré. Ça m’avait rappelé à quel point je n’étais pas assez fort. Si un type comme lui avait pu me mettre dans cet état, alors qu’est-ce qui m’attendait par la suite ?

Soudain, Bugs nous appela depuis la cuisine : "C’est prêt ! Venez manger avant que ça refroidisse

Je devais avouer que l’odeur était alléchante. Malgré mes blessures, j’avais faim. Mais avant de me rendre à table, il fallait que je parle à Natsu. Le bateau commençait à ressembler à un refuge pour chaque personne que nous croisions sur notre route, et ça ne pouvait pas continuer ainsi.

Je trouvai Natsu allongé sur une caisse, toujours faible, mais avec ce regard obstiné qui le caractérisait. "Natsu, on doit parler sérieusement. Écoute, je comprends que tu veuilles sauver tout le monde, mais on ne peut pas transformer le bateau en pension flottante. Tu dois prendre une décision pour sirènes, et la sœur d’Isabella."

En effet, la sœur d'Isabella était bien trop faible pour se défendre toute seule.

Il ne répondit pas tout de suite, laissant planer un silence. Je crois qu’il réfléchissait vraiment, ce qui était un bon début. Mais je savais aussi qu’il ne serait pas facile à convaincre. Il était trop attaché à l’idée d’aider tout le monde, quitte à mettre l’équipage en danger.

"On ne peut pas se permettre de tout gérer, Natsu. Tu es capitaine, et c’est à toi de trancher." J’ajoutai, plus sérieusement encore : "Il faut penser à l’équipage."

Je sentais l’agacement monter en moi, mais je fis un effort pour rester calme. Mes yeux se posèrent sur ma cape verte, la seule chose qui me restait de ma mère. Elle avait survécu aux flammes, et c’était tout ce qui comptait.

Je continuai de regarder Natsu, mais il ne semblait pas enclin à me répondre tout de suite. Tant pis, il faudrait aborder le sujet plus tard. Pour l’instant, j’avais trop faim pour m’engager dans une nouvelle discussion. Les autres étaient déjà à table quand je les rejoignis enfin. Bugs avait préparé un festin malgré les circonstances. Son talent pour cuisiner était indéniable, même en pleine mer, après des batailles, il trouvait toujours le moyen de nous régaler.

Tout le monde mangeait en silence, encore fatigué des derniers événements. Isabella, assise en face de moi, me jetait des regards lourds de sous-entendus. Je savais qu’elle s’inquiétait pour ma santé et trouvait mon obsession pour la propreté un peu excessive. Mais elle respectait mon besoin de maintenir l’ordre dans un monde où le chaos régnait souvent.

"Alors, comment tu te sens, Haiko ? Toujours aussi maniaque ?" demanda-t-elle finalement, un léger sourire aux lèvres.

Je haussai les épaules. "Ça va. Tant que le bateau est propre et que mes katanas sont prêts, je peux supporter un peu de fatigue."

Bugs rit doucement. "Tu devrais manger plus. T’as encore l’air de pouvoir tomber à tout moment.

Je soupirai. "Ouais, ouais, je mange. Faudrait que l'autre poilu mange, il est encore dans un sal état."

Un silence paisible s’installa à nouveau, interrompu seulement par le bruit des couverts et le clapotis de l’eau contre la coque. Malgré les tensions, il y avait une certaine harmonie à ce moment, un rare instant de calme après la tempête. Mais dans mon esprit, je savais que ce n’était qu’une question de temps avant que la prochaine bataille n'éclate.

Je devais m’améliorer. Mister Q m’avait fait comprendre que j’étais encore trop faible.


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Feat Morai, Chesnut & Haïko.

Recrutement de Morai ! Chesnut se rase ?! Natsu va-t-il brûler le bâteau ? Haiko, le maniaque !

