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[FB 1620]Mic mac à Matipalboa [FINI]

Notre ile est sauvée !

Chers compatriotes, c’est avec la joie au cœur et une chanson aux lèvres que je prends la plume en ce jour pour écrire mon article. Comme je vous le dit plus haut, notre ile est sauvée. Notre calvaire enfin fini. Le joug étouffant de la peur que faisait peser sur nous l’infâme révolutionnaire est enfin levé. Plus de bombes, plus d’attentats sauvages et d’explosions quotidiennes vaporisant nos bâtiments publics. Finie la peur qui nous prenait au matin alors que nous attendions anxieusement la première explosion de la journée. Finie l’angoisse qui nous tiraillait le ventre quand nous marchions dans les rues. Finie enfin cette menace omniprésente qui gâchait nos vies tranquilles et ôtait toute saveur à nos joies les plus simples.
Hier soir donc, les courageux hommes d’élites de la marine, menés par le non moins héroïque lieutenant Choucas ont localisé, attaqué et, après un formidable affrontement ont réussi à kidnapper le monstrueux Okama qui nous tenait en son pouvoir.
La bête est donc enfin vaincue. A l’heure ou je couche ses mots sur le papier la dénommée Silva est couverte de chaines et enfermée dans le fourgon blindé qui l’emmène ra dés ce soir en prison sous la garde vigilante et attentive du lieutenant Choucas et de ses hommes, qu’ils en soient éternellement remerciés.
Et, je vous le demande chers concitoyens ? Comment mieux les assurer de notre immense gratitude qu’en les épaulant du mieux que nous pouvons lors de la dernière phase de leur lourde tache ?
Resterons nous sans agir ce soir, alors qu’ils continueront leur labeur sans trêve ni répit ? Aurons-nous à cœur de fêter leur victoire pendant qu’ils quitteront notre ile sans même avoir pris une nuit de repos ? Moi je ne le pourrais pas.
Aussi j’invite tous mes frères citoyens à faire enfin acte de courage et à soutenir dans la mesure de leurs moyens ces marines courageux qui, sans demander aucunes contreparties sont venus à notre secours. Ce soir, quand le convoi traversera nos rues, je vous invite à rester chez vous pour ne pas risquer d’inquiéter nos sauveurs. Et s’il s’avérait que l’infâme Silva ait encore des complices parmi nous qui tenterait de l’aider. Je vous exhorte à prendre les armes et à tout faire pour empêcher sa libération…

Extrait du cri de Matipalboa. South Blue. 1620





-Chef ? Je coche quoi comme case ?
-…
-Euh chef ?
-Ouais quoi encore ?
-Pour le questionnaire. Ici dans la case homme ou femme je coche quoi ?

Red en avait marre, profondément. Cette histoire l’ennuyait de plus en plus. Une mission pourrie, un bled pourri, des gens affreux et un prisonnier à convoyer qui ne lui plaisait pas du tout.
Mais le pire c’était les subordonnés. Surtout le sergent Ralf, son amour des formulaires et ces questions à la con.
Red relève la tête et regarde le prisonnier assis en face de lui. Un physique de culturiste, une perruque blonde, et une poitrine qui rendrait jalouse une vache laitière. L’horreur…

- Ecoute on s’en fout. T’as qu’à cocher les deux. Ils verront bien une fois en taule dans quel bloc le mettre.
-Mais chef ? Il faut cocher une case ou l’autre …
-Ok, ok, c’est comme tu veux. Alors vas y. Vérifie !

Le sergent Ralf réfléchit quelques secondes. Regarde Sylva, Red, Sylva. Puis haussant les épaules il coche les deux cases…
-Bon. Dés que t’as finis de remplir la paperasse on met les bouts. Ras le bol de ce trou, ça me rappelle un peu trop l'ambiance de chez moi.
-C’était pas bien chez vous lieutenant ?
-Tellement bien qu’après en être parti je n’y suis jamais retourné. Ça te plairait bien je pense. Mais c’est pas le sujet. T’as bien tout noté hein ? Le charriot, les chaines, les gardes, le bateau?
-Oui lieutenant j’ai tout fait comme vous l’avez dit.
-Bon, ben tu referas quand même une vérification de plus avant que je redescende. Je vais pioncer une heure et on décanille. Allez sergent dégage.


Dernière édition par Red le Sam 07 Jan 2012, 14:55, édité 1 fois

    24H avant l'intervention de RED
    5H avant l'arrestation de Silva


    Shoma avait accosté une île depuis cela deux jours. Jusque là, la ville où il se trouvait, était ennuyante à mourir. Si seulement il y avait d'autre ville, il serait parti sans perdre un instant tuer son temps libre ailleurs, mais non, il était coincé, car ce qu'il ne savait est que Matipalboa était la capitale et l'unique ville de l'île. Déjà rien que le nom de cette ville donnait un aperçut de son contenu. Un nom aussi étrange ne pouvait aller qu'avec une ville et des habitants étranges. Il ne faut pas juger un livre sur sa couverture, mais comme on dit, la première impression est souvent la meilleure.

    En parlant des habitants, ils sont constamment paniqués et agressif, comme s'ils redoutaient où appréhendaient quelques choses. Mais quoi ? Personnes ne voulaient en parler. Quelle était ce secret de polichinelle qui rendait les habitants de cette ville aussi anxieux ? Shoma était prêt à payer pour savoir de quoi il s'agissait, mais en vain, par peur, les habitants ne voulaient pas lui adresser la parole. Devant autant d'indifférence, Shoma se sentait mal. Seul les commerçant lui adressaient la parole, mais cela uniquement dans le but de négoce.

    Lors de son arrivée, quand il constata que personne ne voulait lui parler, il pensait qu'il sentait mauvais où bien qu'il avait marché dans une grotte de chien, mais non. Après vérification, il ne sentait pas plus mauvais que d'habitude, il n'avait pas d'excrément sous ses souliers. Ce n'était pas lui, mais bel et bien cette ville et ses habitants la source du malaise.

    Il était bientôt sept heures du soir et les magasins commençaient à fermer. Par curiosité, mais aussi par lassitude, Shoma entra dans une échoppe grâce à son ombre qui s'infiltra à l'intérieur en passant sous la porte. Dans la boutique, un homme âgé, maigre, frêle, sans réel force physique. Il était ébéniste et travaillait seul. Le pauvre homme n'avait pas remarqué l'ombre du pirate entrer et ouvrir la porte qu'il avait fermé. Shoma rejoignit l'artisans dans son atelier, attrapa une scie à dos décentrée qui traînait sur une table et attrapa le pauvre homme qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

    L'homme tomba aussitôt dans les pommes. Il fallait le comprendre, il était âgé, il venait de finir une longue et pénible journée de travail et par-dessus tout, un homme avec un masque d'halloween le surprend avec une arme en main. Normal que son pauvre coeur ne tienne pas le coup.

    Devant le corps inerte du vieil homme, Shoma se sentait bien avancer. Sans doute aurait-il eu plus de succès s'il avait pris le temps de retirer son masque. Maintenant qu'il était entré par effraction dans la boutique, il n'allait pas en sortir sans l'information qu'il cherchait.

    Après une heure à ne rien faire, Shoma commençait à perdre patience et se mit à claquer le vieil homme. Ce n'était pas le moment de dormir. Quoi de mieux pour réveiller un crouton que de bonnes paires de baffes. Après une petite séance de tonification du visage, le vieil homme ouvrit les yeux. Il avait les joues rouges et un sacré mal de dent, mais c'était quand même mieux que d'avoir la gorge tranchée par son propre outil de travail.

    En voyant de nouveau le visage du pirate, l'homme manqua de peu de retomber, mais une bonne claque de Shoma lui remit les idées en place.


    "Ne me tuer pas je vous en pries. Je viens d'être grand-père! Pitié.."

    "Tout de suite les grands mots. Répond à mes question et je repartirais aussi rapidement que je suis arrivé."

    "D'a.. D'accord!"

    "Je vais aller droit au but. Pourquoi les gens des cette ville sont aussi anxieux ? Pourquoi êtes-vous en panique ? Que ce passe-t-il ici bordel ?"

    "Vous.. Vous n'avez pas visitez le quartier Nord de la ville ? Où même le quartier des affaires ?"

    "Non, je n'ai pas le temps de faire la visite de votre île de fou."

    "De jour en jour, des maisons et des édifices exploses. Une personne encore inconnu seime la terreur. Cela fait maintenant plusieurs mois déjà. Pour le moment il où elle n'attaque pas la quartier du port, mais la peur à envahi toute la ville. Ce fou peut frapper à n'importe qu'elle moment."

    "Hum, je comprend maintenant. Dis moi, une dernière question. Comment trouver cette personne ?"

    "Qu.. Quoi ? De quoi ? Si je le savais, alors je serais sois déjà mort sois en train de le dénoncer à la marine. je vous l'ai dit, personne ne connait le responsable, voilà pourquoi tout le monde est sous tension."

