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L'ichtyomachie


DES JOYEUX BONBONS À LA TRISTE FALINGEN

ANNÉE 1630

Mini-event d'Halloween 2024

Le Tigre Blanc navigue non loin de Schwarzwald. Mais une surprise va soudain arriver sur le pont.




Otages, hein ? Pourquoi pas ? Après tout, il aurait été attrapé par les chasseurs sans le passage providentiel de cet équipage sur Poiscaille. Aussi profite-t-il d'être encore vivant en regardant défiler les moutons sur une mer assez calme pour naviguer sans crainte, même si le bruit d'une petite vague venant s'éclater contre le bateau n'est pas rassurante pour qui n'est pas navigateur. Il a déjà pris la mer par le passé, mais toujours à bord de navires dont s'occupaient des équipages complets et, lorsqu'il a bénéficié d'un meilleur salaire, par un service qualité supérieure à bord de bâtiments navals bien plus grands. Mais deux personnes pour s'occuper d'un sampan, cela lui semble peu. La météo clémente permet ne rassure pas totalement le mink, qui repense aux propos de sa bretteuse d'accompagnatrice, Yona. Mais alors qu'il donne un violent coup de pied dans cet attaché case déchiqueté par un puissant tir de fusil, le soir fait son entrée. La lumière du soleil, toujours présente, se fait moins forte et l'équipage se demande s'ils vont accoster sur une île proche ou jeter l'ancre en pleine mer. Mistertigri, lui, bougon, ne parle même pas à l'escrimeuse, qui le regarde se retourner, déçue. Il a fait une erreur, oui, mais on ne lui fera pas changer de comportement, non ! Il ne se laissera pas imposer un système de pensée, c'est hors de question !

Puis une plume vient se poser sur le nez du minou, qui éternue. Venus du ciel, deux oiseaux munis d'enveloppes viennent déposer leur fardeau avant de repartir dans leur flap flap, laissant là les quatre personnages surpris. Le financier renifle une enveloppe d'abord, puis l'examine, constatant que rien n'est écrit et que ne figure aucun sceau, aucune marque.


C'est louche. Nous sommes clairement les destinataires, nous avons quitté Poiscaille avec eux aujourd'hui. Qui peut savoir ?




Mais alors qu'il est concentré sur son enveloppe à lui, il n'a pas écouté autour de lui et ne peut que constater soudain que du bras gauche de Yona s'échappe une étrange fumée verte, transparente mais épaisse, qui l'impressionne. Sursaut, puis consternation.


YONA ! Qu'est-ce qui se passe ?






Je sais pas, j'ai juste mangé ce bonbon qui vient d'une des enveloppes !





La chat ne peut que constater le papier déchiré et, dans la stupeur, voit la peau de la jeune femme comme illuminée d'une lumière verte tandis que s'échappent de son corps à présent des volutes noir foncé. Elle tremble et regarde le minet, tétanisée, semblant vouloir crier, mais seules quelques onomatopées sortent de sa bouche où s'engouffrent des larmes. Les volutes viennent la caresser et s'enrouler autour d'elle d'une sensualité malsaine. Recul devant ce phénomène qui la fait crier de peur alors que la fumée l'enveloppe dans un appel effrayé qui disparait dans la lumière. Sa main sort de la fumée et s'agite, comme cherchant de l'aide, grattant le sol, mais les volutes l'emmènent et là voilà qui disparait complètement. Mistertigri assiste impuissant à ce spectacle visuel au milieu des implorations de Yona, puis un éclat de lumière fait s'écarter la fumée dans un coup de vent. Et tout est dissipé.

Le mink, dans ses toussotements, voit devant lui, blanc comme l'émaille, le squelette de Yona. Dans l'incompréhension, il gémit :


Yona…







Oui ?




Cri d'horreur et sursaut en arrière !


Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? J'ai un insecte sur moi ?


Dit-elle en regardant ses épaules, mais… mais son autre épaule. Mais ses mains. Elle hurle à son tour :


HAAAA ! Qu'est-ce qui m'arrive ?






Mais comment est-ce que je pourrais le savoir ? Tu… Ce n'est pas une illusion ?




Cependant, le mink touche les mains osseuses de sa sauveuse et ne constate aucun cartilage. Il tapote sur le crâne du squelette. Yona, elle, choisit d'essayer de faire passer son doigt à travers ses côtes. Il n'y comprend rien. Voit-elle vraiment, sans yeux ? Mais alors qu'il dirige ses doigts vers les orbites vites, Yona les protège instinctivement de ses mains sans chaire. C'est la première fois qu'il voit ça ! Jamais il n'a entendu parler de quelque chose de tel. L'incompréhension est totale.


Est-ce que c'est le bonbon qui a fait ça ?





Dans l'enveloppe ouverte, le mink découvre une lettre indiquant l'offre de biscuits aux effets secondaires amusant. En regardant Yona de plus près, il renifle le bonbon de son enveloppe. Il scrute son accompagnatrice. Alors le mink se rend à l'évidence.


Si tu sembles apprécier, alors soit, goutons.





Aussitôt le bonbon gobé, le financier se sent chamboulé de l'intérieur, avec l'impression que son corps entier gargouille. Puis une sensation de vide s'installe, celle de ne plus sentir son corps, de ne plus pouvoir se sentir exister. Et la légèreté. La liberté.


Alors, à quoi est-ce que je ressemble ?






À moi. Tu es un squelette, mais un squelette de mink chat.





Mistertigri se palpe à son tour. Quelle impression bizarre de pouvoir passer ses doigts à travers soi-même et surtout effrayante de passer son doigt où se situe l'oeil d'habitude. Ainsi, une discussion s'installe, on rigole des déguisements en question, puis on se dit qu'il serait chouette d'en profiter pour s'amuser. Mais que voulez-vous, on est que des otages. Il serait amusant de fêter les morts avec d'autres gens sous des costumes aussi aboutis, mais on fera sans cela. Cependant, le bateau fait cap vers l'île la plus proche qui, après quelques minutes, apparait. Une noire silhouette entourée d'un halo de ténèbres qui se dissipe pour laisser place à l'image d'un décor caché par des nuages sombres dont certains ressemblent à une fumée artificielle.

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Le Tigre blanc accoste en bordure de l'ile, là où personne ne demandera de frais de port. L'ancre est jetée ! L'occasion de se faire la malle est trop belle ! Mais que faire de cette liberté ? Après tout, vu le nombre créanciers qui recherchent le financier, être à bord du Tigre Blanc ne ferait que servir les chances de survie, et ça, tout le monde à bord a du le comprendre. Toutefois, sous ce déguisement, s'amuser est sans risque, personne ne le reconnaitra ! Aussi débarque-t-il à pieds en compagnie de Yona, sur des rochers sombres. Ils voient d'autres bateaux amarrés plus loin. Apparemment, d'autres n'aiment pas payer la taxe non plus.

Le duo avance alors, cherchant à trouver un chemin vers la ville la plus proche. Sous l'un des rares arbres du coin se tient un homme-poisson d'allez-savoir quelle espèce, genoux pliés, dos vouté regardant la mer. Les oreilles pointues et le regard d'allure carnassier de cette personne est aussi rassurant que sa posture négligente mais qu'il tient sans faiblir. De couleur foncée, rayé, l'homme-poisson a affublé son visage d'un sourire peu rassurant. À ses pieds, un escargophone. Son oreille vibre et il remarque le duo. Il rigole d'une voix rugissante et dit :


Bienvenue, visiteurs ! Amusez-vous bien !






Merci..






Merci bien.





Puis, en avançant un peu, le mink, de son ouïe très développée, entend derrière lui :

Ici Roudaire. J'ai vu deux nouveaux, deux squelettes. Ils sont visiblement sur le chemin de Falingen.


Roudaire ? Un nom peu usuel pour un homme-poisson aux oreilles du matou qui arrive sur une route pavée, pas comme celles qu'on trouve en Carmélide. Alors que le cercle de lumière se fait rouge, le duo arrive au bout de la route, sur un trottoir gris. Une ville se présente, mais son vacarme est tel que le duo cache d'abord ses oreilles. Recherchant l'origine du fracas du métal qu'on assemble, ils comprennent bien vite que tout se passe en intérieur. Les rues, vides de travailleurs, ne sont apparemment qu'un espace de transfert. Mais soudain, le tintamarre s'arrête et du bâtiment sortent des hommes, nombreux. Certains se mettent à fumer, d'autres à boire, puis les discussions prennent rapidement. Le financier s'approche alors d'un groupe.


Bonsoir, messieurs ! Comment allez-vous après cette rude journée de travail ?





Mais les visages ne sourient pas, bien au contraire.


Si c'est une blague, elle est pas drôle.






Pardon ? Vous ne sortez pas de cette usine ?






Pour y rentrer après notre pause. Je ne sais pas d'où vous venez, mais ici, les fabriques tournent à plein régime, nuit comme jour. Bienvenue à Falingen, la ville qui ne dort jamais ! Vous cherchez du travail ? Il y en a.


Cependant, un autre bâtiment entame un tintamarre mécanique infernal forçant le mink à parler plus fort.


En fait, avec la fête des morts, nous espérions trouver une ville où festoyer.






Ah, mais on avait deviné que vous venez pour la fête avec vos déguisements. Ces bonbons, je vous jure, ils savent plus quoi inventer. Enfin, je vous comprends. Alors sortez de Falingen dans cette direction, en longeant la centrale à charbon.





Dit-il en pointant du doigt une rue presque noire.


Si vous continuez dans cette direction, vous arriverez à Edelheim. C'est là-bas que tout se passe pour les touristes. Et en ce moment, pour ceux qui font partie des équipes de jour ! Parce que nous, on l'a dans l'os. Notez, nous sommes mieux payés. Par contre, les bistrots ouverts la nuit pour prendre le repas sont plus chers à cause des horaires d'ouverture, donc je sais pas si on y gagne vraiment.



Je parierais pas là-dessus. En tout cas, Edelheim, c'est le chemin de la fête ! Si vous vous dépêchez, vous pouvez même prendre le service de diligence qui a été mis en place durant les fêtes.




Ah ? Eh bien merci. Courage pour la suite !





Et le duo de courir jusqu'à la centrale, non sans tousser en respirant la poussière nauséabonde qui ferait presque oublier le fracas du métal assourdissant. Quelques mètres plus loin, ils prennent de justesse une diligence sur le point de partir. En roulant, ils regardent en arrière pour voir le sombre spectacle d'une fumée enrobant le ciel. Mais alors enfin, la montagne se dévoile à eux, triste, noircie, mais avec des pointes de brun et de vert et moins terne que la ville dont ils sont en train de sortir. Ils passent un pont en se bouchant le nez au sentir de la pestilence, voyant de nombreuses personnes masquées et même un type en combinaison, sortant de l'eau avec un genre de scaphandre. Charmant ! Mais au moins, alors que l'obscurité s'installe, le duo progresse et arrive au niveau du port où s'arrête le transport. Le cocher indique être arrivé.

Là, des lanternes en forme de citrouille, voire dans ces citrouilles, ont été installées et éclairent la tombée de la nuit qui n'est pas synonyme de silence, car le pincement des cordes d'une guitare égaye ce coin, là-bas, tandis qu'un feu de joie crépite entouré de gens qui papotent et discutaillent. Cet homme mal rasé semble avoir fait des efforts et a vu son visage sobrement maquillé avec un motif de vampire. Sur les quais, des gens bien ont sortis des habits de fête, mais Mistertigri remarque vite, venu du ciel, un volatile se poser. Il s'agit d'une chauve-souris géante aux longues dents acérées, qui scrute les visages apeurés de son regard carnassier avant de pousser un cri menaçant. Yona fait signe à Mistertigri de reculer, posant la main sur l'une de ses épées, mais dans un bref nuage de fumée, la chauve-souris se transforme en un véritable vampire, pâle de visage, drapé dans une grande cape noire. Le silence s'installe.


Ces bonbons sont vraiment d'enfer !





Et la foule éclate de rire et de joie ! Le guitariste reprend son air, et un autre guitariste joue le même air plus loin. Autour d'un grill, on mange des légumes et on sert quelques saucisses. Les momies chantent ! Les sorcières dansent ! Voici enfin le lieu de la fête ! Voici le port, Edelheim !


Récapitulatif:

Merci à Georgina pour le codage !


Dernière édition par Mistertigri le Ven 25 Oct 2024 - 22:01, édité 7 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t27639-mistertigri-un-mink-qui-a-trop-joue-avec-le-feu
C'est fou ce que les gens peuvent mal vous regarder quand vous avez un certain âge, que vous vous déplacer avec une canne et que vos habits ne sont pas très jeunes ou de bonne qualité. Surtout sur une île où "industrialisation" est le maître mot. Je met des guillemets, parce que j'appelle ça de l'esclavage. On force les gens à travailler dans des endroits inhumains, pour gagner une misère qui est aussitôt dilapidée dans des frais divers tels que logement, nourriture, droit de vivre, droit de voir le soleil, avoir une pause par jour ... Ces conditions sont réellement inhumaines pour moi. Sûrement mon côté égalisateur et moralisateur qui est dû à mon âge. Alors qu'est-ce que je viens faire sur une île comme ça ? Figurez-vous que je ne viens pas par plaisir. J'ai été engagé par ... quel est son nom déjà ? ... oh, peu importe. J'ai un laissez passer spécial pour quelques jours, et ce afin de défendre l'île. Alors oui, elle peut se défendre d'elle même, en temps normal.

Mais cette fête, que je ne comprends toujours pas, fait bouger beaucoup de monde, et les forces locales sont débordées. Donc elles font appel à des extérieurs. Et si mon âge les a rebuté, mon palmarès a fait le reste. Ils ont trouvé que j'étais assez efficace pour eux, et donc m'ont invité sur l'île temporairement. Donc voilà, je me balade dans le port de Edelheim. J'observe les gens et ce qu'il se passe en ignorant les regards de dégoûts à mon encontre. On me prend pour un estropié et c'est très bien comme ça. Qui irait penser qu'un vieillard visiblement faible soit un chasseur de prime extrêmement prolifique ? Qui ne baisserait pas sa garde face à moi ? J'ai capturé les Berries sur Cocoyashi de cette manière, donc je l'utilise à nouveau. Mon rêve serait qu'un pirate bien primé se montre, que je puisse le capturer, me faire des sous, et repartir sur Pétales finir ce que j'ai commencé. Hélas, rien ne vient, tout semble en ordre pour l'instant. Personne ne fait plus que ce qu'il n'est censé faire. Ma Pharmacie, navire personnel, et son équipage ont accosté dans le quai il y a quelques heures. Depuis, je patrouille. Je repère quelques personnes qui semblent suspectes, je les suis donc un peu, mais elles rentrent dans une usine travailler.

" Hey papy, c'est l'heure de travailler ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Je suis en visite.
Hum. Tu ne serais pas plutôt en train de flâner et de gagner du temps ? Tout le temps où tu ne travaille pas, tu le feras ce soir.
Je suis en visite je vous dit.
Bien sûr. Allez hop, au boulot. "

Il s'approche pour m'attraper le bras. D'un mouvement bien plus rapide qu'il ne s'y attendait, il se retrouve au sol avec une clé de bras. Il se met à crier, plus par orgueil brisé que par douleur. Je ne serre pas beaucoup, juste de quoi l'immobiliser. Puis je sors mon laisser passer et je lui colle sous le nez. Ses yeux parcourent le document, il arrête de s'agiter, je le libère, il se relève et on se regarde. Il n'a pas un air agréable. Mais il doit admettre que ce papier me donne raison. Mais ce n'est pas ce qui va faire s'excuser quelqu'un d'ici, non. Ici, ils sont fiers, ils sont forts.

" Hum. Circulez. "

Il tourne les talons sans demander son reste. Les spectateurs ont la bouche grande ouverte. De quel droit ai-je fait ça ? Comment ai-je fait ? Pourquoi ne suis-je pas punit ? Quant à moi je reprends ma marche. Même en ce jour spécial, les gens travail. Ils n'ont vraiment pas de repos. C'est innacep*/ Oh, une odeur sucrée ! Mon nez suit le parfum divin qu'il vient de trouver. Je tourne, je tourne encore et toujours plus, je parcours le dédale d'usines jusqu'à arriver devant un bâtiment. Une vente flash de bonbons ! De tous les goûts et de toutes les couleurs ! Mais il n'y en a pas beaucoup, alors je joue des coudes pour passer. Mais même comme ça, je ne parviens pas beaucoup à progresser dans la foule. Il faut croire que l'âge ne donne aucun avantage ici, tout se joue au mérite et à l'efficacité. Alors discrètement, je lâche un gaz. Aussitôt, un nuage rouge apparaît et plonge tout le monde dans un sommeil réparateur. Je plonge ma main dans le bol et j'entends des cris. Je ferme ma main et prend mes jambes à mon cou. Avec une série de grand pas, je me propulse au loin, fier de mon but*/ mais par la barbe de Poséidon ! Qu'est-ce que c'est que ce sacrilège ?! Il ne me reste qu'une sucrerie en main, les autres ont fondues ou sont tombées durant ma retraite stratégique volontaire. Zut ! Cette vente était un échantillonnage pour vérifier de nouveaux produits. Mais comme ils étaient défectueux, et qu'ici rien ne se perd, ils ont transformé ce qui aurait du partir à la poubelle en vente éclair pour tester les produits malgré tout. Intelligent.

J'ouvre le papier et enfourne la douce et délicate sucrerie dans ma bouche. Je laisse fondre le bonbon dont le goût ressemble à ... de la paille ?! Mais quel diablerie ? A peine a-t-il commencé à fondre que je sens quelque chose changer en moi. Tout comme lorsque j'ai mangé mon fruit du démon. Un changement mineur, mais qui rapidement devient physique. je vois mes mains se transformer en paille, mes vêtements se modifier. Tout mon corps devient plus souple. Un regard dans une flaque d'eau, et je me retrouve transformé en épouvantail. Oh grand Tsunami, emporte moi.




Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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L'ichtyomachie


Le Raikou fendait les flots de West Blue.

Le fier navire à la coque rouge avançait à vive allure, au milieu des cris des mouettes et des embruns. Au loin, la ville portuaire d'Edelheim s'étendait à perte de vue. Le port étalait toute la richesse que le royaume de Schwarzwald avait réussi à accumuler, afin d'émerveiller les touristes, les commerçants et le gouvernement mondial. De multiples batteries de canons, deux forteresses imposantes, une armée de commerces, de marchés, d'ouvriers souriants et de nobles pimpants... Autant dire, une couche de peinture dorée, pour cacher un puit d'immondice. Pour avoir reçu des informations complètes sur l'ile, Hayato savait à quoi s'en tenir. Schwarzwald disposait d'une devanture chatoyante, afin de mieux cacher la misère et le capitalisme débridé, dénué de toute respect de l'être humain, qui régnait sur le reste de l'ile. S'il n'avait pas été obligé de faire escale, Hayato aurait préféré s'amarrer ailleurs. Néanmoins, ils avaient besoin de vivres et, compte tenu de la géopolitique actuelle de West Blue, peu de royaumes avaient le luxe de vendre des denrées alimentaires...