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Natsu était allongé sur une caisse de bois, les mains croisées derrière la tête, fixant le ciel constellé. Des bandages recouvraient son abdomen endolorie et son épaule droite, là où le chef des chasseur de primes avait réussi à le blesser, mais grâce à son métabolisme hors du commun il se sentait déjà mieux. Son corps commençait à se remettre des pires coups reçus lors de son dernier affrontement. Une légère brise marine caressait son visage tandis qu’il reprenait son souffle, perdu dans ses pensées, parce que oui son corps avait subit des dommages, mais son esprit aussi. En effet, le jeune capitaine avait réussit à gagner son combat, mais avec de grande difficultés. Il n’était pas encore assez fort pour sauver ses amis sans se mettre lui même en danger de mort, puis il venait de découvrir qu'il était aussi capable de mettre en danger son entourage, le jeune pirate avait passé la matiné à s'excuser au pret des sirènes recouvertes de brûlures plus ou moins superficielles.

*Je sais que j’en suis capable.. Le prochain Roi des pirates ce sera moi ! Mais il est hors de question que ce soit au détriment de mon équipage, de mes amis… de ma famille. Je dois devenir plus fort ! Beaucoup plus fort !*


Haiko le trouva là, méditatif, Natsu portait encore des traces de son affrontement titanesque face à Mister Z, mais dans ses yeux brillait toujours cette lueur inextinguible de détermination. Haiko s’approcha doucement, son expression sérieuse contrastant avec la légèreté du moment.

« Natsu, on doit parler sérieusement. » Natsu tourna légèrement la tête vers lui, ses yeux fixant son ami sans pour autant lâcher ce regard obstiné qui le caractérisait. Haiko continua, cherchant les mots pour être le plus direct possible : « Écoute, je comprends que tu veuilles sauver tout le monde, mais on ne peut pas transformer le bateau en pension flottante. Tu dois prendre une décision pour les sirènes, et la sœur d’Isabella. »

Un silence pesant s’installa entre eux. Natsu baissa les yeux, fixant le bois usé du pont sous ses pieds, comme s’il cherchait les réponses à ses questions entre les rainures. Les paroles de Haiko faisaient leur chemin dans son esprit. La vérité était dure à admettre, mais il savait que son ami avait raison, les garder à bord risquait de les mettre tous en danger, surtout avec la sœur d’Isabella si jeune et fragile, incapable de se défendre.

Natsu serra les poings, laissant ses pensées se bousculer en lui. Il n’était pas encore prêt à répondre, et Haiko le sentait. Son ami se contenta donc de soupirer et de reculer d’un pas, lui laissant cet espace de réflexion qu’il ne prenait que rarement.

Après un certain moment à divaguer seul dans ses pensées, Natsu se redressa, se frottant la nuque avec un air déterminé. « J’vais rejoindre les autres pour manger. » Il passa devant Haiko, laissant ses paroles en suspens, et se dirigea vers la cuisine sans un mot de plus.

Le silence régnait dans la cuisine du navire. Les membres de l’équipage étaient rassemblés autour de la grande table en bois, chacun concentré sur son assiette. Seuls les cliquetis des couverts brisant le calme paisible trahissaient la présence de l’équipage. Les événements récents pesaient sur les esprits, et personne n'osait encore parler, comme s'ils redoutaient de briser cette bulle de tranquillité après la tempête.

Natsu franchit le seuil de la pièce, et immédiatement, ce silence assourdissant fut brisé par le bruit de ses pas lourds. Sans hésitation, il attrapa une assiette et se servit généreusement, s'asseyant parmi ses camarades. Dès la première bouchée, il engloutit sa nourriture avec un appétit vorace, mastiquant bruyamment, aspirant les nouilles et dévorant les morceaux de viande sans aucune retenue. Chaque mastication, chaque gorgée était un véritable vacarme, un contraste flagrant avec l'atmosphère calme qui régnait juste avant son arrivée. Les regards se tournèrent vers lui, certains légèrement exaspérés comme Isabella et les sirènes qui dévisageaient Natsu, d’autres amusés par la façon dont leur capitaine avait le don de tout bouleverser, comme Bugs qui ricanait à en perdre le souffle. Mais Natsu, fidèle à lui-même, ne semblait pas s'en soucier, concentré sur son repas comme si sa vie en dépendait. Finalement, entre deux bouchées, il se décida à répondre aux préoccupations de Haiko, brisant la tension avec la subtilité qui le caractérisait.

