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Des bonbons sur fond noir et gris


DES JOYEUX BONBONS À LA TRISTE FALINGEN

ANNÉE 1630

Mini-event d'Halloween 2024

Le Tigre Blanc navigue non loin de Schwarzwald. Mais une surprise va soudain arriver sur le pont.




Otages, hein ? Pourquoi pas ? Après tout, il aurait été attrapé par les chasseurs sans le passage providentiel de cet équipage sur Poiscaille. Aussi profite-t-il d'être encore vivant en regardant défiler les moutons sur une mer assez calme pour naviguer sans crainte, même si le bruit d'une petite vague venant s'éclater contre le bateau n'est pas rassurante pour qui n'est pas navigateur. Il a déjà pris la mer par le passé, mais toujours à bord de navires dont s'occupaient des équipages complets et, lorsqu'il a bénéficié d'un meilleur salaire, par un service qualité supérieure à bord de bâtiments navals bien plus grands. Mais deux personnes pour s'occuper d'un sampan, cela lui semble peu. La météo clémente permet ne rassure pas totalement le mink, qui repense aux propos de sa bretteuse d'accompagnatrice, Yona. Mais alors qu'il donne un violent coup de pied dans cet attaché case déchiqueté par un puissant tir de fusil, le soir fait son entrée. La lumière du soleil, toujours présente, se fait moins forte et l'équipage se demande s'ils vont accoster sur une île proche ou jeter l'ancre en pleine mer. Mistertigri, lui, bougon, ne parle même pas à l'escrimeuse, qui le regarde se retourner, déçue. Il a fait une erreur, oui, mais on ne lui fera pas changer de comportement, non ! Il ne se laissera pas imposer un système de pensée, c'est hors de question !

Puis une plume vient se poser sur le nez du minou, qui éternue. Venus du ciel, deux oiseaux munis d'enveloppes viennent déposer leur fardeau avant de repartir dans leur flap flap, laissant là les quatre personnages surpris. Le financier renifle une enveloppe d'abord, puis l'examine, constatant que rien n'est écrit et que ne figure aucun sceau, aucune marque.


C'est louche. Nous sommes clairement les destinataires, nous avons quitté Poiscaille avec eux aujourd'hui. Qui peut savoir ?




Mais alors qu'il est concentré sur son enveloppe à lui, il n'a pas écouté autour de lui et ne peut que constater soudain que du bras gauche de Yona s'échappe une étrange fumée verte, transparente mais épaisse, qui l'impressionne. Sursaut, puis consternation.


YONA ! Qu'est-ce qui se passe ?






Je sais pas, j'ai juste mangé ce bonbon qui vient d'une des enveloppes !





La chat ne peut que constater le papier déchiré et, dans la stupeur, voit la peau de la jeune femme comme illuminée d'une lumière verte tandis que s'échappent de son corps à présent des volutes noir foncé. Elle tremble et regarde le minet, tétanisée, semblant vouloir crier, mais seules quelques onomatopées sortent de sa bouche où s'engouffrent des larmes. Les volutes viennent la caresser et s'enrouler autour d'elle d'une sensualité malsaine. Recul devant ce phénomène qui la fait crier de peur alors que la fumée l'enveloppe dans un appel effrayé qui disparait dans la lumière. Sa main sort de la fumée et s'agite, comme cherchant de l'aide, grattant le sol, mais les volutes l'emmènent et là voilà qui disparait complètement. Mistertigri assiste impuissant à ce spectacle visuel au milieu des implorations de Yona, puis un éclat de lumière fait s'écarter la fumée dans un coup de vent. Et tout est dissipé.

Le mink, dans ses toussotements, voit devant lui, blanc comme l'émaille, le squelette de Yona. Dans l'incompréhension, il gémit :


Yona…







Oui ?




Cri d'horreur et sursaut en arrière !


Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? J'ai un insecte sur moi ?


Dit-elle en regardant ses épaules, mais… mais son autre épaule. Mais ses mains. Elle hurle à son tour :


HAAAA ! Qu'est-ce qui m'arrive ?






Mais comment est-ce que je pourrais le savoir ? Tu… Ce n'est pas une illusion ?




Cependant, le mink touche les mains osseuses de sa sauveuse et ne constate aucun cartilage. Il tapote sur le crâne du squelette. Yona, elle, choisit d'essayer de faire passer son doigt à travers ses côtes. Il n'y comprend rien. Voit-elle vraiment, sans yeux ? Mais alors qu'il dirige ses doigts vers les orbites vites, Yona les protège instinctivement de ses mains sans chaire. C'est la première fois qu'il voit ça ! Jamais il n'a entendu parler de quelque chose de tel. L'incompréhension est totale.


Est-ce que c'est le bonbon qui a fait ça ?





