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[Flash-Back]Ne jamais aller dans une mauvaise boulangerie... Jamais ! [1622]

Note de Minos: Blood se retirant de la scène, son post sera conservé mais adapté pour ne pas lui correspondre. Les autres personnages peuvent donc continuer sans se soucier de son départ, merci.



Je vais à présent vous raconter une histoire qui n’aura pas marqué Walter Horis. Pourquoi vous la raconterais-je alors ? Et bien parce que c’est dans cette histoire qu'il aura affaire à un véritable maître du sabre. Et inconsciemment, il apprendra grâce à lui.

C’était donc sur l’île de Shimotsuki. Walter ne le savait toujours pas, mais une prime allait lui être consacrée dans les semaines suivantes. A ce jour il avait tout fait pour provoquer le gouvernement mondial, et n’était pas prêt d’arrêter, cependant, nous étions aujourd’hui mercredi, le jour de repos pour lui. En effet, le pirate s’était même crée un emploie du temps. Et le mercredi était consacré aux emplettes et autres conneries du genre. Parti se promener, Horis en avait profité pour faire les boutiques, mais quand la cloche de l’église du village de Kawai sonna midi, un gargouillement long et pénible résonna dans l’estomac du bandit.

La boulangerie du coin n’était pas réputée excellente, en faillite plus de deux fois, c’était un coin d’arnaque pour les touristes. La vendeuse était la réplique parfaite du stéréotype de la pauvre boulangère n’ayant pas des parents assez riches pour lui payer des études. Petite, grosse, vieille, et surtout, grande-gueule. Ses cheveux noirs et gras était frisés au dessus de sa tête, seulement sur la nuque, c’était une longue chevelure épaisse qui descendait jusqu’au milieu du dos. Ses dents étaient celles d’une femme n’ayant plus assez d’argent pour aller chez le dentiste. Et pourtant, elle n’avait pas honte de les montrer en adoptant le sourire affreux de la dame qui vendait des bonbons à la mort-aux-rats dans les livres de jeunesses de notre héros.

Un « Bonjour » strident perça les oreilles de Walter quand celui-ci franchi le seuil de la boutique. Il répondit sèchement, relookant la personne à qui il avait affaire. Il sortit quelques Berrys de sa poche, et demanda ce pour quoi il était là, du pain. Seulement la fournée que venait de sortir le mari de la pauvre femme n’était pas du tout comme l’avait imaginé le pirate. Du pain noir, carbonisé, la croûte manquait à moitié, l’odeur qui se dégageait de ce qu’on pouvait appeler aliment répugnait même le chien qui dormait derrière le comptoir. Un de ses poils vint même se déposer sur le morceau. Ce fut la goûte qui fit déborder le vase.

Haha… Bien… Ecoute-moi bien ma grosse, c’est mon jour de repos, j’ai pas envie d’emmerde, alors tu vas me vendre un truc mangeable, je ne vais pas gaspiller le peu de Berrys que j’ai pour… ça.

Allons bon mon p’tit m’sieur ! Elle est pas si mal cette baguette ! Vous allez la prendre n’est-ce pas ! J’peux pas faire mieux, c’est la meilleure de la fournée !

Il la fixa longtemps, puis sortit son arme, et menaça la femme d’une lame dans le cou. Deux clients arrivèrent, et alors qu’ils allaient s’enfuir à la vue du forban, une petite armada de marins leur coupèrent la route. Le boulanger avait encore un escargophone à la main, et regardait Walter Horis fixement. Les six marins armés de sabres qui étaient rentrés dans la boulangerie allaient s’occuper des trois clients, qu’ils pensaient alors comme coupable d’agression et de tentative de vol. Pourtant, c’était loin d’être terminé… Très loin !


Dernière édition par Akaido Blood le Mar 25 Oct 2011 - 13:22, édité 1 fois
    Voilà voilà...Enfin une terre à vue!