« T’avais raison, Haiko, » commença-t-il, la bouche à moitié pleine, sa voix légèrement étouffée par la nourriture. « On peut pas les garder avec nous. Pas si ça met tout le monde en danger. » Il avala une autre bouchée, sa mâchoire travaillant avec une intensité presque comique, avant de reprendre, plus sérieusement cette fois. « Mais je refuse de les laisser tomber comme ça. On va trouver un endroit sûr pour elles, un lieu où elles seront en sécurités. Si on doit convaincre les gens du coin ou leur filer un coup de main pour qu’ils les acceptent, on le fera. »

Il croisa le regard de Haiko à travers la table, son expression redevenue plus déterminée que jamais. « Je ferai ce qu’il faut pour elles, mais je ferai aussi ce qu’il faut pour l’équipage. »

Un silence bref s’installa, avant que l’équipage ne reprenne leurs conversations et leurs rires, comme si une pression venait de se relâcher. Haiko, lui, observait son capitaine d’un air mi-amusé, mi-soulagé, hochant la tête pour signifier son approbation.

Natsu, continua de manger, dévorant sans retenue tout ce qui passait à sa portée, mais à présent, un léger sourire flottait sur ses lèvres, mais au fond de son esprit, un autre détail le tracassait. Il reposa finalement son bol vide sur la table, le tapotant du bout des doigts avant de lancer, d’un ton un peu inquiet :

« D’ailleurs, Bugs, Haiko… vous avez vu Chesnut ? Et la méchante dames qui ma envoyé le pauvre gars dessus la? Elle est-où ? J'ai une proposition à lui faire! »

Le silence retomba, mais cette fois, ce n’était plus un silence de réflexion. L’équipage échangea des regards, certains hésitants, d’autres visiblement surpris par la question. L’inquiétude monta d’un cran, et l’idée de le retrouver devint une priorité. Mais pour l’instant, Natsu attendait une réponse, espérant que l’un de ses compagnons sache où se trouvait leur camarade poilu.

KoalaVolant


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Le quotidien de l'équipage au poing ardent !
Feat : Natsu, Haiko, Morai.


Chesnut se réveille après quelque temps de repos, il se trouve dans la cabine réservée aux hommes, plus précisément dans son hamac suspendu au-dessus des couches. Chesnut met du temps à émerger, il émet un long gémissement, tout en posant ses mains sur ses yeux, frottant ces derniers. Il remarque que Bugs n'est pas dans le hamac, lui qui dort avec Chesnut toutes les nuits, il n'est pas ici. Le Montblanc s'inquiète, même s'il se doute qu'il doit être en cuisine ou à s'entraîner à la rapière sur le pont ou même suivant un membre de l'équipage en lui posant d'interminables questions.


Le Montblanc se lève, en réalité, il gigote sur place, faisant ballotter le hamac jusqu'à ce que Chesnut en tombe. Il atterrit sur ses pieds, faisant un vacarme pas possible. Le Montblanc s'avance dans la pièce alors qu'il est nu, il s'approche d'un coffre où sont entreposées ses affaires. Il ouvre le coffre, dedans se trouve une glacière, qu'il ouvre aussi, puis il en sort une bière. Il décapsule la bouteille avec ses dents, il avale une gorgée rafraichissante, ce qui le réveille. Il lâche un rototo bien gras et audible, Chesnut pose sa bière sur une table de chevet, certainement celle de Haiko ou de Natsu, sans mettre de sous-verre. Le Montblanc enfile ses frusques, il prend les premiers vêtements qui lui tombent sous la main. Il met son blue jean, sans rien en dessous, une chemise rouge à carreaux, ainsi qu'une paire de claquettes, sans oublier ses fameux gants du nom de « Claws ». Le Montblanc passe dans la salle de bain, il se brosse les dents, alternant avec une gorgée de son précieux liquide alcoolisé. Le pirate se regarde dans le miroir, il retire les bandages et pansements sur son corps, puis il sort sur le pont.


Chesnut regarde où se trouve Bugs, il ne le voit pas, il se rend à la cuisine. Chesnut entend les conversations sur le pas de la porte, il entend Natsu débattre avec Haiko sur l'avenir d'Anna et des sirènes. Chesnut prend quelques secondes de réflexion avant d'entrer dans la cuisine. Il remarque que Bugs est aux fourneaux, ce qui le rassure. Il remarque qu'Isabella n'est pas en cuisine, ni Anna. Chesnut caresse la tête de Bugs qui est content, puis il s'assoit en face de Haiko. Il sort un cigare de sa chemise qu'il allume avec son briquet, il prend une grande bouffée avant de tout relâcher.


