Pludbus courrait à en perdre haleine. Il courait comme il n'avait jamais couru auparavant. Son cœur battait la chamade tandis qu'il traversait nombre de fourrés et de buissons sur terrain en pente douce. Derrière lui, l'un de ces derniers marines le suivait difficilement, trainant la jambe qu'il avait, blessée. Lui aussi haletait tel un chien. La peur se lisait sur son visage. Les sueurs de la terreur se mêlaient à celle due à ses efforts. Le souffle court, il appelait à l'aide. Il implorait le secours de Pludbus. Derrière lui, quelque chose d'énorme s'approchait. Il sentait une chose volumineuse marchait lourdement. Il ne savait pas ce que c'était, mais il savait que les autres avaient disparu à cause de cette chose. Les cris d'agonies qu'ils avaient entendus en avaient dit long sur leur destin funeste. Pousser en avant par leur envie de survivre, les deux hommes détalaient comme ils le pouvaient.
Mais le marine qui accompagnait Pludbus ne courrait pas assez vite. Il tenta une dernière fois d'appeler à l'aide, d'implorer le soutien de l'ex-Amiral en chef, mais ce dernier fit la sourde oreille. Il continua de fuir en avant, faisant abstraction des cris horribles qui résonnèrent sur l'ile quand le dernier de ses camarades fut rattrapé par la chose.
Pauvre gars. Il avait pourtant du potentiel. C'était ce qu'il s’était dit Pludbus quand il avait alors fini sur la plage. Avec la mer en face de lui et la forêt verte derrière lui, il ne se sentait plus en sécurité, mais il ne pouvait faire mieux. La chose restait surement tapie dans l'obscurité, attendant son heure, ou bien dégustant son dernier repas.
Comment en était-il arrivé là ?
Cela faisait deux jours qu'ils étaient sur l'ile. À l'origine, Pludbus était à bord d'un navire de la marine. Un capitaine de bas étage avait défié sa chance en acceptant le vieux débris à son bord. Deux tempêtes essuyées et une avarie sévère eurent raisons de son optimisme initial. Personne n'était mort, mais les blessés s'accumulaient dans l'infirmerie du bateau. L'équipage grondait et Pludbus tapait sur le système du pauvre Capitaine. En passant près de l'ile verdoyante qui semblait déserte, il décida de faire une escale. En prétextant que l'ile était inhabité, on lui proposa de débarquer afin de la découvrir. Le vioc, ravi de pouvoir se dégourdir les jambes, accepta. La joie fut difficilement dissimulable. Toutefois, il força la main au Capitaine pour que plusieurs marines le suivent dans son excursion. C'est avec une grande tristesse que les marines abandonnèrent leurs camarades à l'hostile ile. Pour le salut d'un équipage, le capitaine avait sacrifié plusieurs éléments. C'était dur, mais c'était à ça aussi qu'on voyait un bon officier.
Plus tard, Pludbus et ces hommes étant revenus à la plage qui les avait vu débarquer, ils eurent la surprise de trouver un horizon vide de navire. L'incompréhension et la stupeur avaient laissé place à la colère et la terreur. Heureusement que Pludbus avait été là.
Dans les heures qui avaient suivi, il avait organisé la petite équipe en donnant des ordres inutiles, ce qui avait permis de cristalliser les instincts de survie de chacun autour de l'idée que le vieux leur serait inutile. Le bois coupé, le feu allumé et le ventre vide, les marines avaient passé une nuit de tourmente. Car la chose les avait repérés. Dans la nuit, l'un d'entre eux avait disparu. Puis, pendant les 24 heures suivantes, les hommes disparurent un à un alors que des cris terrifiants se faisaient entendre dans la forêt. Pludbus tentait de rassurer, mais il cachait le fait qu'il se faisait dessus de peur plus que par la faute de son système d'élimination en mauvais état. Au final, il n'avait rien réussi du tout et les autres marines avaient disparu.
Que faire ? Il n'en avait aucune idée. Était-ce la fin du légendaire Pludbus ? Il est pourtant encore trop jeune pour ça !
Mais le marine qui accompagnait Pludbus ne courrait pas assez vite. Il tenta une dernière fois d'appeler à l'aide, d'implorer le soutien de l'ex-Amiral en chef, mais ce dernier fit la sourde oreille. Il continua de fuir en avant, faisant abstraction des cris horribles qui résonnèrent sur l'ile quand le dernier de ses camarades fut rattrapé par la chose.
Pauvre gars. Il avait pourtant du potentiel. C'était ce qu'il s’était dit Pludbus quand il avait alors fini sur la plage. Avec la mer en face de lui et la forêt verte derrière lui, il ne se sentait plus en sécurité, mais il ne pouvait faire mieux. La chose restait surement tapie dans l'obscurité, attendant son heure, ou bien dégustant son dernier repas.
Comment en était-il arrivé là ?
Cela faisait deux jours qu'ils étaient sur l'ile. À l'origine, Pludbus était à bord d'un navire de la marine. Un capitaine de bas étage avait défié sa chance en acceptant le vieux débris à son bord. Deux tempêtes essuyées et une avarie sévère eurent raisons de son optimisme initial. Personne n'était mort, mais les blessés s'accumulaient dans l'infirmerie du bateau. L'équipage grondait et Pludbus tapait sur le système du pauvre Capitaine. En passant près de l'ile verdoyante qui semblait déserte, il décida de faire une escale. En prétextant que l'ile était inhabité, on lui proposa de débarquer afin de la découvrir. Le vioc, ravi de pouvoir se dégourdir les jambes, accepta. La joie fut difficilement dissimulable. Toutefois, il força la main au Capitaine pour que plusieurs marines le suivent dans son excursion. C'est avec une grande tristesse que les marines abandonnèrent leurs camarades à l'hostile ile. Pour le salut d'un équipage, le capitaine avait sacrifié plusieurs éléments. C'était dur, mais c'était à ça aussi qu'on voyait un bon officier.
Plus tard, Pludbus et ces hommes étant revenus à la plage qui les avait vu débarquer, ils eurent la surprise de trouver un horizon vide de navire. L'incompréhension et la stupeur avaient laissé place à la colère et la terreur. Heureusement que Pludbus avait été là.
Dans les heures qui avaient suivi, il avait organisé la petite équipe en donnant des ordres inutiles, ce qui avait permis de cristalliser les instincts de survie de chacun autour de l'idée que le vieux leur serait inutile. Le bois coupé, le feu allumé et le ventre vide, les marines avaient passé une nuit de tourmente. Car la chose les avait repérés. Dans la nuit, l'un d'entre eux avait disparu. Puis, pendant les 24 heures suivantes, les hommes disparurent un à un alors que des cris terrifiants se faisaient entendre dans la forêt. Pludbus tentait de rassurer, mais il cachait le fait qu'il se faisait dessus de peur plus que par la faute de son système d'élimination en mauvais état. Au final, il n'avait rien réussi du tout et les autres marines avaient disparu.
Que faire ? Il n'en avait aucune idée. Était-ce la fin du légendaire Pludbus ? Il est pourtant encore trop jeune pour ça !
Dernière édition par Pludbus Céldèborde le Sam 12 Nov 2011 - 17:22, édité 1 fois