    Shoma n'avait pas tourné autour du pot. Le vieil homme semblait dire la vérité. Son explication était plausible. Si personne ne connaissait le coupable, parler à haute voie du criminel représentait un danger pour tout un chacun. Si sans le savoir vous critiquez le coupable, alors qu'il passe près de vous, alors vous risquez gros. Votre maison, votre outil de travail où peut-être même les deux.

    Cette histoire aiguisait la curiosité de Shoma qui voyait là une occasion de s'amuser un peu avant de partir.

    Il avait accoster cette île dans le but de trouver des compagnons dignes de le servir. Si seulement il savait où trouver cette personne il s'y rendrait sans tarder, mais sans aucune information à son sujet, il n'était pas très avancé.

    Le vieil homme avait respecté sa part du marché, alors Shoma allait à son faire de même. Jetant l'outil du vieil homme plus loin sur le sol, histoire qu'il ne tente rien d'insensé, Shoma laissa son ôte et utilisa cette fois-ci la porte de derrière pour fuir.

    Le quartier nord de l'île. Un lieu encore inconnu pour le pirate. Selon le vieil homme, le quartier avait été la cible du terroriste. S'il ne pouvait le trouver, alors il pouvait au moins voir le travail qu'il avait effectué. Après une demi-heure de marches, Shoma arriva devant un blocus de la marine. Contrairement à la normale, ce blocus était effectué par seulement deux hommes. Les habitants de l'île ne voulait tellement pas être impliqué dans ce qui se passait qu'ils évitaient d'eux-même de passer dans les rues où se sont passés les explosions.

    Pour ne pas trop attirer l'attention sur lui, Shoma retira son masque et le planqua sous son vêtement. Il tenta de passer de l'autre côté de la barrière, mais les deux hommes lui demanda de faire demi-tour avant de pointer leur arme sur lui et lui demander de venir répondre à quelques questions.

    Jusqu'à présent personne ne voulait voir ce qu'il y avait derrière ces barrières. Il était sans doute un des seuls, alors comme pour tous les autres curieux, il allait devoir répondre à quelques questions histoire de s'assure, qu'il n'était pas celui que toute la marine recherche activement.

    Shoma aurait été le dernier des imbéciles s'il avouait être l'homme que la marine recherche pour les explosions. Ces soldats étaient vraiment naïfs avec leur questionnaire. Une perte de temps, voilà ce que c'était. Avez-vous déjà participé à une guerre durant votre vie ? Êtes-vous un ancien membre des forces spéciaux d'un quelconque état ? Ben, oui, Shoma allait répondre "oui à ces questions.

    Après avoir donné gratuitement un moment de sa vie à la marine, Shoma décida de laisser tomber ses recherches pour le moment.



    Jour J

    Après une nuit assez calme dans l'ensemble, Shoma se leva avec beaucoup de mal. Dormir sur son navire de pêche à la belle étoile n'était pas toujours agréable. Certes le ciel étoilé était magnifique, mais être soumis aux aléas de la mer était quand même risqué.

    Entre le moment où il décida de fermer les yeux et le moment où il tomba dans le monde des rêves, il manqua de peu de passer par-dessus bord. Mise à part cet épisode, il s'endormit comme un bébé.

    A son réveil, il était déjà neuf heures, un jeune homme courait dans tous les sens afin de distribuer le journal du matin. Les personnes qui le lisaient pleuraient de joie. Chose inhabituelle pour ces habitants. En échange de quelques Berrys, Shoma reçu lui aussi le journal.





    Notre ile est sauvée !

    Chers compatriotes, c’est avec la joie au cœur et une chanson aux lèvres que je prends la plume en ce jour pour écrire mon article. Comme je vous le dit plus haut, notre ile est sauvée. Notre calvaire enfin fini. Le joug étouffant de la peur que faisait peser sur nous l’infâme révolutionnaire est enfin levé. Plus de bombes, plus d’attentats sauvages et d’explosions quotidiennes vaporisant nos bâtiments publics. Finie la peur qui nous prenait au matin alors que nous attendions anxieusement la première explosion de la journée. Finie l’angoisse qui nous tiraillait le ventre quand nous marchions dans les rues. Finie enfin cette menace omniprésente qui gâchait nos vies tranquilles et ôtait toute saveur à nos joies les plus simples.
    Hier soir donc, les courageux hommes d’élites de la marine, menés par le non moins héroïque lieutenant Choucas ont localisé, attaqué et, après un formidable affrontement ont réussi à kidnapper le monstrueux Okama qui nous tenait en son pouvoir.
    La bête est donc enfin vaincue. A l’heure ou je couche ses mots sur le papier la dénommée Silva est couverte de chaines et enfermée dans le fourgon blindé qui l’emmène ra dés ce soir en prison sous la garde vigilante et attentive du lieutenant Choucas et de ses hommes, qu’ils en soient éternellement remerciés.
    Et, je vous le demande chers concitoyens ? Comment mieux les assurer de notre immense gratitude qu’en les épaulant du mieux que nous pouvons lors de la dernière phase de leur lourde tache ?
    Resterons nous sans agir ce soir, alors qu’ils continueront leur labeur sans trêve ni répit ? Aurons-nous à cœur de fêter leur victoire pendant qu’ils quitteront notre ile sans même avoir pris une nuit de repos ? Moi je ne le pourrais pas.
    Aussi j’invite tous mes frères citoyens à faire enfin acte de courage et à soutenir dans la mesure de leurs moyens ces marines courageux qui, sans demander aucunes contreparties sont venus à notre secours. Ce soir, quand le convoi traversera nos rues, je vous invite à rester chez vous pour ne pas risquer d’inquiéter nos sauveurs. Et s’il s’avérait que l’infâme Silva ait encore des complices parmi nous qui tenterait de l’aider. Je vous exhorte à prendre les armes et à tout faire pour empêcher sa libération…

    Extrait du cri de Matipalboa. South Blue. 1620


    "Hum très intéressant!"
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1129-mantle-shoma
    Au réveil, Red se sentait mieux. Que ce soit dû à l’heure de repos ou à la perspective de partir sous peu pour ne jamais remettre les pieds dans le coin n’avait pas d’importance. Il se sentait bien.
    Red s’étire longuement, coiffe son chapeau et descend jouer son rôle de lieutenant.
    En bas, dans la salle principale de la maison que leur a fournie le dirigeant local se trouve le sergent Ralf et cinq des dix hommes de son escouade. Le prisonnier est surement déjà chargé dans le joli charriot blindé que Red a amené avec lui et Ralf… Ralf est en train de trier de la paperasse…
    Red reste un instant interdit avant de se souvenir, le formulaire de suspicion légitime… Une idée de Ralf évidemment, un formulaire complexe destiné à des interrogatoires aléatoires parmi la population locale. D’après Ralf les questions du formulaire permettent d’établir un profil psycho et carrière de l’interrogé et de le classer dans une des catégories suivantes (attention c’est la que ça devient intéressant) Type louche : suspicion légitime, citoyen modèle : innocent, criminel endurci : coupable… Le fait qu’on puisse mentir en répondant au questionnaire n’ayant visiblement jamais traversé l’esprit du brave sergent.
    Pendant leur séjour, persuadé de l’utilité de sa démarche il a donc confié à plusieurs soldats la tache de questionner des gens pris au hasard dans la rue. Persuadé qu’avec un peu de chance le dynamiteur fou finirait par se retrouver à passer le test et que ses réponses orienteraient évidemment vers les catégories coupables ou au moins suspicion légitime… Quel sombre crétin !
    Maintenant que le coupable est arrêté, Ralf, en sergent consciencieux, est en train de sortir tout les profils que le test à trouvé louches pour les remettre à la municipalité. Pour Red il est surtout en train de vérifier que Silva n’a jamais passé le test. Hypothèse qui ruinerait complètement ses théories idiotes…