- J'ai mal au crâne, comme si j'avais reçu une caravelle sur la gueule... Hm... Putain.


Chesnut regarde Haiko, stoïque comme à son habitude, puis il regarde Natsu qui se goinfre, comme à son habitude.


- L'hystérique et sa frangine ne sont pas là ? Et l'autre sirène que j'ai ramassé, où est-elle ?


Chesnut rentre dans le vif du sujet.


- J'ai entendu votre conversation, je suis d'accord avec vous. Si nous gardons les sirènes et la petite, tôt ou tard l'un d'entre nous se fera buter, elles ou nous. En revanche, je propose qu'ont les entraînent un minimum, afin qu'elles puissent se débrouiller un peu. Si elles se font capturer après notre séparation, leur sauver le cul n'aura servi à rien. Vous en pensez quoi ?


Bugs apporte un café à Chesnut, ce dernier lui caresse la tête, ce qui lui fait plaisir. Il pose ses fesses à côté de Haiko, il boit un grand verre de jus de carotte.


- J'aime bien les sirènes, elles sont gentilles, même si elles veulent toujours me donner le bain. Anna fait presque partie de l'équipage, elle me fait plein de câlins, même si elle m'oblige à me maquiller et à porter des vêtements de poupée et à prendre le thé avec elle. Sinon, je l'aime bien. Et, c'est pour ça que je pense comme vous, ce ne sont pas des combattantes et si nous devons assurer leur arrière à chaque bataille, cela nous mettre en danger, elles aussi. Pour le bien, je vote pour qu'on les entraîne et une fois leur formation accomplie, on les déposera à l'endroit de leur choix.


Chesnut aborde un autre sujet.


- C'est logique que les gamines doivent s'endurcir pour survivre et qu'elles ne peuvent pas rester ici. Par contre, en ce qui concerne l'autre sirène que j'ai repêché, vous comptez en faire quoi ? J'ai comme dans l'idée que le capitaine aimerait bien recruter une sirène, et je sens que tu as jeté ton dévolu sur elle. Hein, cap'tain ?


Bugs donne son avis.


- Je crois qu'elle s'appelle Moraï, les sirènes m'ont parlés d'elle. À première vue, elle semble intimidante et agressive, mais elles m'ont assurée que lorsqu'on la connait mieux, c'est une personne généreuse et bienveillante. Elles m'ont raconté comment Moraï a pris les devants lors de leur capture, elle a su leur redonner de l'espoir et elle les a protégées. Je serais heureux si elle rejoint l'équipage, même si elle me fait un peu peur, parfois.


Isabella et Anna rentrent dans la cuisine, la petite se pose à côté de Chesnut, elle balance ses jambes en dessous la table. Isabella lui apporte un bol de lait qu'elle déguste goulûment sous le regard protecteur de Chesnut. Isabella se pose à côté de Bugs, elle s'allume une clope, tout en nettoyant ses armes à feu sur la table avec un chiffon et un produit (sûrement approuvé et recommandé par Haiko).


- De quoi parliez-vous avant qu'on ne vous coupe ?


Demande Isabella, la clope au bec. Bugs lui raconte qu'elle débatte sur l'intégration de Moraï dans l'équipage, Isabella donne son avis.


- Moraï, je ne suis pas contre. Elle est propre, elle est respectueuse et silencieuse, je l'aime bien. Puis, une autre femme dans l'équipage, ça me ferait des vacances. Rien à dire de plus.


Anna donne son avis.


- Elle me fait un peu peur, puis, elle sent le poisson, ce n'est pas très agréable le matin de sentir une odeur de thon. Personnellement, je suis contre son intégration, vous avez déjà deux merveilleuses femmes dans l'équipage, une troisième, ça ferait trop.


Le Mink regarde Chesnut, puis Haiko, et Natsu avec un air gêné.


- Mais...


Anna lui coupe la parole.


- Puis, si on garde Moraï, autant garder les autres sirènes. Pourquoi on accorderait un privilège à l'une d'entre elles, plus qu'aux autres, je ne trouve pas ça juste.


