Lulabell Berylla [en attente de validation 3/4]

>> Physique

Lulabell est une jeune femme à la taille svelte. Lorsque nous la voyons, nous pouvons penser qu'elle est maigre, mais ce n'est pas le cas, mesurant un mètre soixante-sept pour cinquante-huit kilogrammes, elle n'a aucune graisse sur le corps. Un régime alimentaire végétarien a modeler son corps, et elle tient à ce qu'il reste tel quel. D'un point de vue vestimentaire, Lulabell aime porter des shorts avec des hauts dont l'utilité est de seulement cacher sa poitrine trop petite à ses yeux. Par contre, lorsqu'elle exerce son métier, elle s'habille de l'habituelle blouse blanche. Maintenant, approchons nous de plus près et observons son visage. Ses yeux gris foncé qu'elle maquille avec un eye-liner noir et un crayon khôl de la même couleur, donne une certaine intensité à son regard. Son nez est fin, pas assez grand selon elle. Quant à sa bouche, celle-ci n'est ni trop grande, ni trop petite. Parfois, il lui arrive de mettre du gloss rose nacré dessus, bien que cela soit rare. Son visage s'harmonise bien avec ses cheveux bruns courts qui lui arrivent au niveau de la nuque. Sa façon de parler avec sa voix suave est toujours posée, chaque mot qu'elle peut prononcer a bien été réfléchit. Lorsqu'elle rit, par contre, ne sachant pas pourquoi, elle prend une voix fluette qu'elle ne supporte pas. Se tenant toujours droite pour marcher, la doctoresse ne se précipite jamais pour aller à un endroit quelconque.


>> Psychologie

A première vue, Lulabell Berylla paraît être un ange, son air serein inspire la confiance. Loyale avec les gens qu'elle connaît et apprécie, elle se donnerait en quatre pour eux. De plus elle, est toujours à l'écoute lorsque ses amis ont des soucis. Pourtant, derrière son masque de bonté se cache un côté sombre. Aimant sa jumelle plus que tout au monde, d'un amour sans failles, elle ferait tout pour elle, même tuer, ce qu'elle a déjà fait plusieurs fois. En effet, pour guérir sa sœur atteinte d'une maladie rare, elle n'hésite pas à inoculer le virus qui fait tant de mal à sa sœur, à des inconnus, autant des hommes et des femmes que des enfants et des vieillards dans le seul but de tester les remèdes pour trouver celui qui éradiquera la maladie. Malheureusement, tout ce qu'elle a tester n'ont fait qu'empirer la maladie et ont précipité ses patients vers une mort certaine et douloureuse. De son point de vue, il vaut mieux tuer la vie de mille innocents qui lui sont inconnus plutôt que de voir la vie de sa sœur s'éteindre. Si on lui résiste, elle n'hésite pas à utiliser des techniques d'immobilisation et des clés de bras, autant pour provoquer la maladie que pour soigner, un réfractaire au piqûre et autres joyeusetés médicale. D'un point de vue alimentaire, la jeune femme éprouve du dégoût à la vue d'un morceau de viande, pour elle manger un cadavre d'animal est au-dessus de ses forces. Peu fêtarde, il lui arrive cependant de s'amuser de temps en temps. Dans ces cas-là, l'alcool coule gaiement dans son gosier et elle se met à fumer, elle qui ne fume pas en temps normal.

>> Biographie

Les années paradisiaques

La lune était pleine et le ciel dégagé sur East Blue lorsque Dolorès Berylla enfanta de deux adorables jumelles, qu'elle prénomma Liliane et Lulabell. Elle avait beau n'avoir que seize ans, et plus de compagnon, le père des petites ayant prit la fuite pour ne pas assumer ses responsabilités, elle prit la décision d'élever seules ses filles et de les chérir autant qu'elle le pouvait. Au début cela était assez contraignant, elle ne pensait pas qu'élever un enfant était bien difficile, mais deux, cela était encore pire. Au fil des années, elle avait apprit à s'organiser et la vie lui devint plus facile. Les jumelles grandissait chacune à leur rythme, Lulabell prenant une légère avance sur sa sœur. Bien que différente physiquement, l'une brune l'autre blonde et mentalement, Lulabell étant plus calme et posée que sa sœur qui malgré son physique de princesse, était un vrai garçon manqué. L'entente entre les trois filles était parfaite et cela ne pouvait que continuer dans ce sens.