    -Sergent, ce n’est plus l’heure de jouer le bureaucrate. Si tout est en place nous foutons le camp d’ici.
    -Oui monsieur tout est en place. Le prisonnier est chargé dans le fourgon et convenablement enchainé. J’ai envoyé deux hommes reconnaitre le parcours ils devraient revenir d’un instant à l’autre… Mais…
    **Et voila. Le sergent Ralf a encore trouvé une absurdité monumentale qu’il tient absolument à communiquer avec son supérieur. Dur d’être le chef…**
    -Mais quoi sergent ? (la voix de Red est aussi lourde de menace et de mépris que possible, mais hélas ce genre d’intonations glisse sur le sergent Ralf comme de l’eau sur des plumes de canard, il ne doit même pas s’en apercevoir)
    -C’est à propos du test monsieur. Nous avons un résultat intéressant. Peut être un risque pour notre mission monsieur.
    Red s’assoit à la table du sergent et se prend la tête dans les mains. Finalement il n’est pas si forme que ça. Il sent même un début de migraine pointer son nez dans l’arrière de son crane.
    - Allez-y sergent, je vous écoute…
    -Hier le soldat Ry An a interrogé un type bizarre à proximité d’une des ruines. Et ces réponses me font craindre qu’il n’appartienne à une faction dure de la révolution. Il est surement lié a notre prisonnier… Regardez ces réponses, membre des forces spéciales, vétéran de guerre... C’est du lourd monsieur. Et plus loin, juste ici : Avez-vous déjà torturé de petits animaux ? Oui. Quelle est la différence entre une mouette ? Oui. Avez-vous déjà commis des actes inavouables ? Oui. Êtes-vous un dangereux criminel ennemi de la marine et du gouvernement mondial ? Oui. Et surtout la question subsidiaire, mangez vous des kiwis ? Oui ! Alors hein ? c’est quelque chose quand même ?
    Le sergent est fébrile, fier, les yeux brillants à l’idée que son test fonctionne et qu’il lui a permis de découvrir un grand criminel. Red récupère le papier histoire de jeter un œil sur la première page et le dessin qu’a fait le soldat du type qu’il a interrogé.
    -C’est un chat non ?
    A coté de la table le soldat responsable du test a un haussement d‘épaules d’excuses.
    -Je suis désolé monsieur, il avait un masque qui ressemblait à un masque de chat alors…
    -Ah oui ? Vous dessinez très bien les chats…
    -Merci monsieur.
    Le mal de téte de Red vient de finir d’annihiler sa joie de quitter l’ile… Si il l’écoutait Red lâcherait quelque chose comme, « Espèce de sinistre buse, votre type à répondu Oui à toutes les questions !» Et après il abandonnerait ici le sergent Ralf pour trainer lui même le fourgon et son okama jusqu’au bateau. Mais Red dispose d’un self control hors du commun. Alors il se force à sourire et à coller une tape fraternelle sur l’épaule du sergent Ralf.
    -Facilitation sergent, c’est formidable… Bravo. Et maintenant que vous avez découvert ce dangereux criminel vous allez ranger ses papiers, puis nous allons rejoindre nos deux éclaireurs qui viennent surement de rentrer et nous allons partir d’ici. D’accord sergent ?
    -Mais monsieur ? Et le…
    -… Sergent ? C’EST UN ORDRE !
    -CHEF A VOS ORDRES CHEF !

    Et dix minutes plus tard, un charriot sous la garde vigilante de douze hommes armés quitte la cour de la baraque et s’engage dans les rues désertes qui mènent au port et au bateau de la marine.
    Une formation classique. Deux hommes en éclaireurs devant, deux derrière, six autour du charriot et Red et le sergent Ralf dessus. Privilège du grade oblige.
    A chaque intersection un éclaireur s’arrête pendant qu’un remplaçant prend sa place à l’avant. Une fois l’intersection passé le planton rejoint la queue de convoi pendant qu’un des hommes de l’arrière rejoint le charriot…
      Pour moins de Berry qu'il n'en faut pour s'acheter une échoppe de bière, Shoma avait obtenue toutes les informations dont il avait besoin. Il n'avait plus besoin de parcourir la ville de long en larme pour mettre la main sur la personne qui avait attisé sa curiosité. Le poseur de bombe, le criminel qui, à lui seul provoquait la hantise de tout un peuple venait de se faire capturer et allait se faire transférer vers une prison de la marine par voie maritime dans moins de 24h.

      S'il jouait bien ses cartes, alors Shoma aurait sans doute son mot à dire dans cette historie. Après lecture et relecture du journal, il remarqua que plusieurs informations clé s'y trouaient. À croire qu'il y avait une taupe au sein du groupe d'intervention qui avait donné des informations normalement confidentielles à un journaliste.

      Le convoi du prisonnier allait se passer de nuit et enfin, il y avait une date. Le transfert allait se faire aujourd'hui même. Ce qui laissait assez de temps à Shoma de se préparer, car même si tous les chemins mènent à Rome, pour rejoindre le port de la ville il n'y a que trois routes possibles. Ce qui accroit les chances du pirate. Avec une pourcentage faible de voie menant aux docks, il pourrait plus facilement tendre une embuscade.

      Avant la grande soirée qui s'annonçait, Shoma se dirigea en direction du centre-ville. Il avait deux trois achats à faire, histoire de rendre la situation un peu plus amusante.

      Mettre la main sur une armurerie dans cette ville se révéla être une tâche très difficile. En effet à cause de ce qui se passait à l'intérieur des murs de la ville, la marine fit fermer tous les magasins capables d'aider de près où de loin un poseur de bombe et quoi de mieux pour un expert en explosif que les stocks d'arme, de munitions et de poudre que contenaient les armureries.

      Shoma avait beau chercher, mais il ne trouvait rien. Il avait trouvé trois armureries, avait utilisé son ombre afin de débloquer les portes de services, mais à chaque fois c'était le même constat. Il n'y avait plus rien, sauf une lettre de la marine informant les propriétaire que dans le but du plan antiterroriste mis en place ils seront momentanément dans l'obligation de remettre tout leur stocks d'arme.

      S'en était presque irritant.

      Visiblement, il allait devoir trouver un moyen d'approcher au plus près du prisonnier sans arme en plus. Avec pour seul et unique équipement un sabre aiguille, Shoma allait se lancer dans une mission bien délicate. Il avait beau tourner la situation dans plusieurs sens, il en revenait à la même conclusion. Il allait faire face à une force d'intervention sans doute puissante avec pour seul et unique avantage, rien.

      Devant le fait accompli, il n'avait pas d'autre choix que de prendre son temps et réfléchir à une stratégie. Il n'avait pas d'arme, mais s'il arrivait à se faire un plan, il pourrait sans doute arriver à optimiser ses chances de réussite.

      La journée se passa sans rien de croustillant. Chacun des camps vaquaient à leurs occupations.

      Le soleil commençait à se coucher sur la ville et les derniers habitants commençaient à rentrer chez eux après une longue journée de travail où de festivité. Le journal du jour s'était écoulé comme des petits pains et tous les habitants n'avaient plus qu'un mot en bouche : libération. Ils avaient attendu la fin de la journée avec beaucoup d'impatience.

      Le journal annonçait la fin officielle du cauchemar au lendemain de l'arrestation. Quand Silva serait abords du navire de la marine et seulement à ce moment, alors leur ville serait libérée de la terreur à jamais. Mais c'était sans savoir qu'un pirate du nom de Mantle Shoma avait l'intention d'empêcher la marine de partir avec lui.

      Dehors, il n'y avait plus personne. La ville était calme. Les chats et les pigeons étaient les seuls de sortie. C'était aussi pour Shoma le moment de se mettre en route. Il ne fallait surtout pas manquer le passage du convoi.

      Sixième sens où simple hallucination, mais Shoma se sentait mal, dans le sens où il était seul contre tous. Seul à vouloir la libération de ce Silva, alors que tous en ville n'espérait qu'une chose, le savoir mort et enterrer loin de leur île.

      Perché sur le toit d'une maison, Shoma attendait le passage des soldats. Si la chance était avec lui, alors il se trouvait au niveau d'un point de passage et le groupe adverse ne devait plus se trouver très loin de lui.

      Après plusieurs minutes à attendre dans le froid, il n'y avait personne. La chance avait abandonne le pauvre homme qui se mit debout sur ses appuis et s'élança à travers les toits de la ville afin d'atteindre le plus vite possible la seconde voie.

      En chemin, Shoma tomba sur une flopée de pigeon qui en le voyant prirent leur envol, perturbant la course du pauvre homme qui manqua de peu de tomber d'une maison haute de plus de quatre mètres. Par chance il réussi à s'accrocher à deux fils à étendre le linge. La petite installation n'était pas faite pour supporter le poids d'un homme et céda. Le temps d'un instant, Shoma était tel un signe qui se balançait de liane en liane, mais avec pour seule possibilité de terminer sa course dans un mur non loin.

      Pas le temps pour les bobos. C'est avec le nez en sang et une culotte de grand-mère qu'il se mit en route pour atteindre la place de Triomphe de la ville où du moins ce qu'il en restait. Le petit édifice, symbole de la réussite de l'île avait sauté en premier. Il en restait qu'un tas de gravas et un bloc de pierre sombre.

      Là encore, il n'y avait personne. Ce qui ne laissait plus qu'un choix possible. Le chemin en question n'était pas très loin du pirate. Depuis sa position, il entendait le bruit des roues d'une calèche qui avançait avec prudence. le bruit était extrêmement difficile à identifier, mais en ce jour, c'était la seule hypothèse plausible. Pour une mission pareille, la marine aurait pu allouer une charrette avec silencieux afin d'être discret. Autant marcher avec une pancarte "Silva est ici!".

      Jetant sur le sol la culotte, essuyant son nez d'un train à l'aide de sa main, Shoma était prêt à en découdre avec la marine. Une fois de plus il monta sur le toit d'une maison et observait la scène. La marine était omniprésente. Approché le prisonnier était impossible sans se faire remarquer. Le petit groupe avançait selon une formation bien précise qui laissait très peu d'ouverture possible. Alors qu'il espionnait, son pied entra en contact avec une tuile instable qui se décrocha et tomba avant d'exploser sur le sol. Très vite, le pirate quitta son poste de vue avant de se faire repérer.


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      -Chef ! Vous avez vu ça ?

      Jamais un trajet n’avait paru aussi long à l’agent Red. Et pourtant il n’y avait guère qu’une borne entre leur maison de départ et le port. Enfin il aurait pu n’y avoir qu’une borne si il n y’a avait pas eu le sergent Ralf..

