___ Pseudonyme : La Chasseresse Age: 21 ans Sexe : Femme Race : Humaine Rang : Colonel si possible. Ou sinon, n'importe quel rang du moment que mon personnage dirige en fait. Métier : Navigatrice, surtout spécialisée dans le combat, et possède quelques compétences en médecine Groupe : La Marine. Déjà un équipage : / But : Devenir Amiral en Chef, par simple caprice de supériorité, Ceres souhaite être au-dessus de tout le monde, ainsi que s'enrichir le plus possible. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : J'aimerai bien posséder le Taga Taga No Mi (Paramecia de type S), et si c'est impossible, le réserver. Équipements : Possède une petite bourse d'argent, ainsi qu'un sabre de bonne qualité quelconque et un pistolet, mais rien qui ait une réelle valeur. Codes du règlement (2) : et euh (vraiment pas sûre oô) : parce qu'à part ça j'ai rien trouvé et j'ai vraiment la flemme de tout rerelire. Parrain : Seule au monde. |
Mesurant dans les environs d'un mètre soixante six pour un poids de quarante-neuf kilos, la jeune femme se situe très naturellement dans les normes, lui évitant tout complexe. Possédant une silhouette svelte et bien faite, qu'on pourrait facilement qualifier de fragile et lui valant souvent d'être sous-estimée, jugée ou encore de ne pas être prise au sérieux par ses camarades et adversaires. Il est vrai qu'on peut se demander ce que peut bien faire une femme, plutôt jolie de plus dans un monde aussi violent et brut. Sans œil au beurre noir, ni face de troll, et encore moins des bosses un peu partout. Et pourtant. Ses traits fins et sa peau pâle d'albâtre n'arrangeant rien, lui donnent une impression de poupée de porcelaine, qui pourrait être brisée au moindre coup de vent. Généralement, on vous dira que ce que l'on remarque en premier lieu chez Ceres ce serait ses longs cheveux ondulés et blancs lui arrivant aux cuisses qu'elle n'attache jamais et dont quelques mèches lui retombent sur le visage, d'autres encore vous parleront de ses yeux rouges sang qui vous donneront l'impression qu'elle vous transperce du regard jusqu'au plus profond de vous, ne vous laissant qu'une humiliante sensation de faiblesse ; les deux en réalité selon moi sont justes. Affichant la plupart du temps un sourire narquois et arrogant au bout de ses lèvres charnues, rare seront ceux qui la verront sourire de manière sincère et agréable. Et les mots qui sortiront de cette bouche d'une voix suave sont et seront aussi trompeurs que le rire cristallin qui s'en dégagera ; ils paraitront même contradictoire, quand on sait à quelle vitesse elle peut énumérer un nombre déconcertant de grossièretés. D'un point de vue vestimentaire, Ceres porte toujours le même genre de vêtements, adorant le style de l'époque Victorienne, elle ne se sépare jamais des ses bottes hautes à talon lacées, d'un blanc nacré et de sa veste bleue turquin aux motifs dorés avec des épaulettes, légèrement retroussée au niveau de ses poignets, toujours entrouverte, laissant visible une chemise blanche à moitié déboutonnée donnant vue sur son décolleté qui est, sans mentir, très agréable à regarder. Portant également une jupe assez courte noire, auquel est attachée une ceinture en cuire lui servant à maintenir par le manche un sabre quelconque, ainsi que de nombreuses petites bourses. Cachant ses mains par des gants constitués de la même matière que sa ceinture, et d'une couleur ébène. Précisons aussi que la demoiselle n'aime et n'apprécie que la qualité, alors il est bien sur évident que chacun de ses vêtements sont faits sur mesure, se foutant royalement du prix que ça lui coûte. Ceres est compliquée, comme toute femme qui se respecte. Contradictoire dans ses actions et ses paroles, il est très difficile de cerner qu'elles sont ses véritables intentions. Voulant se détacher de ce qu'elle appelle « le commun du peuple », elle fera tout pour ne pas faire partie d'une quelconque catégorie, ou de n'importe quel