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Les SW gagnent des ailes.


Voler. Dingue comme les humains fantasment à l’idée de se mouvoir dans les airs. Remarquez, il en est plus ou moins de même avec la navigation et le joie de la nage en eau profonde... Ces petites crevettes ont toujours désiré ce que la nature n’avait pas daigné leur donner à la grande loterie de la vie. Alors du coup ils travaillent comme des dingues pour réaliser l’impossible, ce qui contre toute attente à tendance à assez bien marcher par moment. Mettez les devant une barrière naturelle infranchissable, et ils vous pondront une ville entière à l’économie fleurissante dans trois bouts de cailloux qui flottaient dans l’coin... respect les têtards.

Respect, car faut bien avouer que le panorama a de la gueule. Voilà maintenant cinq minutes que nous lévitons dans les airs, gagnant à chaque seconde une altitude qui ne fait qu’amplifier le grandiose du décor. Sous la coque du Fenrir qui s’élève avec grâce, les Crocs d’Hellbertan. Une chaîne de montagnes acérées, déchiquetant les courants en de fins lambeaux de mers, suffisamment imposantes et cruelles pour décourager même les hommes-poissons les plus courageux. La vue plongeante sur la sauvagerie de ses récifs ne fait renforcer le sentiment de fatalité qui englobe ses sombres falaises. Au dessus, les trois allods, déjà majestueux par leur tailles, mais surtout par le surréalisme d’immenses masses de pierre et de terre luxuriante flottant dans les airs. Plus on s’en approche et plus je sens monter l’excitation dans la poitrine des SW ébahis. J’avoue que je ne peux même pas me retenir moi même de sourire à l’idée de ce que l’on est en train de vivre. Sans compter le panorama : Grand Line dans toute sa splendeur, reflétant un flamboyant soleil qui semble enflammer l’océan entier. Putain mes louloups, que j’aime cette vue ! Mwouahahhahah !



Quelques minutes plus tôt, sur les quais de la station d’envol.

« Ca... Ca... Capitain Arashibourei ! C’est un... un honneur de vous accueillir parmi nous ! » me bégaie un jeune lieutenant tandis que nous avalons les couloirs de la base de la marine.

« On nous avait prévenu de votre arrivée, mais le contre amiral Shinji n’est pas actuellement ici, il vous prie de bien vouloir l’excuser. Il repousse actuellement un monstre marin quelque part sous nos pieds. Voulez-vous l’attendre dans ses appartements capitaine ? Glups»

Bon sang, on dirait que j’lui fait peur à ce jeune gaillard... huhuhu, comme quoi les exploits de mes loups commencent à pas mal s’ébruiter. Ca m’plait bien la célébrité, même si pour ça j’dois régulièrement botter des culs et taper des gueulantes. Dommage pour Shinji, les officiers homme-poisson étant plutôt rares, ça m’aurait fait plaisir de bavarder un peu avec un compatriote de talent. Tant pis, on est pressés et c’est pas dans nos habitudes d’attendre.

« Pas grave, nous ne comptons pas rester longtemps, notre mission nous attend au delà de votre île.
Nous n’faisons que passer de toute façon. »


Etrangement la nouvelle semble soulager le marine, bien qu’il ai le tact d’essayer de la cacher. Faut croire que l’idée de 25 vétérans -plus filous que des pirates- traînant dans sa ville, ne semblait pas le réjouir.

« Contentez vous d’enrober le Fenrir de votre gel machin-truc, le plus rapidement possible. »


« Haye Haye Sir ! » Me répond au garde à vous le lieutenant, qui s’empressera de satisfaire nos maigres exigences. Moins d’un quart d’heure plus tard nous nous élèverons dans les cieux, le soulageant de notre présence menaçante. Y a pas à dire, c’est bon l’respect. Huhuhu.



Sur le pont du Fenrir, à quelques minutes de l’accostage à l’atoll d’Akeem.

M’agrippant fermement au bastingage, je ne me lasse pas du panorama environnant, qui ne cesse de vouloir réveiller nos âmes d’aventuriers. Pourtant, parmi les fins nuages que traverse le soleil comme des puits de lumière, une chose m’intrigue. De l’autre côté des Allods, se trouve la zone de descente des navires quittant l’archipel. Ce qui me titille la curiosité, c’est une sorte de petit nuage noir qui plane à mi-distance. Un coup de long vue plus tard, je m’aperçois qu’il s’agit en réalité d’un groupe compact de créature volantes, que je n’arriverais pas malgré tout à discerner avec la distance. Boarf... des piafs locaux sûrement... Mais alors pourquoi ce pressentiment qui me hurle dans les oreilles que ça pue les emmerdes ?...

J’aurai ma réponse moins de dix secondes plus tard, lorsque apparaît à son tour un petit navire, battant le pavillon de la marine. Plongeant à une vitesse des plus déraisonnable, il en faut pas plus pour que j’me dise que, de deux choses l’une : Soit le capitaine est plus que pressé de descendre, ceci au mépris des dangers... Soit on a été chiche sur le gel qu’on lui a fourni. Mon instinct me souffle qu’en tous cas, ce n’est pas parce qu’il est pressé d’aller aux chiottes. Par le verre de ma longue vue, j’observe au mieux le navire, cherchant à desceller d’éventuels indices sur son étrange descente.
C’est ainsi que je serais le témoin d’un macabre spectacle, qui m’arrachera une grimace de mauvaise augure : Arrivé au niveau de la nuée, le navire du gouvernement est impitoyablement déchiqueté par les terribles volatiles, mettant en pièce charpente et marins chutant dans le vide. Une vision d’horreur à peine atténuée par le manque de détail due à la distance. Nul ne saura donc ce qui poussait son capitaine à tant d’audace... En tout cas une chose est sûr, il s'passe des trucs pas net la dessus. Pas net du tout pour être franc.

« Bosco Rachel. Sonnez le brand l’bat d'combat. »
Ordonne-je d’une voix calme mais au combien sérieuse.


Allods d’Akeem... Nous voici !


Dernière édition par Toji Arashibourei le Sam 7 Jan 2012 - 23:45, édité 1 fois
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    Je pourrais vous raconter le passage éclair de Rachel sur la station d'envol, mais ça aurait été d'un ennui inutile, et je sais ménager mon lecteur. De plus, elle n'avait aucun intérêt à s'afficher sur une si petite île qui ne servait que de passage obligé. Elle n'aurait eu aucun mérite d'avoir foulé de son pas claudiquant ces pavés. Malgré le fait que ce fut bon de se retrouver face à de alliés et pas une clique de marins corrompus autours desquels tournaient la majorité des conversations de l'équipage. Cette voie était-elle si souillée que ça ? Elle s'abstint de poser des questions, et, puisque son rang de Bosco perdait beaucoup de son charisme sur terre, elle garda le silence et se mêla au décor, passant inaperçu dans la meute. Elle triturait régulièrement les coutures de son haut noir, au niveau de son décolleté et grimaçait tout aussi régulièrement. Était-ce les mauvais points de son vêtement qui la faisaient ainsi froncer les sourcils ou son genou qui commençait à l'agacer sérieusement ? Peut-être les deux après tout. Elle revêtait cet uniforme uniquement parce qu'il apparaissait que tout les Sea Wolf en portaient des semblables et que les siens, tout aussi attachée qu'elle l'était aux anciens, ne pourraient plus tenir la voie maritime très longtemps. Elle accepta de les porter en silence, sans protester. Elle aurait donné du fil à retordre à Damien à cacher ainsi ses pensées.

    La pause ne fut pas longue. Elle se contenta surtout d'admirer d'un œil curieux les îles flottantes que l'on voyait immuables au dessus de leurs têtes et se borna à écouter d'une oreille distraite l'équipage se charrier amicalement dans la bonne humeur. Elle ne repéra pas le Lieutenant médecin Red et, à vrai dire, ne le chercha pas. Elle aperçut uniquement Lin, vaillante combattante à ce qu'il paraissait, mais à l'image du Colonel Gakuen, elle ne connaissait pas sa technique. Pour la simple raison qu'elle ne l'avait jamais vue combattre. Rachel soupira brièvement en réajustant sa faux sur l'épaule, se détournant du spectacle comme l'équipage allait embarquer de nouveau et jeter l'ancre pour... s'élever au rang d'Aventurier des Mers et des Vents. Tout le monde l'avait vu combattre, elle, et tous connaissaient plus ou moins sa technique. Malgré ça, elle sourit et replaça derrière son oreille une anglaise elle aussi en quête de liberté et d'aventure.

    Et pour une aventure, ça en fut une. Vous vous imaginez voler avec un navire ? Regarder en bas et observer la mer bleue ne devenir qu'une moquette que d'autres foulent de leurs quilles ? Ils gagnent de l'altitude à une vitesse aussi vertigineuse que les hauteurs qu'ils atteignent. L’horizon s'élargit. Le Lieutenant Blacrow peut en cet instant observer et la station d'envol en contre-bas et compter les quelques navires qui indiquaient, plus efficaces qu'une échelle précise au pouce, la distance qui les séparaient et naviguaient, calmes, sur une mer tout ce qu'il y a de banal. Les émotions se bousculèrent dans l'esprit de Rachel. Elle n'osait pas encore lever les yeux vers les rochers gigantesques, sentant déjà la collision la hanter. Alors elle fixait la mer qui s'étendait sous elle. C'était donc ça que ressentaient les aigles et le Colonel Ryuuku ? La supériorité de dominer ce monde de si haut ? La peur et l'appel du vide ? L'extase de flotter parmi les nuages ? C'était toutes ces émotions que Rachel voyait tournoyer devant ses yeux, comme les filets de brume qu'étaient les nuages lui obscurcissait par intermittences régulières son panorama magnifique. Elle se sentait l'une de ces rares privilégiée. Une joie intense coulait dans ses veines en apercevant une mouette frôler avec une surprise hilarante le mât de misaine. Elle en rit. Simplement. Comme beaucoup des hommes à bord du
    Fenrir.

    Mais elle dût bien lever les yeux vers ce qui l'attendait. Non pas les îles, mais bien et visiblement, un danger auquel elle tournait jusque là le dos, le regard toujours braqué vers le plancher des vaches qu'elle quittait avec une intense satisfaction. C'est lorsque d'une voix monocorde et aussi puissante que calme, le Capitaine Arashibourei la rappela à l'ordre. « Branle-bas de combat » qu'il disait. Ça, c'était pas forcément une bonne nouvelle. Avec une force d'auto-persuasion conséquente, elle s'arracha presque immédiatement à sa contemplation pour regarder dans la direction que pointaient des yeux la plupart des autres Sea Wolf. Ce qui l'inquiétait ? Comment prendre le vent et s'orienter convenablement lorsque l'on flotte comme un nuage. Elle soupira. Le nuage noir de griffes et de grondements, rien à faire. Si c'était un danger, cette fois, et contrairement au passage contre Mister Crow, ils volaient tout comme ces volatiles au loin. Alors ils l'affronteraient comme n'importe lequel de ceux qui tenteront de leur barrer la route vers la gloire.

-Vous avez entendu le Capitaine ? Chacun à son poste ! Laissez choir vos longues-vues, raccrochez vos mâchoires pendantes et faîtes moi virer lof pour lof ce rafiot par bâbord de 45° ! Préparez le Harpon d'Avant mais ne tirez pas avant de voir à quoi nous avons à faire ! Et bordez-moi ces voiles ! Sur mer ou dans les cieux, montrez à tous que le Fenrir reste le plus rapide des navires !

    Sur la gaillard arrière, son regard se fit lointain, vers la masse grouillantes de ce qui allait visiblement les accueillir comme il le fallait. Quel charmant repas de bienvenue que d'avoir du Loup au menu. Eh bien ils allaient leur prouver que la pitance se ferait certes autour d'un bon feu, mais que ce seraient les Sea Wolf qui s'en régaleraient. Et elle savait l'équipage en mesure de prouver sa valeur. Car même si elle était impatiente de voir ce que le destin leur réservait, elle ne combattrait que pour la justice. Aux autres de remporter une victoire en le nom du Fenrir et du Capitaine Arashibourei.
    Au delà se dressaient fièrement les Allods d'Akeem convoité. Mais elle ne s'y attardait que les quelques secondes qui étaient nécessaires à l'équipage pour se mettre en branle, aussi excités que des puces sur le dos d'un chien galeux, armes en main et dégainées, prêtes à affronter un ennemi non identifié.

    Et c'est portés par des cris encourageants que les Loups de Mers faisaient route vers ces îles majestueuses.

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Ahhh la station d'embarquement, grande partie de rigolade pour la charpentiere du Fenrir qui suivait de prêt les glands qui s'occupaient de la préparation du navire à s'envoler pour les îles célestes. Inutile de dire que la moindre connerie aurait été directement suivie d'une mandale sans préscédant de la part de la rouquine toujours aussi impulsive. Ainsi durant toute la préparation à l'envol on pouvait la voir gueuler sur les techniciens de peurs qu'ils abîment le bateau des Sea Wolfs. Enfin seulement jusqu'à ce que Toji lui mette une calbotte lui rétorquant un "TU VAS FERMER TA PUTIN DE GUEULE LA MOUFLETTE ?!". Pour se calmer elle n'eu d'autres choix que d'aller se poser au milieu des autres membres de l'équipage qui glandaient tant qu'ils le pouvaient, ainsi elle finit donc par se calmer. Faut dire ces derniers temps elle se sentait légèrement sur les dents, elle n'avait pas eu beaucoup d'occasion de casser des gueules ces derniers temps. Et ces deux nouveaux dans l'équipages, l'medic et l'autre avec sa faux là allaient pas arranger les choses s'ils se mettaient à lui voler ses occasions de se battre. Enfin c'était un jugement bien hâtif étant donné que la peste n'avait encore adressée la parole à aucun d'eux ! L'air de rien la rouquine était plutôt anxieuse, ne l'avouant pas au grand jour au même titre que sa passion pour les parcs d'attractions, la perspective de voler dans le ciel la rendait intérieurement folle de joie telle une enfant pour changer tiens. Mais toutes les bonnes choses on une fin, surtout quand il s'agit de la pause, très vite l'équipage réintégra le Fenrir qui se préparait à amorcer sa montée vers les Allods d'Akeem !

Et les Sea Wolfs s'envolèrent, pas vers d'autres cieux, ils savaient pertinemment où ils allaient bien sûr ! Notre héroïne s'était isolée pour que personne ne voit son émerveillement face à l'immensité du ciel qu'ils étaient en train de parcourir, les nuages, la distance avec la terre qui se faisait plus grande, ces sommets acérés qui menaçaient le Fenrir..... ATTENDEZ UNE SECONDE ?! Quand elle réalisa le truc qui frôlait la coque du navire elle se ramena sur le pont et gueula bien fort envers le navigateur.


- SI TU FAIT UNE ÉGRATIGNURE AU NAVIRE TU PREND L'MARTEAU DANS LA GUEULE C'EST CLAIRE ?!

Si y'a bien un truc avec quoi fallait pas déconner c'était le bateau, elle prenait son travail de charpentiere à coeur et ne supportais pas la moindre casse sur le navire. Dans un équipage de bourrin elle comprise c'était pas gagné ! Très vite on vit la rouquine se mettre à patrouiller un peu partout voir si le Fenrir se portait bien, ne profitant absolument plus du panorama. Vint un moment ou le capitaine se mit à gueuler, pour changer, mais pour une fois ce n'était pas gratuit, il y'avait une éventuelle menace pour les marines !

*Enfin de l'action !*

Toji sonna donc l'alerte, chargeant Rachel des directives. Pendant que cette dernière donnait ses ordres, Lin accrocha sa corde d'un coter au bateau et de l'autre à elle, on ne sait jamais faudrait pas prendre le risque de tomber quoi. Très vite elle constata comme tout le monde la menace qui pesaient au loin. La Commandante allait montrer au nouveau ce que c'était l'esprit Sea Wolfs lors d'un combat, si tenter qu'il y'en ai un.

- ALLER LES GARS ON S'ENDORS PAS, ON RESTE EN POSITION DE COMBAT TANT QUE LA MENACE EST SUR NOTRE CHEMIN !

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Pendant que vous dormez vos ennemis s’entrainent… Un leitmotiv constant pour les agents du Cypher Pol, dormir peu, s’entrainer beaucoup. Depuis peu dans la marine Red avait décidé de laisser une chance à ses futurs ennemis…
Et comme il avait le seul poste d’officier du bord n’ayant rien à cirer ni de la manœuvre ni du bateau il se la coulait douce dans sa cabine…

Le boulot de médecin s’était avéré tout à fait conforme à ses vœux à un détail prés, il avait prouvé son efficacité en remettant Rolph et Rachel sur pied, mais les Sea wolfs tenant à leur réputation de durs à cuir le lieutenant Red avait rapidement compris qu’aucun d’entre eux n’admettrait jamais avoir besoin du tout nouveau médecin.
Sur le pont c’était même plutôt le contraire…

-Tu t’es coupé non ?
-Non pas du tout…
-Mais tu saignes partout la… Et la aussi…
-Non c’est rien, ça me fait même pas mal. Regardez je cautérise avec mon cigare. Argghh… (Voix étranglée) Vous voyez, j’ai rien senti…

(…)

-Lieutenant Red venez voir Timmy est tombé du mat !
-Pas du tout arghh, j’ai juste glissé sur le pont, laissez moi…
-A vue de nez, tu as une épaule démise, c’est quoi cet hématome sur l’arcade ?
-Une tache de naissance, et l’épaule ce n’est pas grave, j’ai rien je vous dis…
-Et ça te fait pas mal quand j’appuie la ?
-(Crissements de dents et cri de douleur retenu) Non… ggnni… Pas du tout, j’ai rien senti…

Fin psychologue, le lieutenant Red avait vite compris que s’il voulait faire plus que la distribution de la crème de marron du Sergent Karl il allait devoir bosser discrètement. Et plutôt que distribuer des soins, il s’était mis à transmettre des horaires de visite à l’infirmerie. Des horaires nocturnes…
Ce qui permettait aux hommes de venir se faire soigner en échappant à la pression ambiante et en se lâchant un peu…

-Hé mais ça pique !
-Mais pas du tout, j’ai pas encore mis le désinfectant …
-Et vous êtes obligés de le mettre ?
-Ben oui, quand même, mais ça fait pas si mal que ça enfin…
-Bon, mais alors faites vite et…
-Et ?
-Vous le noterez pas sur le cahier de soin hein ?
-Mais non, t’es jamais venu, allez serre les dents, j’applique…
-Attendez attendez !
-Quoi ?
-Vous auriez pas une autre couleur ? Parce que jaune j'aime pas trop...
-Ben, j'ai bleu?
-Oui bleu c'est d'accord...