    Tandis que je regardais, perché sur le mat centrale, l'île qui me faisait face désormais je me remémorais un instant le trajet sur ce navire qui fut bien pire que sur le précédent. Pourtant vu l'état du dernier bateau sur lequel je m'étais embarqué, je ne pensais pas trouver quelque chose d'encore plus misérable. Malheureusement ce fut donc le cas. Je n'avais pas trop eu le choix de tout façon, lors de ma dernière escale j'avais enfoncé le crâne du second et de trois membres de l'équipage ce qui faisait de moi un proscrit à leurs yeux. En plus d’essayer de me tuer ils n'avaient bien sur pas l'intention de me laisser remonter à bord. Alors je m'étais, au plus vite, mis à la recherche d'un autre rafiot pour quitter les lieux, j'étais tombé sur celui - ci.

    Le voyage dura trois jours, ce fut long... Très long à vrai dire. Je n'arrivais pas à comprendre comment un bûché ambulant pouvait naviguer cela étant s'était le cas et il fallait bien rendre à César ce qui appartenait à césar... Il m'avait permis d'arriver jusqu'à là. Oui mais là c'est où en fait??? Je ne pourrais pas vous répondre faute de la savoir moi même, n'ayant pas demander au capitaine il me fallait le découvrir tout seul. Alors que je descendais du pont, je remarquais les drôles de tenues que portés les habitants du coin, demandant rapidement à l'équipage j'apprenais qu'ils portaient des kimonos vêtement ancien pour un peuple des plus... euh... Ancestral.
    Un pied sur la terre ferme, un peu plus rassuré, je sentais la faim monter, je me mis donc en quête d'un endroit où combler cette dernière. On me conseilla une petite boulangerie à proximité, endroit vers lequel je me dirigeais sans attendre.

    J'arrivais très vite devant l'établissement, il ne payait pas de mine. La façade, l'entrée, la pancarte, il n'y avait pas grand chose d'accueillant à vrai dire. Je remarquais même de la rouille ainsi que des toiles d'araignées squattant le métal et le bois. Je me disais que tout cela ne voulait rien dire, que ce qu'il se vendait à l'intérieur pouvait être bon, je m'avançais et je poussais la porte dans un grincement inhospitalier. Mon attention fut attirée par deux voix peu amicales qui semblaient en total désaccord.
    Une fois à l'intérieur je constatais la présence d'un homme arborant une longue tignasse rouge, vêtu de noir qui pointait sous la gorge d'une femme une lame. Concernant la dame justement, elle est petite, grosse, elle faisait pas très propre sur elle et elle ne paraissait pas très agréable celant étant méritait elle son sort??

    Je n'eus pas le temps de m'exprimer sur le sujet, tant mieux, qu'un autre client pénétra dans l'établissement. Il fut suivi très vite de plusieurs marins qui nous menacèrent aussitôt de leurs sabres. J'émis un souffle de dépit car voilà que malgré moi je venais d'être embringué dans un vol avec menaces en plus... Je crois bien que mon séjour ici ne va pas s'éterniser.
      Shimotsuki.. Une île qui aurait du être une simple étape dans le voyage de Mizu, étant donné qu'elle n'avait absolument rien à faire ici. Elle s’arrêta juste pour visiter un minimum et pour se ravitailler (les voyages ça creuse!). Donc en bref, cette île n'avait rien pour attirer Mizu, des dojos d’épéistes, vraiment inutile. Enfin, elle passa par ci par là pour voir s'il y avait quelque chose d'intéressant, mais rien. Simplement des gens aimables qui passait de temps en temps mais c'est tout. Finalement elle se décida que s’arrêter sur cette île pour ne rien faire aurait été stupide, alors au moins elle décida de passer par une boulangerie non loin du port avant de repartir en mer.

