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La Chance ça s'respecte.

>> Lowford Chance

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La Chance ça s'respecte.  Chance3b

Pseudonyme : Aucun qui ne mérite d'être écrit ici.
Age: 25 ans.
Sexe : Homme
Race : 100 % pur humain.
Rang : Caporal One Two.

Métier : Menuisier / Charpentier de Marine.
Groupe : Marine.
Déjà un équipage : Ghost dog.
But : Aucun qui ne mérite d'être écrit ici.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Bonne question !
Équipements :

- Deux tonfas ouvragés et sculptés, en bois d'adam.
- Un paquet de clope souple "Lucky Hit" et un briquet "Bac" dans la pochette de sa chemise.
- Mitaines en cuir type "Motor-men".

Codes du règlement (2) :

Parrain ://



https://www.youtube.com/watch?v=MRBQqhL3wmg

>> Physique

La foule est compacte, impénétrable et tumultueuse. Elle fait partie de ce genre d’artifice à double tranchant. De ceux qui influent dans le sens qu’on veut bien lui donner. Rien n’est inéluctable, le monde est en perpétuel changement. Elle te cachera ou te révèlera. L’ombre se fond dans son anonymat, comme d’autres enfileraient un costume, un déguisement. Touts ses mouvements ne sont qu’harmonie, calme et contrôle. Aucun geste superflu afin d’esquiver le flot discontinu de corps qui se trouvent entre lui et la sortie. Glissant sur le sol, il se laisse aller à la contemplation des boutiques sur son chemin. La meilleure manière de suivre quelqu’un, c’est de ne jamais le regarder directement. De toujours se trouver dans son angle mort. De ne faire aucun bruit, aucun geste qui pourraient laisser deviner de sa présence, et de ses activités. La traque peut commencer.
L’objectif n’est pas d’alpaguer l’homme seul, pour un motif dérisoire. C’est de trouver la planque dans laquelle sont terrés ses camarades. Des voleurs de bijoux, ratés et sans avenir, qui n’ont réussis qu’à emporter un maigre tribut. Seulement ils ont fait huit morts et six blessés dans leur fuite. Et la marine ne transige pas avec ce genre d’individus.

Chance non plus. Il a vingt cinq ans dont six au compteur de son gouvernement. Un gaillard calquant son mètre soixante dix huit à quatre vingt kilos bien tassés. Le genre de mec à la dent longue et la peau dure. Sa mâchoire se contracte. Saillante, planquée par une barbe éparse datant de trois jours à peine. Son homme vient d’entrer dans un bâtiment. C’est bientôt l’heure. Se dessine un fin sourire translucide sur ses lèvres pâles.

Dick est un truand de bas étage. Il n’a jamais vraiment réfléchi à ce qu’il pourrait faire de sa vie. De constructif, j’entends. Une calvitie vorace et précoce a ruinée toutes ses chances de plaire à une femme, et les trois dents perdues n’arrangent pas le portrait. Il s’est convaincu qu’il n’arriverait jamais à rentrer dans le droit chemin. La justice n’a pas pour habitude de laisser ce genre de malfrat gamberger en dehors de ses murs.

D’abords la main droite, toujours. Une mitaine en cuir, un simple bout de tissu qui fait pourtant toute la différence. Puis la main gauche, toujours. Une mitaine en cuir, noire et trouée, vieillie par le temps. Son outil de travail, autant sur le chantier ou dans une cale qu’avec des criminels. Attrapant la clope qui traine à son bec, il la jette négligemment sur le sol. L’écrase du talon. Un sourire pas aussi franc du collier qu’il le voudrait, luit dans l’obscurité. La nuit prend son bon droit. Chance aussi.

Une sentinelle. Un pas, une prise qui le prend à la mâchoire et au poing qu'il a tendu. Son pied passe derrière le genou du pauvre type qui s’écrase au sol sans bruit. Un coup violemment porté à sa tempe, le tour est joué. Chance attrape un bout de veste et une jambe, soulève, tourne et lance. La vitre se brise, le bois cède sous le poids de l’homme inconscient… Révélant quatre abrutis, l’air surpris, manifestement en train de se demander ce qu’il se passe.

Posant une de ses bottes sur le rebord, attrapant une clope entre ses lèvres, le briquet illumine son visage d’ombres inquiétantes. Son cuir claque lorsqu’il descend dans la pièce. Réajustant sa chemise, le gardien de la paix sur mer comme sur terre détache bien toutes les syllabes.

« Caporal Chance… Vous connaissez la chanson. Les mains on les lève, la gueule on se la ferme et on m’suit bien gentiment ! »



>> Psychologie

Chance part du principe qu’en ne demandant rien à personne, personne n’aura rien à lui demander.
D’abord rebutant, il devient vite déviant, afin de mieux se protéger, il trompe et use de nombreux artifices pour mettre une distance entre lui et les autres. Ces nombreux subterfuges en font un être singulier, discutable, échangeable. Tantôt la verve facile, tantôt le verbe retors. Ce n’est jamais deux fois la même chanson, et certain s’amusent sans doute de ce paradoxe, de cette particularité. Le Caporal s’en fiche. Personne ne le connaît et c’est mieux ainsi.

« Oh, le caporal ? Pourquoi il t’intéresse ? Pas l’genre de type très fréquentable tu sais … ? Enfin, c’est pour ta carrière que j’dis ça gamin. »

Chance, c’est un chien fou. Un mec qui une fois les crocs plantés ne lâche plus.
Coriace, acariâtre même, il se jette dans la mêlée sans un regard en arrière, sans une once d’hésitation. Le respect, il connaît pas. Il ne connaît rien qui soit dû, juste ce que l’on peut acquérir. C’est pour ça que certains de ses supérieurs –voire même la totalité- ne l’apprécient pas. Tous des pleutres et des incompétents, voilà ce qu’il pense. Il n’est pas entré dans la marine pour se faire mousser, mais pour faire bouger les choses. Qu’on l’aime, qu’on le déteste, c’est pas son problème. Et puis y’a ce foutu règlement. Toutes ces règles, il les enverrait bien au diable. Est-ce que les criminels s’en embarrassent ? Absolument pas. Pourtant, plutôt que d’en faire qu’à sa tête, il l’applique à sa manière, en homme de terrain.

« Un bon élément… Dommage qu’il soit aussi con ! »

Chance est un type assez débonnaire tout de même. Il prend tout ce qui lui vient avec une facilité déconcertante, et n’a que du dédain pour ce qui ferait peur au premier venu. Un peu trop calme, un peu trop cool, il a tendance à laisser les choses suivre leurs cours, avant de devoir rectifier le tir en quatrième vitesse. Ce n’est pas vraiment intentionnel. Il a toujours eu tendance à laisser son esprit vagabonder, à prendre son temps pour construire ses raisonnements. C’est pour cela qu’il est aussi tenace. Jamais il ne démordra d’une conclusion qu’il a tirée, même si elle est fausse. Il prendra une claque et avancera, c’est comme ça que le Caporal a toujours fonctionné.