D’un point de vue tenu et santé de l’équipage, il y avait un plus, une nette amélioration. D’un point de vue horaire du lieutenant Red par contre, c’était moins top. Il s’était donc inscrit sur les quarts de nuit, et le reste du temps il dormait une bonne partie de la journée.
Ou jusqu'à ce qu’une des deux nerveuses le réveille brutalement. Ce qui au vu de leurs caractères respectifs arrivait quand même un peu trop fréquemment…


- ALLEZ LES GARS ON S'ENDORS PAS, ON RESTE EN POSITION DE COMBAT TANT QUE LA MENACE EST SUR NOTRE CHEMIN !

Première réaction, on ne s’endort pas ne s’adresse manifestement pas à un type qui se réveille. A coté de ça la position de combat indique une potentielle situation de crise… Mieux vaut quand même aller voir…
Toujours prêt, locution scout autant que Cypher Polienne, Red est capable de passer de l’état sommeil profond à l’état réveil et en forme en quelques instants. Le temps d’attraper son chapeau et il est dehors. Et n’ayant rien à faire de la manœuvre qui relève des trois autres officiers, il se pointe comme à son habitude à coté de Toji sur le gaillard arrière. Retenant in extrémis une remarque intelligente « hé mais on vole !» il se contente d’un « Salut patron » et fait rapidement le point sur les événements.


C'est vrai que c'est plutôt joli comme vue. En tout cas c'est haut...


Dernière édition par Red le Sam 31 Déc 2011 - 20:21, édité 3 fois

    Réactifs mes loups... j'aime ça.

    En tout cas, le petit manège macabre qui se déroule de l'autre côté des Allods ne laisse personne indifférent à bord, montant encore d'un cran la tension de l'équipage. C'est bien... calmes mais sur le qui-vive, leurs réactions n'en seront que plus affutées. Chacun a maintenant bien pris conscience qu'encore une fois Grand Line ne nous ménagera pas, fidèle à sa réputation et à ce qu'on attend d'elle huhuhu. Sur-ce, Rachel lance aussitôt la manœuvre afin de palier à une éventuelle attaque de l'escadre biologique, bien que visiblement cela ne soit pas en projet. Apparemment, ça tue ce qui descend, pas ce qui monte... Bah, on est jamais trop prudent.


    Cependant, un point noir se détache rapidement du nuage tourbillonnant, avant de se diriger à vive allure vers nous. L'instant d'après, un genre de gros lézard ailé passera telle une comète à côté du Fenrir avant de s'en écarter prudemment hors de portée. Le truc le plus étrange, c'est qu'il y avait un gars qui chevauchait c'te bestiole... Du coup on peut exclure l'hypothèse des prédateurs naturels et cocher la case « petites enflures qui envoient un éclaireurs ». Le dit éclaireur filera aussitôt avec toute son énergie vers les allods, probablement pour porter la nouvelle de notre arrivée. Chier, la dernière fois qu'un piaf s'est barré, on s'est tapé Mister Crow... Et encore ce n'était qu'un corbeau... alors là j'vous dis pas avec une sorte de dragon miniature.

    « Ryuuku, tu v*... » commence-je.

    Pas l'temps de finir que le cuistot s'est déjà élancé dans les airs, avant de déplier deux majestueuses ailes blanches pour tenter de rattraper le fuyard. Pfff... si j'ai même plus l'occaz ' de donner mes ordres moi... Cependant le dragon ayant une bonne longueur d'avance, il aura le temps de disparaître derrière la crête d'Akeem avant que Ryuuku ne l'intercepte... aucune idée de ce qui se passe après, mais j'ai pleinement confiance en « l'voyeur ».
    C'est donc avec les yeux grands ouverts et la méfiance au sommet que nous continuons notre montée, sans incident cependant. Avec douceur, nous manœuvrons donc sans encombre le Fenrir aux quais flottants, afin de le mettre en cale sèche avant que le gel ne fasse plus effet. Bon, évidement, y a un truc qui nous mettra directement la puce à l'oreille... Pas un mec pour nous accueillir... pas un pékin dans les rues... pas même un chien pour aboyer dans un coin ou un buisson pour rouler au travers d'une ruelle. Nada, kedal, peaud'zeub'... Alors du coup la paranoïa légitime s'installe, et on arme tous nos flingues dans l'attente des emmerdes qui ne devrait pas tarder. Mais comme ces coquines se font attendre, ben y a pas d'raison qu'on reste là à poireauté à découvert plus longtemps. En route mes loups, on va aller les chercher ces fameuses emmerdes !


    (...)

    Putain d'ville fantôme ! C'est grosso modo ce que j'penserais pendant les dix minutes de marche au travers des rues désertes, visiblement vidées de tous leurs occupant, même si pour cela il a fallu forcer pas mal de portes à première vue. Bon, direction la base de la marine... Si ça c'est désert, là on saura que c'est la mémerde...

    « C'est pire que ça Patron » lance alors une voix éraillée juste au dessus de notre tête.

    Ryuuku, mi aigle mi humain, installé sur une corniche nous surplombant. Tin' il m'a fait sursauter ce con ! En tout cas son air sérieux titille ma curiosité, vite rassasiée par les infos qui aura glané durant son tour de vol. A défaut de sa proie qui lui a échappé, il aura ramener des éclaircissement sur cette histoire. D'après lui tous les marines ont été sauvagement attaqués par une bande de pirates, soutenus par les chevaucheurs de dragon. Assiégés, leurs moyens de communications sabotés, ils sont pour ainsi dire dans la merde, sans pouvoir en faire part aux troupes en bas. Y a bien un navire qui a essayé de percer le blocus, mais avec la fin tragique qu'on a tous pu contempler. Et comme si ça n'suffisait pas, les fameux pirates ont capturé tout un quartier de la ville, les rassemblant dans les usines de gel comme otages. Surement leur objectif principal cette connerie d'ailleurs. Bon ben du coup on sait où foncer huhuhu. On va aller botter des fesses et sauver la mise de ces culs-terreux d'la troupe régulière. Attention les enfants la cavalerie arrive !

    Moins de cinq minutes plus tard, j'installerai une partie de l'équipage en couverture pour protéger nos arrières, avant de me lancer avec le reste de la troupe dans les méandres de la gigantesque usine... J'espère que ces pirates ne sont pas du genre discret, qu'on ai pas à les chercher cent ans dans ces dédales de cuves et de tuyauterie... D'un claquement de doigt, je fais ainsi signe à mes officiers d'entrer les premiers, avant de m'engouffrer dans les ténèbres d'acier avec le reste des Sea Wolfs, cigare tout juste allumé au bec. Ça devrait être du gâteau... mais je n'sais pas pourquoi, mon instinct me souffle que j'ferais mieux de ne pas trop y compter. Héhéhé... tant mieux.
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      Ce fut bien trop tranquille comme arrivée. Ils avaient vu en montant un navire se faire déchiqueter alors qu'il descendait mais le Fenrir n'avait pas subi la moindre menace. Le seul regret de Rachel fut, il fallait être honnête, de n'avoir pas pu se servir de ce harpon gigantesque qui lui faisait tant envie. S'il avait fait mouche sur ce nuage de griffes, ça aurait pu faire pencher la balance du côté des Sea Wolf. En tout cas dans l'esprit rêveur de la faucheuse. Car elle ne connaissait ni la puissance de feu, ni même les méthodes de combat de cet ennemi mystère -ou prétendu ennemi- ou ne serait-ce que leurs motivations. Pas de grosses incidences sur le combat en lui-même, s'il avait eu lieu, mais bien suffisant pour la frustrer à la manière de tous les autres Loups sur le pont, frustrés de n'avoir pas pu voir de plus près. De n'avoir pas eu à affronter un ennemi qui s'en prenait à la marine. S'ils avaient pu naviguer convenablement, ou du moins plus longtemps dans les airs, sûre que le capitaine aurait demandé à faire voile vers le nuage de bataille. Le Lieutenant Blacrow se pencha sur le bastingage à l’affût d'une forme, d'une silhouette, d'une ombre à apercevoir. Elle ne demandait que ça. Et avec elle aurait pu faire des suppositions. Mais elle eut mieux.

      En effet, une gigantesque monture leur fonça dessus. Stupéfaite, elle n'eut pas la présence d'esprit d'analyser s'il était menaçant, inquiet ou prévoyant. Cela dit, il fit tout de même et de lui-même un grand détour pour rester hors de portée. La seule chose que notre poupée de porcelaine retint, quant à elle, fut cette gueule pleine de crocs acérés, ces ailes membraneuses, ces pattes cuirassées et cette longue queue écailleuse. Un dragon ?!?

      Elle manqua de tomber par dessus le bastingage alors qu'elle s'y jetait, suivant du regard le lézard volant jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus distinguer le cavalier de sa monture. C'est à ce moment que le Colonel Gakuen plongea à son tour et s'envola. Enfin s'envola. Pire que ça ! Une paire d'ailes lui poussa à la place des bras. Deux ailes blanches, majestueuses. Si elle avait été captivée par cette vision magnifique d'un dragon, d'un véritable dragon comme avait pu en tuer un jour le Samouraï Ryuma, sa mine se décomposa un instant en observant cette fois Ryuuku prendre en chasse le cuirassé. Quelle sorcellerie lui... Oh et puis zut ! Il était de son côté, elle verrait plus tard !

    -Ramène-nous en un bout !!!! hurla-t-elle à l'adresse du Colonel, un sourire béa sur le visage.

      Elle sautilla joyeusement sur le pont, jusqu'à la fameuse Lin. Elle était méconnaissable. Faux au creux du coude, elle tapait dans ses mains, un sourire plus que candide, ingénu même, illuminant ses traits et faisant ressortir ses yeux pétillants. C'est à peine si elle ne sauta pas sur Lin pour lui faire part de la joie qu'elle jugerait plus tard comme déplacée.

    -On va voir des Dragons ! On va voir des Dragons ! On va voir des Dragons !...

      Suite à cet entracte, Rachel suivit l'aventure, à la manière de Léonardo D. Caprio sur le Tit'hanic, juste derrière le mat de Beaupré ne s'occupant plus de l'équipage, le regard vers les Allods et jouant avec sa faux comme une majorette. Méconnaissable. Elle devait se dire qu'elle n'avait jamais rien vécu de pareil. Pari tenu !

      Par contre, ses ardeurs ne sont pas tenaces et pour les refroidir, rien de mieux qu'un accueil froid. Et elle n'avait jamais vu de pire cérémonie de bienvenue. C'est donc dubitative et étrangement moins loquace qu'elle progressait en queue de peloton, une fois descendu à terre, faux sur l'épaule et lentement pour ménager sa jambe une fois de plus soignée. Y'avait pas à dire, briser pour reforger, ça fonctionnait bien. Douloureux, mais efficace. Il avait trouvé sa place, le bougre au chapeau rouge. Un fin sourire étira ses lèvres en souvenir du chapeau qu'elle n'avait su identifier avant. Mais ce fut légitime. Ce qui la tira soudain de ses réflexions ? La discussion devant elle. Celle qui oppose l'homme aigle au Capitaine. Ils discutent un petit moment, puis la mauvaise troupe se remette en branle, vers le usines de gel, si elle avait bien compris. Pourquoi ? Ça, elle ne l'avait pas saisi. Elle avait débarqué trop tard ; le Lieutenant se retint de se gifler, trouvant trop régulier à son goût ces moments d'absences. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Et ça se traduit par une attention tout particulière au décor.

      Dans le genre ville de Western glauque et vide, on faisait difficilement mieux. Portes arrachées pour beaucoup, fontaine éventrée... quoiqu'il se fut passé ici, ce fut violent et il devait pas faire bon se trouver au milieu. Tout ce qu'elle avait entendu était le mot « pirate ». Du moins ce qu'elle avait entendu de probant en rapport avec le décor post-apocalyptique. Soudain, une pensée bête lui vint en tête. Elle se tourna vers Ryuuku mais réussit à tenir sa langue avant de proférer des paroles qui auraient pu être blessante. Elle se détourna de lui et accéléra le pas pour se retrouver en tête du cortège. Il n'était pas dit qu'il soit aimable de lui demander s'il était une harpie au masculin. Et au plumage blanc. Le Lieutenant soupira en se rendant compte de ces interférences qui perturbaient ses réflexions bien trop fréquemment.

      Elle avait visiblement choisi le bon moment pour prendre les devants de l'expédition, tiens. À l'instant où elle dépasse le convoi des Loups de Mer, Toji claque des doigts pour qu'eux, les officiers sous ses ordres, entrent dans l'entrepôt. Poussée dans le dos par ceux qui la suivaient, elle fut obligée de s'engouffrer comme les autres dans l'antre sombre...les pieds devants. Bah, elle était entrée, même si elle s'était retrouvée à terre. La faucheuse avait failli protester qu'elle n'était pas un bon toutou à la bonne des Sea Wolf mais eut de nouveau la présence d'esprit de se taire juste avant que l'énormité ne franchisse ses lèvres. Elle n'avait jamais autant souri depuis qu'elle était sur les mers, alors pourquoi se rebiffer maintenant où elle allait voir de vrais dragon en écailles et en ailes. Mais il fallait se l'avouer, tout ça se jouait avec une rapidité impressionnante. Presque trop rapide pour tout bien saisir. Les enjeux, les risques, le plaisir... Ils sortaient d'une entrevue avec Crow, ils reprenaient la mer et hop ! Ils se retrouvaient dans les cieux à côtoyer des dragons. Si c'était pas du résumé ça... Comment ne pas perdre pied, se demanda brièvement Rachel.


    *En ne perdant pas le groupe !*
    Se répondit le Lieutenant en se relevant d'un bond.

    Et courant après les autres dont elle ne discernait déjà plus que les silhouettes entre les tuyaux et cuves déjà volumineuses, elle se sentait étrangement oppressée. Comme si elle progressait dans l’œil du cyclone et que bientôt, une violence renouvelée déferlerait sur eux.
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    Vu de l’intérieur l’usine qui produit le fameux gel volant est un sacré spectacle, un immense hangar compartimenté. Un plafond à prés de vingt mètres de haut fermant des salles gigantesques. Et a l’intérieur un véritable fourmillement de tuyaux et de passerelles qui courent et s’entrecroisent dans tous les sens. Des tuyaux énormes qui sortent des murs, montent, descendent, rentrent et sortent de cuves de cuivres monumentales et d’où s’échappent à intervalles irréguliers des jets de vapeur brulant. Des tuyaux bardés d’instruments de mesures de jauges de quadrants complexes et de volants de manœuvres. Des tuyaux entourés de passerelles d’échelles et de chemins d’accès complexes.

    Il règne dans l’usine une chaleur étouffante et un bruit de fond omniprésent, visiblement la fabrication du gel nécessite des hauts fourneaux et beaucoup de combustible ainsi qu’une machinerie aussi complexe que bruyante…
    Dés leur entrée dans le complexe les sea wolfs se retrouvent immédiatement couverts de sueur et assaillis par le bruit, enfin, le lieutenant Red lui ne transpire pas, mais quoi de plsu normal. Après tout les agents du Cipher Pol ne sont pas vraiment humains.… Travailler ici ne doit pas être un boulot agréable du tout. Et malgré le boucan et l’activité ambiante la zone semble déserte.

    Sur le mur le plus proche un plan tout sauf clair laisse présager de l’immensité de l’usine, salle des bruleurs, stockage, zone de manutention et d’expédition, compresseurs, salle de chauffe… Le seul coin qui ne semble pas touché par les termes complexes du langage local semble être la zone centrale, lieu de vie du personnel, cantine, bureaux…

    -Pour garder des otages dans le coin ça parait le meilleur endroit. C’est au milieu et ça doit être nettement plus vivable que le reste…
    -Et on y va comment ? Le plan est scellé…
    -C’est facile regarde, tu vois les lignes de couleur sur les murs, il suffit de les suivre pour aller à l’endroit qu’on veut. Celle la par exemple conduit tout droit au Labo de Contre Gravitation… Pour autant que ça veuille dire quelque chose…
    -Et du coup faut qu’on suive quoi pour les quartiers du personnel ?
    -Ben d’après le plan il doit y avoir une ligne de la bonne couleur juste dans le couloir de ce coté la …

    Montrant l’exemple Red fait quelques pas dans la direction qu’il indique, et passe la porte la plus proche. Porte qui se referme immédiatement avec une vitesse de guillotine en fin de course, et el bruit caractéristique d’une mécanique actionnée par des pistons. De gros pistons.
    Entre Red et le reste des Sea wolfs se trouve maintenant une porte étanche tout ce qu’il y a de plus blindé métallique et épaisse avec juste un petit hublot pour qu’on puisse quand même regarder de l’autre coté…

    -Bon les gars, vous avez un bouton d’ouverture de votre coté ?
    -Non lieutenant, et chez vous ?
    -Pareil… Bon c’est pas grave, par contre y’a pas de lignes de couleur de ce coté la… Alors soit je ne sais pas lire un plan et ça me trouerait quand même un peu le cul, soit on nous a collé des plans foireux et tout ça sent le guépier…
    -On fait sauter la porte ?
    -Non vaut mieux pas, je sais pas comment le décor réagira si on commence à dynamiter. Z’avez qu’a poursuivre de votre coté, moi je continue par la et on se retrouve au milieu…
    -Z’étes sur lieutenant ?
    -Évidemment, j’suis lieutenant non… Allez les gars, le dernier arrivé paie son coup…

    Et sur un salut aux hommes de l’autre coté Red fait demi tour et par vers ce qui, à vol d’oiseau, doit être la direction du centre…
    De toute façon si cette affaire est un piège il devrait rapidement tomber sur quelqu’un qui pourra lui indiquer la bonne direction…

    C’est donc d’un pas aussi confiant que possible que le lieutenant Red se lance dans l’exploration de l’usine. Observant de l’œil du parfait touriste le décor et les chaines de fabrication autour de lui…

    **Alors ici je dois être au passage raffinement de …qu’est ce que c’est que ce truc ? De ce qui sert de base à la préparation du gel… Je vais suivre le cheminement, ça devrait me faire visiter l’usine et c’est bien le diable si je tombe sur un panneau vers le centre… Voyons à droite Préchauff 04 ? Non je le sens pas trop, plutôt Raff 02…**

    Marchant d’un bon pas, Red traverse une salle ou un énorme marteau écrabouille un truc qui ressemble à du charbon, un autre ou tout ces débris sont balancés dans ce qui ressemble à une énorme four avant de déboucher sans avoir rencontré âme qui vive dans une salle ou d’immenses cloches de verre remplis d’un liquide bouillonnant produisent une sorte de liquide translucide et gélatineux…

    -Hé toi !
    Levant la tête sur la voix qui l’interpelle enfin Red tombe sur un type on ne peut plus singulier. Un type massif, musclé, balaize, portant un pantalon de capueriste et un masque de cacheur marqué d’un cactus… Un type que Red reconnait immédiatement. Comment oublier El Cactus. Ex star des fans du catch de Marijoa. Actuellement pirate de carrière et présentement juché sur une passerelle qui traverse la salle d’un mur à l’autre…
    Spoiler:

    -Je suis El cactus des Luchas Pirates. C’est nous qui avons pris les gens de cette usine en otage et je suis la pour t’empêcher de les délivrer !
    -Et bien je suis le lieutenant Red, et évidemment je suis la pour récupérer les otages. Ou sont’ ils ?
    -Je te propose un marché. Je ne suis pas un assassin et je n’ai rien contres les gens qui travaillent ici. Tu me combats ici et si tu gagnes je libère un tiers des otages.
    -Mouais et si je perds ?
    -Tu t’engages à quitter l’ile et à ne plus rien tenter contre les Luchas pirates !
    Red n’a pas besoin de réfléchir deux plombes, il a connu les Luchas du temps de leur gloire et ne pense pas avoir à faire à des tueurs. Il est la pour récupérer les otages et le deal est plutôt attirant…

    Sourire confiant sur le visage Red attrape négligemment la batte accrochée dans son dos et se la cale sur l’épaule avant d’inviter de la main El Cactus à descendre…

    -Ok ça me va… Descend et viens te battre…

    Sous son masque El Cactus a un sourire mauvais. Il se décale d’un pas, tendant la main pour attraper un truc que Red ne voit pas du sol…Et en ramène un énorme couvercle de cuve… le genre de couvercle qui doit frôler les deux mètres de diamètre et faire facilement cinq à dix centimètres d’épaisseur tout en métal… Un couvercle que le catcheur tient d’une seule main…Nettement plus costaud que dans les souvenirs de Red qui se prend soudain à douter…

    -Tiens lieutenant, mange déjà ça !