cliché. Se considérant comme une « surhomme » (si on peut dire...), elle ne manque pas d'arrogance et ressent un important sentiment de supériorité. Vous me direz que ce genre d'attitude est en elle-même un cliché, je vous l'accorde, mais Ceres elle, ne s'en aperçoit pas. Plutôt sadique, une fois que la dame est lancée, il est assez dur de l'arrêter, ayant un penchant assez extrême et inexplicable pour la violence et tout ce qui est sanglant ; ce qui constitue en partie son point faible, ne sachant pas s'arrêter, elle aura aussi des tendances à foncer tête baissée si quelqu'un ose la défier, quelque soit son niveau. Sans pitié, la jeune femme est plutôt du genre à abandonner ses camarades (ou sous-fifres devrais-je dire) si pour elle la situation semble désespérée pour la personne concernée et qu'il n'y a plus rien à faire (en gros plus de 90% des cas), par simple flemmardise. Plutôt dominatrice, Ceres a tout d'une leadeuse autoritaire, elle est faite pour commander et non pour obéir, elle déteste ça, considérant que personne n'est au-dessus d'elle pour lui donner des ordres et elle n'hésitera pas à cracher sur l'autorité. Ceres est charmeuse, elle est belle et elle sait, faisant souvent du gringue aux hommes simplement pour s'amuser, ainsi que pour réussir à obtenir ce qu'elle veut. Amoureusement parlant, vous ne verrez cependant jamais la belle s'enticher d'un homme. Considérant ce sentiment comme ubuesque et comme un frein pour sa carrière personnelle, la dame aura des tendances à beaucoup se moquer des couples qu'elle verra, donnant presque une impression de jalousie de sa part. D'ailleurs, profitons qu'on soit en plein cœur du sujet pour préciser que Ceres aime les belles choses, et j'entends par-là qu'elle n'accordera aucune importante au sexe de la personne si celle-ci est agréable à regarder. Ceres, malgré les apparences possède un sens aigu de la justice, et aime faire régner l'ordre (à sa façon bien sûr), elle considère que les pirates manquent cruellement de style et d'élégance et qu'ils ont plus l'air d'animaux qu'autre chose dans leur façon d'être. Elle garde toujours en tête un cliché des pirates, les voyant sales, barbares et sans réelle intelligence. Cependant il lui arrive d'avoir de l'estime pour certains pirates, bien qu'ils soient rares, comme dit plus haut, du moment qu'ils seront à son goût, elle ne tiendra pas en compte leur statut dans son jugement personnel. Égoïste, Ceres n'éprouve aucun réel attachement pour quelconque personne mis-à-part peut-être son grand-père, ce qui la poussera à se faire passer en premier plutôt que de favoriser les autres à sa place, appréciant l'argent et tout ce qui est luxueux, la belle ne partage pas. Ceres, malgré tout cela, reste quelqu'un de réfléchi, qui prend en compte plusieurs facteurs dans son jugement avant de prendre n'importe quelle décision, n'aimant pas se tromper, elle prendra beaucoup de temps avant de choisir quelque chose. Bien sûr, une fois qu'elle perd son sang-froid - chose assez dur à accomplir sachant que la plupart du temps c'est quelqu'un de calme et posée - elle ne réfléchit plus, elle déconnecte. Et elle finit par penser qu'à une seule chose : tuer celui qui est responsable de sa colère. Et personne n'arrive à la calmer. La seule chose à espérer dans ces moments-là, c'est qu'elle se prenne une bonne raclée. Enfance. Originaire de Loguetown dans East Blue, célèbre ville où fut exécuté Gol D. Roger, la jeune Ceres fut élevée dans des circonstances de tout ce qu'il y a de plus normal. Née de l'union d'une commerçante décédée à sa naissance du nom de Livia et d'un marine quelconque, la jeune fille ne fut pas élevée par son père qui, rongé par le chagrin de la mort de sa bien-aimée, décida d'abandonner sa fille pour se concentrer sur son travail de Marine et fut alors muté sur une autre île ; mais par son grand-père maternel, qui à l'époque, était encore un petit marchand de la ville. N'étant