Isabella appui les derniers propos d'Anna.


- Elle n'a pas tort, la petite. Ce serait dégueulasse de garder une sirène et de dégager les autres, elles pourraient nous être utiles, pour le ménage ou la bouffe, plus besoin de pêcher, elles iraient elles-mêmes chasser le poisson.


Chesnut regarde Natsu, puis il lui met un coup de coude, ce coup signifie, « Prend tes responsabilités de capitaine et dis-lui. », à moins que ce soit Haiko qui leur dira ? La tentative de Bugs a échoué, la petite lui coupe la parole à la moindre occasion et Moraï pourrait manquer de tact, si cela l'intéresse.


 
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Deux jours, après avoir quitté l'atoll en flamme, la belle sirène se réveilla dans un endroit qu'elle ne connaissait absolument pas. Se trouvant dans une sorte de lit, que Moraï qualifiait de fortune, elle essaya de se lever. Voyant qu'elle avait du mal à se relever normalement, elle se mit sur le côté, fit passer ses jambes devant elle, puis se redressa pour se retrouver en position assise. Prenant sa tête dans ses mains, elle essaya de se remémorer ce qu'il s'était passé. Et lorsque la mémoire lui revint, elle se leva brusquement en disant, avec un visage rempli de peur :

"Les filles !"

Le problème, c'était qu'avec le fait de s'être levée aussi sèchement, la sirène avait du mal à garder son équilibre. Se tenant contre le mur, elle réussit à ouvrir la porte et à sortir de la pièce. Allant contre le bastingage pour y prendre appui, elle vit les sirènes nageant dans l'eau et en pleine forme. Voyant Moraï sur pied, elles s'approchèrent du navire pour prendre de ses nouvelles. L'aînée des sirènes versa une larme en voyant qu'elles étaient libres. Elle avait réussi à les sauver. Elle avait réussi à donner un autre sens à sa vie.

"Regardez, c'est notre grande soeur !"

"Moraï !"

"Comment allez-vous, les filles ?"

"Nous allons bien ! Mais vous ?"

"Je... Suppose... Vous savez comment j'ai atterri là ?"

"Bah... Euh... Oui... Ils sont tous dans une pièce du navire. Celle qui donne sur cette porte", fit la sirène en la pointant du doigt.

"Merci ! Je vais voir ça."

Moraï s'approcha de la porte et alors qu'elle s'apprêtait à l'ouvrir, elle entendit les différentes conversations entre les membres. Adossée contre le mur, juste à côté de la porte, elle écoutait attentivement. Comment osait-il décider de leur sort sans même en parler avec elles ? Entendre cela la mettait dans une rage telle que ses douleurs disparurent. Et c'est sur un air hautain et dédaigneux qu'elle ouvrit la porte.




En entrant dans la pièce, tout le monde se tut et la regarda. Elle était habituée à ce qu'on la dévisage, avec tous les pervers qui l'ont maté sans vergogne, souhaitant assouvir leur plus bas instinct sur elle. Laissant son Aura de Séduction envahir la pièce, elle approcha de la table et elle reconnut une odeur. L'odeur de celui qui avait du la transporter. Certes, elle était à moitié endormie, mais cette odeur forte de fauve et de tabac dégueulasse, elle s'en souvenait. Comme le fait qu'il lui avait mis la main au cul. Sans rien dire, elle s'approcha de Chesnut, lui prit son cigare des mains et elle lui écrasa sur la tête. Puis elle repartit, tournant les talons, en lui lâchant :


"Humph !"

Ensuite, elle prit une chaise et s'assit en croisant les jambes et mettant ses mains sur ses genoux, et reprit :

"Tout d'abord, je tenais à vous remercier. Je suppose que si je suis en vie, c'est grâce à certains d'entre vous. Pour les autres, *fusille Natsu du regard* je préfère ne rien dire. Je m'appelle Moraï, enchantée. Et au cas où vous ne l'auriez pas deviné, je suis une sirène." Elle changea le croisé de ses jambes puis reprit : "Ne m'en veuillez pas, mais j'ai surpris votre conversation. Sachez tout bonnement que nous ne comptions pas rester avec vous. Autant, nous vous sommes reconnaissantes de nous avoir sauvé, autant, nous sommes libres de faire ce que nous voulons. Les filles restaient proches de votre *regarde autour d'elle avec un air bizarre* navire... Pour avoir de mes nouvelles uniquement. Maintenant, qu'elles savent que je vais bien, elles ne vont plus tarder, rassurez-vous."