    Dernière édition par Red le Sam 31 Déc 2011 - 20:21, édité 1 fois


      Dans une organisation toute relative, nous voilà donc entrant dans cette usine qui -si j'en crois toutes les données que l'on m'a fournis- sera le siège de nos futurs exploits. Je n'sais pas encore en détail ce que l'on va y rencontrer, mais je n'doute pas un instant de notre capacité à lui faire passer les envies de prise d'otage et d'attaque organisée. Personnellement je n'en ai que foutre de ces couillons de civils, mais comme l'amirauté est là aussi d'un avis différent, j'vais devoir faire avec... d'où le passage en premier de mes hommes, qui j'espère sauront désamorcer la crise sans trop de casse. Moi j'réserve mes forces pour le gros des combats... J'ai encore l'affrontement coupé de Crow dans la gorge, alors je compte bien me laisser un peu aller sur le premier type qui aura le malheur de me chercher des crosses. Pauvres pirates...
      Par contre, pour ce qui est du décors j'dois avouer que ça en jette un max... De l'extérieur ça ne donnait pas grand chose, mais une fois dedans on se rend compte de l'énormité qu'est l'usine de gel antigravité. Cuves géantes alignées comme autant de piliers gigantesques, labyrinthe de tuyaux fumants, coursives secrètes et sas blindés... toute la parfaite panoplie d'un décors où chaque ombre peut représenter un danger, chaque couloir une promesse d'aventure. Bref, que du bonheur ! J'en frémis à chaque pas huhuhu.
      Du coup, nous avançons précautionneusement, scrutant chaque recoin au cour de notre progression... C'est alors que je m'aperçois que Lin a disparue... Boarf, normal pour une tigresse comme elle de vouloir partir un peu en chasse comme une grande. A moins qu'elle ne se soit perdue ? Avec elle difficile de savoir... Puis c'est au tour de Red de manquer à l'appel, ainsi qu'une partie des hommes qui étaient autour de lui... Ryuuku ? Pas vu depuis quelques secondes... Un vrai labyrinthe j'vous dis. Bon histoire d'avoir l'âme tranquille, j'me dis qu'on s'éparpille pour mieux ratisser le terrain, et que cela n'a rien à voir avec le fait de trop diviser ses forces, non-non rien à voir. Ne reste donc plus que Rachel, une douzaine d'homme et moi, continuant notre route vers le cœur du complexe... C'est alors...



      C'est alors que mes yeux se portent sur un passage sombre, bifurquant sur le côté. Impossible de dire pourquoi, mais à la vue de ce passage je ne peux m’empêcher de m’arrêter, comme hypnotisé. Cet embranchement m'attire... appelez ça de l'instinct, mais je sens des ondes hautement dangereuses par là, ce qui est une raison largement suffisante pour que j'y aille donc de bon cœur.

      "Continue avec les hommes candy-girl. On s'rejoint auprès des otages un peu plus loin." murmure-je gravement, comme si mon esprit combattif regardait déjà plus loin.


      Sans un regard derrière moi, je m'engouffre doute sans hésitation au sein des ténèbres, laissant ma soif de danger guider mes pas. Petit à petit, salle après salle, cet impression de danger s'épaissit de plus en plus, me collant maintenant à la peau comme du goudron. Héhéhé... aucune idée de ce que je vais rencontrer, mais j'ai hate de savoir ce qui peux bien mettre mon instinct de survie dans cet état. Tout en moi est déchiré par deux appels si contraire : L'un m'ordonne de fuir tant que je le peux encore, l'autre me pousse à assouvir ma curiosité malsaine. Fierté oblige, je mets au placard la peur qui m'opprime. Pourtant, je remarque qu’inconsciemment ma démarche s'est faite plus silencieuse, ma posture prête à bondir au moindre signe de danger... L'adrénaline a déjà envahis mon corps, n'attendant qu'une chose pour que je la laisse maître de mes pulsions : mon ennemi.
      Puis, vient le moment où je pénètre d'un un hall obscur, ancien entrepôt à moitié vidé et envahis par la poussière, où seul un puits de lumière tombe d'un grillage ouvert sur le toit. Il est là, je le sens... son aura en est presque palpable, j'en ai son goût dans la bouche... Une aura comme la mienne. C'est donc un sourire indéfinissable sur les lèvres que je me redresse tout en pénétrant un peu plus dans la salle, tous les sens en éveils... Ne reste plus qu'à attendre que mon terrible adversaire se fasse connaitre, ce qui ne tarde pas.


      "Humph... Bienvenue Capitaine Toji... Je t'attendais."

      Une voix caverneuse, grave, presque animale... avec des nuances de menace et de fureur retenue... Une voix qui classe directement dans la catégorie "menace de haut vol". Une voix provenant d’ailleurs des ténèbres où mes yeux on le plus grand mal à apercevoir la moindre nuance de noir... Puis, deux épais volutes de fumée blanches en jaillissent, comme la fumée de souffre sortant de l'antre d'un monstre. Deux petits points jaune font alors leur apparition, brillant dans le noir comme deux petites flammes vives. Quelques secondes de tension plus tard, une masse impressionnante commencera à se mouvoir dans le noir, le tout dans un concert de sifflement de pression et de pistons huilés. Sortant lentement de l'ombre tel une apparition, mon adversaire daigne enfin me rejoindre... L'immense masse mi-métal mi-fourrure n'est autre qu'un monstrueux gorille de trois bon mètres de haut et tout autant de large, à moitié agencé dans toute une machinerie cybernétique. Un fasciés de primate où se perd un imposant cigare à moitié consumé signera la monstruosité. Par les doudous de sainte dudulle... Potemkin ! Le briseur d'échine... le cuirassé volant... La bête de fer ! Une pointure parmi les tueurs de Grand Line, voir le meilleur pour pas mal de voie. Mwouahahahah je comprends mieux ce que me dictait mon instinct ! Un adversaire à la mesure des dangers que je cherche !

      Spoiler:
      "Potemkin..." murmure-je gravement, ayant de plus en plus de mal à contenir mon excitation.

      "Humph... pour commencer, laisse moi te féliciter pour tes cigares... Hurmhurmhurm." me dit-il tout en me montrant le bout du cigare pendu à ses lèvres, dans un semblant de politesse qui va si mal avec son air bestial.

      "Pas d'quoi... Mais trêve de politesse... j'imagine qu'un type de ta pointure n'a rien à voir avec la prise d'otage.
      C'est pas dans ton genre si j'en crois les rapports sur ton compte."


      "Humph... Tout juste petit homme. Rien à branler des Luchas Pirates et des otages.
      Je suis là pour toi, afin de te donner le bonjour de Drake. HurmHurmHurm."


      "Petit homme" ?! Fais gaffe à c'que tu dis mon grand, c'est pas dans ton intérêt de m'échauffer plus que ça les oreilles... Surtout que les choses sont plus où moins claires, c'est toi ou moi ce soir. Pas question que comme pour Crow, on s'en sorte tous les deux vivant cette fois ! Surtout que j'suis déjà largement assez motivé pour lui rappeler sa place dans la chaîne alimentaire, et la mienne par la même occasion. En plus rien que ça sale gueule m'énerve, entre son sourire perpétuel, son cigare aux lèvres et son rire guttural... Insupportable ! Aucune raison que les hostilités attendent plus longtemps... place à l'action !

      "On y va ?" "On y va ?"


      D'un hochement de tête commun nous lançons ainsi le début des hostilités. Instantanément, nous nous propulsons chacun à la rencontre de l'autre, lui d'une détente rapide des vérins qui lui servent de jambes, et moi d'un Soru tout aussi efficace ! En une fraction de seconde nous nous percutons de toute notre masse l'un contre l'autre, dans un bruit d'enfer qui résonne dans toute la structure. Profitant de ma vitesse, je lui lance donc un virulent coup de pied à mi-hauteur, qu'il encaissera l'air de rien contre son flanc tout en me gratifiant d'un violent coup de battoir en direction de la tête. Rien que le souffle de son bras suffit à me rendre compte de la force que ce tueur déplace ! Enrichissant dessus, il profite ainsi de son inertie pour continuer sur un crochet de son autre bras, que j'arriverai tout juste à éviter en me glissant dessous. Ma "Roue Karmique " a alors tôt fait de l'envoyer cul par dessus tête contre une cloison qu'il perforera comme une feuille de papier ! Jm'en fous, le meilleur arrive. Je bondis donc directement sur lui, bien décidé à lui faire payer ce moment de faiblesse ! J'appuie donc de tout mon poids une violente frappe descendante, vite parée du creux de sa main. Putain ! Le mec n'a même pas bouger d'un iota ! A croire que toute ma frappe s'est faite absorbée ! "Gorilla Palm !" Merde... sa large main se referme ensuite sur mon cou, afin de l’enserrer d'une poigne de fer ! Je n'ai même pas le temps de réagir, qu'un "Impact" me secouera l'ensemble du corps, avant de me projeter en tourbillonnant dans les airs ! Aaarh... c'était quoi ça ? Bordel, c'est maintenant que j'vois un espèce de coquillage enchâssé dans l'armure de sa paume droite, encore fumant. Des Dials ?! Chier, mon expérience de ce genre de saloperie est assez limitée, surtout que le type en est visiblement truffé.

      Tant mieux, cela ne rendra le combat que plus difficile et donc plus plaisant ! A l'assaut ! Une fois de plus je me jette donc sur lui, profitant d'une feinte aboutie qui ouvre sa garde pour lui mettre un puissant direct directement dans le coin de sa sale gueule, sans grand effet si ce n'est une ou deux dents de moins ! Solide le bougre, j'y ai pourtant mis d'ma force ! Vlan, son "gorilla punch" s'écrasera avec le même effet dans ma mâchoire juste après, suivie aussitôt de deux ou trois coups dans mes flancs endoloris. Raaaah arrête de sourire ducon ! V'là pour ta tronche ! Feinte, garde brisée d'un coup de pieds, je suis en position de lui placer un "Tsunami Fist" dans le sternum, ce qui lui arrachera une gerbe de sang du plus bel effet tandis que ses côtes absorbent avec peine toute l'onde de choc. Huhuhu, cette fois c'est moi qui m'poile ! Ahahaha* Aouch ! Le type vient de me rabattre ses deux bras dans le cou, manquant de peu de me décapiter avec son "Primat's Axe".


      Nous sommes ainsi projetés en arrière tous deux, renversant cuves et tuyaux dans l'indifférence la plus totale en essayant chacun de se rattraper. La structure elle même gémis autant que nous, meurtrie à chacun des impacts que nos corps projetés lui infligent. Se redressant dans un mouvement commun, nous nous observons alors durant une seconde d'accalmie avant de reprendre le combat avec d'autant plus de sauvagerie ! Maintenant que les présentations sont finies, passons aux choses sérieuses.



      Dernière édition par Toji Arashibourei le Ven 25 Nov 2011 - 18:23, édité 1 fois
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      Les loups étaient entrés dans la bergerie comme dirait l'autre, la vue de cette foutue usine arrachait un franc sourire à la rouquine qui n'attendait qu'une seule chose, combattre. Elle observait les alentours, l'usine ne semblait pas extraordinaire de l'extérieur, mais une fois à l'intérieur le terrain de jeu était vaste. Les Sea Wolfs traversaient d'immenses couloirs et autres pièces remplies de tuyaux, machines et autres machins qui devaient surement servir à produire et traiter le gel anti-gravité. Notre héroïne avait le nez en l'air, observant les lieux, c'est que c'était grand quoi, très vite sans s'en rendre compte elle bifurqua dans la direction opposée du reste du groupe. C'était calme, les légers bruits mécaniques qu'elle entendait ne faisaient rien pour la rassurer, alors qu'une poutrelle de métal tombe lourdement derrière elle, elle se rend compte qu'elle a paumé le reste du groupe.

      *Bon... Sont partis où se paumer là?*

      Oui parce que bien sûr ce sont les autres qui se perdent pas elle ! Plus sérieusement elle n'eu aucun mal à retourner en arrière, tranquillement, légèrement déçue de l'absence d'adversaires dans la dite usine.

      *Tiens tiens tiens qu'est-ce que nous avons là ?*

      Elle s'arrête net, de retour dans une grande salle elle pense apercevoir une silhouette qui s'enfuit, soucieuse de découvrir s'il s'agit d'une cible potentiel ou simplement d'un Sea Wolfs un peu trop con elle décide de le suivre. Elle parcourut de nombreuses pièces et couloirs de l'usine, sautant à travers des tuyaux, esquivant des jets de vapeurs brulants sortant de quelques tuyaux pas très sécurisés jusqu'au moment fatidique où... elle perdit sa cible. La commandante était maintenant dans une salle ni trop grande ni trop petite, ne débouchant que sur deux couloirs dont un visiblement condamné, elle s'approcha doucement jetant un oeil à la barricade qui condamnait ce couloir.

      - Humm...

      Cela semblait récent et surtout, soit c'était fait par des incompétents, soit il y avait quelque chose à cacher au bout de ce couloir ; c'est alors que la jeune femme se mit à arracher doucement les planches de bois, sans aucun mal, elle le sentait à la résistance qu'elles opposaient, cette barricade était vraiment faite à la va vite.

      - Mais qu'est-ce que c'est que ce foutage de gu...

      Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que de violents jets de vapeur inondèrent la pièce, bordel la machinerie c'était vraiment pas le top du top dans le coin, toussant un bon coup, reprenant par la suite son souffle pour continuer.

      - Bon.... allons voir ce que je peux trouver là dedans.

      Elle entra dans le couloir, pour l'instant rien d'anormal, mis à part qu'il était affreusement long, une fois arrivé au bout du tunnel la rouquine se dit qu'elle espérait ne pas avoir fait tout ce chemin pour rien. Lin ouvrit donc la porte au bout du couloir et en entrant dans la pièce.

      *?!*

      Machinalement la marine se jeta en avant, un baril lui tombant dessus.

      - Qui est là ?!

      Sur le qui-vive elle balaya la nouvelle pièce du regard, peu de machine cette fois mais beaucoup de tuyaux qui s'entrecroisaient de part en part, un peu partout dans la pièce. Un son lourd se fit alors entendre derrière elle, venant de l'entrée qui était maintenant bouchée par un énorme cercueil. La voix d'un homme se fit alors entendre, un accent très particulier.

      - Bienvenu faible femme !

      Elle leva la tête apercevant la silhouette de l'homme, une longue cape noir, habillé de façon classe, une carrure pas plus particulière que cela bien que ce ne soit clairement pas un gringalet. L'homme portait une légère moustache... un désavantage plus que certains pour Lin ! Dans un saut d'une grande classe l'homme descendit des tuyaux suspendus au plafond, sa cape accompagnant son plongeon avec grâce.


      Spoiler:

      - Je vois que le destin ne compte pas se décider à me rendre ma gloire !

      Lin commençait à en avoir franchement marre des remarques sexistes de l'espèce de mec qui était devant elle, ça faisait déjà deux fois... à la troisième.. vous connaissez la suite.

      - Mais soit ! Je suis le Baron Muerte ! Capitaine des Luchas Pirates ! Je suis connu tu sais... si tu refusais cet affrontement à issue unique je comprendr...

      Un marteau fusa dans le ventre de l'homme qui l'esquiva de justesse, l'instant d'après la tigresse armée de son second marteau était déjà au niveau du visage de l'homme pour un home run !

      - TSA !

      Dans un mouvement extrêmement souple le baron esquiva l'attaque en passant sur le flanc gauche de la jeune femme.

      - Yé né souis pas le genre d'homme qui hésiterais à taper une femme, petite.