      -Sergent ? Le port est bien tout droit juste devant nous n’est ce pas ?
      -Affirmatif lieutenant, droit devant !
      -Alors je suppose que ce n’est pas par erreur que vous venez de tourner à gauche ?
      -Non monsieur je confirme. Je l’ai fait pour brouiller les pistes. Nous allons prendre un autre chemin et éviter le plus évident…(devant l’air dubitatif de Red le sergent décide de développer un peu ) En cas d’embuscade monsieur.
      -Oui évidemment…en cas d’embuscade, je me demande comment j'ai pu oublier ça… Et ça nous rallonge de combien ?
      -Et bien avec les détours que j’ai prévu… Pas plus d’une heure c’est sur…
      -Une heure…C’est formidable, juste formidable. Et je suppose que vous avez pensé au fait qu’ils pourraient tout simplement nous attendre au bateau ?
      -Ah… Je, je n’avais pas pensé à ça monsieur…
      -Aucune importance, continuez…

      Et pendant que le charriot continue ses tours et détours dans les rues pavés et désertes de la ville, l’agent Red tente sans succès de s’allonger confortablement sur le banc conducteur de l’engin… Mais entre le sol inégal, le tac tac désordonné des jantes métalliques du charriot sur les pavés et un sergent Ralph un peu trop nerveux avec les rênes impossible de parvenir à mieux qu’une légère somnolence entrecoupés de bosses.
      Tentative de sieste absolument pas réparatrice que le dit sergent s’empresse de toute façon de piétiner en pilant brusquement, manquant de faire chuter Red de sa place, tout en lui beuglant à l’oreille…

      -Chef ! Vous avez vu ça ?
      -Hein ? Vu quoi ?
      -Un type vient de traverser la rue la bas. Accroché à une corde. Vous savez, comme font les singes, mais avec une liane ! Et une culotte sur la tête. Ma grand mère à les mêmes..
      -Vous êtes bien sur de ce que vous avez vu sergent ? Un type traversant la rue accrochée à une corde ? La bas ? Et ... Et avec une culotte sur la gueule ?
      -Tout à fait sur monsieur. Je le savais, c’est surement le type de tout à l’heure, si je puis me permettre un avis monsieur. C’est sur qu’il prépare quelque chose…
      -Oui… Ou alors c’est juste un brave citoyen en train de …. De, euh… Faire sa gymnastique de la soirée ? Ou de rentrer son linge ? Enfin de toute façon cela ne nous regarde pas. Alors on se concentre sur le boulot, et on va tout droit au port parce que cette histoire a assez duré…
      -Mais lieutenant ?
      -Non sergent plus un mot ! Concentrez vous, objectif le port et arrêtez de vous laisser distraire. Je n’ai pas l’intention de passer la nuit ici alors on se dépêche un peu.

      Sur un claquement de fouet d’un sergent Ralf désormais mutique et vexé comme un pou, le convoi s’ébranle à nouveau en direction du port. Et entre les chocs du véhicule brinqueballant sur les pavés disjoints, le cliquètement des armes et baudriers des soldats qui se hâtent à ses cotés et le souffle lourd des deux chevaux qui comme l’agent Red commencent à en avoir un peu marre des détours, le bruit causé par la chute d’une tuile un peu plus loin passe quasiment inaperçu.

      **C’était quoi ça ? Bof… Surement un chat…**
        C'était moins une. Shoma avait manqué de peu de se faire repérer.

        D'après ce qu'il avait réussi à voir, le convoi était gardé par sept, huit hommes. Huit contre un. C'était un pari risqué, mais s'il jouait bien ses cartes, alors il pourrait facilement affaiblir le rang de ses ennemis. La ville entière était à son avantage.

        Contrairement à ses adversaires, il était seul et n'avait pas de contrainte, si ce n'ai une contrainte de temps. Eux devaient sans doute s'assurer de la bonne marche du transfert quitte à laisser de côté le bien-être des leurs. Enfin, c'est ce qu'il pensait.

        Alors que la charrette poursuivait sa course, Shoma les poursuivait. Il prenait bien soin de ne pas se faire remarquer et pour cela, il les poursuivait depuis les rues voisines. L'ombre du pirate se fondait dans les ombres des bâtiments évitant les zones de lumières.

        Les premières cibles de l'ombre fut les deux soldats qui se trouvaient à l'arrière. Ils étaient les yeux et les oreilles de la bonne marche du convoi. Leur rôle est très important, car ils peuvent ainsi prévenir leur camarade en cas de problème et ainsi permettre une réaction immédiate de la part des autres.

        À un croisement, un lampadaire clignota, laissant apparaître une petite zone d'ombre avant de laisser la lumière éclairer les alentours, mais c'était déjà trop tard. En deux temps trois mouvements, l'ombre se transforma en pics et transperça le cœur des deux hommes, tandis que le reste de sa constitution empêchait les deux hommes de parler d'alerter le reste du groupe.

        Le moindre bruit où bruitage pouvait compliquer les plans du pirate. Les corps sans vies tombèrent sur le sol, mais avant l'impact, l'ombre se transforma en matière moelleuse qui absorba le corps des hommes avant de les conduire plus loin.

        Alors que les corps s'éloignèrent du reste du groupe, Shoma avait déjà dépassé le convoi. Il avait rejoint la route emprunter par le convoi et à l'aide de son sabre avait d'éclater toutes les lumières aux alentours.

        Se positionnant tel Batman où une gargouille sur le toit d'un bâtiment, Shoma attendait le passage du convoi. Même la lumière de la lune n'était pas assez puissante pour voir le jeune pirate sur le toit. C'était à peine si on arrivait à voir à cinq mètres devant.

        Une fois débarrassée des corps, l'ombre se remit en route. Il y avait encore d'autre cadavre à ajouter à sa collection.

        La disparition de deux de leur camarade ne devait sans doute pas passer inaperçu, voilà pourquoi Shoma devait agir vite. Comme un abruti il avait oublié ce facteur. Il s'agissait d'une décision bête et aux conséquences importantes. Voilà pourquoi il quitta sa position et remonta la rue sur les toits des maisons.

        Une fois devant le convoi, il sauta en l'air. Prêt à combattre. Sabre en main, il se dirigeait droit sur un des hommes de tête. Il était visible à cause de la lumière, mais il jouait quand même l'effet de surprise. En tombant sur le sol, il pourfendît un soldat.

        L'attaque avait était trop rapide pour lui. Un coup rapide, puissant et qui se retrouvait alourdi par le poids du jeune homme qui utilisa le haut de son buste comme tremplin.

        Seconde cible, le second soldat qui se trouvait sur sa gauche. Cette fois-ci, l'homme répliqua. En voyant un étranger tombé du ciel et tuer son camarade, le second marin de tête dégaina son sabre afin de neutraliser le mécréant, mais c'était trop tard. Le temps de sortir son arme de son fourreau, l'aiguille du pirate eu raison de lui. Les deux hommes se retrouvaient contre le mur.

        Le pirate à découvert, le soldat la bouche grande ouverte avec la main sur son arme et enfin le sabre aiguille du pirate entre les deux où plutôt entre le pirate et le mur. Avec son attaque, Shoma avait transpercer la bouche du pauvre homme.


        "Pardonnez mes manières, mais vous avez quelques choses qui m’intéresse. "

        *Regard glacial derrière le masque*

        Le corps du marin tenait encore debout grâce au sabre, mais quand celui-ci quitta le corps vide, il s'écroula. À ce moment, Shoma pointa son arme en direction du reste du groupe. Il allait attendre la suite des opérations. Il avait fait son entrer en scène. Sans doute un peu violemment, mais au moins il venait d'annoncer la couleur.

        Derrière l'ombre fit aussi son apparition. Le convoi était encerclé. Entre l'ombre et le pirate lui-même, ils n'avaient pas le choix. La confrontation était inévitable.

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        -En joue ! Feu !

        On a beau être en mode détente totale et considérer l’ensemble de la mission en cours comme une parenthèse plutôt ennuyeuse entre deux vrais boulots, il y a quand même des choses qui font réagir et ramènent instantanément les réflexes de survie à la surface. Notamment les bruits caractéristiques que fait une lame rentrant dans un corps, suivi de la dernière expiration dudit corps.
        Alors on ouvre les yeux et on constate que les lumières de la rue sont toutes éteintes, ce qui en début de soirée est notablement suspect, on constate aussi que dans l’escorte, tout le monde semble trouver ça tout à fait normal.
        Un instant de plus et un type saute du toit jusque dans la ruelle, bloquant le passage du convoi et faisant un sort aux deux hommes d’avant-garde. Le sergent se lève et stoppe le convoi, les hommes de l’arrière poussent un cri d’alarme avant de resserrer la formation autour du charriot, ceux de l’avant font de même.

