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Galowyr Dyrian
Galowyr Dyrian
Pseudonyme : le Balafré
Age: 25 ans
Sexe : Homme
Race : Homme
Rang : Celui que vous jugerez bon de m’accorder
Métier : Cuistot
Groupe : Pirate
Déjà un équipage : Non mais j’en cherche un
But : S’en mettre plein les poches, se battre et se venger de la marine
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite :Un petit faible pour le fruit de la chauve-souris ou le Suna-Suna en attendant
Équipements :Un vieux sabre et un crochet à la main gauche
Codes du règlement (2) : ...ou pas ♪
Parrain :Aucun [/size][/td][/tr][/table]
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Age: 25 ans
Sexe : Homme
Race : Homme
Rang : Celui que vous jugerez bon de m’accorder
Métier : Cuistot
Groupe : Pirate
Déjà un équipage : Non mais j’en cherche un
But : S’en mettre plein les poches, se battre et se venger de la marine
Fruit du démon ou Aptitude pour la suite :Un petit faible pour le fruit de la chauve-souris ou le Suna-Suna en attendant
Équipements :Un vieux sabre et un crochet à la main gauche
Codes du règlement (2) : ...ou pas ♪
Parrain :Aucun [/size][/td][/tr][/table]
>> Physique Lorsqu’on croise Galowyr, il passe rarement inaperçu. De haute stature pour un humain il dépasse souvent les membres de sa race. Mais ce n’est pas forcément pour cela qu’on garde le regard fixé sur lui, peut-être est-ce à cause des longs cheveux dorés et de son teint pâle qui contrastent avec les tenues noires comme l’encre qu’il a l’habitude de porter, qui laisse transparaitre un corps certes musclé mais loin d’être massif. D’autre vous expliqueront qu’ils n’ont pu s’empêcher de plonger leurs yeux dans les siens presque inexpressifs et d’une couleur grise et froide, séparés par un nez fin et court aux petites narines. D’autres observateurs vous raconteront qu’ils ont surtout retenu le sourire fier et arrogant qu’il affiche en toute situations ou encore son rire froid qu’il ne peut retenir lorsque qu’il tire son vieux sabre rouillé du fourreau qu’il porte continuellement à la ceinture, pour se battre chose qu’il affectionne au plus haut point. Mais les principaux éléments qui choquent les personnes rencontrant le pirate pour la première fois c’est avant tout le vieux crochet en fer, où on peut distinguer des traces de sang et des marques de coup, qui lui sert de main gauche. L’origine de cette main manquante vous sera racontée lors de sa biographie et lorsqu’on lui demande il a tendance à s’énerver, il en sera de même pour l’immense balafre qui traverse son visage aux traits fins, de haut en bas et ayant miraculeusement épargné son œil gauche d’où il tire son surnom et qui marque son visage d’un long trait rouge. C’est donc un personnage au physique atypique et qui de par ses nombreuses plaisirs peut paraitre effrayant. Sa voix laisse transparaitre un certain calme intérieur et est toujours ponctuée d’une pointe d’arrogance quel que soit son interlocuteur. Son visage arbore en permanence une barbe blonde mal rasé qui lui donne perpétuellement un air négligé, qui est accentué par les taches sur ces vêtements et son haleine sentant l’alcool. Bien loin de faire attention à lui, il ne supporte tout de fois pas qu’on le lui fasse remarquer. C’est donc un personnage au physique peu banal et qui ne donne pas forcément envie d’entamer une conversation avec lui … [] >> Psychologie Vu son comportement la majorité des gens considère, non sans tort comme une raclure de la pire espèce. C’est en effet un homme aux objectifs simples mais qui laissent peu de places à la solidarité, à la générosité, à l’empathie ou au partage, « ces conneries » comme il qualifie ce que d’autres considérait comme des valeurs indispensable. Car seule deux choses intéressent véritablement le pirate à la cicatrice : se battre et si possible contre ces « pourritures » (là encore je cite) de marine et amassé de l’or. Ainsi celui-ci se battra à la première occasion qui se présentera sans se poser de question, voir avec précipitation si c’est un marine, que la personne en face soit un homme, un homme-poisson ou pire une femme … Il a en effet un plaisir sans fin à voir couler le sang que ce soit celui des autres ou le sien. Il déteste plus que tout perdre et se donnera toujours au maximum et utilisera les procédés les plus lâches et les plus fourbes (du moins ceux que son imagination et son intelligence quelque peu limité lui permette