      Il saisit le bras de la commandante pour tenter de la bloquer à terre, elle prit son souffle et suivit le mouvement de la clé de bras pour répliquer d'un coup de boule arrière dans la tête du pirate. De nouveau face à face, elle pointa le Baron de son marteau, l'air non pas folle furieuse comme on pourrait s'y attendre, mais seulement en colère, une rage contenue, prête à exploser.

      - Tu à dépasser les bornes cafard, je vais te montrer ce qui arrive quand on s'en prend à un membre de l'équipage des Sea Wolfs.

      - Tss, tants de prétentions de la part d'une si jeune femme...

      Elle serrât les dents, il n'avait aucune considération pour elle en tant que combattante, les yeux fourbes de l'homme et son attitude suffisante ne faisaient que la faire enrager un peu plus intérieurement. Elle fusa sur son adversaire armant son marteau. Baron ricana pour ensuite attraper la rouquine, le catcheur savait y faire. Mais la commandante ne comptait pas se laisser vaincre si facilement, elle frappa au niveau du foie de son opposant au moment de la prise, annulant l'attaque. Après quoi elle se remit en garde, toujours un marteau à la main. Inutile de dire qu'elle ne perdit pas de temps, mais ce pirate était insaisissable, il était réactif et très méthodique, c'était un adversaire expérimenté, fort, aucun doute là-dessus, Lin était plutôt une bourrine d'ordinaire, elle n'avait pas l'habitude d'affrontement des maîtres du combat au corps à corps et ce luchadors sans masque allait être une vraie plaie sans aucun doute. La tigresse n'est cependant pas en reste ! Malgré son manque de maitrise elle possède de très bons réflexes, ce qui la sauve de la plupart des coups du Capitaine Pirate, c'est alors qu'il saisit la jeune femme par les jambes.

      - Je te tiens !

      Muerte renversa son opposante avant de se glisser derrière elle pour la saisir une seconde fois par derrière, il amorça ensuite son terrible coup, la tête en arrière il essaye de finir le combat instantanément à l'aide d'un German Souplex. Lin poussa un cri vite étouffé alors que le Baron se relève fièrement, elle est au sol, luttant contre son corps pour éviter qu'il ne se relache face à la douleur.

      - Voilà ce qui arrive quand on se frotte à un vrai combattant.

      Cet air suffisant... BORDEL ! Dans un effort colossal elle se relèva doucement, l'oeil extrêmement mauvais, cette fois elle était entrée dans une rage folle.

      - Espèce de....

      Sans que personne ne puisse s'y attendre elle se propulsa une fois de plus bêtement sur son opposant qui se préparât pour la rattraper par les jambes et ainsi la renverser ! Mais une fois à portée il ratât son attaque, Lin sautant au-dessus du vil pirate.

      - PAUVRE MINAAAAAAAAAAAABLE !

      Instantanément avant même qu'il ne se retourne, elle lui assène un puissant coup de son marteau portée à deux mains dans la tête de son adversaire, un pur HOOOOOOOOOOME RUNNNNNNNNNNNNNN ! Propulsé en avant, le Baron tombe au sol alors qu'il vient de subir cette puissante attaque.

      - Sale garce ! Tu vas voir !

      - Garce ?

      Elle reprend son second marteau au sol alors que l'on peut lire la rage sur ses yeux. D'un mouvement sec de hanche elle proclama d'un ton hautain et extrêmement sure d'elle.

      - MOI, AYZAMI LIN COMMANDANTE DE LA MARINE, JE DÉCLARE QUE JE VAIS T'ÉCLATER TA GUEULE DE RAT ! PRÉPARE TOI MUERTE, JE VAIS REMPLIR TON RIDICULE CERCUEIL AVEC TON CORPS BRISÉ SOUS LA PUISSANCE DE MES POINGS !

      Le combat opposant Ayzami Lin au Baron Muerte venait de débuter, alors que la voix pleine de rage de la sauvage femme retentissait dans toute l'usine.


      Dernière édition par Ayzami Lin le Sam 7 Jan 2012 - 23:43, édité 1 fois
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        Et l’œil du cyclone, ils le quittèrent à une vitesse folle. Pour dire, Rachel n'eut jamais le temps de rattraper l'intégralité du groupe. Progressant d'un pas rapide entre les cuves bouillonnantes et les hauts fourneaux brûlants, oppressée, elle se rendit bien vite compte en rejoignant Toji qu'il manquait vraisemblablement du monde parmi la mauvaise troupe des Sea Wolf. Red, Lin... Et quelle meilleure idée que se séparer encore d'avantage ? Notre faucheuse n'aurait pas dit mieux. Ils auraient également pu faire douze groupes de un, ça aurait été aussi simple au final. En moins de temps qu'il n'en fallait pour qu'une cuve pétarade une vingtaine de fois, le Lieutenant Blacrow se retrouva avec les hommes restants sur les bras. Guider leurs gestes sur mer étaient une autre affaire que de les diriger à terre. Déjà qu'elle-même tanguait étrangement dès qu'elle quittait les flots...

        Dans un soupir, Rachel réajusta sa faux sur son épaule et s'adressa aux hommes, aussi impérieuse qu'elle l'était sur le navire. Ils allaient la suivre et sans rechigner. Elle connaissait leur point faible et le premier qui fait un pet de travers, elle l'enverrait dans une des cuves qui bordait la gigantesque allée qui s'offrait à eux. Ils allongèrent donc le pas dans ce couloir bordé de platanes en acier. Il fut très vite dit qu'ils étaient seuls. Seuls les échos de leurs propres pas à la cadence rythmée se répercutaient contre les parois sordides. Il n'était pas rare de trouver une ouverture, comme une porte, rouillée, défoncée, effondrée ou même condamnée. C'étaient celles-ci les plus attirantes. La curiosité est un vilain défaut et tous dans l'équipe le savaient. Et tous suivaient la ligne droite qui s'offrait à eux. Et tous jetaient des regards gourmands aux ouvertures offertes sur un monde meilleur. Quel sadisme tout de même... Même Rachel perdait son regard sur les planches de bois cloutées. Ils ne passèrent que devant une seule dont les planches avaient été arrachées.

        Puis, au bout de cinq minutes de marche tranquille, tout bascula. Au sens propre du terme.

        Sous les pieds de notre poupée de porcelaine, ce qui ressemblait à un pont inférieur de métal se déroba. Et les deux secondes ont beau être courtes, lorsqu'elles sont de chutes, elles sont les plus longue de votre vie. Dégringolant sans fin dans le noir, elle eut une pensée pour les hommes dorénavant seuls. La tactique des douze groupes de un... Espérons que ce groupe s'en sortirait. Espérons qu'elle s'en sortira.

        L'atterrissage fut rude. Et sa patte folle n'y était pour rien. Red avait fait du bon boulot, même si elle évitait de trop forcer dessus. Je l'ai déjà dit, non ? C'est finalement en grognant que notre faucheuse en porcelaine se releva dans une salle très sombre où même la trappe de laquelle elle venait ne laissait filtrer qu'un faible rai de lumière. A vrai dire, il ne faisait pas si clair que ça là-haut. Et pas moins sombre en bas. Elle patienta dans le noir sans accorder un regard supplémentaire à son entrée. Elle venait de se refermer et ça ne présageait rien de bon. Elle tendit ses perceptions. À défaut de sa vue, son ouïe la renseignerait. Autour d'elle, seul un clapotis régulier résonnait, comme des milliers de bulles qui éclataient sans discontinuer. S'il n'y avait que ça... Des griffes couraient sur l'une des cuves que le Lieutenant devinait l'entourer. Sa prise autour du manche se crispa et elle fut prête à une éventuelle attaque. Red, Lin, Kyuuku et Toji étaient-ils eux aussi tombés dans ce genre de piège ? Rachel sentit ses yeux la picoter étrangement et un frisson la parcourut... Agréable.

        Le premier coup tomba. Elle ne put le voir venir, mais elle sentit parfaitement le souffle d'air dans son dos comme le bruissement d'une aile. Rachel parviendra à reste stoïque au prix d'un effort considérable et sut que la bête qui l'assaillait s'enfuyait à bâbord. À 10 pour être exact. Au prix de cette information, elle sentit couler entre ses omoplates un fin filet chaud. Un sourire franc éclaira son visage -si ça avait pu être au sens propre !- d'une douceur qui contrastait éternellement avec cette gigantesque arme.

      -Vous ne voudriez pas faire les présentations ?

        Il y eut un claquement sec et un à un, les plafonniers irradièrent d'une lumière blanc laiteuse. Les veilleuses s'allumaient une à une, dispensant une clarté blafarde dans la salle aux murs blancs. Quelle était donc encore cette magie? Cette clarté nouvelle révéla au Lieutenant une cuve gigantesque d'où sortaient de longs tuyaux tortueux. Elle se serait cru miniaturisée dans le laboratoire du parfait petit chimiste et vu la lumière qui apparaissait au-dessus d'elle, on aurait dit qu'elle rêvait. La cuve qui trônait contre le mur du fond était transparente et laissait voir un liquide opaque et blanc cassé visiblement porté à ébullition. Tous les tuyaux gouttaient dans de nombreuses cuves sur les murs latéraux, faisant des stocks de ce qu'elle analysait comme était le fameux gel en finition. Ce fut tout ce qu'elle put voir car à cet instant, toutes les veilleuse s'étaient allumées dans le claquement sec qui les caractérisaient. Et ce fut le flash. Blanc pur, violent. Il fut ponctué non seulement par un grand claquement mais également par un couinement plaintif et accompagné de trois gémissements simultanés. Celui de Rachel en faisait partie.

      -Non... lumière...trop forte...trop pure...
      -Bon sang ! Mais qu'est-ce qui t'a pris ! On avait l'avantage ! Avec patapon !!!
      -Tu crois qu'on allait la vaincre avec des petites griffes aiguisées ?
      -Bon sang ! Et comment on va voir avec tout ça ?

        Au sol, alors que les deux autres protagonistes en présence se disputaient, Rachel s'était recroquevillée en position fœtale. Satané lumière ! Y'a pas idée d'avoir créé cet élément... Point positif, ils étaient aussi aveuglés qu'elle. Point négatif, ils seraient rétablis avant qu'elle ne puisse ne serait-ce qu'ouvrir les yeux. Puis, notre faucheuse fut debout. Aveugle, les yeux fermés, mais debout. Il y eut en face d'elle, à peu près, de nombreuses autres insultes, récriminations, râles et autres preuve d'un duo totalement en désaccord. Régulièrement, un petit miaulement indiquait que la bête volante était du côté de la voix grave. La petite voix de crécelle était donc seule. Une bonne chose à savoir. Elle avait au moins la disposition des lieux en tête et savait à qui s'attaquer en priorité. Mais en attendant, en plus de la lumière, les voix trop opposées commençaient à agresser sérieusement le crâne de notre faucheuse. Mais qu'elles cessent !

      -Dîtes-le si je vous ennuie...

        Qu'avait-elle pas dit ! Elle entendit le vent siffler à ses oreilles et un coup lui fut de nouveau porté. Pas forcément très lourd, mais juste où il fallait sur la nuque. Le Lieutenant posa un genou à terre et toussa comme elle reprenait son souffle. Dans son dos des bruits de pas. La voix grave sonna comme un rire désagréable. Tout sauf séduisant comme rire. Mais comment diable cet homme avait-il réussi à se déplacer si vite de si loin ? Parce qu'ils étaient pas bien proches les gus. Une nouvelle douleur lacéra son dos et elle se redressa brutalement. Autour d'elle aucun bruit. Frustrée, elle tenta d'ouvrir les paupières. Un gémissement plus tard, elle les refermait vivement. C'était faible comme technique. Et à virevolter de droite et de gauche, elle allait perdre ses repères. Un main grosse comme sa propre tête saisit son épaule. Avant qu'elle ne s'y soit soustraite, elle fut envoyer valdinguer à trois bons mètres, heurtant de plein fouet l'un des murs de la salle. Que disais-je ? La grosse voix n'était-elle pas devant elle ? Et voilà, elle était déstabilisée. Elle tendit l'oreille, soucieuse d'entendre venir la prochaine réplique et un rire cristallin lui vrilla littéralement les tympans. Un bruit de course ! Devant elle ! Elle plongea sur le côté et sentit qu'elle évitait les griffes acérées du petit animal. Le relevé ne fut pas aussi simple que l'esquive. À peine relevée, elle écopait d'un nouveau coup de poing au niveau du plexus qui lui coupa une fois de plus la respiration. Dans quel merdier s'était-elle donc fourrée ?

      -Finalement, c'était une bonne idée... commença la voix de la gamine
      -Tu vois ? J'ai de bonnes idées, des fois. Je ne suis pas QUE danseuse. Finit la grosse voix d'un ton satisfait.

        Ils étaient de nouveau loin...

        Il y a des moments où l'on se doit de dépasser ses limites. Et il était temps.

        Rachel ouvrit les yeux... Sa rétine brûla.

        Elle retomba sur le sol, prostrée, les orbites fumantes, gémissant de douleur et de peine. Et les fourbes n'y prêtèrent aucune attention. Une main la saisit à la gorge, l'autre sa hanche. Et pourtant, la grosse voix était celle qui se tenait le plus loin ! Ils se téléportaient ou quoi ? Elle se sentit soulevée à plus de deux mètres du sol et là-haut, elle fut assaillie d'une dizaine de coups de poings léger au visage. Avec ses bleus, elle avait la certitude de qui faisait quoi. Un détail juste avant d'être violemment rabattue dur le genou solide du type : comment la fille pouvait-elle atteindre cette hauteur ?

        Étendue sur le sol, le visage fermé tourné vers les lumières vives, elle sentit les gros pas s'éloigner d'elle et l'entendit saluer un public invisible. Sur tribord, la grosse voix grogna comme un commentateur sportif :

      -Et c'est avec ce magnifique Brise-dos que Pedro vient de mettre un terme à la carrière du noir corbeau ! Applaudissements fictifs.
      -Pardon ?

        Notre faucheuse ouvrit ses yeux émeraude et réussit à les porter sur le couple des plus étrange. D'un côté, un gros type baraqué qui salue un public depuis longtemps disparu de leurs rêves, dans un vêtement de lycra moulant et une carrure haltérophile. De l'autre, parlant dans un escargomicrophone imaginaire, une gamine masquée, deux fois plus petite que son compère, dans un vêtement dont l'essentiel du cuir était contenu entre le masque et les bottes, scandait des encouragements d'une horrible voix grave. Et tout ça, le Lieutenant Blacrow le regardait d'un œil sidéré.

      -Vous avez des voix abominables...

        Elle fut assassinée par des regards noirs.



      [hrp: si tu veux faire ce qu'on a dit, Red, envoie-moi u mp, j'ai des infos spéciales. ;)]
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      Red reste un instant interdit pendant qu’une masse de métal qui semble vachement lourde fonce sur lui en tournant à vive allure, en fait juste le temps de se demander s’il peut l’arrêter, la bloquer et la renvoyer. Puis les réflexes prennent le pas sur cette réflexion à la con et il se jette de coté pour esquiver la tôle qui vient s’encastrer dans le dallage à l’endroit qu’il occupait une seconde avant.
      Plutôt balaize ce cactus. Mais pas vraiment un ami du décor.

      Pendant que Cactus continue le pilonnage de la dernière position du Lieutenant, Red se glisse entre les cuves, filant aussi discrètement que possible vers les piliers qui soutiennent la passerelle. El cactus est trop haut pour qu’on vienne le chercher, qu’a cela ne tienne, on va le faire descendre.
      S’élançant de derrière une cuve Red glisse jusqu’au poteau le plus proche, jambes fléchies, batte armée loin derrière la tête et Bam, d’une frappe magistrale il traverse successivement les deux pylônes, balançant des esquilles de bois partout et continuant sur sa lancée dans une glissade parfaitement contrôlée.
      Sur sa passerelle El Cactus repère immédiatement l’homme en rouge qui surgit de sous sa couverture et lui remet une dose de projectile en lui balançant une énorme vanne de cuivre surgie d’on ne sait ou. Mais l’effet de surprise est passé et Red l’attend. Après tout ce n’est jamais qu’une grosse balle de baseball, certes de trente kilos, en métal et grosse comme quatre fois sa tête, mais ce n’est qu’une balle…
      La vanne file en sifflant à la rencontre de la batte et frappé de toute la puissance du lieutenant elle repart immédiatement dans l’autre sens, à la verticale, droit vers la passerelle déjà fragilisé dont elle traverse le plancher, la séparant de son attache murale.
      Privée d’appui et de soutiens la passerelle bascule, sa partie tranchée venant s’écraser juste à coté de Red qui jubile et s’élance sur le plan incliné à la rencontre d’El Cactus qui secoué par le choc et la chute est en train de le dégringoler…
      Le problème quand on combat un catcheur, c’est qu’il maitrise la chute, et tout ce qui va avec. Il ne faut que quelques secondes à Red pour réaliser que la dégringolade de l’ennemi n’est en fait qu’une série de saltos de plus en plus rapide parfaitement exécuté, quelques secondes pour se souvenir que l’important ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage, et pour comprendre que le tapis de réception des deux pieds d’El Cactus se situe globalement au milieu de son plexus.
      Quand on est pris de court il n’y a qu’une réponse que l’ex agent Red maitrise parfaitement…

      -Tekkai ?

      Et comme d’habitude, ça ne marche pas, Cactus finit sa descente par un superbe coup de pied du sacrifice, son corps propulsé à l’horizontale ses deux pieds nus viennent percuter de plein fouet le ventre du lieutenant et le balancent dans le décor…
      Prise de contact brutal avec un mur métalliques et ses copains rivets, prise de conscience aussi. Y’en a marre de louper systématiquement son Tekkai, bordel toute la section de Red y est arrivé sauf lui… C’est quand même pas compliqué, c’est le truc le plus facile du Rokushiki.


      **Souviens toi de ce putain de cour putain, c’était quoi le truc important ? **

      …L’important dans le tekkai c’est l’esprit. L’esprit est plus fort que le corps, le Tekkai c’est réussir à s’en convaincre. Le Tekkai c’est vaincre cette conviction que les coups doivent vous blesser. Ce n’est pas vrai ! C’est un leurre ! Un mensonge que votre corps vous transmet depuis toujours. Oubliez le corps et écoutez votre esprit. Le Tekkai c’est être tellement persuadé de son invulnérabilité qu’elle en devient réelle. Le Tekkai c’est le corps qui s’adapte à votre volonté, qui s’adapte à ce que vous lui ordonnez. Si votre esprit se sait invulnérable. Alors vous l’êtes.