        Le plus dur dans tout ça c’est de penser que le sergent Ralf a vu juste, non seulement il y a effectivement un type susceptible de se battre pour libérer le poseur de bombe, mais en plus il a effectivement un masque de chat…Dure soirée pour l’agent Red. S’il survit à cette embuscade, le sergent Ralf ne va plus se tenir…
        Mais en attendant il va falloir se battre…

        Pendant que les soldats obéissent au sergent, Red de son coté analyse la situation, un type devant, un truc louche derrière et déjà quatre morts, cette histoire commence subitement à sentir le pâté. L’ombre à l’arrière renifle le fruit du démon à plein nez et le seul point positif de cette affaire c’est que le type semble seul et plutôt basique en termes de préparation d’embuscade.

        -Pardonnez mes manières, mais vous avez quelque chose qui m’intéresse.

        Oui très basique. Il ne profite même pas de son avantage et il discute. A croire qu’il pense vraiment que la marine négocie avec les meurtriers. On croit rêver ! Et en plus le type se la joue à mort. Masque, posture théâtrale, phrasé de type qui se la péte grave, jeu solo… A tous les coups c’est un de ces poseurs de révolutionnaires…
        Heureusement que le sergent Ralf sait parfaitement comment réagir à ce genre de situation, enfin, disons plutôt que le manuel du sergent Ralf à une réponse parfaite à ce genre de problèmes. Comme on dit dans la marine, dans le doute, mieux vaut tirer.

        -En joue ! Feu !

        Et en braves petits soldats disciplinés et rompus à obéir sans réfléchir ou discuter, les six soldats survivants épaulent et ouvrent le feu sur Shoma et son ombre...Deux sur l’ombre et quatre sur Shoma, après tout c’est lui qui parle.
        Red de son coté rajoute une balle dans le lot destiné à Shoma, sauf que lui tire nettement mieux que les trouffions. Et comme il aime prendre de l’avance sur la suite des événements il sort une grenade. L’outil parfait pour jouer à qui perd gagne. Et Red joue très bien…
          Et voilà après une brève entrée en scène, auquel il se serait donné une note de 8/10, il se retrouvait à observer le reste des hommes. Shoma avait ouvert les hostilités avant même de s'introduire, il savait que maintenant il ne pouvait pas négocier. De toute manière, il en savait beaucoup sur la marine et négocier avec des assassins n'étaient pas dans leurs cordes. La violence par la violence, voilà à quoi il s'attendait.

          Prévisible comme la pluie qui tombe d'un nuage sombre, les soldats changèrent de formation et pointaient Shoma ainsi que son ombre. Au moindre moment il pouvait faire feu, mais ce n'était pas cela qui ferait vaciller le pirate qui comptait libérer Silva de sa prison sur roue.

          Clic, Clac, pan ! Voilà ce qui arriva quand un des hommes qui se trouvaient sur la charrette ordonna aux hommes de faire feu. Visiblement il était le chef du groupe. Il serait sans doute l'ennemi le plus coriace à éliminer. Avant de pouvoir atteindre la tête du groupe, Shoma avait un problème plus important à régler. Avec son ordre, une pluie de plomb allait s'abattre sur lui.

          À ce moment, il ne fit ni une, ni deux, il inter-changea sa place avec sa précieuse ombre. Passant de l'avant à l'arrière Shoma avait évité une balle qui explosa la tête de son ombre. L'ombre invincible ne fut pas affecté par les projectiles. Plusieurs tous étaient visible dans sa constitution, mais fut aussitôt reformé de matière sombre. Un coup pour rien.

          Du côté de son véritable corps, Les dégâts étaient moins importants que s'il serait resté las-bas. Deux coups avaient été tirés, un avait frôlé son corps, le blessant que très légèrement, la seconde balle était entré dans son bras et était ressorti aussitôt. Un coup de chance pour lui. Il était blessé, mais pouvait continuer à se battre.

          Si jamais il arrivait à sortir Silva de sa prison, il avait intérêt à se montrer très reconnaissant à son égard. Ce n'était pas tous les jours qu'il allait se battre pour autre chose que sa pomme. C'était limite une bonne action.

          L'effet de surprise fit sursauter les deux hommes de l'arrière-garde. Ils avaient l'ombre en face d'eux, puis par magie, c'était le pirate. Avant que les soldats ne recharge leur fusil, Shoma lança à l'aide de son bras encore indemne son sabre sur l'un des hommes.

          Le sabre transperça le bras de l'homme et resta loger à l'intérieur de son membre. Le sabre entra dans sa chair comme un couteau dans du beurre. La douleur était telle qu'il lâcha son arme, tomba sur les fesses et se mit à crier. La douleur devait sans doute être insupportable.

          Son camarade relâcha son attention et regarda son ami en train de souffrir. C'était une réaction humaine. Après avoir vécu autant de mission avec un camarade, la moindre des choses quand celui-ci est blessé est de voir s'il est possible de faire quelques choses pour lui venir en aide. Habitué à monté et démonter son arme comme un marin exemplaire, le soldat rechargea vite son arme.

          Shoma profita du petit moment d'inattention pour foncer dans sa direction. Attrapa le bout du fusil, avança sa main au niveau de la gâchette, relâcha le bout du fusil et lui donna un direct du poing avec assez de force pour lui faire tomber et relâcher son arme.

          Arme en main, Il la tourna, fit comme ses adversaires et tira sans scrupule sur l'homme qui venait de lui un trou au niveau du bras. Il n'était pas un pro de la gâchette, mais à bout portant et une balle en plaine tête, il savait que s'en était fini de lui. Un de moins.

          À l'aide de la cross du fusil, il se servit de la tête du pauvre homme qui souffrait comme d'un balle de baseball et lui explosa la tempe. Le corps tomba complètement sur le sol. La violence du coup avait eu raison de lui. Les soldats tombaient comme de petits pains. Ils ne pouvaient s'en rendre qu'à eux-mêmes. S'ils l'avait écouté plutôt, ils n'en seraient pas là. Dans ce bas monde, seul les êtres les plus forts arrivent à leur fin.

          De l'autre côté de la scène, L'ombre se glissa sous la charrette et retourna à sa source. Maintenant unis, Shoma récupéra son sabre et se trouvait derrière ses ennemis, ils n'étaient plus que quatre.


          "Ouvrez cette charrette et je vous laisserais sans doute quittez cette ville en vie, refusez et se sera la mort"

          Shoma était maintenant très sérieux. Il venait de se faire blesser par un moins que rien et n'acceptait que très peu de se faire toucher. Il allait se venger si cette situation continuait à prendre cette tournure. Dans son collimateur, celui qui venait d'ordonner aux soldats de faire feu. S'il était le chef du convoi, alors il serait le premier à lui demander pardon pour la balle qu'il avait reçu. Après et seulement après il décidera si oui, où non ils pourraient rester en vie.

          Sur le sol, l'ombre se prépare à réagir en cas de contre-attaque de la part des soldats. Il s'était fait avoir une fois, mais pas deux.


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          Pendant que les soldats s’amusent, que l’agresseur esquive grâce à des passes d’armes qui sentent le soufre à plein nez Red fait le tri dans sa tête…Passant en revue en mode automatique, presque sans y penser les nombreuses mises à prix qu’affiche l’immense tableau criminel du Cypher Pol… Heureusement que comme la plupart des criminels qui veulent gravir l’échelon du crime, le larron de ce soir affiche clairement sa couleur... Ombre, aiguille, masque de chat, Shoma, Mantle Shoma…
          Un poisson moyen, bien assez gros pour venir à bout de l’équipe de Ralph, mais pas encore assez pour jouer dans la vraie cour des grands… Un poisson de la taille de Red mais avec des atouts pour le moins inquiétants et pas assez connus pour que Red soit serein à l’idée de l’affronter. Un point positif malgré tout, Shoma bosse tout seul. Solo Shoma… Enfin, seul avec son ombre.

          Les coups de feu claquent dans la ruelle, Shoma disparait puis réapparait. Son ombre encaisse, lui aussi. Mais comme le dit si bien l’entraineur du Cypher Pol aux nouvelles recrues ; Si ça saigne, c’est qu’on peut le tuer… Et la balle qui vient de traverser le bras de Mantle a fait couler le sang… Pas le premier de la soirée mais quand même, ça rééquilibre un peu la donne. Et ça filera du cœur aux marines qui doivent aussi connaitre le dicton.

          Mais Red ne se fait pas d’illusion, si le combat continue il est le seul à pouvoir s’opposer efficacement à Shoma. Les soldats eux n’ont pas le niveau pour ce genre de pirate. Et ce n’est pas les six déjà morts qui contesteront cette analyse. Il faut donc protéger les hommes, enfin les quatre encore en vie, protéger le convoi, et pousser Shoma à se battre ailleurs ou à cesser le combat…

          Et ça c’est peut être possible…

          -Hé Shoma !
          -Ouvrez cette charrette et je vous laisserais sans doute quitter cette ville en vie, refusez et se sera la mort…

          Toujours mélo le grand ténébreux. Question de choix, le style est surement vendu avec le costume …

          Red vient de sortir sa grenade et de se relever sur le charriot. La mèche de la grenade juste à coté du mécanisme d’amorce de son flingue, prête à s’allumer. Du pied il ouvre la trappe placée sur le toit pour surveiller le prisonnier, juste en dessous de la grenade… Un clic pour que la grenade s’allume, une fraction de seconde de plus pour qu’elle s’engouffre dans la trappe, et quelques battements de cœur plus tard, Silva se retrouvera dispersée dans le charriot blindé façon peinture abstraite. Effet gore garanti…

          - Je ne crois pas que ton option me convienne, désolé. Voila plutôt la mienne. C’est pour elle que tu viens et crois moi y’a aucune chance que tu la chopes en vie comme ça. Pour moi la tuer c’est juste économiser des frais de justice à la marine. Alors au prochain de mes hommes que tu liquides je lâche cette grenade et elle rejoint le paradis des femmes en pièces détachées. Et après ça tu pourras toujours essayer de me tuer…

          Autour du charriot les deux survivants reculent pour s’éloigner de Shoma tout en le gardant en joue…

          -Alors Shoma tu attaques et elle meurt bêtement ou tu vas jouer plus loin ?