Ainsi, la goélette manœuvra afin de rejoindre le ponton le plus proche. Ils furent reçus froidement, mais le ton se réchauffa une fois qu'ils eurent payé la taxe d'appontement à un homme gras. Ce dernier se lissa sa petite moustache, avant de leur offrir un sourire concupiscent. Sa poche alourdie d'une nouvelle bourse, l'homme se détourna et les laissa mettre pied à terre.


- Je te laisse te charger des négociations et du ravitaillement, Kong. J'ai besoin de prendre l'air.
- Bien reçu. Évite juste de t'attirer des ennuis, hein ?
- Ce n'est pas mon genre...
- Ce qu'il faut pas entendre ! le taquina l'ex moine servite. Ah ! Avant que j'oublie, Rougui t'a fait parvenir un petit paquet.


L'épéiste tendit la main et attrapa une enveloppe assez légère, une fois qu'il l'eut soupesée. Il remercia son bras droit, avant de s'enfoncer dans les rues du port. Tout en marchant, le bretteur décacheta son colis, avant d'en découvrir le contenu. Un simple bonbon dans un emballage, ainsi qu'une courte lettre manuscrite. La cuisinière lui expliquait qu'il s'agissait d'un « bonbon spécial », une farce utilisée généralement par les enfants à cette période de l'année. Elle aurait eu du mal à mettre la main dessus, mais tenait à ce que le chef de clan teste la petite merveille qui, selon la rouquine, lui réservait une surprise pour les vingt quatre prochaines heures ! Curieux, Hayato défit l'emballage dans un froissement de papier, avant d'enfourner la confiserie dans sa bouche. La jeune femme le savait, il raffolait des sucreries et, depuis qu'il avait de nouveau de quoi se payer ces douceurs, s'adonnait de nouveau à un plaisir qu'il n'avait pu assouvir, durant toutes ses années d'errances.

Il commença à suçoter le bonbon, tout en marchant dans les rues d'Edelheim. Le vacarme de la ville était saisissant. Non seulement le projet d'extension du chantier naval local était assourdissant mais, en plus, la fête battait son plein ! Un homme avait même réussi à se confectionner un costume volant, pour mimer un vampire ! Il venait d'atterir à coté d'un petit enfant déguisé en squelette de chat. C'était très réussi ! Partout autour de lui il découvrait les lanternes citrouilles, les déguisements cocasses ou effrayants, les enfants qui couraient en tous sens, les locaux aux mines fières qui semblent se dérider un peu. Soudain, un  mouvement éclair attira son attention. Un vieil homme avait jeté à terre ce qui ressemblait à un garde et lui plaça un parchemin sous le nez. Après quelques secondes, Hayato finit par comprendre ce qui l'avait interpellé. Certes, qu'une sentinelle se fasse ainsi attaquer mais laisse son agresseur circuler avait déjà de quoi surprendre. Mais, le fameux agresseur ne lui était en réalité pas inconnu ! Il l'avait déjà croisé sur l'ilot flottant : Rio, un chasseur de primes sénile, qui lui avait même laissé sa carte. Le papier devait, sans aucun doute, être une note de son médecin qui expliquait sa condition...

Alors qu'il allait approcher le pauvre dément pour le raccompagner à l'hospice, un détail finit par remonter jusqu'à son cerveau. Il avait été jusqu'à présent trop occupé pour s'en formaliser, mais le goût de ce fameux « bonbon spécial » lui était particulièrement déplaisant. On aurait dit le croisement entre des poils de chien mouillés et du sucre...  On le bouscula soudain. D'un haut le cœur, il avala tout rond la friandise. Alors, il sentit une vague de chaleur envahir son corps. Ses muscles se tendirent, ses mains se crispèrent... bientôt, il sentit son visage travailler, ses pieds se déformer et ses lèvres se tordre. Il posa la main sur le bâtiment adjacent, pris d'un vertige soudain. D'un œil écarquillé, le bretteur découvrit une patte griffue, recouverte d'un pelage noir dru ! Éberlué, il vit ses habits et son sabre disparaître, remplacés par un pelage noir comme la nuit. Son cerveau chercha frénétiquement une explication et, enfin, l'épéiste comprit.


« C'était donc ça, la fameuse surprise ? », s'exclama-t-il en pensée.


Pris d'un petit rire, qui sonna comme un grondement animal, Hayato s'avança vers une vitrine. Son reflet lui fit presque peur ! Il venait de se transformer en un véritable loup garou de presque deux mètres de haut ! Ses muscles saillants, ses babines retroussées, ses ongles démesurées, ses yeux de fauve... tous ces changements lui donnèrent presque la chair de poule.


L'ichtyomachie 0-Loup-Garou



« Et moi qui viens de dire à Kong que je me tiendrais loin des ennuis... », s'amusa-t-il en pensée.


Néanmoins, au fond de lui, il était presque amusé par la situation. Face à ce revers, il décida de se joindre à la fête. Ces péripéties lui avaient donné faim ! Il lui restait, malheureusement, cette odeur de chien mouillé qui lui collait à la peau... ainsi qu'une curieuse envie de ronger un os. Espérons que les surprises s'arrêtent là !
Codage par Libella sur Graphiorum





Dernière édition par Suisou Hayato le Mer 30 Oct 2024 - 8:19, édité 1 fois
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Des bonbons sur fond noir et gris




Un navire convoyant des voyageurs se rapproche de l'île de Schwarzwald, les voyageurs étaient déjà épatés par la richesse de l'île. Tencha, qui a été invité par l'un de ses amis, est de la partie. Une immense fête est en train de se dérouler, les visiteurs sont enchantés de visiter l'île, ainsi que de participer aux festivités. Tencha est sur le pont principal en compagnie d'autres voyageurs, il bâille d'ennui, le voyage depuis East Blue fut long. Son ami lui propose de s'occuper en jouant au poker avec d'autres visiteurs, Tencha rejoint la partie. Il n'a aucun mal à prendre l'ascendant sur ses partenaires, en même temps, en trichant, on peut tout faire. Il finit rapidement par gagner, rien n'est mis en jeu, uniquement de l'amusement. Mais, l'un des gars, un mauvais joueur, peste. Il se lève, pointe du doigt Ten et l'accuse de tricher. Vous savez, lorsque le mot « Tricheur » est prononcé lors d'une partie de cartes, c'est la folie. Tencha se lève, se laisse fouler, aucune carte supplémentaire n'est trouvée. Non, Tencha est plus intelligent que cela, compter les cartes n'est pas quelque chose d'interdit, mais de mal vu.


Le mauvais joueur peste d'autant plus, car il passe pour un rageux, ce qu'il est. Tencha lui propose de partir avant qu'il ne lui colle son poing dans le visage, mais l'homme, subitement, se calme. Il s'assoit en tailleur, aussi calme qu'un lac, puis il regarde le « Tricheur » et lui fait une proposition.


- Bonhomme, on va jouer tous les deux et on va parier quelque chose, ok ?


Tencha réfléchi deux secondes avant d'accepter.


- Et, qu'est-ce que tu mets en jeu ?


Le gars sort une enveloppe de sa poche.


- Dans cette enveloppe se trouve un trésor inestimable, un trésor qui changera ta vie. Je suis prêt à te le céder, si tu mets en jeu, cette magnifique lame que tu portes à ton bassin.


L'artiste martial regarde son Meitou du nom de "Sadame", un sourire apparait sur son visage.


- Ok, jouons, mon pote.


La partie commence, les deux n'arrivent pas à avoir l'ascendant sur l'autre. C'est étrange, car chacun parvient à placer de bonnes combinaisons avec des cartes redoutables, ce qui est presque impossible, surtout à la suite. Tencha parvient à le vaincre en lui sortant une quinte flush royale, le mauvais joueur hurle comme pas possible, mais cette fois, il part en tournant les talons. Tencha regarde le type s'en aller, « C'est ça, dégage. Si la première fois, tu m'as accusé de tricherie, c'est parce que tu n'avais pas triché. Mais là, tu t'es permis de le faire, et m'accuser t'aurait mis en danger, toi aussi. T'es pas si con que ça, en fin, si, mais moins que je ne le pensais. La différence entre notre façon de tricher, c'est qu'en comptant les cartes, j'ai pu placer au bon moment la combinaison que je voulais. Toi, tu as lancé toutes les combinaisons possibles en espérant m'avoir, dommage qu'elles ont été contrées à chaque tentative. » L'ami de Tencha le regarde avec un air narquois.


- Il doit encore se vanter, il a de la chance.


L'enveloppe est prise, et le navire ne tarde pas à arriver à destination. Le capitaine paye la taxe au port de Edelheim, les voyageurs descendent et suivent le guide. Certains suivent la visite guidée d'Edelheim en bénéficiant des commentaires du guide sur l'histoire d'Edelheim et de ses quartiers populaires, les événements passés. Mais, certains s'en fichent, en voyant la fête, pour eux, c'est là qu'est la vraie visite. Tencha fonce draguer les premières femmes qu'il voit, son ami ne l'a jamais vu courir aussi vite, ce dernier reste dans la visite guidée, c'est lui qui a payé, donc autant qu'il en profite. Et, s'il peut être loin de la malchance de Tencha, c'est mieux. Ce dernier se prend des râteaux, mais cela ne le décourage pas, non, non, il persévère dans son affaire. Après quelques vents, il soupire. Il sent une odeur de saucisse, ce qui l'attire vers un stand. Le Tencha en fourre trois dans sa bouche, il mâchouille comme un goinfre, tout en tenant un gobelet rempli d'alcool. Il avale les saucisses, fait passer la douloureuse avec l'alcool. Il profite de la fête en regardant les magnifiques costumes, ce qui lui fait penser à l'enveloppe qu'il a récupéré. Il l'ouvre, pensant qu'il y trouverait des Berrys ou quelque chose de valeur, l'autre lui a dit que cela changerait sa vie.


- Un... Un bonbon ? J'ai failli perdre mon meitou contre un bonbon, si je le retrouve, je le dézingue, ce mec !


Tencha voit au loin, de belles jeunes filles habillées en raton laveur, ce dernier esquisse un sourire envieux. Mais avant de passer à la séduction, il prend le bonbon, ce serait idiot de se faire recaler à cause d'une mauvaise haleine. Le gout est immonde, le Ten grimace et se force à l'avaler, une fois dans la gorge, il se tape à rythme effréné la poitrine. Le bonbon passe, Tencha en peu plus.


- Ce con a voulu m'empoissonner, j'vais le trancher en morceaux !


Il ne se sent pas très bien, sa tête tourne, il sent une faiblesse dans ses jambes. Il se pose contre un mur, fermant les yeux, essayant de remettre de l'ordre dans ses idées.


- L'alcool d'ici est fort, trop fort pour moi.


Il finit par se sentir mieux après quelques secondes, il se sent d'attaque. Il fonce voir les filles, ces dernières en voyant Tencha explosent de rire en le pointant du doigt, il ne comprend. Elles partent avec un fou rire, l'artiste martial rigole aussi, sans savoir pourquoi, et en leur faisant coucou.


- Qu'ils sont accueillants ici, ça change de Kage Berg. Ça change des paysans qui viennent hurler soi-disant parce que j'aurai séduit leur fille… Ah, quelle vie.


Tencha marche dans les rues d'Edelheim, il passe à côté d'une fontaine, il voit son reflet. Il s'arrête net, tourne sa tête vers l'eau, il regarde son visage osseux. Il n'en croit pas ses yeux, en fin, il n'a plus d'yeux, mais s'il en avait encore, il les frotterait de stupéfaction. Tencha se rend compte qu'il est devenu un squelette, il regarde autour de lui avec un air inquiet et se dit en lui-même.


- Ouah, je dois être sacrément bourré. Leur bière devrait être interdite, un gobelet et je me vois en squelette... Hahaha... Haaaaa... Snif... C'est un rêve, j'espère que c'est un rêve.


Un chien s'approche de Tencha, il le regarde avec la bave aux babines.Tencha se fait mordre au tibia, il se met à hurler, secouant sa jambe droite dans tous les sens, avec le chien. Le cabot est projeté au loin, Tencha a mal, il prend conscience que ce n'est pas un rêve. Il bout à l'intérieur, serre les dents.


- Cet enfoiré m'a refilé un poison, je vais le tuer !


Mais pour le moment, il est occupé à fuir les chiens du quartier qui veulent lécher ses délicieux os.

Codage par Libella sur Graphiorum
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L'air de Schwarzwald était presque solide, des colonnes de fumées s'échappaient des cheminées sur les toits des usines et des habitations. L'économie, une industrie lourde et primaire, fonctionnait à plein régime dans une course effrénée. Une course qui, sûrement, ne verrait jamais de ligne d'arrivée. Cet élan mercantile naquit de l'ambition, démesurée et contre-nature, de la dynastie régente qui souhaitait s'élever au rang de Dragons Célestes. La famille royale y travaillait, corps et âme, génération après génération, tandis que les dix-neuf famille les regardaient se débattre de leur condition, amusés. Quoi qu'il arrive, ils étaient dix-neuf et comptaient bien le rester. Après tout, pourquoi ouvrir leur privilèges à d'autres, à des cul-terreux dont l'ascendance n'avait pas été bénit comme la leur ?
Wolt, chez qui l'ordre établi du Gouvernement Mondial était profondément ancré, hésitait entre amusement et désolation, de voir des nobles courir derrière une chimère et entrainer tout leur peuple dans leur quête. Bien entendu, les hautes instances laissaient miroiter aux Von Bismarck qu'ils pourraient un jour atteindre les sommets de Marie-Joie, tout en s'assurant que l'envie ne laisse jamais place à la rancœur. Ainsi, les différentes branches du Cipher Pol envoient régulièrement équipes et agents en solo pour prendre la température et s'assurer qu'en cas de besoin urgent ils soient capable de provoquer un "tragique accident" qui mettraient un termes à des revendications trop virulentes.

Ainsi, c'était au tour de l'agent du Cipher Pol Deux, qui était en plein séjour d'une semaine sur l'île industrielle. Il observait, prenait des notes et investiguait de manière préventive. Cette mission était assez simple, ne revêtant pas un enjeu immédiat déterminant. Pour autant, le trentenaire ne faisait pas son travail à moitié, s'assurant de faire remonter correctement chaque information qui le nécessiterait. Membre du Pol dédié à la gestion des richesses de ce monde pour le compte du Gouvernement Mondial, Wolt opérait sous le couvert d'un investisseur fictif. Ainsi, il visitait des entreprises, s'immisçant jusque dans leur locaux, en faisant miroiter les promesses de fonds importants. Quelques sociétés de transformations ou de reventes lui ouvrirent leur portes et, ainsi, il mena sa veille sans éveiller les soupçons.

Ce jour-ci, l'agent gouvernemental se trouvait à Edelheim, le port qui jouait le rôle de porte d'entrée à cette île. Les derniers rayons de soleil, étouffés par les nuages sombres chargés en charbon, s'étaient tuent depuis un petit moment déjà. L'île était en fête, les déguisements se multipliaient, les enfants étaient courraient dans les rues et quémandaient des bonbons aux portes de leurs voisins. Devant l'euphorie, moment de répit pour ces familles de travailleurs, n'importe qui aurait vu son visage s'adoucir. Les enfants c'était attendrissant, d'autant plus quand on les voyait heureux. Enfin normalement, car Wolt ne se décrispait pas d'un cil. Le visage contrit, il ne se laissait pas détourner de sa mission, jamais. Fantôme, drapés de draps blancs, sorcières aux faux nez crochus et balais rabougrit, squelettes, vampires et autres fables se baladaient à même le pavé, dans une cacophonie criarde. Ci et là, quelques adultes veillaient sur leur progéniture, certains étant attentifs, d'autres se gnôlant pour oublier la rudesse de leur vie.

Alors qu'il marchait, l'espion fut percuté par une bande d'enfant, l'un d'eux tomba à la renverse laissant exploser sa besace qui vomissante de bonbons. Ses amis explosèrent de rires et se jetèrent au sol pour les ramasser, comme une harde de pigeons sur des bouts de pains. Wolt s'arrêta, dévisagea l'enfant qui ne comprenait pas vraiment l'enchainement des événements, puis repris son chemin sans lui prêter attention. L'espion glissa sa main droite dans sa poche et fut surpris d'y sentir quelque chose d'ovale. Un léger bruissement se fit entendre lorsqu'il le manipulait, alors il s'en saisit et le porta à sa vue. C'était un petit bonbon aux douces couleurs orangées. Son estomac gargouillait, lui implorant d'ingérer cette dose de sucre, alors il défit le papier et le mis en bouche. Le sucre fondait, libérant des arômes insoupçonnés. Une grimace se dessina rapidement sur son visage qui pris un air grave. Jamais l'espion n'avait goûté une sucrerie au goût de paille, une abomination qu'il imputa aussitôt à la pauvreté locale.

Autour de lui, l'ambiance changea car en plus des enfants, de nombreux adultes arboraient des costumes plus vrais que nature. L'un d'eux avait pris l'apparence d'un loup-garou, comme dans les contes d'horreurs, un chat paraissait n'être fait que d'os, tout comme un jeune homme qui se trouvait non loin de lui. L'espion n'avait pas remarqué sa propre transformation, alors qu'il arborait désormais l'apparence d'un épouvantail. Il n'eut pas vraiment le temps de s'en rendre compte, car un peu plus loin, deux navires amarrés au port s'écartèrent en soulevant une gerbe d'eau titanesque. Venu des tréfonds de la nuit, un homme-poisson colossal se dressait sur le pavé, les corps de quelques enfants gisant sous ses pattes poisseuses. L'euphorie céda la place à la panique, la panique à l'horreur. Des hommes-poissons géant, aux tentacules et apparences terribles, la garde royale et la Marine étaient implorées, mais quand allaient-ils arriver ?
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LE TABLEAU D'EDELHEIN S'ASSOMBRIT

ANNÉE 1630

Mini-event d'Halloween 2024

Le Tigre Blanc navigue non loin de Schwarzwald. Mais une surprise va soudain arriver sur le pont.




Une trompette commence à jouer du côté et ça tape dans les mains au rythme des notes, sous la noirceur d'un ciel dont on ne saurait dire s'il est enveloppé par la nuit où les fumées sortant des usines, car à bien regarder les nuages, ils ne semblent pas tous naturels. Mais que cela n'empêche pas le duo de s'amuser, car l'ambiance est au rendez-vous ! Le guitariste qui pinçait ses cordes un peu plus loin arrive et amène avec lui une petite ribambelle de joyeux lurons, dont l'un secouant des maracas. Une fillette prend Mistertigri par les bras, puis commence à danser avec lui avant de retourner en riant vers sa mère. Cependant, derrière cette famille, un enfant pleure.