      -Mais monsieur ? On peut briser un Tekkai non ?

      -Il n’y a pas de mauvais Tekkai. Il n’y a que de mauvais esprits…

      **Ah oui maintenant je me souviens pourquoi j’ai zappé ce cours… Culé de prof.. Se persuader qu’on est invulnérable. Facile à dire quand on est bien planqué au QG**



      Alors que Red émerge à peine de son flash back, El Cactus, au mépris de toutes les règles en vigueur dans cet univers impitoyable, l’attaque immédiatement. D’un bond il est sur l’agent qui vient de se séparer du mur et lui allonge un crochet magistral…

      -Tekkai !

      Red encaisse un sale coup dans le foie et se plie en deux, aussitôt relevé par un coup de genou au menton. Méthodique et consciencieux Cactus enchaine par un coup de coude dans la tête revenue à sa hauteur.

      -Tekkai !

      Red part s’étaler en latéral, mais se retrouve tout de suite rattrapé par une mandale qui arrive dans l’autre sens et qui manque lui défoncer la mâchoire tout en le remettant en place pour la prise suivante. Les deux mains de Cactus se referment sur la gorge du lieutenant et d’un violent pivotement il le fait décoller et après une rotation qui lui fait craquer toutes ses vertèbres il le balance à nouveau à la rencontre du mur…
      En type persévérant Red tente encore une fois un Tekkai, et se prend une nouvelle douleur bien réelle quand il tente de démonter le mur à coup d’épaule. Décidément, l’esprit ne veut pas.
      Tant pis pour l’invulnérabilité. Red glisse le long du mur comme une vieille serpillère et tâtonnant autour de lui il réussit a remettre la main sur sa batte. Il est temps de revenir aux méthodes classiques, pour ne pas se faire taper, taper plus fort.

      El Cactus arrive et Red se relève d’un bond en lui allongeant vers les cotes un coup de batte vicieux qui n’atteint jamais son but, bloqué par les réflexes et la poigne de fer du catcheur ; Des reflexes qu’il doit regretter immédiatement vu le bruit que fait son poignet quand il bloque le coup. Red dégage son arme en repoussant l’ennemi d’un coup de pied et tente immédiatement de lui faire sauter le crane à la volée. Evitant la batte d’un cheveu Cactus glisse au sol et d’un ciseau entraine immédiatement le lieutenant avec lui.
      La mêlée devient confuse, pressentant qu’au sol son ennemi est bien meilleur lutteur que lui Red enchaine les coups pour ne pas se faire coincer dans une prise. Coup de coudes, coup de genou, doigt dans l’œil. Cactus riposte en lui crachant un liquide vert et collant sur les yeux et en manquant de lui arracher la tête à la force des bras…
      Accrochés l’un à l’autre comme de vilains parasites sur un gamin des rues les deux hommes traversent la pièce en roulant l’un sur l’autre pour prendre l’avantage.
      Profitant d’une seconde ou il est dessus Red réussit enfin la frappe la plus classique du monde et chope les couilles du gros catcheur. Réaction de défense immédiate, El Cactus plie les jambes et d’une détente sépare les combattants en propulsant le lieutenant au loin. Ce qui au final arrange tout le monde ou presque.

      Dans sa nouvelle tentative de vol artificiel Red traverse cette fois une série de poteaux de bois, moins résistants que le mur du fond. Il l'atteint durement et se relève une nouvelle fois, El cactus fait pareil et il ne manque bientôt que le coup de gong pour relancer les hostilités…
      Coup de gong qui s’avère être un craquement du genre sinistre et de mauvais augure. Mécontente d’avoir perdu la majeure parti de ses pieds, la cuve en tre les deux hommes bascule lentement vers le sol. Pendant que les deux combattants restent interdits devant l’imminence du désastre une bonbonne de verre de dix mètres de haut entre en contact avec la pierre et explose, dispersant aux quatre coins de la salle des débris coupants plus gros que le point et déversant sur le sol des milliers de litre du produit qu’elle contenait.

      Enfin c’est ce qui se passerait si le liquide n’était pas la dernière évolution du gel antigravité qui fait la fierté des allods d’akkem. Et à la place de se déverser sur le sol les débris et des milliers de gouttes plus ou moins grosses de liquide antigrav se répandent dans l’espace aérien de la zone, au mépris des règles naturelles les plus fondamentales. Plus fidèle aux traditions, la partie supérieure de la cuve entraine avec elle une partie non négligeable des structures métalliques qui parcourent la salle avant d’aller s’écraser avec fracas sur les autres réservoirs qui suivent le mouvement et basculent de concert.
      En moins d’une minute les deux adversaires se retrouvent coincés comme des rats (enfin les rats ne se font pas coincer aussi bêtement, ils se font plutôt coincer comme des carottes) dans un gigantesque jeu de bowling en plein Strike…

      Et évidemment, c’est à ce moment la que le sol, décidément trop sollicité par tout ce bordel, décide de céder…

      Dans un fracas toujours plus apocalyptique tout le niveau chute de six bons mètres. Entrainant dans sa chute tout ce qui n’est pas couvert de gel, ce qui laisse heureusement une bonne partie des débris et des cuves flotter bêtement dans les airs…
      Le reste atterrit au niveau inférieur sous le regard stupéfait d’une poignée de nouveau belligérants forts occupés à se mettre aussi sur la gueule…


      Évidemment c’est l’esprit agile de Red qui reconnecte le premier à la réalité. Comme on dit au Cipher Pol, si tu ne peux pas agir dessus, ça n’existe pas.

      Se relevant après une roulade mémorable au pieds de Rachel il lui met immédiatement une grand claque dans la main…

      -BLIND TAG ! On change d’adversaires, à toi le cactus !



      Dernière édition par Red le Sam 31 Déc 2011 - 20:20, édité 3 fois

        Schlang !

        Une à une les cloisons se déchirent sur notre passage, sans que leur résistance éphémère n'ai réussi à ralentir la terrible inertie qui nous pousse ! Saisi à bras le corps, Potemkin percute coups sur coups cuves, tuyaux et murs dans un bruit d'enfer ! J'ai l'avantage de la petite taille, ce qui m'a permis de passer sous ses bras pour l’attraper à la taille afin de l'écraser de toute notre masse contre tout ce qui se trouve derrière lui. Problème, le mec est fait d'autant de métal que les-dits murs, et il est bien plus solide. Du coup, à part froisser de la taule et lui faire des courbatures j'arrive pas à grand chose... mais bon c'est déjà ça de pris, je vois certaines parties de son armure qui se cabosse sous les impacts de plus en plus forts. Sclong ! Blang ! Blouing ! Dans une grognement rageur le primate fini tout de même par lutter avec assez de hargne pour me faire basculer au dessus de son épaule et inverser la balance ! Pute vierge, c'est moi qui fait copain-copain avec les cloison de l'usine maintenant ! Schklong ! Aaaargh ! L'batard, ça fait un mal de chien ! Mais bon pas question que j'le montre, ce p'tit fumier l'emportera pas au paradis ! Il a encaissé et j'peux largement faire de même, c'est pas ce genre de p'tits coups d'filette qui va nous arrêter.



        A la 15ème cloisons que nous traversons tout-deux dans notre ballet incessant, je finis par me dire qu'il est grand temps de prendre le pas sur lui, notre petite égalité ne nous mènera à rien comme ça. Étant un homme poisson j'suis sensé être dix fois plus fort qu'un humain... un gorille trois fois, mais celui là fais aussi trois fois la taille... dix contre neuf, ça explique le côté serré d'la chose. Tant mieux, enfin un gars sur qui jouer les gros bras, quitte à démonter toute cette foutue usine de mes deux dans l'affaire huhuhu !

        "MOI, AYZAMI LIN COMMANDANTE DE LA MARINE, JE DÉCLARE QUE JE VAIS T'ÉCLATER TA GUEULE DE RAT ! PRÉPARE TOI MUERTE, JE VAIS REMPLIR TON RIDICULE CERCUEIL AVEC TON CORPS BRISÉ SOUS LA PUISSANCE DE MES POINGS !"

        Ah ? J'connais cette voix... j'vois qu'elle est en forme aussi la rouquine huhuhu. Mais pas l'temps d'faire un arrêt, Potemkin et moi créant notre porte d'entrée dans une explosion de métal avant de passer en un éclair entre elle et son adversaire. Salut la mouflette ! La seconde suivante la paroie du fond nous servira de sortie tandis que nous continuons notre corps à corps brutal, cette fois-ci Potemkin le 1er.. A plus la mouflette !



        Un coup de poing dans l'aine plus tard et un coup de boule de plus à mon actif, je profite d'un éphémère avantage sur la force de la nature que j'ai entre les palmures pour prendre appui sur le sol avant de me projeter contre le plafond avec elle. Dans un bruit d'enfer j'incruste ainsi la silhouette du gorille dans le métal du plafond, lui assurant un sacré mal de tête. "Geppou !" Blam encore un coup ! "Geppou !" Vlam contre le mur du fond ! "Geppou !" Huhuhu j'enchaine les projections contre le décors, m'amusant de chacun des impacts. Il est impuiss*... "Jet dial !" Deux puissantes colonnes de pression et de fumée jaillissent soudainement du dos de Potemkin, telles deux fusées directrices qui ont vite fait de nous projeter à l'inverse, m'écrasant de toute notre masse contre le mur opposé ! Aouch ! Fumier de mes deux ! J'ai mal, mais surtout j'ai la rage ! Pour un peu le son de mes côtes crépitant sous la pression passerait inaperçue entre les grognements bestiaux de notre affrontement. Un combat à mort comme je les aime, huhuhu tin' jl'adore c'fumier ! Sa mort n'en sera que meilleur !



        Notre ballet reprend donc de plus beau, mon Geppou luttant à arme égale contre ses dials, tantôt à mon avantage, tantôt au sien... Pauvre usine, on y laissera notre signature et pas mal de sang ou d'huile, dans pas mal de coin huhuhu. Au final, un trop gros impact traversera une énième fois une cloison, nous projetant tout deux dans une vaste pièce. Visiblement on est plus seul... Tout concentré à mon duel, j'arrive tout juste à voir les formes de Red, Rachel et trois guss bizarres avant que nous ne traversions l'attroupement avec le tact d'un bélier de siège ! Difficile de dire si j'ai percuté quelqu'un, tant mon corps entier n'est que douleur et excitation ! Par contre, au passage on choppe un passager clandestin. Tandis que Potemkin et moi tournoyons au sein de la pièce dans le sifflement de ses dials et les impacts de nos coups, il nous apparait sous les yeux une espèce de boule de poils furieuse, visiblement aussi inquiète de sa position que nous. Stupide chat, dans le doute ce genre de bestiole laboure ! C'est donc un typhon de griffes et de feulements strident que le primate et moi nous prenons à pleine poire ! Le soucis, c'est qu'aucun de nous deux n'est prêt à lâcher son adversaire pour virer ce putain de matou, certain que l'autre en profiterait à son avantage. Nous continuons donc notre bras de fer acrobatique, les visages lacérés en plus ! Aaaarh fait chier ! Ayant moins de patience que lui, c'est moi qui m'y collerais ! Mais hors de question de le lâcher, j'suis loin d'être fou... Les deux mains prises je m'en vois donc acculé aux dernières extrémités... Dans le cri rageur d'une patience usée jusqu'à la corde je projette donc la seule arme libre qu'il me reste : ma sale gueule. En une fraction de seconde je happe le chat, ne laissant qu'un bout de queue ébouriffé dépasser de mes lèvres serrées ! Nous voilà déjà un peu plus peinard pour se massacrer en paix, non mais oh. Le truc, c'est que le matou est dur à mâcher, trop dur... Alors la boule de griffe en pleine panique essaye de sortir, même si pour cela elle doit se frayer un chemin dans mon palais à grands coups de griffe. Aaaaaaarg, le pire chat dans la gorge que j'ai jamais eu ! Hors de question de le cracher, trop gros pour être mâcher, il ne me reste plus que ma langue pour l'étrangler ! Vous avez déjà essayé de stranguler un chat avec votre langue ? Non ? J'men doutais... c'est vraiment une idée à la con, même si c'est la dernière qu'il me restait, hélas. Et faut bien avouer que niveau efficacité j'ai connu mieux, même si au moins ça occupe l'autre bestiole. Par contre je me fritte pour ainsi dire à deux contre un, et ça contre un mec du gabarit de Potemkin ça n'aide pas. Pas question que je le lâche pour autant ! Foi de moi, il va pas s'en tirer l'enflure ! Vlan !

        A peine je me réjouis d'un coup de genoux qui arrachera plusieurs plaques de son blindage, que mon adversaire m'éclate son coude dans la nuque ! Aaaarg... Huuurrr... Nous voilà donc projetés chacun dans notre coin, les deux coups ayant décidé pour nous d'une séparation salutaire. A ce rythme là on aurait tout pété c'est moi qui vous l'dis. C'est donc dans le chaos d'une bataille qui fait rage tout autour, que nous nous relevons tout deux, crachotant de fins filets rougeâtres. Keuf keuf keuf... Héhé il a payé l'salaud héhéhé. Bon ok il doit s'dire exactement la même chose mais bon...
        Ah oui j'oubliais... Ptuuu ! Je profite de l'éphémère trêve pour cracher la masse baveuse de Patapon, qui ira se coller contre un mur dans un bruit de vieux glaire humide. Huhuhu j'ai vaincu la bête ! Keuf keuf... Par contre Potemkin c'est une autre affaire. J'suis loin d'être à mon maximum, mais quelque chose me dit que lui aussi a encore pas mal de réserve. L'apéro était costaud, mais c'est loin d'être fini. D'autant plus que ce bâtard aux gros sourcils me réserve une sale surprise... Rompant la trêve, il se jette sur moi de toute sa masse, récoltant au passage une "Parade offensive" où mon poing traversera sa carcasse, brisant quelques côtes avant de l'envoyer bouler dans une autre pièce. Dans ta gueule conn*... "Hallucino dial !" Pchchhhhhhh ! Durant sa virevolte, le gars a le temps de se couvrir en me balançant en pleine tronche un jet de gaz multicolore, que j'inhale ainsi à pleins poumons. Keuf keuf... merde du poison ?! Non ?... Bizarre ça brule pas... En fait... en fait...



        Wouaaaaaaaaaaah ! A peine j'ai le temps d'éternuer que le monde autour de moi vacille, tout en douceur mais avec une vitesse sidérante. En moins d'une seconde le décors s’efface, Red Rachel et les autres en font de même, tandis que même les bruits des affrontements s’estompent de mon esprit. Nom... de... diou... J'ai la tronche dans le coton, le cerveau qui marche à deux à l'heure et pourtant... j'adore ça ! Le panard total ! Sous mes pupilles dilatée s'ouvre un monde kaléidoscopique de lumières et de formes étonnantes, tandis que même la gravité cède du terrain à mon imaginaire. Je plane littéralement ! Wouatchaaa c'est le trip du siècle... J'en oublie carrément mon combat et ses dangers, c'est pour dire ! C'est alors qu'au milieu de ce monde merveilleux semble venir à mes oreilles une douce mélodie, qui enfle peu à peu pour mon plus grand plaisir. Cherchant de mon regard halluciné sa source, je tombe nez à nez avec un petits groupes d'animaux étranges, dansant en cercle dans la joie et l'allégresse. Oooooh le joli lapin à dents de sabre ! Oooooh le mignon petit chat noir ! Youpi un croque-mitaine ! Yeah il est trop bô ce petit démon ! Je nage en plein rêve, tous mes petits amis des ténèbres et des abysses sont là ! Youpi faisons la fêtes tous ensemble ! Ni une ni deux, je me jette donc sur le petits lapin démoniaque, le saisissant à pleines mains avant de le serrer fortfortfort contre mon torse. Il est vraiment trop mimi avec ses tatouages, ses piercings et son poil blanc. Nous dansons ainsi tous ensemble, s'émerveillant du monde qui nous entoure et de ses couleurs !

        Mais toute bonne chose a une fin... aussi vite que le bonheur nous a saisi, un nuage sombre passe sur le regard de mes petits amis. Le ciel s'assombrit, l'atmosphère devient lourde... une menace approche et semble les terrifier. Lentement, je me retourne pour faire face, bien décidé à faire rempart de mon corps face au danger. Mais le cauchemar et bien pire que je ne l'aurais imaginé... Bien pire. Sortant d'un puits de lumière, une gigantesque licorne rose avance vers nous, sa crinière d'or ondulant dans le vent tandis que des petits papillons volettent autour d'elle. Sous ses pas, le sol se fend de la marque de ses sabots, horribles petits cœurs roses qu'elle laisse derrière elle comme un chemin de damnation. Ses grands yeux bleus aux longs cils se fixent sur moi, cherchant à m'écraser sous le poids de sa monstruosité... Elle sent le miel et les ténèbres cèdent la place à la lumière à son approche... Mais je ne dois pas avoir peur, je dois être fort... Mes amis comptent sur moi ! Mais par tous les enfers, quelle horreur ! Que les abysses me viennent en aide !

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        Muerte était prétentieux, sexiste, fourbe... Lin était désormais décidée à lui exploser la gueule. Alors qu'elle venait d'annoncer sa futur victoire, les deux adversaires se foncèrent dessus quand d'un coup, une énorme explosion retentit et un gorille géant traversa le mur. Lin recula machinalement alors que le mastodonte passait devant elle, elle crue reconnaitre son capitaine.

        *C'est pas juste... c'est toujours lui qui a les meilleurs combats...*

        Enfin elle se disait ça mais bon, contre Potemkin c'était pas dit qu'elle ait l'ombre d'une chance mais... elle était jalouse quand même d'abord ! BREF revenons-en à ce qui nous intéresse, Muerte VS Lin ! La salle était maintenant à moitié dévastée, deux gros trous dans les murs signes du passage de Toji, la rouquine saisit ses deux marteaux et repartit à l'attaque, les échanges étaient rapides et précis, car Muerte esquivait avec une grande aisance la plupart des coups de Lin et la marine esquivait du mieux qu'elle pouvait les tentatives des prises ou autres enchaînements du Baron.

        - Grr tu ne sait donc pas te battre sans armes gamine ?!