          Dernière édition par Red le Jeu 03 Nov 2011, 09:07, édité 1 fois
            Lui qui ne voulait plus se faire avoir, venait de se faire avoir en beauté. Devant le nombre grandissant de soldat de la marine qui tombaient sous les coups du pirate, le chef décida d'en venir aux grands moyens. Sa mission devait être de transférer le prisonnier, mais voyant qu'il ne pourrait sans doute pas y arriver sans donner de sa personne, il sorti un engin explosif. Une grenade. Une chose très utile pour faire exploser les choses. Silva connaissait très bien ces engin.

            Shoma ne pouvait plus rien faire. Il avait beau être fort, il ne pouvait pas aider Silva dans cette situation. S'il fessait le moindre geste envers les soldats, il pouvait dire adieu à son futur compagnon. Que faire, que faire. Néant. Vide, rien. Shoma était devant une impasse. Il n'était plus maître de la situation. En quelques instants, le chef des soldats venait de reprendre la situation en main, laissant Shoma devant un choix limite déjà fait.

            Il ne pouvait pas tuer de soldat sans prendre le risque de faire exploser Silva. Fixant du regard celui qui venait de le prendre de court, Shoma ne pouvait rien faire d'autre qu'obéir tel un esclave.

            Il laissa les survivants du convoi en paix. Arrachant avec violence son sabre du bras de sa victime, Shoma ne bougeait plus. Son ombre sortit du sol et explosa deux lampes qui éclairaient la route. Lentement il disparaissait de la vison de ses adversaires.

            Il venait de perdre, mais tout n'était pas pour autant jouer. Le chemin pour rejoindre le port était encore long et qui sait ce qui peut arriver en route. Il venait de gagner une bataille, mais pas la guerre.

            Quittant la rue où il se trouvait, Shoma se mit en route pour le port. À mi-chemin, entre sa position initiale et le navire il se stoppa. Il avait beau être un super guerrier, il en restait humain et sentait la douleur le parcourir.

            La blessure qu'il avait reçu lui fessait perdre beaucoup de sang. Assez pour le forcer à s'en occuper. Déchirant un bout de son pantalon, il s'en servit comme garrot. Il fallait absolument stopper la perte sang.


            "Mer**. Celui-la il ne tardera pas à déguster. **$$**$$**"

            Une simple balle venait de causer autant de dégât, c'était impensable. À croire qu'il n'était plus aussi résistant qu'auparavant. Même avec le garrot qu'il venait portant de serrer très fort, du sang arrivait quand même à couler.

            À première vue, ce n'était pas urgent, il pourrait faire deux trois passes d'arme avant de devoir être forcé de soigner son bras. Ne devant pas faire d'excès, Shoma se sentait ridicule.

            Il avait monté une opération commando et le voici au plus mal. S'en était presque risible. Il avait commis vraiment trop d'erreurs. C'est dans ce genre de moment qu'il apprécie le plus la présence de Yasmeen. Au moins avec elle, les plans sont simples, efficaces et la plupart du temps se termine par une réussite. Quand certaines femmes affirmes que les hommes leur sont inférieurs, Shoma à tendance à croire qu'elles n'ont pas forcément tord.

            N'ayant rien sur lui pour stopper le saignement, Shoma décida de poursuivre sa poursuite au moins le temps de croiser le fer avec celui qui venait de lui manquer de respect. Son bras allait devoir tenir le temps de voir les yeux de cet avorton implorer son pardon.

            Tenant son bras afin d'économiser ses forces, Shoma marchait tout en se maintenant à l'aide des murs des maisons. Laissant derrière lui, des traces de sang.

            Dans les maisons, les habitants qui espéraient dormir en paix une fois l'annonce du terroriste capturé s'en retrouvaient tout aussi perturbé. Les coups de feu tirés par les soldats étaient un signe que tout n'allait pas pour le mieux à l'extérieur et que la personne responsable de leur terreur n'agissait pas tous seul.

            La douleur que lui procurait son bras avait désavantager le pirate qui n'entendait plus la charrette. La route touchait à sa fin et Shoma fut obligé de monter sur les toits afin de suivre le chemin du convoi. Monter sur les toits des maisons avec un bras blessé ne fut pas une chose facile, mais avec l'aide son ombre, il réussi à surmonter cette épreuve.

            Il fini par arriver au port. Un navire de la marine y était amarré. À son bord, plusieurs dizaines de soldat armés de fusil et de sabre. Si la charrette était déjà abord, alors il n'avait aucune chance de s'y infiltrer, sortir Silva et enfin réussir à s'en échapper.

            Il devait absolument croiser la charrette et agir vite.


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            -Lieutenant ? Pourquoi vous avez pas fait ça tout de suite ?
            -Vous devriez arrêter de poser des questions sergent. Un jour ça va vous attirer des problèmes…

            Six soldats morts pour une blessure infligée à l’ennemi. Pas vraiment glorieux comme score, et ça risquait de ne pas s’améliorer si Shoma revenait en décidant de s’attaquer à Red directement plutôt qu’a ses hommes. Une option carrément probable.
            Pendant qu’un des soldats bande grossièrement le bras transpercé de son camarade Red imagine la suite, et donne des ordres pour essayer de sauver ce qui peut encore l’être…

            -On va se séparer en deux groupes, Shoma c’est mon boulot, Silva c’est le votre. Vous me la sortez de la caisse vous me la bâillonnez serrée et vous me la trainez discrètement jusqu’au bateau. Moi je prends le charriot et je vais jouer l’appât pour notre copain le chat… On va charger les corps à bord pour lui faire croire que vous êtes montés avec moi pour gagner en vitesse. Allez action, on se bouge il va revenir…
            Silva est éjectée sans ménagement du charriot et trois des cadavres sont disposés aux meurtrières, fusil pointant vers l’extérieur, tout à fait visible. Le dernier est attaché à la place du sergent. Maintenu droit par son fusil et sa baïonnette planté dans le toit. On échange les chapeaux pour parfaire le déguisement, et vu la luminosité nocturne l’illusion est parfaite…
            Le charriot donne l’impression de n’être défendu que par les soldats survivants, désormais refroidis par la mort de leurs camarades et peu désireux de continuer à risquer leur peau dehors…

            -Ça ira comme ça. Maintenant vous filez au bateau et vous levez l’ancre immédiatement. Je serais derrière vous et je ne veux pas vous voir ralentir avant que le prisonnier soit sous les verrous. Pas avant c’est clair ?
            -Mais lieutenant, on ne peut pas vous laisser tout seul contre ce monstre, vous allez vous faire massacrer… Je récupère les hommes du bord et je vous rejoins direct…
            -Sergent je vous ordonne de me laisser ici, la mission et les ordres passent avant tout, et votre mission c’est d’escorter le prisonnier jusqu'en prison. Moi je vous couvre (et avec l’air grave et funeste de circonstance) Inutile de discuter, je suis l’officier commandant, c’est à moi de le faire…

            **Héhé, y’a pas à dire, je suis bon quand même. J’aurais du faire acteur…**

            Les survivants se mettent brièvement au garde à vous pendant que Red remonte sur le charriot et s’empare des rênes. Le sergent Ralph est tellement ému qu’il ne sait plus quoi dire. Se contentant de sortir son propre pistolet de son étui pour le tendre à l’agent Red qui n’a pas eu le temps de recharger le sien…

            -Adieu monsieur, Je… Malgré vos manières euh curieuses et nos euh divergences, c’était un honneur de servir sous vos ordres lieutenant Choucas, je tenais à vous le dire…
            Red se penche vers le sergent au pied de l’attelage et lui tapote l’épaule…
            -Je crois que je vous aime bien aussi sergent, et confidence pour confidence, je ne suis pas vraiment lieutenant …
            -Quoi ? Mais alors ? Vous êtes un ?
            -Ouais sergent, j’en suis un, alors pas d’inquiétude, je vais découper ce pirate et je vous rejoins au pénitencier… YeaAAhh

            D’un claquement de fouet Red motive les chevaux et relance le carrosse qui prend rapidement de la vitesse. Affichant pour le dernier regard de ses hommes un sourire confiant et féroce qui est très loin de refléter fidèlement le fond de sa pensée.