ni riche, ni pauvre, le vieil homme chérissait la fillette comme seul souvenir de sa fille. Il faisait toujours en sorte qu'elle ne manque de rien, en lui achetant des belles robes, de beaux jouets, quitte à lui-même se priver, il faisait absolument tout pour elle, qui en bonne petite peste, n'était absolument pas reconnaissante. Ceres menait la vie dure au seul parent qui lui restait, cachant son affection envers ce dernier, en raison qu'elle vivait assez mal le fait que son père fut assez faible pour l'abandonner, pour fuir la seule responsabilité qu'il avait. De plus, questionnant souvent son grand-père à propos de lui, elle découvrit que son misérable père n'était autre qu'un pauvre matelot, aux services de ses supérieurs, qui effectuait les tâches les plus ingrates. Elle n'avait même pas de quoi être fière du pourquoi son père l'avait laissé. Elle avait honte de lui. C'est pourquoi, quand on lui demandait, elle répondait simplement que son père était mort dans une quelconque bataille de la marine. Douée pour le mensonge, il lui arrivait même de détailler cette version des faits par de petites anecdotes qui faisait du misérable marin qu'était son père, un héros. « Je serai ce qu'il n'était pas. » avait déclaré la petite à ses dix ans durant le repas avec son grand-père. Compréhensif, et fier de voir sa petite protégée déjà si ambitieuse, pour ce qui était pour lui, le meilleur choix d'avenir, il ne répondit pas, se contentant de sourire et de continuer à manger en silence. C'est vrai, qui ne rêvait pas de gloire, de se faire respecté, admiré ? De voir votre nom partout clamé par la foule ? De commander des centaines et des centaines d'hommes ? D'être LE patron ? C'était selon Ceres, la vie idéale, qui déjà à cette âge là, avait compris que dans la vie, les plus faibles se faisaient écraser, et que pour ne pas faire partie de la vermine - comme elle le disait avec une incroyable gentillesse - elle n'avait pas plusieurs choix. Elle devait devenir forte, puissante, imbattable. Cependant, malgré que son seul tuteur était d'accord sur la voie qu'elle avait choisi, il la considérait comme encore trop jeune pour s'engager, ou même magner n'importe quelle arme. Chose qu'il finit par lui interdire fermement et que, bien sûr, elle ne respecta pas. Trainant souvent dans la place centrale de Loguetown, près de la potence, songeant au jour où elle aussi, elle réussira à attraper un pirate de cette envergure, elle y fit la rencontre d'un enfant de son âge, un jeune garçon, brun, légèrement plus grand qu'elle, qui s'amusait avec une épée en bois. Ceres le trouvait ridicule. Mais quand elle vit que non loin de lui se trouvait un marin, qui avait tout l'air d'être son père, elle se dit qu'elle pourrait utiliser cette situation à son avantage. Engageant rapidement la conversation avec ce dernier, elle se rendit rapidement compte qu'il avait l'air moins bête que ce qu'il y paraissait. Il s’appelait Key, oui comme une clef en anglais. Rapidement ils sympathisèrent, et elle découvrit que lui aussi avait pour ambition d'entrer plus tard à la Marine, comme son père, qui à la différence de celui de Ceres était haut gradé et respecté. Et déjà moins papa poule que son grand-père qui ne la laissait pas toucher à des armes. Décidant de mettre à profit leur but commun, la jeune fille commença à passer ses journées chez Key, qui se faisait entrainer par son père qui était plutôt sévère, et qui laissait avec un sourire approbateur la petite Ceres se joindre à eux. Adolescence. Les années passèrent et les liens qui unissaient les deux jeunes enfants évoluèrent tout comme leurs physionomies. Ils n'étaient désormais plus des enfants, mais bel et bien des adolescents de seize ans. Ils avaient tous deux progressé, et ils étaient désormais fin prêt pour rentrer dans le corps de la Marine. Malheureusement, à cette époque, vous savez comment sont les jeunes : pleins d'idées malsaines en tête. Et