>> Biographie

CHAPITRE 1 : LE DEPOTOIRE

« Las camp. Un sale décor, pour de sales types. Sur trois couches de crasses, t’as une couche de sang et une autre de pisse. Les gamins jouent dans les décharges gigantesques qui pullulent sur les côtes. La plupart diraient : des ordures sur des tas d’ordures, et alors ?
Et alors on est humain, on ne devrait pas laisser les gens dans une telle misère. La solidarité ? A Las camp, on connaît pas.
»

Il porte son regard sur le paysage. Des sacs. Toujours des sacs. Tantôt troués, tantôt intacts. Parfois emplis de verre, souvent puants. C’est le pire ici, l’odeur. Ça vous prend les narines, vous claque le cerveau et donne la gerbe. Chance à cinq ans, et il voit la décharge pour la première fois. Première fois que son ivrogne de père le met à la porte.
Pourtant le ciel est bleu. Les mouettes se battent pour un morceau de thon, les enfants jouent, qui du chat et de la souris, qui du gouvernement et du pirate, qui de la marelle. Dans les vagues, ses yeux voient déjà le monde d’une autre manière. C’est Genji qui le sort de sa rêverie. Lui bourrant l’épaule d’un coup de poing, il lui tire la grimace, lui gueule dessus et s’enfuit en riant.
Chance lui court après, un large sourire sur ses lèvres. Après tout, roulez jeunesse. C’est la force de cet âge, outrepasser les difficultés, se fiche des absurdités, et jouer, encore, toujours.

Aujourd’hui, il a dix ans. Pour son anniversaire, son père lui offre une raclée. A coup de ceinture, parce que ses poings débiles ne peuvent plus grand chose, à force de porter une bouteille. Le cuir entame sa peau, la marque de rouge, la zèbre et la craquèle. Chance s’en fiche, ce n’est ni la première ni la dernière. Tout le monde a déjà pris une correction. Lui est habitué.

CHAPITRE 2 : LE PLACARD

« Ici, si t'ouvres ta gueule on te colle dans un coin, jusqu'à ce que plus personne n’se souvienne ni de qui a parlé, ni de quoi il a jacté. »

- Caporal Miyagi, veuillez faire entrer le suspect, Mr Lowford, accusé d’avoir porté atteinte à la vie d’autrui sur le territoire du gouvernement mondial.

Des chaines aux poignets, des chaines aux chevilles. Chance sent qu’on le soulève un peu, qu’on le presse et qu’on le pousse. Il lève des yeux à moitié tuméfiés, son œil noir se plantant dans ceux du juge. Aujourd’hui, il a dix sept ans. Et il vient d’être condamné à l’emprisonnement en centre pour jeunes criminels, proche de Las camp.

- Caporal, veuillez emmener l’accusé, qu’il disparaisse de ma vue.

Un rire le prend, le soulève, il montre les dents. Deux minutes à peine, pour une année de labeur et de sueur dans un centre pénitentiaire. Ce serait presque drôle… Pas de bol, Chance.

***


CFL - Aujourd’hui nous rencontrons Mr Birdy, président de la commission des prisons des blues et directeur d’Arizona Max… Tout d’abord bonjour !

B - Bonjour Mr Law, enchanté d’être avec vous cette après midi.

CFL - Pareillement… Alors, entrons dans le vif du sujet, le fameux SRJD !

B - Le système de réhabilitation des jeunes délinquants de la prison d’Arizona Max est en place depuis cinq ans. Nous faisons cohabiter dans le calme et la rigueur les pires criminels de l’île, et les plus jeunes malfrats des blues. Nous sommes fiers d’avoir un taux de récidive inférieur à 10 % mais aussi un taux d’intégration post incarcération supérieur à 70 pour cent. Le complexe marie architecture moderne et sécurité maximale.

CFL - Et quel est votre secret ? La recette qui fait le succès de ce complexe ?

B - Eh bien c’est assez simple… D'abord, les jeunes ont un exemple concret de ce qui peut leur arriver avec leurs co-détenus plus âgés, c’est un facteur psychologique très important, en outre, l'hygiène et la façon dont ils sont traités diffèrent totalement de ce qui peut se faire actuellement.

CFL - Vous nous dites donc que c’est l’exemple qui fait de vos anciens détenus de parfaits citoyens ?

B - Non, bien sur que non *rire*… Nous réussissons ce miracle grâce à un programme de réorientation de nos pensionnaires. Nous leur apprenons à vivre dans le monde extérieur, leur inculquons la morale et dispensons des cours en tout genre. Tout cela dans le but d’en faire des citoyens comme les autres une fois à la sortie.

« Arizona Max, une prison où il fait bon vivre. » Extrait d’un article rédigé par C.F Law.


Des murs blancs à perte de vue, entourés d’un no man's land de près de quatre kilomètres, c’est ça Arizona Max. Une immense structure cyclique avoisinant les 2 hectares, séparée en deux par un mur d’enceinte de trois mètre de haut, pour huit de large. Des baies vitrées en plexiglas le traverse, et des miradors sont montés tout les dix mètres. Le mur d’enceinte principal, situé quelques mètres en deçà d’une barrière électrifiée et surmontée de barbelés, mesure près de quinze mètres. Et toujours ces miradors.

Le bâtiment des « Juniors » est séparé en quatre sections de 100 cellules, profitant de tout le confort possible dans une prison. Un lit – une simple couchette en métal fichée dans le mur, quelques étagères – elles aussi fichées dans la pierre, une toilette –guère plus qu’un trou disposant de l’eau courante, et un petit lavabo. Vingt par vingt, conçue pour une personne.

Ici ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Enfin, c’est ce qu’on dit, entre les douches communes qui crachent de l’eau glacée plus souvent que le ciel, les lits aussi durs que la pierre auquel ils sont accrochés et les toilettes bouchées plus souvent que les bouteilles de "Vinasse " (Dix berrys quatre vingt dix neuf dans toutes vos épiceries "Garfour")... C'est pas franchement le grand luxe.

***

C’est l’arrêt brutal du fourgon qui le réveille. Son front heurte les barreaux qui le séparent des autres détenus. Les bracelets qu’il a aux mains sont reliés à ceux qui enserrent ses pieds par une longue chaine. Elle tinte a chacun des mouvements de la charrette. Elle tinte a chacun de ses pas. Elle tinte et lui colle un sacré mal au crâne. On le tire de son luxueux moyen de transport. Sans ménagement, on le pousse vers l’entrée d’une sorte de grillage. Sur un panneau accroché aux fils de fer, un message portant la motion « Haut voltage, ne pas toucher » lui tire un soupir désespéré. Lui qui avait espéré faire suer ses geôliers en s’y accrochant. C’est dommage. On le fait entrer par une petite porte, qui se referme derrière lui. Dans la cour, des jeunes, pas plus âgés que lui, jouent une partie avec une sorte de ballon orange. Orange qui se retrouve dans cette tenue informe qu’on leur oblige à porter. Il tourne la tête. Aperçoit un nouveau mur d’une sacrée hauteur, troué sur presque toute sa longueur. Dubitatif, il s’arrête. On le tire avec violence, et il se prend dans les chaînes à ses pieds. Tombe, roule et se retrouve accroupi. Levant un sourcil, il tend un bras à un des ses braves et aimables gardes du corps. L’ignorance est la pire des insultes. Chance serre les dents.