            **A nous deux Shoma… On va voir ce que tu vaux vraiment contre un agent du Cypher Pol rompu au meilleurs techniques de comabt du gouvernement...**

            Poussé à un train d’enfer le charriot fonce aussi vite que possible sur les pavés. Malmenant Red et le cadavre heureusement solidement amarré à coté de lui. Le vacarme est suffisant pour que Shoma n’ignore rien de la position du convoi, privilégiant les avenues droites, la route que Red à choisi s’éloigne de celle plus courte des soldats à pieds, les laissant rallier le port aussi rapidement que discrètement...

            Cette partie la au moins du plan devrait fonctionner. Quand au combat, les paris sont ouverts…
              Assis sur le toit il se demandait pourquoi ils ne voulaient pas lever l'ancre. Avec son attaque, la meilleure chose à faire une fois que le colis est livré, est de partir le plus vite possible. Coupé les pont avec cette île et les complices probables. Donc s'il n'y avait pas plus d'activité que cela sur le navire, cela voulait sans doute dire que le convoi n'était toujours pas arrivé au port. Ce qui voulait dire qu'il était arrivé en premier, où que le convoi avait changé de route afin de ne plus tomber sur lui. Il avait beau tourner la situation dans sa tête, c'était l'option la plus logique.

              Avec sa grenade il avait réussi à gagner du temps. Il savait que le pirate tenterait une nouvelle fois de libérer son prisonnier, c'est pourquoi il changea de route. Shoma cogitait encore et encore dans le but de trouver ce que manigançait celui qui l'avait forcé à rebrousser chemin. Se mettre à la place des autres et prendre des décisions en conséquence n'était pas une tasse de thé et encore moins une compétence dans les cordes du pirate qui avait pour habitude d'élaborer des plans foireux qui consistent la plupart du temps à foncer tête baisser dans la bataille et laisser sa forces et ses aptitudes aux combats lui rapporter la victoire. Il était comme ça.

              Les minutes passaient et il n'avait toujours pas trouvé de nouveau plan où d'hypothèse. Il était toujours au point de départ.

              Shoma avait les yeux fixé sur la ville, donnant dos au port. Quelques parts entre sa position et le bout de cette ville était planqué la personne qui voulait voir sous son pavillon. Mais la question était de savoir où précisément. C'était la question à un million. Alors qu'il allait donner sa langue au chat et laisser partir le million de cette dernière question, son regard se fixa sur une partie de la ville non loin de sa position. Un bruit de mouvement lourd, pas de doute. À cette heure seul le convoi traversait la ville.

              Qu'avaient-ils fait durant tous ce temps ? Il ne le savait pas, mais allait prendre ses précautions, il ne voulait pas tomber dans un vulgaire piège.

              Le bruit se dirigeait directement en direction du port par une autre voie. Shoma n'avait pas envisagé qu'ils puissent tenter de rejoindre leur navire par cette route. Ils tentent de lui jouer un mauvais tour et lui fausser compagnie, mais ils tomberont de haut quand ils tomberont nez à nez avec lui. Blésser, mais confiant, il utilisa son ombre comme pont pour relier les toits des maisons parallèles et ainsi tenter de réduire la distance entre la charrette et lui.

              Après plusieurs rues franchies, il tomba nez à nez avec le convoi. Celui-ci déboulait au niveau de la rue, sans faire attention à ce qu'il y avait devant. Il pourrait y avoir un vieux qu'ils n'auraient pas le temps de stopper la machine infernale. Quoi qu'en cas d'attaque ennemi, il y a toujours des dommages collatéraux. Afin de ne pas se laisser distancer, Shoma se mit à courir derrière le convoi depuis les toits. Sautant cheminé sur cheminé.

              Il avait beau être un super sprinteur, avec une caravane poussée par la force de chevaux, Shoma avait beaucoup de mal à suivre la cadence. C'était comme essayé de suivre un athlète de haut niveau, alors que l'on commence à peine le sport et que vous avez en plus un handicap de trente kilos à porter. La mission était clairement impossible. Tenant son bras pour courir plus vite, Shoma s'accrochait à la coure poursuite, il n'avait pas dit son dernier mot.

              Le convoi de la mort, prenait de plus en plus des axes de transport risqué. Emprunter des routes étroites et serrées à cette vitesse, le conducteur avait certainement une sacrée problème. Pour lui sur les toits, c'était une aubaine, plus ils s'engouffraient dans des chemins étroits et plus ils devaient ralentir pour ne pas foncer dans les murs, alors que lui réduisait la distance qui les séparaient.

              Au bout d'un moment, il était assez proche qu'il décida de jouer le tout pour le tout. Une attaque aérienne. Il sauta alors qu'il était en pleine course. Son corps se retrouvait entre les deux rangés de maison. Tomba sur le toit de la charrette. Réception. Petite roulade avant. C'était la fin de cette course folle, il était maintenant également du voyage.

              L'heure de la revanche venait de sonner. Son ombre se planta dans le cou d'un des hommes qui se trouvait à l'avant du véhicule, tandis qu'un autre pic d'ombre se tenait à quelques centimètres seulement de la tête d'un autre.


              "Maintenant tu me stoppes cette voiture. Où tu peux dire adieu à tes derniers camarades."

              *Aiiieeee, fichu douleur. Je vais devoir faire vite.*

              Un autre pic se leva, prêt à rendre la monnaie de sa pièce à ce soldat.

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              Comme prévu Shoma tombe dans le piège. Le souci évidemment étant que de son coté il doit se dire la même chose et se féliciter d’avoir coincé le convoi. L’avenir tranchera et on finira bien par savoir qui est le dindon de la farce dans cette histoire.

              Faut quand même reconnaitre un truc à Shoma, il ne doute de rien. Sa façon de prendre d’assaut le charriot en sautant depuis le toit est même carrément démente. Aucun instinct de survie, aucune peur. C’est con mais c’est beau. Red se souvient même du temps ou lui et les mecs de sa promo au CP5 étaient tous comme ça. Et puis la plupart ont rejoint le cimetière et les autres se sont adaptés à la planification et à la maitrise plutôt qu’à l’audace et à l’assaut. Sur le long terme au Cypher Pol, c’est plus judicieux…

              Shoma se reçoit parfaitement, roule sur son bras blessé et d’une pointe d’ombre liquide une deuxième fois le brave soldat défunt qui joue le rôle du sergent. Le service par delà la mort, c’est beau non ?

              -Maintenant tu me stoppes cette voiture. Où tu peux dire adieu à tes derniers camarades.

              Pas contrariant pour deux sous, et lui aussi sous la menace d’une de ses pointes d’ombres décidément beaucoup trop matérielles pour être honnêtes, Red hoche la tête et tire immédiatement sur les rênes… Enfin surtout sur un des deux.
              Ce qui a pour conséquence de décaler légèrement le charriot dans la largeur de la ruelle. Juste assez pour qu’une des roues entre violemment en contact avec une des bornes en pierre qu’on a placé le long des maisons pour que les touristes s’y retrouvent…
              Sous le choc la roue se désintègre presque immédiatement, puis une fraction de secondes après la roue arrière fait de même, et soumis a des contraintes trop différentes : les chevaux, la gravité, la vitesse. Le charriot bascule sur le coté, heurtant les maisons qui bordent la rue en se renversant, dans un fracas apocalyptique, des bous de bois, de métal et de briques volent de partout, les chevaux retenus par leurs brancards trébuchent et sont broyés par les tonneaux de l’engin qui roule une bonne vingtaine de mètres en détruisant tout sur son passage avant de s’écraser sur la maison qui borde l’intersection suivante.
              Dans la rue c’est le chaos, les cadavres des chevaux et l’homme de tête sont éparpillés sur un pavé aux allures d’infirmerie de navire après un combat, volets arrachés, débris jonchant le sol, murs marqués par le passage de l’engin…
              Encastré dans son mur le gros du charriot, lourdement blindé à lui tenu le coup. Le bois a craqué par endroits mais les barres métalliques rivetés tout autour de la structure n’ont fait que plier sans rompre. L’état des types dedans doit être déplorable, mais s’ils ont protégés la tête ils ont une chance d’être encore en vie. Quand aux types qui étaient dessus…

              Pour l’agent Red c’est facile. Etant le seul à avoir prévu le crash, et pour cause… Il a soigneusement calculé le saut qui lui a sorti les couilles des ronces au moment précis ou le charriot basculait.
              Bondissant droit vers cette corde providentielle qu’un quidam anonyme à tendu d’un bout à l’autre de la ruelle. Enfin bondissant. N’ignorant rien des lois qui régissent les prises de contact entre deux objets venant de sens opposés et se rencontrant à plein vitesse Red s’est plutôt contenté de happer la corde au passage plutôt que de se jeter à sa rencontre.
              Et même comme ça, c’est douloureux.
              Les mains qui chopent le câble, puis les bras qui amortissent su mieux qu’ils peuvent, puis les épaules qui donnent l’impression de se déchirer quand Red est stoppé presque net dans son élan par le câble…
              Et Red lâche le câble et tombe dans la rue en arrière de la scène de carambolage. Réception presque parfaite, bim douleur dans la cheville et chute sur le pavé. Epaules qui le lancent à chaque mouvement, boitillant un peu. Quand il se redresse il souffre un peu de partout, mais il est vivant et n’a rien de cassé à part une ou deux cotes et peut être une cheville foulée. L’un dans l’autre c’est plutôt pas mal.