d’imaginer) pour « écraser » comme il le dis-lui-même non sans une certaine poésie tous ceux qui se mettront sur sa route, même si cela doit lui valoir quelques coups ou cicatrices après tout il en a déjà une belle et ça fait viril ! De plus comme déjà dis il adore l’or, autant si ce n’est plus que certains adore leur dieu ou les femmes, il y voit un symbole de puissance et de liberté sans égale, il exécutera donc n’importe quelle action sans se poser de question du moment qu’elle est grassement payé même la plus abjecte. Mais de nature plus que dépensière, il a presque toujours « des fins de mois » qu’on pourrait jugeait de difficile, si bien qu’il s’est retrouvé plus d’une fois à dormir dans un tas de foin des paysans de la région ou à manger des racines alors qu’il se débrouille plutôt bien en cuisine qui parait-il le détends si on l’écoute. Et les rares élus ayant gouté ses plats admette qu’il se débrouille plutôt bien en cuisine pour une brute. Il est aussi sujet à une arrogance et une foi dans ses capacités qui impressionne souvent … Ceci se couple à une susceptibilité digne d’un Tenryubito dès qu’on a le malheur de lui parler de son passé ou de sa main gauche ou d’oser parler en mauvais termes des pirates. Il voue une haine féroce aux nobles et des jeunes issus des familles riches pour le bonheur qu’il n’a pas connu, et prendra un malin plaisir de leur rappeler subtilement comme à son habitude qu’ils ne valent pas plus que les autres. Malheureusement ce caractère pédant, la violence verbale et physique dont il fait souvent preuve, et sa constante agressivité l’empêchent de se lier facilement à d’autres personnes. Ce qui est bien dommage car ce serais sans doute le seul moyen de retrouver cette paix qu'il cherche tant et de retrouver enfin une famille ... [minimum 10 lignes] >> Biographie 1° Partie : La main gauche et la cicatrice. L’histoire de Galowyr commence dans le royaume de Goa, dans les bas-fonds des périphéries extérieurs ce qu’on nomme faute de mieux l’Edge Town. Le jeune garçon courait comme un dératé. Serrant contre son corps maigre la miche de pain qu’il avait subtilisée. Derrière lui un homme aux proportions gargantuesques le poursuivait sans bonnes intentions en criant à qui voulait l’entendre que, pour le citer, ce misérable fils de …, n’était qu’une pourriture de voleur et qu’il allait le saigner comme une bête. Le petit tenaillé par la faim n’en avait cure et ne cherchait qu’un moyen d’échapper à son horrible poursuivant. Aussi loin qu’il s’en souvenait il avait toujours du faire ceci pour survire, car il n’avait étrangement aucuns souvenir de ses parents. Qui étaient-ils ? que faisaient-ils ? Etaient-ils au moins encore de ce monde ? Il n’avait de réponse à aucune de ses questions et il s’en fichait royalement : il fallait qu’il mange. Connaissant le dédale de ruelles d’Edge Town comme sa poche le petit bifurqua à toute vitesse dans une ruelle à gauche, ce ne fut pas suffisant pour se débarrasser de son bruyant poursuivant qui était toujours en pleine possession de ses assourdissantes cordes vocales. Tu verras quand j’aurais mis la main sur toi sale petite raclure. Je te promets que tu couineras comme un porc qu’on égorge petit salopard. Le garçon aux cheveux blonds, sentant qu’il ne pourrait plus courir longtemps, tourna de nouveaux dans une ruelle à gauche, au fond de celle-ci il savait où se cachait … Mais pénétrant dans la petite allée dans faire attention il percuta quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Et pas n’importe qui … Un homme vêtu d’un uniforme blanc, à qui le choc avait fait perdre sa jolie casquette de la même couleur. Les hommes vêtus de la même tenue que lui qui l’accompagnait se raidir, pensant immédiatement au sort peu enviable qui attendait le petit miséreux. Car l’homme bousculé était le capitaine Kole, assistant du chef de la police et responsable de la sécurité dans l’Edge Town connu pour sa susceptibilité et ses méthodes plutôt expéditives. Le volé lui afficha un sourire plus que satisfait lorsqu’il aperçut le physique filiforme du capitaine dont le visage orné d’une petite moustache était devenu rouge. Celui-ci hurla d’une voix aigüe et colérique : Que se passe-t-il donc ici ? Et attrapant le garçon par le col il rajouta : Et qui est ce sans-le-sou qui ose bousculer un membre de la police ? Le gros homme ne se fit pas prier pour expliquer longuement sans hésiter à rajouter