ce fut encore plus vrai dans le cas de Key, qui doutait fortement à ce moment présent de sa volonté à être un marin et de son attachement pour Ceres. Il en était sûr, ce n'était pas son amie. C'était autre chose, quelque chose entre de l'amour et de l'amitié. Il avait partagé des choses avec elle qu'il n'avait eu avec personne d'autre, et il craignait que leurs affectations à la marine ne les sépare. Elle lui était trop précieuse, même si il ne savait pas si ce sentiment était réciproque, il savait qu'en entrant dans la marine, il y avait peu de chance qu'ils continuent à être aussi proches. De son côté, Ceres n'éprouvait que de l'amitié envers Key, il était gentil, plutôt mignon, mais il fallait l'avouer : pas très intelligent et légèrement ... soumis ? En bref, il ne lui plaisait pas. Ayant malgré tout remarqué plusieurs signes de la part de son compagnon, la belle se doutait bien que le jeune garçon lui, éprouvait quelque chose de plus fort que ce qu'elle pouvait ressentir, ce qui avait le don de mettre Ceres mal à l'aise. A tel point qu'elle se mit à compter le temps qu'il lui restait avant d'entrer dans le corps de la Marine, comme si ce jour tant attendu serait sa libération. Pendant ce temps, Key n'en pouvait plus, il n'était plus sûr de rien, il devait le lui dire, avant que ce soit trop tard. Il choisit alors de la rejoindre quand elle se trouvait sur la place centrale de Loguetown. Il serrait les poings, doutait, il voulait repartir, mais finalement il se décida enfin à tout lui dire. Et il lui dit tout. Vraiment tout. Ce qu'il ressentait pour elle, le fait qu'il ne voulait plus être un marin, qu'il tenait vraiment à elle. Et il attendit. Et ce fut certainement l'attente la plus longue de sa vie. Il espérait. Il espérait qu'elle lui dise que elle aussi, elle tenait à lui, et que ensemble ils trouveraient une solution. « Imbécile. » C'est tout ce qu'elle trouva à lui dire, et ce mot lui fit l'effet d'une claque. C'est vrai, à quoi il s'attendait ? Il la connaissait, il aurait dû s'en douter. Elle avait raison, quel pauvre imbécile il faisait. Il avait oublier pourquoi il avait autant travailler. Il avait oublier pourquoi ils s'étaient battus. Tout ça pour une fille. Bon c'est sûr que ce n'était pas n'importe quelle fille mais quand même... Il ne se reconnaissait plus. Il avait presque honte. Elle avait raison, il ne la méritait pas. Il se sentait tellement minable sur le moment présent. Dire qu'il était prêt à tout arrêter, pour un simple doute qui plus est. Il savait ce qu'il lui restait à faire, enfin, il pensait. Il devait progresser, comme elle, elle progresserait de son côté, et un jour, ils finiraient par se retrouver. Il venait de comprendre. Et rien qu'à l'expression qui figurait sur son visage, Ceres comprit qu'il venait de réaliser. Elle lui sourit, d'un sourire sincère et chaleureux. Et c'était tellement rare de voir une telle expression sur son visage que Key en fut tout bouleversé. Elle l'embrassa alors sur la joue, d'une façon tellement brève et légère que le garçon eut l'impression qu'une plume venait de l'effleurer. Après cela, Ceres s'en alla, le laissant seul devant la potence, et il comprit que quand leurs routes se recroiseront, ce serait différent. Avant de partir une bonne fois pour toute, la jeune femme partit rendre une dernière visite à son grand-père, qui malgré tout comptait énormément pour elle. C'est vrai, c'était grâce à lui qu'elle était là, il s'était occupé d'elle malgré que rien ne lui l'obliger de le faire. En la voyant franchir la porte d'entrée, le vieil homme savait qu'elle ne reviendrai que plus différente, plus grandit. La belle remercia l'homme une dernière fois. Ce n'était pas un adieu, mais plutôt un à bientôt qui allait durer longtemps. Il en était conscient, et cela constituait sa fierté. Sa vie commençait. [Le reste je préfère le divulguer au fur et à mesure dans mes RP', c'est nuul de tout dire d'un coup.]
