Feat Morai, Chesnut & Haïko.
[Flashback - Event d'Halloween] Manger du mouton ? Ou du poisson GEAAAANT !
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Le jour se levait doucement, baignant l'océan de ses teintes orangées. Le navire de l’équipage du Poing Ardent glissait tranquillement sur les vagues, bercé par un léger vent marin. Après une nuit de sommeil bien reposante, Natsu ouvrit les yeux, les cheveux encore en bataille, mais avec une sensation bien familière au ventre. Un rugissement profond s'échappa de son estomac, résonnant comme un rugissement de bête affamée à travers la garçonnières où tous les hommes du navire dormaient encore. Comme à son habitude, Natsu avait l'intention de s'attaquer au frigo de bon matin, de dévorer tout ce qui s'y trouvait sans se soucier du reste de l'équipage. Il n’avait qu’une idée en tête : manger.
Il se leva d'un bond, se jetant de son hamac, le pirate bâilla bruyamment puis se frotta les yeux avant de filer droit vers la cuisine, espérant y trouver de quoi combler ce vide abyssal qui grandissait en lui. Ses pieds nus martelaient le plancher tandis qu’il traversait à pleine vitesse le pont en direction de son objectif. La porte de la cuisine grinça en s’ouvrant sous sa main impatiente. Natsu ne perdit pas une seconde avant d’ouvrir le frigo d’un geste déterminé. Ses yeux brillaient d’espoir, mais très vite, cet espoir se changea en horreur. Le frigo… était vide. Complètement désert. Aucun plat préparé par Bugs, pas un morceau de viande, pas un légume, rien. La scène d'un frigo aussi vide que son ventre le fit frémir.
« Non... NON.. NOOOOON !! » s’écria Natsu, secouant désespérément le frigo avec vigueur, comme s’il espérait que des provisions allaient soudainement apparaître par miracle.
Au même moment, un bruit léger mais distinct retentit derrière lui. Paf ! Un coup subtil, mais suffisant pour être ressenti, s’abattit sur le sommet de son crâne. Des larmes ruisselant sur ses joues, il se retourna pour découvrir Bugs, cuisinier en chef de l'équipage, le petit minks, qui le regardait d’un air à la fois amusé et réprobateur. Le coup, aussi léger qu’il fût, venait de sa fameuse patte douce.
« Ferme ce frigo ! » gronda Bugs. « Tu as déjà tous mangé hier soir ! » Natsu, encore sous le choc du frigo vide, ne prit même pas la peine de répondre. Il était trop occupé à se lamenter.
« Mais… le frigo… il est vide ! Je vais mourir de faim ! ON VA TOUS MOURIR DE FAIM BUGS !» gémissait-il en tournant en rond dans la cuisine.
Très vite, l’agitation gagna tout le navire. L’équipage, bien que habitué aux exagérations de leur capitaine, comprit que cette fois-ci, le problème était réel. Les provisions étaient à sec, et Natsu, privé de nourriture, devenait encore plus insupportable que d’ordinaire. Ses plaintes incessantes résonnaient de la proue à la poupe. Il traînait des pieds, ruminant à voix haute sur sa faim dévorante, sa mine d’habitude joviale complètement transformée par la désolation.
« Chesnut ! » hurla Natsu, prenant soudainnement son rôle de capitaine très au sérieux en s’approchant de Chesnut collant son son faciès au sien, le visage marqué par une urgence presque tragique. « Trouve-nous une île, n'importe quoi ! Si on ne mange pas bientôt, c’est la fin pour nous tous, je te le dis ! » Chesnut, le navigateur en train de dégommer une bonne binouse, regarda son capitaine avec un mélange de lassitude et de compassion. D’un geste serein, il sortit une carte maritime et la déroula devant lui. « Pas de panique, capitaine. D'après s'que je vois, l’île la plus proche est Tanuki. C'est une île paisible, connue pour ses élevages de moutons et leur commerce de laine. Rien de bien dangereux pour nous. » Sans hésiter, Natsu prit sa décision, les yeux soudain remplis d’un espoir nouveau, il hocha vigoureusement la tête. « Tanuki, hein ? Parfait ! Met le cap sur cette île ! Je vais me remplir l’estomac de moutons dès qu’on accoste ! »
Le navire changea de cap immédiatement, les voiles gonflées par une brise favorable. Le silence relatif qui régnait jusque-là fut rapidement de nouveau perturbé par une série de cris en provenance du ciel. Une mouette messagère, habituée des routes maritimes, fondit sur le navire. Elle fit plusieurs cercles avant de laisser tomber une série de lettres et de paquets directement sur le pont. Natsu, toujours curieux, s’approcha des courriers tombés du ciel. Il déballa avec enthousiasme les lettres, cherchant quelque chose de nouveau, et c’est là qu’il la vit. Une affiche particulière attira son attention. Elle était pliée, mais dès qu’il en aperçut un coin, son cœur bondit. Il déplia fébrilement l’affiche et découvrit, avec des yeux ronds totalement cartoonesque, son propre visage en grand. En dessous, une somme qui fit briller ses yeux tel un enfant devant ses cadeaux de noël : 18 millions de berrys.