On l’emmène vers une des enceintes extérieures. Quinze mètres de bétons qui lui en mettent plein la vue. Il retient un sifflement d’admiration pour les mecs ayant mené ce chantier à bien. Joli boulot. Il passe au milieu de loubards, certains tatoués, d’autre couturés. L’air et la couleur changent souvent. Tantôt l’un lui jette ce regard sensé lui foutre les jetons, tantôt ce sourire de connivence qui souhaite la bienvenue à un camarade. Dans tout les regards, un sentiment prédomine. Crétins goguenards. Tandis qu’il les dépasse, il sent une balle lui frapper le crâne. Il se démène, jette un coup d’épaule. Se libère de la poigne de son baby-sitter et se retourne. Levant un majeur rageur, il jette un sourire à l’assemblé, avant de rire des têtes stupéfaites qui se retournent vers lui. Un coup derrière le crâne le jette à terre. Des petits points lumineux dansent devant ses yeux. Un voile obscurcit sa vision. Ses oreilles sifflent.

Un petit cabinet. Sobre, chic, dans le style « fonctionnaire gratte papelard ». Un secrétaire à sa droite. Un bureau en face de lui, vide. Des dossiers sont rangés avec application sur le bord droit, des stylos dans un pot sur le bord gauche. Une plaque dorée est posée en plein milieu de la table. Ses contusions et le coup qui le sonne toujours à moitié l’empêchent de lire les lettres qui y sont inscrites. Il est installé sur un fauteuil assez confortable, mais des menottes le retiennent fermement à ce siège.

Et voilà que le patron débarque. Cheveux gominés, voire huilés, plaqués sur le crâne. Bruns, des lunettes à monture en écaille de tortue de mer lui barre le visage. Un visage quelconque. Une silhouette anonyme. Une cravate rouge à rayures noires sur costume anthracite. Comble du mauvais gout, des bottines cirées et des boutons de manchettes en or –massif ?
Mr Birdy, appelé le rapace ou le charognard, selon les rumeurs que l’on veut bien entendre et retenir.

« Bien bien bien ! Mr Lowford, c’est un plaisir que de vous recevoir en cette si belle journée ! N’est-ce pas ? » Sa voix est presque fluette. Son ton léger, presque enfantin. Un fin sourire étire ses lèvres molles.

« … Va t’faire foutre. » Un sourire s’étend sur les lèvres éclatées de Chance, dégageant son champ de vision des cheveux collés à son front, il plonge ses deux puits sans fonds dans les yeux marron de son interlocuteur.

Mr Birdy. L’oiseau magnifique, le salvateur, celui qui fit des prisons un endroit respectable et respecté de ses concitoyens… Enfin de « ses » prisons. Arizona Max a beau être la plus importante, il pullule sur Grand Line une dizaine des prisons estampillées « Birdy ». C’est devenu une véritable industrie, un commerce prenant source des nombreux conflits entre les jeunes et les autorités. Ne vous fiez pas à son timbre mielleux, à ses manières distinguées. C’est un rapace. Il aime son travail, il le fait bien. Il le fait mieux que personne. Et son job, c'est de casser du malfrat. De le faire entrer dans un moule. D'en faire un "citoyen modèle". Mr Birdy. Quarante trois ans, pas un seul cheveux blanc. Pas une seule once de graisse sur son corps en fil de fer. Il s’impose une discipline si drastique, qu’à coté de son hygiène de vie, la prison c’est le paradis. Un homme dur, un négociant sans pitié, un éloquent personnage qui n’a rien de sympathique.


« Écoute moi bien petit. Je ne le répèterai pas. Ici, tu es chez moi, dans ma maison, respecte moi et tu t’en tireras bien. Tu auras un job en sortant, une maison et qui sait ? Une famille. Mets à mal ma patience légendaire et je te promets que tu ressortiras les deux pieds devant, dans une petite boite. Compris ? » Il a sorti les crocs. Chance en tremblerait presque… De cette expression féroce, de cette violence contenue, mais qui pourtant déborde.

Satisfait de son spitch et de son effet, Mr Birdy reprend son air affable. S’appuyant sur son bureau, les jambes croisées, c’est de son ton mielleux qu’il lui explique le fonctionnement d’Arizona Max.

***

Une planche de bois d’un mètre quarante cinq de longueur pour dix de largeur et trente d’épaisseur. Une planche qu’il s’évertue de poncer et de tailler avec le plus grand soin depuis près d’une heure.

« Avive moi cette pièce encore une fois, c’pas suffisant gamin. T’crois qu’on fait une baraque avec une planche comme ça ? » La voix claque, sèche. Chance se retourne vers l’origine du son.

Yuri était un ancien charpentier, qui avait officié dans la fière marine pendant plus de dix ans. A la suite d’un accident avec un de ses officiers supérieur, il prit sa retraite anticipée. Quand on lui demande ce qui s’était passé, il répond toujours par « Une divergence de point de vue ». Point de vue se situant au niveau des genoux. Convergence qui eut pour résultat l’éclatement partiel des deux rotules de la jambes droite dudit officier.


Attrapant une équerre, un rabot et une scie à cheville, le blondin s’exécute. Travailler le bois lui plait, ça le calme. En six mois, le jeune garçon était devenu un expert. Empruntant des bouquins à son professeur, s’épanchant sur le sujet et ne pensant plus qu’à cela. On peut se figurer cette passion comme une fuite de la réalité. Ou comme une façon de se raccrocher à une réalité différente.

Maintenant, Chance a un but dans la vie.

Se retournant vers l’établi, le jeune homme souffle, sortant du papier de la poche arrière de son uniforme informe. Il attrape une dose de tabac trainant dans un pot près de lui. Il regarde la pièce de bois, comme s’il pouvait imaginer ce qu’il en ferait par la suite. La pièce prend alors vie, elle respire, tout comme lui ou n’importe quel détenu. Roulant sa cigarette, il pose une main sur la planche. Ce n’est pas une simple planche. C’est une partie d’un tout qu’il doit créer. A travers les veines du bois, il peut presque sentir pulser une once de vie. Il attrape une allumette, la craque sur l’établi et inspire une bouffée. Il n’a plus qu’à écouter le bois. C’est encore le mieux placé pour savoir à quoi il pourrait servir, et comment on pourrait le façonner.

***

- Détenu 6113, avancez je vous prie.

Les menottes aux mains, Chance tend les mains à travers la trouée faite dans les barreaux. Le surveillant attrape une clef à son trousseau, rouge comme l’embout en caoutchouc qui enserre une des mailles de ses pinces. On le libère aujourd’hui. Il a payé sa dette, ça y’est. On lui tend le sac de toile dans lequel ses affaires l’attendent. Attrapant le vieux jeans troué et le débardeur tâché, il s’installe dans une des cabines pour se changer. Enfilant les vieilles bottes qu’il avait piquées à son "père", le jeune homme peut enfin sortir. Par la grande porte. Comme pour dire au monde "Eh regarde, je suis innocent".

Il sourit à Yuri, qui l’attend devant, à coté de Genji. Les deux jeunes se jettent l’un sur l’autre, se bourrent de coups de poing et de baffes dans le dos. Yuri lui tend les rênes d’un vieux cheval à la crinière grisonnante. Le vieux charpentier a accepté de le prendre en apprentissage, pour un an. Après cela, lui avait-il dit « tu pourras m’lâcher les basques ».

CHAPITRE 3 : LE MONDE.

