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Mitsumi Setsuna ♥ [ terminé, en attente de validation !]


>>MITSUMI x SETSUNA. AKASHI



Mitsumi Setsuna ♥ [ terminé, en attente de validation !] Qnwp00

Pseudonyme : Vagabonde rebelle ♠
Age: Vingt-quatre ans
Sexe :
Race : Humaine
Rang : ?

Métier : Un peu de tout, elle se fait passer actuellement pour une navigatrice.
Groupe : Révolutionnaire !
Déjà un équipage : Les KY, puisqu'elle va les rejoindre je ne sais pas encore comment x)
But : Faisons dans l'originalité : Détruire le gouvernement. Ainsi que retrouver ses amis d'enfance.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : J'aimerais récupérer le fruit des plantes que j'avais réservé pour Yûna, si possible ^.^
Équipements : Ouh la ! Alors il faut savoir, qu'elle se bat avec pleins de petits couteaux qu'elle récupère à chaque fin de bagarre. Si elle est dans l'incapacité de les récupérer, c'est pas grave elle en a toujours d'autre en réserve ! Elle essaye des les améliorer, pour en faire des empoissonnés et tout et tout mais pour l'instant on va dire qu'ils sont basiques. Elle a aussi plein de petits éventails, tranchants et bien aiguisé, qu'elle lance comme ses petits couteaux, elle les utilise lors de sa personnalité -gentille-. Elle possède sinon un grand katana tranchant. Elle essaye aussi de l'améliorer. Chez elle, elle en possède plusieurs, mais comme elle ne compte pas y retourner elle se contente du même..


Codes du règlement (2) :


>> ̏ Qui est-elle ? Comment est-elle ? ̋ [/b]



[list] • Mitsumi Setsuna est, tout d'abord, une femme. On le devine facilement à sa petite taille, à son allure fragile et son air rêveur. Il faut savoir que Mitsumi ressemble beaucoup plus à une enfant qu'à une adulte. Elle ne fait absolument son âge, qui lui est inconnu exactement, de plus sa taille ne l'aide pas à se faire considérer comme une ''grande'', en effet Mitsumi, que nous nommerons Mitsu pour raccourcir, mesure environ un mètre soixante cinq. Bon c'est sûr, il y a beaucoup plus petite qu'elle, mais elle aurait aimé être un peu plus grande. Elle a un avantage, qui la vieillis un peu tout de même, c'est son poids. Elle possède, comme certaines le diraient, le poids idéal. En effet, dépourvue de cellulite, graisse ou culotte de cheval, Mitsu est fière de son apparence parfaite. Évidement, Mitsu possède des défauts de fabrication, comme tout le monde, mais ils ne sont – pour la plupart – pas visibles. Question musculature, il ne vaudrait mieux pas la sous estimer. Elle n'est pas, mais vraiment pas, faible : son crochet droit est efficace.

En ce qui concerne sa chevelure cette étape va être assez dure à décrire puisque la plupart du temps elle porte une perruque. Parlons de cette perruque qui fait plus réel que nature. On peut se dire '' oh mais une perruque, ça se voit tout de suite que ce n'est pas naturel !''. Il n'y a pas d'explications à ça, c'est ainsi point barre. Avec ça, ses cheveux sont justes parfaits. Ils se lissent comme on aimerait qu'ils le soient. Elle peut faire un peu tout avec, sauf se les attacher trop court ce qui manquerait de révéler l'existence de ses vrais cheveux. Elle les coiffe le plus souvent avec un énorme nœud qui la fait ressembler à un bonbon géant. Ah oui, cette mascarade prend la couleur de la terre.
Sa vrai tignasse maintenant, comment dire, ça part un peu dans tout les sens. La pauvre a beau essayer de les coiffer, rien n'y fait, ils se rebellent sans arrêt. Pour calmer le tout, elle se fait toujours deux tresses, qui sont assez dures à cacher. Ces indomptables sont assez particulier : sous la lune ils se reflètent d'argent, lorsque le soleil brille ils éblouissent de pureté. Son teint pâle, voir très blanc, s'assemble à merveille avec ses cheveux. Mitsu reflète l'innocente et la sainteté à vu d’œil, pourtant … Lorsqu'elle se tourne, que son regard nous touche, un sentiment de crainte envahit tout notre corps. On dit souvent que les albinos ont un air effrayant. A première vu, Mitsu est albinos, notre cerveau veut nous le faire croire, et on suit bêtement son raisonnement, mais lorsqu'elle nous fait face, on se rend compte de notre stupide erreur. Sa pupille noire comme l'ébène, se retrouve emprisonné par un iris rose foncé dans l'obscurité mais très pâle à la lumière. Si les yeux roses de Mitsu sont magnifiques et délicats ils n'en couvrent pas moins – parfois – de la méchanceté et de la colère. Lorsque Mitsumi se trouve être irritée, son regard devient l'avertissement qui nous dit de ne pas la contrarier plus.

Le visage de Mitsu, dépourvu de boutons, ou autres petites imperfections, est fin. A vrai dire, elle possède un joli visage, même si elle n'en ai jamais satisfaite. Elle trouve qu'il change chaque jour de forme et ça l’embarrasse énormément. Elle possède un front assez large, qu'elle cache par des mèches de cheveux – elle n'aime pas son front qu'elle juge trop grand. Son nez est simple, tout bêtement. Il présente un tout petit hématome, qu'on ne voit presque plus, dus à une ancienne fracture. Si on descend un peu, on remarque que la bouche de Mitsu complète le reste de tout son être. Ses lèvres sont minces, et on ne les remarque presque pas. Pourtant, lorsqu'elle sourit, ses commissures pointent exagérément vers le haut, dévoilant un sourire un poil machiavélique, lorsque ses lèvres prennent cette forme, c'est toujours mauvais signe : un plan s'est dessiné dans sa tête. Sinon, Mitsu ne sourit -presque- pas, et dans ces rares cas, il n'a rien d'étrange.

Mitsumi Setsuna présente quelques marques, repérables, sur son corps. Tout d'abord, il faut savoir qu'elle possède un tatouage assez évocateur sur son état d'âme. Celui ci représente deux ailes d'ange. La première sur son omoplate gauche montre une aile parfaite, remplie de plume et gracieuse. L'autre, dessinée sur l'omoplate droite, nous montre une aile d'ange déchu, il n'y a plus que les arrêtes et ne possède aucune trace d'un duvet, inquiétante. Elle a un autre tatouage, sur le mollet gauche, illustré par un serpent mangeant une pomme.
En autre, Mitsumi dénombre des cicatrices en tout genre. La plus visible se trouve sur son dos, elle traverse l'ensemble en plein milieu des deux tatouages, elle lui a été imprimée lors d'un combat. Les autres sont moins imposantes, une sur son front – cachée par une mèche-, un autre sur le poignet – une trace de brûlure- et une à l'intérieur du genou – marque d'une mauvaise chute-.

Niveau vestimentaire, Mitsu n'est pas très compliquée. Enfin si, elle aime porter du blanc – pour tromper chaque personne sur elle même -. Or, lorsqu'elle est en mode ''petite fille parfaite'', elle porte des couleurs plus vives. Elle aime bien tromper son monde. Elle est comme ça Mitsumi. Elle porte majoritairement des jupes, mais elle n'a rien contre un short ou un pantalon. Même si ce qu'elle préfère reste les robes, mais elle a bien compris que les robes, pour des raisons pratiques, ne sont pas recommandées. Ou alors des robes courtes, mais celles ci ne colleraient pas avec la personnalité qu'elle s'est crée. Sinon elle porte plein de bracelets, de valeur ou non. Elle possède aussi un collier qui représente une montre à gousset, elle ne s'en sépare jamais.




>> ̏ Qui est-elle ? Que pense-t-elle ? ̋




[list]Mitsumi Setsuna Akashi. La vraie.
• S'il y a une chose à dire à propos de Mitsumi, ça serait un conseil : méfiez vous. Sous son air angélique et son allure naïve et innocente se cache un véritable petit diable. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire. Elle paraît, au premier abord, d'une gentillesse sans limite et d'une soit disant bonté d'âme. En réalité, lorsqu'elle se comporte comme ça, c'est qu'elle a un plan en tête. En effet, Mitsu est une vraie manipulatrice. Elle considère chaque personne comme une marionnette, dont elle tire les ficelles bien évidement. C'est une très bonne menteuse, et une merveilleuse actrice. C'est sa principale qualité. Même si elle paraît sincère, ne vous y méprenez pas, elle ne l'est jamais, enfin presque. Parce que, malgré son don de manipulation, il lui arrive parfois d'être vraie. Elle a un cœur et des sentiments, un peu comme tout le monde, mais elle a sut entourer son cœur d'une enveloppe qui la protège de la moindre faiblesse.

Si son organe vital est protégé, son âme l'est aussi bien. On pourrait croire qu'elle est sans cœur, que faire toutes ces choses pour arriver à ses fins ne la répugne pas, mais ce n'est pas le cas. Elle éprouve un certain malaise à devoir tuer, torturer, kidnapper ou autre … Mais son malaise, elle l'enfonce loin dans son esprit et le couvre d'un tissus qui le fait disparaître. On pourrait croire, du coup, que ce n'est pas une vraie ''méchante'', mais elle a choisie elle même cette voie. Il ne faut pas l'oublier tout de même. Mitsu, c'est une fille qui au fond d'elle est perdue. C'est comme les ténèbres au fin fond de son esprit. Elle possède une ombre, une ombre qui l'a dévorée.. Cette ombre qui la contrôle, qui veut propager le mal. Cette ombre qui s'installe dés qu'elle est heureuse. Mitsu a compris, et depuis longtemps, qu'elle n'avait pas le droit au bonheur. Qu'elle devait accepter sa personnalité.

Mitsu s'est longtemps battue avec l'ombre qui fait partie d'elle, et puis elle a perdue la bataille. Mitsumi Setsuna, la lumière éphémère a cessé le combat. Elle s'est éteinte. Elle est devenue solitaire, s'asseyant sur une clôture face à la mer. Elle envoie balader la personne qui la dérange. C'est en secret une fille qui a mal. Qui pleure, la nuit. Qui est brisée de l'intérieur. Celle dont le cœur ne bat plus vraiment, celle qu'on ne veut pas vraiment comprendre. Quand on s'approche d'elle, qu'on arrive à la toucher, elle s'éloigne. Mitsu c'est un courant d'air, comme ceux qu'on ne peut pas attraper. C'est la fille qui n'appartient à personne. Mitsumi c'est un fragment de liberté emprisonné par sa propre conscience.