        Le pirate recula au niveau de son cercueil qu'il saisit, prise dans son élan de rage la Commandante suivit et tomba dans le piège ! Muerte tourna autour de la jeune femme et commença à enchainer deux trois coups avant de finir avec un balayage qui fit perdre son équilibre à Lin. Le capitaine pirate sourit et alors que Lin tombait à la renverse il lança son cercueil pour qu'elle atterrisse pile dedans.

        - Qui va finir dans le ridicule cercueil ? Gamine !

        La peste était enfermée, Muerte n'en avait cependant pas fini, il saisit le cercueil et l'envoya en l'air après quoi il bondit et shoota violemment dedans en direction du trou fait par le Potemkin. Incapable de bouger Lin subit les chocs sans pouvoir riposter. Ils étaient maintenant dans une nouvelle pièce remplie de tuyaux fumants et à moitiés détruits par le passage du gorille géant. La salle était remplie de fumée donc... Le pirate était perché sur un tuyau, au-dessus du cercueil.

        - S'en est fini, femme.

        Il bondit en l'air ! Il comptait broyait le cercueil dans un ultime coup et Lin avec ! Mais comment allait-elle s'en sortir. Le Baron Muerte fusait à toute vitesse sur sa proie ! Lin dans le cercueil ne s'en rendait pas compte, elle était légèrement sonnée.

        *Il est fort... est-ce que... je vais perdre ?...Non.. non c'est n'est pas possible... je...*

        Elle prit une grande inspiration et dans un timing parfait, elle utilisa son fruit pour détruire le cercueil.

        - JE NE PEUX PAS PERDRE !

        Ultime Deus Ex Machina, Lin dans sa sortie heurta de son poing Muerte qui parti valdinguer à l'autre bout de la pièce. La tigresse hurla de rage alors que son adversaire se relevait.

        - Une utilisatrice de fruit du démon... garce...

        Les yeux de prédateur de la Sea Wolfs venait de repérer à nouveau le pirate, hors de question de le laisser s'enfuir, elle profita de la brume et de sa vitesse pour prendre son ennemi par derrière.

        - Alors comme ça je ne sais pas me battre sans arme ?

        Elle asséna un coup de pied lateral dans le dos du Luchador avant de repasser devant lui et d'enchainer avec un direct du droit dans sa sale gueule !

        - Espèce de...

        Muerte tenta de répliquer, elle esquiva, il lui en avait mis plein la gueule avec son connard de cerceuil mais maintenant il était temps d'inverser la tendance. La rouquine frappa alors d'un coup de poing au foie

        - Grah !

        Le pirate s'immobilisa, la marine enchaîna d'un crochet du gauche, puis dans un mouvement circulaire elle enchaîna avec un droit, elle comptait vite en finir avec son Dempsey Roll ! Muerte subit l'enchainement en pleine poire.

        - RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

        Dans un ultime élan elle fit voler en arrière le vil pirate ! Lin se recula et souffla un peu, elle ne maîtrisait pas encore à la perfection cette technique, il lui fallait se reposer un peu avant d'enchainer. Le capitaine était il K.O ? Non non non ce serait trop simple ! Il se releva avec difficulté, le visage en sang et visiblement très irrité...

        - Espèce de... mon visage... ça fait mal...

        Elle ne cachait pas sa légère surprise, la rouquine avait peut-être misée un peu trop sur son nouveau coup. Elle serrât les dents et se remise en garde, son adversaire était maintenant fou de rage et attaqua en premier. Lin subissait le contre-coup du Dempsey Roll et était un peu plus lente, elle ne pouvait pas esquiver la prise de Muerte qui fit valdingué la tigresse dans le décors pour enchainer avec un coup de pied dans le ventre. La Commandante se releva, elle crachat un peu de sang avant de se remettre en garde ? Non, elle était encore plus enragée que tout à l'heure, elle changea de posture de combat, laissant ses bras pendre au-dessus du sol, légèrement courbée.

        - Alors tu abandonne ?

        Elle ne répondit pas et se contenta de grogner, d'un coup elle se mit à courir à tout vitesse pour atteindre le flanc du pirate et frapper de toutes ses forces dessus. Il contrat avec difficulté, Lin enchaîna derrière avec quelques coups de poing pour finir par un coup de pied retourné et ce n'était pas fini ! Elle ne voulait pas laisser un moment de répit à Muerte ! Elle se jeta à nouveau sur lui et d'un magistral coup de pied elle l'envoya en l'air, ceci fait elle sauta pour le percuter de toutes ses forces ! Il passa à travers le trou.

        - C'EST FINI MUERTE !

        Dans un rugissement qui retentit dans toute l'usine elle le saisit de l'autre côté du trou et continua de se servir du pirate comme d'un ballon en le lançant à travers les ouvertures que son capitaine avait crée ! Malgré les quelques coups que parvint à assener Muerte pour essayer de se dépêtrer de la furie meurtrière de la tigresse vint un moment où il traversa la pièce où tous les Sea Wolfs combattaient, Lin se posant finalement sur le mur troué. Muerte n'était pas vaincu, mais il avait subi de sérieux dégâts. La rouquine était aussi bien amochée mais...

        - Tch quel vermine persistante...

        Ses yeux toujours rivés sur le luchador, elle n'avait pas remarquée son équipage et encore moins le gorille géant dans la pièce. Son instinct de prédateur lui dictait une seul chose "finis en avec ce cafard".


        Dernière édition par Ayzami Lin le Sam 7 Jan 2012 - 23:52, édité 3 fois
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          Tout va si vite. Tout s'enchaîne dans une logique apocalyptique qui ferait tourner la tête d'un greffier. Ça pète de partout, tout le monde leur tombe sur le poil... Aussi vais-je reprendre un peu plus haut, que l'on s'y retrouve tous. Parce que Rachel n'est pas Révolutionnaire et que l'anarchie n'est pas pour elle. Établissons ensemble un ordre réglementé qu'elle pourra suivre aveuglément. Fermez les yeux, on part avec elle.

          Elle avait mit un temps incommensurablement long -au moins autant que l'adverbe employé- avant de se rendre compte qu'il y avait un détail assez gênant chez ses adversaires. Leurs positions par rapport à leurs coups. Et à la lumière éclatante qui illuminait la salle d'une étrange façon l'aveuglant, elle ne pouvait que se repérer à son ouïe, notre faucheuse éblouie. C'est ce qui l'avait trompé. Leurs voix. Elles étaient tout bonnement inversées... La gamine avait une voix grave et agressive tandis que le mastodonte avec la voix fluette et inoffensive d'une étudiante pré-pubère. C'est donc lorsqu'elle ouvrit les yeux sur ces deux personnages qui nous l'avions quittée. N'en croyant pas ses yeux, elle n'avait pas encore bougée quand la jeune fille au costume douteux avait comme « glissé » vers elle pour lui asséner un coup de pied qui la fit décoller du sol. Elle n'alla pas bien loin, notre Lieutenant, peut-être deux mètres en arrière, mais elle reçut une décharge dans le dos comme une griffe effilée lui entama une nouvelle fois la nuque. Réflexe très stupide, elle battit l'air de son arme comme on chasserait une mouche avec le torchon local. Et dans son dos, une masse impressionnante la heurta. Utilisant sa propre épaule comme d'un bélier, le monsieur bien costaud venait de l'encastrer purement dans le mur.

          C'est à peu près là que le regard de la Faucheuse s'alluma enfin. A moitié dans le mur et sous les ricanements satisfaits et irritants de l'homme masqué, à son tour Rachel le fusilla du regard. Et ça n'eut d'autre effet de le faire rire un peu plus.

        -Vous vous êtes fait plaisir ? Je peux prendre moi pied maintenant ?

          Un rire gras plus tard, sur bâbord, là où se trouvait la gamine et une petit bestiole marron sur son épaule, le mur dans lequel était figée Rachel vibra. Elle leva une jambe, et lorsqu'elle la posa sur le sol blanc, ses adversaires frémirent. Les yeux flamboyants, la mine hautaine et le port droit, elle se délectait de la surprise dans les yeux de ses adversaires. Ils avaient compris que l'échauffement était fini. Dommage qu'ils ne continuent pas à la sous-estimer, elle, petite poupée de porcelaine. D'un revers de la main, elle essuya un filet de sang qui coulait le long de sa tempe et parvint même à sourire. Il allait être temps de se dérouiller un peu les muscles. Le Lieutenant prit un appui confortable sur sa jambe saine, allégeant l'autre. Mais elle ne put porter d'attaque.

          D'un même mouvement, trois têtes et quatre paires d'yeux se levèrent simultanément vers le plafond vibrant. Et le mot est faible. Un coup violent, puis un autre. Une brève pensée optimiste pour la trentaine d'hommes au-dessus apaisa Rachel et la tension retomba aussi vite qu'elle était apparue. Puis ce fut le calme. Plat. Mais celui précédant la tempête.

          Pour faire simple : La tempête fut représentée par une demi-cuve qui passa au-travers du plafond, entraînant dans sa chute une bonne partie de la salle supérieure ainsi que deux silhouettes. L'une d'elle roula aux pieds de Rachel plutôt imperturbable. Un « Give me five » plus tard, Red était debout à ses côtés et lui demandait de prendre le Cactus. Un regard et elle l'aperçut. Grand, un costume aussi ridicule que ses propres adversaires, vert et visiblement pas commode.

        -Tu disparais sans un mot et réapparais finalement pour me demander de sortir tes poubelles?

          Le Cactus n'eut lui non plus aucune difficulté a se rétablir. Ce qui faisait deux Sea Wolf contre quatre têtes de pipes. Ils se firent face durant un instant relativement court, au final. Et aucun ou presque ne porta attention au plafond suspendu comme par magie au-dessus d'eux. Un bond sur le côté pour éviter un écrou grand comme un couvercle de poubelle, un pas de travers pour laisser s'écraser à ses côtés une taule froissée, mais rien de plus.

        -J'aimerais te donner des infos sur eux... mais je n'en ai pas encore. Juste que leurs voix ont été comme... échangées.

          Et le court instant arriva au bout du temps qui lui était imparti. C'est le Cactus qui entama une nouvelle fois les réjouissances. Telle une fusée, il fonça sur les deux marins avec une vitesse effarante. Comme Red lui avait demandé, mine de rien, elle prit les devants et, armant sa gigantesque faux furieuse et trancha dans la direction de Cactus Man. Dans son élan, il fut obligé d'obliquer, ne pouvant s'arrêter et voyant bien que bloquer l'arme aurait été quasiment suicidaire. C'est son sourire qui inquiéta Rachel. D'un bond, il fut hors de portée, hors de vue, mais un autre danger se présenta. Une gamine volante qui suivait le tracé du grand vert. Impossible à éviter. Heureusement, on parlait d'une créature de la taille d'un petit poids dont les coups n'auraient pu blesser un chaton asthmatique. Voire un Pludbus enrhumé. Notre Lieutenant Blacrow fut donc uniquement renversée. Mais cet instant n'était qu'une brèche pour les deux hommes qu'ils combattaient. Celui à la voix de crécelle s'élança vers Red, le Cactus visa le crâne de Rachel. D'un roulé, elle fut hors de portée et de nouveau sur ses gardes pour parer les coups de Cactus. Ce dernier tentait de se créer une brèche par laquelle s'insinuer. Mais elle avait beau s'en douter, elle ne faisait que reculer face à cette violence. De son côté, Red maintenait en respect le couple des plus étranges.

          C'est du moins ce qu'aurait voulu croire Rachel. Elle reçut un violent coup de la paume de Cactus qui la déséquilibra comme elle prenait un appui trop important pour sa jambe en rééducation. Elle trébucha et l'homme au masque vert se jeta sur elle pour la saisir. El Cactus attaque : Sacrifice. La Faucheuse est touchée. Une projection plus tard, elle dérape sur un sol blanc et se redresse tant bien que mal, sur des appuis mal assurés. Et c'est donc là qu'intervient ce qu'elle pensait ne pas être son combat. Un petite fille, toute griffes dehors, jaillit vers elle, dans un grand rire rauque ; elle semblait planer. La faux tourbillonna entre les mains de Rachel et l'une des lames du manche s'agrippa à son haut de cuir, la renvoyant, après une brève toupie pour la plaisir, sur le cactus qui se précipita pour la rattraper. Nouvelle brèche, de l'autre côté cette fois. Elle lui tomba dessus, au sens propre du terme, frappant depuis les hauteurs gagnées en un bond. Oh, ça ! La tranche est parfaite. Une magnifique balafre saigne Cactus de l'épaule -bien entamée- jusqu'au plexus environ. D'un coup de pied négligeant, Rachel envoie la gamine flotter un peu plus loin, impuissante, sans se soucier de son étrange faculté de flottement -Il fallait dire qu'à côté d'un plafond presque en apesanteur, une fillette n'est pas très impressionnante. Notre poupée de porcelaine, faux sur l'épaule, fait maintenant face à son unique adversaire, stoïque malgré la blessure sanglante. Il se permet même de se faire craquer les cervicales lorsqu'un bruit sourd leur parvient. D'abord lointain puis de plus en plus proche. Soudain, tout un pan du mur explosa purement et simplement à quelques mètres de Rachel. Et qu'est-ce qui en sort ? Un poisson et un Gorille. Si c'était pas beau ça...

          Assez beau pour détourner l'attention de Rachel mais pas celle de cactus qui frappe avec l'intention de tuer. Vous imaginez, une ouverture pareille. C'est limite si elle ne lui tourne pas le dos. Comment, elle ne le sut jamais, mais il se retrouva au-dessus d'elle, tête en bas, mains serrées autour de la gorge de notre faucheuse aux regard émeraude. Une pression qui lui coupa la respiration. Une torsion qui lui fit craquer la nuque de manière très peu rassurante. Un porté qui la souleva du sol. Un lancé qui la catapulta dans un mur. Violent, rédhibitoire. Elle en perdit sa faux, sa voix et sa respiration.

          De son côté, Lin faisait elle aussi son entrée. Cactus avait visiblement l'intention de s'inviter à la fête du côté de Red, mais le gigantesque Tigre qui entra dans la salle provoqua une nouvelle pause étonnée. Au sol, un nouveau luchadore que la faucheuse détailla d'un œil un peu brumeux. Se dressant dans l'encadrement du trou, une tigresse monstrueuse. La fête n'était visiblement pas encore finie. Le lit sera pour plus tard Rachel. Elle se laissa glisser à terre, consciente et du danger que planait sur Red et Toji... visiblement plus stone qu'une victime de Hancock. Elle, on l'avait oubliée, et Lin semblait dans un moment de répit. Et le gorille allait tomber sur un Toji totalement ivre. Il tenait même entre ses gros bras une gamine volante depuis un temps disparue. Si elle n'avait pas été broyée sous la poigne du Capitaine Arashibourei, elle aurai pu avoir la force de moucher Pludbus. Cela étant, ce n'était pas se détail qui le sauverait de l'attaque sauvage du Gorille. En temps normal, la faucheuse de porcelaine ne se serait même pas interposée dans le combat de l'homme poisson. Mais lui n'était pas « en temps normal ». Et ça se voyait à quelques kilomètres à la ronde.

        -LIN !!! En Tenaille !!!

          S'il avait fallu lui répéter deux fois, Rachel ne l'aurait pas fait. En l'occurrence, elle n'avait pas le temps de scander deux fois le même ordre. Même encore sonnée et la nuque douloureuse, elle se força à prendre appui sur le mur derrière elle pour s'élancer dans les airs, espérant que la tigresse ferait de même. Elles prirent leur envol, chacune de leur côté. Direction le primate mécanique. En y réfléchissant, la poupée aux yeux émeraude se serait posée des questions sur sa condition et le contexte de cette bataille. Heureusement pour elle qu'elle n'y réfléchit pas. Et puis la forme simiesque se rapprochait maintenant. Il était temps de faire claquer le fouet. Car à défaut de Faux, Rachel sortit la chaîne qui lui enserrait le bras. D'un mouvement souple du poigne,t elle immobilisa l'attaque qui visait Toji. Mais lorsque le Gorille se tourna vers Rachel, s'était trop tard. Il se retrouvait pris entre le marteau et l'enclume. Qui de Lin ou de Rachel était le marteau ? On se pose bien la question.

          La coup fut bien porté, certes, mais la riposte ne se fit pas attendre. Toji était hors de danger, mais le primate se vengea sur la faucheuse et la balaya d'un revers de la main. C'était à peine si il lui décrocha pas la mâchoire. Et malgré la chaîne qui pendait lamentablement le long de son énorme poing, il eut un rire sourd. Si au moins il avait été sonné. Si au moins une enflure de Cactus ne l'avait pas rattrapé au moment où elle allait s'écraser pour la planter dans le sol, tête la première. Pire, il la remit debout sans attendre et la cogna au foie, lui faisant perdre la respiration, puis à la tempe, lui faisait perdre la vue, puis entre les omoplates, lui faisant perdre l'équilibre et s'avachir sur le sol. La seule chose qu'elle voyait était des étoiles. Il s'accroupit à ses côtés et lui souleva le haut du corps en la tirant par les cheveux.

        -Tu n'aurais pas un peu de plomb dans l'aile ? Je peux abréger, si ça te...

          Le cri qui retentit figea les scènes autour. Le Cactus se redressa d'un bond et se recula de la même, hurlant sa douleur à l'autre bout de l'usine. De sa mâchoire coulait une quantité incroyable de sang. Sous le menton, un trou incroyablement gros, perforant sa bouche le faisait visiblement souffrir. La silhouette qu'il tourmentait jusque là se releva lentement. À sa main pendait un crochet d'où gouttait du sang frais. Sa posture droite, ses épaules crispées, son visage froid et son regard flamboyant firent frémir Cactus à son tour comme le sol vibrait à ses pieds.

        -Abrégeons, oui, si tu veux bien...
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        Un, deux, trois Toji mange le chat...
        Quatre, cinq, six ...

        Malgré la sévère série de mandales qu'El Cactus lui a collé dans le museau Red se sent joyeux, léger. Difficile de savoir si c'est à cause d'une frappe un poil trop violente sur le crane ou à cause de la bouffée de gaz résiduelle qu'il a bouffé quand Toji et son songe lui sont passés sous le nez, mais pour l'instant tout ça est plutôt chouette... Des types en collants de couleurs vivent bondissent un peu partout, des débris volant en percutent d'autres dans des ralentis superbes et un vacarme complètement dissonant... Un tigre apparait au coté du gorille...