      Elle rentra donc à l'intérieur de la boulangerie, visiblement il y avait déjà des gens à l'intérieur, un homme avec des cheveux rouges, qui visiblement avait quelques problèmes avec la vendeuse, et un autre qui était rentré juste avant Mizu. Cette boulangerie devait vraiment être au bord de la faillite, elle était vraiment très mal entretenu et vu la réaction du client, le service ne devait pas être vraiment de bonne qualité aussi. Et visiblement, le client semblait plutôt contrarié de tomber sur une baguette d'aussi mauvaise qualité. Elle acquiesça un petit sourire en voyant la petite vendeuse qui proposait à cet homme une baguette totalement grillée, mais le pire c'est qu'elle essayait quand même de lui refiler et de le faire payer au prix fort. Et cela ne plaisait pas du tout du tout au jeune homme avec les cheveux rouges

      "Haha… Bien… Ecoute-moi bien ma grosse, c’est mon jour de repos, j’ai pas envie d’emmerde, alors tu vas me vendre un truc mangeable, je ne vais pas gaspiller le peu de Berrys que j’ai pour… ça."

      Et c'est ainsi que la situation "partie en vrille", l'homme avec les cheveux rouges menaça la vendeuse avec un couteau qu'il plaça sous son cou.. Cette histoire allait très mal finir pour sur.. Environ 1 minute après la sorte de "prise d'otage" du nerveux aux cheveux rouges, plusieurs marines armés d'épées arrivèrent dans la petite boulangerie. Mizu se dit qu'elle allait s'en tirer sans rien, ils allaient simplement s'occuper du mec aux cheveux rouges et le tour était joué, mais les choses n'étaient pas aussi simple malheureusement. Les marines bloquérent toutes les issues, et étaient visiblement bien décidé à attraper les trois joyeux lurons qui étaient présent dans la boulangerie.

      *Hein? C'est une blague ou quoi?*

      Mizu fut assez surprise lorsqu'elle vit que les marine associèrent Mizu et le troisième type qui était là avec le nerveux qui avait agressé la vendeuse. Voilà qu'elle se retrouvait encore à devoir se débrouiller pour échapper à une troupe de marine alors qu'elle n'avait absolument rien fait. Elle pouvait remercier le type qui avait agressé la petite vendeuse, très certainement qu'il n'allait pas s'en sortir aussi facilement après qu'ils en aient terminé avec les marines. Enfin, pour l'instant rien n'était gagné, ils étaient 3 contre 6, et elle espérait très sérieusement que les deux autres gars savaient bien se battre...

      "Pourquoi ce genre de choses tombent tout le temps sur moi..."

      Les marines n'osaient toujours pas intervenir étant donné que l'homme avec les cheveux rouges tenait toujours la vendeuse en otage et ils n'allaient pas risqué de mettre sa vie en danger. Tout le monde attendait donc de voir comment allait réagir l'homme qui avait ramené tout ces marines ici.
        Les Marines déployés dans le bâtiment sont prêts à répondre à la moindre injonction du Capitaine dont la silhouette dépasse d'une demi tête la barre transversale de la porte. Il se baisse et avance d'un pas. Trois individus étrangers dans un endroit si éloigné du port et de l'animation d'Honnoji, c'est étrange. Que cherchent-ils dans la zone la plus reculée et la plus campagnarde de l'île ? Et pourquoi se rendre dans cette petite boulangerie que tient l'ancestrale Suto ? A ces pourquoi s'ajoute celui de la présence de Gharr. On peut trouver banal qu'il soit là où il habite. On peut s'étonner qu'il soit là où il fallait qu'il soit.

        Hadoc considère les étrangers. Les traits naturels de son visage le rendent strict, mais il n'accentue pas la mimique. Il a le visage des gens formels, sans crainte ni espérance. Il regarde la vieille dame prise en otage et lui sourit, sans se soucier de la menace qui pèse sur elle. Suto lui rend un sourire plissé à de multiples endroits du visage, heureuse malgré tout d'accueillir chez elle l'un des gardiens de Shimotsuki. L'assurance du samouraï semble transcender le courage de la vieille dame qui ressent toujours la menace du pirate sans plus la redouter. Le pain siège sur le comptoir, toujours aussi brûlé et infect. Le Capitaine le saisit et l'observe. Il en arrache une pièce de croûte noire avec un peu de chaire et la porte en bouche. Très mauvais. Hadoc pioche dans sa poche le prix du pain complet et dépose les pièces sur le comptoir avant de s'adresser à l’artisane que l'âge avancé a rendu approximative dans chaque geste, mais qui met tant de coeur dans chacune de ses préparations que les gens continuent d'en apprécier les saveurs.