des détails dont la véracité pourrait laisser à désirer, que la petite vermine qui avait osé bousculé un si éminent représentant du gouvernement Mondial était en plus un sale petit voleur bien connu qui dérobait le fruit de leur labeur aux honnêtes gens du quartier. La réponse du remarquable homme de loi qu’était Kole ne se fit pas attendre. Un coup de sabre partit en direction du visage du petit garçon. Grâce au ciel, si j’ose dire, le manque d’expertise du capitaine ne lui ôta pas la vie, mais une immense plaie s’ouvrit sur la partie gauche de son visage. La douleur infligée à l’enfant fut terrible. Il posa un genou au sol, puis l’autre et s’effondra. Face contre sol. Ceci c’est pour avoir sali ma casquette misérable vaurien. Dit le capitaine en donnant avec beaucoup de courage, un coup de pied au vilain petit détrousseur. Et comme le veux les lois en vigueur dans cette ville. Les voleurs voient une de leur main coupée. Mais l’enfant n’écoutait plus. Tout n’était que douleur. Il ne sentit ni le policier lui saisir la main, ni le nouveau coup de pied que ce dernier lui administra. Il sentit juste une douleur bien plus grande envahir son poignet. Ne se rendant même pas compte de la disparition de sa main. Il perçut que la vie le quittait peu à peu, sans savoir ce qu’il l’attendait ni ce qu’était vraiment. Soudain il sentit des bras le saisirent, ce fut la dernière chose dont il fut conscient avant que tout ne disparaisse dans un noir totale. 2°partie : La vie vous donne un père et puis elle vous le reprend. Il ne sut jamais combien de temps il était resté entre la vie et la mort. Mais son premier souvenir après cela, c’est le bruit de la mer, des vagues, des cris des goélands et ceux du grossier contremaître qui beuglait des ordres aux matelots. Il était sur un navire, mais comment diable avait-il fini là ? Il resta un bon moment sur le lit dans lequel il se trouvait. Il s’aperçu avec horreur de la perte de sa main gauche dont il ne restait qu’un moignon recouvert d’un bandage taché de sang. Il poussa un cri, son visage se crispa alors de douleur. Etonné par cette souffrance ses yeux se posèrent sur un petit miroir où il découvrit qu’une immense cicatrice avait élu domicile sur son visage. Tout lui revint alors, la miche de pain, la course poursuite, le policier, la douleur et le noir. Alors que tout lui revenait la porte de la cabine s’ouvrit sur un vieil homme boitillant sur sa jambe de bois, portant une immense barbe grise, et donc la tête couvert de cheveux blancs et sales était surmonté d’un couvre-chef arborant une tête un de mort. Même un enfant des bas-quartiers compris tout de suite.Ce type était un pirate et il ressemblait en tout point au stéréotype qu’on en avait. Le brigand des mers regarda un instant le garçon Dis-moi petit comment t’appelles-tu ? Le garçonnet ne répondit pas, se contentant de poser ses yeux gris vides d’expression sur le flibustier. Tu n’as donc pas de nom hein ? Je vais t’en donner un que penses-tu de Galowyr ? Une étincelle embrasa alors les yeux de l’enfant, qui ouvrit enfin la bouche : C’est bizarre comme nom ça. Le pirate ouvrit grand les yeux devant l’habitude qu’avait d’un coup pris le garçon, puis se mit à rire grassement. Ce sont les parents qui décident du prénom de leur enfant. Tu t’appelleras Galowyr à partir de ce jour. Sur le moment l'enfant ne compris pas. Qu'est ce qu'un parent ces deux adultes qui encadraient ceux de son âge. Ces personnes dont il ne savait rien ... Il comprendrait plus tard le vrai sens de ce mot, peu être un peu trop tard. Le petit resta un long moment au lit répétant avec une grande fierté son nom à tous ceux qui pénétraient dans la pièce , notamment le médecin de bord une femme des plus charmante devant laquelle tout l’équipage bavait, du nom de Carole. Elle lui expliqua alors ce qu’il s’était passé. Le capitaine l’avait trouvé inconscient et à moitié mort dans une rue de Goa et soudain pris d’une pitié qui ne lui ressemblait guère l’avais emporté avec lui, et avait ordonné au toubib de le soigner à tout prix. Ordre qu'elle avait bien entendu exécuter à la perfection. Ce ne fut plus qu’une question de temps avant qu’il ne sorte enfin de la petite pièce pour monter enfin sur le pont. Et quel fut son plaisir lorsqu’il sentit la brise marine passer sur son visage ! Elle était si douce , si rafraîchissante,l'odeur de la mer montait à ses narines. Un profond sentiment de