« J’ai découvert un monde incroyable et enchanteur. J’ai découvert un monde aberrant et illusoire. »

Yuri était quelqu’un d’atypique. Charpentier de talent, il dirigeait une entreprise florissante. Et pourtant, il prenait de son temps pour aider des jeunes en difficulté. Était-ce pour lui une façon de se racheter ? Aucunement. Ce que ne savait pas notre héros à propos de son mentor, c’est qu’il était un escroc. Un génie dans son genre. Il multipliait les coups les plus audacieux, sans jamais se faire avoir. Il faut dire qu’il était bien entouré.
Tout une équipe de maîtres dans leurs domaines : Yumen, ingénieur canonnier, capable de vous construire une machine de mort en quelques jours. Gaston, un artiste raté, mais un copieur talentueux dont l’œil et la mémoire étaient parfaits. Dragonov, un mercenaire redoutable et accompli, qui pouvait résister à une horde de marines déterminés à l’éliminer sans jamais trembler. Sirya, une comédienne qui n’a jamais su s’imposer sur les planches, mais à la faculté incroyable de se faire passer pour qui elle voulait… Et enfin, Charles, beau parleur, embobineur de la pire espèce et bel homme.
Cette équipe, connue sous le nom des "Cols blancs", sévissait sur toutes les Blues depuis la démission de Yuri, mais jamais elle ne se fit attraper.

Depuis qu’il était son élève, Chance multipliait les voyages et ça lui plaisait. Découvrir le monde, découvrir d’autre civilisation, voir du paysage magnifique sur paysages magnifiques. Après son enfermement d’un an, il se reconstruisait petit à petit grâce aux découvertes qu’il faisait. Et il apprenait toujours plus, encore et toujours. La charpenterie, au départ passe temps qui lui faisait oublier la vie carcérale, devint une véritable passion. Une sorte de noyau autour duquel il se développait, sous la tutelle d’un virtuose. Oui, Yuri, même s’il avait un mauvais fond et passait son temps à faire des sales coups était un excellent menuisier doublé d’un charpentier hors pairs : C’étaient les bénéfices d’un talent inné et d’une expérience interminable. Il avait passé plus de dix ans à construire des navires pour l’
EMM, et maintenant c’était pour les particuliers. En fait, la couverture qu’il utilisait pour commettre ses méfaits était ingénieuse, voire même idéale : Il avait eu la bonne idée de construire des navires de luxe pour de riches bourgeois. Il profitait de cette occasion pour les soulager de quelques œuvres d’arts ou riches bibelots, tout en menant à bien son chantier. Résultat ? Personne ne le soupçonnait et sa réputation était florissante.

En plus d’apprendre de son maître, Chance profita de l’expérience de ses compères… Grâce à Dragonov, il apprit à se défendre d’une manière exceptionnelle et inédite. Le mercenaire était un professeur patient mais sévère dans l’art du Sambo. Un art de combat méconnu, venant d’une région polaire de North blue, presque à la limite de la route de tous les périls. Il est conçu pour donner une impression de telle fluidité, de telle aisance que personne ne se rend compte que l'on se bat. Bien sûr, la « Kalashnikov » comme on l’appelait dans le temps, lui avait apporté sa petite touche personnelle : Des prises au sol et des soumissions presque cruelles tant elles étaient efficaces.

Auprès de Gaston, il fit une découverte incroyable, tant elle était surprenante : Il avait un fabuleux coup de pinceau, et un goût artistique prononcé. La culture qu’il gagna à fréquenter le copieur lui était très utile pour ses travaux de menuiserie. Et puis il lui donnait quelques Berrys pour ses reproductions… Il disait que c’était pour l’encourager. En vérité, la petite troupe l’utilisait pour gagner du temps. Commettre un vol est aisé… C’est disparaître sans laisser de traces qui l’est moins. Un criminel rencontre toujours cette difficulté, celle de passer inaperçu et de berner ceux qui le poursuivent. Seulement, la machine des Cols blancs était fantastiquement bien huilée. Ils dérobaient un objet ou une toile, et les remplaçaient par une reproduction plus vraie que nature. Ainsi, personne –sauf un expert, ne pouvait se rendre compte du larcin.

Ce n’était pas leurs seules façons de gagner malhonnêtement leurs vies… Façons que nous tairons, pour ne pas mettre Chance dans l’embarras.


***

Chance a vingt ans aujourd’hui.
Pour son anniversaire, Yuri l’invite au restaurant. Un restaurant classe, quelque chose qui devrait être au dessus de leurs moyens. Le charpentier ne sait rien du commerce illicite de Yuri, qui est comme un père pour lui. Impressionné par les efforts de son professeur, il a des étoiles dans les yeux en entrant dans le "Bartholdi" , cinq étoiles au compteur, cinq zéro au tarif. Ils s’installent à une table très bien située, proche des fenêtres. Chance le remercie chaudement, comme un fils. La générosité de Yuri avait transformé le jeune homme aigri et rebelle en un modèle d’honnêteté et de volonté : Celle de travailler dur pour obtenir ce qu’il veut. Et ce qu’il veut, c’est une vie normale… Faite de joie, de bonheur, de simplicité. Oui, elle lui plairait, cette vie. Ce qu’il ne sait pas, c’est que Yuri est sur le point de se faire attraper pour ses activités secrètes. Ce qu’il ne sait pas c’est que l’homme ne l’avait choisi que pour s’en servir, et non par bonté d’âme.

Ce soir, Yuri a peur. Il est tendu et sait que le piège se referme sur lui. Brusque, presque agressif, il déconcerte Chance qui pourtant ne fait que lui marquer son affection. Quelque chose cloche, l’instinct de l’ancien taulard se réveille peu à peu. Chance sera surpris. Surpris et peiné, lorsqu’au dessert, deux hommes sortiront un badge du Cipher pole. Surpris car il n’en voit pas la raison. Peiné, lorsque Yuri prit la fuite en défonçant la vitre d’un grand coup d’épaule, le laissant sur place. Ses yeux restèrent secs. Son cœur éclata en morceaux. Finalement ce grand homme n’avait jamais été un être exceptionnel. Il est comme les autres, un criminel sans foi, sans loi, sans pitié. Un père spirituel ? Un profiteur qui avait utilisé ses talents pour gagner sa vie d’une façon détestable. De rage, Chance éclate la table sous un poing rageur. Il saigne mais n’en a que faire. La plus profonde des blessures se trouve dans sa poitrine. Le croyant violent et dangereux, on lui passe les menottes.
Pour la deuxième fois de sa vie.

Privation de liberté, barreaux, geôliers. Ce qu’il avait cru ne jamais revoir. Et pourtant, c’est bien là qu’il se trouve. Dans une cellule du QG de West Blue. Les bruits des autres prisonniers ne lui parviennent plus. Il voit flou. Il a perdu ce goût qu’il avait retrouvé. Celui pour une vie simple et tranquille.

Un inspecteur vient le voir, en tout cas, c’est ce qu’on vient lui dire. On l’emmène dans une petite salle pourvue d’un bureau et de deux chaises en fer. Un miroir prend toute la largeur du mur, à sa droite. On l’amène menotté. On l’attache à une boucle fixée sous la table.

- Bonjour Mr Lowford, vous vous souvenez de moi ?

Dévisageant l’agent Garret, Chance opine du chef. Comment l'oublier ? Il reconnaît ces yeux mordorés si singuliers, où danse la fougue d’un opportuniste. Cette bague frappée d’un aigle, passée à son index, qu’il avait entrevue lorsqu’on lui passa les pinces. Cheveux roux, tâches de rousseur et un bob tout c’qu’il y a de plus banal. Frederik Garret. Un nouveau venu dans sa brigade, farouchement décidé à réussir sa carrière.