Pourtant, malgré tout ses doutes, Mitsu relève la tête. Elle dessine sur ses lèvres un petit sourire sombre. Parce que même si elle n'aime pas spécialement - au fond d'elle – faire le mal, elle prend un malin plaisir à contrôler les gens. Il faut dire, que son physique l'aide beaucoup. Elle ressemble à un ange tombé du ciel. Elle profite de ça, en se faisant passer pour une personne faible. Pour une gamine perdue, blessée. Elle aime bien faire semblant de ne pas être celle qu'elle est. Elle aime bien faire croire aux gens qu'elle n'est qu'un pion, comme eux. Pourtant, c'est elle qui mène la partie. Et lorsque quelqu'un lui a accordé sa confiance, elle n'hésite pas à lui planter un couteau dans le dos. On ne peut pas vraiment lui faire confiance, elle retourne sa veste à n'importe quel moment. Du moment que ça l'arrange elle.

Elle est étrange Mitsumi, elle ne ressemble à personne. Et personne ne lui ressemble. Elle n'a pas le profil d'une vraie criminelle, et pourtant s'en ai une. Si Mitsu a des goûts de luxe, qu'elle aime profiter d'un peu de tout, qu'elle aime se faire remarquer, qu'elle aime qu'on s'intéresse à elle, c'est par pur égaux. L'égaux de Mitsumi est impressionnant. Elle est sûre d'elle, et elle est persuadée d'avoir toujours raison. Mitsumi joue une partie d'échec géant, avec la vie, et elle gagne à coup sûr. Même s'il lui arrive de perdre, elle accepte toujours la défaite. Elle est bonne joueuse, et c'est ça qui fait d'elle la gagnante.

Mitsumi Setsuna Akashi. La fausse.
• On sait tous que Mistu à créer une seconde elle. Une personnalité qu'elle à sut maîtriser, et rendre crédible. Elle a fait d'elle une schizophrène, volontairement. Même si la Fausse Mitsu reflète tout le contraire de la vraie, ses pensés les plus secrètes restent les même. Mitsumi, c'est une fille qui nous fait hésiter. Ci dessus la description qu'un ami de Mitsumi aurait put faire.

Mitsumi, les vagues. C'est un peu la même chose. Mitsu c'est comme un boomerang. Elle vient, et elle repart. On ne sait pas ce qu'elle fait. On ne sait pas quand elle reviendra, quand elle repartira. Mitsumi elle est la mer. C'est une jeune fille dynamique, heureuse. Toujours souriante, quand on vit avec elle, on vit avec un soleil qui illumine notre vie, un peu plus chaque jour. Et puis elle repart, et la nuit s'installe. Mitsumi c'est l'amie qui sait pimenter votre vie. L'amie qui est là pour vous poussez à bout, pour vous poussez à frôler les limites. C'est celle qui lorsque vous avez dépassé cette limite se dénoncera à votre place. Mitsumi c'est l'amie qui vous redonnera espoir, mais au final vous ne pourrez jamais lui redonner le sien.
Mitsumi, c'est le vent. Mitsumi, c'est la liberté.

On peut dire beaucoup de chose de Mitsu, on peut dire qu'elle est rêveuse. Un peu tête en l'air. Peut-être maladroite. Mais Mitsu est une amie fidèle, loin d'être naïve. C'est une fille audacieuse, enthousiasme, forte de caractère, un peu têtue peut-être. Vous savez, c'est le genre de fille qui gueule toujours, qui fait une crise parce qu'on lui a dit non, mais attention elle ne fait ça qu'avec ses proches : c'est une personne particulièrement bien élevée. C'est aussi le genre de fille qui est prête à tout, mais vraiment à tout – quoi que...- pour obtenir ce qu'elle souhaite, quitte à crier si aigus, que nos tympans craquent avant nous. C'est la gamine autoritaire, qui a une telle confiance en soit que s'en est louche. Mitsu c'est la fille qui courre vers nous, qui dit bonjour, qui nous raconte sa vie et qui s'en va comme elle est arrivée. C'est le genre de fille qui nous ferait faire n'importe quoi. À qui on se confie, à qui on dévoile chacun de nos moindres secrets et qui au final nous raconte aucun des siens.

P.s : Pour la convaincre, il suffit de lui présenter un peu d'argent ( ou du chocolat, au pire ) et tout sera arrangé en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire !



>> ̏ Qui est-elle ? Comment est-elle devenue ce qu'elle est maintenant ? ̋



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Informations IRL

    Prénom : Lum's =D

    Age : 16 !

    Aime : Le chocolat, rire, apprendre, écrire, photographier, grapher, lire, vivre, la musique etc etc

    N'aime pas : Les carottes ou les légumes, la méchanceté gratuite, les humains en général.

    Personnage préféré de One Piece : Choppy ! ( Nami, Ace et Trafalgar en passant )

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Chiante, très chiante.

    Fais du RP depuis : Trois ans et demi, mais vu toutes les pauses on va dire deux ans x)

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Pas beaucoup du tout –' On va dire, hm 2 jours maximum.

    Comment avez vous connu le forum ? Top site ♥

    J'ai une requête à faire... Partout dans ma présentation j'ai marqué Mistumi, au lieu Mitsumi merci de ne pas en tenir compte j'viens de me rendre compte de mon erreur. A vrai je l'ai même marqué dans mon pseudo, est-il possible de le réécrire correctement ?
    J'ai modifié un peu la mise en page, j'espère que ça dérange pas trop. Bon, vu que ça fouarre et je sais pas pourquoi je vais sûrement l'enlever mais bon ^^



Dernière édition par Mistumi Setsuna Akashi le Jeu 27 Oct 2011 - 12:45, édité 6 fois



    >> ̏ Qui est-elle ? Comment est-elle devenue ce qu'elle est maintenant ? ̋




    I- Si la vie....
        1- La vie commence



      • Comment s'était-il retrouvé dans cette histoire ? Il le savait, ce médecin avait l'air louche. Blottit contre le mur, les genoux recroquevillés et les mains dans la tête, Kymio pleurait. Qu'avait-il fait ? Pourquoi avait-il fait ça ? Il n'aurait peut-être pas dus.

      • Jour de pluie. Mauvais jour. C'est ce que s'est dit Kymio ce jour là. Il regarda la pluie tomber par la fenêtre. Ça ne l'arrangeait pas. Sanae allait bientôt accoucher, et l'eau porte malchance à ce qu'on dit. Il referma le rideau et s'approcha du lit. Elle allait mal. Il avait peur, si elle partait, il serait perdu. Il n'existerait plus réellement. Et puis leur enfant ? Que deviendrait-il ? Il ne serait pas capable de l'élever correctement. Non, bien sur que non. Et puis, un gamin ça à besoin d'une mère. Non ? Il s'assit sur une chaise et pris la main de sa femme. Elle tourna la tête. Le regarda et sourit. Elle est comme Sanae, toujours souriante même dans la douleur. Kymio admirait sa femme. Etre capable de faire comme si de rien n'était. Elle poussa un petit cris et Kymio sursauta. Le bébé arrivait ! Non. Fausse alerte. Il passa sa main sur son front. Il n'était pas encore prêt. Pas tout de suite. Il se releva et se dirigea vers la pièce d'à coté. Il attrapa un verre et le remplit d'eau. Il le but en entier. Il s'en voulait. Il n'avait pas assez de capacité pour exercer un métier stable. Il savait très bien que sa femme en souffrait, et elle devrait travailler dans ce sale bar au coin de la rue. S'il pouvait il ferait n'importe quoi pour pouvoir au moins s'acheter de quoi manger pour un mois. Et le bébé ? Comment l'élèveraient-ils ? Ils n'avaient déjà pas assez pour eux, alors une bouche en plus. Bon ok, ça mange pas beaucoup ces bêtes la, mais bon …
      Sanae hurla. Il lâcha le verre et se précipita vers elle. Le temps qu'il y arrive, le verre n'était pas encore brisé. Lorsqu'il la vit souffrir, tout s'envola en mille morceau.
      Quelque chose se passait mal. Elle allait y passer ! Non ! Pas elle !

      Toc.
      Kymio alla ouvrir. Qui pouvait bien venir à cette heure ci ? Sanae avait mal, et qui que ce soit, il s'en foutait. Mais noblesse oblige. Il ouvrit la porte. Un homme en blouse blanche. Qui est-ce ? Il se présenta. Un médecin ! Kymio n'en revenait pas ! Qui avait bien pus prévenir un médecin ? Il le laissa entrer. Celui ci prétendait avoir été prévenus par de la famille. De la famille ? Kymio avait bien un frère, mais celui ci ne s'occupait plus de lui, depuis bien longtemps. Sanae ? Elle avait une sœur, une grande sœur. Kymio ne l'avait vue qu'une fois, en couverture d'un magasine. Elle travaillait pour l'armée, et avait épousée un multi-milliardaire. Ça en restait la. Kymio ne pouvait pas payer le médecin, qui le rassura. Tout était déjà payé. Kymio n'en revenait pas. L'accouchement se passa sans problèmes réels. Avouons le, c'était grâce au docteur. S'il n'avait pas été la, Sanae ne serait certaine plus la. Il remercia le plus sincèrement du monde le médecin. Celui ci le prit à part dans une pièce.

      ''Vous n'aurez que trois mois. Dans trois mois, nous viendrons la chercher. Ne me regardez pas comme ça. Vous ne pensiez pas qu'il n'y aurait pas de prix à payer ? Où va-t-elle ? Ça ne vous regardera plus. Soyez heureux qu'elle passe trois mois avec vous.'' Kymio se remémora les paroles du soit disant docteur. Il se rappela comment l'annonce l'avait anéanti. Deux heures déjà. Sanae dormait blottit contre Mitsumi. Mitsumi. La Lumière. Elle aurait dus être leur lumière, mais au final on la leur volerai bientôt. Comment l'annoncer à Sanae ? Il n'aurait jamais la force. Et lui ? Pourrait-il la remettre ? Comment s'était-il retrouvé dans cette histoire ? Il le savait, ce médecin avait l'air louche. Blottit contre le mur, les genoux recroquevillés et les mains dans la tête, Kymio pleurait. Qu'avait-il fait ? Pourquoi avait-il fait ça ? Il n'aurait peut-être pas dus. Kymio n'avait plus que ses yeux pour pleurer. Puis l'idée que finalement, sa fille serait peut-être plus heureuse avec d'autres personnes. Elle n'aurait jamais tout ce qu'elle voudrait ici. Non. Cette idée était stupide. Mistumi ne serait jamais plus heureuse qu'avec eux. Il en était certain. Il s'approcha du lit, et en silence se glissa à coté des deux filles. Il devait en profiter.
      Trois mois. Comme le temps passe s'était dit Kymio se jour la. Il n'avait toujours pas parlé à Sanae. Il n'y avait pas un jour sans qu'elle dise à quoi point elle était heureuse. Et son bonheur, il allait s'arrêter là. Ils avaient vécus comme des rois pendant trois mois. Quelqu'un avait laissé de l'argent devant leur porte. Kymio n'avait pas voulu l'accepter, mais en faisant le compte, il avait finalement céder. Lorsqu'il entendit un bruit dehors, il comprit. C'était aujourd'hui. Trois mois pile. Pas un jour de plus, ou de moins. Il soupira. Il se dirigea vers Sanae et se racla la gorge. Elle l'interrogea du regard. Il aurait voulu disparaître à ce moment. Pourtant, il ouvrit la bouche.
      Toc.
      Merde pensa-t-il. Sanae lui tendit Mitsumi et partit vers la porte. Lorsqu'elle l'ouvrit, son sourire disparut. Elle laissa entrer les trois hommes. Le médecin, qui l'avait aidé, était la, qu'est-ce qu'il voulait ? Les trois hommes, enfin non l'un d'eux été une femme, parlait avec Kymio. Que se passait-il ? La femme prit Mistumi. Sanae poussa le médecin qui lui parlait, mais ses paroles ne lui parvenait pas. Absorbée par sa fille, elle hurla lorsqu'un des hommes la plaqua contre lui. Ils enlevaient sa fille ! Et Kymio ! Il les laissait faire ! Il ne bougeait pas ! Comme paralysé. Sanae cria, lui cria qu'il devait faire quelque chose. Il devait empêcher ça ! Il se contenta de baisser la tête et de pleurer. Il était donc au courant. Mistumi était dans les bras de cette femme aux cheveux verts. Elle franchissait la porte. Sanae donna un coup de coude dans l'abdomen de l'homme, lui griffa la peau, mordit mais rien n'y fait. Il ne lâcha prise que pour l'envoyer valser contre un mur. Sur ce geste il ferma la porte, et ils partirent aussi vite qu'ils étaient arrivés.