Dans l'enveloppe ouverte, le mink découvre une lettre indiquant l'offre de biscuits aux effets secondaires amusant. En regardant Yona de plus près, il renifle le bonbon de son enveloppe. Il scrute son accompagnatrice. Alors le mink se rend à l'évidence.


Si tu sembles apprécier, alors soit, goutons.





Aussitôt le bonbon gobé, le financier se sent chamboulé de l'intérieur, avec l'impression que son corps entier gargouille. Puis une sensation de vide s'installe, celle de ne plus sentir son corps, de ne plus pouvoir se sentir exister. Et la légèreté. La liberté.


Alors, à quoi est-ce que je ressemble ?






À moi. Tu es un squelette, mais un squelette de mink chat.





Mistertigri se palpe à son tour. Quelle impression bizarre de pouvoir passer ses doigts à travers soi-même et surtout effrayante de passer son doigt où se situe l'oeil d'habitude. Ainsi, une discussion s'installe, on rigole des déguisements en question, puis on se dit qu'il serait chouette d'en profiter pour s'amuser. Mais que voulez-vous, on est que des otages. Il serait amusant de fêter les morts avec d'autres gens sous des costumes aussi aboutis, mais on fera sans cela. Cependant, le bateau fait cap vers l'île la plus proche qui, après quelques minutes, apparait. Une noire silhouette entourée d'un halo de ténèbres qui se dissipe pour laisser place à l'image d'un décor caché par des nuages sombres dont certains ressemblent à une fumée artificielle.

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Le Tigre blanc accoste en bordure de l'ile, là où personne ne demandera de frais de port. L'ancre est jetée ! L'occasion de se faire la malle est trop belle ! Mais que faire de cette liberté ? Après tout, vu le nombre créanciers qui recherchent le financier, être à bord du Tigre Blanc ne ferait que servir les chances de survie, et ça, tout le monde à bord a du le comprendre. Toutefois, sous ce déguisement, s'amuser est sans risque, personne ne le reconnaitra ! Aussi débarque-t-il à pieds en compagnie de Yona, sur des rochers sombres. Ils voient d'autres bateaux amarrés plus loin. Apparemment, d'autres n'aiment pas payer la taxe non plus.

Le duo avance alors, cherchant à trouver un chemin vers la ville la plus proche. Sous l'un des rares arbres du coin se tient un homme-poisson d'allez-savoir quelle espèce, genoux pliés, dos vouté regardant la mer. Les oreilles pointues et le regard d'allure carnassier de cette personne est aussi rassurant que sa posture négligente mais qu'il tient sans faiblir. De couleur foncée, rayé, l'homme-poisson a affublé son visage d'un sourire peu rassurant. À ses pieds, un escargophone. Son oreille vibre et il remarque le duo. Il rigole d'une voix rugissante et dit :


Bienvenue, visiteurs ! Amusez-vous bien !






Merci..






Merci bien.





Puis, en avançant un peu, le mink, de son ouïe très développée, entend derrière lui :

Ici Roudaire. J'ai vu deux nouveaux, deux squelettes. Ils sont visiblement sur le chemin de Falingen.


Roudaire ? Un nom peu usuel pour un homme-poisson aux oreilles du matou qui arrive sur une route pavée, pas comme celles qu'on trouve en Carmélide. Alors que le cercle de lumière se fait rouge, le duo arrive au bout de la route, sur un trottoir gris. Une ville se présente, mais son vacarme est tel que le duo cache d'abord ses oreilles. Recherchant l'origine du fracas du métal qu'on assemble, ils comprennent bien vite que tout se passe en intérieur. Les rues, vides de travailleurs, ne sont apparemment qu'un espace de transfert. Mais soudain, le tintamarre s'arrête et du bâtiment sortent des hommes, nombreux. Certains se mettent à fumer, d'autres à boire, puis les discussions prennent rapidement. Le financier s'approche alors d'un groupe.


Bonsoir, messieurs ! Comment allez-vous après cette rude journée de travail ?





Mais les visages ne sourient pas, bien au contraire.


Si c'est une blague, elle est pas drôle.






Pardon ? Vous ne sortez pas de cette usine ?






Pour y rentrer après notre pause. Je ne sais pas d'où vous venez, mais ici, les fabriques tournent à plein régime, nuit comme jour. Bienvenue à Falingen, la ville qui ne dort jamais ! Vous cherchez du travail ? Il y en a.


Cependant, un autre bâtiment entame un tintamarre mécanique infernal forçant le mink à parler plus fort.


En fait, avec la fête des morts, nous espérions trouver une ville où festoyer.