        Il est très bon votre pain, dame Suto.

        Ooooh, tu as aimé. Je le savais qu'il était réussi, ces gaijins n'y connaissent rien. Tous des voyous.

        Le marine ne répond pas, nombre d'autochtones n'aiment pas les étrangers pour leur absence totale de manières. Il observe Walter dont le sakki est éveillé, contrairement aux deux autres inconnus. Sortir son arme pour menacer une vieille dame incapable de résister au plus faible des délinquants, voilà qui éhonte de lâcheté. Tenir une arme en main est un signe très déprécié de la population locale qui, bien que majoritairement armée elle-même, méprise les signes de démonstration de force. Menacer une ancêtre, ça n'appelle à aucune transigeance sur un territoire baigné de tant de rigueur. Pas de procès, pas d'Impel Down, le châtiment est suprême, exemplaire et immédiat. Hadoc a le droit de le valider, mais il n'en fait rien. Deux personnes n'ont, à priori, commis aucun délit. Il appartient aux autorités de déterminer s'ils sont des touristes ou des indésirables, sinon les deux. Quant à l'être qui s'est déshonoré, une chance de ne pas finir plus misérable encore doit lui être laissée.

        Gharr Hadoc, Capitaine de la 407ème division de la Marine. Ce lieu vous est interdit à tous les trois, quittez-le. Guerrier aux cheveux rouges, laissez l'otage indemne en repartant ou emboîtez-lui le pas dans l'autre monde. Deux vies indissociables se suspendent à la lame que vous manipulez.
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        Bon a priori les choses étaient mal engagées, la sortie principale de l'établissement venait d'être annexée par un groupe de soldats de la marine, puis un homme dégageant un sacré charisme avait fait son apparition au milieu de tout ce petit monde. Il s'était présenté comme le capitaine de la 407ème division de la marine, rien que ça avais je pensé... Un officier!
        Aussitôt je m'étais retourné pour observer le déclencheur de tout ceci, a ma grande surprise il avait continué sur sa lancée, il avait égorgé la vendeuse avant de filer par l'arrière de la boutique où il devait se trouver une autre issue.

        Bon bah ça s'est fait... Voilà ce qui m'était venu à l'esprit quand j'avais vu le sang gicler de la gorge de la vieille femme et que j'avais observé par la suite l'homme au cheveux rouge disparaître, maintenant je pensais sans hésitation que notre cas était réglé d'avance. Auparavant on aurait pu dire que nous n'étions que de simples clients mais maintenant les marins n'avaient que nous, il fallait bien qu'ils ramènent quelque chose à leur QG pour justifier le meurtre de la boulangère. Je pense que l'on ferait bien l'affaire...

        Je ne savais pas ce que comptait faire l'autre client mais pour ma part il était hors de question de me faire attraper, parce que même si je n'avais rien fait de particulier sur cette île, ils seraient bien arrivés à savoir que je n'étais pas blanc comme neige et du coup à moi la prison pour complicité. Hors de question!!!
        Je m'étais alors mis à regarder un peu partout autour de moi seulement voilà il n'y avait pas des masses d'issues, mais une lueur d'espoir avait fait son apparition lorsque j'avais constaté la présence d'une fenêtre sur ma droite. Sans attendre j'avais décidé de passer à l'action.
        J'avais très vite attrapé mon marteau présent derrière moi puis je m'étais élancé vers la fenêtre, à environ deux mètre de cette dernière j'avais balancé mon arme droit dedans afin de faire un beau trou das le carreau et ainsi affaiblir la résistance de l'ensemble. Le marteau avait crée un joli espace qui m'avait grandement facilité le passage lorsque j'avais sauté à travers la vitre qui avait explosé à mon contact, en atterrissant j'avais exécuté une roulade à l'extérieur pour me réceptionner. J’avais enchaîné mon action en ramassant mon arme qui, par chance, s'était trouvée près de moi puis je m'étais relevé.
        Dès que je fusse debout j'avais tourné la tête pour observer les actions éventuelles de l'autre client mais également celles des soldats de la marine. J'avais également remarqué que mon passage par la fenêtre avait laissé des traces, vêtements déchirés, coupures, petites plaies réparties sur les bras, les jambes ainsi que le cou et le visage. Quoi qu'il en soit je savais à cet instant que je ne devais pas m'attarder.