liberté l’envahit alors. La mer, devant lui, s’étendait au-delà de ce qu’il pouvait voir. Lui qui avait grandi emmuré au milieu des taudis se sentit plus heureux et plus libre que jamais. Alors petit que pense tu de mon navire ? C’est Galowyr, monsieur ! Et moi c’est capitaine sale gamin ! Dit-il en rigolant fort comme il en avait l’habitude. L’enfant grandis sur le navire, il apprit à connaitre tous les membres, Carl à la vigie un homme rustre au grand cœur, Mike le cuisinier ayant une forte tendance à la bouteille qui adorait apprendre ses recettes au petit Galowyr, qui d’après lui, lui ressemblait beaucoup au même âge. C’est durant ces heures passé dans avec lui que le garçon appris mainte et mainte recettes qu’il connait encore aujourd’hui et qu'avec un peu de chance vous pourrez goûter un jour . Carole seule femme de l’équipage en quête du grand amour. Paul et Thom deux jumeaux qui s’occupaient des canons comme ils se seraient occupés de leurs propres enfants. Et beaucoup d’autre. Mais l’homme qui marqua le plus l’enfant ce fut le capitaine Dyrian. Un homme qui comme lui venait des bas quartiers et qui comme lui s’en était sorti grâce à la générosité d’un homme. Il lui apprit à lire, à écrire même si c’était illisible, et à se battre : en homme sabre au clair ! Exercice dans lequel le petit malgré son unique bras s’avéra plutôt doué. Il adorait cette sensation de puissance et de danger que lui procuraient les combats à armes réels. Car malgré son jeune âge son nouveau père ne lui épargnait rien : corvées dans les cuisines, nettoyage du pont, et entrainement quotidiens. Son unique bras lui posait des problèmes mais ne voulant pas décevoir l’homme à qui il devait tout, il y gagna une combativité que des personnes du double de son âge n’auront jamais. Dyrian regardait son protégé grandir avec une grande fierté. Le petit blondinet poussa à une vitesse fulgurante dépassant en taille les membres de l’équipage un à un, il devint alors un vrai pirate participant comme le pouvait un adolescent à la vie sur le navire. C’est durant cette période qu’il tua pour la première fois, il se sentit alors tout puissant lui qui n’avait jamais rien possédé, jamais commandé qui que ce soit, qu’on avait toujours traité comme un moins que rien avait maintenant la force de prendre la vie. Il adorait ça envoyé en enfer ces marines pistonnés pour avoir leur poste car il venait de ces pathétiques familles de bourgeois. La haine qu’il avait maintenue en lui durant tout ce temps semblait exploser … Seule son père adoptif arrivait à l’apaiser. Ils passaient de longues heures à discuter sur le gaillard d’avant. Au fond de lui Gallowyr se sentait pleinement heureux. Mais le destin allait frapper de toute sa funeste force, le jeune Gallowyr … Et ce fut par le biais d’un cuirassé flambant neuf de la marine qu’il frappa. Un matin enveloppé par la brume dans une petite baie ou le vaisseau pirate mouillait. Le capitaine s’était en effet fait un nom, pour ses nombreux vols, pillages et attaques de quartiers généraux provinciaux de la marine. Si bien qu’une prime avait été mise sur sa tête … Et la marine s’était intéressée peu à peu à lui. Les deux navires engagèrent le combat alors que les brulants rayons du soleil commençaient à percer le brouillard. Ce fut alors un véritable vacarme, car les canons commencèrent à cracher des boulets en continue. C’est, alors que les artilleurs de la marine parvinrent à abattre le grand mât du vaisseau pirate, ce fut le début de la fin ... Les marines lancèrent l’abordage. Les forces du gouvernement étaient bien supérieures en nombre. Le cuirassé vomissait sans cesse des hommes, et rien ne paraissait pouvoir endiguer la marée blanche qui en jaillissait ... Sur tout le pont du navire résonnaient les coups de feu des pistolets, le bruit des épées qui s’entrechoquent, les derniers râle des pirates qui tombaient un à un et la clameur des marines qui criaient pour se donner du courage que la justice vaincrait. Une silhouette clopinait sur le pont, à une vitesse bien surprenante, tailladant d’un immense sabre tous les marines qui se trouvait sur son chemin. C’était le capitaine Dyrian Il cherchait Galowyr. Ce dernier se battait avec courage contre un lieutenant bien plus fort que lui dans l'art de manier une épée. Le sang du vieux ne fit qu’un tour et il jeta sur l’épée du lieutenant pour protéger son fils du coup fatal. Ainsi frappa la puissante