Il est où, papa ? Il a dit qu'il serait là…





Une femme rattrape l'enfant et pose un genou à terre, caressant ses joues en tentant de sécher ses larmes.


Je suis désolée, Romanette, je sais que tu aurais aimé qu'il soit là, mais papa a pas pu venir. On lui a demandé de travailler ce soir.






Pourquoi il est jamais là ? Pourquoi il peut jamais venir s'amuser à mon anniversaire et dans toutes les fêtes ? Pourquoi il peut pas, maman ?





Et sa mère, impuissante, de prendre sa fille dans ses bras.


Je suis désolée, mon coeur. Désolée. Un jour, on partira d'ici. Quand papa aura gagné assez d'argent, on partira d'ici.





Les festivités ne sont pas pour tous, semble-t-il. Et pour une fois depuis longtemps, le financier remarque qu'il se mêle à des gens de condition moins aisée que celle dont il a bénéficié durant des années. Le voici modeste au milieu des modestes. Modeste… Entendre cela à l'époque l'aurait fait rire, il aurait prétendu pouvoir se débrouiller dans n'importe quelle condition. Mais maintenant, il sait ce que c'est que de ne plus être riche et cette pensée est moins agréable qu'une simple supposition pour lui. Et songer à lui-même chasse presque les reniflements de la fillette de son esprit. Mais tout de même, il est triste qu'un employée n'ait pas de temps à passer avec son enfant. Et pas qu'une fois, apparemment. Mais il ne peut rien y faire alors, au lieu d'observer comme une bête curieuse, il se tourne vers l'éclatement du bois brûlé d'un feu autour duquel le calme semble être installé. Après un trajet qui n'aura pas été bien chaud, Mistertigri et son accompagnatrice profitent de la chaleur. Enfin, ça fait du bien au matou, qui souffle enfin en voyant autour de lui toute cette joie.


On s'amuse une heure ou deux et ensuite, on retourne au bateau. Il faudra penser au trajet et surtout à dormir. Peut-être qu'il n'y aura plus de diligence pour le chemin du retour.





Yona acquiesse et quelques secondes passe avant que ne passe la mastication d'une viande. Un homme passe, qui semble se régaler et cela tombe bien, des fumantes saucisses sont servies un peu plus loin. La queue frétillante, le matou se rapproche du grill dont émane un savoureux fumet qui caresse ses narines, les trainant presque. Mais soudain, des gens semblent choqués par quelque chose. Un homme à terre ! Une dispute ? Gardant la chose dans un coin de son oeil, le chat se fait servir, constatant en même temps que du côté des deux hommes, rien de grave ne s'est passé.

Ah, ces bonbons, ça a un succès fou. Par contre, qu'est-ce que ça charbonne à Falingen ! La boite, Roudaire & Associés, elle a l'air de vouloir produire pour tout West Blue.




« Roudaire » ? À ce nom, Mistertigri remue les oreilles. Roudaire… Roudaire ! L'homme-poisson croisé sur les côtes de Schwarzwald. S'agit-il de la même personne ? Sans doute pas, ce Roudaire là-bas ne ressemblant en rien à un directeur d'entreprise. Après avoir gobé une merguez et en avoir donné une à Yona, le mink invite cette dernière à le suivre, tandis que des transformations ont lieu à droite et à gauche. Le mink n'aura pas manqué de voir certains den den installés ici et là. Des caméras ? Ou des den den d'annonces ? Pourquoi pas ? Après tout, lors d'un gros événements, couvrir une large zone en terme de surveillance ou de communication n'est pas un luxe. Le duo passe à côté d'un squelette se plaignant d'empoisonnement. Pas un mot ! Pas de sarcasme, cette personne est énervée et l'ironie pourrait mener à un coup de pied dans les fesses. Pourtant, c'est bien tentant, mais il s'agit de ne pas faire de vague. Non, mieux vaut se concentrer sur autre chose. Sur cette personne, par exemple, un homme-poisson à la peau bleu-vert qui, tout sourire, s'adresse à une famille qui passe auprès de lui, genoux fléchis et sur la pointe des pieds pour s'adresser aux enfants ?


Kriss ? Quel beau nom. Je vous souhaite une bonne soirée.






Vous demandez le nom des passants ? Vous faites un recensement de la population ?






Oh non, c'est un devoir de mémoire personnel. Afin que je me souvienne des gens que j'aurai rencontrés ce soir.






Mouais… On dit ça pour se donner une bonne image ?






Eh, Roudaire ! Comment vas-tu ?






Roudaire en personne et je vais très bien. Si j'avais su que mes bonbons auraient eu un tel succès, j'aurais évité d'envoyer des échantillons gratuits. Sinon, je suis revenu au port, parce que je pense qu'il y a assez de gens maintenant. À mon avis, on peut se lâcher. Allez, je te laisse !





Et le fameux Roudaire de disparaitre dans la fête, laissant ses interlocuteurs pantois.


Ah. Vous êtes l'un des organisateurs de la fête ?






Moi ? On peut dire ça. Je suis Acab et j'emmerde la Marine.





Puis, à peine la phrase prononcé qu'un fracas se fait entendre. De l'autre côté du port, éclatants, éclaboussants, des bestioles bipèdes d'au moins cinq mètres hurlent de bouches entourées de longs tentacules agités qui saisissent des gens pour les projeter au loin ou sous leurs grands pieds griffus, frappant de leurs bras les infrastructures, entamant une destruction du port. Et l'on hurle. On crie, on s'enfuit, on s'éloigne de ces cauchemars apparaissant, mais des genres de grands crapauds carnassiers surgissent à leur tour, bondissant sur les fuyards, courant à leur poursuite. Une de ces bestioles attaque Mistertigri, qui éclate un un tas d'os. Yona récupère un tibia et le plante violemment dans la tête de la créature avant de le lâcher, permettant au matou de se reconstituer.


Mais… je rêve ! On peut se reconstituer ? On peut se disloquer et se reconstituer ?





Et derrière eux, celui qui s'est présenté comme « Acab » rit doucement d'une voix grave.


Hm hm hm, on dirait que Roudaire a été un peu loin dans la fantaisie.






Mais qu'est-ce que c'est que ces choses ?






Ce sont mes alliés.






QUOI ?





Debout, grand lui aussi, l'homme-poisson s'assombrit soudain.

L'ichtyomachie T31w

« Je suis Achab, celui qui redorera le blason des gens de la mer ! »

Mais encore, des petits monstres arrivent et Mistertigri, reculant d'un pas, saisit de son bras droit son bras gauche et s'en sert comme un fouet, reculant à mesure avec une Yona qui l'imite. Mais l'homme-poisson, lui, semble avoir disparu.


Une invasion ! Cours, Yona !


Puis retentissent des coups de feu ! La Marine ! Les premiers soldats de la Marine arrivent et jouent du fusil et du sabre ! Les petits monstres commencent à tomber mais s'organisent déjà pour fondre sur eux, menant une lutte féroce. Les soldats tombent, les bestioles aussi. Le matou profite de cela pour récupérer un fusil, arme avec laquelle il se sent déjà plus à l'aise et commencer à fuir avec Yona. Tous deux reculent vite, mais bien, car les monstruosités risquent de les attaquer par derrière s'ils se mettent à courir, aussi entament-ils une retraite armée afin de s'abriter. Mais déjà, des êtres de taille humaine font leur apparition, rampant peur leur queue de serpent, mais de tenant droits tels des tritons massifs. L'un d'eux aperçoit le duo et rampe dans leur direction, sans sourire, sans hargne, juste menaçant. N'ayant aucune opportunité de repli, les deux otages s'en reviennent en arrière et rejoignent les soldats de la Marine pour mener un front uni. Il y en a trop. Fuir ne servirait à rien, ils commencent déjà à envahir la ville, ce serait du suicide, un coup à se faire mordre dans le dos ! Alors il prend son courage à deux mains et se bat, ce qu'il n'a presque jamais fait. Il se bat comme un petit tigre !


Combien y a-t-il de ces créatures ? Est-ce qu'il n'y a aucune personne plus puissante que nous sur cette plage ?






« Dans ce port. » Nous sommes dans un port. C'est une grande ville, pas un petit village de campagne où la plage se mêle aux infrastructures marines.




Rho, ça va !






La précision est importante. Même Rio a du demander.






C'est qui, Rio ?






Alors là, aucune idée.





Le duo quitte sa position pour avancer de quelques mètres et se placer derrière des bancs, creusant dans les lignes ennemies qui ne faiblissent pas, les obligeant à reculer. Dans un élan de courage, le financier fonce en avant et tirant sur tout ce qui bouge. Mais la progression de lourdes roues raclant le sol provoque un vent d'enthousiasme. Des canons ! Des canons arrivent vers les monstres géants ! À peine les canonniers en place que les abominations leur ont fondu dessus.


C'est bien, soldats des mers !





Les escargophones hurlent.


Continuez ! Ravagez ces canons !






Merde, quelqu'un a volé nos communications !





Mais cette voix… pour le mink, c'est bien celle d'Achab.


Détruisez les canons ! Détruisez les fusils ! Libérez le chemin !





Puis des navires commencent à couler. Le craquement de la coque d'une lourde frégate ne passe pas inaperçu, mais aussi deux navires de la Marine sont écartés, dont un qui se renverse carrément. Des bateaux de plus en plus proches craquent et partent par le fond.


Préparez le terrain !





Puis une longue estacade éclate, éclate, éclate !


ACCUEILLEZ-LE COMME IL SE DOIT !


Et, surgissant de la mer, une masse sombre apparait, soulevant avec elles des litres d'eau qui coulent, atteignant cinq, dix, quinze… vingt… vingt… plus de trente… mètres ! Non… à quel point est-ce immense ?

« KING… »

Apparaissant au milieu des gerbes d'eau qui viennent d'être soulevés, deux yeux rouges brillent.

« … KONG ! »

Une gigantesque patte griffue se pose sur le sol d'Edelheim, écrasant tout sous son poids , soulevant la poussière et les pavés.

« CELUI QUI RÈGNERA EN MAITRE SUR CES PRIMATES DE LA SURFACE ! »

Des cascades d'eaux sort un profond râle lent, tandis que les yeux rouges toisent la populace de leur hauteur. Et de la bête vient un puissant rugissement tonitruant ! Le cri du cauchemar nocturne de Schwarzwald.


Récapitulatif:

Merci à Georgina pour le codage !


Dernière édition par Mistertigri le Jeu 24 Oct 2024 - 22:37, édité 3 fois
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Que Neptune soit loué, je possède toujours mes pouvoirs. C'est la première chose que j'ai testé après avoir réalisé le changement d'apparence. Parce qu'un changement physique peut s'accompagner d'un changement de capacités, ou non. Les gens me regardent bizarrement, surtout ceux ayant vu ma transformation. Mais comme je le dis parfois, on voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. Enfin, la paille dans mon œil. Bah non, si elle était dans mon œil je ne verrais rien. Oui, mais eux non plus … Oh et merde, ils font chier avec leur dicton ces humains ! Des enfants, noirs de suie, me pointent du doigt en passant près de moi.

«  Mieux vaut être la paille de blé que la graine de mauvaise herbe », voilà ce que je leur réponds, puis je quitte les lieux. S'ils avaient été mieux éduqués, jamais ils n'auraient fait ça. L'homme qui a inventé les 'mais' et les 'si' aurait pu changer la paille en or, comme on dit. Oh ! Une lumière s'allume dans mon cerveau. J'attrape le premier venu et lui demande où est la banque la plus proche. A peine a-t-il finit de parler que déjà je me propulse dans la direction donnée. Je fais la queue, et quand vient mon tour, je pose la question dont je redoute la réponse. Comme j'ai été transformé en paille, suis-je sur la paille ? Est-ce que mon compte est dans le rouge ? Après une éternité, la banquière me répond que non, tout est normal. Je soupire de soulagement et m'effondre sur le sol. Oups. Je suis fait de paille, et je sue, donc je deviens mou. Comment me sortir de cette situation ? Si seulement il y avait un moyen rapide, pratique, efficace et disponible 24h/24 …

Je pose ma main de paille sur mes jambes, et avec mon fruit du démon, je fais sortir tout le liquide, me pressant sur le sol devant tout le monde, ce qui me vaut d'être rapidement mis dehors. Mais avec des pincettes quand même, car je suis un bon client qui rapporte plein d'intérêt. Donc au lieu de deux gros musclés qui me prennent par le pantalon et me lancent dehors, ce sont deux gros musclés qui me prennent sous leurs bras et me déposent dehors, le long du mur. Même pas le temps de leur dire merci qu'ils sont rentrés. Pas grave. Bon, maintenant, attaquons le problème principal : comment suis-je censé assurer la sécurité dans cet état ? Le moindre liquide me rend aussi rigide qu'un chewing gum. Je sais ! Je m'équipe de mes canabalt, cette paire de chaussures équipées de dials pour faire un unique double-saut dans les airs et qui se recharge en courant un kilomètre.

Les pieds enfin au sec, je me sens mieux et me dirige vers le port. Je fais abstraction des costumes complètement ridicules que je croise. En quoi est-ce intéressant de se déguiser en quelque chose que l'on est pas et que l'on ne sera jamais ? En quoi est-ce amusant d'aller sonner chez les gens pour les forcer à vous donner des bonbons, faute de représailles sous la forme d’œufs pourris et de papiers toilettes sur la maison ? Ouais, cette fête, je ne la comprends pas. Mais je me rassure en me disant qu'ils sont simplement fous, ces humains. Je m'équipe de mes prédaverres pour mieux appréhender ma patrouille. Il s'agit d'une paire de lunettes à vision thermique me permettant donc de mieux voir, ne tenant pas compte de la fumée, de la suie et autres choses gênant normalement, la vision.

Et grand bien m'en fasse ! Rapidement, des cris d'épouvante et de ravages se font entendre. Je grimpe sur les toits en sautant pour avoir une meilleure compréhension de la situation. Je saute de toit en toit pour me rapprocher de la zone. Les annonces de la marine sont bizarres. Au fil du temps, je comprends qu'il ne s'agit pas de la marine mais de quelqu'un ayant volé un moyen de communiquer. Quand je suis assez prêt, une forme immense surgit des eaux. Incroyable, il fait plusieurs dizaines de mètre de hauteur. Nom d'une étoile de mer ! La marine a intérêt à ramener des gardés et en vitesse. Des bâtiments se font écrasés sous le poids de la créature quand elle avance dans le port. Halloween dernier, je n'étais pas équipé pour faire face à la menace. Cette fois, j'ai pris en galon. Certes, je ne pourrais probablement pas vaincre la bestiole seule, mais je suis loin d'être sans défense.

Priorité aux petits trucs immondes qui essayent de manger et tuer les civils. J'envoie plusieurs billes noires sur les habitants des profondeurs. Dès quelles touchent quelque chose, les billes explosent et libèrent des plants qui se dirigent vers la première chose vivante qu'elles croisent, à savoir les étrangers qui se font gober. Mais la plupart des plantes se font croquer par les poissons. Ce qui active la seconde capacité de ma technique #Carnage. A savoir prendre le contrôle des ennemis via les spores et les plantes ingérées, et les faire se retourner contre leur ancien camp. Petit à petit, les hommes-poissons immondes meurent quand j'utilise mon karaté aquatique à distance, transformant des #gouttes d'eau de mon hydrodial en balle de pistolet et reviennent à la vie sous la forme de zombies soumis à ma volonté.

« Tuez mes ennemis ! »

Et voilà comment on change le cours d'une bataille, en retournant nos ennemis contre leur camp. Plus le temps passe, plus d'ennemis mourront, plus d'ennemis reviendront zombifiés et m'obéiront, plus ils tueront d'ennemis qui seront à leur tour zombiés qui tueront leurs anciens ennemis … Vous comprenez le schéma je pense. Alors oui, cette technique est immonde, et issue du Malvoulant. Mais qu'est-ce qu'elle est efficace …




Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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L'ichtyomachie


Hayato tentait encore de s'adapter à sa nouvelle apparence. Bien qu'elle soit factice, les sensations, elles, s'avéraient bien réelles ! La chaleur de la fourrure, la légèreté de ses pas, ses griffes acérées, ses sens qui lui semblaient décuplés... À moins que cela ne soit son imagination ? Dans les deux cas, le loup garou improvisé avait grand faim. Il dévora à plusieurs stands d'un appétit d'ogre, tout en se promenant au sein de la fête, tel un enfant. Le bretteur en était à sa seconde part de tarte à la citrouille, lorsque les premiers cris le surprirent. Pire encore, l'odeur de poisson intenable lui prit les narines, tel un mur malodorant qui vint se plaquer contre lui. Lorsqu'il tourna la tête vers le port, la surprise lui fit lâcher sa part, qui vint s'écraser au sol dans un bruit spongieux.

L'ichtyomachie 1-Wotan-kraken-pouple



« Kong va encore dire que c'est de ma faute... », se lamenta Hayato en pensée.


Immédiatement, la panique saisit l'assistance. De multiples tentacules vinrent attraper des civils démunis, qui se mirent à hurler à la mort. En un battement de cil, le loup garou passa à l'action. Au fond de lui, une angoisse le taraudait : saurait il se défendre, sans un sabre à la ceinture ? Engoncé dans un stupide déguisement... ne courrait il pas à sa mort ? Malgré tout, il lui était parfaitement impossible de rester les bras ballants en laissant les civils mourir. Le lupin mordit, griffa et écharpa le maximum d'appendices, afin de libérer les captifs. Ces derniers ne demandèrent pas leur reste et s'enfuirent dans la seconde ! Alors qu'il s'apprêtait à se jeter sur l'abomination marine, un cri retentit dans son dos :


- ROMANETTE !
- Maman ! AU SECOURS !


Une jeune fille était prise pour cible à son tour, sous les yeux affolés de sa mère. Cette dernière venait de se tordre la cheville, et lançait une main impuissante vers son enfant qui, déjà, commençait à être soulevée sans peine par la monstruosité. Instinctivement, Hayato utilisa l'Air Breath et bondit. Son shunpo le surprit lui-même, tant il était certain de ne pas pouvoir utiliser ses capacités sous cette forme. Son esprit guerrier prit le dessus et, en une fraction de seconde, son esprit s'imagina avec un katana à la main.


- Yama Oroshi !


Ses ongles prirent des dimensions extraordinaires. Ils tranchèrent l'air et, dans un sifflement atroce, la tentacule fut sectionnée net. Le monstre hurla de douleur, rua et tenta de matraquer l'impudent qui l'avait blessé une fois de trop ! Profitant de son agilité décuplée, Hayato attrapa la fillette, ramassa par le col la mère, et s'enfuit d'un bond boosté à l'Air Breath pour les mettre à l'abri. La petite famille pleura à chaudes larmes, s'enfuit en sanglotant, non sans le remercier d'une voix chevrotante :


- Merci, m'sieur le loup garou ! Je dirai à mon papa que j'ai été sauvé par un gentil monstre !