Moraï regardait l'assemblée, fit un sourire à Bugs et Isabelle, au passage et attendait que les autres lui posent des questions. Pour eux, Moraï était, sans doute, une curiosité...
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Recrutement de Morai ! Chesnut se rase ?! Natsu va-t-il brûler le bâteau ? Haiko, le maniaque !





L'atmosphère était lourde. Le silence régnait à bord de l'équipage, interrompu seulement par le bruit des vagues contre la coque. Natsu était mal à l'aise, et cela se voyait. Il n'était peut-être pas bon pour gérer les situations délicates, surtout celles qui impliquaient des membres de l'équipage aussi proches que Isabella et Anna. Il prit une grande respiration avant de parler, cherchant les mots.

"Isabella, écoute… on a réfléchi, et je pense qu'il serait mieux pour Anna de trouver un endroit sûr. Un endroit où elle pourrait vivre tranquillement, sans être en danger. Ce n’est pas contre elle, mais… on sait tous que la mer, c’est dangereux ! Et Anna, elle est encore jeune…"

Il marqua une pause, regardant furtivement Chesnut et moi, espérant probablement un soutien. Mais Isabella ne lâchait pas son regard sur lui, le visage fermé, les sourcils froncés.

"Tu veux dire la laisser derrière ?" lança-t-elle d'une voix froide, avec cette fermeté qui ne souffrait aucune contradiction. "Anna a survécu jusque-là, et elle est toujours là. Tu penses vraiment qu'elle est plus en danger maintenant qu'avant ?"

Anna, silencieuse, observait la scène, ses mains tremblant légèrement. Son regard passait d'Isabella à Natsu, sans comprendre totalement ce qui se passait. C’est à ce moment-là que je pris la parole.

"Isabella, tu sais que Natsu a raison."

Ma voix était basse, calme, presque détachée. Mais elle portait une vérité que personne ne pouvait ignorer.

"Anna est trop faible pour rester avec nous. Jusqu’ici, on a eu de la chance. Pas de vrais combats, pas d’attaques sérieuses. Mais ça n’arrivera pas toujours. Et quand ça arrivera, elle sera une cible facile."

Je ne détournais pas les yeux d'Isabella, sachant que cela ne servirait à rien. Anna était sa sœur, sa responsabilité, et elle ferait tout pour la protéger. Mais parfois, la meilleure protection, c’est de l’éloigner.

"Tu veux vraiment qu’elle soit là, sur le pont, quand les canons commencent à tirer ? Ou quand des pirates montent à bord, prêts à tuer tout le monde ? Elle n’est qu’une gamine, Isabella. Elle ne pourra pas se défendre. Isabella, toi, tu as cette chance... d'avoir encore ta sœur vivante... Alors réfléchis."

Les pensées de mes deux frères décédés me vinrent en tête lors de mes mots. Puis, mon regard se tourna vers Anna, qui semblait sur le point de fondre en larmes. Mais il fallait qu’elle entende ça.

"Isabella, tu ne peux pas être égoïste. Pense à elle avant de penser à toi. Si tu l'aimes vraiment, tu sais que c’est la meilleure décision."

Les mots restèrent suspendus un moment dans l’air. Je savais que j’étais dur, mais je disais ce qui devait être dit. Isabella, elle, restait silencieuse, comme si elle digérait mes paroles. Elle savait que j'avais raison, même si cela la tuait de l'admettre.

"Haiko…"

Sa voix trembla légèrement, et je vis ses poings serrer un peu plus fort.

"Tu crois que je ne pense pas à elle ? Tu crois que je ne sais pas tout ça ? Mais… c’est ma sœur. Je ne peux pas juste… la laisser."

Elle se tourna vers Anna, qui, à ce moment-là, éclata en sanglots. La voyant pleurer, Isabella se radoucit instantanément et l’attira contre elle, la prenant dans ses bras, lui caressant doucement les cheveux.