justice du gouvernement mondiale. Le dit lieutenant n’eut toutefois pas l’occasion de profiter des médailles qui récompensent ce genre d’acte héroïque, la lame du capitaine pirate s’enfonça dans sa gorge. Les deux s’écroulèrent ensuite au sol. Galowyr regarda autour de lui, ses camarades étaient morts un par un. Mike,responsable du meurtre d'une bonne trentaine de civils, avait trouvé la mort sur la dunette arrière percé d’une dizaine de balles. Carolle, l’Écorcheuse, comme on la surnommait, avait été passée au fil de l’épée avant d’avoir pu connaitre l’homme de ses rêves. Les jumeaux étaient morts prêts des canons qu’ils aimaient tant et qui avaient pris tant de vies. Tous ces gens qu’il avait appris à connaitre et qui formait sa famille étaient partis. Il posa les yeux sur son père, dont le superbe manteau vert était maculé d’une immense tâche rouge qui ne cessait de grandir. Le vieil homme se vidait peu à peu de son sang. Les larmes montèrent aux yeux de Galowyr, s’était sans doute la première fois qu’une telle tristesse l’habitait, et je pourrais même m’avancer en vous disant que c’était la dernière fois. Il comprenait enfin ce que c'était qu'un père. Ce n'était pas qu'un homme qui paye votre nourriture, vous entraîne, vous tape dessus à coup de sabre en bois en vous disant que vous n'êtes pas plus dangereux qu'un fillette comme il l'avait d'abord cru. C'était ça et bien plus, c'était quelqu'un qui vous donner tout, non pas en attende d'une quelconque reconnaissance ou de récompense. Mais parcequ'il place tout ces espoirs et sa fierté en vous. Pour Galowyr s'était ça un père. Agonisant le vieillard regarda encore une fois avec orgueil ce garçon qu’il avait trouvé à moitié mort et qu’il avait extirpé de la misère qu’il l’emprisonnait. Il était devenu grand et fort, et même si il gardait les affreuses cicatrices de cette vie misérable, tout ceci était derrière lui. Maintenant Galowyr vivra pleinement sa vie se dit-il même si c'est sans moi. La peur de sa mort si proche n'était rien comparé à l'idée de ne pas voir encore le gamin grandir. Il prononça avec difficulté : Pars … Galowyr pars … Je sais que … tu sais nager … tu pourras sans problème atteindre la ... la côte. Je refuse de vous laisser là vous et l’équipage capitaine, je me battrais jusqu’au bout à vos côtés. Le capitaine trouva alors on ne sait où la force de se mettre debout et d’hurler avec toute son âme et de toute l’autorité que peuvent avoir un père et un capitaine. C’est un ordre mon fils ! Galowyr ne put trouver en lui la force de répondre. Jetant un regard qui voulait tout dire à son père, lui offrant l’ultime satisfaction de voir enfin ses yeux ternes laissaient transparaitre une telle émotion. Puis sans se poser de question se jeta à l’eau la boule au ventre et les larmes pleins les yeux, chose qu’il regrette encore aujourd’hui et parvint à échapper aux marines. Ainsi périt le capitaine Dyrian surnommé la Terreur qui partit avec sur la conscience la mort de centaine de personne. Lorsqu’il atteignit la côte, il jeta un regard désespéré de ses yeux rougis par le sel de la mer et larmes qu’il avait versées. La carcasse du navire brulait, les flammes étaient en train de dévorer son passé, il n’en resterait bientôt aucune trace. A part peut être le vieux sabres que lui avait offert son père et une rage, une haine et une violence qui le hantent encore aujourd’hui. Regardant le navire en proie à l’incendie, il prêta serment. Il deviendrait un grand pirate et ferais payer au centuple à la marine pour ce qu’elle lui avait fait. Le monde entendrait bientôt parler du pirate Galowyr Dyrian[/i] ! >> Test RP Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation. Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. Le temps était superbe, un soleil flamboyant avait définitivement chassé la brume. La chaleur envahissait peu à peu les pourtours de la baie, réchauffant l’air refroidi par la brise marine qui soufflait toujours … Tout lui semblait gris. Terne. Sans saveur. Il ferma ses yeux encore humidifié par toutes les larmes qu’il avait versées. Il sentit le vent passer sur son visage, emportant dans son sillage l’odeur de la mer. Il ne ressentait rien. Un immense vide. Comme si tout avait disparu avec son père. Des larmes coulèrent de nouveaux. Il se tenait en haut d’une falaise qui surplombait la baie. Il avança, lentement, pas par pas vers le rebord. Quiconque aurait pu le voir à