Ah, mais on avait deviné que vous venez pour la fête avec vos déguisements. Ces bonbons, je vous jure, ils savent plus quoi inventer. Enfin, je vous comprends. Alors sortez de Falingen dans cette direction, en longeant la centrale à charbon.





Dit-il en pointant du doigt une rue presque noire.


Si vous continuez dans cette direction, vous arriverez à Edelheim. C'est là-bas que tout se passe pour les touristes. Et en ce moment, pour ceux qui font partie des équipes de jour ! Parce que nous, on l'a dans l'os. Notez, nous sommes mieux payés. Par contre, les bistrots ouverts la nuit pour prendre le repas sont plus chers à cause des horaires d'ouverture, donc je sais pas si on y gagne vraiment.



Je parierais pas là-dessus. En tout cas, Edelheim, c'est le chemin de la fête ! Si vous vous dépêchez, vous pouvez même prendre le service de diligence qui a été mis en place durant les fêtes.




Ah ? Eh bien merci. Courage pour la suite !





Et le duo de courir jusqu'à la centrale, non sans tousser en respirant la poussière nauséabonde qui ferait presque oublier le fracas du métal assourdissant. Quelques mètres plus loin, ils prennent de justesse une diligence sur le point de partir. En roulant, ils regardent en arrière pour voir le sombre spectacle d'une fumée enrobant le ciel. Mais alors enfin, la montagne se dévoile à eux, triste, noircie, mais avec des pointes de brun et de vert et moins terne que la ville dont ils sont en train de sortir. Ils passent un pont en se bouchant le nez au sentir de la pestilence, voyant de nombreuses personnes masquées et même un type en combinaison, sortant de l'eau avec un genre de scaphandre. Charmant ! Mais au moins, alors que l'obscurité s'installe, le duo progresse et arrive au niveau du port où s'arrête le transport. Le cocher indique être arrivé.

Là, des lanternes en forme de citrouille, voire dans ces citrouilles, ont été installées et éclairent la tombée de la nuit qui n'est pas synonyme de silence, car le pincement des cordes d'une guitare égaye ce coin, là-bas, tandis qu'un feu de joie crépite entouré de gens qui papotent et discutaillent. Cet homme mal rasé semble avoir fait des efforts et a vu son visage sobrement maquillé avec un motif de vampire. Sur les quais, des gens bien ont sortis des habits de fête, mais Mistertigri remarque vite, venu du ciel, un volatile se poser. Il s'agit d'une chauve-souris géante aux longues dents acérées, qui scrute les visages apeurés de son regard carnassier avant de pousser un cri menaçant. Yona fait signe à Mistertigri de reculer, posant la main sur l'une de ses épées, mais dans un bref nuage de fumée, la chauve-souris se transforme en un véritable vampire, pâle de visage, drapé dans une grande cape noire. Le silence s'installe.


Ces bonbons sont vraiment d'enfer !





Et la foule éclate de rire et de joie ! Le guitariste reprend son air, et un autre guitariste joue le même air plus loin. Autour d'un grill, on mange des légumes et on sert quelques saucisses. Les momies chantent ! Les sorcières dansent ! Voici enfin le lieu de la fête ! Voici le port, Edelheim !


Récapitulatif:

Merci à Georgina pour le codage !


Dernière édition par Mistertigri le Lun 21 Oct 2024 - 10:13, édité 6 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t27639-mistertigri-un-mink-qui-a-trop-joue-avec-le-feu
C'est fou ce que les gens peuvent mal vous regarder quand vous avez un certain âge, que vous vous déplacer avec une canne et que vos habits ne sont pas très jeunes ou de bonne qualité. Surtout sur une île où "industrialisation" est le maître mot. Je met des guillemets, parce que j'appelle ça de l'esclavage. On force les gens à travailler dans des endroits inhumains, pour gagner une misère qui est aussitôt dilapidée dans des frais divers tels que logement, nourriture, droit de vivre, droit de voir le soleil, avoir une pause par jour ... Ces conditions sont réellement inhumaines pour moi. Sûrement mon côté égalisateur et moralisateur qui est dû à mon âge. Alors qu'est-ce que je viens faire sur une île comme ça ? Figurez-vous que je ne viens pas par plaisir. J'ai été engagé par ... quel est son nom déjà ? ... oh, peu importe. J'ai un laissez passer spécial pour quelques jours, et ce afin de défendre l'île. Alors oui, elle peut se défendre d'elle même, en temps normal.

