L'Asile
Nouveau Monde
Nouveau Monde
Ancienne possession de Teach
Population & Particularités
Le Nouveau Monde.
Un monde où les conceptions manichéennes sont mises à rude épreuve. Un monde où le Mal et le Bien, la Justice et le Chaos n’ont plus vraiment lieu d’être. Ici, la vaste majorité des territoires ne relèvent pas du Gouvernement mondial, mais bien des célèbres Empereurs pirates. Ces fléaux des mers se retrouvent ainsi contraints d’assurer, dans une certaine mesure, la défense et la prospérité des nations sous leur gouverne, tandis que la Marine mondiale œuvre de toutes ses forces pour saper leur mainmise sur ces terres, quitte à infliger de terribles dommages aux populations locales.
Un ordre des choses somme toute parfaitement normal. Ici, seule la force compte. Et la force, c’est la justice. Une règle presque universellement acceptée au sein du Nouveau Monde.
Pourtant, on trouve encore des voix contestant ce triste état des lieux. Des idéalistes, des romantiques pour la majorité. Parmi elles se trouve une voix capable de porter beaucoup plus loin que les autres. Et pour cause. Cette voix est celle d’un Empereur pirate en personne. Mannfred D. Teach. Et elle affirme à quiconque a le malheur de l’entendre que oui, le Mal existe bel et bien.
Ce lieu en est la preuve. Il y a veillé personnellement.
L’Asile. Une chose énorme, noire, ronronnante, abjecte, immonde, malfaisante, ravageant toujours davantage le paysage de cette ile déjà si dévastée. Vu de l’extérieur, cet édifice dantesque n’est rien de moins qu’un colisée surdimensionné, une construction sombre et nébuleuse érigée en plein cœur d’une île stérile, tapissée de poussières, de rocailles et de cendres. Une forteresse hérissée de tours à l’architecture vertigineuse, aux contours désagréablement envoutants, qui retranscrivent fidèlement l’atmosphère macabre et terrible qui imprègne ces murs.
Un monument dressé à la gloire de l’Horreur, tout entier consacré à l’apologie du Mal, quelle qu’en soit la forme. Pour s’en convaincre, il suffit de faire le compte des monticules de déchets qui sont chaque jour charriés par la mer depuis les conduits d’évacuation de la funeste bâtisse. De la graisse, des os, du sang et de la chair d’hommes en quantités innommables, absurdes et effarantes. Un lieu grotesque, obscène et impossible, où le Fléau du monde a le plaisir de se retirer lorsque ses incessants massacres finissent enfin par le lasser.
Tel est le cadre, vu de l’extérieur, de la forteresse favorite du plus terrible des hommes.
Mais à l’intérieur ? Horreur ! Ce lieu maudit ne sert d’Asile que pour les pires représentants de tout ce qui se terre au plus profond de la noirceur de l’humain. Il s’agit d’un vaste rassemblement de tueurs, d’assassins, de meurtriers, de criminels, de psychopathes qui se sont tous révélés et accomplis en naviguant au sein de ses flottes, et qui ont gagné le droit de se consacrer exclusivement au développement de leurs plus terribles penchants. On y retrouve également de véritables malades en provenance de tous les horizons, rassemblés amoureusement par les terribles lieutenants du Noir Empereur, avec une assiduité et une patience qui jette plus de questions qu’elle n’en résout sur les véritables motivations de Mannfred.
Ici, en ce lieu sombre, des légions de damnés sont acheminées chaque mois en guise de chair fraîche prête à être travaillée, pour satisfaire à la gloutonnerie infernale des résidents de l’Asile. Leur soif de sang est insatiable, et les hurlements de leurs victimes n’apaisent jamais leur faim. Ces pauvres âmes peuvent aussi bien être issues de rapts tirés sur les nations des autres pirates, à l’occasion d’une conquête ou d’un simple combat, que prélevées parmi les propres territoires de l’Empereur en guise de tribu au Malvoulant. Mais pas seulement.