Tout s'écroule
Mais le bonheur fit place au malheur, un été de leur quinzième anniversaire. Lulabell, s'inquiétait de voir sa sœur, elle qui était si enjoué et avait un très bon appétit, ne pas toucher à son assiette. Elle était toujours épuisée et rien que le fait de ranger une assiette était arrivé au- dessus de ses forces. Plusieurs médecins auscultèrent la petite, mais en vain personne ne savait ce qu'elle avait ni combien de temps il lui restait à vivre. Lulabell se sentit alors détruite, voir sa sœur vomir la moindre bouchée qu'elle avalait, pâlir au moindre effort, hurler de douleur lorsqu'elle avait mal à la tête à cause d'un bruit trop fort ou d'une lumière trop vive et ne plus pouvoir marcher car ses membres s'engourdissaient, était une chose insupportable. Le fait que les médecins n'avaient pas déceler le problème la dégoûtait, pour elle ils n'avaient fait aucun effort. C'est pour cela qu'elle prit la décision de devenir médecin pour sauver sa jumelle.
Une vocation né de la douleur
Pendant sept années, la jeune femme s'acharnait à lire des livres de médecine afin d'apprendre. Sa soif de connaissance augmentait de jours en jours. Elle ne sortait plus et ne dormait que trois heures par nuit. Puis elle apprit concrètement le métier, auprès d'un vieux médecin à la retraite du nom de Aishiro. Elle était si déterminée qu'à vingt-deux ans, elle était devenue un médecin et qui plus est, à son propre compte. Au début, elle soignait tous les personnes qui venaient vers elle, que ce soit de simples blessures aux grippes et angines. Toutefois, dans son esprit, une pensée sinistre s’immisça petit à petit et fini par prendre de l'ampleur. Pourquoi Liliane devait elle autant souffrir, tandis que des personnes dont elle n'avait cure guérissait par ses soins ? Pour soigner sa tendre sœur, il fallait tester tous les remèdes possibles et inimaginables. Quoi de mieux que des cobayes pour faire ses expériences ? Secrètement, elle fit le choix de ne pas être seulement une guérisseuse.

La seringue de l'amertume

Son plan était simple, pendant que sa sœur dormait, elle lui fit une prise de sang, afin que le virus aille dans une seringue. Le liquide avait rempli le contenant rapidement et une fois sa tâche effectuée, elle mit un pansement sur le bras de sa sœur et lui déposa un léger baiser sur la bouche. Elle griffonna ensuite un mot, où il était écrit qu'elle ne reviendrait pas, qu'elle promettait que lorsqu'elle reviendrait ce serait pour la guérir définitivement. Elle lui demandait dans sa lettre, d'être forte et de résister pour elle et de lui pardonner ce qu'elle allait faire. Des larmes avaient décolorées certaines mots de la missive. Enfin, sans un bruit elle s'en alla en prenant soin, de ne pas claquer la porte.

Voyager, pour atteindre son rêve
Pendant plusieurs mois, elle écuma les bars, elle qui n'étaient pas adepte des milieux de ce genre, afin de trouver un équipage pirate qui voudrait bien d'elle. Elle fut refusé dans plusieurs, à cause du fait qu'elle ne soit pas un homme. Un seul équipage l'accepta. Il comportait quatre hommes, des brutes épaisses sans cervelle à ses yeux, qui ne l'avait recruté, non pas pour ses qualités de médecins, mais ses arguments féminin. Mais cela lui était bien égal, elle avait de quoi naviguer et son objectif se réalisait doucement. A chaque accostage, pendant que ces compagnons, volait, violait, tuait sauvagement de pauvres innocents, au son de rire gras, Lulabell prenait soin de prendre au hasard un " patient ", pour lui injecter la maladie. Des clés de bras, bien maîtrisées empêchaient à ses victimes de fuir. Une fois que le virus était bien entré dans le sang, en moyenne cela durait un ou deux jours, elle leur faisait une prise de sang pour posseder à nouveau le virus et elle les " soignait " en testant divers plantes médicinales et concoctions sur eux. Toutes les mixtures qu'elle avait essayé furent un échec cuisant et c'est avec plusieurs morts sur la conscience qu'elle partait à chaque fois dans une autre ville, pour refaire la même chose. Au bout de quelque temps, elle fut congédier par ses camarades et se mit donc à naviguer seule sur une épave.