        Il avait fallu rester lucide, logique, j'étais seul et eux beaucoup. Contre quatre voir cinq il m'aurait été possible de les affronter sans dommage mais là rien que le capitaine je savais que je n'étais pas encore de taille, la fierté de faire face ne m'aurait pas apporté grand chose sur ce coup et je dois avouer que je n'avais pas encore envie de mourir. Aujourd'hui toujours pas d'ailleurs...Cela étant tout ceci me donna vraiment envie de devenir plus fort afin de ne plus avoir à prendre la poudre escampette contre ce genre d'adversaire.

        Spoiler:

          Hadoc ne pensait pas que l'homme aux cheveux rouges oserait. Cerné, désavantagé, ayant pour seul moyen de pression une roturière, mais roturière appréciée du marine, quel avantage avait-il à laisser glisser sa lame sur sa gorge ? Son combat, il l'aurait de toute façon. Il lui suffisait pour cela de résister à l'arrestation, chose qui semblait le séduire.

          Son oeil a le pétillant du malin du défi. Sa main se resserre sur le manche de sa lame et son coude se lève, signe qu'il déplacera son bras pour se servir de son arme. Son sakki meurtrier se vaporise jusqu'à la perception de Gharr. Plus aucun doute n'est permis, plus aucune hésitation non plus. La gerbe de sang part en fleur rouge dans l'air. Suto s'effondre, Walter prend une fuite qui ne marque que le risible de son existence. Une fuite rapide et inattendue puisqu'il ne passe pas par l'entrée - gardée - mais à travers l'un des murs. Les maisons modestes de Shimotsuki sont faites de bois et de papier, quiconque est un minimum puissant peut traverser les murs des maisons les moins riches. Un second fuyard esquive la scène alors que Hadoc tient la vieille dame dans ses bras et l'aide à se relever. Du sang coule sur sa gorge, mais ce n'est pas le sien.

          Pardonnez-moi, dame Suto.

          Après l'avoir aidée à se relever, il la fait s'asseoir sur un tabouret et fixe le dernier client. il ne bouge pas, bonne chose. Sans doute a-t-il remarqué que le seul coup de lame donné provenait de Hadoc et qu'il avait tranché net les phalanges armées de Horis. Ses doigts orphelins sur le sol témoignent encore de la réplique immédiate du Marine qui ne pouvait laisser un homme à portée de sabre le mystifier à ce point. Les armes à feu sont interdites dans l'île, mais pas les arcs. Le samouraï emprunte l'un de ses hommes et pointe le trou effectué par le preneur d'otages. Pour les lâches, les meilleurs blessures sont celles que l'on place dans leur dos. La main à moitié coupée, il se tient la paume dans des enjambées vives mais maladroites. La flèche part et traverse sa cuisse. Il ne court plus. Le dernier fuyard n'aura pas droit au même traitement, lui n'a pas intenté à la vie d'une civile. Quant au dernier, celui qui ne s'est pas échappé, il faut prendre une décision.

          Soldats, faites fermer le port jusqu'à nouvel ordre et signalez-le suspect aux autres patrouilles. Entre les marines, les dojos et les yakuzas, l'étranger aura du mal à se cacher. Arrêtez également le blessé et expédiez-le en prison. je m'entretiendrai avec lui plus tard.

          Vous, vous n'avez pas suivi la voie des deux autres. Plus aucune navire ne quittera Shimotsuki aujourd'hui mais rien n'implique que vous soyez mêlée à tout ça. Donnez-vous votre parole d'honneur que vous vous conduirez bien jusqu'à la levée du mouillage ? Cette île est agréable quand on paye les services qu'on achète.