Mais cette fête, que je ne comprends toujours pas, fait bouger beaucoup de monde, et les forces locales sont débordées. Donc elles font appel à des extérieurs. Et si mon âge les a rebuté, mon palmarès a fait le reste. Ils ont trouvé que j'étais assez efficace pour eux, et donc m'ont invité sur l'île temporairement. Donc voilà, je me balade dans le port de Edelheim. J'observe les gens et ce qu'il se passe en ignorant les regards de dégoûts à mon encontre. On me prend pour un estropié et c'est très bien comme ça. Qui irait penser qu'un vieillard visiblement faible soit un chasseur de prime extrêmement prolifique ? Qui ne baisserait pas sa garde face à moi ? J'ai capturé les Berries sur Cocoyashi de cette manière, donc je l'utilise à nouveau. Mon rêve serait qu'un pirate bien primé se montre, que je puisse le capturer, me faire des sous, et repartir sur Pétales finir ce que j'ai commencé. Hélas, rien ne vient, tout semble en ordre pour l'instant. Personne ne fait plus que ce qu'il n'est censé faire. Ma Pharmacie, navire personnel, et son équipage ont accosté dans le quai il y a quelques heures. Depuis, je patrouille. Je repère quelques personnes qui semblent suspectes, je les suis donc un peu, mais elles rentrent dans une usine travailler.

" Hey papy, c'est l'heure de travailler ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Je suis en visite.
Hum. Tu ne serais pas plutôt en train de flâner et de gagner du temps ? Tout le temps où tu ne travaille pas, tu le feras ce soir.
Je suis en visite je vous dit.
Bien sûr. Allez hop, au boulot. "

Il s'approche pour m'attraper le bras. D'un mouvement bien plus rapide qu'il ne s'y attendait, il se retrouve au sol avec une clé de bras. Il se met à crier, plus par orgueil brisé que par douleur. Je ne serre pas beaucoup, juste de quoi l'immobiliser. Puis je sors mon laisser passer et je lui colle sous le nez. Ses yeux parcourent le document, il arrête de s'agiter, je le libère, il se relève et on se regarde. Il n'a pas un air agréable. Mais il doit admettre que ce papier me donne raison. Mais ce n'est pas ce qui va faire s'excuser quelqu'un d'ici, non. Ici, ils sont fiers, ils sont forts.

" Hum. Circulez. "

Il tourne les talons sans demander son reste. Les spectateurs ont la bouche grande ouverte. De quel droit ai-je fait ça ? Comment ai-je fait ? Pourquoi ne suis-je pas punit ? Quant à moi je reprends ma marche. Même en ce jour spécial, les gens travail. Ils n'ont vraiment pas de repos. C'est innacep*/ Oh, une odeur sucrée ! Mon nez suit le parfum divin qu'il vient de trouver. Je tourne, je tourne encore et toujours plus, je parcours le dédale d'usines jusqu'à arriver devant un bâtiment. Une vente flash de bonbons ! De tous les goûts et de toutes les couleurs ! Mais il n'y en a pas beaucoup, alors je joue des coudes pour passer. Mais même comme ça, je ne parviens pas beaucoup à progresser dans la foule. Il faut croire que l'âge ne donne aucun avantage ici, tout se joue au mérite et à l'efficacité. Alors discrètement, je lâche un gaz. Aussitôt, un nuage rouge apparaît et plonge tout le monde dans un sommeil réparateur. Je plonge ma main dans le bol et j'entends des cris. Je ferme ma main et prend mes jambes à mon cou. Avec une série de grand pas, je me propulse au loin, fier de mon but*/ mais par la barbe de Poséidon ! Qu'est-ce que c'est que ce sacrilège ?! Il ne me reste qu'une sucrerie en main, les autres ont fondues ou sont tombées durant ma retraite stratégique volontaire. Zut ! Cette vente était un échantillonnage pour vérifier de nouveaux produits. Mais comme ils étaient défectueux, et qu'ici rien ne se perd, ils ont transformé ce qui aurait du partir à la poubelle en vente éclair pour tester les produits malgré tout. Intelligent.

J'ouvre le papier et enfourne la douce et délicate sucrerie dans ma bouche. Je laisse fondre le bonbon dont le goût ressemble à ... de la paille ?! Mais quel diablerie ? A peine a-t-il commencé à fondre que je sens quelque chose changer en moi. Tout comme lorsque j'ai mangé mon fruit du démon. Un changement mineur, mais qui rapidement devient physique. je vois mes mains se transformer en paille, mes vêtements se modifier. Tout mon corps devient plus souple. Un regard dans une flaque d'eau, et je me retrouve transformé en épouvantail. Oh grand Tsunami, emporte moi.




Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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Des bonbons sur fond noir et gris


Le Raikou fendait les flots de West Blue.