>> Test RP
Il y a des jours où on aimerait prendre l'air, respirer un bon coup et évacuer les soucis que l'on a. Même si cela ne dure qu'un court instant, cela ne peut que faire du bien. Lulabell était dans ce cas là. Elle n'avait rien à faire de particulier, juste à attendre que la maladie fasse son effet sur sa patiente, une jeune enfant dont elle a oublié le nom. Elle prit alors la décision de se faire une balade en forêt et c'est avec le sourire qu'elle prépara son sac à dos. Celui ci contenait, la précieuse seringue qu'elle gardait sur elle, de l'eau en bouteille ainsi qu'une pomme et une banane en cas de fringale. La journée s'annonçait dans les meilleures auspices.

Tandis qu'elle marchait, humectant l'air avec délices et caressant les arbres qu'elle voyait, elle se mit à rêvasser. La nostalgie avait prit le flot de ses pensées. Elle se revoyait gamine en train de jouer avec sa sœur. Perdue dans ses pensée la doctoresse ne fit pas attention à un singe qui rôdait trop près de son sac.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, son sac se retrouva ouvert, et le contenu tomba par terre. Le singe malicieux en profita pour voler la nourriture de la doctoresse et s'empara de la seringue, pensant sans doute avoir à faire à un nouveau jouet. D'habitude Lulabell ne panique que très rarement, mais vu les circonstances, elle se mit à imaginer le pire. D'autant plus, que le singe malicieux avait décidé de faire part de sa trouvaille à ses copains en leur passant l'objet en question de branches en branches. Des dizaines de singes s'échangèrent le trésor, certains se piquait au passage. Si la seringue continuait de faire le tour de la forêt ainsi, elle finirait par tuer tous les animaux qui s'y trouve et pire encore elle se viderait, décimant une partie de la faune au passage. Ce n'était pas une criminelle, malgré ce que l'on pouvait penser d'elle. Il fallait vite qu'elle réagisse pour arrêter cette course infernale. Se posant au pied d'un frêne elle se mit à réfléchir pour ne pas agir précipitamment et faire n'importe quoi.

* Bon là j'ai un sérieux souci. Au rythme où les choses vont, la moitié de la forêt se retrouvera vidée de ses membres dans peu de temps. Et puis si je ne récupère pas ma seringue, je pourrai dire adieu à ma sœur car je ne pourrai la sauver. Allez Lula, bouges-toi, et trouves le moyen de te sortir de ce pétrin ! *

Elle observait les singes qui s'amusaient pendant que son esprit la tracassait.

* Si je lance ma bouteille d'eau sur eux ? Non mauvaise idée, je risque de mal visé et ils prendront la fuite... Un caillou alors ? Trop petit... Non, si je lance le moindre objet, le singe qui à ma seringue, si j'arrive à le toucher, risque de tomber, et ma seringue avec.

Cela semblait être sans issue pour la belle. de dépit, elle lâcha un juron sur les singes. Tant pis si ils ne comprenaient rien.

- Espèces d'imbéciles, vous voyez où j'en suis à cause de vos conneries ?

Bien évidemment, les singes ne firent pas attentions à ses paroles et continuait leur ronde habituelle.

* Bon, là s'en est assez. Je tente le tout pour le tout ! *

Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle jeta sa bouteille remplit d'eau, non pas sur les singes, mais violemment au sol. Un ploc retentissant se fit entendre et les singes de nature curieuse, sautèrent au sol pour voir et admirer le nouveau jouet. D'un geste vif la doctoresse attrapa le singe qui avait la seringue à ce moment, et lui craqua les cervicales avec son bras droit. Le singe avait désormais, le cou brisé et Berylla en profita pour reprendre la seringue qu'on lui avait subtilisé. Les singes en colère d'avoir perdu un de leur frère, se mirent à donner des coups de poings à la doctoresse. Comme, elle pouvait les comprendre. Sans doute aurait-elle réagit pareil, si on avait tué sa sœur de la sorte. Elle ne répliqua pas. Et pendant un moment où ils étaient occupés à autre chose, elle prit la fuite, en se courant du mieux qu'elle pouvait, hors du lieu qui jadis était un havre de paix et de tranquillité à ses yeux.

A la fin de sa course, elle était éreintée et ne sentait plus ses pieds. Elle réussit tout de même à avoir une pensée pour le singe victime de cette situation.

* Au moins tu es en paix maintenant, et tu ne souffriras pas comme tes camarades. Puisses-tu me pardonner mon geste. *