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            Alors que je courrais à vive allure un cris retentit, j'avais dit que je n'allais plus me retourner avant un bon moment mais là je n'eus pas le choix. Pivotant rapidement la tête en arrière je pouvais constater la présence du preneur d'otage à une bonne distance derrière moi, ces cheveux rouge ne laissant pas planer le doute. Il était allongé face contre terre mais de ma position je pouvais remarquer quelque chose planté dans son corps, je n'aurais su dire précisément dans quelles parties mais je pense qu'il s'agissait d'une flèche.
            Cette découverte me fit réaliser dans l'instant que je devais vite me hâter de trouver un abris pour me mettre en sécurité le temps que le blocus, c’est sur qu'il y en aurait un, se termine où que je puisse construire une embarcation pour quitter l'île. Ici je n'étais plus le bienvenue désormais.

            Je traversais rapidement le centre ville en me faufilant parmi la foule, de temps à autre je tournais la tête pour constater que personne ne me suivait, enfin je m'arrêtais brièvement pour reprendre mon souffle et resserrer le tissu sur mes blessures dû aux morceaux de verres qui s'étaient incrustés en moi lors de mon évasion de la boulangerie. De là j'eus l'idée de prendre de la hauteur pour chercher un bon endroit où me cacher, dans l'idéal je recherchais un lieu fort garnis en arbres, arbustes et autres végétations pouvant me fournir de la matière pour la fabrication de mon radeau mais aussi pour me cacher.
            Sans attendre je décidais de grimper sur le toit d'un bâtiment non loin, empruntant un ruelle déserte j'avais tout loisir de faire cela sans être aperçu et c’est ce qu'il se passa. Une fois en haut je laissais mon regard se promener sur l'horizon jusqu'à ce que je la vois, face à moi, une grande étendue de végétations.

            Sans attendre je continuais mon chemin dans cette direction en passant de toit en toit, malheureusement à un moment donné il n'y en avait plus il me fallu donc redescendre pour me mêler à la foule. A proximité de moi, posée sur des caisses en bois, je remarquais la présence d'une bâche en tissu et, à l'aide de mon couteau, je transformais cette dernière en poncho munis d'une capuche. Un travail très artisanal certes mais qui me permettrait de dissimuler mon visage aux soldats qui pourraient croiser mon chemin, comme je l'avais espéré j'avais pû atteindre la lisière de la forêt sans réelle difficulté. Je le dis de cette manière car je suis tombé sur un mec bien éméché qui avait trouver un jeu fort sympathique, tenter d'enlever ma capuche et la partie a terminé plutôt mal pour lui puisque mon coude percuta violemment son estomac pour le laisser là au sol. L'homme étant bourré les personnes présentes autour ne virent que du feu.

            Maintenant que j'étais sorti de la ville, je quittais également les sentiers qui parcourraient le bois pour ne pas risquer de croiser qui que ce soit puis une fois bien enfoncé au milieu des arbres je grimpais sur l'un d'eux, bien feuillus, je m'allongeais alors sur une grosse branche pour prendre du repos.


            Ben alors, on fait un mauvais rêve ?

            Sur la branche de Gjallahorn, penchée sur lui, une jeune femme petite pour son âge et vêtue comme une guerrière nippone lui sourit en riant légèrement. Elle qui se baladait dans la forêt, tomber sur un étranger n'était pas sans attirer son attention, peu d'entre eux trouvent un intérêt à s'enfoncer dans la forêt et quand ils le font, ce n'est pas pour dormir. Elle le laisse se réveiller tout doucement. On voit qu'elle sait se battre, ne serait-ce que par sa façon de se tenir en équilibre parfait sur la branche, mais elle n'affiche aucune agressivité et les deux wakizashis qu'elle porte sont restés bien enfoncés dans les fourreaux de son dos. Heimdall avait pu le constater durant sa cavale, la plupart des gens sont armés et entraînés. Traîner en ville n'était effectivement pas le bon plan car aucune auberge ni aucun bar ne lui auraient offert la moindre protection, y compris ceux aux mains des yakuzas qui s'empressent de collaborer avec les autorités dès lors que leurs affaires ne concernent pas leurs intérêts.