        2- La vie est parfaite.


      Setsuna pleurait. Elle savait que quelque chose n'allait pas chez elle. Que quelque chose empêchait ses parents de l'aimer. Pourquoi ne la regardaient-ils pas ? Pourquoi la gâtaient-ils de cadeaux sans la voir. Pourquoi au lieu de l'embrasser avant d'aller dormir, comme ils le faisaient pour Naomie, ils lui disaient juste de bien dormir. Se blottissant contre sa peluche, Setsuna se demandait pourquoi ses parents ne l'aimaient pas.

      • Cinq heures. C'est le temps que dura le voyage de Mistumi entre sa maison initiale et son nouveau foyer. Elle n'avait que trois mois et elle dormait. Elle ne pouvait pas encore savoir qu'on venait de la retirer à ses parents. La femme aux cheveux verts la tenait contre elle. Pourtant, au lieu d'être admirative devant cet être chétif, elle éprouvait un sentiment de dégoût. Elle savait ce qu'il allait se passer pour cette petite, et elle préférait ne pas trop s'attacher à cette gamine. Elle franchit les marches, suivant le médecin. Elle savait bien que ce qu'elle avait fait été dégueulasse, mais elle n'avait pas eu le choix. Pour se frayer un chemin, il faut savoir se comporter d'une certaine manière. Et cet enlèvement la propulserait vers la gloire. Probablement. Elle entra dans la gigantesque maison. Non, de cette taille là, ce n'est plus une maison mais plutôt un château. La famille les attendait. Minako et Shin Akashi se tenaient près de l'escalier. Il n'y avait donc pas l'autre petite. Elle dormait sûrement. La femme remit l'enfant à sa nouvelle mère. Elle se positionna à droite du médecin qui expliqua, que dans quatre ans, ils pourraient faire les premiers transferts. Les deux parents ne semblaient pas très contents, c'est dans longtemps ont-ils répondus. Le médecin haussa les épaules, c'était la seule solution. Dés que ça sera finit, elle retournerait avec lui et ils n'entendraient plus parler d'elle. Ça ne serait l'affaire que d'une dizaine d'année. La femme aux cheveux verts baissa la tête. Pauvre gamine, elle n'était qu'un objet dans les projets de cette famille et après ils se débarrasseraient d'elle, comme une chaussette usée. La petite bande quitta la maison, laissant Minako et Shin avec leur nouvelle fille.

      « -Setsuna ! Vient ici ! Laisse ta sœur se reposer ! »
      Setsuna lâcha sa sœur qu'elle tenait dans ses bras. Elle revint vers ses parents la tête basse. Naomie était fragile et il ne fallait pas trop la bousculer lui répétaient sans cesse sa mère et son père. Elle s'excusa et ils lui demandèrent d'aller se changer pour le dîner de ce soir. Setsuna acquiesça et monta dans sa chambre. Sa chambre de princesse. Le lit immense pouvait accueillir trois personnes comme elle. Tout était bleu, sa couleur préférée. Elle possédait un nombre de peluche assez incroyable et avait tout les jouets qu'elle voulait. Ses parents lui avaient expliquer qu'elle devait être heureuse, car certaines familles n'auraient jamais pus lui offrir un seul de ces jouets. Elle devait bénir le ciel d'être née ici. Et c'est ce que tout les jours elle faisait. Elle n'avait que quatre ans, et parlait presque parfaitement, mais pourtant elle était consciente de sa chance. Sa chance à elle, et à celle de sa sœur. Naomie, cinq ans et demi. Naomie était une adorable grande sœur. Il n'y avait pas plus gentille qu'elle. Setsuna s'entendait à merveille avec celle ci. Mais Naomie était gravement malade, et malheureusement elle ne pouvait rien y faire. Setsuna s'approcha de sa penderie. Elle ouvrit la porte, et se demanda quelle robe elle pourrait bien mettre ce soir. Elle en avait des tonnes, toutes aussi jolies les unes que les autres. Elle était trop jeune pour savoir choisir ce genre de chose, elle s'assit sur son tapis et réfléchit. Heureusement, Virgy arriva. Virgy c'était un peu comme sa nounou. Elle s'assit à coté d'elle, et lui demanda ce qui n'allait pas. Setsuna répondit donc qu'elle ne savait pas quelle robe choisir, avec un petit zozotement. Virgy se releva et après avoir fait mine de chercher, lui en tendit une. Une jolie robe verte émeraude, qui devait valoir une fortune, avec de la dentelle et autres tissus chic. Setsuna approuva ce choix, et Virgy lui annonça qu'elle allait l'aider à se coiffer. La petite sauta de joie ! Elle adorait qu'on la chouchoute. Virgy passa sa main dans la chevelure argentée de la petite, se disant que ces cheveux étaient magnifiques, et qu'il serait bête si un jour on venait à les couper. Elle les noua de façon à faire un chignon et en laissant dépasser une petite mèche.

      La petite se mit à table. Comme toujours elle était à l'autre bout de la table, et le reste de sa famille restait ensemble. Setsuna pensait que c'était normal, comme Naomie était malade ils voulaient rester près d'elle. Cette situation ne dérangeait pas trop Setsuna. Pourtant, cette fois ci, au milieu du repas, Shin et Minako lui firent signe de venir. Elle attrapa son assiette et se positionna en face de sa sœur. ''Tu sais ta sœur est malade'', commença sa mère. Setsuna fit un petit hochement de tête, Naomie baissait la tête. ''On a peut-être trouvé un moyen de la guérir, pour cela il faut qu'elle ai un donneur compatible'', continua-t-elle. Setsuna ne comprenait pas où voulait en venir sa mère... Un donneur compatible ? ''Oui, faut que tu donnes quelque chose à ta sœur. Ne t'inquiète pas, ça ne fera pas mal. C'est surtout du sang que tu devras donner ''. C'est son père qui prononça la dernière phrase. Setsuna ouvrit grand les yeux. Elle ? Mais pourquoi ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas eux ? Ils lui expliquèrent qu'ils n'étaient pas compatibles. Setsuna hocha la tête. Elle leva les yeux vers sa sœur. Elle annonça sa décision. Elle ferait n'importe quoi pour sa sœur. Et malgré son âge, elle réalisait à quel point c'était important que sa sœur survive, et si elle pouvait être utile, alors elle le ferait.

      La vie de Setsuna continua tranquillement. Un médecin était venu lui faire une piqûre, puis était repartit. Setsuna reprit ses cours de danse, de chant, de peinture, de musique, de piano, ainsi que ceux d'astronomie, d'histoire, ou bien de bonne conduite. Il faut l'avouer Setsuna exceller en tout, ce qui avait le don d'énerver ses parents. Elle ne comprenait pas, elle était l'exemple parfait de la petite fille modèle. Bien qu'elle ai une passion plus prononcer pour le dessin, la danse et l'astronomie, elle n'arrivait pas à montrer à ses parents combien elle pouvait être parfaite. Ils passaient à coté d'elle, félicitant Naomie, sans lui montrer un petit geste d'affection. Comme chaque soir, Setsuna alla se coucher. Et comme chaque soir, Setsuna pleurait. Elle savait que quelque chose n'allait pas chez elle. Que quelque chose empêchait ses parents de l'aimer. Pourquoi ne la regardaient-ils pas ? Pourquoi la gâtaient-ils de cadeaux sans la voir. Pourquoi au lieu de l'embrasser avant d'aller dormir, comme ils le faisaient pour Naomie, ils lui disaient juste de bien dormir. Se blottissant contre sa peluche, Setsuna se demandait pourquoi ses parents ne l'aimaient pas.


        3- La vie est un enfer.



      Setsuna avait mal. Elle avait terriblement mal. Elle sentait son corps la lâcher. Elle pouvait ressentir le sang couler. Elle pouvait voir la mort de si près. Elle hurlait intérieurement. Rien n'avait d'importance que sa douleur. Comme avait-elle put être aussi bête. Elle avait tellement confiance en eux, et ils l'avaient trahis. Eux, ses parents.

      • Après les premiers examens, les premières analyses et tout tas de test en tout genre, Setsuna rentra enfin chez elle. Elle était partie une semaine dans cette clinique blanche à l'aura si effrayant. Elle ne voulait plus jamais y retourner. Elle avait fêter ses cinq ans là bas, et ses parents n'étaient même pas venus la voir. Ils lui avaient offert un collier, et une peluche à son retour. En lui tapotant la tête, ils lui avaient dit que ce qu'elle avait fait était très courageux, et que c'était pour le bien de Naomie. Tout en retenant ses larmes elle avait répondus que c'était normal qu'elle fasse ça pour sa sœur. Ce qu'elle ne savait, c'était que ces tests n'étaient pas les seuls qu'elle effectuerait. Les cinq années qui suivirent, Setsuna passa plus de temps dans cette clinique que chez elle. Elle ne voyait sa famille que le week-end. Naomie était triste, elle voyait que sa sœur souffrait à cause d'elle et c'est ce qui poussait Setsuna à continuer. Elle voyait que sa sœur allait de mieux en mieux. Elle riait plus souvent, elle pouvait courir sans s’essouffler. Elle avait commencer à faire du sport sans manquer de tomber dans les pommes. Entre les transferts de sang, les piqûres, les opérations en tout genre, Setsuna sentait son corps la lâcher. Elle ne savait pas quels organes ils avaient bien pus lui prendre, et s'ils en avaient bien pris. La médecine était-elle si évoluée ? Pas vraiment. Mais bon, elle était en vie et Naomie aussi.

