Note de Minos: Blood se retirant de la scène, son post sera conservé mais adapté pour ne pas lui correspondre. Les autres personnages peuvent donc continuer sans se soucier de son départ, merci.
Je vais à présent vous raconter une histoire qui n’aura pas marqué Walter Horis. Pourquoi vous la raconterais-je alors ? Et bien parce que c’est dans cette histoire qu'il aura affaire à un véritable maître du sabre. Et inconsciemment, il apprendra grâce à lui.
C’était donc sur l’île de Shimotsuki. Walter ne le savait toujours pas, mais une prime allait lui être consacrée dans les semaines suivantes. A ce jour il avait tout fait pour provoquer le gouvernement mondial, et n’était pas prêt d’arrêter, cependant, nous étions aujourd’hui mercredi, le jour de repos pour lui. En effet, le pirate s’était même crée un emploie du temps. Et le mercredi était consacré aux emplettes et autres conneries du genre. Parti se promener, Horis en avait profité pour faire les boutiques, mais quand la cloche de l’église du village de Kawai sonna midi, un gargouillement long et pénible résonna dans l’estomac du bandit.
La boulangerie du coin n’était pas réputée excellente, en faillite plus de deux fois, c’était un coin d’arnaque pour les touristes. La vendeuse était la réplique parfaite du stéréotype de la pauvre boulangère n’ayant pas des parents assez riches pour lui payer des études. Petite, grosse, vieille, et surtout, grande-gueule. Ses cheveux noirs et gras était frisés au dessus de sa tête, seulement sur la nuque, c’était une longue chevelure épaisse qui descendait jusqu’au milieu du dos. Ses dents étaient celles d’une femme n’ayant plus assez d’argent pour aller chez le dentiste. Et pourtant, elle n’avait pas honte de les montrer en adoptant le sourire affreux de la dame qui vendait des bonbons à la mort-aux-rats dans les livres de jeunesses de notre héros.
Un « Bonjour » strident perça les oreilles de Walter quand celui-ci franchi le seuil de la boutique. Il répondit sèchement, relookant la personne à qui il avait affaire. Il sortit quelques Berrys de sa poche, et demanda ce pour quoi il était là, du pain. Seulement la fournée que venait de sortir le mari de la pauvre femme n’était pas du tout comme l’avait imaginé le pirate. Du pain noir, carbonisé, la croûte manquait à moitié, l’odeur qui se dégageait de ce qu’on pouvait appeler aliment répugnait même le chien qui dormait derrière le comptoir. Un de ses poils vint même se déposer sur le morceau. Ce fut la goûte qui fit déborder le vase.
Haha… Bien… Ecoute-moi bien ma grosse, c’est mon jour de repos, j’ai pas envie d’emmerde, alors tu vas me vendre un truc mangeable, je ne vais pas gaspiller le peu de Berrys que j’ai pour… ça.
Allons bon mon p’tit m’sieur ! Elle est pas si mal cette baguette ! Vous allez la prendre n’est-ce pas ! J’peux pas faire mieux, c’est la meilleure de la fournée !
Il la fixa longtemps, puis sortit son arme, et menaça la femme d’une lame dans le cou. Deux clients arrivèrent, et alors qu’ils allaient s’enfuir à la vue du forban, une petite armada de marins leur coupèrent la route. Le boulanger avait encore un escargophone à la main, et regardait Walter Horis fixement. Les six marins armés de sabres qui étaient rentrés dans la boulangerie allaient s’occuper des trois clients, qu’ils pensaient alors comme coupable d’agression et de tentative de vol. Pourtant, c’était loin d’être terminé… Très loin !
Dernière édition par Akaido Blood le Mar 25 Oct 2011 - 13:22, édité 1 fois