cette instant n’aurait vu qu’un coquille vide. Son esprit était ailleurs avec son père loin. Là-bas au-delà des mers. Il regarda en bas, une chute serait mortelle. Il allait les rejoindre, c’était là la seule solution. Il ne pouvait, il ne pourrait jamais vivre sans eux. Il se sentait vide, le monde n’avait plus rien à lui offrir, il lui avait tout pris. Il prit une profonde inspiration, ainsi se finirait son histoire, ça n’avait pas d’importance il aurait dû mourir à Edge Town il y a de ça bien longtemps. Il fit un pas de plus, le prochain serait son dernier. Il regarda l’horizon, qu’il y avait-il donc au-delà ? On comptait les histoires les plus folles sur des îles peuplées uniquement de femmes guerrières, d’autres qui étaient en réalité des plantes carnivores dévorant ceux qui avaient le malheur de s’y arrêter. Il s’imaginait voguant sur Gran Line avec Mike, Carolle et tous les autres … Il ne pouvait retenir ses larmes. Son visage était crispé par la douleur qui enserrait son cœur. L’aventure s’arrêtait ici, il était prêt pour son dernier voyage. Bientôt ils seraient de nouveaux réunis pour l’éternité. Tout en poussant des sanglots, il leva le pied. Il était temps de faire encore un pas. Son ultime pas. Le dernier pas de Galowyr. Mais il ne put faire ce dernier pas. Il avait trop peur. Il se mentait à lui-même, ses compagnons ne l’attendaient pas en bas de cette falaise. A ses pieds ne se trouvait qu’un néant éternel. Il hurla de rage et de tristesse. Il se maudit lui, sa faiblesse qui avait provoqué la mort de son père. Sa lâcheté qui l’avait poussé à abandonner son sauveur à son funeste sort, cette maudite couardise qui l’empêchait de mettre à présent fin à ses jours et de trouver enfin la paix. Pourquoi ? Pourquoi ce maudit destin s’acharnait il sur lui. Sa destinée était-elle d’être éternellement seule ? D’abord sans parents et sans rien pour vivre, obligé de mendier, voler, tromper pour pouvoir survivre un jour de plus ... Et maintenant sans rien du tout de nouveau. On lui avait pris son enfance, sa main, la beauté de son visage, et maintenant sa famille. Rien ! Il ne lui restait plus rien. Pourquoi ne pas lui avoir pris la vie ? Quel crime avait-il donc commis pour une telle torture ? Était-ce une punition ? Ou n’était-ce que le caprice d’un Dieu lointain en manque de divertissement ? La tristesse laissait peu à peu place à l’incompréhension et à la colère. Une ire puissante. Toute cette haine, cette rage, cette violence qu’il avait en lui ne pouvait plus être contenue. Il fit un pas en arrière puis et second et fit volte-face jetant un ultime coup d’œil au navire sur lequel il avait vécu et qui s’enfonçait peu à peu dans l’eau, tandis que les flammes continuaient de dévorer le navire et les dernières traces d’une époque heureuse de sa vie définitivement révolue. Des larmes coulaient toujours ... Cette nuit-là, il ne dormit pas. Ni la suivante, ni celle d’après. Il ne fit que marcher, marcher et encore marcher. Il ne savait quoi faire, qui voir, où aller. Il se sentait oppressé par un monde hostile qui ne voulait ni de lui ni de son bonheur. Il ne pouvait que marcher, encore et encore. Puis ses jambes faiblirent peu à peu, mètre après mètre. Et finalement il s’écroula. Galowyr crut voir la mort venir mais il n’en fut rien. Ce n’était que de la fatigue rien de plus. Il ferma les yeux et sombra dans le noir total. Ce sommeil là fut sans doute étrangement le plus calme qu’il n'eut jamais. Le Balafré ne sut jamais réellement combien de temps il dormit. Cela lui parut en tout cas une éternité. Puis il sentit la faim qui lui tenaillait l’estomac, sensation qu’il avait presque oubliée. Il ouvrit les yeux, espérant que tout ceci n’était qu’un terrible cauchemar, et qu’après cela il pourrait se jeter vers les cuisines de Mike, croiserait sans doute Carolle sur le pont qui lui sourirait et que gênait par une telle beauté il deviendrais rouge comme une pivoine. Son père à la barre rigolerait alors, et tout rentrerait dans l’ordre. Il se sentit léger et pourtant plein d’espoir. Il ouvrit les yeux. Un véritable coup de massue s’abattit sur sa tête. Tout cela n’était pas qu’un rêve ! Le vide laissait par l’espoir se remplie de tristesse et de colère. Était-il stupide ? Comment cela aurais put être un rêve alors que les souvenirs qu'il en avait été à jamais gravés dans son esprit. Mais les larmes ne vinrent pas. Comme si il avait déjà tout pleuré. Il