- Bien sûr, Agent Garret si j’me souviens bien ? Répond Chance, presque affable, sachant que cette entrevue est stratégique.

- Souhaitez vous un verre d’eau ou un café avant que nous ne commencions ? le sollicite l’agent, qui souhaite le mettre en de bonnes conditions.

- Non, merci. J’aimerais plutôt savoir de quoi on m’accuse … répond franchement notre jeune héros.

L’agent lui explique alors tout depuis le départ. Son implication dans les crimes perpétrés par son ancien professeur avait été prouvée, et même s’il l’avait fait de manière inconsciente, cela n’avait pas réglé le problème. On l’inculpe pour complicité d’escroquerie, et grâce à la loi "Trovahechnik", de dix huit autres chefs d’inculpation de cette veine.
Chance croit défaillir en entendant ces paroles. Il lui est impossible d’imaginer retourner en prison. Inconcevable même. Il préfèrerait crever que de revoir les remparts d’Arizona. C’est alors qu’on lui proposera la solution : Tirer ses cinq années dans un corps de l'EMM en tant que charpentier.

Il accepte.






>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.


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Informations IRL

Voilà posté malgré mon ralentissement, histoire que je me sorte les doigts pour la terminer ahah. Pour l'ancien compte, le perso' sera oublié dans un coin de Manshon et basta.





Dernière édition par Chance Lowford le Lun 5 Déc 2011 - 1:22, édité 14 fois
    Heeey, bienvenue, mais il vient d'où ce compte ? ^^'
      C'était mon double compte GM ^^.
        Ok je n'avais pas fait gaffe. Tu veux ton test rp ?
          'Jour ! ^^

            --> Garçon, sur l'image en haut là, c'est Sanji, tu sais que c'pas autorisé, hein ?
          • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
          • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
          Yop ;

          GM > Non pas encore, j'dois taffer sur l'histoire, j'upperais pour vous dire ça.

          Sato > Ah ? Bah écoute si tu m'le dis c'est que ça doit être vrais, l'illustration je l'ai trouvé sur google en faisant des recherches, et comme y'avait pas son sourcil chelous, j'ai pas fait le rapprochement... T'es sur c'est lui ? Bah j'le changerai alors.
            Ok Judas, et l'image c'est du Fanart, c'est pas trop gênant, enfin moi je trouve.
            C'est mieux de changer bien sûr, mais ne te passe pas 10h à trouver un nouvel avatar !
              Yop yop, où en es-tu ?
                Oui c'est nan mais l'avatar me va, c'est l'image dans la pres ^^
                • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
                • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
                Yup ; J'ai pas changé l'image, j'en trouve pas d'autres qui lui corresponde ^^'.
                J'demande mon test rp s'il vous plait.
                  Yo-ho-ho Chance.

                  Voilà le test RP.

                  Depuis que tu es dans la marine, si tes supérieurs restent parfois sceptique sur ton cas, tu as prouvé que ta réputation de charpentier talentueux n'est pas usurpée. À tel point qu'au bout d'un certain temps, un civil se présente à toi et sollicite tes compétences pour bâtir ( à ta discrétion ). L'homme est un riche commercial, affable, presque trop, qui se propose de te payer étrangement cher. Comment réagis-tu ?

                  Voilà, la balle est dans ton camp. Plusieurs pistes lancées dans le sujet, des rapprochements possibles avec ton histoire, de la matière à développer. Good luck, up quand ce sera fini.
                    Yo-ho-ho les amis ! C'est terminé pour moi, je m'excuse d'avance pour la longueur, j'ai pas su m'arrêter ha ha.
                    Legende : Parole / Pensée

                    Avant, arrière.
                    Avant, arrière.
                    Travail répétitif, corvée sans avoir à réfléchir: Le meilleur moyen pour ne pas s’prendre la tête. Chance rabote un morceau de bois immense, qui doit bien faire le double de sa taille, easy. Une spatule étrange à la main, puisque pourvu d’une lame tranchante, qui permet de tailler dans le vif des veines de bois, le jeune homme baille : Il aime travailler en Charpenterie de Marine, mais c’est ennuyeux.

                    Construire un bateau de bout en bout est long, et il faut de l’endurance pour mener le projet à sa fin. Malgré les avis de ses supérieurs, c’est lui qui est en charge du chantier de l’immense galion : La Kastalfiore, joyaux de l’armada du Contre Amiral Kandy Ziva. Dites la femme en colère. Lui demande pas pourquoi. Tout ce qu’il sait, c’est que son bébé doit être prêt en quatre semaines et qu’il ne dispose que de dix huit charpentiers sous son commandement. Cela fait bien peu pour les proportions du plan qu’on lui a remit la semaine passée : 800 tonneaux, et plus de 900 tonnes de bois, de fer et de mats. Ils y arriveront, ils travailleront nuits et jours s’il le faut mais jamais Chance ne laissera une commande en retard ou incomplète. Il en va de son honneur de charpentier.
                    Autant vous dire que le travail manuel a une apparence de pause pour le coordinateur de l’équipe de charpenterie, celle sans laquelle rien ne serait possible. Malheureusement, on vient déjà le chercher pour régler divers problèmes et donner de nouvelles directives. Lentement et avec un sentiment de profonde insatisfaction, le jeune homme range la spatule dans sa ceinture de travail. Au moins son équipe est compétente à contrario d’être bien payée et bien logée.

                    C’est dans cet état d’anxiété pour un des mâts en construction – sur les six prévus, qu’on vint une nouvelle fois quérir sa présence : Un magnat financier, habile par ses donations à la marine, voulait s’enquérir de ses services. Et ce n’est pas une suggestion Caporal, comme lui avait si bien dit le colonel de la base. Ah, ces gens de West Blue, toujours trop préoccupés par l’argent, jamais assez par le plaisir d’un travail bien fait.

                    Malgré tout, et pour éviter un énième renvoi, Chance laisse son poste à son collègue Fabrice, qui ne prend pas aussi bien la chose que lui. Il voit sans doute cela comme un abandon ou une fuite. One Two s’en moque bien, être aimé n’a jamais fait parti de ses habitudes et il ne va pas commencer à changer aujourd’hui. Attrapant sa veste aux couleurs de la marine, enfilant ses mitaines et passant ses tonfas dans sa ceinture qui ne le quitte jamais, il part. C’est qu’il ne se doute pas de ne jamais revenir… Et pourtant.

                    Max Richard, né bourgeois de son état, sans jamais n’avoir rien eu à faire, n’a jamais été dépourvu de talent. Il sait parfaitement diriger une entreprise et la faire fructifier… C’est aussi un sacré escroc, savant dans l’art de se mêler de tout sans jamais y tremper. Sa société, leader dans le domaine de la livraison de paquet en tout genre et de missives urgentes à su grandir avec le temps : Elle transporte maintenant la moitié des biens de la population des Blues, et y transite chaque jour les missives les plus importantes de la marine ou de particuliers fort riches.
                    Nous savons tous maintenant comment notre jeune investisseur a su gagner son pain jusqu’à présent, et ce n’est pas que le transport qui en constitue la mie. Pour cela, il a recruté une petite équipe…


                    Chance déambule dans les rues de la ville. Il se glisse parmi les passants, parmi les commerçants. Ça aurait pu être sa vie. Vivre simplement, enchainer chantier sur chantier sans jamais se remettre en question. Malheureusement, la vie ne vous laisse parfois d’autre choix que de bifurquer, de choisir un chemin différent que celui dont on avait rêvé. Il ne regrette rien. L’homme aime ce qu’il est, et surtout les possibilités qui lui appartiennent. Changer le monde, lui être utile, quoi de mieux que se trouver une place de cette envergure ? Peu d’hommes peuvent se targuer de servir réellement l’intérêt du plus grand nombre.