      Douze ans. Setsuna avait douze ans. Cela faisait trois mois qu'elle n'avait pas vus ses parents, et cinq pour sa sœur. Personne ne lui expliquait. Personne ne s'intéressait à elle. Setsuna restait assise sur un lit d'hôpital. Elle ne bougeait plus. Elle ne pouvait plus bouger. Tel un légume, elle fixait le vide. Elle ignorait son utilité. Sa famille l'avait-elle réellement abandonnée ? Non ! Elle était utile. Utile à sa sœur, sa sœur qui l'aimait plus que tout au monde. Et qu'elle aimait plus que tout au monde. Non ? Non. Sa sœur ne l'aurait pas abandonné. Il se passait quelque chose, quelque chose de louche. Elle aurait aimé pouvoir se lever, mais elle était comme paralysée. Elle serrait son ours en peluche depuis si longtemps. Parfois des infirmières venaient, elles la lavaient et puis repartaient. Qu'avait-elle fait ? Elle qui était si heureuse, si parfaite. Elle brillait avec ses parents, avec sa sœur. Et maintenant ? Elle sombrait, petit à petit. Elle devenait une ombre. Personne ne se rappellerait d'elle. Elle n'avait été qu'un objet au final.

      Puis un jour, le médecin qui l'avait suivit depuis le début entra dans sa chambre. Les infirmiers avec lui portèrent Setsuna. Ils voyagèrent quelques heures. Elle s'était endormie, et lorsqu'elle ouvrit les yeux elle avait changé de lieu. Elle n'était plus dans cette chambre déjà peu accueillante, mais dans une pièce vide. Avec un matelas au sol. Il la déposèrent la et quittèrent la pièce. Allait-elle rester ici ? Pour toujours ? Réellement ? Setsuna chercha son ours en peluche, mais il n'était plus la. On lui avait enlever son unique et seul ami. Elle marcha à quatre pattes jusqu'au matelas, se colla contre le mur et ne bougea plus. Elle trouvait miraculeux le fait d'avoir atteint le matelas. Même les larmes ne coulaient plus.

      Cet endroit était le pire endroit du monde. Setsuna n'était plus qu'un cobaye. On faisait des expériences sur son corps. Voir comment réagissait ceci avec ceci. Est ce que cette arme peut résister à cette puissance. Non ? Tant pis pour la gamine, elle ne manquera à personne. Tout les deux jours, elle avait droit à une série d'expérience. Elle n'avait jamais croisé d'autre personne à part les chercheurs. Était-elle seule dans cette situation ? Impossible. Un jour les chercheurs testèrent un nouveau prototype. Un accélérateur de neurone. Soit disant pour augmenter l'intelligence des personnes. Il y avait peu de chance que ça fonctionne, mais il fallait essayer. Ils posèrent l'engin sur chaque poignet et lancèrent. Setsuna avait mal. Elle avait terriblement mal. Elle sentait son corps la lâcher. Elle pouvait ressentir le sang couler. Elle pouvait voir la mort de si près. Elle hurlait intérieurement. Rien n'avait d'importance que sa douleur. Comme avait-elle put être aussi bête. Elle avait tellement confiance en eux, et ils l'avaient trahis. Eux, ses parents. C'était leur faute ! C'était leur faute si elle vivait ça ! Enfin vivait … Setsuna ferma les yeux. S'abandonna.



    II- Entre l'ombre et la lumière

        1- L'espoir



      Setsuna l'observa. Il avait les cheveux blancs, comme elle. Son regard rougeâtre ne lui faisait pas peur. La main qui lui tendait était si accueillante. Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Elle attrapa cette main si chaleureuse. Une grande amitié commençait.

      • Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle était dans un lit. Un vrai lit. Enfin non, ça ressemblait plutôt à un lit de camp. Mais c'était un lit. Beaucoup plus confortable que cette espèce de paillasse. Elle se redressa. Elle avait des bandeaux sur tout le corps. Le choc avait été dur apparemment. Autour d'elle deux dizaines de lit de fortune s'alignaient sur deux rangés. Il n'y avait personne dans la pièce, à part cette infirmière qui se dirigeait vers elle. Elle s'agenouilla, lui demanda si elle se sentait mieux. La jeune fille hocha la tête. La soigneuse lui tendit une pomme, et lui indiqua que dans la pièce à coté se trouvait d'autres enfants, et que dés qu'elle irait mieux, elle pourrait s'y rendre. Les yeux de Setsuna ne s'illuminèrent même pas. L'infirmière émit un mouvement de surprise. A chaque annonce de présence derrière cette porte, les gamins trépignaient d'impatience. Celle là n'avait pas bougé. Peut-être l'expérience avait-elle été trop loin ? En tout cas, maintenant qu'elle était la, cette petite ne vivrait plus de test si douloureux.

      Trois jours plus tard, Setsuna entra dans la pièce d'à coté. Il y avait une vingtaine de gosses, qui devaient avoir approximativement son âge. Les murs étaient fait d'une sorte de mousse, pour éviter les blessures. Le sol était moelleux. Il y avait un couloir plus loin, avec des matelas. C'était trop beau pour être vrai. La protection est là pour éviter la casse. L'autre elle entra, vingt enfin, vingt deux pairs d'yeux se tournèrent vers elle. Elle baissa la tête, et partit dans son coin. La première à venir vers elle était une petite fille au cheveux roses pâles et au regard violet. Elle s'accroupit en face de Setsuna. Moi c'est Kaora et j'ai... ! Commença la petite. Elle fut interrompu par un très vulgaire ''j'en ai rien à foutre'' de la part de Setsuna. Les yeux de Kaora s'ouvrirent. Elle recula, et finalement laissa tomber. Personne ne voulut lui parler après qu'elle ai rejeté Kaora, qui était vu comme la plus ''kawaii'' du groupe.

      Tout était différent. Elle en avait finit avec les terribles expériences dont elle été victime. Maintenant on lui faisait des prélèvements de sang. Des tests d'intelligence, de perception. Elle reprit des cours, d'un peu tout. On lui avait fait remplir un questionnaire avec ses aptitudes acquises et celle qu'elle voulait apprendre. Elle cocha presque tout pour acquises, mais ne cocha rien pour à apprendre. Ce qui embêta forcement les médecins de l'institut, qui après avoir consulté son dossier, lui firent passer des tests intellectuels de plus en plus dur. Ils avaient l'impression que leur invention avait fonctionné, ce qu'ils ignoraient c'est que Setsuna avait toujours eu cette intelligence un poils supérieur. Bien évidement, elle n'était pas capable des plus grands calculs, si elle ne les connaissaient pas. Elle avait juste une mémoire incroyable. Enfin, tout ceci n'expliquait pas les traitements dont elle était victime. Peu de nourriture, aucun confort matériel ni sanitaire. Elle vivait un enfer depuis un an maintenant en comptant l'hôpital.

      Les jours s'écoulaient, et Setsuna n'avait qu'une envie, mourir. Elle s'asseyait chaque jour dans le même coin, et attendait qu'on lui fasse ses prises de sang, ses injections d'on ne sait pas trop quoi. Puis un jour, un des petits garçons vint s’asseoir à coté d'elle. Elle l'ignora. Ainsi, ils restèrent côte à côte plusieurs heures. Finalement, il se releva. Il la fixa avec insistance, et cette fois ci Setsuna daigna lever la tête. Setsuna l'observa. Il avait les cheveux blancs, comme elle. Son regard rougeâtre ne lui faisait pas peur. La main qui lui tendait était si accueillante. Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Elle attrapa cette main si chaleureuse. Une grande amitié commençait. Le nom du garçon était Zero. C'était le frère de Kaora, et avait exigé que Setsuna s'excuse auprès de sa sœur. Celle ci avait bien sur refusé, et devant le regard de Zero, elle avait cédé. Setsuna avait l'impression qu'ils pouvaient tout accomplir ensemble. Ils étaient pareils, bien qu'il ait les yeux rouges et elle roses. Très vite, elle se fit accepter par toute la petite bande. Ellana, Nastu, Tatsumi et Yûka. Ces nouveaux amis donnèrent espoir à Setsuna. Elle en était persuadée, un jour ils sortiraient d'ici.


        2- Le plan



      Elle ne le sentait pas ce truc. Ça sentait le plan pourris à des kilomètres. Et pourquoi elle ? Bon ok, il y avait de fortes chances qu'elle soit la plus courageuse, mais tout de même ! Elle s'approcha de la porte. Les distraire. Ouais, mais comment ? Ils étaient mignon eux … Les scientifiques tournèrent la tête vers elle. Elle leva la tête et énuméra.

      Nastu avait les cheveux bleus et le regard jaune. L'alliance des deux était assez horrible, mais au final Setsuna s'en foutait. Natsu était le comique de la bande, et il donnait un peu d'enthousiasme. Tatsumi, qui avait les yeux tout comme les cheveux noirs, était un peu plus grand. C'était le séducteur de la bande, il y en a toujours un, après tout. Ensuite il y avait Yûka, elle était gentille mais Setsuna n'avait pas plus d'affinité avec qu'elle qu'avec une huître. Enfin, Ellana était la bizarre du groupe. Celle qui disait qu'elle pouvait voir des fantômes, un peu fanatique des chats ou autres animaux à moustaches, oreilles ou poils. Bien évidemment il y avait Kaora et Zero. Setsuna s'entendait à merveille avec Zero, bien qu'il soit un peu plus vieux que l'ensemble d'entre eux, il s'intégrait parfaitement et menait le rôle du leader. Grâce à eux, la vie était beaucoup plus légère. Setsuna se sentait mieux et malgré les tests à répétitions, elle recommençait à sourire, à rire.

      Puis un jour, Zero les appela. Ils se formèrent en cercle, et il commença à parler. Il avait décidé de s'enfuir. Peu importe les moyens. Il avait trouvé une faille, le problème c'est qu'il faudrait occuper les infirmières et les scientifiques assez longtemps pour que la brèche s'ouvre suffisamment pour qu'ils puissent tous passer. Il tourna la tête vers Kaora, elle s'occuperait des soigneuses. Elle devrait simuler une douleur, et réussir à occuper les deux soignantes pendant trente minutes. Lui, s'occuperait des scientifiques. Ce qui serait un peu plus dur, mais ce n'était pas grave. Il leur montrerait l'endroit où tous pourraient passer. Si au moment où la brèche est assez grande pour passer, il n'est pas de retour, ils devront partir sans lui. Setsuna s'interposa. Elle irait distraire les scientifiques. Elle n'aurait qu'à dire qu'elle a découvert une nouvelle faculté en elle, et pendant les tests ils pourraient tous partir. Elle les rejoindrait après. Tous approuvèrent.