Avec un geste de la main, Hayato laissa la fillette disparaître au coin d'une rue. Juste avant que la terre ne se mette à trembler. Il se retourna pour écarquiller les yeux. Si les premiers monstres lui avaient déjà semblés grands, cette chose qui sortait des eaux usées du port lui donna la chair de poule ! Des écailles plus grandes que des hommes, des griffes aussi longues que des maisons, la silhouette démoniaque d'un lézard sorti tout droit du plus noir de ses cauchemars... Tandis qu'il tentait de reprendre ses esprits, des voix s'élevèrent par les escargophones. En mettant bout à bout ce dont il disposait, l'épéiste comprit qu'il s'agissait d'une bande organisée d'hommes poissons et de mutants, venus semer la destruction... purement et simplement ! Au loin, les combats continuaient sans lui, alors que les derniers civils étaient évacués. D'un nouveau shunpo, Hayato regagna le champ de bataille et fit le tour de la situation.


« C'est inutile de s'attaquer à la bête de plusieurs dizaines de mètres de haut tout seul... », comprit-il en un instant. « Je devrais d'abord rassembler tous les combattants de l'ile, avant de nous liguer contre elle ! Ce qui signifie mettre hors d'état de nuir la piétaille. »


Il jeta un coup d'oeil à un épouvantail qui semblait doté de pouvoirs surnaturels. Pouvait il réellement relever les morts ? Cela lui rappela une épopée dangereuse qu'il avait vécue sur l'ilot flottant... Etait-ce une coincidence ? Ou bien ce genre de pouvoir était il bien plus répandu qu'il ne le pensait ? Hayato eut une pensée pour Rio, le pauvre vieillard sénile qui s'était retrouvé mêlé à tout cela... il espérait seulement qu'il avait pu se mettre à l'abri ! D'un coup d'oeil, Hayato retourna à la situation présente et repéra un endroit où il pourrait être utile. Un petit chat squelette se battait contre un homme poisson inquiétant. Sans plus attendre, l'épéiste bondit et tenta de frapper le dénommé « Achab »... avant d'être intercepté par un autre amphibien.

L'ichtyomachie 1-Meneur-local-homme-poisson-mur-ne


- Et bien et bien ! C'est un vilain petit toutou, ça ! Tut tut tut tut tut.


De son index, il lui fit « non » d'un geste théâtral, avant de ricaner sombrement. Les nageoires de son adversaire se mirent à frétiller, tandis que les muscles démesurés de l'homme poisson se gorgeaient de sang. Les yeux jaunes de son adversaire s'étrécirent, à mesure qu'un sourire mauvais découvrait plusieurs rangées de dents acérées. Le loup garou se mit en garde, prêt à se battre aux cotés du félin. L'image le fit sourire intérieurement, tant le stéréotype du chat et du chien se crêpant le chignon allait à l'encontre de la situation présente.


- Monsieur le petit chat, je ne sais pas si vous savez vous battre, mais il va falloir se débarrasser d'eux avant d'aller s'occuper du mastodonte, là bas. J'espère que vous êtes prêt !
- Se débarrasser de nous ?! Misérable vermisseau sans branchie ! Je vais te faire passer l'envie de dire des conneries pareilles !
- Ne rentre pas dans son jeu, Baz.
- Tu as raison. Restons calmes et...


Sans crier gare, Baz lança plusieurs balles d'eau sur Hayato. Son regard venimeux le transperça, alors qu'il hurlait à la mort. L'épéiste bloqua de son mieux, enchainant les mauvais réflexes, sous forme de loup, après plusieurs décennies passées avec un sabre à la main. Plusieurs projectiles le percutèrent de plein fouet. La douleur s'accumula dans tout son corps, sous la force des attaques à base de simples gouttelettes d'eau ! Ne lui laissant pas le temps de se remettre, la brute fonça sur la boule de poils avec un air sauvage. Loin de se laisser faire, Hayato lança une contre attaque avec deux coups de griffes bien sentis, qui obligèrent Baz à reculer précipitamment. De sa main palmée, il essuya l'estafilade sur son torse, avant de siffler tel un serpent des mers.


- Toi, je vais te filer à manger aux Wotans...


De nouveau en garde, Hayato garda à l'oeil les deux amphibiens. Lui qui espérait faire une escale tranquille...
Codage par Libella sur Graphiorum



Résumé:
Hayato lache sa part de tarte à la citrouille ! Hum. Sinon, il sauve des civils, remarque Rio (sans le reconnaitre) et sa horde de zombies, avant d'aller aider Mistergiri. De là s'engage un deux contre deux, face à deux hommes poissons aux mines pas très sympathiques.


Techniques utilisées:
# Shunpou : Mime un Soru, grâce à un rapide bond en avant boosté à l'air Breath. Est tout de même moins rapide / efficace qu'un vrai Soru.
# Yama Oroshi  : Grande attaque verticale descendante, qui fend absolument tout sur son passage et laisse une profonde crevasse dans le sol.




Dernière édition par Suisou Hayato le Mer 30 Oct 2024 - 8:19, édité 1 fois
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Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Se demanda Wolt, voyant une horde d'homme-poisson aux carrures colossales sortir de l'eau, pour semer la mort et la destruction sur le port d'Edelheim. 

Il regardait autour de lui et se dressaient face à l'adversité déjà quelques personnes déguisées, qui semblaient étonnement bien se débrouiller. Ce n'était donc sûrement pas des novices, peut-être certains étaient des criminels recherchés par le Gouvernement Mondial, mais l'espion ne pouvait vérifier l'information tant que tous étaient grimés. La pesée entre le pour et le contre fut éclair, Wolt conclu qu'il n'avait aucun intérêt à participer à cette mascarade. Après tout, sa mission n'était que de surveiller la population locale ainsi que les agissements de la famille royale, rien de plus. Ainsi, au sein du Cipher Pol personne ne lui reprocherait de ne pas être intervenu, qu'importe le nombre de morts. 
Sa décision prise, l'agent gouvernemental tourna les talons face à l'assaut des amphibiens, puis décida de s'en aller. Seulement, d'autres ne furent pas de cet avis. Un homme-poisson d'environ trois mètres, voir même un peu plus, lui fit volte-face, avant de l'attaquer à l'aide de ses longs tentacules. Habilement, l'espion évita plusieurs tentatives de l'attraper, avant de réduire la distance les séparant et d'asséner une série de coups de poings qui ne laissèrent aucune chance à l'être venu des océans. Le laissant pour mort, l'espion compris qu'il allait être compliqué pour lui d'échapper à cette situation, vu les velléités adverses.

Ainsi, il se retourna et vit à nouveau l'homme de paille qui semblait faire s'affronter des ennemis entre eux. 

Il peut en prendre le contrôle, s'étonna Wolt qui analysa rapidement la situation. 

Alors, ni une ni deux, il jeta son dévolu sur ce candidat, qu'il pensait être le bon partenaire pour affronter les Wotans. Grâce à la nuit, il se dit qu'il pourrait user de quelques Soru sans trahir son appartenance au Cipher Pol. Ainsi, il en tenta l'exécution, mais se retrouva affalé au sol, à quelques centimètres d'un Wotan hurlant de rage, prêt à l'écraser du pied. 

En fait, à peine s'était il projeté vers l'avant qu'il avait senti que quelque chose clochait. Ses jambes étaient ramollies et il tomba vers l'avant, effectuant un glissé magistral. Il avait ramassé avec lui toute la poussière de la rue et, devant les ongles de la bête, compris qu'il était dans de beaux draps. Il jeta un coup d'œil furtif et découvrit que son corps était fait de paille et ses habits étaient des lambeaux rapiécés. Dans sa bouche, toujours cet affreux goût d'herbe sèche. 

Qu'est-ce qu'il se passe ici ? 

Soudain, les faibles lueurs émanant des lampadaires s'estompèrent, il leva les yeux et vis le pied du Wotan qu'il s'était élevé, avant de violemment s'abattre sur lui. Il n'eut qu'à peine le temps d'effectuer un Tekkai, rendant son corps dur comme l'acier, pour se protéger. Rendu incassable, son corps tout entier fut enfoncé dans le sol qui se brisa autour de lui, comme un clou que l'on aurait planté d'un coup de marteau. 

- Monsieur.. pou.. pourriez-vous m'aider s'il-vous-plaît ? Demanda-t-il à l'homme qui, sans qu'aucune ficelle ne soit visible, jouait au marionnettiste avec les assaillants.
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Des civils courent dans tous les sens, apeurés, ils hurlent à la mort en voyant ceux qui les chassent. Des monstres aquatiques sortent de l'eau, bave aux lèvres, regard lubrique et envieux. Certains sont affamés et d'autres veulent s'amuser avec les humains. Les hostilités commencent, des civils se font attraper par les monstres, certains finissent déchirés en deux, d'autres n'ont pas le temps de souffrir. Dès lors que leur tête est dévorée par un homme-requin, la souffrance n'existe plus. Les hommes-poisson envoient un message qu'il est difficile de ne pas comprendre : l'extermination de la race humaine est, une fois encore, le sujet de ce conflit entre habitants de la surface et des mers. Tencha parvient à semer les chiens qui le poursuivaient pour lui grailler les os, il monte sur un toit pour être en paix. De là où il se trouve, il voit tout ce qui se passe, des monstres géants, des hommes-poissons avides de sang et d'os humains. Il aperçoit une riposte, une horde de zombies combat les monstres. Tencha est surpris de voir qu'autant d'habitants des mers soient ici, mais d'autant plus qu'ils mangent les gens, pour certains. Alors qu'il réfléchit à un plan pour s'en sortir, une silhouette apparaît derrière lui.


- Qu'est-ce que je pourrais faire pour fuir... ?


Dit-il à haute voix. La silhouette se rapproche, Tencha entend les pas lourds, et non les palourdes, se rapprocher de lui. Le squelette ne bouge pas, il est pensif, c'est l'air qu'il donne. Soudainement, un membre massif s'abat sur l'artiste martial, celui-ci se retourne et bloque le coup avec le fourreau de son Meitou.


- Beurk...


Une sorte de crustacé aux pinces puissantes fait face à l'artiste martial. Son apparence est monstrueuse, recouverte d'une épaisse carapace recouverte de corail.


- On ne t'a jamais dit que tu étais collant, mon gros ?


Une lueur apparaît dans le regard du Ten, comme s'il avait un plan en tête. Avec sa main droite, il tire lentement son épée de son fourreau. D'un geste vif, il se baisse sur place, tranchant le ventre du monstre au passage avec un coup vertical. Le crustacé recule, se tenant le ventre pour éviter que ses organes ne sortent, les yeux exorbités, il regarde le responsable.


- Tu...


Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un coup de genou sauté lui percute le visage et le fait valser hors du toit. Il s'écrase en bas, sa carapace n'aura pas été assez résistante pour le sauver.


- Héhéhé... Tu m'as pri... Tencha entend des gémissements, il voit des hommes-poissons escalader le toit. Oh, non... Bon, il est temps de tirer sa révérence.


Tencha saute sur la tête d'un homme-thon se servant de lui comme tremplin pour atterrir sur le mur du bâtiment d'en face. Il plante son épée dedans, puis il descend progressivement en tranchant le mur. Une fois en bas, Tencha est attaqué par quelques hommes-poissons, qu'il n'hésite pas à les trancher. Il prend la fuite, mais sur le chemin, il entend une enfant hurler. Il regarde au loin, une petite fille est contre un mur, faisant face à un homme-pieuvre qui fait danser ses tentacules frénétiquement sur place.


- Nyhéhé... J'vais t'gober, p'tite h'maine !


Les tentacules se rapprochent, le monstre ouvre sa gueule baveuse parsemée de crocs. La petite a peur, elle pleure, elle ne peut pas fuir.


- Nyhéhé... Héééé... Héééé... Arg... !


Le meitou de Tencha est passé à travers sa gueule, tuant le monstre après coup. Le chasseur retire son arme brusquement et ordonne à la petite de fuir. Tencha regarde les monstres géants, il s'approche d'un groupe de personnes combattant côte-à-côte, sans savoir qu'une vieille connaissance se trouve dans ce groupe. Le Ten s'inquiète pour son ami, il se demande s'il est en sécurité.
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LA COURONNE DES MERS

ANNÉE 1630

Mini-event d'Halloween 2024

Le Tigre Blanc navigue non loin de Schwarzwald. Mais une surprise va soudain arriver sur le pont.





Quels renforts ? Ce sont nous qui nous faisons attaquer ! Nous demander des troupes de soutien de la base de Vilgann.





Sur le port, détonations après détonations éclatent du côté de la Marine, qui tente de juguler l'avancée de grouillots petits mais nombreux.


Impossible, la base d'Edelheim est déjà attaquée ! Nous avons demandé des renforts à Ivangrad, mais ils ont eux aussi engagé le combat ! Nous allons faire appel aux troupes régulières de l'armée de Schwarzwald. Demandez un soutien aux Faucheurs. Nous allons tenter d'exploiter la place dégagée du port pour mettre en place des tirs d'artillerie. Bonne chance !


Ça s'annonce mal ! À entendre une conversation escargophonique absolument pas discrète, le mink comprend que l'invasion s'étend à plusieurs côtes de l'île. Mais à peine le constat fait qu'un sous-officier de la Marine grimpe sur l'un des escargophones hauts-parleurs, inspirant un grand coup pour crier :


Les renforts sont coincés à Ivangrad!






Hein, qu'est-ce qu'il dit ?






Les renforts sont coincés à Ivangrad!






Hein, qu'est-ce qu'il dit ?






Les renforts, les renforts, les renforts, les renforts, à Ivangrad! À Ivangrad ! Les renforts les renforts à Ivangrad !






Hein, qu'est-ce qu'il dit ?





Le rugissement de cette nouvelle créature survenue des eaux et toisant la ville de sa hauteur terrifiante s'accompagne d'un regard vif, comme scrutateur, celui d'un prédateur à la recherche d'une proie, mais bientôt il n'en est plus rien et sous ses pattes s'effondrent des baraquements et un large coup de queue éjecte au loin une échoppe qui vient se fracasser contre un haut mur, brisée en milliers de copeaux de bois avant que le puissant fouet arrière du cauchemar ne s'abatte sur un bâtiment commercial qui, sans peine, cède et tombe sous le poids de la créature marine, qui balance à présent son membre à l'aveugle sur les bâtiments, couvrant les hurlements de fuite par les percussions de la destruction. Et plus loin, un pauvre financier devenu potentiel casse-croute. Et un grouillot qui explose sous l'impacte d'une balle tirée à bout portant entre les deux yeux. Il ne sera pas un casse-croute, ainsi l'a-t-il décidé, le squelette de chat et sous le ciel obscure qui accueille une lune pleine qui monte, il ajoute sa note personnelle au vacarme ambiant grâce à son fusil. Et tout s'enchaine si vite que l'expression « guerre éclair » ferait tout son sens, une surprise ingérable pour le financier. Pour lui. Alors que son accompagnatrice fait tournoyer l'un de ses bras pour assommer de la créature, ils avancent vers une nouvelle position, creusant en écart avec le groupe de soldats de la Marine, jusqu'à revoir Achab.


Alors, la fête que j'organise vous plait-elle ? Je suis navré de vous avoir quittés, je me devais de communiquer la suite des opérations aux animateurs.




Alors immédiatement, le mink tente de lui tirer dans une épaule, mais celui-ci esquive et pare ensuite une attaque verticale d'un os de Yona.


Yona, si on arrive à battre ce gars, on peut peut-être changer le cours des choses.






Me battre ? J'ai vu vos performances de loin. Vous oseriez essayer ? Vous pouvez tenter ! Mais je ne saurais que vous recommander la fuite. Je vous promets de ne pas vous pour…




Il n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'une ombre noire fond sur lui sans lui laisser le temps de réagir, abattant une patte griffue sur lui ! Voulant abattre. Car cette patte est retenue par l'arrivée d'un nouvel homme-poisson. Mais celui-ci, en plus d'une grande taille, est un combattant vert fait de muscles au regard perçant l'obscurité. Les volutes de fumée s'écartent, comme pour laisser la lumière de la lune l'éclairer de ce qu'elle peut, permettant de mieux voir, sous sa couronne, la tête du monstre. L'allié qui vient d'arriver au secours du chat s'est fait intercepter et semble souhaiter assistance pour un combat à plusieurs. Mais le puissant homme-poisson décoré de sa couronne, se sentant blessé dans son orgueil, lance un assaut qui le blesse physiquement, cette fois.


J'arrive à me débrouiller contre les grouillots. Mais les hommes-poissons en eux-mêmes sont trop forts. Et ces soldats qui rampent avec leurs jambes de serpents aussi. Quant à ces immenses créatures dotées de tentacules, je ne pourrai même pas les blesser avec ma puissance de feu. Mais le grand homme-poisson athlétique presque nu est leur chef.



À ces mots, le couronné affiche un très large sourire et fait signe à Achab de se retirer.


Allons, allons, chef, il est temps de s'occuper de la bataille.






Baz, je vais les faire encercler !






Tut tut tut, tu oublies qui porte la couronne ! Qui, dans la noblesse, a soutenu ta cause. Je ne suis pas le roi, mais tu me dois le respect du à mon rang. Et puis… qui te dit que je suis seul ?





Soudain, les oreilles du mink sont surprises par le bruit d'un important siphon qu'il n'a pas remarqué avant. Qu'est-ce qui peut absorber tant d'eau ?


SAMÉ…





Chacun entend ce mot.


HAMÉ…





Ça se tourne vers le bord de l'eau pour voir Roudaire en furie sortir ses mains de la flotte. Un Roudaire à l'air encore plus sauvage, une lueur animale dans l'oeil. Comme une bête sauvage.


DANS VOS GUEULES !





Un puissant rayon d'eau est tiré, projetant Mistertigri à terre qui s'essuie, sous le choc, tentant malgré la peur de se redresser mais le dénommé Baz met une main au sol, récupérant l'eau de l'attaque, enrobant la sienne pour former autour de ses doigts une lame liquide et bondit sur le minet.


Le casse-croute des Wotans est servi !





Et s'abat la lame de la fin sur le matou, dont le torse explose et se disperse sous le visage horrifié de son accompagnatrice. Là, sur le port d'Edelheim gît le tas d'os de Mistertigri, inanimé. Le noble homme-poisson, amusé, se tourne vers le loup-garou, les yeux vifs et un rire presque silencieux, profond, émanant de sa gorge. Sa lame liquide ne coule pas. Mais alors qu'il allait se retourner, un tibia du mink bouge. Le crâne aussi. Puis le tibia se redresse, le second aussi et le squelette du mink se reconstitue presque aussi vite qu'il a été détruit. Médusé, Baz abat une nouvelle fois sa lame sur Mistertigri, qui se décompose et un tas d'os avant de se retourner. Alors le musculeux couronné, la mâchoire serrée, mouline de la lame, mais le mink n'en démord pas et se met même à rire en voyant cet puissant noble homme-poisson brasser de l'air avec son arme aqueuse, le démembrant sans pouvoir l'affecter.