Le fier navire à la coque rouge avançait à vive allure, au milieu des cris des mouettes et des embruns. Au loin, la ville portuaire d'Edelheim s'étendait à perte de vue. Le port étalait toute la richesse que le royaume de Schwarzwald avait réussi à accumuler, afin d'émerveiller les touristes, les commerçants et le gouvernement mondial. De multiples batteries de canons, deux forteresses imposantes, une armée de commerces, de marchés, d'ouvriers souriants et de nobles pimpants... Autant dire, une couche de peinture dorée, pour cacher un puit d'immondice. Pour avoir reçu des informations complètes sur l'ile, Hayato savait à quoi s'en tenir. Schwarzwald disposait d'une devanture chatoyante, afin de mieux cacher la misère et le capitalisme débridé, dénué de toute respect de l'être humain, qui régnait sur le reste de l'ile. S'il n'avait pas été obligé de faire escale, Hayato aurait préféré s'amarrer ailleurs. Néanmoins, ils avaient besoin de vivres et, compte tenu de la géopolitique actuelle de West Blue, peu de royaumes avaient le luxe de vendre des denrées alimentaires...

Ainsi, la goélette manœuvra afin de rejoindre le ponton le plus proche. Ils furent reçus froidement, mais le ton se réchauffa une fois qu'ils eurent payé la taxe d'appontement à un homme gras. Ce dernier se lissa sa petite moustache, avant de leur offrir un sourire concupiscent. Sa poche alourdie d'une nouvelle bourse, l'homme se détourna et les laissa mettre pied à terre.


- Je te laisse te charger des négociations et du ravitaillement, Kong. J'ai besoin de prendre l'air.
- Bien reçu. Évite juste de t'attirer des ennuis, hein ?
- Ce n'est pas mon genre...
- Ce qu'il faut pas entendre ! le taquina l'ex moine servite. Ah ! Avant que j'oublie, Rougui t'a fait parvenir un petit paquet.


L'épéiste tendit la main et attrapa une enveloppe assez légère, une fois qu'il l'eut soupesée. Il remercia son bras droit, avant de s'enfoncer dans les rues du port. Tout en marchant, le bretteur décacheta son colis, avant d'en découvrir le contenu. Un simple bonbon dans un emballage, ainsi qu'une courte lettre manuscrite. La cuisinière lui expliquait qu'il s'agissait d'un « bonbon spécial », une farce utilisée généralement par les enfants à cette période de l'année. Elle aurait eu du mal à mettre la main dessus, mais tenait à ce que le chef de clan teste la petite merveille qui, selon la rouquine, lui réservait une surprise pour les vingt quatre prochaines heures ! Curieux, Hayato défit l'emballage dans un froissement de papier, avant d'enfourner la confiserie dans sa bouche. La jeune femme le savait, il raffolait des sucreries et, depuis qu'il avait de nouveau de quoi se payer ces douceurs, s'adonnait de nouveau à un plaisir qu'il n'avait pu assouvir, durant toutes ses années d'errances.

Il commença à suçoter le bonbon, tout en marchant dans les rues d'Edelheim. Le vacarme de la ville était saisissant. Non seulement le projet d'extension du chantier naval local était assourdissant mais, en plus, la fête battait son plein ! Un homme avait même réussi à se confectionner un costume volant, pour mimer un vampire ! Il venait d'atterir à coté d'un petit enfant déguisé en squelette de chat. C'était très réussi ! Partout autour de lui il découvrait les lanternes citrouilles, les déguisements cocasses ou effrayants, les enfants qui couraient en tous sens, les locaux aux mines fières qui semblent se dérider un peu. Soudain, un  mouvement éclair attira son attention. Un vieil homme avait jeté à terre ce qui ressemblait à un garde et lui plaça un parchemin sous le nez. Après quelques secondes, Hayato finit par comprendre ce qui l'avait interpellé. Certes, qu'une sentinelle se fasse ainsi attaquer mais laisse son agresseur circuler avait déjà de quoi surprendre. Mais, le fameux agresseur ne lui était en réalité pas inconnu ! Il l'avait déjà croisé sur l'ilot flottant : Rio, un chasseur de primes sénile, qui lui avait même laissé sa carte. Le papier devait, sans aucun doute, être une note de son médecin qui expliquait sa condition...

Alors qu'il allait approcher le pauvre dément pour le raccompagner à l'hospice, un détail finit par remonter jusqu'à son cerveau. Il avait été jusqu'à présent trop occupé pour s'en formaliser, mais le goût de ce fameux « bonbon spécial » lui était particulièrement déplaisant. On aurait dit le croisement entre des poils de chien mouillés et du sucre...  On le bouscula soudain. D'un haut le cœur, il avala tout rond la friandise. Alors, il sentit une vague de chaleur envahir son corps. Ses muscles se tendirent, ses mains se crispèrent... bientôt, il sentit son visage travailler, ses pieds se déformer et ses lèvres se tordre. Il posa la main sur le bâtiment adjacent, pris d'un vertige soudain. D'un œil écarquillé, le bretteur découvrit une patte griffue, recouverte d'un pelage noir dru ! Éberlué, il vit ses habits et son sabre disparaître, remplacés par un pelage noir comme la nuit. Son cerveau chercha frénétiquement une explication et, enfin, l'épéiste comprit.