« Les gars ! Regardez-moi ça ! » s’écria-t-il, brandissant l’affiche devant tout l’équipage. « Ma première prime ! 18 millions de berrys ! Je suis officiellement recherché, le capitaine Natsu ! »
Ses éclats de rire et ses cris de triomphe résonnaient partout sur le pont. Il sautillait de joie, montrant son affiche à quiconque voulait bien l’entendre. Mais très vite, son excitation devint agaçante pour le reste de l’équipage. Bugs soupira, Chesnut fronça les sourcils, Haïko regarda le reste du courrier sans trop ce soucier de l'état euphorique de son capitaine, et Isabella, elle, perdit carrément patience. Isabella, qui n’avait jamais été très tolérante aux excentricités de Natsu, surtout après la crise de la faim, dégaina brusquement un de ses flingues fétiche. D’un geste sec, elle pointa son arme vers son capitaine, le doigt prêt à appuyer sur la détente.
« Si tu continues à nous casser les oreilles avec t'as prime, je vais te faire taire à ma façon ! » menaça-t-elle, l’œil furieux.
Natsu, en pleine célébration, n’eut que le temps de voir le canon de l’arme se lever avant de faire un bond spectaculaire pour éviter la balle. Le projectile siffla à quelques centimètres de son visage avant d’aller se ficher dans le mât principal, y laissant une marque indélébile.
« Hé, OH ! S'PAS COMME ÇA QU'ON PARLE À UN CAPITAINE PRIMÉ À 18 MILLION DE BERRY ?! » s'exclama-t-il en esquivant de justesse un deuxième tir. « TROPPPP COOOL ! »
L’ambiance, tendue quelques secondes plus tôt, finit par s'apaiser alors que Tanuki se dessinait à l'horizon. L’île paisible, avec ses collines verdoyantes et ses troupeaux de moutons, offrait un paysage serein. Natsu, déjà à nouveau souriant, fixa la terre ferme avec un appétit renouvelé.
« Ah, Tanuki… prépare-toi, l’équipage du Poing Ardent est là ! Et j'espère que vous avez de quoi remplir mon estomac ! » conclut Natsu, les yeux pétillants d'impatience.
L'équipage, fatigué mais soulagé à l'idée de toucher terre, se préparait pour une nouvelle aventure.
Il se leva d'un bond, se jetant de son hamac, le pirate bâilla bruyamment puis se frotta les yeux avant de filer droit vers la cuisine, espérant y trouver de quoi combler ce vide abyssal qui grandissait en lui. Ses pieds nus martelaient le plancher tandis qu’il traversait à pleine vitesse le pont en direction de son objectif. La porte de la cuisine grinça en s’ouvrant sous sa main impatiente. Natsu ne perdit pas une seconde avant d’ouvrir le frigo d’un geste déterminé. Ses yeux brillaient d’espoir, mais très vite, cet espoir se changea en horreur. Le frigo… était vide. Complètement désert. Aucun plat préparé par Bugs, pas un morceau de viande, pas un légume, rien. La scène d'un frigo aussi vide que son ventre le fit frémir.
« Non... NON.. NOOOOON !! » s’écria Natsu, secouant désespérément le frigo avec vigueur, comme s’il espérait que des provisions allaient soudainement apparaître par miracle.
Au même moment, un bruit léger mais distinct retentit derrière lui. Paf ! Un coup subtil, mais suffisant pour être ressenti, s’abattit sur le sommet de son crâne. Des larmes ruisselant sur ses joues, il se retourna pour découvrir Bugs, cuisinier en chef de l'équipage, le petit minks, qui le regardait d’un air à la fois amusé et réprobateur. Le coup, aussi léger qu’il fût, venait de sa fameuse patte douce.
« Ferme ce frigo ! » gronda Bugs. « Tu as déjà tous mangé hier soir ! » Natsu, encore sous le choc du frigo vide, ne prit même pas la peine de répondre. Il était trop occupé à se lamenter.
« Mais… le frigo… il est vide ! Je vais mourir de faim ! ON VA TOUS MOURIR DE FAIM BUGS !» gémissait-il en tournant en rond dans la cuisine.