                    Ses pas l’ont amenés vers une villa luxueuse, gigantesque, magnifique : C’est la parfaite incarnation de la réussite personnelle. Il n’aurait sur dire ses proportions exactes, mais elles sont gargantuesques. Dans le pur styleMi-lentais1. Blanche, taillée en pierre magnifique par leur pureté. Tout de symétrie, de proportions parfaites. Une partie centrale enchâssée d’une tour de vingt pieds de haut. La vue donne sur l’océan, et un petit chemin permet de descendre jusqu'à une plage privée.
                    On l’introduit bien vite, et il se retrouve assis dans un cabinet richement décoré. Les murs de bois précieux lui sont familiers. Le style de découpe des lattes et la pose du parquet lui rappellent un travail bien précis.
                    Même le bureau en ébène a comme un gout de nostalgie. Vraiment, ce cabinet est étrange, beaucoup trop. Il n’aurait jamais dût accepter : Tout vaut mieux que de rencontrer l’homme qui va passer la porte. Voilà l’instinct que lui souffle son expérience de l’entourloupe, voilà l’expérience de trois années à pourchasser des types dangereux. Malgré tout, il se force à une totale immobilité. Si sales affaires il y devait avoir, le Caporal y fourrerait son nez et la démantèlerait avec pertes et fracas. C’est son style.

                    Des petits pas se font entendre derrière lui. Feutrés mais d’un démarche sereine, sûre d’elle et de ce qu’elle veut obtenir de lui. C’est la démarche d’un homme altier, habitué à commander. Il s’installe dans le petit fauteuil en face de notre héros, en robe de chambre et chausson, une pipe en bouche. Les cheveux poivre et sel, une barbe imposante, deux yeux verts et rieurs, une silhouette fine et élancée. Max Richard. Un sourire presque honnête dévoilant une dentition parfaite réponds au salut très réglementaire de Chance.

                    - Tutoies moi veux-tu, et pas de monsieur entre nous, j’pourrais être ton frère
                    commence l’homme, d’un ton habilement franc.

                    - Bien Monsie*... Max. Pourquoi avoir sollicité mon aide ? Demande instantanément le jeune Caporal de la marine.

                    Max lui explique alors l’affaire en quelques phrases concises : Possédant un bien très précieux, à valeur autant esthétique, financière que sentimentale. Dans l’optique de le mettre en sureté, il a dans l’idée de faire construire quelques sécurités peu conventionnelles. En outre, un parquet dit “Rossignol“ pour lequel il sollicite les compétences de Chance. En effet, son charpentier habituel ne sachant manier le bois complexe et la technique délicate que demande ce type d’installation, il a cherché dans toutes les Blues une personne pouvant effectuer cette commande. Ayant entendu parler de son talent, il a espoir qu’il puisse l’aider.

                    - On m’a effectivement appris cette technique, je peux être ton homme.
                    - Tu es engagé ! Outre les frais – logement, nourriture, équipement, tu seras payé 100 000 berrys la semaine, avec un petit bonus de 400 000 berrys d’avance, si tu commences tout de suite.

                    Levant un sourcil devant la somme astronomique que lui propose l’homme, il se dit que ses doutes étaient peut-être bien fondés. Il y’a quelque chose de louche dans le comportement du directeur de Ped Ex. Pour en être sur…

                    - J’accepte, et je suis disponible dès aujourd’hui. Le temps d’attraper quelques affaires…

                    - Parfait.

                    Ressortant de la place, Chance commence à se poser des questions : Le ton qu’avait utilisé l’homme à la fin de l’entretient en disait plus sur lui que le reste. C’est un véritable requin, pour qui le refus n’est pas à l’ordre du jour. De plus, la somme astronomique employée pour engager un charpentier – même de sa compétence, est plus qu’étrange. Décidément, décida-t-il, je vais devoir creuser du coté de Mr Richard.

                    ***

                    Parquet Rossignol : Si un nom d’oiseau a été donné à ce parquet, c’est pour les étranges grincements qui le parcourent lorsque qu’un pas alerte le foule. Assemblage complexe de boiserie et d’un mécanisme assez simple en vérité : Flottant, le parquet dispose de fines latte en losanges, au centre desquelles se trouve une tige de bois. Reposant contre le parquet, c’est la façon dont elle a été travaillée qui lui donne un son caractéristique. On peut dire que chacun des parquets disposent d’une marque de son créateur.

                    Chance avait bien cherché, mais n’avait rien trouvé : Max Richard semble blanc comme neige pour tout le monde. Il a écumé les bars les plus sordides, épluché les dossiers les plus minutieux, et même suivit quelques uns des molosses de son employeur, rien n’a pu y faire : Il ne trouve aucune traces d’activités illicites.
                    Finalement, se dit-il en affinant une planche, peut-être mon instinct s’émousse-t-il avec le temps ? Les planches doivent être parfaitement symétriques et l’alignement se doit parfait. Cela fait une semaine qu’il travaille dans le petit atelier qu’on a mit à sa disposition. Rien n’y manque, pas même la scie à fraiser, pourtant article bien fort rare chez un bourgeois. Il loge dans la tour adjacente à la charmante villa. Depuis quelques heures, il s’escrime à construire la façade du plancher.
                    Ses cheveux blondins lui tombent régulièrement devant les yeux, grésillant lors de quelques rencontres fortuites avec sa cigarette. La sueur coule bientôt de son front, et d’un revers de la main, il l’envoi au diable. Le soleil au dessus de sa tête fait bien des efforts pour lui rappeler sa maigre condition d’ouvrier.
                    Son débardeur détrempé colle à sa peau, ses mitaines lui tiennent beaucoup trop chaud et sa ceinture aussi. Pourtant, jamais il ne pensera à faire de pauses : Il prévoit de mettre le moins de temps possible à remplir ses charges. Son idée en tête ne pouvant plus y être délogé, il s’était décidé à fureter de droite et de gauche, pour découvrir quelconques affaires.

                    Entouré des individus les plus burlesques qu’il puisse exister – et pourtant il en avait vu des drôles dans sa vie, son attention ne se porte plus exclusivement sur son travail. Il se remet à penser plus haut que ses mains. Résultat ? De jolies écorchures seyantes à son teint, et une profonde balafre sur le bras droit qui lui tire un sourire amer.

                    Attrapant une énième cigarette, il la dispose sur ses lèvres et joue du Zippo. Une flamme apparaît comme par magie, et sa nicotine flambe. Il se gratte la tête, les yeux en apparence perdus et pourtant concentrés sur le travail de ses “collègues“. Chance à faim de réponse, il en dévorerait bien quelques unes au déjeuner. Il peste encore contre les tombes qui lui servent de compagnons. La moindre de ses questions lui vaut un regard étrangement amicale mais aussi d’incompréhension : Comme s’il aurait dût être dans la confidence. C’est cette impression qui guide ses pas et dicte sa conduite.
                    Cette connivence qu’il ne se sent pas. Ces questions taboues dès que l’on parle de leur employeur ou de l’objet en que l’on doit protéger. Pour tout le reste, il se trouve en présence de joyeux compagnons chantant fort bien, blaguant fort juste et animés de cette joie rare qu’est celle des gens simples.