« C'était donc ça, la fameuse surprise ? », s'exclama-t-il en pensée.


Pris d'un petit rire, qui sonna comme un grondement animal, Hayato s'avança vers une vitrine. Son reflet lui fit presque peur ! Il venait de se transformer en un véritable loup garou de presque deux mètres de haut ! Ses muscles saillants, ses babines retroussées, ses ongles démesurées, ses yeux de fauve... tous ces changements lui donnèrent presque la chair de poule.


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« Et moi qui viens de dire à Kong que je me tiendrais loin des ennuis... », s'amusa-t-il en pensée.


Néanmoins, au fond de lui, il était presque amusé par la situation. Face à ce revers, il décida de se joindre à la fête. Ces péripéties lui avaient donné faim ! Il lui restait, malheureusement, cette odeur de chien mouillé qui lui collait à la peau... ainsi qu'une curieuse envie de ronger un os. Espérons que les surprises s'arrêtent là !
Codage par Libella sur Graphiorum

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Des bonbons sur fond noir et gris




Un navire convoyant des voyageurs se rapproche de l'île de Schwarzwald, les voyageurs étaient déjà épatés par la richesse de l'île. Tencha, qui a été invité par l'un de ses amis, est de la partie. Une immense fête est en train de se dérouler, les visiteurs sont enchantés de visiter l'île, ainsi que de participer aux festivités. Tencha est sur le pont principal en compagnie d'autres voyageurs, il bâille d'ennui, le voyage depuis East Blue fut long. Son ami lui propose de s'occuper en jouant au poker avec d'autres visiteurs, Tencha rejoint la partie. Il n'a aucun mal à prendre l'ascendant sur ses partenaires, en même temps, en trichant, on peut tout faire. Il finit rapidement par gagner, rien n'est mis en jeu, uniquement de l'amusement. Mais, l'un des gars, un mauvais joueur, peste. Il se lève, pointe du doigt Ten et l'accuse de tricher. Vous savez, lorsque le mot « Tricheur » est prononcé lors d'une partie de cartes, c'est la folie. Tencha se lève, se laisse fouler, aucune carte supplémentaire n'est trouvée. Non, Tencha est plus intelligent que cela, compter les cartes n'est pas quelque chose d'interdit, mais de mal vu.


Le mauvais joueur peste d'autant plus, car il passe pour un rageux, ce qu'il est. Tencha lui propose de partir avant qu'il ne lui colle son poing dans le visage, mais l'homme, subitement, se calme. Il s'assoit en tailleur, aussi calme qu'un lac, puis il regarde le « Tricheur » et lui fait une proposition.


- Bonhomme, on va jouer tous les deux et on va parier quelque chose, ok ?


Tencha réfléchi deux secondes avant d'accepter.


- Et, qu'est-ce que tu mets en jeu ?


Le gars sort une enveloppe de sa poche.


- Dans cette enveloppe se trouve un trésor inestimable, un trésor qui changera ta vie. Je suis prêt à te le céder, si tu mets en jeu, cette magnifique lame que tu portes à ton bassin.


L'artiste martial regarde son Meitou du nom de "Sadame", un sourire apparait sur son visage.


- Ok, jouons, mon pote.


La partie commence, les deux n'arrivent pas à avoir l'ascendant sur l'autre. C'est étrange, car chacun parvient à placer de bonnes combinaisons avec des cartes redoutables, ce qui est presque impossible, surtout à la suite. Tencha parvient à le vaincre en lui sortant une quinte flush royale, le mauvais joueur hurle comme pas possible, mais cette fois, il part en tournant les talons. Tencha regarde le type s'en aller, « C'est ça, dégage. Si la première fois, tu m'as accusé de tricherie, c'est parce que tu n'avais pas triché. Mais là, tu t'es permis de le faire, et m'accuser t'aurait mis en danger, toi aussi. T'es pas si con que ça, en fin, si, mais moins que je ne le pensais. La différence entre notre façon de tricher, c'est qu'en comptant les cartes, j'ai pu placer au bon moment la combinaison que je voulais. Toi, tu as lancé toutes les combinaisons possibles en espérant m'avoir, dommage qu'elles ont été contrées à chaque tentative. » L'ami de Tencha le regarde avec un air narquois.


- Il doit encore se vanter, il a de la chance.