Inutile ! J'ai mangé le Hone hone no ame, le bonbon des os ! Mon corps est celui d'un logia squelette.





À ces mots, le musculeux ne se sent pas de joie
Et pour montrer sa belle voix,
Ouvre une large bouche et se met à hurler :


ROUDAIRE ! TES BONBONS !





La perche, le corps tendu par la bataille et ses combats, s'indigne tout sourire.


Pardon ? On m'a dit de participer aux préparatifs, j'ai donné mon idée. Pendant les réunions, tout le monde a validé, ça a fait l'unanimité. Mais dis-moi, Baz, est-ce que ce petit squelette va vraiment suffire à t'arrêter ?




L'ichtyomachie E8za

Rapidement, Baz cesse ses coups vains, contrarié.


Soit. Je ne peux rire faire contre son corps avec mes attaques. Ça, en revanche…



Et le sol tremble alors que le nobliau pointe du doigt un faisceau vert fonçant sur les monstres qui, instinctivement, s'écartent ! Sur le sillage du rayon, le béton a été creusé, fumant, comme venant d'être brulé, mais surtout marqué du passage d'un ravage profond de plusieurs dizaines de centimètres. Cela vient de l'immense lézard et ce n'est pas de l'eau. Un genre de rayon laser qui rase tout sur son passage. La bête les cible. Mistertigri va se cacher derrière une statue d'une figure royale. Un rayon laser la détruit. Il court derrière un arbre. Un rayon laser l'abat. Il court se cacher derrière une installation à rayons X qui permet de le voir tel qu'il est sans le bonbon squelette.


Hé, sympathique engin !




Un rayon laser détruit l'installation. D'un bond, Achab le rejoint et fait signe au lézard de s'arrêter, ce à quoi ce dernier réagit en crachant un nouveau faisceau ailleurs. Puis, calmement, l'homme-poisson rejoint Baz. Les grouilleux envahissent plus encore le port et des unités massives arrivent des profondeurs. Le mink rejoint le loup-garou et des soldats de la Marine les rejoignent pour ne former qu'un seul front.


Aucun renfort ne viendra. L'armée régulière est aussi débordée. Seule Yogolstadt est épargnée, mais ils doivent rassembler leurs unités dernier cri. Ils auront besoin de plusieurs minutes.





Pardon, je ne suis pas de la Marine, mais je vous ai entendus. Il y a des renforts potentiels à Yogolstadt ?






Oui. Et des renforts de poids, les plus puissants de l'île. Mais ils ne sont pas prêts. Ils doivent rassembler toute leur… logistique. Yogolstadt n'est pas tout près, mais en courant…





J'ai compris. Monsieur du loup, le gros lézard fait trop de dégâts. Il faut l'attirer dans cette ville, Yogolstadt.





Et ces fichus escargophones qui ont été piratés !






Durant le trajet, le lézard tuera moins de gens et cassera moins de choses. Et ça nous laissera le champ libre. Nous pourrions agiter de la viande pour l'attirer. Quelqu'un a une idée ?





J'ai réparé la communication !






Ce lézard de merde… Un bon coup d'épée dans le fondement, ça le ferait chialer bien comme il faut et il retournerait pleurer chez sa mère !





Et la voix de l'accompagnatrice résonne dans tout le port. Comme si toutes les voix avaient décidé de se taire, comme si personne n'avait fait de bruit à ce moment-là. Et un silence malaisant s'installe. On entendrait presque battre les coeurs. Les grouillots qui ont entendu cette phrase semblent figés sur place, yeux ronds, pétrifiés. Dans un profond et lent grondement, le géant écaillé tourne son corps massif, soufflant des narines et regarde le chef de guerre, puis Roudaire et le noble homme-poisson et enfin, toise le groupe, de loin, mais un groupe qui a bien vu ce rayon laser terrifiant. Mistertigri, effrayé, crie à son amie :


YONA, COURS !





Alors la jeune femme bondit et se rue sur un vélo tombé à la renverse, le tire derrière un bâtiment alors qu'un rayon vert grille le sol. Brisant le cadenas, elle enfourche l'engin et s'enfuit à toutes roues au milieu d'une foule en peur. Cachée par les toits, elle n'est pour l'instant pas visible, mais dès qu'elle aura quitté Edelheim, elle sera, eu milieu de la foule en fuite, à découvert. Heureusement pour elle, d'autres cyclistes s'enfuient. Le lézard, tentant de deviner la position de Yona, avance inexorablement, ravageant toutes immeubles sur son passage dans un assourdissant fracas, chacun de ses pas résonnant sourdement dans Edelheim accompagnés de cris de frayeur. Mais au niveau du groupe, les choses bougent. Achab s'écarte et quitte l'assemblée.


Monsieur le loup, j'accepte votre proposition. Battons-nous ensemble, avec les soldats.





Sur ces mots, le mink squelettique tente de garder son sang froid abat d'une balle un naga de petite taille armé d'une lance qui rampait en direction des bâtisses, rassurant son coeur stressé : il est capable d'aider. Au moins un peu.


Mais il faut arrêter celui qui s'enfuit ! C'est lui qui dirige l'invasion !





Immédiatement, un bras vert et musclé barre la vue du groupe sur Achab qui s'éloigne. Baz, le noble, ne semble pas enjoué.


Allons, allons, pas touche à Achab. Un noble des mers vient à votre rencontre et vous osez porter votre attention ailleurs ? Ce ne sont pas des manières, non non. Soldats des mers, empêchez-les de s'en prendre au général ! Ne lancez qu'un seul assaut ! Roudaire, charge-toi du squelette au sabre, là-bas !





Le directeur de la fabrique de bonbons fait craquer des doigts et écarte des petites bestioles pour aller accueillir le nouvel arrivant. Mistertigri, voyant nouveau squelette, s'écrie :


Monsieur le squelette, attention, cet homme-poisson va vous tuer ! Monsieur le loup, il faut arrêter Achab, leur chef ! Nous vous couvrons avec la Marine ! Enfin… je vais essayer.





Et alors que les escargophones du port se mettent à parler tous en choeur.


J'ai repris le contrôle de la communication ! Soldats des mers, laissez-moi entonner un champ de guerre pour vous encourager !

Dans le port d'Edelheim,
Y a des marines qui meurt
Qui meurent et remeurent
Et qui remeurent encore
Ils meurent pour la santé
Des badauds d'Edelheim
Vilgann ou d'ailleurs
Enfin, ils quittent leurs âmes
Abandonnent leurs jolis corps
Tous fiers dans leurs tenues
Serviteurs au coeur d'or
Et quand ils sont mourus
Ils se mettent au garde-à-vous
Et expirent sans classe
Et je pisse comme je pleure
Sur toute cette sale race

Dans le port d'Edelheim,
Dans le port d'Edelheim





Récapitulatif:

Merci à Georgina pour le codage !
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t27639-mistertigri-un-mink-qui-a-trop-joue-avec-le-feu
]Non, je suis occupé. 50 000 000 de berries pour un coup de main. Voilà ce que j'ai envie de rétorquer à l'homme qui se fait enfoncer comme un clou dans le sol par un homme-poisson vraiment moche. Et plutôt grand. Mais je m'insulte à la seule pensée de cette pensée ! C'est inacceptable ! Irréaliste ! Impensable ! C'est un raisonnement de bon à rien de chasseur de primes ça. Je suis un médecin bon sang ! Je sauve des vies, j'améliore les conditions de mes patients, je soigne. Médecin est l'exemple même du bon samaritain, de la personne pleine de sagesse vers qui on se tourne en cas de problème, celle que l'on vient consulter et qui dispense son expérience. Et ce à travers le monde. Ce métier est un symbole, il signifie qu'on peut nous faire confiance. ALORS DE QUEL DROIT JE DEVIENS UNE SOMBRE MERDE QUI PENSE PLUS A GAGNER DE L'ARGENT QU'A SAUVER DES VIES ?! Que le Grand Corail m'en soit témoin, c'est la dernière fois que je pense comme ça. Je suis un élève des toubibs 20. Ma réputation de soigneur n'est plus à faire. Je ne suis devenu chasseur de primes qu'afin d'avoir les fonds pour poursuivre mes rêves de soigner encore plus de personnes. Je ne suis pas quelqu'un d'avare ou d'orgueilleux. Je suis humble et j'ai les pieds sur terre. Alors je dois agir comme tel et redevenir fidèle à qui je suis réellement.

Je me tourne vers l'homme dont l'âge doit être proche du mien. Je pose ma main en paille sur le bâtiment qui aussitôt vient défier les lois de la physique en se contorsionnant sur lui-même. Du jus gris se met à couler de son toit avant qu'il ne reprenne sa forme normale, sous les yeux ébahit des quelques civils restants. Je plonge ma main dedans et envoie des gouttes meurtrières dans le gros poisson pour qu'il abandonne sa cible. Les gouttes transpercent la cible sans trop de soucis. Je descends d'où je suis pour venir aider le civil à sortir du trou. Est-il seulement en vie ? Une fois le cadavre poussé, je remarque que l'homme blond ne souffre pas d'une seule égratignure. J'arque un sourcil.

«  Vous devriez être mort, écrasés par ses coups. Qui êtes-vous ? Oh, on a pas le temps pour ça. Vous avez survécu, alors rendez-vous utile et aidez mes pantins. Je vais aller retenir le gros. »


Je cours à travers les rues, me dirigeant vers le plus gros des ennemis. Pendant ce temps, le nombre d'ennemis diminue tandis que je possède de plus en plus d'alliés. Est-ce dû à mes faits ? Oui. Mais aussi aux marins qui tentent de faire quelque chose. Et peut-être aussi dû aux actes héroïques des deux humains et chat. Les wotans de taille normale se font rapidement dépassé par le nombre de la qualité de notre défense. Nous sommes en guerre, et le moral compte pour plus de la moitié du résultat. Tant que le gros truc sera debout, les ennemis garderont le moral. Et comme dans toute bonne série, il faut un adversaire à la hauteur de l'ennemi pour sauver les fesses des survivants. Alors je me prépare à faire quelque chose d'inédit. Je me concentre, puis plaque mes deux mains sur le sol. Je te jute, sur le sol en lui même. Le monde semble se tordre sur plusieurs dizaines de mètres. Désolé à ceux qui sont dans la zone. Le sol et les bâtiments ne ressemblent plus à rien, sauf à un torchon qu'on essore de toutes ses forces. Je me concentre et dirige le jus qui en sort vers moi. Des ennemis semblent comprendre que je suis la source de ce problème et se dirigent vers moi pour corriger ce fait. Je ne peux pas lâcher ma technique, sinon je devrais recommencer. Alors je fais la seule chose que je peux faire, la seule chose qu'un homme ferait.

«  A l'aide ! N'importe qui, protégez moi ! J'ai besoin de temps. »

Les monstres s'approchent assez de moi pour que je sente leur puanteur. Pa de doute, ils viennent bien des abysses. Un poing vient me toucher. J'encaisse comme je peux tandis que du sang vient couler de mon front et glisse sur ma paille. Un second coup s'abat sur moi … … … Hein ? J'ouvre les yeux et je vois un meurtre de corbeaux venir s'abattre sur mes détracteurs. Hein ! D'où est-ce qu'i*/ On s'en fiche, ils sont en train de me faire gagner du temps. Mes créations tentent de me protéger en fonçant vers moi, mais les ennemis ont compris que taper la bille dans leur torse les détruit aussitôt. Donc le nombre de personnes pouvant me protéger diminue rapidement. Encore un peu. Donnez moi un peu de temps. Je demande juste quelques minutes et je serai de taille contre leur boss. Ma concentration ne doit pas être interrompue tandis que de plus en plus de liquide se concentre autour de moi et vient glisser directement dans ma bouche. Encore un peu et j'y suis !




Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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L'ichtyomachie


L'ichtyomachie 1-Wotan-kraken-pouple

Laissé libre d'agir à sa guise, le Wotan ne s'était pas fait prier. Ses tentacules ravageaient le port, emportant tant les mats des navires que les corps paniqués des civils un peu trop proches. Devant le spectacle glaçant, les marines avaient eu un temps de retard. À présent que plusieurs groupes s'étaient formés, afin de contrer les hommes poissons descendus sur la terre ferme, les fiers défenseurs de la justice s'étaient ressaisis. Ils pointèrent sur la monstruosité leurs fusils, leurs sabres et les pièces d'artilleries qui commençaient à affluer. Le feu nourri prit de court le Wotan, qui en lâcha plusieurs de ses victimes. Ces dernières hurlèrent à la mort, avant de s'enfoncer dans les eaux tumultueuses du port.

Tandis que les blessés tentaient de regagner les pontons, la monstruosité des profondeurs subissaient de plein fouet la contre attaque de la marine. Elle semblait enrager, plutôt qu'elle ne souffrait. Pourtant, sous le poids des boulets de canon et des balles en acier, le poulpe-kraken sembla reculer un tant soit peu. Mais jusqu'à quand ?

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Le spectacle glaça le corps d'Hayato. Ces hommes poissons sans pitié venait de désosser le pauvre corps du chaton squelette ! Son cœur manqua un battement, devant le sort funeste qui lui avait été réservé. Pourtant, loin de s'en formaliser, le petit chat se releva, indemne ! Un bonbon du démon ? Hayato n'eut pas le temps de pousser plus loin ses investigations : le combat reprit de plus belle ! La série d'esquives fantasque du minet permit de laisser entrevoir à l'épéiste sa véritable nature, lorsqu'il passa derrière un appareil étonnant : c'était un mink, et non pas un autre déguisement ! Reprenant ses esprits, le loup garou tenta d'attaquer Baz, afin de lui faire stopper ses rayons inquiétants. Immédiatement, tant Achab que Roudaire lui barrèrent le chemin et l'obligèrent à reculer, sous une déferlante de coups. Il grinça des dents, lorsqu'enfin la balance sembla se retourner en leur faveur ! Des marines, ainsi qu'un autre squelette armé d'un sabre venaient leur prêter main forte... leur chance semblait tourner ! Le mink en profita pour lui proposer un plan.


- Je vous fais confiance, lança le bretteur à son coéquipier improvisé. Je vais tenter de l'intercepter là bas.


Répondant immédiatement à la proposition du mink, Hayato laissa Roudaire intercepter le squelette épéiste, pour filer entre les doigts palmés de Baz. D'un shunpo éclair, Hayato dépassa le fuyard et lui coupa la route. Ce faisant, le petit groupe d'amphibiens fut pris en tenaille ! Achab ne pouvait plus fuir, malgré les quelques renforts qui lui prêtaient main forte. De l'autre coté, Roudaire était aux prises avec un autre sabreur, tandis que le bataillon de la marine, épaulé par le mink, donnait du fil à retordre à Baz. Par réflexe, Hayato prolongea son tour d'horizon, afin de tenter d'avoir une vision d'ensemble de la situation. Il repéra sans mal un épouvantail qui tordait, littéralement, tout ce qu'il touchait afin d'en extraire un liquide inquiétant. Un deuxième homme de paille semblait se rallier à lui, pour dieu seul savait quoi !


- Et tu te permets de regarder ailleurs, en plus !


Plusieurs hommes poissons de bas étage se ruèrent sur le loup garou. Ce dernier moulina de ses griffes énormes, afin de se défaire de ses adversaires enquiquinants. Les pauvres écailles cédèrent sous les véritables sabres au bout des doigts d'Hayato. Des gerbes de sang plus tard, les sous-fifre d'Achab gisaient au sol, les yeux révulsés.


- Il faut tout faire soi-même, ici... maugréa le chef du projet.


Malgré la prise en tenaille, Hayato était un tant soit peu ennuyé. Certes, le groupe ainsi encerclé était bien plus facilement contrôlé. Cependant, il ne pouvait plus laisser libre court à ses attaques qu'il contrôlait encore mal : les lames d'air pouvaient blesser les marines ou le petit chat restés derrière ! Or, loin d'être un idiot, Achab l'avait rapidement compris. Il se déplaçait en permanence, afin de  laisser les alliés d'Hayato dans son dos... et donc de l'empêcher de frapper sans discernement. D'un coup éclair, Achab lança d'autres balles d'eau qu'Hayato esquiva in extremis. Il tenta de profiter de l'écart pour s'enfuir, mais dut se contorsionner pour éviter un coup de griffe éclair. De quelques pas en arrière, l'homme poisson siffla.


- BAZ ! Avec moi !
- Il me semblait t'avoir rappelé qui était coiffé d'une couronne ? C'est toi qui viens avec moi !
- Ensembles, alors !
- Exactement ! En une fois, pour réduire en bouillis ces êtres inférieurs !


Immédiatement, les deux hommes poissons se jetèrent l'un vers l'autre. Ils passèrent bras dessus et bras dessous, de sorte que leurs coudes gauches s'entrecroisent. Dans la seconde, ils tournoyèrent ensemble dans une danse inquiétante. Leurs allures monstrueuses et la violence de leurs mouvements inquiétèrent quelques marines qui, par réflexe, firent parler leurs fusils ! Loin de s'en émouvoir, les deux hommes poissons continuèrent à amasser de multiples gouttelettes d'eau, puis scandèrent ensemble :


- Gyojin Karate ! Honburi Mizu !


Sous les yeux paniqués des marines, les gouttelettes d'eau s'élancèrent de toutes part ! Les hommes poissons se transformèrent en une véritable pluie de balles d'eau aussi puissantes que des fusils ! Un marine eut à peine le temps de crier « A terre ! » qu'un projectile le transperça de part en part. Hayato se rua sur le sol pour esquiver la majeure partie de l'attaque et dut serrer les dents, impuissant. S'il avait encore eu son sabre, sans doute aurait il pu faire quelque chose ! La rafale mortelle finit par se calmer. Pourtant, lorsque la tempête fut passée, les ravages se firent sentir. La majeure partie des marines avaient succombés... Malgré tout fidèles au poste, les survivants se relevèrent et tentèrent de repartir à l'assaut, les jambes flageolantes. De son coté, Hayato remarqua un détail important. Malgré leur forte constitution, tant Baz qu'Achab semblaient tituber, leur équilibre rendu précaire par les tours de manège qu'ils venaient de réaliser. Il lança au mink :


- C'est le moment ! Ils sont eux même sous le contre coup de leur attaque !


Sans attendre de voir la réaction de son allié, Hayato sauta sur le duo et commença à les labourer de multiples coups de griffes ! Il prit bien garde à ne pas laisser ses attaques glisser du coté du petit chat, mais s'en donna à cœur joie pour taillader les deux hommes poissons qui leur donner du fil à retordre !