Déambulant dans les couloirs de ce taudis, la belle n'éprouvait que du dégoût pour cet endroit. Tout y était horrible, affreux, moche, sans goût ; à l'image de ceux qui y habitaient (à l'exception d'elle, bien évidemment). « Et ma belle, tu veux te joindre à nous ? » Un homme de grande taille qui se trouvait dans une des chambres dont la porte était restée ouverte discutait avec d'autres marines tout en buvant de la bière. Qu'est-ce que c'était que ça ? Était-ce bien ce gros porc qui venait de lui adresser la parole ? De quel droit s'autorisait-il à lui parler de façon si familière ? Ils éclataient de rire entre eux, la tête certainement déjà remplie d'obscénités en tout genre tout en dévisageant le corps de la jeune femme. Ceres trouvait le tableau tout à fait répugnant. Plus le temps passait, plus la jeune femme se demandait ce qu'elle foutait ici. Ils l'avaient affecté là pour qu'elles tiennent compagnie à ces grands gaillards ? Si ils croyaient qu'elle allait se laisser faire, ils pouvait déjà s'foutre un doigt dans l'anus. Écœurant. Se retournant vers eux d'un air dédaigneux, tout en les fixant froidement, ils n'étaient pas tomber sur son meilleur jour, et elle n'allait pas leur faire de cadeaux si l'un d'eux osait encore une fois lui parler de cette manière, auraient-ils déjà oublié qui les diriger ici ? « Bande de gros porcs. Vous n'avez rien d'mieux à faire petits cons ? J'aurai honte à votre place tellement vous me faites pitié. Et ça s'appelle des hommes ça hein. Retournez jouer avec vos fusils au lieu de perdre votre temps ici. » L'un deux, celui qui venait à l'instant de lui parler se braqua. A l'évidence, il n'avait pas apprécié les paroles de la belle, tous comme les autres d'ailleurs qui la regardaient désormais de façon hargneuse. Ça la faisait rire. Qu'est-ce qu'ils allaient bien faire de toute façon ? Même si on l'avait prévenu qu'il n'y avait pas que des bleus sur cette base, et que certains se débrouillaient vraiment pas mal, cela ne changeait rien. Ils ne feraient rien. Ils étaient sous ses ordres, et lui désobéir, reviendrait à désobéir aux ordres de l'Amiral en Chef. Et ils ne risqueraient pas leurs carrières pour tout l'or du monde, à moins qu'ils soient comme Ceres le pense : de pauvres animaux sans cervelle. Ce qui était d'ailleurs plus que probable en y repensant. Le singe qui la fixait depuis un moment se leva d'un geste brusque, il avait l'air de vouloir se cogner, ce qui confirmait la théorie de la jeune femme. Quel imbécile. « Et quoi ? Qu'est-ce que tu vas me faire ma beauté ? Me tirer les cheveux ? Me balancer une de tes poupées ? Retourne pleurer dans ton bureau avant que ton joli visage finisse abimé ! » C'était la goute d'eau qui faisait débordée le vase. Poupées ? Pleurer ? Il la prenait pour qui ? Pour une de ses putes ? Et plus important : IL se prenait pour qui ? Son attitude venait de foutre Ceres en rogne, elle ne supportait pas qu'on la compare aux gens faibles. Qu'on la compare tout court en fait. Qu'il essaye d'abaisser son niveau au sien, c'était tellement pitoyable. La femme, bien que ce ne soit pas du tout élégant avait juste envie de lui cracher sur sa vieille face disgracieuse. « Pour qui tu te prends connard ? Je te rappelle qui est ton supérieur ? Mais vas-y, gros porc, si tu veux te fritter je t'attends. » Ceres venait de jeter ses mots tel un venin. Il voulait jouer, ils allaient jouer. Mais qu'il ne s'attende pas à gagner, la belle ne perdait jamais. Et cela n'allait pas commencer avec un lourdaud pareil. Elle avait fait le même parcours que lui pour en arriver là. Sauf que elle, elle avait réussit à aller plus loin, ce n'était pas sa faute après tout si il stagnait comme une limace dans ce trou. Et si il ne supportait pas de recevoir des ordres de la part d'une femme, il allait devoir s'y résigner. « Tu crois que je vais me défiler devant une gonzesse ? » Il avait plutôt intérêt oui. Mais à peine Ceres eut le temps de répliquer, qu'elle le vit déjà se jeter sur elle de tout son poids. Les autres marines qui étaient restés derrière encourageaient bien sûr leur camarade qui était littéralement entrain d'écraser la jeune femme. Il empestait l'alcool qui plus est, et il était bien trop lourd pour qu'elle n'arrive à se dégager de son étreinte répugnante. Il se marrait. Il pensait avoir gagner, et ses compagnons le croyaient aussi. Il avait complètement