            Tu bougeais les yeux dans tous les sens durant ton sommeil et tu remuais les lèvres, mais tu ne parlais pas. C'est dommage, j'aurais bien aimé savoir de quoi tu rêvais. Oh mais je me présente, je m'appelle Chun, enchantée.

            Nouveau sourire, la voix de l'inconnue est très douce et pleine d'un bienveillance sincère. De gestes lents qui ne font qu'augmenter la sérénité de l'être, elle puise dans un panier en paille tressée qu'elle transporte et extrait une galette de riz qu'elle tend à l'éveillé.

            Tiens, tu dois avoir faim. C'est fait avec du riz qui vient d'ici, dis-moi si tu aimes. Les gens ici sont très pointilleux sur la qualité de leurs arts, alors parle franchement et je transmettrai ta critique au cuisinier.

            Oh mais au fait, tu viens ici pour apprendre un art ou tu es ici en simple touriste ?



            ***

            Commodore Hadoc, plusieurs témoins affirment avoir vu un homme suspect vêtu d'un poncho et d'une capuche aux abords d'Honnoji. S'il est malin, il profitera du couvert de la forêt. Doit-on y envoyer la milice ?


            L'officier se tait et attend les instructions de Hadoc qui vient de finir de remplacer la fenêtre de la boulangerie. Le papier à la place du verre, c'est finalement ce qu'il y a de mieux. Sitôt la solidité de la reconstruction, il répond.

            Isolez les frontières de la forêt et empêchez quiconque d'en sortir. Je me rendrai seul là-bas pour savoir qui est cet étranger et s'il est complice du bandit aux cheveux rouges. Si c'est le cas, il ne lui restera plus que quelques heures pour présenter ses hommages à celui qui va obtenir une mort tant priée.
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              - Ben alors, on fait un mauvais rêve ?

              J'entendais bien la voix, une voix féminine même, mais elle me semblait tout droit sortie de mon imagination. Je sortais doucement de ma léthargie, j'avais dormi. Je pourrais dire que j'avais dormi d'un sommeil profond d’ailleurs. Tandis que j'ouvrais les yeux je commençais à percevoir devant moi une silhouette se dessiner, une fois totalement éveiller j'arrivais facilement à distinguer qu'il s'agissait d'une fille.
              Je me redressais sur ma branche, je me remettais debout afin de m'étirer. Je n'avais aucune attitude défensive ou agressive envers elle puisque j'estimais que si elle me voulais du mal avait eu tout loisir de le faire auparavant.
              Une fois prêt je commençais à scruter mon invité, effectivement j'étais le premier sur cette branche donc je devenais son hôte. Au premier regard je supposais que la demoiselle savait se battre, l'agilité dont elle faisait preuve pour tenir sur la branche ainsi que les deux sabres qui l'accompagnaient m'aider bien à conclure mon analyse. Alors que j'observais toujours, la jeune fille prit la parole rompant ainsi le silence.

              - Tu bougeais les yeux dans tous les sens durant ton sommeil et tu remuais les lèvres, mais tu ne parlais pas. C'est dommage, j'aurais bien aimé savoir de quoi tu rêvais. Oh mais je me présente, je m'appelle Chun, enchantée. 


              « Chun », je connaissais désormais son nom. Soudain je me rendais compte que je n'avais pas encore dit un mot, il fallait remédier à ça.

              - Bonjour ! Je me nomme Heimdall. Je dors rarement et quand cela arrive en règle général mon sommeil est souvent agité.

              Je tentais malgré tout de mettre un peu de distance avec la jeune fille, j'ai compris que les gens de cette île était tous très complices, armés et savant se battre. De plus la nouvelle de ma fuite et de ma recherche par les autorités avait déjà dû faire le tour. Je ne savais pas trop quoi dire ou faire. Mon interlocuteur était très douce, chaleureuse et sa présence parvenait a effacer temporairement ma solitude. J'étais bien près d'elle mais fallait il que je reste à ses côtés. Alors que je réfléchissais encore à mon attitude la demoiselle se mit en mouvement recherchant quelque chose dans son panier, je n'esquissais aucun geste malgré tout. Elle sortie de son panier quelque chose à manger tout en reprenant la parole.