L'ichtyomachie 0-Bras-droit-2-Kong-180x400
Kong



De son coté, le moine servite pestait intérieurement. Il cherchait à remettre la main sur son chef de clan, en remontant les rues de la ville portuaire. La poisse de son boss avait encore frappé ! Il avait beau s'en défendre, les emmerdes suivaient Hayato, comme un abeille étaient attirée par une fleur. Mais, après tout, c'était aussi pour cette raison que Kong le suivait : au moins, il ne s'ennuyait jamais avec lui ! Le cri d'un homme épouvantail le tira de ses réflexions. En quelques secondes, le moine comprit que la personne appelant à l'aide se servait d'un fruit du démon et avait besoin de temps pour canaliser une attaque puissante. Sans doute voulait elle l'utiliser contre le mastodonte qui ravageait la ville ! D'un coup de coude éclair, le moine envoya voler un homme poisson qui tentait d'attaquer en traitre l'épouvantail. Du regard, il chercha un autre allié pour l'aider face à la multitudes de grouillots à abattre.


- Eh ! Toi ! L'homme de paille, tu veux pas venir aider ton collègue ? Il a l'air d'avoir une idée derrière la tête, et j'aurais du mal à tenir à distance tout ce beau monde...


Kong envoya un coup de pied retourné dans la tête d'un deuxième homme poisson, avant de se tourner vers celui qui avait requis leur aide :


- Et qu'est ce que tu comptes faire, au juste, avec tout ce que tu es en train de boire ?


L'ennui, avec les fruits du démon, c'est qu'on ne pouvait jamais vraiment savoir à quoi s'attendre... Surtout quand on avait pas vraiment l'occasion d'en voir à l'œuvre tous les jours !
Codage par Libella sur Graphiorum





Dernière édition par Suisou Hayato le Sam 9 Nov 2024 - 20:08, édité 1 fois
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- J'arrive, lança l'agent W à destination du moine servite, qui avait lui-même repris la doléance de Rio.

L'espion constatait avec un brin d'étonnement la capacité du médecin, qui pressait des éléments qui n'auraient pas dû pouvoir l'être. Les fruits du démons offraient, parfois, des pouvoirs tout bonnement étonnant. L'injonction consistait à obtenir de l'aide, Wolt s'y affaira aussitôt. Afin de permettre au quarantenaire de canaliser, semblait-il, assez de liquide venu des alentours, il se positionna aux côtés de Kong. Il faisait ainsi volte-face aux Wotans titanesque qui avançaient toujours plus menaçants. Devant la stature plus qu'impressionnante de ces bêtes abyssales, l'espion ne démontrait aucune trace de peur. Aussi, il suivit le moine dans son assaut, attaquant les assaillants avec vigueur. Le problème, c'était que malgré la puissance qu'il était capable de déployer, du haut de ses un mètre quatre-vingt, il avait dû mal à atteindre correctement ses ennemis, parfois haut comme des immeubles. Kong, bien qu'agile, peinait parfois de la même manière et cela rendait leur défense moins efficace qu'elle n'aurait pu l'être. Rio étant en danger, Wolt su qu'il se devait d'être plus incisif. Car, bien que pleinement intégré aux affrontements se déroulant sur le port, il dissimulait son utilisation du rokushiki, afin d'éviter que sa couverture ne soit découverte. Des considérations pourtant futiles en cet instant, où l'urgence de la bataille rendait caduque toute tentative de discrétion.

- Prenez appui sur mon torse, puis brisez le crâne de celui-ci, cria-t-il à Kong qui se battait avec acharnement.

L'instant de stupeur passé, le moine su qu'il ne devait pas réfléchir. Alors, il s'élança avec explosivité vers l'espion et, comme un véritable athlètes, sauta dans élan des plus véloces. Il envoya ses deux pieds droit vers le blond, qui bomba alors le torse comme il le pu. A cet instant, Kong se dit sûrement que c'était quitte ou double, mais c'était trop tard. Les deux jambes du moine servite se heurtèrent à un véritable mur d'acier, constitué par le Tekkaï de l'agent gouvernemental. Puis, suite à une flexion réflexe, il pu se projeter à plus de treize ou quatorze mètres en hauteur, jusqu'au visage d'un Wotan qui s'approchait de trop près de Rio. Le chauve émis un cri, long et strident, avant de fracasser le crâne de la bête d'un violent coup de talon. Le Wotan râla, puis s'effondra sur lui-même, écrasant une maison sur laquelle il s'affala tout entier.

Confiant la charge à Rio de vaincre la masse, Wolt cherchait un moyen de restreindre les mouvements des quelques assaillants qui arrivaient maintenant. Le problème, c'était bien qu'il ne maîtrisait qu'imparfaitement les arts du Cipher Pol. Aussi, le Ryankaku aurait pu être d'une grande utilité, mais il ne savait pas l'utiliser. Cherchant comment accaparer l'attention des opposants, l'espion était à cours d'idée. Alors, lui d'habitude si réfléchi et pragmatique, n'eut pour réflexe que d'interpeller les ennemis.

- Je suis un esclavagiste, j'ai mis au fer des milliers de vos semblables et vais en faire de même pour vous, sales hommes-poissons, cria-t-il, sachant qu'il parviendrait forcément à cristalliser leur colère par ces dires racistes. Racistes certes, mais qui traduisaient malgré tout sa véritable pensée quant à la hiérarchie des races et la supériorité, logique, des humains sur leurs autres. Obéissez-moi maintenant, bande de maquereaux, hurlait-il à pleins poumons tout en leur faisant signe de s'asseoir du bout de ses doigts.

Soudain, une horde de corbeaux piqua droit vers les Wotans, rajoutant au brouhaha de la bataille, celui des croassements. Les oiseaux attaquèrent les bêtes venues des profondeurs, dans une chorégraphie désordonnée, de leurs becs et de leurs serres. Sans leur laisser une seule seconde de répits, même les plus grands des ennemis ne pouvaient se défaire du harcèlement des volatiles enveloppés de nuit. Les Wotans se débattaient, leurs bras immenses fendaient l'air frénétiquement pour chasser les corbeaux, mais ceux-ci parvenaient à esquiver ces attaques grossières avec brio. Enfin, quelque fois l'un des oiseaux se faisait toucher, et tombait raide, souvent tué sur le coup, mais leur nombre compensait ces pertes et firent gagner de précieux instants à Rio.

Kong revint près de Wolt, s'extasiant de cette capacité que semblait avoir l'espion à diriger les volatiles.

- C'est quoi comme fruit du démon, l'interrogea-t-il.
- C'est bon, je viens, s'écria Rio qui semblait avoir pleinement chargé sa fameuse technique.

L'heure était à la riposte, les Wotans étaient terminés.
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L'INQUIÉTANT KARATÉ AQUATIQUE

ANNÉE 1630

Mini-event d'Halloween 2024

Le Tigre Blanc navigue non loin de Schwarzwald. Mais une surprise va soudain arriver sur le pont.





Évacuez Yogolstadt ! Faites évacuer ! Un lézard de plusieurs dizaines de mètres de haut se dirige vers vous ! Faites évacuer ! Nous avons reçu des renforts de la part de civils, mais nous n'arriverons jamais à l'arrêter à temps ! Vous devez faire évacuer la ville !



À l'escargophone, ce soldat très impliqué, un sous-officier apparent, s'affaire à la communication tandis que la bataille fait rage. Mais les canonniers bombardent les Wotans, qui leur foncent dessus, ravageant les rangs de la Marine de leurs puissants tentacules et éclaboussant de sang le port en écrasant les gens qui tentent de fuir ou se cacher. Sous un appendice qui se relève, un corps sanguinolent gémit. Mais alors ils tonnent, venus de la ville, ils roulent sur leurs chenilles et arrivent sur place dans un assourdissant fracas que même le capharnaüm ambiant n'aura empêché de constater.


Mais qu'est-ce que…


Il s'agit bien sûr d'une dizaine de tanks mobiles qui forment immédiatement une rangée pour tirer en choeur des salves en direction des monstres bien visibles.


Des tanks en ville ? Ils auraient pas pu envoyer l'infanterie de tranchée à la place, leur intervention aurait pas été plus rapide ?





Et que ça bombarde, mais la puissance de feu des chars ne semble suffire face à ces créatures, qui s'approchent dangereusement d'eux. C'est alors que les détonations des canons déjà en place retentissent et sous la pluie de boulets, un Wotan s'effondre lourdement, soulevant la poussière et provoquant un souffle des narines du nobliau couronné.


Des canons, des tanks… nos Wotans étaient censés être un atout contre ces armes. Tout ça parce que vous vous êtes occupés de quelques unes de nos unités d'infanterie ? Je refuse d'y croire. IMPOSSIBLE ! Et toi, petit squelette, tu penses pouvoir m'arrêter ? Je ne peux peut-être pas t'atteindre, mais n'imagine pas que les balles de ce fusil suffiront contre moi. Tu es trop jeune de mille ans pour espérer me vaincre ! Observe donc !


D'un saut, le musculeux homme-poisson arrive à côté de Mistertigri et qu'un coup de pied, balaye les soldats se trouvant à sa portée. Aux tirs de fusil, il répond en se cachant derrière ses bras assez puissants pour parer les balles et fracasse d'un coup de poing la tête d'un sous-officier au sol. La main rougie, il donne une baffe liquide à un soldat qui s'évanouit sous le regard terrifié de Mistertigri qui ne peut qu'assister impuissant à ce massacre à sens unique, à ces coups violents portés par le couronné Baz. Que faire ? Il devrait agir pour le sauver, pour regagner l'espoir de s'en sortir… mais il peut s'en sortir. Avec son invincibilité, il peut retourner au navire ! Laisser Yona… La pauvre. Mais il ne peut rien pour elle ! Retourner au bateau… ce serait le meilleur moment ! Mais… Un sous-officier ne parlait-il pas de renforts ? Ne disait-il pas que toutes les villes étaient attaquées ? Un assaut général sur toute l'île. Le bateau n'a pas du être épargné et il sera traqué en chemin. Il suffit que son bonbon ait un effet secondaire et c'est la mort assurée. Ici, au moins, il y a des tanks ! Il y a des canons ! Il y a des soldats… qui se font battre par ce grand homme-poisson musclé et nu. Nu… Nu ! À ce moment, voyant la plante des pieds d'un Baz qui frappe un autre représentant de l'ordre, le mink a une idée et pose sous cette plante le canon du fusil qu'il tient. Pcccht. Le son de la peau qui chauffe. Et l'homme-poisson de bondir, la plante du pied grillé, de tenir sa jambe en soufflant sur son bobo alors que les soldats reprennent leurs esprits et lui tirent à nouveau dessus, le blessant au flanc. Alors le nobliau rugit, redoutable et effrayant, puis assène un puissant coup de lame d'eau au squelette dans une rage incontrôlée. Mais le squelette n'est qu'un tas d'os grâce au bonbon et ce que Baz semble avoir oublié se reproduit à nouveau sous ses yeux médusés, car la rotule d'ajoute au tibia, puis cet os, puis cet os, jusqu'au crâne. Mistertigri, en quelques secondes, est de nouveau au complet sous le regard médusé de l'homme-poisson.




De son côté, Yona roule, roule et quitte Edelheim à vélo, roulant de toute la force de ses jambes au milieu de gens qui courent, d'autres qui roulent aussi, mais certains qui chevauchent. Toute cette foule abandonne la ville portuaire pour entrer dans un décor tout aussi sombre dans l'obscurité nocturne tandis qu'un gigantesque lézard marche à leur poursuite, poussant un glaçant rugissement. Soudain, Yona voit sa gauche éclairée d'une lumière verte. Ce rayon vert ravageur a encore frappé et grillé deux cyclistes. La bête sait que Yona est à bicyclette apparemment et cible à présent un autre rouleur. Se sachant prise pour cible potentielle, l'accompagnatrice du minet s'engage sur un chemin qui passe par un contrebas, lui permettant de ne plus être visible par le titanesque King Kong. Elle roule, elle roule, espérant que la ville de Yogolstadt aura été évacuée à son arrivée. Puis le ciel se verdit encore. Si elle arrive en ville. Car malgré le bonbon du squelette, elle craint bien d'être incapable de re relever si la bestiole la touche de son laser anéantisseur de toute vie.




Réarticulant son bras droit, le mink secoue ses os et ramasse le fusil pour courir après un Baz qui s'est rué auprès d'Achab de leur duo émergent des rafales d'obus aqueux touchent la Marine, lacérant les soldats, déchirant la tôle des chars, rayant les canons, fendant les armes, trouant les bâtiments. Le mink se couche aussitôt et sent fuser les projectiles de cette redoutable technique. Au sol durant plusieurs secondes, il entend siffler sans oser se relever, voyant des marins transpercés sans qu'il ne puisse rien faire. Mais de toute manière, que pourrait-il faire face à des tels guerriers ? Certes, il faut les combattre, la fuite n'étant que plus dangereuse que la lutte, mais la puissance combinée d'Achab et Baz représente bien trop. Son fusil ne suffira jamais. JAMAIS. Contre ces balles d'eau, il est inefficace. Mais les balles diminuent et cessent. Timidement, le financier se relève, empoignant fermement son arme et repense à cette technique. Fait-il le poids ? Fait-il sérieusement le poids ? Ne vaut-il mieux pas laisser aux tanks pas trop endommagés le reste de la situation ? Mais déjà, le loup-garou est parti à l'assaut des deux dirigeants de l'armée. Le courageux combattant exhorte le squelette à lutter. Mais que faire ? Ils ont beau être déséquilibrés, ils sont trop forts pour lui. Pire encore, même assénés de coups, ces deux hommes-poissons résistent tant bien que mal… et plutôt bien, en fait, car le couronné Baz choisit de ne se protéger que d'une main, puis lève l'autre au ciel, souriant au canidé.


Rat de la surface ! Tu te bats bien pour quelqu'un de ton espèce ! Pour la peine, je vais te montrer la plus grande, la plus puissante technique de mon peuple. Une technique que seuls quelques génies ont su maitriser. Elle demande des années d'entrainement et une concentration immense. C'est une fleur que je te fais pour ta bravoure. Gyojin Karaté…


De la mer arrivent alors des gouttes, puis des filets d'eau, qui filent tourbillonner au-dessus de cette main libre, se réunissant en un orde tourbillonnante de la taille du poing. Mais le mink remarque que dans l'action et avec son manque d'équilibre, il ne réussit pas si bien à maintenir la technique, qui se rapproche de sa main et l'englobe. Mais se ressaisissant, l'homme-poisson élève de nouveau l'orbe au-dessus de lui avec sa main lacérée. Lacérée ? Par de l'eau ? Ce ne serait pas du courant ?


…Senken !





Ramenant à lui plus d'eau encore, l'homme-poisson agrandit lentement l'orbe, qui atteint une taille impressionnante, plus grande que lui-même, avec pour contrecoup une difficulté à se défendre. À ce moment, plus loin, le battement d'ailes de nombreux oiseaux ne manque pas d'attirer l'attention du mink, qui remarque de nombreux volatiles se réunissant en un même endroit. Pourquoi en ce moment ? Ne devraient-ils pas fuir ? Au… Auraient-ils un lien avec ces grouillots et murlocs étranges qui arrivent et se mettent à combattre leurs semblables ? Il se passe quelque chose là-bas. Des hommes-poissons commencent à s'affronter entre eux ! Mais il n'est pas le seul à l'avoir remarqué. Le chef d'armée Achab détourne le regard du loup-garou, recevant un coup de griffe au torse, mais voit les siens. S'assombrissant, il n'est plus qu'obscurité et seules ses nageoires verdoient dans le noir.


Notre armée… Quelqu'un la retourne contre nous ! C'est donc pour ça que nous perdons.





C'est le moment ! Sans attendre, le mink se rue sur lui et vient dans ses jambes, le faisant tomber à la renverse. S'apprétant à tirer sur Baz, il regarde l'orbe géante. Ce n'est pas un tourbillon de flots ! Ses sens exacerbés de mink voient bien ces quelques gouttes qui échappent à la technique… ce sont des gouttes transformées en minuscules lames. C'est donc pour cela qu'il a été lacéré ! Mais jamais un tir ne le déconcentrera assez… il faudrait lui faire lâcher son orbe ! Mais comment ? Alors le mink jette son fusil dans la main tendue de Baz, qui écarquilles les yeux.


Hein, mais qu'est-ce que c'est ?





D'un geste du poignet, il écarte l'arme à feu, mais déjà l'orbe descend englober sa main, qui rougit se son sang.


NON ! L'orbe ! Je dois me concentrer !




Courant à toute vitesse pour s'éloigner, Mistertigri crie :


Tailladez-le, Monsieur le loup ! Il ne pourra pas maintenir son attaque longtemps !





Mais déjà, des soldats de la Marine qui restent commencent à tirer sur l'homme-poisson couronné.

L'ichtyomachie Eea9


Récapitulatif:

Merci à Georgina pour le codage !


Dernière édition par Mistertigri le Mer 13 Nov 2024 - 4:29, édité 1 fois
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Shgling. Skack. Clang. Le fracas des armes blanches résonnent. Pan. Boum. Kaboum. Splash. Scratch. Les canons et les balles fusent dans les airs pour infliger des dégâts. Les marins se déploient et tentent de reprendre l'avantage. Difficile de rester concentré dans de telles conditions. Pourtant, je maintiens mon pouvoir comme je peux. Encore un peu. J'y suis presque. Un loup garou sabreur se bat avec deux ennemis, c'est tout ce que je peux voir du coin de l’œil. Reste concentré Rael. Hein ?! La voix. la voix me dit quelque chose. Patato, Potato. Pagayo. Oui, ça finit en o. Quand je me tape l'orteil contre la table, ça fait aie, et j'aime les gâteaux, donc Hayato ! La voix lui ressemble, à cet étrange sabreur rencontré sur l'ilot flottant à Halloween dernier. Quelle heureuse coïncidence si c'était vraiment lui. Je veux dire qu'il existe au moins six mers dans ce monde, et il serait précisément sur la même que moi ? Et de toutes les îles de cette mer, il aurait choisit celle-ci ? Et parmis tous les endroits existants sur cette île, il serait là, précisément près de moi ? Non, impossible le hasard n'est pas aussi joueur. Je suis tenté de répondre, mais je dois rester concentré !

L'épouvantail que j'ai "sauvé" vient me sauver à son tour. Chouette. Épouvantail qui a une sacrée défense, encore une fois. On dirait ce pouvoir étrange qui noircit les gens, sauf que là il ne noircit pas. Un début de ce pouvoir peut-être ? Seconde après seconde, le volume de liquide que je concentre augmente, puis diminue quand je l'aspire. Et une chance que je l'aspire, sinon la zone entière serait sous "l'eau". Des corbeaux semblent venir nous aider, encore une fois, chouette. Je pourrais lâcher maintenant ma technique, mais est-ce que sera suffisant ? Si je stoppe là et que ce n'est pas assez, il me faudra encore plus de temps pour recommencer. C'est un risque que je ne peux pas courir. Aller ! Encore quelques secondes et j'y suis ! J'ouvre la bouche plus grand, me transformant en véritable Homer, ce digne héros des tragédies comiques. Malgré les efforts louables de mes protecteurs, les combats continuent et le géant se rapproche. Aller, c'est parti.