      Une semaine plus tard, le plan se mit en marche. Kaora alla voir les soignantes. Elle tremblait et était d'un blanc instable. Kaora était douée pour faire semblant d'être malade. Les deux l'accueillir, et ne s'occupèrent plus de la pièce où tous les enfants étaient. Setsuna avait piqué des formules dans le laboratoire une fois où elle y avait été, et pendant cette semaine s'appliqua à les apprendre par cœur. Malgré sa peur, Setsuna se dirigea vers la salle d'analyse. Elle ne le sentait pas ce truc. Ça sentait le plan pourris à des kilomètres. Et pourquoi elle ? Bon ok, il y avait de fortes chances qu'elle soit la plus courageuse et s'était désignée elle même, mais tout de même ! Elle s'approcha de la porte. Les distraire. Ouais, mais comment ? Ils étaient mignon eux … Les scientifiques tournèrent la tête vers elle. Elle leva la tête et énuméra. Ils la regardèrent abasourdi. Comment une gamine pouvait-elle connaître tout ça ? Ils lui demandèrent de s'asseoir sur la table et pendant une demi heure elle subit des épreuves. Puis ils la laissèrent. Où étaient-ils ? Kaora sortit trois minutes après elle. Elles se rejoignirent et ensemble retrouvèrent le groupe. Tout était près. Sous le lit d'un des gamins de l'institut se trouvait un passage. C'était comme un passage creusé longtemps auparavant, mais personne ne l'avait vus avant puisque sous chaque lit se trouvait un tapis. Les tapis étaient sûrement là pour cacher ce début de fuite, et puis comme les lits étaient des matelas on le voyait encore moins. Un à un ils se faufilèrent dans le sol.


        3- La déchéance.


      Setsuna hurla. Non ! Elle ne pouvait pas les laisser là. Elle devait faire marche arrière. Elle ne pouvait pas les abandonner. Elle fit demi-tour, mais lorsqu'elle revint sur le lieu, il n'y avait plus personne. Ils avaient échoué. Il ne restait plus qu'elle.

      • C'était des galeries ! D'immenses galeries souterraines. On pourrait se croire dans un film, bien que les films n'existent pas encore. Les sept joyeux compères avançaient comme ils le pouvaient dans ce labyrinthe géant. Zero était en tête et Setsuna fermait la marche. Enfin, la marche … ils étaient tous à quatre pattes, et la boue s'imprégnait sur leurs mains. Elle ne leur laissait pas de repos, au risque de s'enliser dedans. Il faisait froid, et aucun d'eux ne pouvaient prétendre ne pas avoir peur. Ils ne parlaient pas, ou alors pour se lancer des ''ça va ''. Certain se plaignait mais en silence. Setsuna serra les dents lorsqu'elle aperçut la lumière au fond. De la lumière. Depuis combien de temps n'en avait-elle pas vu ? Depuis combien de temps étaient-ils tous enfermés dans l'institut ? Son corps avait tellement changé. Elle devait avoir atteint les treize ou les quatorze ans, non ? Zero passa la lumière. Et hurla.
      « - Ne venez pas ! »

      Trop tard. Les six premiers étaient sortis. Setsuna se figea. Elle attendit. Elle entendit des bruits. Personne ne hurla son nom, ni lui dit de ne plus bouger. Ils la cachaient. Dix minutes plus tard elle sortit. Elle ne pouvait pas attendre. Au moment où son corps émergea du souterrain, une voix cria qu'il en restait encore une. Une autre lui ordonna de fuir et de courir. Elle n'y réfléchit pas plus de cinq secondes. Son corps bien que faible se m'y à courir. De toutes ses forces elle s'éloigna le plus possible. Elle entendit au loin, une voix disant d'abandonner, qu'elle ne survivrait pas. Elle se retourna, elle vit la silhouette de Zero se faire embarquer par les scientifiques. Setsuna hurla. Non ! Elle ne pouvait pas les laisser là. Elle devait faire marche arrière. Elle ne pouvait pas les abandonner. Elle fit demi-tour, mais lorsqu'elle revint sur le lieu, il n'y avait plus personne. Ils avaient échoué. Il ne restait plus qu'elle. Ils l'avaient tous protéger. Elle seule avait gagné sa liberté. Mais quelle liberté ? Elle scruta les lieux. Il n'y avait rien. Une végétation sans borne. Elle se laissa tomber. Sa main toucha quelque chose. Un collier ? Une montre ? Non, c'était les deux. Elle l'ouvrit, et se rappela. Elle se rappela cet objet que Zero portait toujours. Elle referma sa main, s'ils avaient fait tout ça, c'était pour leur liberté et malgré leur échec, elle était le contre-exemple. Elle se releva, il y avait bien des gens ici, enfin elle l'espérait.

      Setsuna marcha, marcha et marcha. Elle ne savait pas où elle était, et ses cours de géographie commençaient à être défaillant apparemment. Elle ne se souvenait pas d'avoir étudier une île sans habitants et où la végétation est si abondante qu'on ne voit pas à deux mètres. Et si ? Non. Impossible. Elle ne pouvait pas être ici. Il n'y avait rien, normalement. Si. Elle était sur cette île où la végétation prime, où il n'y a pas vie, à part indigène ou animale. Elle était sur North Blues. Elle en était sûre. Ok, le problème. Elle habitait sur East Blues, à Orange. L'avait-on éloigné pour qu'elle ne puisse jamais revenir ? Et puis, même … Elle n'avait aucunes chances de rentrer chez elle. Elle allait mourir dans cet endroit. Non. Elle n'avait pas le droit. Elle se perdit dans l'île pendant plusieurs semaines, heureusement que celle ci regorgeait de fruits et autres aliments naturels. Les animaux ne la dérangeaient pas, tant qu'elles ne les cherchaient pas. Puis un jour, elle trouva un petit port. Elle remercia la chance, sa bonne étoile, toutes les divinités possibles et se précipita vers ce petit port. Un vieux pécheurs venait se reposer de temps en temps sur cette île. La tête qu'il fit, lorsqu'il vit la gamine habillée comme un torchon, devait être amusante. Setsuna le regarda, et sans un mot, sans une question il lui proposa donc de la ramener là où il habitant.



    III- Comment haïr en trois étapes


        1- Le remord



      Setsuna s'enferma dans la petite chambre qu'on lui avait fait. Elle adorait le vieux, mais elle ne cessait de repenser à Kaora, Ellana, Tatsumi, Natsu, Yûka et Zero. Elle n'arrivait pas à se dire que c'était ce qu'ils voulaient. Qu'elle s'en était sortis pour elle. Elle était égoïste, et elle ne méritait pas d'être heureuse. Elle commença sa descente dans les ténèbres.

      • La gamine était étrange. C'est ce que s'était le vieux lorsqu'il l'avait vus pour la première fois. Pendant tout le trajet où il la ramena à la ville de Chom elle ne prononça pas un mot. Et puis surtout, qu'est ce qu'une môme comme elle faisait sur l'îlot ? Elle était en sale état, depuis combien de temps était-elle resté là bas ? Cette île était calme. Si elle avait été abandonné ? C'est fort possible, personne n'aurait eu l'idée d'aller la chercher là bas. Enfin bon … Arrivée en ville, elle s'était assise près du port, et avait pris sa tête entre ses mains. Elle avait l'air seule, et dans un acte irréfléchis Aki, dit le vieux – bien qu'il n'ait que quarante ans, il en faisait soixante-, lui avait proposé de venir chez lui pour quelque temps. Elle l'avait regardé, et avec les larmes qui coulaient, avait accepté par un hochement de tête. Elle ne parlait pas beaucoup. C'est ce qu'avait dit sa femme. Et elle avait raison. La petite était extrêmement polie, disait bonjour, merci, au-revoir, bonne nuit, demandait avant de se servir de quelque chose mais ça en restait là. Elle passait la moitié de sa journée dehors, et revenait le soir pour manger et se coucher. Ils ne la voyaient pas beaucoup. Aki ne disait rien, il avait l'impression que cette petite avait juste besoin d'air. Bon, elle n'était pas accueillit comme une princesse, mais au moins, elle était logée et nourrit. Elle faisait toutes les tâches que ses deux logeurs lui demandaient.

      Setsuna passait sa journée en ville. Elle commençait à connaître tout le monde, mais personne ne la connaissait. Même Aki et sa femme ne savait pas son nom. Elle s'était enfermée sur elle même, et ne prononçait que des mots importants, la politesse ou les courses dont elle avait besoin. Elle s'était regardée plusieurs fois dans la glace, et son apparence ne donnait pas envie de la connaître. Elle pouvait comprendre les commerçants. Elle avait été choyée chez le vieux pourtant, mais certaines choses ne suffisent pas. Chaque jour elle se rendait au port, et chaque jour elle tournait son regard vers l’îlot. Chaque jour, ses pensés allaient vers ses amis. Chaque jour, elle pleurait. Lorsqu'elle rentrait, Setsuna s'enfermait dans la petite chambre qu'on lui avait fait. Elle adorait le vieux, mais elle ne cessait de repenser à Kaora, Ellana, Tatsumi, Natsu, Yûka et Zero. Elle n'arrivait pas à se dire que c'était ce qu'ils voulaient. Qu'elle s'en était sortis pour elle. Elle était égoïste, et elle ne méritait pas d'être heureuse. Elle commença sa descente dans les ténèbres.

      Aki voyait bien que la petite n'allait pas bien. Il la questionna, mais elle ne répondit jamais. Il n'y avait aucunes raisons pour qu'elle raconte à ces personnes ce qu'elle avait vécus. Elle avait déjà assez honte comme ça. Pendant un an et demi, Setsuna resta avec ces deux personnes. Elle décida de commencer à leur raconter ce qu'il s'était passé, en inventant un peu, au bout d'un an. Elle s'appelait officiellement Minagi pour eux, et avait décidé de fuir de chez elle, et avait heurté cette île. Sa barque s'était cassée et elle s'était retrouvée prisonnière de l'îlot. L'histoire semblait inventée de toutes pièces, mais ils la crurent. Setsuna se sentait vraiment bien avec eux, mais elle n'avait pas assez confiance. C'est pourquoi, un an et demi après qu'il l'ait trouvé, elle prononça ses adieux à Aki. Il posa sa main sur son épaule, et lui souhaita bonne chance.



        2- La violence.


      Setsuna avait mal. Très mal. Qu'avait-elle fait à ce monde ? Pourquoi elle ? Elle en avait marre. Elle resta là, couchée sous la pluie, à attendre. Pleurant toutes les larmes que le monde pouvaient lui offrir. Elle ne pouvait plus être faible. Elle s'interdisait d'être faible.