              - Tiens, tu dois avoir faim. C'est fait avec du riz qui vient d'ici, dis-moi si tu aimes. Les gens ici sont très pointilleux sur la qualité de leurs arts, alors parle franchement et je transmettrai ta critique au cuisinier. 
              Oh mais au fait, tu viens ici pour apprendre un art ou tu es ici en simple touriste ? 


              J'hésitais à prendre l'objet puis sentant mon ventre crier famine je tendais la main afin d'attraper la galette de riz. Je prenais une bouchée de l'aliment, cela avait très bon goût. Je prenais immédiatement une seconde puis une troisième et une quatrième bouchée finissant ainsi la galette. Ma bouche vide je m’apprêtais à répondre aux interrogations de la jeune fille.

              - Merci mais je n'ai pas d'argent pour te payer ! En tout cas c'était vraiment très bon je me suis régalé. Pour répondre a ta question, je suis ici en tant que touriste et plus si quelque chose m'intéressait. Malheureusement je crois que ma visite ne vas pas se prolonger plus longtemps.
              Merci pour tout ce que tu as fait mais je dois te laisser.


              Sans attendre je tournais les talons, je sautais de ma branche atterrissant sans difficulté sur mes pieds puis ne me retournant pas sur Chun je commençais à quitter le lieux de notre rencontre. Il fallait que je trouve un moyen de quitter l'île sans quoi même si je n'avais rien fait je crois que j'allais goûter aux geôles de la Marine.


              Les chiens sont de bons éléments de traque à condition d'avoir une odeur à renifler. Heimdall n' laissé aucune empreinte olfactive et la forêt est vaste. Poursuivre se piste via les branches cassées prend du temps. Il n'y a pas assez de monde pour isoler chaque sortie potentielle de la zone sauvage. S'il échappe au filtre, c'est l'échec parce que qu'il puisse quitter l'île ou non, il risque le tir à vue et une mort potentiellement injuste. Le Capitaine suit sa piste quand un allié fend les feuillages pour venir lui agripper l'avant-bras. Le pigeon de Senseï Chun apporte un message. "Cible endormie. Approche douce. J'ai fait une affaire sur les boules de riz au pécan. Je t'en garde une." Hadoc brûle le message et envoie l'oiseau. Maintenant il a une odeur à suivre; celle du pécan.

              Seminaru connait le parfum de la nourriture. Chun n'est pas possible à suivre, elle est experte en discrétion et sait que le camouflage passe par les cinq sens. Sans doute suit-elle toujours Heimdall à distance depuis qu'il l'a congédiée. La traque touche à sa fin, le chien s'arrête à la vue du suspect effectivement drôlement vêtu dans son poncho. Gharr prend la voie des branches pour gagner en hauteur et dépasser la position d'Heimdall, avec la technique du pas léger pour ne faire bouger aucune branche sous son poids ni tomber aucune feuille. Il n'est qu'un vent léger au mileu des arbres. Un court instant, il l'observe. L'homme n'a pas l'air bien mauvais et ne dégage aucune aura meurtrière, pas comme l'homme aux cheveux rouge. Un simple pirate craignant le billot si on le découvre ? Les criminels foulant la terre de Shimotsuki sont nombreux, contrairement aux apparence. Les écoles ont pour ligne de conduite d'enseigner à quiconque veut apprendre le sabre, même si c'est un primé. l'art n'a pas de faction.

              Gharr se laisse tomber de l'arbre et atterrit sur la route du fugitif, à trois mètres. Ses sabres ne sont pas dégainés et son arc demeure rangé dans son dos. Pour éviter qu'Heimdall ne reprenne la fuite, il clarifie bien vite les choses.

              Je me fiche que vous soyez un pirate ou un primé. Je ne veux que votre coopération et vos mains loin de vos armes. Qui êtes-vous ? A quel équipage appartenez-vous et quelle est la raison de votre venue ?
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