Je relâche mon pouvoir sans crier gare. Aussitôt, tout ce qui était tordu, replié sur lui-même, retrouve sa forme originelle. Certains se font expulser dans les airs, d'autres se font écraser par des bâtiment qui redeviennent normaux, mais très peu réussissent à rester de bout. C'est un séisme concentré, physiquement parlant. Un bon 8/10 sur l'échelle de Tériche. Et tout le liquide que j'ai avalé me permet enfin d'utiliser une technique surpuissante. Mon corps d'épouvantail se met à gonfler, gonfler, gonfler. Mes frêles bras deviennent aussi gros qu'un lit deux places, mes jambes chétives se transforment en mastodontes capable de supporter mon poids sans soucis, mon torse se gonfle, et on pourrait croire que je suis une femme l'espace de quelques instants, avant que les formes se reprennent. Un humain fait la taille de mes doigts. Une maison n'arrive même pas la moitié de là hauteur de mes genoux. Je suis un géant ! Je fais cinquante mètres de hauteur, à peu de chose près, je suis parmi les êtres humains les plus grands qui existent dans ce monde. Vu d'en bas, ce doit être une vision terrible, un épouvantail qui devient géant après avoir bu des quartiers en les tordant sur eux-mêmes.


" Voilà ce que je fais, ça répond à ta question, le loup ? "

Pendant ce temps, le boss, gros lézard mutant armé d'une sacrée couche d'écailles, semble suivre quelque chose au loin et s'éloigne de nous. Ah, zut, si j'avais su, je n'aurais pas fait ça, j'aurais attendu ... J'en profite pour lancer une attaque imparable, le vol de volatiles ! Des dizaines d'oiseaux se rapprochent de moi, je pointe les minuscules hommes-poissons étranges et les volants se mettent à les attaquer. Et pour les aider, je presse un peu un de mes bras pour récupérer du jus et lancer des Gouttes d'eau sur nos ennemis, sauf que les projectiles font la taille d'un humain, leur pouvoir est donc bien plus dévastateur qu'à la normale.



Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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L'ichtyomachie


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Après plusieurs minutes à endurer en grognant les tirs nourris de la marine, le Wotan finit par sortir de ses gonds. Ulcéré, le poulpe monstrueux rugit à en faire éclater les tympans des pauvres malheureux restés trop proches. L'onde de choc provoqua des vagues qui vinrent jeter les navires et les corps contre les pontons, dans un fracas innommable. Déstabilisés, les justiciers relâchèrent leurs attaques un bref instant. Un moment d'inattention qui suffit, amplement, au Wotan pour renverser la vapeur. De ses appendices gluants, il balaya les troupes un peu trop proches, avant de commencer à s'avancer vers les pièces d'artilleries en hauteur... avec la claire intention de les réduire en charpies !


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Les griffes d'Hayato labouraient les corps des hommes poissons. Sous cette forme lupine, il semblait avoir gagné en force, en rapidité mais surtout en férocité ! La génétique et la coordination des hommes poissons les aida à supporter l'assaut vaillamment, jusqu'à ce que Baz ne réussisse à se ménager assez de temps pour inquiéter le loup d'une technique effrayante ! Achab se lança dans une contre attaque qui força l'épéiste à se concentrer sur lui, et à lui infliger de profondes entailles sur le torse. Lorsque l'homme poisson usa de son karate aquatique, Hayato dût reculer à son tour. Alors, un frisson glacé traversa le corps du bretteur. Une orbe d'eau tourbillonnante semblait sur le point de fondre sur lui pour le hacher menu ! Son cerveau réfléchissait à toute allure, lorsqu'un fusil vint perturber la tactique bien huilée des deux amphibiens. Baz se déconcentra, un bref instant. Une infime fenêtre qui perturba la sphère de mort. Une poignée de secondes qui suffirent, amplement, à l'épéiste confirmé.

En un battement de cœur, Hayato fit le vide dans son esprit. Il rassembla les griffes acérées de sa main droite, pour former un semblant de sabre. Le bretteur inspira profondément et, mu par l'instinct, bondit en avant avec un shunpo éclair. Les combattants les moins expérimentés eurent l'impression qu'il disparut un instant, avant de réapparaitre derrière Baz, les griffes maculées de sang. Ce dernier écarquilla les yeux. Une immonde balafre s'ouvrit en travers de son torse, avant qu'il ne crache une gerbe de liquide carmin. La sphère dans sa main explosa et lui lacéra le bras, ajoutant à sa douleur et à sa panique. Il voulut parler mais, sans crier gare, Hayato se retourna et termina de le lacérer d'un deuxième coup. Le noble mit un genou à terre, ses yeux se révulsèrent, il tangua un instant, avant de basculer en avant, tête la première. Son corps inerte rencontra le sol dans un bruit spongieux, avant qu'un hurlement ne déchire l'espace :


- BAAAAZ !!!


De son coté, Achab avait lu la manœuvre. Ce faisant, il avait voulu s'interposer. Pourtant, les rares soldats restant ne l'avaient pas entendu de cette oreille. Ils l'avaient criblé de balles sans aucune pitié, tant et si bien que l'homme poisson, déjà malmené par les attaques d'Hayato, avait du reculer de quelques pas. Impuissant, il avait aperçu son ami se faire trancher par le fauve. La rage emplit le cœur du combattant. Instantanément, la peau d'Achab sembla muer une nouvelle fois, pour se pâmer d'écarlate. Ses yeux injectés de sang blanchirent, jusqu'à ce que les pupilles ne disparaissent. Une violente aura meurtrière balaya la place. Un véritable coup de fouet qui plongea à terre plusieurs marines, tremblant comme des feuilles. Sans crier gare, Achab se jeta sur l'horreur lupine avec un cri guttural. Il ne semblait plus capable d'articuler le moindre mot !

Hayato reçut la charge gauchement. Il pensait avoir trouvé un moyen de se battre efficacement, en retrouvant les sensations d'un sabre... c'eut été trop beau ! Handicapé par sa forme inhabituelle, il réussissait à peine à contenir l'assaut furieux de son adversaire. Déjà, les coups pleuvaient et il devait encaisser plusieurs fois, reculant d'un pas à chaque fois. La douleur commençait à s'accumuler sur tout son corps, mais l'épéiste n'était pas au bout de ses peines. Enragé comme il l'était, Achab ne s'arrêterait plus avant d'avoir réduit en charpie sa cible... ou bien d'avoir rendu son dernier souffle. Ce faisant, il semblait avoir complètement oublié toutes les autres âmes présentes sur place.

C'était une occasion à ne pas manquer.


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Kong


Kong salua mentalement la tentative de Wolt. Provoquer ainsi une race sujette à la ségrégation, aux moqueries et aux pires sévices... S'imposer à soi même une cible dans le dos, en s'annonçant comme responsable de leur condition ? Efficace. Courageux. Et particulièrement stupide... puisque le moine était juste à coté de lui ! L'artiste martial pesta en silence, jusqu'à découvrir l'intervention opportune des oiseaux. L'attaque des volatiles semblait un peu trop « à point nommé », cela dit... Un fruit du démon, peut être ? L'arrêt de la technique de l'autre homme de paille le surprit ! La réalité sembla reprendre ses droits, après avoir été tordue sans aucun ménagement. S'il n'avait pas suivi un rigoureux entrainement, et n'était pas né avec des pieds aussi sûrs... il aurait été projeté à terre ! Au lieu de quoi, le moine abaissa son centre de gravité et mit une main à terre, pour se stabiliser.


- « Le loup » ? Nos voix se ressemblent un peu, c'est vrai, mais... enfin bref, c'est pas grave.


Toujours pragmatique, Kong coupa court au quiproquo et préféra laisser le géant se concentrer sur son combat. D'un regard, il repéra le changement de situation. Le lézard allait être ralenti. Les hommes poissons alentours luttaient contre une nuée d'oiseaux digne d'un film d'horreur... mais il restait un problème de taille. Il se tourna vers le deuxième hurluberlu :


- Dis moi, ton collègue a l'air de pouvoir occuper le gros lézard. Mais le poulpe, dans la baie, est incontrolable. Je ne suis pas sûr de pouvoir le gérer seul. Un petit coup de main ?


Si rien n'était fait, le Wotan allait faire un carnage ! Et s'il réussissait à attirer par le fond les canons qui le pillonnait... la bataille allait virer court.

L'ichtyomachie 437001490-godzilla

King Kong en avait gros.

Il avait vécu toute sa vie sous le joug de Baz et Achab. Depuis qu'il était sorti de son œuf, le lézard avait été bercé, nourri au biberon et endoctriné avec une et une seule optique : la haine de la race humaine. Sans même en comprendre le fondement, il reproduisait, d'un instinct grégaire, les atrocités que ses maitres réservaient aux gens de la surface. Aussi, lorsqu'il vit un homme de paille grandir jusqu'à une taille équivalente à la sienne, le reptile au sang froid vit rouge. D'un demi tour éclair, il lança sa queue à toute allure vers l'épouvantail, pour chercher à le décapiter. Qu'il réussisse ou non, l'abominable lézard rugirait. Un puissant hurlement, douloureux, intenable pour l'humain normal. Un cri de défi, empli de haine, de véhémence et d'une rage prête à se déverser sur le premier venu.

Un appel au carnage.
Codage par Libella sur Graphiorum



Résumé:
Le Wotan se débat, attaque les marines et se dirige vers les pièces d'artillerie, en hauteur, afin de tenter de les attraper et de les amener dans la mer.
Hayato profite de l'ouverture offerte par Mistergiri pour trancher de part en part Baz. Achab enrage, vire littéralement au rouge, et fonce sur Hayato qui est en mauvaise posture. Ce faisant, l'homme poisson semble complètement oublier son environnement.
Kong comprend que la situtation s'améliore avec le lézard et la piétaille. Il propose à Wolt d'aller s'occuper du Wotan.
King Kong tente de décapiter Rio d'un coup de pied rotatif en pleine tête... euh de pardon, de queue.

# Kanpuu Giri  : Technique Iaï où Hayato se concentre un bref instant, avant d'effectuer un Shunpou pour trancher son adversaire de part en part et réapparaître derrière lui.


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Plus rien n'avait de sens.

Des Wotans aux caractéristiques plus bestiales qu'à l'accoutumé, de quoi donner du grain à moudre à tous les théoriciens du Nouvel Ordre Mondial, se déchaînaient sur le port tandis qu'une bande de déguisés tentaient de leur barrer la route. Maintenant, après avoir littéralement bu le liquide d'un quartier entier, l'épouvantail venait de grossir prodigieusement jusqu'à atteindre une taille formidable. Sûrement pouvait-il, à cet instant, valoir deux géants l'un sur l'autre. Les corbeaux se muaient en une armée de soldats immortels. 

- Je suis un épouvantail aussi ?! S'époumona Wolt, réalisant à peine la transformation qu'il avait subit en tirant sur la paille qui composait désormais son corps. Le bonbon... déduisit-il, alors qu'il se remémorait l'affreux goût de d'herbe séchée, ou, à juste titre, de paille, qu'il avait identifié en le suçant.

Puis le moine, l'un des seuls à avoir une allure qualifiable de "normale" aux alentours l'invita à rejoindre la baie pour se confronter à un être abjecte aux multiples tentacules. Sans réfléchir beaucoup plus longtemps, l'espion se résigna, de toute manière que pouvait-il faire de mieux qu'essayer d'arrêter cette folie destructrice ? L'avantage, c'était qu'ainsi grimé, son identité ne saurait être trahit. 

L'agent du Cipher Pol hocha la tête et, accompagné du moine servite, ils se dirigèrent vers le Wotan dont l'allure rappelait celle d'un cauchemar ambulant. Compagnons d'infortune, ils rallièrent rapidement le quartier où la bête hurlait sa rage à coups de grognement bestiaux. Le monstre était poisseux, de sa bouche s'échappait des tentacules dégoûtants, comme une seiche, et il se dressait sur ses deux jambes, pointant facilement à une dizaine de mètres de hauteur. A ses pieds, les corps inanimés s'amoncelaient, ses victimes se comptaient déjà par dizaines. Wolt n'était pas homme à vouloir sauver la veuve et l'orphelin, mais il comprenait bien qu'en l'état actuel, il devait arrêter l'ennemi quand bien même il n'avait pas été missionné pour le faire. 

- Il est sacrément grand, lui confia le moine qui se cassait presque la nuque pour voir la tête de la bête.
- Il a l'air musculeux, il faudrait l'occuper, au niveau de son visage, pour que je puisse le faire tomber, amorça Wolt, vu sa taille, ses jambes doivent être sa faiblesse. 
- Pour aller lui cogner la figure va falloir y aller là, fit un Kong dubitatif.
- Hum... j'ai un plan, prend de l'élan, cours moi dessus et je t'aiderai à rebondir plus haut, dévoila l'espion.
- Rebondir ? En me faisant la courte échelle ? Pouffa Kong.
- Non, saute à pieds joints sur mon torse, tu pourras prendre un appui solide pour te propulser là haut.
- T'es sûr l'épouvantail ? 
- Va s'y, fit Wolt alors qu'un énième hurlement du Wotan couvrit complètement sa voix.

Armé de ses tentacules, le monstre s'avançait avec l'ambition non dissimulée de réduire en bouillie les deux hommes.

Kong pris plusieurs mètres de recul puis, en se propulsant grâce à ses jambes puissantes, fondit droit sur Wolt, courant donc à contresens du Wotan. Puis, quelques pas avant l'épouvantail, il décolla d'un bond véloce, jambes en avant. Malgré l'assurance que semblait avoir Wolt, Kong ne voyait pas comment une telle action pourrait mener à un autre résultat qu'au drame. La situation était désespéré, alors il avait tenté, sans grande conviction. 

Tekkai.

Le torse de l'épouvantail était dur comme de l'acier, l'homme était ancré dans le sol comme si ses pieds avaient été plantés dans le sol. Comme l'avait dit l'espion, l'énergie cinétique déployée était formidable et permit au moine de rebondir jusqu'à la hauteur du visage de la bête. Il n'en revenait pas. Ses sens guerriers étaient aiguisés et il su manier sa trajectoire pour asséner un coup de pied circulaire puissant dans la mâchoire du monstre. L'agent gouvernemental, lui, n'était pas resté immobile non plus. Après avoir servit de tremplin pour son camarade provisoire, il s'était élancé à son tour vers les jambes du Wotan, lui assénant de nombreux coups. Son Shigan perçait la chair dans tous les sens, arrachant un cris venu d'outre-tombe du poulpe. Puis, à force d'acharnement, il parvint à le déstabiliser et, grâce au soutien de Kong qui l'occupait à la perfection, lui fit totalement perdre l'équilibre. Le Wotan bascula vers l'arrière et s'écrasa sur les bâtiments derrière lui, causant sûrement bien d'autres morts collatérales parmi ceux qui n'avaient pas encore fuit vers l'intérieur des terres.
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LUMIÈRE VERTE DANS LA NUIT

ANNÉE 1630

Mini-event d'Halloween 2024

Le Tigre Blanc navigue non loin de Schwarzwald. Mais une surprise va soudain arriver sur le pont.





L'homme-poisson à la couronne est tombé ! Il est hors de combat !






Il en reste un ! Abattez-le !




Belle nouvelle que voici ! Oui, bonne nouvelle… si cela ne révélait pas la cruelle réalité : Baz à terre, il reste Achab. Un Achab mû par la colère, par une rage folle qui le pousse à malmener comme jamais le puissant loup-garou. Éclairant son corps d'une lumière émise par des nageoires au niveau de son cou, le voici sans discernement, telle une machine concentrée sur sa proie mais animée d'une colère palpable. Illuminé ainsi, il est une cible aisée dans cette nuit noire pour les soldats et sous-officiers les plus proches qui le mitraillent de balles, mais le terrible homme-poisson poursuit ses attaques sans réagir, comme insensible à la douleur. Contractant ses muscles fins, le commandant de l'armée des Wotans ne ploie nullement.


Tirez avec les canons ! Visez-le avec les tanks !






Impossible ! Nous pourrions toucher le loup-garou ! En plus de blesser un civil, on se priverait d'un atout précieux !


Le matou, impuissant, ne peut qu'observer un duel devenu presque inégal se dérouler devant lui.


Certains civils se battent à nos côtés ! Leur force de frappe est inestimable ! Sans eux, le port entier aurait été envahi ! L'artillerie ne doit en aucun cas les abattre !


Certes, mais… à trop se concentrer sur le duel, la Marine semble oublier l'armée qui, elle, continue de sortir de la mer. Il en arrive encore et si leur commandant n'est pas en mesure de leur donner des ordres, leur avancée continue, sans compter que des unités plus baraquées font leur entrée. Un homme-poisson de trois mètres éclairée de quelques lanternes s'approche, muni d'un naginata. Non, plus lourd ! Un bisento, une arme de la portée d'une lance et d'un points considérable.


La mer ! N'oubliez pas la mer !





Arrive alors un officier, portant une veste blanche sur les épaules, les vêtements maculés de sang.


Fichus hommes-poissons ! Si leur commandant est dans ce coin de l'archipel, ça veut dire qu'il dirige le gros des troupes ! Ça veut dire qu'il va en arriver encore et encore !




Quoi ? Encore des gros monstres aux énormes tentacules ?






Pas forcément ! Mais des hommes-poissons et des créatures des mers vont continuer à arriver. Aux armes ! Empêchez l'ennemi de progresser ! Pendant ce temps, je vais soutenir le loup-garou.


Et les soldats s'exécutent, martelant le sol de leur course, reprenant du terrain face à l'avancée de l'armée de grouilleux pleins de petits tentacules et l'officier dégaine un épais cimeterre sous un décor de détonations, jusqu'à ce qu'un énorme fracas retentisse. Tombé du ciel, l'immense canon d'une tourelle vient éclater le béton du port et la poudre qui en sort vient éclabousser une lanterne et s'enflamme. De ses oreilles, le mink entend de nouveaux cris d'horreur et des appels au monstre. Là-bas, abattant les tanks, une immense créature visqueuse aux longs appendices continue la destruction de l'artillerie. Mais alors intervient, d'un puissant bond, un homme chauve qui assène au wotan un coup de pied terrible, assez pour stopper le monstre. Cet homme n'est pas un officier de la Marine. Ni cet épouvantail qui s'en prend au bas du corps de la créature. Cet épouvantail n'est pas accompagné d'une unité militaire. Il y a donc bien d'autres civils qui interviennent dans la bataille. Serait-ce donc d'eux que vient cette marée d'homme-poissons et de grouilleux, de murlocs et d'hommes-krakens qui viennent de la ville et combattent les leurs ? Hommes-poissons contre hommes-poissons, certains des nouveaux alliés de Schwarzwald semblent bien mal en point, l'un d'eux a même la tête fendue en deux. Comment une telle horreur est-elle possible ? Mistertigri voit donc la quantité de ses alliés augmenter avec la venue de ces renforts à l'allure moribonde qui se retournent contre leurs semblables. Mais qui le dirige ? Pas le temps d'y réfléchir, Achab reste la plus grande menace actuelle et Monsieur le loup ne sera peut-être pas capable de le mettre au tapis seul.