neutraliser la jeune femme, et histoire de l'humilier encore plus, il se mit à lui susurrer des paroles cochonnes à l'oreille, tout en lui jurant de bientôt mettre ses fantasmes à exécution. Elle voulait juste lui vomir sur la gueule à ce moment-là. Mais au lieu de ça, profitant du fait qu'il était trop occupé à lui lécher l'oreille, la belle réussit tant bien que mal à dégager son pistolet qui était accroché à sa ceinture, et à le brandir sur son pied. Un bruit sourd résonna. Ceres avait réussi à atteindre le niveau de sa cuisse, malgré le fait qu'il gesticulait comme un insecte. Il hurlait de douleur tout en se retournant sur lui-même, laissant à la belle l'occasion de se relever tout en essuyant son oreille avec une expression d'écœurement. « Vous êtes dingue ! Vous voulez le tuer ou quoi ?! » Tous les autres se précipitaient vers lui pour l'aider. Ceres jubilait, il n'avait que ce qu'il méritait, même si sur le coup, elle n'avait qu'une envie : celle de le castrer pour de bon. Brandissant de nouveau son arme sur le petit groupe qui s'était désormais amassé sur l'homme qui n'arrêtait pas de geindre, Ceres leur jetait à présent un regard glacial. Si ils ne voulaient pas lui obéir de leurs plein gré, elles les forcerait d'une façon ou d'une autre. Ils l'observaient tous maintenant, tout en avalant leur salive, attendant ce qu'elle allait bien pouvoir dire ou faire. Ils devaient sans doute à l'instant regretter ne serait-ce qu'un peu leur écart de conduite. Ils ne disaient rien, tout ce que l'on pouvait entendre à présent c'était les cris de l'homme qui gisait sur le sol ; se tordant de douleur suite à la balle qu'il venait de recevoir. « Ce sera la dernière fois que je serai aussi gentille avec vous. Je n'hésiterai plus à vous tuer la prochaine fois que vous tenterez quelque chose dans ce genre. Et mettez-vous ça dans la tête : je connais des personnes qui sont très hautes placées dans le gouvernement. Si par le plus grand des hasards, il m'arrivait quelque chose, sachez que vous n'en ressortirez pas indemne. Maintenant, emmenez-le, et dégagez de ma vue. » Elle mentait bien évidemment. Elle ne connaissait personne de cette envergure. Mais ça, ils ne le savaient pas, et elle s'était montrée si convaincante qu'ils ne s'étaient certainement doutés de rien. Et si elle devait user de mensonges pour se faire respecter sans se fatiguer, elle n'hésiterait pas. Les hommes qui se trouvaient là se contentèrent de hocher la tête et d'appliquer ce qu'elle venait de dire, en gros ils déguerpissaient. Preuve qu'ils avaient sans doute gober ce qu'elle venait de prononcer. C'était une bonne chose. Repartant dans le sens dans lequel elle était arrivée, Ceres ne pensait plus qu'à prendre une douche pour se débarrasser de la sueur de l'homme qui l'imprégnait. |
[Je voulais décrire des hommes un peu plus fort que ça, mais étant donner que Ceres n'est pas encore censée avoir son fruit, ou d'autres pouvoirs, je ne pouvais pas faire des gens trop fort :/]
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Informations IRL
- Prénom : Nae (Dieu pour les intimes)
Age : 15 ans et toutes mes dents
Aime : Moi déjà \o/ La lecture, la photographie, le dessin, l'écriture, sortir, manger, les mangas, le cinéma, dormir, les Candy'Up, le chocolat, le graphisme, me moquer des gens, manger du cheval (joke), écraser les petits enfants et pleins d'autres choses aussi ennuyeuses.
N'aime pas : Les films français qui sont juste une horreur cinématographique, les enfants, les chevaux, les amoureux de cheval, les filles superficielles et "han me suis cassée un ongleuuuh", les gens qui ne m'aiment pas (logique), les gens qui ne m'obéissent pas, les gens qui ne m’idolâtrent pas... Et heum je m'égare.
Personnage préféré de One Piece : Han y en a tellement. Disons Luffy, Ace, Marco, Shanks, Law... oô
Caractère : Perverse, égocentrique, jalouse, méchante, énervante, chiante, sociable, possessive, logique et la liste est longue (et j'ai surtout la flemme en fait.)
Fais du RP depuis : J'ai commencé il y a 5 ans, mais ça compte pas vu que les pauses entre temps étaient trèèèès longues.
Disponibilité : Tous les soirs normalement, donc tout le temps là en fait, pour bien vous faire chier.
Comment avez vous connu le forum ? Je vois tout. J'entends tout. Je sais tout... oô (top-sites \o/)
Dernière édition par Ceres O. Fall le Sam 29 Oct 2011 - 11:59, édité 6 fois