              Quand a l’état du second passager vivant lors du crash… A voir ….


              Dernière édition par Red le Lun 07 Nov 2011, 20:33, édité 1 fois
                Sur le coup, il n'y avait pas plus classe que lui. Saut dans les airs sans tenir compte du danger. Phrase innovante, masque toujours aussi impressionnant. Il n'y avait pas à dire, même Indiana Jones n'était pas de son calibre. Quant à MacGyver, n'en parlons même pas.

                À ce moment-là, rien ne laissait prévoir ce qui allait se passer. Il était en position de force, tenait ses adversaires dans le creux de la main et par-dessus tout, il se trouvait derrière eux, ce qui lui laissait normalement en position de dominant et les autres dominés.

                Cruel destin, où plutôt imbécile soldat qui ne trouva rien de bon à faire que de provoquer un crash. Non, entre escorter un prisonnier à travers une ville afin de le conduire en prison et provoquer une course poursuite infernale à travers la ville qui se termine en sang et destruction, c'était autre chose. Le pire dans cette histoire, c'était que Shoma ne se doutait pas que l'homme au commande du véhicule était suicidaire, mais aussi rusé comme un singe.

                Par je ne sait quel moyen, il réussi à déstabiliser le véhicule, ce qui entraîna de lourdes conséquences pour l'ensemble de la machine. Une action en entraînant un autre, ils terminèrent très mal cette affaire. Accroupi sur le toit de la charrette, Shoma avait manqué de peu de tomber brutalement sur le dos quand l'une des roues entra en contact avec quelques choses. Cela aurait été pour lui, la meilleure chose. Tomber sur le dos à vive allure, c'était risqué d'avoir quelques côtes brisées, une, peut-être deux maximums et quelques muscles engourdies, rien de vraiment bien méchant.

                Malheureusement, Shoma réussi à se stabiliser. Quand le véhicule bascula d'un côté, il mit tout le poids de son corps de l'autre, réussissant de peu ainsi à éviter une chute certaine.

                Ce n'était que le début de la descente aux enfers. Les chevaux tombèrent sous le poids de la charrette complètement déséquilibré allié à la super vitesse. Imaginer un peu le bruit à ce moment dans la rue. C'était pire que des tirs de canon, plus violent qu'une boucherie.

                Quand le moment critique arriva, celui où le conducteur décida de quitter le navire, c'était déjà trop tard. Plus rien ne pouvait être envisagé pour réussir à sauter hors de cette charrette. La mort était au bout du chemin. Les multitudes de sauts, d'écrasement de ce qui restait du véhicule n'était rien comparé au grand final qui l'attendait. Une intersection avec à la clé un mur, un mur si grand qu'il était impossible que la charrette en sorte victorieuse.

                Réflexe humain face au danger : trouver un moyen de sauver sa peau coute que coute. Quitte à en laisser un membre. Le pied de Shoma se coinça dans les barreau qui se trouvaient dans le petit cache au-dessus de la charrette. Pour le pirate, c'était sa chance. L'occasion de sauver sa vie.

                Son ombre entra dans la cellule et y fit entrer Shoma. Silva et lui allaient devoir cohabité le temps de franchir cette épreuve et si le ciel leur permettait d'en sortir vivant, alors ils mettraient les voiles ensemble.

                Une fois à l'abris, car cette cage devait être assez résistante pour au moins ne pas se détruire facilement et conduire de dangereux criminel, Shoma se heurta non pas à un corps, qui devait être celui de Silva, mais bien à plusieurs. À croire que celui-ci c'était dédoubler durant son transport. Pas le temps de réfléchir. Les corps se frappèrent mutuellement. Une machine à laver. Voilà dans quoi il se trouvait. Son corps sautait dans tous les sens, se retournant, fonçant dans tous les coins et recoins. Son bras, il ne le sentait même plus et c'était une chance incroyable si jamais il arrivait à l'utiliser un jour.

                Crack, Brack, Bamm. S'en était fini de la course folle. S'en était fini de tout. Shoma était inconscient à l'intérieur. Le corps maculé de sang. Inconscient. Où était-il, loin très loin d'ici. Ce n'est que quelques minutes plus tard que le poids qui coinçait son sexe lui fit ouvrir difficilement les yeux. La douleur à ce niveau était terrible pour un homme, mais il était tel qu'il n'avait même plus le temps de penser à ça. Son masque, détruit. Ses vêtements, déchirés, troués. Son corps, toujours en un seul morceau, mais en piteux état.

                Grâce à la lumière de l'extérieur il pouvait voir un peu l'intérieur de la cage. Silva, si s'était bien lui, était en plusieurs. Plusieurs corps, plusieurs têtes. Plusieurs uniformes de la marine. Shoma avait été roulé dans la farine. Il pensait avoir réussi à rétablir l'équilibre et prendre de court ses adversaires, mais depuis le début il fessait fausse route.

                C'était en soit une bonne leçon pour lui, mais qui passait très mal. Avec le peu d'énergie qui lui restait, il envoya son ombre le plus loin possible. Il avait échoué dans le but de libérer Silva de ses chaînes, mais il n'allait pas se faire capturer ici non plus. Ce n'était que partie remise. Tôt où tard, il arriverait à ses fins.


                Crache du sang T.. Crache du sang Toi, je ne conn.. tousse connais pas ton nom. Mais je te retrouverais.. crache du sang et je te promets... crache du sang Je te ferais la peau...

                Sur ces dernières paroles, Shoma quitta la charrette et tomba sur un lit d'hôtel. L'ombre c'était glissé dans une chambre non loin du crash. La chambre était inoccupée ce qui allait permettre à Shoma de se reposer, se soigner et récupérer de la folle journée qu'il venait de passer. Si le ciel était bon et miséricordieux avec lui, alors il pourrait voir le jour se lever une fois de plus.

                Quant à elle, l'ombre était de nouveau dans la cage. Elle se glissa sous les décombres avant de sauter dans les égouts. Elle retournerait vers Shoma plus tard. Il ne faudrait pas qu'elle se fasse suivre et qu'une personne mal intentionné arrive à mettre la main sur lui.

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                Campé aussi solidement que possible au milieu de la ruelle Red dégaine une lame et se met en garde. Une garde basse, pommeau appuyé sur le genou lame pointée vers le charriot accidenté, jambes légèrement fléchies, pas la posture la plus efficace pour attaquer mais surement celle qui demande le moins d’effort et surtout qui lui évite de lever le bras trop haut…

                Oscillant légèrement pour ne pas trop appuyer sur sa cheville douloureuse il attend, guettant la réapparition de Shoma ou de son ombre…Il attend. Dix secondes, puis vingt, puis une longue minute sans que quoi ce soit ne se produise…
                N’attirant toujours aucune réaction Red finit par se décider à aller voir, il avance prudemment à travers les débris qui jonchent la rue, progressant sans le moindre bruit en prenant soin de se maintenir autant que possible au centre histoire de n’être pas surpris par une attaque de l’ombre sortant des murs…

                Il arrive sans encombre à quelques mètres du charriot, se rapproche jusqu'à le toucher, écoute et n’entend rien. Il fait le tour de l’épave encastré dans le mur jusqu'à trouver une ouverture pour pouvoir jeter un œil à l’intérieur et constater que rien ne semble bouger ou respirer la dedans…
                Un briquet allumé plus tard il peut même compter les corps et constater que celui de Shoma n’y est pas…Par contre certains des débris qui s’y trouvent ne peuvent qu’appartenir à son masque. Shoma n’est plus dans le compartiment mais s’y trouvait surement au moment de l’impact. Ce qui ne peut vouloir dire qu’une chose, le pirate s’est tiré et laisse à Red la maitrise du terrain…

                Sacré bonne nouvelle…

                Il s’est maintenant écoulé prés de dix minutes depuis l’accident et l’agent Red finit par se décider à ranger son arme. Ne reste plus maintenant qu’a traverser la ville à pied jusqu'à retrouver l’hotel. Dans son état une bonne heure de marche douloureuse, charmante perspective en somme…
                N’ayant de toute façon rien de mieux à faire cette nuit Red se met lentement en marche…

                -Sergent on l’a retrouvé il est la !

                Comme d’habitude la cavalerie n’arrive qu’après la guerre… C’est d’abord un soldat et sa torche puis un autre puis dix qui débarquent au pas cadencés et qui entourent l’agent Red en poussant des vivats… Puis le sergent Ralph le rejoint à son tour et lui offre une épaule bienvenue pendant que les autres les entourent et que tout le groupe repart dans l’autre sens, vers le bateau.

                -Sergent ? Non que je ne sois pas content que vous soyez revenu me chercher mais ? Et vos ordres ?
                -Et bien … Euh, avec les hommes on s’est dit que puisque vous n’étiez pas vraiment lieutenant et tout ça ben… C’était pas vraiment des ordres voyez ?
                -Je vois sergent, je vois très bien…Retournons au bateau maintenant… Oh, et merci sergent, merci beaucoup…