Très vite, l’agitation gagna tout le navire. L’équipage, bien que habitué aux exagérations de leur capitaine, comprit que cette fois-ci, le problème était réel. Les provisions étaient à sec, et Natsu, privé de nourriture, devenait encore plus insupportable que d’ordinaire. Ses plaintes incessantes résonnaient de la proue à la poupe. Il traînait des pieds, ruminant à voix haute sur sa faim dévorante, sa mine d’habitude joviale complètement transformée par la désolation.
« Chesnut ! » hurla Natsu, prenant soudainnement son rôle de capitaine très au sérieux en s’approchant de Chesnut collant son son faciès au sien, le visage marqué par une urgence presque tragique. « Trouve-nous une île, n'importe quoi ! Si on ne mange pas bientôt, c’est la fin pour nous tous, je te le dis ! » Chesnut, le navigateur en train de dégommer une bonne binouse, regarda son capitaine avec un mélange de lassitude et de compassion. D’un geste serein, il sortit une carte maritime et la déroula devant lui. « Pas de panique, capitaine. D'après s'que je vois, l’île la plus proche est Tanuki. C'est une île paisible, connue pour ses élevages de moutons et leur commerce de laine. Rien de bien dangereux pour nous. » Sans hésiter, Natsu prit sa décision, les yeux soudain remplis d’un espoir nouveau, il hocha vigoureusement la tête. « Tanuki, hein ? Parfait ! Met le cap sur cette île ! Je vais me remplir l’estomac de moutons dès qu’on accoste ! »
Le navire changea de cap immédiatement, les voiles gonflées par une brise favorable. Le silence relatif qui régnait jusque-là fut rapidement de nouveau perturbé par une série de cris en provenance du ciel. Une mouette messagère, habituée des routes maritimes, fondit sur le navire. Elle fit plusieurs cercles avant de laisser tomber une série de lettres et de paquets directement sur le pont. Natsu, toujours curieux, s’approcha des courriers tombés du ciel. Il déballa avec enthousiasme les lettres, cherchant quelque chose de nouveau, et c’est là qu’il la vit. Une affiche particulière attira son attention. Elle était pliée, mais dès qu’il en aperçut un coin, son cœur bondit. Il déplia fébrilement l’affiche et découvrit, avec des yeux ronds totalement cartoonesque, son propre visage en grand. En dessous, une somme qui fit briller ses yeux tel un enfant devant ses cadeaux de noël : 18 millions de berrys.
« Les gars ! Regardez-moi ça ! » s’écria-t-il, brandissant l’affiche devant tout l’équipage. « Ma première prime ! 18 millions de berrys ! Je suis officiellement recherché, le capitaine Natsu ! »
Ses éclats de rire et ses cris de triomphe résonnaient partout sur le pont. Il sautillait de joie, montrant son affiche à quiconque voulait bien l’entendre. Mais très vite, son excitation devint agaçante pour le reste de l’équipage. Bugs soupira, Chesnut fronça les sourcils, Haïko regarda le reste du courrier sans trop ce soucier de l'état euphorique de son capitaine, et Isabella, elle, perdit carrément patience. Isabella, qui n’avait jamais été très tolérante aux excentricités de Natsu, surtout après la crise de la faim, dégaina brusquement un de ses flingues fétiche. D’un geste sec, elle pointa son arme vers son capitaine, le doigt prêt à appuyer sur la détente.
« Si tu continues à nous casser les oreilles avec t'as prime, je vais te faire taire à ma façon ! » menaça-t-elle, l’œil furieux.
Natsu, en pleine célébration, n’eut que le temps de voir le canon de l’arme se lever avant de faire un bond spectaculaire pour éviter la balle. Le projectile siffla à quelques centimètres de son visage avant d’aller se ficher dans le mât principal, y laissant une marque indélébile.
« Hé, OH ! S'PAS COMME ÇA QU'ON PARLE À UN CAPITAINE PRIMÉ À 18 MILLION DE BERRY ?! » s'exclama-t-il en esquivant de justesse un deuxième tir. « TROPPPP COOOL ! »
L’ambiance, tendue quelques secondes plus tôt, finit par s'apaiser alors que Tanuki se dessinait à l'horizon. L’île paisible, avec ses collines verdoyantes et ses troupeaux de moutons, offrait un paysage serein. Natsu, déjà à nouveau souriant, fixa la terre ferme avec un appétit renouvelé.
« Ah, Tanuki… prépare-toi, l’équipage du Poing Ardent est là ! Et j'espère que vous avez de quoi remplir mon estomac ! » conclut Natsu, les yeux pétillants d'impatience.
L'équipage, fatigué mais soulagé à l'idée de toucher terre, se préparait pour une nouvelle aventure.