"Anna, ma chérie…"

Elle murmura doucement, sa voix se faisant plus douce, presque maternelle.

"Haiko et Natsu ont raison. Ce n'est pas parce qu'on ne t'aime pas. C’est juste que... c’est dangereux ici pour toi. On veut que tu sois en sécurité, loin de tout ça."

Anna, toujours en pleurs, hocha lentement la tête, même si on pouvait voir que cela lui brisait le cœur. Isabella continua de la bercer doucement, chuchotant des mots apaisants pour la calmer.

"Tu seras toujours dans nos pensées. Mais… tu dois partir, pour ta sécurité."

Les sanglots d’Anna s'atténuèrent peu à peu, et elle accepta, même si cela lui faisait mal. Isabella, quant à elle, garda le silence, son visage dur et impassible, même si je pouvais deviner qu’elle souffrait tout autant.

Je restai là, immobile, les bras croisés, observant la scène. J'avais dit ce que j'avais à dire, et je savais que c’était la bonne décision. Cela n’avait jamais été facile, mais parfois, prendre la bonne décision signifiait prendre la plus difficile.

Je sentis le regard de Natsu croiser le mien. Il avait l'air soulagé, mais aussi fatigué, comme si cette décision l’avait épuisé. En me rapprochant de lui, je lui murmurai à voix basse, juste assez pour qu’il m’entende.

"Tu sais, si tu veux… je peux m’occuper de ce genre de trucs. Tu es notre capitaine et tu en fais déjà beaucoup pour nous mais ça ne veut pas dire que c'est toujours à toi de te salir les mains. Le sale boulot, ça ne me dérange pas. J'ai fait ça... toute ma vie."

Mon regard s’assombrit légèrement, alors que des souvenirs de mon passé me revenaient en mémoire. Le sang, les cris, les ombres que j'avais dû traverser en tant qu’assassin. C'était un secret que je gardais précieusement, un poids que je portais seul, loin de l’équipage. Natsu n’avait pas besoin de savoir ça. Aucun d'eux. Je ne voulais pas que l'on me rejette. Au fond de moi, je portais cette peur.

Il me devait de soutenir mon capitaine, tel était mon rôle. C'est faire preuve d'égoïsme de le laisser tout gérer. J'espérais que Natsu voyait également les choses ainsi.

Puis, d'un coup, Moraï avait fait une entrée bruyante, imposant sa présence sans la moindre hésitation. Elle dégageait une confiance teintée de provocation, écrasant le cigare de Chesnut sur sa tête sans ciller. Je restai là, immobile, observant la scène sans un mot. Mon visage, comme à l’habitude, ne trahissait rien. Qu’elle prenne ce cigare, qu’elle provoque, cela n’avait pas d’importance. Tout ce qui comptait pour moi, c’était d’évaluer la situation.

Alors qu’elle parlait, mes pensées flottaient ailleurs. Ses paroles étaient sans doute importantes pour elle, mais pour moi, ce n'était que des mots. Je n'avais pas de réaction à afficher. J'étais là, simplement à attendre que la tempête verbale passe.

Quand elle finit par se taire, je pris un moment. J'observais l’équipage, chacun réagissant à sa manière. Puis, lentement, je me levai, fixant la sirène un instant avant de me présenter. Toujours de manière stoïque, propre à mon caractère.

"Haiko."

Je laissai passer un bon quinze secondes. Ce silence, pesant pour certains, ne m'affectait en rien. J’aimais prendre mon temps pour m'assurer que chaque mot soit utile.

"Daiki."

Mon regard se posa alors sur Natsu.

"Je suis d'accord, les autres sirènes doivent partir. C'est ce qu’il faut."

Je marquai une pause, réfléchissant à Moraï. Il y avait quelque chose chez elle, un potentiel peut-être, ou simplement une intuition.

"Mais Moraï… il faudrait la garder. Je ne sais pas encore pourquoi. Un simple ressenti. C'est une simple recommandation."

Je n’étais pas du genre à m'attarder sur des arguments, encore moins sur des émotions que je ne maîtrisais pas complètement. Mais dans ce cas précis, je sentais qu’elle pourrait être plus qu’une simple passagère.


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