        L'effet du gaz se dissipe lentement quand une grosse gouttelette errante de liquide antigrav vient s'agglutiner autour de la tête hilare du lieutenant, façon casque à bulle mais avec l'oxygène à l'extérieur. Il faut bien dix secondes à Red et une tentative de respiration loupée pour comprendre le malaise et tenter de sortir de la. Dix secondes de plus pour comprendre que c'est nettement plus problématique que prévu et effacer son sourire idiot de son visage pour arborer une expression nettement plus proche de la panique. A la base Red n'aime déjà pas particulièrement avoir la tête sous l'eau, reste probable d'un certain nombre d'interrogatoires classiques, mais de l'eau qui te suit quand tu bouges et qui cherche manifestement à te noyer, c'est carrément l’angoisse...

        L'euphorie chimique maintenant complètement dissipé Red frappe frénétiquement dans la bulle de gélatine qui l'empêche de respirer, envoyant des petits cubes de gel transparents voler un peu partout et s'ajouter au reste du ballet aérien, il est tellement occupé à rétablir le contact avec un milieu ambiant respirable qu'il passe complètement à coté du type qui veut continuer le combat avec lui...

        -CATAPULTE !
        -Cataquoi?

        Deux mains énormes façon pinces agrippent le lieutenant Red à l'épaule et à la ceinture et deux bras musclés aidés par une dose de produit antigravité le propulsent dans les airs et l’envoient stagner a quelques mètres au dessus du sol, comme bêtement suspendu au bout d’un fil, la vitesse du décollage achevant heureusement de le libérer de son casque

        -DCNA EN PLACE ! Paré à faire feu !

        Vaguement inquiété par la dernière déclaration Red gigote désespérément, brassant l’air à la recherche d’une prise qui lui permettrait de se tourner vers la voix qui vient de gueuler histoire d’identifier ce qui ressemble fort à une menace. DCNA ? Qu’est ce que ça peut bien vouloir dire ?
        Un déhanchement plus tard Red à compris… Il a réussi à tourner la tête, juste assez pour apercevoir les trois derniers membres de l’équipage des Luchas Pirates. Les trois derniers et leur canon…
        Spoiler:
        DCNA, Défense Naine Contre Avion….

        -Cible alignée, FEU !

        Et propulsé par une bonne charge de poudre, le nain en costume rouge jaillit du canon, casque en avant, droit vers un lieutenant Red toujours flottant et toujours incapable de faire quoi que ce soit pour sortir de la trajectoire.

        **Cette fois c’est trop, le nabot qui fait déborder le vase… Je peux quand même pas me faire démolir par un nain en costume ! Pas moi ! Pas comme ça ! Cette fois il faut que ça marche. **

        -TEKKAI !

        Red se concentre à mort, mâchoires serrées, regard méchant, muscles bandés plus tendu que des cordes d’amarrages et corps aussi rigide qu’un bloc de pierre dans la posture traditionnelle du culturiste d’exposition.
        Et la seconde suivante la tête casquée du nain frappe de plein fouet un Tekkai aussi solide qu’une porte de bunker. Le casque se brise sous le choc pendant que son porteur perd illico une poignée de centimètres supplémentaires et passe instantanément en mode sommeil. Le nain part d’un coté et Red de l’autre, mouvement providentiel qui lui permet de prendre rapidement appui sur un mur pour revenir au niveau du sol, droit sur les deux nains qui restent… Il y a une frappe d’artillerie qui va se payer.
        Mais le nain est roublard et on ne le chope pas aussi facilement, et quand Red arrive au canon c’est pour s’écraser sur la poitrine massive de l’énorme Pedro qui le ceinture immédiatement et tente de lui broyer les os pendant que Red lui éclate le nez à coups de tête et essaye de lui éclater le bout des orteils avec les bottes.
        Spoiler:
        Surpris par la résistance du lieutenant à l’écrasement Pedro change de technique… « CHOC DES TITANS »… Basculant le lieutenant à l’horizontale Pedro prend trois pas d’élan et lui incruste la tête dans un mur mitoyen. Un coup brutal, mais pas assez pour briser le Tekkai tout neuf du lieutenant. Qu’a cela ne tienne, à peine surpris Pedro enchaine sur autre chose… « ÉCRASEMENT DE LA MORT »…Et coinçant Red tête en bas il saute aussi haut que possible, lui enserre la poitrine avec les jambes et retombe de tout son poids en tentant de lui écraser la tête dans le dallage. Aidé par le Tekkai le crane de Red perfore le sol dans lequel il s’enfonce jusqu’aux épaules. Et le lieutenant y reste planté comme un vieil épouvantail qu’on aurait planté à l’envers.

        Satisfait de son enchainement Pedro lâche prise et se relève, tout à fait persuadé d’avoir liquidé son adversaire. Il est donc tout à fait surpris quand un spasme agite l’épouvantail, et que deux pieds chaussés de brosses bottes viennent lui agripper le crane au niveau des oreilles. Premier réflexe, Pedro attrape les deux bottes. Mauvais choix… Faisant preuve d’une souplesse hors du commun Red sort de terre, ses deux mains chopant les oreilles de Pedro pendant qu’il remonte à tout vitesse pour lui mettre un coup de boule mémorable … Pedro titube pendant que son nez se met à pisser le sang façon geyser, ses mains retombe, il fait deux pas en arrière pendant que ses yeux roulent dans ses orbites… Mais il en faut plus que ça pour l’abattre. Qu’a cela ne tienne Red remet une couche. Bam, re coup de boule, et Bim, encore un…Pedro bascule sur le dos mais refuse toujours de sombrer dans l’inconscience. Comme mues par une volonté propre, ses mains remontent se serrer autour du coup du lieutenant qui continue de s’acharner, à coups de poings cette fois, droits sur les tempes. Plusieurs fois, jusqu'à ce qu’enfin la pression autour de sa gorge se relâche et qu’il puisse une nouvelle fois aspirer une grande goulée d’air…

        -Mange ça rougeaud !

        Tiré par une main experte un projectile de la taille d’une balle de jonglage vient se loger et se briser dans la gorge du lieutenant qui manque une nouvelle fois de s’étouffer dans le piment que contient la boule. Red en crache presque des flammes et vire au rouge brique en tentant de retenir des larmes de douleur…

        **Je vais buter ces nains, ça va être horrible. Ils vont gouter à la vengeance du lieutenant Red… Peu de mots, beaucoup de violence…**

        Red se redresse lentement, les yeux injectés de sang, la bave aux lèvres, le regard haineux cherchant sa cible… Et se mange un projectile dans le dos. Ne se retournant que juste assez vite pour voir disparaitre un nain ricanant en costume de squelette, et se prendre une autre brique dans l’arrière du crane… Signée par le nain vert à fourrure celle la…

        -Los Diabolos est invincible rougeaud !
        -Ouais on va te massacrer !

        Les deux nains surgissent chacun d’un coté mettant Red face au dilemme classique du combattant solitaire confronté à un duo… Sauf que Red n’est pas seul !
        Accrochée à une corde le pingouin ninja surgit de nulle part et traverse l’espace d’une trajectoire parfaitement maitrisé. Trois étoiles acérées dans une palme, la corde dans l’autre, les pattes stabilisant le vol et le regard froid du ninja fixé sur sa cible, le nabot squelette…
        Les étoiles fusent vers le nain figé par la surprise et se plantent légèrement dans sa poitrine, juste sous son nez, histoire de lui laisser observer le liquide rougeâtre qui suinte de leurs pointes, le temps pour son cerveau de faire le lien avec les horribles récits qu’on colporte sur les poisons ninjas…

        -Ah ah, tu es fini le nain, ce poison est mortel si tu bouges !
        -Quoi ? Mais c’est horriblement vil !
        -Pire, c’est horriblement Ninja !

        Et Red de foncer derechef sur la cible paralysée par sa peur du poison.

        -HOMERUN 4 !

        D’un geste techniquement parfait, Red frappe le nain en plein milieu du ventre, d’un mouvement ascendant surpuissant qui l’envoie immédiatement sur une trajectoire de mise en orbite directe… Le nain file comme un boulet de canon hurlant droit vers le plafond qu’il perfore comme du papier avant de disparaitre loin au delà…Très très loin au delà….
        Abandonné par Pepita, Pedro et Patapon, le nain survivant est rapidement acculé dans un coin par Red et son pingouin. La suite est une débauche de violence aussi intense que brève sur laquelle il n’est pas besoin de s’attarder. Quinze secondes après êtres rentrés à trois dans une cuve renversée le pingouin et Red ressortent seuls, arborant fièrement le masque vert du dernier diablotin…


        Sea Wolfs 5 – Luchas 0


        Dernière édition par Red le Sam 31 Déc 2011 - 20:19, édité 1 fois

          L'être maléfique que j'ai devant moi s'avance à grand pas, faisant claquer ses sabots dans de mignons petits "plop" répugnants. En quelques foulées la licorne géante me prend de vitesse, profitant de ma surprise et de mes réflexes amoindris pour projeter vers moi un coup de patte virulent, déployant derrière elle un arc-en-ciel sur lequel surferont de petits chatons ! Tant d'ignominie me paralyse ! Aucune chance que je ne m'fasse pas arracher la tête sur c'coup là, triste fin pour un Toji hilare malgré tout le dégout qui l'a envahit. Tiens... c'est bizarre ça... Soudainement perplexe, je m'interroge sur plusieurs points, alors même que la mort rose fond sur moi : Comment peut-on être hilare et horrifié à la fois ? Pourquoi diable mes réflexes me lâchent-ils, eux qui même sous la boisson ne m'ont jamais quitté ? Et par toutes les pustules du cul d'la vieille Madonne, pourquoi n'arrête-je donc pas de m'esclaffer, tel un homme-poisson-baleine ?!


          J'en suis encore tout à mes petites questions existentielles, que l'ombre d'un sabot gros comme une assiette me ramène à la réalité. Filant droit sur mon visage, il n'est plus qu'à quelques centimètres de mon nez déjà bien cabossé. Quelques centimètres... quelques.. ben non en fait. Mais pourquoi diable ne bouge-t-il plus ?... C'est alors que je vois émerveillé deux de mes charmants petits monstres aux côtés de l'immonde bête, entravant ses mouvements pas des chaînes de flammes et d'os ! Yeah ! Abyss's Powaaaa ! Tandis que l'unicorne déchaîne son injuste vengeance sur le diablotin noir, j'ai tout mon temps pour me ressaisir et reprendre mes esprits, caressant machinalement le poil dru du lapin démoniaque pour m'aider à me calmer. A vrai dire, jl'avais un instant oublié, me contentant de le serrer très fort dans mes brosse mains comme on s'attacherait futilement à un doudou pour se protéger. Maintenant que j'y fais gaffe, il fait un drôle de bruit d'osselet... Lapin ? Laaaaapin ? Immobile au milieu des combats qui font rage, dérivant lentement dans les airs, je commence lentement à sentir un sentiment confus envahir ma poitrine... Un sentiment caché, qui hurle son désir de revenir sur le devant d'la scène... étrange... sous ses assauts, l'euphorie se racornie comme la moule au soleil... Je ne ris déjà plus... bientôt mes babines se retroussent, mes yeux s'injectent de sang... Ce sentiment, c'est la haine ! Raaaaaaah ! Comme brisant les chaines de mon esprit, ma malveillance efface soudainement les dernières traces du gaz que j'ai inhalé. Bon où j'suis ? Putain ça y est j'ai saisi ! Raaaaah !

          Dans mes mains, ce n'est plus un lapin conciliant que je caresse, mais une perfide pirate aux articulations dédoublées par mes soins trop attentionnées. Je la rejette alors soudainement sur le côté, avec une mine de dégout à la hauteur du respect que des faiblards dans son genre m'inspirent ! Faudra que j'me lave les paluches plus tard, beurk ! En tout cas y m'faut pas plus de temps pour visualiser comment la situation a évolué depuis mon petit dérapage, avant de me replonger sans plus attendre dans l'action ! D'un "geppou" je quitte ma spirale erratique afin de plonger dans le dos d'un Potemkin décidément moins laid en primate mécanisé qu'en poupée à corne. Je devine sans peine que Rachel a du joué le rôle du diablotin, ce qui l'amène ensuite à jouer celui des punching-ball pour sapiens revanchard. T'inquiète candy-girl, Cap'Toji arrive ! Profitant que Potemkin me tourne le dos, je me jette sur lui avant de plonger mon imposant poignard au plus profond de la machinerie qui lui sert de flanc, déchirant pistons et réservoirs à la place des organes et des côtes ! Le cri de rage qui suit restera longtemps gravé dans ma mémoire, tout comme dans mes oreilles. Il a mal, et j'aime ça ! Dans ta gueule gros sourcils Ahahaha !
          Bien agrippé à son dos, j'use et abuse ensuite d'être dans son angle mort pour lui coller quelques coups de coudes vachards dans la nuque, alors que celui-ci bat frénétiquement des bras pour me déloger de là. La surprise le fait paniquer, ce qui n'est jamais une bonne idée huhuhu. Ces quelques secondes d'activité vaine me permettent donc de saisir d'un main la chaîne toujours accrochée à son bras, tout en me tenant à mon poignard encore enfoncé de l'autre. Ces deux Jet-dials nous projettent dans les airs, recommençant notre ballet aérien, cette fois-ci l'antigravité en bonus. Yeaha ! Vous avez déjà essayé le rodéo sur Gorille cyborg en apesanteur ? Vous devriez c'est génial ! Quoiqu'un peu dangereux à tout bien y réfléchir... mwouahahah pas grave !
          Sentant tout de même que mon adversaire ne devrait pas tarder à se ressaisir et à trouver un contre, je décide donc de quitter mon attelage, mais sans oublier de laisser un petit cadeau évidemment. Jouant des coudes, je lui tords violemment le bras en arrière avant de l'embobiner dans la longue chaîne qui dépasse. Quelques tours entre les jambes, de même en travers des épaules... Et hop j'accroche le tout à un des vérins de son pied gauche ! La chaine grince... je saute précipitamment dans l'espace avant de me manger une cloison... la chaîne gémit, ses articulations aussi... Dans un sursaut de force remarquable, Potemkin fait voler en éclat ses liens, mais non sans que certains de ces rouages partent dans la foulée. Héhéhé, qu'est ce que tu dis d'ça, l'cyborg ? L'huile ne remplacera jamais le sang, ni tous tes beaux rouages la "loi de la chair" nécessaire aux vrais guerriers.



          Le voilà donc un genoux à terre, soufflant comme un monstre blessé à mort alors que son corps fuit de toute part. Mais j'aurais tors de le croire affaibli pour autant, le singe a de la ressource, beaucoup de ressource. A peine je me recroqueville au plafond sur mes deux pieds pour porter le coup de grâce, que le voici sur ses pattes, avant d'opérer un replis stratégique tout en délicatesse : Jet-dials à pleine puissance, il se projette aussitôt dans les airs avant de traverser le plafond déjà bien amoché ! Encore dans la fumée et les flash de son décollage aux allures de fuites, je peux tout juste voir la fine trace de fumée qui le suit s'éloigner dans le ciel... Par tous les enfers d'Impel Down... pas encore ?! Raaaaah hors de question que celui-ci se fasse la malle à son tour, Crow m'a déjà suffit, j'ai une réputation de traqueur à tenir et nulle part il ne saurait trouver une cachette hors de la portée de mes loups !


          C'est donc tout juste si je prends le temps de faire une tour d'horizon afin d'évaluer la situation au présent. Il reste qui comme ennemi ? Encore des Luchas debout ?! Non ? Si ? Bon, en tout cas je vois mes Sea Wolfs rappliquer en masse par les coursives, sous-officiers en tête. Il devrait suffire de quelques ordres pour qu'ils managent une sortie pour les otages afin que nous pussions nous élancer sans vergogne sur les traces de Potemkin et de tous les Ruffians, révolutionnaires et pirates qui restent encore sur cette île étrange.
          Ce n'est que le début de cette aventure, ne faiblissons pas Sea Wolfs !
          A moooooort !
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          La rage, c'est le sentiment que Lin ressent alors que son misérable adversaire est en train de se relever difficilement, sous-estimée de part son sexe, son apparence, insultée, elle ne pouvait pas en supporter plus il fallait qu'il paie... Malheureusement elle devrait attendre pour en finir. En effet elle avait rejoint la salle où tous les Sea Wolfs se battaient et parmi les luchadores il y'avait ce gorille géant, Potemkine et ce dernier comptait bien en finir avec Toji qui semblait en mauvaise posture ! C'est alors que la petite nouvelle, Rachel appela Lin pour une attaque en tenaille sur le géant pour sauver le capitaine. Sans réfléchir ou argumenter la rouquine pris de l'élan et bondit le plus haut, le plus loin et le plus vite qu'elle le pouvait dans le but de frapper, alors que Rachel stoppa l'attaque du gorille, ce dernier se retourna, mais trop tard... la Commandante amorçait déjà sa décente pour porter un coup de poing sur le Potemkine avec le plus de force possible. L'attaque combinée fut un succès, alors que Lin se reculait déjà pour se focaliser à nouveau sur Muerte qu'elle avait perdue de vue, le Potemkine contre-attaquait en direction de la marine à la faux. Impossible de l'aider pour Lin, car au moment où le gorille frappa, Muerte apparut derrière Lin comme le vil pirate qu'il est pour lui assener un violent coup qui la fit tomber en avant.

          - Grah ! Qu’est-ce que…

          Muerte ricanât, sa gueule en sang, il n'avait pas dû aimer le vol plané qu'il avait fait à travers l'usine. Alors que notre héroïne tentait de se relever, le lutteur attrapa Lin et la balança en l'air ! Le choc au sol fut rude, mais ce genre de fourberie... elle ne pouvait pas en supporter davantage. Cependant, Muerte ne voulait pas s'avouer vaincu, il reprit l'avantage en infligeant quelques prises de son cru à Lin qui était une fois de plus au sol. La rouquine se releva et se remise en garde, elle était blessée et avait perdue un peu de sang, mais comparé aux coups de poings de Rowbert, en terme de puissance brute, il avait encore du chemin à faire le Muerte !


          - Cette fois…

          Sans autre forme de procès elle se jeta sur Muerte et le retourna d'un crochet du gauche, avant de rétorquer avec une droite puis ensuite lui saisir l'épaule de sa griffe gauche, la plantant dedans.