se contenta de regarder autour de lui, les yeux vides d’émotion et le cœur serré. Tout autour de lui, tout était gris, une bruine légère tombait et les nuages recouvraient totalement le ciel. Le monde semblait triste lui aussi. Fouillant ces poches il ne trouva rien. Ni pièces ni de quoi manger. Il continua de marcher. Que pouvait-il donc faire ? Ces jambes lui semblèrent lourdes. Mais il ne voulait pas s’arrêter. Il ne pensait qu’à marcher. C’était la seule chose qu’il pouvait faire pour ne pas retomber dans le désespoir et la tristesse que l'inactivité lui aurais immédiatement procurés . Alors il marcha, encore une heure. Puis il croisa enfin un visage humain. Ou plutôt plusieurs. Un petit cortège de quatre personnes. Celui qui se tenait au centre du groupe montait à cheval. L’aspect de ses vêtements ne laissait aucun doute sur ses origines aisées. Plutôt de petites tailles, ses cheveux bruns coupés très courts étaient recouvert d’un petit couvre-chef olive, qui avait la même couleur que le reste de sa tenue, lui-même serti d’une minuscule plume rouge. Ces bottes d’un cuir de haute qualité et qui était fourré en laine de mouton lui montaient jusqu’au milieu des jambes. Il n’y avait pas de doute cet homme était quelqu’un de riche. Un vrai gosse pourri gâté, méprisant à souhait envers ceux qui n’était pas de son rang. Surtout avec les trois hommes qui l’escortaient. Ceux-ci vêtu de bleu, marchaient à pied et semblaient agacés par la boue qui commençait à se former sur les chemins de terre. Chacun d’eux portait une épée à la ceinture. Leurs têtes étaient protégées de la pluie qui se faisait de plus en plus forte par des tricornes qui semblaient tous identiques. Mais il ne les remarqua même pas, il ne se concentrait que sur ses pied et son estomac. Le reste n’importait plus. L’homme lui ordonna de lui laisser le passage. Une fois, puis une seconde. Il continuait d’avancer. Il ne le remarqua même pas descendre de son cheval. Il ne le vit pas s’approcher de lui en l’insultant. Ne broncha même pas quand le poing ganté de son interlocuteur le frappa au visage. Mais une phrase, une seule parmi la flopée d’insulte dont le couvrait l’aristocrate parvint à ces oreilles. Une qui stipulait qu’il serait pendu comme une pourriture de pirate. La colère monta en lui immédiatement. Elle finit par le consumer totalement ... Il y eut le bruit d’un sabre sortant de son fourreau. Une voix apeurée hurlant aux gardes du corps de faire ce pourquoi ils étaient payés. Et là, épée à la main, il sentit vivant. Comme si l’adrénaline, la peur et l’excitation avait remplacé la tristesse. Il se sentit bien, ou tout du moins mieux. Il se mit à rire, franchement. Il ne s’était pas senti aussi vivant depuis qu’il avait perdu son père. Quelque peu apeurés et surpris par l'attitude de leur adversaire, les trois hommes furent rappelés à l’ordre par leur employeur. L’un d’eux lança un coup d’estoc en direction du ventre. Galowyr voulu bondir en arrière mais ces jambes ne suivirent pas. Il parvint toutefois à éviter que le coup soit fatal en le déviant. La lame lui trancha le flanc. La douleur l’envahit. Faisant tout disparaitre, la mélancolie, ses souvenirs et la douleur qui régnait sur son coeur. Il n’était plus Galowyr il était un combattant. Son cerveau et ses réflexes de combattants se remirent en marche petit à petit. Ces ennemis avaient l’avantage du nombre. Il n’avait d’autre choix que de passer à l’offensive. Avant que l’adversaire n’ait le temps de se remettre en garde il frappa à la tête. Seule le chapeau fut attint. Le pirate pesta intérieurement. Mais frappa de nouveau, l’adversaire déstabilisé ne put parer le coup qui l’atteignit sévèrement au visage. Incapable de se maintenir debout il tomba au sol. Il parvint à bloquer in-extremis un coup de taille qui menaçait sa tête. Malheureusement, il y en avait un troisième, il reçut un nouveau coup d’épée au torse cette fois-ci.Mais il ne fut tranché que de façon superficielle. Il surprit celui qui l'avait blessé d’un coup de botte dans le tibia, et frappa de taille immédiatement de taille, blessant gravement son adversaire au torse, le mettant hors combat. Le noble ne semblait pourtant pas avoir perdu la face. Jetant un coup d’œil au dernier garde, Galowyr compris. Le dernier debout était le plus fort des trois. Le soldat bien décidé à surprendre attaqua son adversaire immédiatement, le pirate ne réussit à parer qu’au