                    Il passe de l’atelier à la petite salle de pause, puis à la terrasse qui surplombe l’océan. Une vue magnifique, se laisse-t-il penser. Il a toujours admiré les paysages fabuleux comme celui-ci. Soudain une discussion, au débit bien trop rapide et au ton bien trop bas le tire de sa rêverie. Plus haut, sur une deuxième terrasse bien plus agréable puisque celle de Max, deux hommes semble se disputer. Son regard se porte à droite puis à gauche. Il se rassemble et se déplace silencieusement vers les deux voix. Se collant à la roche qui pend sur trois mètre au dessus de lui, il tend l’oreille, l’œil dur et le sang froid.

                    -
                    - Il ne doit pas savoir !
                    -
                    - Je sais bien, il le mériterait pourtant après…*

                    - Monsieur, votre rendez vous de 13h est arrivé.

                    D’un pas glissé, il s’éloigne sans bruit : la discussion n’a plus d’intérêt. Elle en avait eu suffisamment de toutes manières. Cet entretient tumultueux et pourtant incomplet lui en apprends suffisamment. Il se doute de la personne qui le commande depuis une semaine maintenant. D’un pas lourd et l’œil noir, il se dirige vers l’atelier, ses collègues se poussant sur son passage devant son air décidé et coléreux.
                    Il sert le poing et se retient de justesse d’une envie de fracasser tout le travail qu’il a effectué jusqu’à présent. Il ne doit pas se trahir, un seul faux pas et tout serait fichue en l’air. Il devrait avancer avec prudence et remonter la piste de cette voix qui fait échos en sa mémoire. Découvrir le pot au rose et dénicher les rats pour leur faire quitter navire. Qui était donc cet homme ? Et qui se cache réellement sous le visage de Max ?

                    Et pendant ce temps là il est coincé, à fabriquer des losanges en if, les ciselant avec précision, alors qu’il aurait tellement mieux à faire. Ses gestes se font de plus en plus vifs et rapides, de plus en plus violents aussi. Il n’écoute plus l’âme et la vie qui pulse à travers son morceau de bois : Il lui impose sa volonté et une rage non contenue.

                    Le soir venu, chance enfile des vêtements sombres et ne prend pas de chaussures. Il devrait être discret pour ne pas se faire repérer. Le maître de maison fait preuve d’une prudence de tout instant, Max est décidément un être bien singulier … Sauf que max n’est pas max

                    Il inspire. Son souffle se fait inexistant. Son être se résume à ce mince filet d’air. Il passe entre Kyle et Fab’ sans qu’ils ne s’agitent dans leur sommeil. Il arrive près de ce promontoire rocheux sans un égard pour la vue. Son regards se porte sur les petits pierre sombres aux arrêtes aiguës qui lui font face. En attrapant une, il se met à grimper, sans jamais que sa respiration ne s’agite. Pas une pierre ne roule, pas un gravier ne crisse. Bientôt sur la terrasse, il neutralise une sentinelle d’une forte pression sur la jugulaire. A son réveil, il croira s’être endormit, tout simplement. Pressant le pas jusqu’à une des arches, il se cache de la vue de tous promeneurs importunés. Se promenant presque dans cette galerie qui prends toute la largeur de la cours extérieur, il arrive à la fenêtre qui l’intéresse : Il la sait toujours ouverte par un majordome souffrant de transpiration abondante. Se laissant tomber dans la petite chambre, il la traverse sans bruit.
                    Une fois à l’intérieur de la maison, c’est chose facile que de trouver le cabinet de Max. A l’aide de fil de fer, il déverrouille la petite porte en acajou. Se mouvant tel une ombre, évitant les grandes fenêtres disposées deux par deux, il arrive au bureau. Commence une fouille lassante mais acharnée : A la recherche de document qui n’auraient rien à y faire.

                    ***

                    Deux semaines plus tard.

                    La sécurité est bouclée. Le parquet est prêt depuis quelques jours déjà, mais sous prétexte de le finaliser, Chance gagne du temps. Il faut bien le couvrir de sa résine et le lustrer non ? Sinon il ne rendrait pas honneur à son travail d’orfèvre. D’ailleurs, ses planches grincent d’une bien singulière et jolie façon.
                    C’est ce moment de travaille minutieux que choisit le Richard pour venir le débusquer. Il se croit discret, mais à peine pose-t-il un pied sur le plancher que celui-ci chante d’une douce note amère. Se retournant lentement vers le bourgeois, Chance le salut familièrement et lui demande l’objet de sa visite d’un ton charmant.

                    - Eh bien j’avais quelques aveux à te faire mon petit… commence Richard d’un ton singulièrement désolé.

                    Quoi que peu surpris, One two la joue de merveilleuse façon : Le sourcil arqué, la bouche en une moue inexpressive comme à son habitude. Il attrape un chiffon afin de se débarrasser des vestiges de résine qui lui colle aux doigts.

                    - Bien que tu sois très doué, je ne t’ai pas fais venir pour la seule raison que ce plancher… Vois-tu, je connais ton passé et tes relations tumultueuses avec notre belle marine, c’est pourquoi je t’ai choisis.

                    Il lui explique alors tout depuis le départ. Sa société de transport n’est qu’une couverture lui permettant d’être informé des arrivages les plus expresses d’œuvres les plus rares. Amateur de ses beautés, il s’est trouvé escroqué par une vendeur malhonnête et souhaite depuis se venger. Le plan est simple : Entrer dans la place, dérober un objet de grande valeur et revenir expressément chez lui.
                    Réellement surprit de l’explication qu’on lui donne, Chance lui donne d’un sourire amicale et presque franc – il est surtout fatalement hypocrite : Aider un employeur aussi généreux ne le dérange nullement. Tant pis pour son sens de la morale. Il avance une main chaleureuse vers Max, qui la lui prend sans détour. Savourant le contact des cales sur les mains de son hôte, son sourire redouble.

                    Et puis il serait grassement payé.

                    ***

                    Tout est prêt. L’équipe est au complet, tout sera consommé dans quelques minutes : La bâtisse est petite, bien basse mais arrangée de belle façon. A l’entrée, deux gardes armés de beaux fusils sont assommés sans sommation par ses compères. On les tire dans une rue adjacente, un homme restant en arrière pour leur administrer un puissant narcotique et les veiller. Entrant en propriétaire, le groupe se fond dans l’obscurité, chacun prêt à commettre son action.

                    Chance emprunte une porte dérobée. Monte un escalier et rejoint trente hommes armés jusqu’aux dents. Un hochement de tête, une main sur un poignet, signe de reconnaissance d’un même camp. Soudain, pour la petite troupe, toutes les lumières s’allument et les portes se referment. A l’extérieur, le garde malade sent une baïonnette lui piquer les côtes.

                    Le blondin apparaît enfin, en habit de marine. Deux tonfas à la main, il fauche les jambes d’un fuyard. Un suivant, de colère se jette sur lui. Esquivant d’une dérobade à droite, il lui embarque un bras, le plaçant dans son dos. Retombant de son poids, il fait basculer pat’, son genou terminant sur sa gorge et son sourire lui titillant l’égo de près.