      • Logue Town. Setsuna venait d'y arriver. Elle ne comptait pas tout de suite retourner à Orange. Après toutes ces années, ils la reconnaîtraient pas. Est-ce qu'ils l'accepteraient ? Ils l'avaient tout de même abandonné aux mains des scientifiques. Elle soupira, pour l'instant elle devait trouver un boulot ou un truc dans le genre. Il n'y avait que ça qui aide dans la vie. Elle entra dans un bar, puis un dans un second et puis un troisième. Elle en fit plusieurs comme ça, mais finalement toutes ses tentatives échouèrent. Il n'y avait donc pas de boulot ici ? Elle serra les poings. Si ! C'était obligé. Elle ne perdit pas espoir, et c'est en fin de journée qu'elle trouva. C'était un petit bar qui venait d'ouvrir dans une ruelle sombre. Elle avait fait bonne impression au patron. Un petit homme chauve et joufflu. Il l'embaucha de suite.

      Pendant deux ans, elle travailla là-bas. Elle s'entendait plutôt pas mal avec le patron et était bien payée. Elle pouvait même loyer un petit appartement à trois rues du bar. Malheureusement pour elle, elle devait traverser une rue mal fréquentée, et elle avait été témoin de plusieurs gestes de violences assez graves. Elle avait été choquée pour quelque temps, et s'était promis de ne plus repasser par ce passage. Pourtant, un jour, fatiguée elle pris le mauvais chemin. Quand elle s'en rendit compte, il était trop tard. Deux hommes lui barraient la rue. Elle fit un geste de recul. Elle se cogna contre un troisième qui l'attrapa et ne la lâcha pas. Elle se débattit, mais après reçut plusieurs coup par le second homme, elle abandonna. Elle vit le troisième s'approcha, il passa la main sur sa hanche. Setsuna perdit connaissance. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, la nuit était bien avancée. Setsuna avait mal. Très mal. Qu'avait-elle fait à ce monde ? Pourquoi elle ? Elle en avait marre. Elle resta là, couchée sous la pluie, à attendre. Pleurant toutes les larmes que le monde pouvaient lui offrir. Elle ne pouvait plus être faible. Elle s'interdisait d'être faible. Elle se releva et rentra chez elle. Plus jamais elle ne se ferait avoir aussi bêtement.


        3- La découverte



      Elle ouvrit grand les yeux. Impossible. Ce que racontait cette femme n'était pas possible. Personne ne pouvait être aussi méchant. Non. Elle ne s'appelait pas Mistumi, non elle n'avait pas été enlevée à sa famille. La femme mentait !

      • Après l'incident, Setsuna changea d'appartement. Il était plus loin, mais dans un quartier plus sûr. Le dirigeant insistait pour qu'on l'accompagne maintenant, il avait très bien vu le mutisme dans lequel s'était plongé, encore plus qu'avant, son employé. Elle avait refusé, et ils n'avaient plus parlé de cette histoire. Setsuna, continua sa vie. Pendant deux ans, elle servait les clients et elle ça lui suffisait. Pourtant le jour qui changea sa vie arriva. Ce jour là, une femme aux cheveux verts entra dans le bar. Elle s'assit à une table. Setsuna se précipita pour prendre sa commande. La femme travaillait pour le gouvernement vus sa tenue, et semblait exténuée. Elle ne leva les yeux que lorsque Setsuna lui apporta son verre. Elle se figea. Était-ce réellement possible ? Setsuna questionna la femme du regard. Ce regard pensa-t-elle. Non, impossible. Cette gamine était censé être dans l'institut. Non. L'institut. Non, ça ne fait pas assez de temps. Serait-ce celle qui s'est échappée ? Possible.

      La femme demanda son nom à Setsuna. Celle ci lui répondit naturellement Minagi. La femme la traita de menteuse. Setsuna fit un mouvement de surprise. Qu'est-ce que cette femme en savait ? La femme lui demanda de s'asseoir. Elle lui révéla son vrai nom, et Setsuna lui demanda comme elle le savait. C'était une longue histoire. La femme lui avoua tout. Son enlèvement. Le fait qu'elle ne soit qu'un objet pour guérir sa soit disant sœur, puis le fait qu'elle ait servis de cobaye. Son vrai nom. La raison pour laquelle elle vivait. Tout. Elle ouvrit grand les yeux. Impossible. Ce que racontait cette femme n'était pas possible. Personne ne pouvait être aussi méchant. Non. Elle ne s'appelait pas Mistumi, non elle n'avait pas été enlevée à sa famille. La femme mentait ! Elle se leva et hurla à cette femme qu'elle mentait. Sa famille l'avait juste abandonnée ! Il n'y avait pas d'enlèvement ou autre stupide histoire. Setsuna le savait, tout ça n'était qu'invention. Et puis, comme cette femme pouvait-elle être au courant ?
      « - Je suis celle qui t'a enlevé à ta famille. »

      La réponse était clair et nette. C'était donc la faute de cette femme si elle vivait un enfer ? La femme lui répondit que oui. Setsuna voulut savoir où se trouvait ses vrais parents. Sanae Sasaki était morte de désespoir suite à l’enlèvement de sa fille. Quand à Kymio il était devenu fou, et s'était donné la mort il y a cinq ans. Les larmes coulèrent sur les joues de Setsuna. La femme lui demanda si elle savait pourquoi elle s'appelait Setsuna. ''Car tu étais censé n'être qu'éphémère dans cette famille''. Setsuna accusa le coup. Elle s'appelait Mistumi. Mistumi. C'est bien plus jolie. Ça collait beaucoup plus à sa personnalité. À son ancienne personnalité, car à présent dans les yeux de Mistumi une flamme nouvelle danse. Lorsque la femme aux cheveux verts s'en alla, Mistumi donna sa démission. Elle allait avoir besoin d'explications.
      Dans les rues, une femme aux cheveux verts sent son cœur se libérer. Se libérer d'un poids qui dure depuis trop longtemps.



    IV- Les changements

        1- La confrontation


      Elle regarda sa sœur. Non sa cousine. Elle semblait si différente. Ils l'avaient changé. Ces gens étaient ignobles. Ils avaient réussis à faire de deux modèles de perfections, deux modèles dont l'ombre ne quitterait plus les mouvements. Elle baissa les yeux. C'était donc ainsi.

      • Mistumi posa les pieds à Orange. Sa ville natale, enfin non. La ville où elle avait grandis. Elle traversa toute la ville. La nostalgie l'envahissait, et elle pouvait reconnaître la plupart des gens qui se trouvaient dans la rue, mais personne ne put mettre un nom sur son visage. Depuis combien de temps était-elle partie ? Non, elle n'était pas partie. On l'avait forcé à partir. Le chemin qui menait vers son ancienne demeure lui semblait si sombre. Si inquiétant. Elle s'arrêta devant le grand portail. Elle avala sa salive, et l'ouvrit. Il n'était pas fermé, étonnant. Elle marcha sur le long chemin de pierres blanches puis monta les marches qui menaient à la porte. Elle ne prit pas la peine de sonner. Elle ouvrit la grande porte, et pénétra à l'intérieur du manoir. Rien n'avait changé. La grande entrée, avec l'escalier double. Les meubles, le parquet, le plafond. Tout y était. Au fond d'elle, Mistumi était déçus, sa perte n'avait rien changé finalement. Elle parcourut tout l'étage. Elle aurait aimé trouver Naomie en premier. Elle entra dans sa chambre. Il n'y avait plus rien. Sur le rebords de la fenêtre, il y avait un ours en peluche. Son ours en peluche. Mistumi s'approcha, elle le prit dans ses bras. Un papier tomba. Elle le ramassa. ''Merci. ''

      « - Tu es revenue ! »
      Mistumi se retourna. Naomie. Elle était la. Elle était belle, en forme, respirant la santé. Les deux femmes se regardèrent. Aucunes d'elles n'osa prononcer de mots après la phrase de Naomie. Les mots ne suffisent plus. Mistumi, fit un pas. Sa sœur tendit le bras.
      « - Tout à changé, Setsuna. Nous ne sommes plus sœurs. Depuis longtemps. Je sais ce que je te dois, c'est pourquoi je ne dirais rien sur ta venue. Maintenant part. »
      Les paroles étaient si froide. Sans vie. Pas comme la première phrase. Celle ci résonnait comme la voix d'il y a dix ans. Mistumi s'arrêta. Elle reluqua sa sœur. Elle avait de longs cheveux roses. Roses. Comme Kaora. Oui, Naomie ressemblait à Kaora. Il n'y avait pas de comparaison possible pourtant. Kaora était douce et frêle. Naomie était devenue plus arrogante. Naomie se poussa de l'entré, pour laisser passer Mistumi. Arrivée dans l'entrée, Mistu s'arrêta. Ses parents, non. Ces gens étaient là. Ils l'attendaient.

      « -C'était donc vrai. Tu es revenue, » commença Shin
      Les yeux de Mistu s'ouvrirent. Elle était paralysée. Comment, lorsqu'elle était petite, avait-elle put admirer ces gens ? Ils renvoyaient une aura malsaine. Elle réussis à articuler un mot.
      « - Pourquoi ?
      - Pourquoi ? La vie de Naomie était trop importante à nos yeux. En apprenant que nous n'étions pas compatible, on à cherché une autre solution. Une chance lorsque j'ai appris que ma sœur attendait un enfant. Une chance sur deux qu'il soit compatible. On n'a pas hésité.
      - Votre … sœur... Et si je n'avais pas été compatible ?
      - Tu partais directement à l'institut. »
      Mitsumi trembla. L'institut. Son enfer. Ils l'auraient envoyés là bas. Sans pitié, sans regret. Pourquoi ne l'avaient-ils pas rendue à ses parents directement. Une solution qu'ils n'avaient pas envisagés répondirent-ils. Elle ne pouvait pas accepter ça. Naomie descendit les marches, elle se plaça à coté de ses parents.
      « - Tu n'étais qu'un outil à ma guérison. Une sorte de vaccin. Et après, il fallait te jeter. Tu étais une bonne petite sœur, mais ma santé était plus importante que la tienne. C'est ainsi. »
      Elle regarda sa sœur. Non sa cousine. Elle semblait si différente. Ils l'avaient changé. Ces gens étaient ignobles. Ils avaient réussis à faire de deux modèles de perfections, deux modèles dont l'ombre ne quitterait plus les mouvements. Elle baissa les yeux. C'était donc ainsi.
      « -Bien j'ai mes réponses. Ne vous inquiétez pas, rien ne sera divulgué.
      - Hm que voudrais-tu divulguer ?
      - L'institut
      - Il à été pris par les révolutionnaire sœurette. »
      La révélation de Naomie planta un couteau dans le cœur de Mistu. L'institut, pris ? Zero ! Les autres ! Qu'étaient-ils devenus ? Quand ? Impossible ! Et elle n'était pas au courant. Elle attrapa la montre et la serra dans sa paume. Ils étaient en vie. Quelque part. Elle devait les retrouver. Lorsqu'elle releva la tête, les Akashi étaient partit. Seul Naomie était encore présente.
      «- L'institut appartenait au gouvernement. Je commencerais par questionner les révolutionnaires si j'étais toi. »
      Comment avait-elle compris ? Mistu ne saurait jamais, mais si le gouvernement était responsable de cette abomination, Mistumi le détruirait. Les révolutionnaires. Ils étaient la clé. Mistu remercia sa sœur, silencieusement.


        2- Création. Perfectionnement.


      Mistumi admira son reflet. Passa ses doigts dans ses cheveux. C'était décidé, ils étaient peut-être sa fierté, mais ils étaient trop voyant. Elle attrapa son katana et trancha.

      • Mistumi se rendit à Shimotsuki après la confrontation avec ses parents. Elle devait maintenant apprendre. Apprendre ? Mais qu'apprendre à une femme qui connaît déjà tout ? Elle devait se battre. Elle voulait éliminer chaque institut qui se trouvait dans ce monde. Peu importe le prix. Elle devrait trouver la force d'éliminer chaque agence du gouvernement qui ferait du mal au monde. Elle se rendit à un dojo s’entraîna. Elle n'avait pas de maître, elle avait refusé, mais elle apprenait en autodidacte. Elle se débrouillait plutôt pas mal en lancer de couteaux, et elle fit son principal atout. Mistumi s'acheta à katana, et prit à ce moment là des cours. Elle se débrouillait plutôt pas mal, et son aisance à faire n'importe quoi l'avantageait beaucoup. Elle récupéra sa souplesse d'antan, en quelques mois. Elle gagna en force, en rapidité. Elle n'était pas la meilleure élève de son groupe, c'est sûr, mais elle se débrouillait plutôt pas mal. Elle progressait vite, même très vite.

      Mistu s'entraînait tous les jours. Elle se levait au lever du jour et se couchait après le soleil. Elle se demandait si parfois, tout ça valait le coup. Elle poussa un souffle. Elle savait qu'elle avait raison. Elle devait être plus violente que le cours du torrent, plus puissante que les ouragans. Elle se releva. Mistumi admira son reflet. Passa ses doigts dans ses cheveux. C'était décidé, ils étaient peut-être sa fierté, mais ils étaient trop voyant. Elle attrapa son katana et trancha. Ses cheveux étaient devenus mi-longs, mi-courts. Elle s'admira. Elle fit deux petites tresses. Elle ne ressemblait plus à la gentille petite Mistu qu'elle avait toujours était. Elle retourna en cours le lendemain. Ce jour là, elle dépassa son maître. Le lendemain, elle était partit.

      Trois mois qu'elle était partit de Shimotsuki. Mistumi comptait bien rejoindre la révolution. Elle ne savait juste pas comment, et si c'était possible. Elle s'était dit, qu'ils devaient avoir un camp un peu partout dans le monde, mais apparemment non. Mistumi passa devant une boutique de déguisement. Lorsqu'elle vit une perruque, une idée s'implanta dans son cerveau. Pourquoi pas ? Elle entra, et acheta une perruque de couleur châtain. Arrivée chez elle, elle l'enfila. Elle lui allait à la perfection. Elle ne ressemblait plus à une albinos, et elle faisait beaucoup moins peur. Elle attrapa un ruban et le noua au dessus de sa tête. Elle ressemblait à une fille parfaite. Son idée était parfaite. Si elle devenait une révolutionnaire, il faudrait qu'elle puisse se cacher. Une double personnalité, c'était la cachette idéale. C'était donc décider. Mistumi devenait deux. Mistumi Sasaki et Setsuna Akashi. Mistumi, la lumière. Setsuna, l'ombre.
      Il ne lui restait plus qu'à trouver la révolution.



        3- Regarder droit devant soit.


      • Mistumi avait rejoint la révolution depuis deux ans. Depuis deux ans, elle filait vers son but. Elle était depuis deux ans, deux personnes. Personnes ne la soupçonnait. Depuis deux ans, elle était connus sous le nom de Mistumi Sasaki par son patron, à Logue Town. Depuis deux ans, elle attendait quelque chose.
      La liberté.


    Dernière édition par Mistumi Setsuna Akashi le Lun 24 Oct 2011 - 12:01, édité 6 fois



      >> ̏ Test RP : Sujet libre. ̋



        • La barbe quoi. Comme si je n'avais que ça à faire. Si, je n'ai que ça à faire, mais bon. Comment vais-je m'y prendre. Surveiller un gamin qui serait susceptible de donner des informations au gouvernement. Ils ne peuvent pas donner ça à quelqu'un d'autre ? Bon, ok je suis une des rares personnes qui puissent le faire, sachant que je bosse dans ce bar remplis de marines et autres agents du gouvernement. Je suis l'une des personnes les plus discrètes de l'union, puisque le monde me connaît sous une autre forme, mais franchement, les missions de surveillance ça commence à me saouler. Tout en traversant le couloir je réfléchis rapidement, je l'ai vu souvent ce môme là où je bosse. Il va revenir, à ce moment là je pourrais le prendre en chasse. Mouais, c'est un peu basique mais on va dire que ça fonctionne. Je sors de la base, regarde à droite, puis à gauche. Je me faufile le plus loin possible de l'endroit, personne ne doit me voir. Je fais basculer mon petit sac devant moi, attrape mes affaires. Être deux personnes en une, c'est bien. Mais pour se changer, c'est vraiment, vraiment pas pratique. J'enlève mes vêtements actuels, attrape ma grande robe, enfile la perruque sur ma tête. Prend mon bout de miroir brisé, c'est bon. Elle est bien placé. J'attrape le ruban, et le noue en forme de gros nœud sur ma tête. Voilà. Ma transformation en œuf de pacque est fini.

        J'entre dans le bar, salue mon patron. Me mettant au travail, je ne pense qu'à ma mission. Ils sont vraiment marrants, eux. Déjà, je n'ai que le nom de ce môme. De plus, je n'ai aucune certitude qu'il revienne un jour là. Je prends la commande d'un client. La mission est plutôt facile, même très facile. Il y a quelque chose de louche, quelque chose qu'ils ne m'ont pas dit. Non, je suis parano. Je vois trop de trucs louches partout, je devrais arrêter. Hm, malgré tout ça, je ne sais toujours pas comment je vais m'y prendre. Fin de service, je repose mon uniforme, et me presse. Je dois contacter un informateur. Il sera me dire où le petit habite, ça ira plus vite. Je passe d'abord chez moi, me change. Je ne peux pas me permettre d’apparaître en tant que Mistumi devant quelqu'un de la révolution. En vitesse je me rechange, et en silence me glisse dans les ruelles de la ville. Je passe devant plusieurs magasins, espérant que personne ne me remarque. J'ai toujours eu l'habitude que les gens me regardent de travers, il faut dire je n'inspire pas confiance en général. J'attrape une prise du mur, il paraît que je suis douée en escalade, et grimpe jusqu'à la fenêtre où habite Jun. Jun, c'est mon informateur, c'est l'un des meilleurs de la ville. J'ouvre la fenêtre et pénètre dans l'appartement. Comme à son habitude, l'appart' est crade. Berk, je ne supporte pas la saleté. Affalé sur son canapé, une bouteille à la main Jun ne m'entends pas arriver. Comme toujours. Je m'assoies sur le fauteuil d'en face et attends. Dix, vingt minutes. Jun émerge de son semi-coma. En me voyant, il sursaute. Hm. Me proposant un verre, il me demande ce que je lui veux, encore. J'esquisse un sourire, il commence à me connaître un peu trop bien. Après m'avoir donné tout ce que je souhaitais, je lui tapote la tête et re-sors comme je suis entrée.

        Il habite à trois rues d'ici. Tant mieux, je n'aime pas particulièrement devoir traverser toute la ville. Arriver en bas, je constate qu'il n'y a pas de lumière. Il n'est pas la. Double tant mieux, je vais pouvoir fouiller un peu. L'inconvénient d'habiter au rez de chaussé, c'est qu'un voleur ne peut pas escalader la façade. Avec un peu de regret, je force la vitre et entre à l'intérieur. C'est propre est bien rangé. C'est plus agréable de fouiller dans un endroit nettoyé. Je commence mon inspection. Il n'y a pas d'indices particuliers chez lui, c'est bien ce que je pensais. On ne sait jamais. Je passe ma main sur son bureau. Il y a une photo de lui, et de sa petite amie apparemment. Il a quoi ? Dix huit ans, au pire. Il serait bête qu'il trahisse l'union, il a encore toute sa vie devant lui. La porte émet un bruit. Merde. Je me précipite vers la fenêtre. Me colle contre le mur lorsqu'il franchit le seuil. J'ai eu chaud. J'ai de la chance de ne pas être passée par la fenêtre de la rue principale, je devrais être plus prudente. Il se met à parler. Il parle tout seul ? Non. Ils sont plusieurs. Un homme à la voix rauque ordonne aux autres de fouiller partout. Qu'il faisait forcement parti de ces énergumènes, et qu'il parlerait un jour. L'homme aperçoit l'ouverture, lorsqu'il passe la tête par dessus, je suis déjà loin.

        Victime de pression. Bon, et bien ma mission est finie je crois. Il ne veut pas trahir, il subit des pressions. Je me frotte les mains. M'arrête. Ça ne suffira pas. Je pousse un soupir. Bon, et bien je crois que je dois continuer à enquêter. Je dois d'abord le retrouver. Ou peut-il bien se trouver actuellement. Mettons nous à sa place. J'ai dix huit ans, à peu près. J'ai une copine. Je fais parti de l'union en tant qu'espion. Je suis victime de pression, mais je ne sais pas pourquoi. Ou pourrais-je bien me cacher ? Probablement dans un bar. Mais oui ! Un bar. Mon bar. Tout le monde se réunit là bas ! C'est partit. Ça me paraît trop évident, mais bon. En route sur le chemin de mon lieu de travail, un homme me bouscule. Il court. Je me retourne, hausse les épaules. Il doit avoir une bonne raison. D'autres personnes le suivent. Un voleur, sûrement. Je continue mon chemin. Quelque chose ne va pas. Je m'arrête, ce visage ! L'homme de la photo ! Mon homme ! Merde ! Je fais demi tour, et cours. Je n'ai pas beaucoup de chances de le rattraper par les rues. Mais par les toits … J'attrape la première échelles de secours que je vois et monte. Bon, c'est un peu suicidaire ce que je fais, mais je suis entraînée et compétence après tout. Après plusieurs sauts de maisons en maisons, je trouve le trouve enfin. Il est dans un cul de sac, entouré par ses poursuivants. Roh, ils font chier ces jeunes à ne pas savoir qu'un cul de sac entraîne la mort. Avant d'agir, je me place de façon à entendre ce qu'ils disent. Les hommes lui disent que le délai est fini. La fille est déjà morte, et c'est à son tour. Il demande encore un peu de temps. Les hommes refusent, et s'approchent menaçant. Je sors mes couteaux. Je ne vais pas les laisser le tuer. Il leur fait signe de ne plus avancer, il va tout avouer. Il prononce les mauvaises paroles
        « - Une des bases est à ... »
        Il tombe raide. Un couteau en plein milieu des yeux. Je n'avais pas le choix, c'était lui ou toute l'union. J'aurais pus tuer les hommes, mais s'il avait été prêt à le faire une fois, il aurait put recommencer. Les agents lèvent la tête. Ne virent qu'une ombre leur tombant dessus. Avant qu'ils ne réagissent, chacun avait un petit poignards plantés sur le front. Il n'en reste qu'un, et il me menace avec un katana. Je sors le mien, petit et léger, qui ressemble plus à un sabre, il me permet d'aller partout. L'homme est fort. Vraiment. Au katana, je ne le battrais pas. J'en suis consciente. Je suis douée et confirmée, mais lui encore plus. J'esquive une attaque, attrape une de mes lames, en passant, et la lance.
        Lancer rapidement
        Lancer visé
        Lancer mortel.