          - Tu vas voir... à côté de ce que je vais te faire subir… IMPEL DOWN SERA UN PALACE 3 ÉTOILES !

          Elle mit un coup de boule au lutteur qui ne pouvait fuir avec les griffes de la tigresse plantées dans sa chair. D'un coup de griffe de sa main libre elle lacéra le visage du pirate. Si Lin utilisait habituellement ses poings, là elle comptais lui en mettre pleins la gueule, ses griffes entaillant le corps de l'homme avant de le relâcher d'un uppercut du droit qui le fit voler quelques mètres en arrière. Vous pensez sincèrement que Lin en avait finie ? Bien sûr que non ! Elle n'attendit pas que le pirate retombe au sol qu'elle était déjà à lui foncer dessus à nouveau lui assénant un violent coup de pied. Le pirate se tordait de douleurs au sol alors que la tigresse l'attrapa par le col pour le plaquer contre un mur.

          - Cette fois Muerte...

          Alors qu'elle parlait elle redevenait humaine, ses yeux maintenant bleues pleins de haine ne se détachant pas de ceux du pirate qui avait perdu son air supérieur depuis un moment déjà.

          - TU VAS VOIR CE QU’ELLE TE DIT LA FAIBLE FEMME !

          De sa main libre elle frappa de plein fouet le visage du pirate dont le crane cogna le mur alors que le nez rencontrait le poing de la marine. Après quoi ce fut un coup au foie, elle lâcha le pirate qui se tordait de douleurs pour lui assener un uppercut gauche au menton ! Muerte titubait, sa tête se baissant alors que Lin suivant le mouvement de son précédant coup pour amorcer le suivant, elle arma son bras droit et infligea de toutes ses forces un coup de poing descendants dans le crane du lutteur qui sans plus de procès se planta la tête la première dans le sol. Alors que le pirate ne répond plus, Lin lève son poing vers le ciel dans un élan de victoire.

          - LA VICTOIRE AUX SEA WOLFS !

          Alors que les Pirates Luchadores se font tous abattre un par un, Potemkine amorce une sortie plus que remarquée à l'aide de ses jets dials et Toji, le puissant capitaine des Sea Wolfs annonce que cela ne fait que commencer !


          Dernière édition par Ayzami Lin le Dim 8 Jan 2012 - 0:00, édité 1 fois
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            Dans les yeux du cactus, Rachel put enfin déceler une étincelle qu'elle cherchait depuis le début dans les regards de tous ceux qu'elle pouvait croiser. Cette étincelle qui n'était pas celle de la colère et qui sonnait pourtant le glas de la défaite. Cactus venait d'imaginer que peut-être il ne l'emporterait pas sur la faucheuse. Dans ce regard, le venin de la rancune, de la haine, et peut-être aussi un peu de la douleur. Si, les cernes là et les rides aux coins des yeux. Il avait mal. Le cactus s'était piqué à la puissance de la frêle poupée. Dommage, à son tour de ne plus la sous estimer. Ça l'arrangeait bien pourtant. Elle aurait pu continuer à frapper quand il ne s'y attendait pas. Mais bon, une fois suffisait. Et malgré ça, il ne tituba pas. Une fois la surprise passée et la douleur domptée, Cactus se tenait droit et immuable, tel un mur infranchissable. S'il n'avait pas ce trou béant dans la mâchoire qui lui faisait baver du sang et si son visage n'était pas si torturé par une douleur maîtrisée, on l'aurait cru maître de la situation. Mais il aurait suffi d'un regard au Lieutenant pour savoir que c'était elle, la faucheuse de porcelaine, qui tenait les rênes du combat. Elle aussi était droite. Elle aussi blessée, quoique plus superficiellement. Mais elle, contrairement à l'autre masque vert, elle arborait un sourire hautain et supérieur. Un rictus malveillant et assez fier d'elle-même. Même le crochet qu'elle tenait à la main se moquait du Cactus en laissant goutter au sol blanc un sang qui lui appartenait.

            Mais, car il y a toujours un mais, la faucheuse sans faux, ce n'était plus que Rachel. Et ce n'était pas un vulgaire crochet de boucher qui ferait la différence à ce stade. Sans Black Crow, elle n'aurait que peu de chances de porter un coup, et encore moins de l'emporter.

            Elle se surprit à tousser et battit des cils. Elle avait la vue encore troublée du dernier choc avec un poing directement sur la tempe et la gorge rêche de la frappe de cactus à la gorge. Elle se savait toujours dominante, mais elle n'était pas stupide au point de se visualiser vainqueur. Elle pouvait encore perdre... Si seulement elle savait pour quelle raison elle se battait. Qui étaient ces types qui avaient débarqués de nulle part pour les attaquer ? Que défendaient-ils ? Que voulaient-ils ? Car ils étaient bien peu nombreux pour un équipage pirate. Des gardiens ? Qui cherchaient à défendre l'usine ? Peut-être pas en la détruisant à tire-larigot. Et puis, ce n'était pas comme s'ils revêtaient tous l'uniforme de la marine, nooon. Et puis ce gros singe cuirassé... Elle l'avait déjà vu quelque part. Mais où ?

            C'est plongée dans ses réflexions qu'elle vit du coin de l’œil Toji reprendre -enfin- le dessus sur le macaque. Il n'était pas à la portée de notre faucheuse c'était sûr. Et soudain, le Capitaine Arashibourrei détruisit cette belle chaîne qui lui avait servi autant d'ennemi que d'arme.

          -Hé ! Je l'avais gagnée honnêtement, celle-ci ! Et je n'avais même pas fini de m'amuser avec !!!

            Bon sang qu'il était silencieux ! Saleté qu'il était rapide ! De qui je parle ? Mais de cactus ! Ce bougre avait bondi sur elle dès l'instant où elle avait porté un dixième de son attention sur Toji. Elle fit un bond en arrière et brandit sa faux pour le trancher dans son élan, une nouvelle fois. Et tout ce qui l'atteint fut du vide. Dois-je te rappeler, chère Rachel, que ta faux se trouve à une dizaine de mètres, faisant la sieste sut les dalles blanches ?

          -Merde...

            C'est le cas de le dire. Regarde, il vise la gorge. Trop tard. Ça fait mal, hein ? Non, ne t'étouffe pas tout de suite, il commence à peine. Non, lâches ce crochet. Cactus, s'il te plait ? Merci. Maintenant que tu es désarmée et à nouveau en manque d'air, il peut se venger. Genre prise de soumission et strangulation. Les deux d'un coup, ouais. Il est efficace, le cactus, et je le prouve. Parce qu'il arrive à siffler un air joyeux, soulagé qu'il tienne encore la distance. D'ailleurs, il effectue un petit pas de danse qui jure dans le décor mais qui manque de briser la colonne de Rachel. Obligée de lui mordre la main... Ouais, au moins elle aurait essayé. Peut-être que le coup de talon dans les... non plus ? Une petite prière alors, chère faucheuse ? Ça t'avait pas trop mal réussi jusqu'à maintenant.

            Alors que des perles de larmes de douleur s'installaient confortablement dans le regard vert de Rachel bien moins brutal qu'auparavant et qu'elle commençait à divaguer et à rêver de chaumière en bois auprès d'une cheminée, un ouvrage Fenyang sur les genoux, elle vit à travers les gouttelettes
            un petit nain visiblement pas content s'approcher vicieusement du côté droit de Red. Mais de l'autre côté, une gamine aux larmes évidentes volait en infraction de vitesse directement dans le dos de Lin. Cette dernier venait visiblement de donner à l'un des luchadore une correction méritée. Enfin, sûrement qu'elle devait l'être. Au final, Rachel n'en savait toujours rien. Mais ce qu'elle savait, c'est que ses deux compagnons de route risquaient cher si elle ne faisait rien. Brusquement, et alors que son corps commençait à fondre sous la pression de Cactus sur sa colonne et sur sa gorge, une main s'éleva. De cette main, deux doigts furent brandis. Sur ces doigts, un ongle manucuré. Destination : les yeux du Cactus. C'est avec un nouveau cri de douleur que cactus acclama la prestation de Rachel ! C'est un magnifique but pour les Sea Wolf ! Un 6è point pour les marins !

            Évidemment, conséquence immédiate, l'homme masqué de vert lâcha la faucheuse qui en profita pour frapper du coude sous l'aisselle du luchadore. Pourquoi l'aisselle ? Pour atteindre sans trop de difficultés le poumon. Son pied vola à son tour en direction du cactus, et avec toute l'amitié du monde, elle lui brisa le coude alors qu'il tentait désespérément et vainement de parer la frappe. Puis, comme si elle flottait, son deuxième pied décolla du sol et rencontra avec toute l'amitié du monde une nuque qui elle aussi... non, elle ne fit que craquer. Rachel n'est pas du genre à briser des nuques. Un nouvel adversaire sur le tapis, donc ; il s'écroula avec un bruit mat et resta immobile. Ni une ni deux, la faucheuse fit volte-face et hurla à ses comparses :

          -Red ! A Babord ! Lin ! Dans ton dos !

            Inutile de préciser à Red que la menace venait de l'autre côté. Au fait, Rachel, dans ton dos.

            Elle pivota subitement pour retrouver le visage persistant du cactus, la regardant avec une haine non masquée et un sourire carnassier sur le visage. Elle était désarmée, il la prenait de dos. Il allait en finir. Désespérément, le Lieutenant arma son poing qui fut intercepté sans difficultés par le luchadore. Une fois de plus, malgré un coude brisé, une mâchoire percée et une nuque en mauvais état, il retourna l'épaule de Rachel qu'il cloua au mur le plus proche, à deux mètres de là. Son erreur fut de vouloir parler. Vous savez, la phrase classe qui vous fait péter plus haut que votre fondement. Parce qu'avec une mâchoire dans son état, on s'abstient ; son orifice postérieur se trouve du coup bien plus haut que prévu. Il bafouilla, bégaya. Vous me direz, il tient une fois de plus Rachel en son pouvoir, il peut se permettre de perdre trente seconde à raconter sa vie. Mais voilà. Elle, elle ne reste pas inactive.

            Elle a la mâchoire serrée. Elle redoute l'instant suivant. Mais elle sait ce qu'elle doit faire et elle le fera. Elle n'allait pas se faire battre ainsi, acculée contre un mur (j'ai rien dit). Elle s'efforce de faire une chose en apparence toute simple. Ne penser à rien. Se vider l'esprit. Elle fixa le mur face à elle et n'écoutait pas les baragouinement d'une bouche ensanglantée. Dans son dos. Elle ignorait la pression sur son épaule et la chaussure dans son dos. Oui, sa prise était étrange, même pour elle. Elle avait pris sa décision et savait comment mettre fin à ce combat. Franchir le pas était un peu plus dur. Martyriser les autres, pas de soucis... mais... elle-même... Elle inspira profondément et posa sa main libre sur celle de cactus...

            ...Et d'un même mouvement, elle se démit l'épaule, dents serrées, visage fermé, et brisa la main de son adversaire. Et sans porter attention ni à son épaule endolorie si au cri étouffé de cactus, elle le balaya en se retournant, le plaquant au sol violemment, dans un gargouillis surpris. Comme il cherchait à reprendre son souffle, elle s'éloigna, titubant malgré tout et ramassa sa faux qui l'attendait encore gentiment. Elle revint vers cactus qui tentait de se remettre debout avec difficultés. Increvable celui-là. C'est avec lassitude e soulagement qu'elle brandit le manche de son arme gigantesque au-dessus de la carcasse de cactus qui ne payait pas de mine. Enfin elle retrouvait le poids rassurant de Black Crow. Et elle abattit le manche sur le thorax exposé de son adversaire d'un jour. Sans un regard, elle s'en détourna, le bras pendant et la nuque douloureuse. Elle ne pouvait pas, juste une fois, s'en sortir sans toutes ces blessures...

          -Victoire par Ko de mon côté, les gars.

            De tous côtés, des Sea Wolf venaient de retrouver le chemin qui menait jusqu'aux officiers qui se battaient. Même Ryuuku fit soudain son apparition. Rachel leur sourit et avisa le trou béant dans le plafond alors qu'un type aux marrons s'approcha d'elle. Comme si elle avait besoin de manger. Elle voulait juste que quelqu'un lui remette en place son épaule. Et qu'elle se lance à la poursuite des traces de Potempkin. Mais elle savait pertinemment que c'était inutile...


          Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Lun 2 Jan 2012 - 1:49, édité 1 fois
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          7 - 0 Pour les Sea Wolfs et Potemkine en fuite. Une victoire nette, un score sans appel, rien à dire, même contre un décor plutôt coriace les Loups gagnent haut la main.

          -Les aigles arrivent !

          Le lieutenant Ryuku débarque à son tour sur la scène de baston pour nous signifier que lui aussi a réussi son boulot. Son attaque aéroportée sur le baraquement des otages a été couronnée de succès et tout le monde est libre et en bonne santé. L'équipage récupère les pirates de façon plus ou moins brutale suivant leur état et colle tout le monde au fer, chat et nains compris dans le lot. L'amusant avec le gel c'est qu'il suffit d'en coller sur les pirates pour pouvoir les transporter façon ballon flottant au bout d'une ficelle, ça fait une jolie guirlande, une ribambelle à cinquante millions de Berrys, excusez du peu. Le reste continue à se déployer dans l'usine pour tirer les otages de la. Il s'agit d’être diplomate, et de faire évacuer les ouvriers sans qu'ils voient le carton qu'on a fait dans le coin. J'espére qu'ils ont des stocks conséquents de gel quelque part, sinon la quatrième voie risque d’être bloqué jusqu’à la reconstruction du coin. Et pas besoin de s'y connaitre en maçonnerie pour se douter que ça va prendre un moment...

          De son coté Red étrenne son costume Sea wolfs... Le modèle secouriste. Arrachant avec soin des parties choisies de son costume (qu'est ce qu'il est musclé des épaules) il bande avec soin les multiples écorchures de Lin avant d'aller jouer les rebouteux pour remettre en place l'épaule de Rachel. C'est l'inconvénient de se battre avec des catcheurs, ça saigne moins que contre un sabre mais ensuite ça fait vachement plus mal quand tu bouges. Heureusement qu'il reste une bonne provision du baume de marron de Ralph à bord su Fenrir. Ce soir, c'est crème et acupuncture pour tout le monde...


          Précédé d'un flot d'ouvriers les Sea Wolfs sortent triomphalement par la grande porte de l'usine et se déploient en triangle comme à la parade. Toji en pointe encadré par les deux miss, puis par Red et Ryuku légèrement en retrait. Quelques secondes d’immobilisation devant le public que la rumeur de l'assaut et le bruit des combats ont amassés devant les hangars, le temps que tout le monde puisse embrasser le tableau et le message. Les Sea Wolfs sont les meilleurs, et ils ont la classe...
          Quand les otages déboulent à leur tour à l'extérieur c'est l'explosion, on applaudit et on acclame les braves marines, ça hurle de joie, ça pleure, les familles se ruent sur leur mari/fils/père (rayez la mention inutile) retrouvé... L'étape suivante risquant de devenir rapidement embarrassante pour sa réputation de gros dur le capitaine Toji ordonne d'un geste au Sea wolfs de se mettre en marche. Il faut filer d'ici avant que le parfum à l'eau de rose ambiant ne commence à déteindre...



          Précédé par son célèbre sourire de carnassier et l'impression de menace qui se détache naturellement de sa dégaine d'homme poisson coriace, Toji ouvre un vide dans la foule qui se bouscule pour lui laisser le passage. Moins impressionnante mais l'air tout aussi teigneuse avec leurs gueules encore marqués par les combats les deux miss qui suivent ne sont pas embêtés non plus. Et c'est donc sur le pauvre lieutenant Red que se referme une foule avide de commentaires...

          -Bravo mon gars, ça c'est des vrais marines... Presque aussi bon que ceux de mon temps !
          -Vous avez sauvé mon fils ! Tenez, je vous ai fait des cookies !
          -Dites, en sauvant les otages vous auriez pas retrouvé ma casquette?
          -Joli coup la liquidation de l'usine, y'en a marre des polluants, vive le gel bio ! ça fait plaisir de voir que la marine respecte l'écologie locale, tenez, vous voulez signer la pétition ?
          -Oh non je me suis coupé ! Lieutenant montrez moi encore comment vous soignez les blessures !

          Submergé par la foule Red se retrouve rapidement coupé du reste de l'équipage qui, soudé comme un seul homme continue de s'éloigner en perçant la foule comme un brise glace s'attaquant à la banquise...

          -Lieutenant ?
          -Attendez les gars, partez pas... Me LAISSEZ PAS !
          -Lieutenant ? Je suis le maire des Aloods d'akkem ...
          -Hein ?
          -Et vous allez pas pouvoir partir comme ça hein. Désolé, mais ça va pas être possible .
          -Comment ?
          -Oui parce que libérer les otages et tout, c'est bien joli. Mais les dégâts, qui va les payer hein ?
          -Les dégats ?
          -Ouais vous savez, le bordel que vous avez foutu dans l'usine... Des mois de boulot. Et les ouvriers ça bosse pas gratis... Alors si vous voulez quitter l'ile, va falloir penser à payer maintenant...
          -Mais euh... J'suis juste le médecin moi ...
          -Oui? Et ben tant pis. C'est vous qu'on à sous la main. Alors démerdez vous !
          -Euh... Hé les pirates !
          -Quoi les pirates ?
          -Ben, la prime quoi, ces pirates valent un sacré paquet de pognons. Si on vous en laisse ça vous irait niveau dédommagement ? Disons trois sur les cinq ? Trente millions de prime ? ça fait quand même un sacré paquet de blé non ?
          -Trente millions ? Ouais ça marche...Mais vous avez pas intérêt à ce qu'ils valent moins hein? Oh les gars, on va chercher les pirates et...

          La suite de la conversation échappe complétement au lieutenant qui, saisit par une grosse paire de serres, vient de se libérer de la foule et commence à gagner de l'altitude à vitesse grand V...

          -Ryuku mon vieux, encore une fois tu tombes à pic. Je sais pas comment je m'en serais tiré sans toi. J'ai bien cru qu'ils allaient me bouffer ! Je t'en dois une !
          -Une de plus ...
          -Ouais bon d'accord. Je t'en dois deux...