dernier instant. Frappant encore et encore, atteignant plusieurs fois Galowyr, mais ce dernier ne pouvait s’empêcher de sourire. Les lames s’entrechoquèrent avec fracas, puis se séparèrent, avant de se rencontrer de nouveaux. Une sorte de danse avec la mort. Mais cette dernière ne voulut toujours pas du pirate. Alors que le garde tentait de profiter du manque de vigueur des jambes de son adversaire, en l’obligeant à reculer continuellement, il fut surpris au moment où il lança l’ultime estocade. Dans un mouvement désespéré le Balafré avait bloqué l’épée de son opposant avec son crochet, il trancha ensuite la gorge de son adversaire qui n’eut pas temps d’intervenir. Du sang lui gicla au visage. Il rit de nouveau. Il comprit alors qu’il venait de trouver une raison de vivre. Il vivrait pour se battre, encore et encore. Pour se sentir vivant, pour ressentir ce mélange si plaisant de peur et d’excitation. Et si la mort voulait un jour de lui il l’accueillerait, mais pas s’en s’être battu jusqu’au bout. La vie ne lui avait laissé que cela ... Mais il avait toujours cette rage en lui il devait s’apaiser. L’arrogant noble, ne faisait plus le fier. Il chercha son cheval du regard, mais celui-ci effrayé par les bruits des combats avait détalé. Il tenta alors de s’enfuir mais glissa sur le sol boueux. Galowyr qui blessé de toute part, avançait lentement vers sa proie. Celle-ci tétanisé par la peur ne bougea pas. Qui était donc cet homme qui pouvait sourire après avoir autant reçu de coup ? Il n’eut pas l’occasion d’obtenir une réponse. Il sentit un bras puissant le retourner sur le dos puis, une botte sale vint s’appuyer sur son ventre le maintenant au sol. Il implora pitié, gémissant mais ses plaintes n’atteignirent même pas les oreilles du pirate, qui était aveuglé par cette colère froide et sauvage qui l'habitait. Ce dernier ne voyait sous sa botte que le symbole de tous ceux qui jusqu’à présent avait fait de sa vie un enfer. Là ou se trouvait qu'un pauvre garçon dont le seul tort ne fut sans doute que de s’être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Malheureusement il allait servir de bouc émissaire. Galowyr transperça de la pointe de son crochet la mâchoire inférieure de sa victime, il l’enfonça petit à petit de façon à ce qu’il se referme sur les dents de sa proie lui bloquant la mandibule. Il jeta un regard froid à sa victime, qui ne pouvait même pas hurler. Puis il commença à tirer, de plus en plus fort, la cible se débattait mais comme un poisson hameçonné il ne pouvait rien faire, il tira jusqu’à ce que la mâchoire se brise. Puis il relâcha sa prise lentement comme pour apprécié la douleur qui n’était pas la sienne. Et il le laissa là comme ça sans lui jeter le moindre regard. Il se sentait bien, presque paisible. Sa colère s’était apaisée en même temps que ça tristesse comme si tout avait été purgé par la violence de ses actes. Le chemin de terre ou plutôt de boue s’étendait devant lui. Il avait encore une longue route à parcourir. Et un ventre à remplir. Il prononça alors doucement, presque comme un murmure : Père désolé, dorénavant je vivrais pleinement, je vivrais pour me venger de ce que le monde nous as fait. Je ne gacherais pas la vie que vous avez sauvée. Où que vous soyez, regardez-moi ! Et je vous en prie soyez fier de moi. C’est comme cela par les larmes, le sang et la violence qu’il fit le deuil de ses proches même si ils hantent toujours ses pensées. Les aventures de Galowyr Diryan, comme il se fit alors appelé, commencèrent à partir de cet instant. Mais c’est une autre histoire. |
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Informations IRL
[list]Prénom : Alex
Age :18 ans
Aime :Etre tranquille
N'aime pas : Les personnes stressantes
S’excuse pour : ses fautes d’orthographe
Personnage préféré de One Piece : Le fier Crocodile et bien sûr Buggy le Clown !
Caractère : (définissez-vous en quelques mots) N’aime pas parler de lui
Fais du RP depuis : Bientôt trois ans il me semble
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sûr, approximatif) Je viens de rentrer en fac, mais je pourrais sans doute poster le mardi le vendredi et le weekend.
Comment avez-vous connu le forum ?
http://my-guestbooks.geekaddict.net/f12-rpg-manga-jeux-videos
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Dernière édition par Minos le Dim 23 Oct 2011 - 15:29, édité 14 fois (Raison : avance dans la progression de la description)