Car dans un sinistre pied de nez à la Marine, et de son système carcéral prétendument adapté à la cruauté des malfrats qu’elle cherche à contenir, Mannfred D. Teach a décidé de mettre en place sa propre version d’une Impel Down au sein de l’Asile. Et c’est ce que la forteresse a de plus en plus tendance à devenir au fil des ans. Un univers de folie, où les marines endossent le rôle de prisonniers soumis aux lubies d’une bande de tortionnaires à l’esprit aussi pervers, malade et décrépi que possible. Des tortionnaires qui ont bien vite développé l’art et la manière d’accomplir leur nouveau devoir avec une diligence toute concernée.
Ici, on juge désormais la compétence d’un bourreau sur sa capacité à infliger les pires sévices à ses victimes, tout en les maintenant en vie malgré les atrocités qui lardent et s’accumulent sur les épouvantables carcasses déformées des prisonniers. Depuis longtemps, ces malveillant traitements ne sont plus le moins du monde réservés aux combattants de la marine, ce qui a eu le mérite de prolonger drastiquement la durée de vie des autres détenus… mais à quel prix ?
Ici, c’est la folie, délestée de toute humanité, qui règne en maître sur le quotidien de chacun des mutilés.
Ici, c’est un endroit au-delà du cauchemar.
Et je suis là, seul, et perdu.
Bélem « le Charbon Froid »
Ex-commandant de la Seconde Flotte du Seigneur d’Ivoire.
Ex-commandant de la Seconde Flotte du Seigneur d’Ivoire.
Forces de l'ordre et respect de la loi
Boutiques de l'île
Un hôtel luxueux qui est aussi le Quartier Général de la terrible Reine des poisons Jeska
► L'Asile / Immense / Pirate / Possédée par Jeska Kamahlsson / Vente de Services
Historique & Évènements récents
► 15XX - Une Forteresse :
Contrairement à ce que décrivent certaines rumeurs, Manfred D. Teach n’est pas l’homme qui a imaginé, préparé et travaillé à la conception de ce gigantesque monument tout entier consacré à l’apologie du Mal, de l’Horreur et de la Folie. Il s’est tout simplement contenté de le découvrir, et d’en tomber réellement amoureux. Ce lieu lui parle et le fascine. La moitié des précédents occupants de l’Asile ont péri lors de sa conquête de ces murs ; l’autre a été incorporée à ses forces, et s’y est fondue le plus naturellement du monde. Depuis ce jour, l’Asile sert en premier lieu de place forte pour les forces de l’Empereur.
► 1610 - Une Prison :
Ce n’est que bien plus récemment que l’idée d’une malfaisante Impel Down a été mise en application. Une fois acheminé sur place, un détenu peut se retrouver parqué en quartier d’attente pour une durée variant de six heures à un mois, avant de commencer à servir de cobaye à la multitude de bourreaux qui résident entre ces murs. Sans surprise, de nombreuses tentatives d’évasion ont déjà été menées par ces prisonniers ; on pourrait même croire qu’ils sont invités à le faire, tant leurs sombres gardiens accueillent la chose avec délectation.
Et de temps à autre, des évadés faisant preuve d’une grande ténacité parviennent réellement à quitter l’île, en empruntant des embarcations préparées spécialement à cet effet. La raison en est très simple. Chaque personne réchappant de l’Asile devient une preuve vivante, marquée au fer, que le Mal existe, quelque part en ce monde. Et c’est bien ce que l’on souhaite.
► 1614 - Une Clinique :
A peine la Prison achevée que déjà, on lançait les travaux d’aménagement des installations médicales. Un lieu qui relève bien davantage de la boucherie pharmaceutisée que de la simple clinique. Un lieu que l’on taira par simple respect des bienséances. C’est également à cette date que sont apparues les premières Ames Noires.
Personnalités importantes
Temps de recharge du Log
En général, on s’y retrouve plus qu’on y vient, et on n’y accoste pas sans y être contraint. A part l’Asile, les ports gravitant tout autour et les campements afférents, il n’y a rien, ici. Un réseau de voies ferrées relient chacun de ces ports à la forteresse. Et un log met dix semaines à se recharger. Heureusement, un log a deux autres aiguilles.
En général, on s’y retrouve plus qu’on y vient, et on n’y accoste pas sans y être contraint. A part l’Asile, les ports gravitant tout autour et les campements afférents, il n’y a rien, ici. Un réseau de voies ferrées relient chacun de ces ports à la forteresse. Et un log met dix semaines à se recharger. Heureusement, un log a deux autres aiguilles.