        Bon, beh ça c'est fait.
        Tout en me dirigeant vers les quartiers, je me demande comment vont réagir les ordres supérieurs. Bof, je n'ai fais que protéger l'union, ils ne vont pas me le reprocher. Il est tard, mais je n'ai pas vraiment envie d'y aller demain. Demain, c'est mon jour de congé au bar, et je compte bien en profiter. Avoir retrouvé cet homme aussi vite, ils me laisseraient bien un peu de repos, non ? Non. Je les connais trop bien. Ils vont enchaîner sur une autre mission. Entrant dans la grande salle, j'attends qu'ils arrivent. Une fois là, j'expose rapidement les faits et mes actes. Ils se regardent. Je sais très bien ce que veux dire ce regard. Et voilà, on y vient. Setsuna blablabla, nous voulons que tu apprennes ce qu'ils savent sur nous et que tu les éliminent si nécessaire, blablabla. Ouais, basique quoi. Sans un mot je tourne les talons, faisant mine de quitter la pièce, je lève la main. Je lance un regard en arrière.
        « - J'espère que je serais bien rémunéré, cette fois. »

        Première chose à faire, aller voir Jun. Le pauvre, deux fois en une journée... Non, d'abord se reposer. Je ne sais pas eux, mais moi, la journée je bosse ! Je passe à mon appart', m'écroule sur mon lit et ferme les yeux. Ce soir là, je ne rêve pas. Enfin si, je rêve, mais je ne me rappelle pas de quoi.
        Jun fait la gueule. Il n'aime pas que je débarque chez lui.
        « - Tu veux pas qu'on me prenne pour ta petite amie ou quoi ? »
        Il fait la moue. Il est vrai qu'à force de traîner chez lui, et de rentrer comme une voleuse les voisins doivent se poser des questions. Tant mieux, ça lui fait une sale réputation de don juan qui trompe sa copine chaque soir. Il me confirme, qu'effectivement les gars d'hier soir travaillaient pour le gouvernement. Ils faisaient parti d'un petit groupe qui œuvre en secret. Ils voulaient réunir des informations pour que leur chef montre en grade. Le chef, une sorte de sous fifre de la direction, plein de haine, ne souhaite qu'une chose : prendre la tête du gouvernement. Normal. Il y a toujours des pourris dans chaque institutions. Même si le gouvernement en lui même est pourris de partout. M'enfin, une bonne histoire pour un peu de baston quoi.

        Repérer le soit disant chef fut un jeu d'enfant, déjà car Jun m'avait dit son nom, mais en plus parce qu'il est vraiment visible. Un grand, fin, avec une coiffure immonde. Le genre qui passe pas inaperçus, très bling bling. Il montre bien son appartenance au gouvernement. C'est dingue quoi, un peu de retenu ! Quand on est un pourris, on le cache. C'est pas comme de la confiture, on n'étale pas sa bêtise. Je vérifie bien qu'on ne me reconnaisse pas, et j'arpente les rues discrètement. Le suivre est aussi facile que de mentir. Il y a deux gardes à coté de lui, mais ceux ci ont l'air aussi intelligents que deux poules. Il en fait beaucoup tout de même. Son grade est si insignifiant, que cette mascarade en est presque drôle. Entrer dans son service fut aussi facile. En même temps, qui se méfierait d'une fille qui ressemble à un bonbon, qui fait quinze ans à tout casser, et qui en plus de tout ça semble niaise comme tout. J'adore être Mistumi, tromper mon monde. Il se place derrière son bureau. Et maintenant ? Je sors ma montre à gousset. C'est bon, j'ai encore le temps. D'un coup, il me regarde et me désigne auprès de ses deux gardes. Je fais mine de le remarquer, sursaute. Me crispe un peu, et rougis en baissant la tête. Il m'interpelle. Me demande ce qu'une gamine comme moi fait ici. Je baisse la tête et explique que mon patron m'envoie pour lui faire parvenir des informations. J'attrape ma sacoche, et en sors une enveloppe. Il l'a lis, et un sourire sort de sa bouche. Enfin une bonne nouvelle. Il me dit passer un mot, que je devais passer à mon ''patron''.

        Victoire. Cet abruti est tombé dans le panneau. La lettre dans l'enveloppe annonçai que Tsuno avait trouvé la base révolutionnaire du coin. Tsuno, l'homme que j'avais battus la nuit précédente, j'avais vaguement entendu son nom lorsque j'avais espionné la conversation. Je déplie le mot qu'il venait de me donner. Rendez-vous dans trois jours, tu sais où. Ah ouais. Merde. Ça c'était pas prévus. Parce que le ''tu sais où'', moi je ne sais pas où ça se trouve. Bon, beh je crois que je vais devoir le re-suivre. Espérons qu'il n'y ai pas grand monde, sinon je suis vraiment, vraiment mal barrée. C'est dans ces moments là que j'aimerais avoir un partenaire, ou genre un chien. Ouais, un chien c'est gentil, ça obéit et en plus de ça, ça parle pas trop. Je devrais penser à en adopter un. Bon, il ne me reste plus qu'à attendre trois jours et à profiter de mon unique jour de congé pour la fin de la journée.

        Trois jours plus tard.
        Après avoir suivis ce mec, l'avoir fait poiroté et avoir vérifié qu'il n'y ai pas trop de personnes au alentour, j'entre dans ce qui est censé être une planque. Ce mec est stupide. C'est voyant, vulgaire et grossier. Lorsqu'il me voit arriver, il se lève. Me demande qui je suis. Je me rapproche de lui, ignorant les six personnes qui me fixent exagérément. Je lui ordonne de s'asseoir. Ça marche souvent, et cette fois ci encore, ça fonctionne. Il s’exécute. Je dois vraiment faire peur. Je le regarde dans les yeux, et lui demande clairement ce qu'il sait sur l'union. Il tousse, se frotte légèrement la gorge avec ses doigts. Il ne sait rien, apparemment. Je fais glisser une de mes lames entre mes doigts et lui repose la question. Il continue de nier. Je vois. La lame vole, et se plante sur l'homme derrière moi.
        « - Alors ?  A chaque fois que tu nieras, tu perdras un homme. »
        Ma loi ne fonctionne pas cette fois ci, ils se jettent tous sur moi. Trop lents. Après les avoir tous achevé, je me rassois en face de lui. Il transpire. Ah la la, tous des peureux. Il m'avoue enfin qu'il sait qu'il y a une base pas loin d'ici, il me donne un nombre approximatif de personne pouvant y travailler. Je le stoppe. Ça suffit. Je sors mon sabre et tranche son cou. Inutile. Incapable de se défendre. Ce n'est pas une grande perte. Un sous fifre de plus ou de moins, qu'est ce qu'en verra le gouvernement, hein ?
        Pouah, ça me désespère. C'était si facile, que même un enfant aurait réussis. Bon, c'est pas encore aujourd'hui que je vais gagner beaucoup.
        Mission accomplie.





      Dernière édition par Mistumi Setsuna Akashi le Lun 24 Oct 2011 - 18:52, édité 3 fois
        Salut ! Je n'ai rien à faire ici je sais, mais histoire d'aider v'là le code de ta prez corrigé, ça devrais marché ;)

        Spoiler:
            Aaah ! Merci beaucoup *O*
            Je vais faire de même pour mon histoire du coup !
            EDIT : bon tant pis. Je crois que je devrais arrêter les belles présentations x)
            Re-bienvenue. La prochaine fois Drogo, fais ça par mail s'il te plait.
            Poste dès que tu voudras ton tesp rp ^^.
                Merci. ^^
                Je veux bien mon test RP =3
                Ce sera un sujet libre, avec une quelconque mission de la révolution (c'est toi qui voit c'que c'est et comment ça se passe), bonne chance =).
                    Et voila ! Test rp posté !
                    'Jour,

                    Bien --> Tu détailles bien, dans tes descriptions, rien qu'en lisant on peut se faire une idée du personnage pour le physique. Tu détailles bien chaque parcelles de son corps et ça donne une longueur ni trop longue ni trop courte. Au niveau de la psyco' on retrouve là la fille salope qui s'infiltre partout et fait genre "J'suis toute mignonne" alors qu'en fait c't'un vrai poison sur patte qui se sert de toi pour avancer. On a là l'image parfaite de la pourriture révolutionnaire à la Nico Robin en un peu plus joyeuse quoi. Après, niveau histoire on voit que t'as bien élaboré ton perso' et qu'tu l'fais pas à l'arrache. 'Fin tu approfondies bien, c'cool. Au niveau du test, j'sais pas si tu l'as fait exprès mais le :
                    « J'entre dans le bar, salue mon patron. Me mettant au travail, je ne pense qu'à ma mission. » m'a fait sourire, la petite rime qui alège la lecture et qui la rend facile et chantante, je glissais sur les mots, c'était cooool. Du coup je l'ai lu trois ou quatre fois \o/.

                    Moins bien --> Vindious. Dans le début de la description physique ( le premier paragraphe), tu fous des virgules partout et ça coupe la lecture huhu. Essaye d'essayer ( Gnuh ?) de lire à voix haute parfois, parce que là ça saccade le texte et ça pourri la lecture. Après ça allait mieux, mais pour le début j'en ai bavé... Pi un autre problème avec toi, c'est que tu fous des points partout. Quand tu veux faire des phrases courtes tu y vas toi ! Tu fais quasiment que ça dans ton test RP, j'ai halluciné, au début c'cool, mais à la longue c'est c*iant.

                    Bref --> Dans l'ensemble, ça reste assez bien malgré certains points où ça fait chier pour lire quoi, donc moi je plancherais sur 580 Dorikis
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
                    Dans un grand soucis d'économiser les lettres de mon clavier, je plusoie Sato sur le 580 dorikis (même 600 soyons pas chiche). 2 voix de plus au compteur.

                    (Nan sans rire j'ai rien lu que Sato n'ai déjà dit ^^)
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei