Adrienne Ramba [Fini et test rp posté]

>> Physique

Peau blanche, cheveux blonds, yeux bleus, un mêtre quatre-vingt-neuf, une poitrine appréciable – sur le papier, ça sonne bien - Adrienne Ramba est une sorte de catcheuse bodybuildée allaitée aux anabolisants, mais ce serait brosser un portrait bien trop grossier pour décrire le physique incroyable de la bucheronne Ramba qui doit bien faire dans les cent vingt kilos de bifteck.

Adrienne Ramba, c'est d'abord un visage d'ange. C'est qu'elle a un vrai joli petit minois. Sa peau blanche parfaite pourrait être celle d'une jeune demoiselle de la haute société. Ces cheveux d'un blond éclatant sont coupés mi-court et encercle son visage. Ses yeux d'un bleu clair stupéfiants attirent les regards par leur beauté et leur clarté. Son nez court surplombe une bouche beaucoup plus entrainer à sourire qu'à faire la grimace. Dans l'ensemble, Adrienne respire la jeunesse et la beauté par le biais de son visage. Elle inspire confiance tellement elle semble être incapable de faire le moindre mal à une mouche. Elle semble douce et elle l'est ! Toutefois, il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas mettre de côté dans le physique d'une belle demoiselle, surtout quand on parle d'Adrienne.
Ainsi, Adrienne a un corps tout en muscle. Pas un poil de graisses trouvable ; une vie de travail du bois a forgé un corps fait pour le travail physique. Ses lignes ne sont aucunement gracieuses. C'est un mastodonte de force qui n'est pas fait pour la subtilité et l'agilité. Toutefois, on peut reconnaitre une certaine beauté toute virile dans son corps de culturiste acharné. En conséquence de quoi, son pas est lourd et lorsqu'elle court, ce n'est jamais à une vitesse très rapide, bien qu'elle soit relativement endurante.

Une particularité étonnante, Adrienne a su préserver une voix féminine malgré un développement tirant vers le masculin. Toutefois, c'est une voix de gamine fluette qu'elle possède et qui fait très étrange par rapport à son physique. Parfois, quand elle se met en colère, elle est capable d'adopter un timbre de voix dur et brutal proche de celui d'une brute d'homme, mais cela arrive plutôt rarement.
Vous l'aurez compris. Adrienne est un étrange mélange d'une beauté juvénile et d'une brute épaisse. Ce mélange détonnant a pour effet principal d'attirer les prétendants, mais lorsque ces derniers voient les premiers muscles, le sex-appeal de la jeune femme s'effondrent ; peu sont les hommes à aimer plus virile qu'eux. Pour les femmes, c'est une autre histoire.


>> Psychologie


Tout d'abord, Adrienne pense comme une jeune adolescente pleine d'étoiles dans les yeux. Elle est avide de découvrir le monde, de rencontrer des gens et de se faire des amis fidèles. Un brin naïve, elle peut décontenancer par son absence de connaissance sur le vrai monde réel. Son existence recluse sur son ile et dans un monastère ne l'a pas aidé à se faire une idée claire de la société d'aujourd'hui ainsi que des nombreuses merveilles qu'elles pouvaient découvrir. Toutefois, cela ne la dérange pas plus que ça. Elle croque chaque instant et chaque nouvelle découverte à plein dedans et aime vivre au présent plutôt que d'enfermer dans ses souvenirs. Adrienne est joyeuse et pleine de vie. Elle est comme un rayon de soleil dans un océan de grisaille. C'est bien la dernière à faire la tête et à plomber l'ambiance par de mauvaises nouvelles.

Cependant, Adrienne a forgé son esprit de religieuse pendant ses années au couvent. Aider son prochain et apporter la paix où elle va passe avant sa quête d'instant heureux. Adrienne est charitable et aimante. Elle donne beaucoup de son amour aux blessés et aux malades, n'ayant que peu d'amis pour recevoir cette joie de vivre. Évidemment ; les incarnations du mal lui déplaisent, les pirates et les bandits notamment. Elle s'est donnée pour but de ramener ces brebis égarées sur le droit chemin et d'utiliser la force si cela devait être nécessaire. Ses arguments percutants pouvaient l'être tout autant que la bible et le chapelet qui ne la quittait jamais.

Malgré ses convictions, Adrienne attache beaucoup d'importance au lien d'amitié. Elle lui sera très difficile de trahir une personne qu'elle apprécie beaucoup si cette dernière a commis un quelconque crime. Cela sera même impossible. À la rigueur, elle essaiera de la convaincre de se faire pardonner. Autre cas, il est possible qu'elle se mette à commettre de petits crimes quand on l'empêche d'exécuter son rôle d'infirmière. L'empêcher de soigner un bandit, même si c'est une crapule ; elle ne l'acceptera pas. Une mandale bien placée lui suffira pour qu'elle obtienne le silence pendant qu'elle soigne. Au final, elle ne peut rester insensible aux blessures mêmes des pires brebis galeuses de ce monde. Adrienne Ramba a bien trop de bonté pour être pleinement efficace, mais ces convictions sont tellement grandes que rien ne pourrait l'empêcher de continuer dans cette voie, à part peut-être, une amitié indestructible.


>> Biographie

Il est temps que je présente à présent la merveilleuse vie de notre personnage chéri. Adrienne a vu le jour sur une ile quelconque d'une mer quelconque. Encore plus désert qu'elle n'est desservie, ce lopin de terre n'a pour seule particularité qu'une terre riche qui permet une croissance accélérée des robustes arbres qui y poussent. Ces derniers ont des propriétés telles qu'ils sont très souvent utilisés par les ingénieurs du bois et, en particulier, les ingénieurs navals qui forment la principale clientèle des bucherons de l'ile. Pour tout dire, l'ile n'abrite que des bucherons ; C'est bien le seul métier viable dans ce trou perdu et personne ne s'en est jamais plains. Bucherons de père en fils, les habitants de cette ile boisée ont tout pour les satisfaire, c'est à dire, un milieu sain et un emploi garanti à vie.

La famille Ramba est l'une de ces familles. Un père, une mère, quatre garçons ; Adrienne fut tout de suite entourée par cette chaleur humaine qui caractérise ceux qui travaillent dur de leurs mains. Arnold, le père, fut très heureux d'apprendre qu'il avait enfin une fille. Lorsqu'on ne connaissait pas le métier qu'il exerçait, on pouvait penser, en le voyant, qu'il était un fier culturiste ; il était même le plus musclé de l'ile. Pour cela, il était un peu plus reconnu parmi ses pairs, d'autant plus que ces fils semblaient prendre la même route que lui, car de toute façon — vous vous en doutiez — être bûcheron était un destin pour tout les hommes sur cette ile. Ainsi, avoir une fille fit grand plaisir pour celui qu'on pouvait considérer comme le notable du petit village, fait en bois, évidemment. Maria, sa femme était douce et pleine de tendresse pour sa jeune fille. Sur une autre ile, on l'aurait qualifié de brute avec son physique bien loin des stéréotypes de la femme au foyer, douce et serviable, mais que voulez-vous, sur cette ile, les standards n'existaient pas.

Pendant quelques années, elle eut la vie qu'avaient la plupart des enfants de son âge à cette époque. L'âge de la candeur où l'on pouvait tout lui pardonner. Elle devint rapidement très proche de ses frères qui, chacun à leur tour, s'occupaient de leur jeune soeur. Les années passantes, ce fut de plus en plus dur, les garçons devant assister leur père dans sa dure tâche, mais cela ne découragea pas la jeune Adrienne qui, malgré la peur initiale de sa mère, voulut suivre ses frères au travail. Arnold convainquit Maria et Adrienne put alors suivre les hommes de la famille au milieu des grands arbres.
Au début, elle ne faisait que s'amuser avec ses frères pendant leur pause. Puis, le temps passant, elle s'affirma et se mit à aider. Cela commença par de petits travaux comme portaient quelques branches, mais elle ne s'arrêta pas en si bon chemin. Dès ces douze ans, elle se mit à couper pour la première fois sous le regard bienveillant de son musculeux père. Bien vite, on s'aperçut qu'Adrienne était comme toutes les autres garçon de l'ile, elle avait le métier de bucheron dans le sang, tout comme cette facilité déconcertante à s'accroitre musculairement.

Le laisser-aller de ses parents conduisit Adrienne à délaisser les activités de ses jeunes amies pour partager la rude vie de ses frères jusqu'à en devenir plus musclé qu'eux. En cinq ans de labeur, elle en arriva à concurrencer son père qui ne pouvait espérer une meilleure fille ; elle était assurément bien de son sang.

Toutefois, on a beau se construire un corps de bucheron, on peut garder son âme de jeune fille. À ses dix-huit ans, elle eut envie de fonder une famille en trouvant son âme soeur. Hélas, personne ne se bouscula au portillon. En effet, rares étaient ceux à vouloir pour compagne quelqu'un comme elle : ils passaient leur journée au travail parmi la sueur et la testostérone, ils auraient voulu un peu de douceur en rentrant chez eux et Adrienne était loin d'offrir ce qu'ils souhaitent malgré son corps plein de gentillesse et d'amour.

Déçue et presque humiliée, Adrienne se rabattit sur le premier métier digne d'une demoiselle. Que pouvait être ce métier ? Un de ces jeunes contes pour enfants lui répondit à sa place. Dans celui qui détermina son avenir, on y racontait les aventures de plusieurs bonnes soeurs.
Elle entra donc au couvent, sur une ile proche, malgré les réticences de la mère supérieure qui crut tout d'abord voir arriver un homme. Son départ fit du mal à ses parents, mais ils comprirent son geste ; elle n'était pas faite pour vivre avec eux et le couvent pouvait lui fournir cette chance. Elle y resta trois ans.
Pendant cette période, elle devint Soeur Marie-Thérèse, une soeur dévouée souhaitant la paix et l'amour pour tous. Lors des taches ménagères, elle s'occupait toujours de la coupe du bois et des autres taches physiques ; c'était naturellement purement fortuit. Elle facilita la vie de nombreuses soeurs en apportant sa fraicheur, sa candeur et sa force au service du petit couvent. Entre les prières et la vie simple, elle se forgea un esprit de pure servante du seigneur. Débordante d'énergie, elle demanda à apprendre la médecine afin d'aider les souffrants comme le faisaient les soeurs dont parlait son conte pour enfants. Elle aida à l'hôpital de l'ile et y gagna une assez bonne expérience en tant qu'infirmière.

Hélas, un si petit couvent ne pouvait retenir aussi longtemps l'énergie qui animait Adrienne. Tout était trop petit pour elle et le monde extérieur lui manquait. Après d'âpres discussions avec sa mère supérieure, elle put sortir du couvent.
En tant que religieuse itinérante, elle devait apporter le réconfort à tous ceux qu'elle croisait. Elle voulait aussi ramener ceux qui s'étaient écartés du chemin sur la voie juste du Seigneur et ses arguments étaient souvent convaincants. Possédant de bonnes connaissances en médecine, elle pouvait guérir et soigner un grand nombre de blessures courantes et rendre ainsi le bonheur aux blessés.
Ainsi commence le pèlerinage de Soeur Marie-Thérèse ; une religieuse pas comme les autres.
>> Test RP