L'enveloppe est prise, et le navire ne tarde pas à arriver à destination. Le capitaine paye la taxe au port de Edelheim, les voyageurs descendent et suivent le guide. Certains suivent la visite guidée d'Edelheim en bénéficiant des commentaires du guide sur l'histoire d'Edelheim et de ses quartiers populaires, les événements passés. Mais, certains s'en fichent, en voyant la fête, pour eux, c'est là qu'est la vraie visite. Tencha fonce draguer les premières femmes qu'il voit, son ami ne l'a jamais vu courir aussi vite, ce dernier reste dans la visite guidée, c'est lui qui a payé, donc autant qu'il en profite. Et, s'il peut être loin de la malchance de Tencha, c'est mieux. Ce dernier se prend des râteaux, mais cela ne le décourage pas, non, non, il persévère dans son affaire. Après quelques vents, il soupire. Il sent une odeur de saucisse, ce qui l'attire vers un stand. Le Tencha en fourre trois dans sa bouche, il mâchouille comme un goinfre, tout en tenant un gobelet rempli d'alcool. Il avale les saucisses, fait passer la douloureuse avec l'alcool. Il profite de la fête en regardant les magnifiques costumes, ce qui lui fait penser à l'enveloppe qu'il a récupéré. Il l'ouvre, pensant qu'il y trouverait des Berrys ou quelque chose de valeur, l'autre lui a dit que cela changerait sa vie.


- Un... Un bonbon ? J'ai failli perdre mon meitou contre un bonbon, si je le retrouve, je le dézingue, ce mec !


Tencha voit au loin, de belles jeunes filles habillées en raton laveur, ce dernier esquisse un sourire envieux. Mais avant de passer à la séduction, il prend le bonbon, ce serait idiot de se faire recaler à cause d'une mauvaise haleine. Le gout est immonde, le Ten grimace et se force à l'avaler, une fois dans la gorge, il se tape à rythme effréné la poitrine. Le bonbon passe, Tencha en peu plus.


- Ce con a voulu m'empoissonner, j'vais le trancher en morceaux !


Il ne se sent pas très bien, sa tête tourne, il sent une faiblesse dans ses jambes. Il se pose contre un mur, fermant les yeux, essayant de remettre de l'ordre dans ses idées.


- L'alcool d'ici est fort, trop fort pour moi.


Il finit par se sentir mieux après quelques secondes, il se sent d'attaque. Il fonce voir les filles, ces dernières en voyant Tencha explosent de rire en le pointant du doigt, il ne comprend. Elles partent avec un fou rire, l'artiste martial rigole aussi, sans savoir pourquoi, et en leur faisant coucou.


- Qu'ils sont accueillants ici, ça change de Kage Berg. Ça change des paysans qui viennent hurler soi-disant parce que j'aurai séduit leur fille… Ah, quelle vie.


Tencha marche dans les rues d'Edelheim, il passe à côté d'une fontaine, il voit son reflet. Il s'arrête net, tourne sa tête vers l'eau, il regarde son visage osseux. Il n'en croit pas ses yeux, en fin, il n'a plus d'yeux, mais s'il en avait encore, il les frotterait de stupéfaction. Tencha se rend compte qu'il est devenu un squelette, il regarde autour de lui avec un air inquiet et se dit en lui-même.


- Ouah, je dois être sacrément bourré. Leur bière devrait être interdite, un gobelet et je me vois en squelette... Hahaha... Haaaaa... Snif... C'est un rêve, j'espère que c'est un rêve.


Un chien s'approche de Tencha, il le regarde avec la bave aux babines.Tencha se fait mordre au tibia, il se met à hurler, secouant sa jambe droite dans tous les sens, avec le chien. Le cabot est projeté au loin, Tencha a mal, il prend conscience que ce n'est pas un rêve. Il bout à l'intérieur, serre les dents.


- Cet enfoiré m'a refilé un poison, je vais le tuer !


Mais pour le moment, il est occupé à fuir les chiens du quartier qui veulent lécher ses délicieux os.

Codage par Libella sur Graphiorum
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L'air de Schwarzwald était presque solide, des colonnes de fumées s'échappaient des cheminées sur les toits des usines et des habitations. L'économie, une industrie lourde et primaire, fonctionnait à plein régime dans une course effrénée. Une course qui, sûrement, ne verrait jamais de ligne d'arrivée. Cet élan mercantile naquit de l'ambition, démesurée et contre-nature, de la dynastie régente qui souhaitait s'élever au rang de Dragons Célestes. La famille royale y travaillait, corps et âme, génération après génération, tandis que les dix-neuf famille les regardaient se débattre de leur condition, amusés. Quoi qu'il arrive, ils étaient dix-neuf et comptaient bien le rester. Après tout, pourquoi ouvrir leur privilèges à d'autres, à des cul-terreux dont l'ascendance n'avait pas été bénit comme la leur ?
Wolt, chez qui l'ordre établi du Gouvernement Mondial était profondément ancré, hésitait entre amusement et désolation, de voir des nobles courir derrière une chimère et entrainer tout leur peuple dans leur quête. Bien entendu, les hautes instances laissaient miroiter aux Von Bismarck qu'ils pourraient un jour atteindre les sommets de Marie-Joie, tout en s'assurant que l'envie ne laisse jamais place à la rancœur. Ainsi, les différentes branches du Cipher Pol envoient régulièrement équipes et agents en solo pour prendre la température et s'assurer qu'en cas de besoin urgent ils soient capable de provoquer un "tragique accident" qui mettraient un termes à des revendications trop virulentes.

Ainsi, c'était au tour de l'agent du Cipher Pol Deux, qui était en plein séjour d'une semaine sur l'île industrielle. Il observait, prenait des notes et investiguait de manière préventive. Cette mission était assez simple, ne revêtant pas un enjeu immédiat déterminant. Pour autant, le trentenaire ne faisait pas son travail à moitié, s'assurant de faire remonter correctement chaque information qui le nécessiterait. Membre du Pol dédié à la gestion des richesses de ce monde pour le compte du Gouvernement Mondial, Wolt opérait sous le couvert d'un investisseur fictif. Ainsi, il visitait des entreprises, s'immisçant jusque dans leur locaux, en faisant miroiter les promesses de fonds importants. Quelques sociétés de transformations ou de reventes lui ouvrirent leur portes et, ainsi, il mena sa veille sans éveiller les soupçons.

Ce jour-ci, l'agent gouvernemental se trouvait à Edelheim, le port qui jouait le rôle de porte d'entrée à cette île. Les derniers rayons de soleil, étouffés par les nuages sombres chargés en charbon, s'étaient tuent depuis un petit moment déjà. L'île était en fête, les déguisements se multipliaient, les enfants étaient courraient dans les rues et quémandaient des bonbons aux portes de leurs voisins. Devant l'euphorie, moment de répit pour ces familles de travailleurs, n'importe qui aurait vu son visage s'adoucir. Les enfants c'était attendrissant, d'autant plus quand on les voyait heureux. Enfin normalement, car Wolt ne se décrispait pas d'un cil. Le visage contrit, il ne se laissait pas détourner de sa mission, jamais. Fantôme, drapés de draps blancs, sorcières aux faux nez crochus et balais rabougrit, squelettes, vampires et autres fables se baladaient à même le pavé, dans une cacophonie criarde. Ci et là, quelques adultes veillaient sur leur progéniture, certains étant attentifs, d'autres se gnôlant pour oublier la rudesse de leur vie.

Alors qu'il marchait, l'espion fut percuté par une bande d'enfant, l'un d'eux tomba à la renverse laissant exploser sa besace qui vomissante de bonbons. Ses amis explosèrent de rires et se jetèrent au sol pour les ramasser, comme une harde de pigeons sur des bouts de pains. Wolt s'arrêta, dévisagea l'enfant qui ne comprenait pas vraiment l'enchainement des événements, puis repris son chemin sans lui prêter attention. L'espion glissa sa main droite dans sa poche et fut surpris d'y sentir quelque chose d'ovale. Un léger bruissement se fit entendre lorsqu'il le manipulait, alors il s'en saisit et le porta à sa vue. C'était un petit bonbon aux douces couleurs orangées. Son estomac gargouillait, lui implorant d'ingérer cette dose de sucre, alors il défit le papier et le mis en bouche. Le sucre fondait, libérant des arômes insoupçonnés. Une grimace se dessina rapidement sur son visage qui pris un air grave. Jamais l'espion n'avait goûté une sucrerie au goût de paille, une abomination qu'il imputa aussitôt à la pauvreté locale.

Autour de lui, l'ambiance changea car en plus des enfants, de nombreux adultes arboraient des costumes plus vrais que nature. L'un d'eux avait pris l'apparence d'un loup-garou, comme dans les contes d'horreurs, un chat paraissait n'être fait que d'os, tout comme un jeune homme qui se trouvait non loin de lui. L'espion n'avait pas remarqué sa propre transformation, alors qu'il arborait désormais l'apparence d'un épouvantail. Il n'eut pas vraiment le temps de s'en rendre compte, car un peu plus loin, deux navires amarrés au port s'écartèrent en soulevant une gerbe d'eau titanesque. Venu des tréfonds de la nuit, un homme-poisson colossal se dressait sur le pavé, les corps de quelques enfants gisant sous ses pattes poisseuses. L'euphorie céda la place à la panique, la panique à l'horreur. Des hommes-poissons géant, aux tentacules et apparences terribles, la garde royale et la Marine étaient implorées, mais quand allaient-ils arriver ?
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