Officer ! Je vais attirer l'homme-poisson fou ! Dites aux artilleurs des tanks de se tenir prêts à tirer sur une cible mobile !






Je n'ai pas d'ordres à recevoir de vous !






C'est une tactique ! Une tactique pour isoler l'homme-poisson fou ! Votre cimeterre ne suffira pas !





Tout en dévoilant son idée, Mistertigri a attaché à sa queue une lanterne fermée aux parois de verre qu'il porte haut afin d'être bien visible.


Votre tactique… Êtes-vous sûr qu'elle va marcher ?






J'ai confiance en ma bonne étoile. Avec ses nageoires vertes, vous ne pouvez pas le louper.





Alors il se dirige vers Baz, qui ne bouge plus, puis récupère le fusil qu'il braque sur la tête de l'homme-poisson couronné. Il crie :


ACHAB ! BAZ BOUGE ENCORE ! IL EST TEMPS QUE JE L'ACHÈVE D'UNE BALLE EN PLEINE TÊTE !





À ces mots, Achab s'arrête et se retourne, toujours aussi sombre et illuminé à la fois. Le regard comme vide, il fixe le mink qui n'attend pas pour se mettre à courir en ligne droite. Puis les pas d'Achab, qui le suit à grandes enjambées, se font entendre. Le loup aura-t-il profité de l'inattention pour le taillader encore ? Le financier l'ignore, mais Achab le poursuit. Muni de sa lanterne, il indique aux tanks sa propre position, leur permettant d'évaluer la distance entre l'homme-poisson et lui. Mais il se retourne et à folle allure, il voit les luisantes nageoires se rapprocher. Et les tanks tirent ! Des explosions retentissent, mais les nageoires n'ont pas tressaillé. D'autres tirs se font entendre, mais ils ratent le commandant, qui se rapproche du mink. Un mink muni d'une lanterne qui indique à son prédateur sa position. Un mink que nul ne peut manquer de voir. L'homme-poisson continue de courir et au rythme des obus qui le manquent, Mistertigri comprend. Il a encore cru à sa bonne étoile, en cette chance insolante et osé une tactique qu'il est incapable d'assumer. Trop petit, trop faible, le mink ne peut rien face à l'homme-poisson dont le visage presque figé se rapproche de lui. Et il bondit. Les nageoires fluorescentes se reflètent prsque dans des yeux quasiment blancs, lueurs dans la nuit au-dessus d'un chaton tombé à la renverse de peur et qui va tomber sur lui.


Tu es à moi !





L'ichtyomachie Y2g4

Puis une détonation survient, telle un coup de tonnerre qui projette Achab sur le côté. PAN ! Un autre tir touche ! L'artillerie ! L'artillerie a réussi ! Le financier roule alors sur lui-même pour s'échapper et rampe comme un forcené tandis que les tanks enchainent les salves. À terre, fusil en main, il s'éloigne doucement et commence à souffler. Pfiou… Achab ne pourra pas avoir tenu face à ça. Observant la lune, il prend une profonde inspiration. Les tanks continuent de pilonner la position d'Achab, qui ne se relèvera surement pas de si tôt s'il survit. Souffler ! Enfin, le mink peut… pourrait souffler ! Car alors que le mink se redresse doucement, un homme-poulpe de deux mètres muni d'un sabre apparait, suivit par des murlocks-krakens aux petits appendices.


GRRRRRRR !





La créature sur le squelette une lame qui, encore une fois, fait tomber l'épouvante en un simple tas. Puis le soldat tentaculaire d'avancer, comme fier de son action, suivi par les grouilleux, vers des soldats qui ont repris l'avantage.

La Marine a la situation bien en main, maintenant qu'Achab et Baz sont à terre ! Et ce Wotan, là-bas, on dirait que le moine et le petit épouvantail se débrouillent bien contre lui. Le loup doit être hors de danger. Ils sont assez forts pour se faire King Kong et le reste de leur armée, non ? Hein ? Marchez, les murlocks-krakens, ne faites pas attention à moi. Si je reste un tas d'os, je suis hors de danger. Roudaire se bat contre l'autre squelette, ils n'ont plus aucun soldat puissant qui reste une menace. Je ferais mieux de rester couché. J'en ai assez fait. Je vais les laisser se battre et moi… je vais tranquillement me reposer.

Mais alors qu'il pense tout cela, un murlock-kraken d'un mètre soixante enroule d'un de ses tentacules autour du tas d'os et ouvre une large bouche !

Je n'aurais pas du rester là ! Je dois me débattre, me libé… je suis libre ! Mon fusil ! Mon fu… là ! Prends ça, murlock immonde ! Et un tir ! Et un deuxième dans ta bouche ! Et un troisième ! Ha, tu t'écroules, hein ? Eh bien moi, je me relève complètement ! J'ai fait une grosse erreur. Et je dois courir, maintenant ! Je me suis cru invincible à cause du bonbon. Je n'ai absolument pas pensé qu'un de ces monstres chercherait à m'avaler et j'ai relâché ma vigilance.  Je me suis cru intouchable… comme quand j'évoluais dans la finance. Je n'ai toujours pas changé ! Par contre, toi, l'homme-poulpe, tu vas changer ! Tu vas te transformer en homme-passoire ! Prends un tir en pleine tête ! Clic ? Comment ça, clic ? Chargeur vide ? Mince ! Enfin… tu as beau être un homme-kraken, mais ça se voit tout de suite : tu n'es pas du niveau de ces gros wotans !

Saisissant par ses mains sans peau le canon du fusil, Mistertigri saute sur un murlock, puis vers l'homme-poulpe et, décrivant un arc de cercle, assène une frappe sur la tête de son ennemi, qui s'effondre, montrant qu'il n'était bien qu'un simple soldat. Cependant, cette fois, le minet approche l'officers dirigeant les tanks, le souffle court. Haletant, il pose une main où devrait être son coeur, respirant fortement. Il doit se reprendre. Il doit reprendre son souffle. Tout n'est pas fini. Il y a encore des ennemis. Ce wotan, là-bas, est-il mort ou juste effondré ? Et l'épouvantail géant ? Quoique… derrière les tanks, Mistertigri est é l'abri. Même si un nouveau wotan fait son apparition, l'artillerie s'occupera de lui. Même ce wotan, là… qui sort en ce moment de l'eau et rugit de toute la force de sa cage thoracique. L'artillerie suffira, hein ?




Sur son vélo, Yona roule telle une dératée ! Elle roule, espérant être suffisamment loin d'Edelheim ! Elle roule sans se retourner ! Yogolstadt, c'est là que se trouvent les seuls renforts qu'elle peut espérer trouver. Mais le titan, le lézard qui la poursuit, ne l'entendra jamais ainsi. Par un malheureux hasard, le chemin qu'elle a emprunté part en hauteur et l'expose de nouveau aux tirs laser de cette horreur.


RRRROAAAAAAAAR !





La bestiole rugit et semble l'avoir repérée, alors l'épéiste bondit au sol et se couche, à plat ventre, puis va se blottir contre un talus. Peut-être que le lézard croira avoir mal vu. Mais alors qu'elle se tient au sol, silencieuse, elle n'entend rien. Rien d'autre qu'un râle profond de la bête. Timidement, elle pointe le haut de sa tête pour voir que le lézard s'est retourné. Mais pourquoi ? Que… Un géant. Au milieu d'Edelheim ! Un épouvantail géant ! Alors dans un grognement, l'immense lézard se met à courir en direction de la ville portuaire. Et rapidement. Bouche grande ouverte, Yona n'en croit pas ses yeux. Comment cette créature peut-elle courir aussi vite ? Alors jusque là, elle ne faisait que marcher ? Puis King Kong fait trembler le sol en y enfonçant presqu'une patte pour effectuer un terrible saut en longueur. Et en un bond, voilà le cauchemar de retour là-bas. De tout son coeur, l'épéiste espère que le loup et Mistertigri auront pu faire quelque chose avec la Marine, ainsi qu'avec l'épouvantail. Car le lézard n'est pas plus fort que ces wotans aux tentacules, non. Il est d'un tout autre ordre de puissance. En grillant arbre et rochers d'un seul tir, en creusant le sol de son souffle vert, il est une créature d'un genre nouveau. Il est presque inéluctable. Alors si Edelheim n'a pas été nettoyé des autres ennemis puissants, tout est fichu.

Quand soudain, un profond ronflement régulier vient chatouiller ses oreilles et elle se lève carrément. Le ronflement devient un grondement, puis la terre commence à trembler. Mais d'où ? Cherchant la source sonore qui se rapproche, Yona voit soudain des chars. De grands chars plats montés sur chenilles et sur lesquels se tiennent debout des soldats sur d’énormes exosquelettes mécanisés bien plus gros qu'eux. Mais l'un des exosquelettes est vide et à son côté, deux hommes ont une conversation malgré le bruit des chenilles avançant à grande vitesse. Et le chauffeur de l'un des chars de crier à Yona :


Dégagez le passage !





Mais au lieu de simplement s'écarter, la femme prend de l'élan et saute pour s'agripper au char, non sans énerver le conducteur et attirant l'attention des deux hommes conversant.


EH ! Descendez de là !





Le dialogue entre cet homme au teint pâle et un autre au long nez cesse pour que le premier se rapproche du squelette.


Descendez ! Les civils ne sont pas admis à bord !






Je fais partie des civils qui ont aidé Edelheim ! J'ai éloigné le monstre de la ville pour quelques minutes.





L'homme pâle tourne calmement la tête et constate la position de King Kong. Sans sourciller, il répond :


Si vous dites la vérité, vous n'êtes pas très efficace. Il est déjà de retour.





Contrariée, l'épéiste s'apprête à répondre, mais se retient, pensant au financier et à son souhait de rester discret. Aussi, ne dit-elle que :


Je veux retourner me battre.





Son interlocuteur souffle du nez, haussant les épaules.


La situation est urgente ! Descendez, madame, l'endroit est dangereux ! Rejoignez Yogolstadt, c'est la seule cité encore épargnée par l'invasion qui nous occupe.





Ceux qui les dirigent sont dans la partie portuaire de la ville.






Pardon ?






Ils sont aux prises avec un loup-garou et certains de vos soldats.





Mais des voix s'élèvent, énervées, les voix de soldats pas ravis de la présence du squelette sur le char.


Taisez-vous ! On vous a dit de descendre !






On n'en veut pas, de vos infos ! Les civils devraient se mêler de ce qui les regarde !






Silence ! Nous vérifierons vos renseignements en temps voulu. Si vous tenez vraiment à rejoindre la bataille, je ne vous retiendrai pas. Évitez de nous gêner.





Il se tourne vers son premier interlocuteur au nez long.


Mais elles sont stables ?





Yona approche les engins pour voir des gros moteurs dans leur dos dont s'échappe une vapeur épaisse qui contraste avec les relents chimiques des usines de Falingen.


Leur autonomie est limitée. Vous ne pourrez pas effectuer de longs trajets et venir en renfort aux autres villes, il faudrait un temps de rechargement. Je vous conseille de vous concentrer sur Edelheim-même, quitte à envoyer d'autres unités moins gourmandes en renfort dans les autres villes. Je vous en conjure, soyez vigilant quant aux dépenses des machines.



Je le serai, ne vous en faites pas. La situation exige une efficacité maximale. Nous éviterons au plus les déplacements et nous concentrerons sur les ennemis les plus massifs. Lorsque nous seront devant Edelheim et que nos unités Dampfrüstungsritter descendront des chars, profitez-en pour vous abriter.



Reçu ! Bonne chance, lieutenant.





Et ledit lieutenant grimpe dans l'exosquelette vite tandis que Yona approche de celui qui semble être un civil.


J'espère que Romanette et Ovomaltine vont bien.






Romanette ? Vous êtes son père ? Elle pleurait de ne pas vous voir à la fête.






Vous l'avez vue ? Comment est-ce qu'elle va ? Et Ovomaltine ?






Ovomaltine est votre femme, j'imagine. Soyez sans crainte, Romanette a été sauvée par un loup-garou. Votre famille doit être à l'abri.





Choqué, il écarquille les yeux et l'incompréhension teinte sa voix.


Un loup-garou ?






Vous parlez à un squelette.






Oui, c'est vrai : les bonbons. Même à l'usine, des collègues en ont mangé. Mais ça reste bizarre à entendre. Alors elles vont bien ?






Elles ont pu s'échapper avant que le port soit trop dangereux.





L'homme soupire et sourit, un peu apaisé.


Je suis soulagé. Un peu, du moins… car en voyant ce gros lézard qu'on approche… je ne suis pas certain de rester vivant pour les voir.






Dès qu'on approchera, abritez-vous. Ce lézard tire des lasers.








Un nouveau wotan entre en scène. Il est presque plus gros que les autres et semble plus rapide, sans aucune peur sur le visage. Et c'est bien l'artillerie qu'il regarde. Gonflant de puissants biceps et agitant ses appendices, il s'apprête à courir sous le regard terrifié du mink, mais alors, un rugissement terrible englobe tout Edelheim. Le ciel verdit soudain et les hommes-poissons, les grouilleux, tous s'arrêtent. Mistertigri se retourne et voit les nuages s'écarter autour d'un rayon vert vertical. Le lézard ! Gueule ouvert, le lézard crache vers le ciel son venin malfaisant. Mais pourquoi ? Est-ce une manière de revendiquer son territoire ? Puis il bouge la tête, le lézard, puis il l'agite projette un rayon vert, lumineux et continu en direction de la mer, soulevant le béton avec fracas, frappant de son jet le nouveau wotan, son souffle étant plus chaud que jamais. Puis le laser s'éteint. Et le sol fume. Et à travers cette fumée, on peut distinguer un cratère profond de cinq mètres. Et du wotan qui venait tout juste de faire son apparition ne reste q'une jambe qui s'effondre lourdement. Le reste ? Désintégré. C'est sûr, maintenant, il faut réagir ! Le lézard n'a jusque là pas été sérieux, ça semble certain ! Le mink court alors là où il a laissé le loup-garou, espérant le retrouver, sans quoi il ira se rapprocher du moine et du petit épouvantail. Il faut absolument s'unir et trouver un moyen d'empêcher King Kong se cracher ce souffle mortifère.


Monsieur le loup, où êtes-vous ? Je vous promets de collaborer, cette fois. Il faut qu'on se batte ensemble. Je vais le faire pour de vrai !





Il faut surtout l'empêcher de cracher sur le grand épouvantail, qui semble être le plus grand atout d'Edelheim. S'il est touché, tout est fichu !


Récapitulatif:

Merci à Georgina pour le codage !
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t27639-mistertigri-un-mink-qui-a-trop-joue-avec-le-feu
Le géant fait demi-tour et semble me foncer dessus. Il avale les kilomètres comme je mange des bonbons, par paquet de dix. Une fois au corps à corps, il attaque. Un coup de queue, bah voyons, rien de plus original ? Le coup me fait reculer, je trébuche sur des maisons, usines ou je ne sais quoi, et tombe sur les fesses. Fier de lui, il lève la tête et … crache du feu vert. … Je retire ce que j'ai dit, le classique me va très bien. Je ne dit pas du tout ça parce que je suis en paille, et que la paille craint le feu. Non. Pas-du-tout. Je prends appuis sur des bâtiments, les réduisant à l'état de décombres à cause de mon poids. La créature me toise tandis que je suis debout. Je le regarde, il me regarde, des gens nous regardent. On attend le bon moment. Puis il se met à rugir. Un rugissement qui fait éclater des fenêtres ayant résisté jusque là, il écarte les nuages. Simplement avec son cri. Ça, c'est de la puissance. Alors je fais pareil. J'inspire autant que possible, puis j'ouvre grand la bouche et pousse mon cri le plus puissant. Manque de chance, c'est de la paille qui jaillit et qui vient recouvrir une partie de la zone. Pendant ce temps là, il se précipite vers moi. Je me reprends, sors deux scalpels devenus géants en même temps que moi et les brandit. Avec la précision chirurgicale qui me caractérise, je lance deux lames d'air qui viennent se rencontrer et former la partie la plus intéressante d'une carte au trésor, puis vient s'encastrer dans l'abdomen du lézard géant.

Ça ne lui rien on dirait. Mon attaque n'a même pas laissé de marque. Ok, alors je range mes armes, et quand il arrive au corps à corps, j'utilise mon kata. Technique de la torgnole dans ta face, Poing des 1000 Tuiles. Je serre mon poing jusqu'à entendre de la paille craquer, et je viens décrocher un crochet du droit en pleine face à la menace d'en face. Il recule et titube un peu. J'en profite pour utiliser mon Jet de jus. Quelqu'un de mal élevé baisserait son pantalon, ses sous-vêtements et se soulagerait pour faire la technique. Moi je préfère ouvrir grand la bouche et lancer un pistolet à eau sous très haute pression qui vient frapper le torse et percer l'armure blindée pourtant solide du gros truc en face qui se met à crier. Le trou n'est pas très gros, à peine plus qu'un torse humain. Ses yeux deviennent méchants, et le regard qu'il me lance signifie "vermine de merde, créature inférieure, tu as osé me blesser, moi, le tout puissant. Tu vas subir mon courroux. Je vais te découper en morceaux, t'arracher la tête et le cœur, les avaler crus, avant de te balancer aux ont-deux-coeurs. " Un truc dans le genre. Une chose est sûre, seul, je ne fais pas le poids. Il me faut de l'aide.

" Vengeurs, rassemblement, modèle robot ! "

Là, tout va se jouer. Le destin de l'île est entre nos mains. Les marins, surpris par mon apparition ont hésité avant d'attaquer, mais voyant que j'ai tapé l'ennemi, ils ont supposé que j'étais avec eux et donc ne m'ont pas focalisé. C'est gentil de leur part. Mes bras sont un peu court, un peu d'aide ne serait pas de refus. Ces hommes, ces femmes, ces ... loups, ses épouvantails et ses tas d'os vont-ils comprendre ce que je veux dire ? Oh, et puis zut. D'une main énorme, je viens "capturer" mes victimes non consentantes désignées d'office et je viens les libérer sur mes épaules. Vont-ils vouloir s'échapper ? Foncer sur le monstre ? Augmenter l'allonge de mes bras et venant se poster comme s'ils étaient des sabres ? Vont-ils rester à ne rien faire ? A eux de choisir. Et plus important, à eux d'agir ! Peut-être ai-je écrasé des ennemis avec mes énormes doigts ? Difficile de faire la différence vu la taille.



Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
L'ichtyomachie 3301443526
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