                    - Caporal Chance, vous connaissez la chanson…

                    ***

                    Lui et la moitié de la troupe qu’on a bien voulu lui donner se mettent en marche pour la Villa de Richard. Marche forcée pour ses hommes, pas décidé pour le Caporal. Il est bien décidé à mettre sous les verrous l’homme qui se cache sous le nom de Max – quel qu’il soit. Arrivé devant son portique, il le défonce d’un coup d’pied à vous sonner les cloches.
                    La maison est allumée de tout coté et il semble y régner une agitation intense.

                    La troupe presse le pas. Chance envoi cinq hommes fouiller la maison, les caves et calmer les domestiques. Lui se dirige vers la petite corniche et surprends un mouvement au bout du chemin. Il prend trois hommes et court pour rattraper le fuyard. Il dévale les petits escaliers en pierre blanche quatre à quatre, manque de se fracasser la tête contre la pierre qui forme une sorte de mur à sa droite. Ses hommes le suivent de près et l’aide à reprendre équilibre. Courant toujours le long du petit chemin qui serpente jusqu’à la plage, à peine le temps surprendre le bruissement d’une frégate en bas qu’une voix rugit.

                    - Je savais bien que tu ferais le mauvais choix … Tu avais deux alternatives mais j’ai toujours un coup d’avance mon petit Caporal, fier roquet de la marine mondiale !

                    Son regard se porte sur le visage qui lui rend son étonnement avec le plus moqueur des sourires. Yuri. C’était lui Max, depuis le départ ?! Caché sous cette barbe et ses yeux verts !

                    Le sang de Chance tourne mal, de glacé il devient plomb avant de fondre sous la colère qui bouillonne en lui. Inspiration. Il prend quelque pas d’élan. Expiration, Impulsion. Il saute et plonge en fendant les eaux glacées…

                    … Quelques heures plus tard, la mer crachera un Caporal à moitié évanoui, sur une des berges de la plage privée. En colère contre l’homme qui était passé de maître à ennemi mortel. Sa colère se dirige contre Yuri, contre lui et sa bêtise, de n’avoir rien vu venir… Un poing rageur termine sa course dans le sable compacte, tandis que des larmes brulantes de haine tracèrent des lignes de feu sur ses joues

                    1 Le style de Mi-lent : Petite île de West Blue, aussi connue pour la renommée de ses architectes que par leurs retards pour finir les travaux.
                      Salut Caporal,

                      j'ai mis le temps mais j'ai fini héhé. Que dire, que dire. La manière de présenter sous forme de RP les descriptions, j'aime beaucoup, j'suis même adepte. L'histoire est également bien dosée en respectant toujours ce même plan; peut-être que l'on se perd un peu en longueur sur le passage où Chance se retrouve en prison, mais cela reste très bon dans le contenu donc peu de raison de se plaindre.

                      Sur la forme, on retrouve une fiche plus fignolée que celle de Judas, moins parsemée de fautes en tout genre. Ton texte a aussi une saveur plus romancée, dans ta manière de narrer l'histoire. Y'a encore 2-3 points perfectibles à ce niveau je pense, quelques concordances des temps oubliées entre autre, mais c'est prometteur.

                      Tu sors aussi des sentiers battus dans le scénario proposé, quelque chose de moins prévisible, de moins taillé sur mesure pour ton perso également, c'est une bonne surprise. Au final, je dirais que Chance est un personnage plus abouti, qui recèle encore une part de mystère que tu pourras dissiper petit à petit dans tes RPs.

                      1000 Dorikis pour moi, à ajuster éventuellement selon les prochains avis.
                        Au final j'ai trouvé c'que je cherche, j'vais édité la bio pour virer l'méchant fan art qui traine hé hé.
                          Et c'est à mon tour. Je ne te dis pas bienvenue etc, t'es un vieux de la boîte.

                          Tu as été la chercher cette histoire et ça se sent. Il y a de nombreuses bonnes expressions, comme "Pas de bol, Chance", "Aujourd’hui, il a dix ans. Pour son anniversaire, son père lui offre une raclée." qui résonne bien avec le futur "Chance a vingt ans aujourd’hui. Pour son anniversaire, Yuri l’invite au restaurant.". Bref ,c'est travaillé et c'est pas une présentation d'un mec que tu as fait, c'est une histoire où il se raconte. Il y a même un petit crossover avec le Yumen de Lilou, c'est subtil mais bien bon quand on le remarque. Très bon point donc.

                          Le seul truc que je peux te reprocher, c'est l'orthographe. On sent l'effort, mais il reste des trucs qui sautent aux yeux et nous font parfois butter sur l'immersion. La longueur de la présentation fait qu'on reste plus souple de ce côté-là, mais quand même:

                          C’est disparaître sans laisser de traces qui l’ait moins. Un criminel rencontre toujours cette difficulté, celle de passé inaperçu et de berner ceux qui les poursuivent. Seulement, la machine des Cols blancs était fantastiquement bien huilée. Il dérobait un objet ou une toile, et les remplaçait par une reproduction plus vraie que nature. Ainsi, personne –sauf un expert, ne pouvait se rendre compte du larcin.

                          qui l'est moins...de passer inaperçu....le poursuivent, ou alors fallait écrire les criminels et accorder le reste...ils dérobaient (on parle des Cols blancs), remplaçaient aussi du coup....sauf un expert entre - ou , et pas l'un et l'autre.

                          Tout n'est pas aussi condensé, j'ai pris un extrait chargé exprès, mais c'est pour dire que malgré la qualité du récit, on peut-être dérangé durant la lecture, ce qui ici est vraiment dommage.

                          Le test rp possède nettement moins de fautes cela dit, tu m'aurais fait ça de bout en bout j'aurais moins insisté sur le bémol. Test rp magnifique avec un final très très bon au passage, puis d'une sobriété très plaisante dans ce monde de héros.

                          Je suis pour 800 Dorikis et pour 1000 si tu obtiens l'unanimité. Donc si on garde le souci d'orthographe ou non en gros, perso je nage entre deux eaux étant donné qu'une présentation 1000 doit être irréprochable (ou du truc très anecdotique à redire). Cela dit, perdre 200 points pour un souci de relecture c'est un peu bête, si tu corriges bien ta présentation je n'ai plus rien à redire pour le 1000 d'entrée. Dans tous les cas, bienvenue parmi nous avec ton nouveau perso. ^^


                          EDIT: Quasi toutes les fautes ont disparues, 1000 Dorikis pour moi donc. ^^


                          Dernière édition par Minos le Lun 5 Déc 2011 - 1:20, édité 1 fois
                          • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
                          • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
                          Merci mec, ça m'fait plaisir ce que tu me dis là ! ^^
                          Pour les fautes, on va dire qu'il était trois heure du mat' durant la relecture hein (parce que j'vois pas pourquoi j'ai laissé c'fucking "ait" qui est absolument horrible ha ha).

                          Donc j'vois à recorriger mec, et j'vous dis ça.
                            Bon voilà, fautes are down. Please enjoy the journey.
                              Ahah.

                              C'vrai qu'c'est un beau cadeau de lire ça. ( J'espere que c'est la dernière présentation que tu fais parce que Vash, Cza, Chance et Judas ça commence à faire beaucoup ^^ )

                              J'valide à 1000...

                              ( Au passage, je valide celui qu'est censé m'faire perdre du fric... )

                              :shootchance:
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                              • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki