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Allons y poupée ♥

Inari. Lieu où quelqu'un de ma trempe ne devrait pas s'aventurer, un lieu de "culte". Ceux qui croient en quelques choses cherchent un leader, quelqu'un sur qui compter, ou sur qui mettre tous leurs malheurs. J'apercevais l'imposante île qui étaient présentée en deux parties, un endroit où les hommes les plus croyants et les plus fous aimeraient passer leurs vacances.

***

J'avais été envoyé là-bas - alors que je détestais les lieux de cultes - pour remplir une certaine mission. D'abord je devais, apporter un certain colis à une organisation de bras cassé, il me semblait que c'était une sorte de mousse qui pouvait étouffer les gens. Ca, c'était la partie officielle de la chose, mais en dessous de cet acte payé par l'organisation remplie d'imbécilité, et qui plus est de ce Raishin, il y avait quelque chose. Je devais en effet, me faire passer par un marine, récupérer le colis et assassiner tous ceux qui avaient un lien de prêt ou de loin à ces gens là.

Dans cette histoire, j'étais le plus gagnant. Non seulement je pouvais toucher un mini salaire de mousse pour une durée indéterminée, mais en plus, j'allais être payé par deux clients et j'avais l'occasion de prendre tout ce que les Zangreen ( Nom de l'organisation ) possédaient. La cerise sur le gâteau serait d'avoir négocier durement avec mon client le plus offrant en demandant la moitié du pactole et de vendre le colis au plus offrant sur le marché, mais je préférais la jouer honnête avec ceux qui me permettaient d'avoir une vie aisée.

Le bateau s'était donc amarré au port et nous descendions tous. La plupart des gens qui m'accompagnaient n'étaient que des touristes et des pickpockets. Et moi dans cette histoire j'étais plus pickpocket que touriste. L'air interrogé et paumé, un habitant m'interpella. Ayant plus de la soixantaine, il devait être un des premiers à avoir côtoyé le sol de cette île. Il me demanda si je cherchais quelque chose et si il pouvait m'aider. Promptement, je lui répondis avec une crédibilité incomparable que je cherchais le QG de marine parce que je les admirais, la façon avec laquelle ils se battent pour le gouvernement et pour le peuple, même si c'est surtout pour le gouvernement, mais ça je me suis abstenu de lui dire, au fil de la conversation, certains mots m'échappèrent, comme le fait que je voulais devenir l'un des leurs, mais avec un petit toussotement derrière.

Il m'a répondu que les mousses n'ont le droit qu'à un salaire minable. Mon cerveau voulait mentir, mais mes lèvres dérapèrent. Je lui fis un speech interminable comme qui c'était un scandale de ne donner que si peu d'argent à nous autres, débutants, qui nous donnons tellement de mal pour réussir dans cette voie. Partant dans des injures d'une longueur que je ne pourrais vous décrire, le vieil homme m'indiqua la direction, la main tremblante et les yeux sortant de leurs orbites.

Je m'en allais donc, de très mauvaise humeur. Une petite voix me chuchotait un truc à peine audible. Quelque chose de donnant donnant. Si une fille m'accueillait, j'allais passer l'éponge sur le salaire étonnement bas comparé au travail fourni et me donner à fond pour qu'on me respecte, même si pour cela ça prendrait quelques mois, il fallait qu'on me fasse assez confiance pour m'emmener dans une mission de démantèlement d'organisation. Par contre... Si un homme barbu et poilu, arrogant et insolent m'accueille, je jure que je lui ferais bouffer ses médailles par là où je pense et qu'il s'en souviendra !

Le Q.G. commence à être visible, les voix qui résonnent dans ma tête se calme, mais je n'en oubliais pas moins la promesse que je me suis auto-faite. Ouvrant les portes du Q.G., je criais pour que quelqu'un m'accueille. Du genre :

« S'il vous plait ! Il y a quelqu'un ...? Eh ho ! S'il vous plait, j'aimerais devenir marine, vous pourriez m'aider ?Hého ?! Bon s'il vous plait vous pourriez venir devant moi et m'aider ?! »



Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Ven 08 Juin 2012, 22:25, édité 3 fois
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[HJ : J'aime paaas ce que j'ai écris \o/]

    Inari représentait pour Ceres tout ce qu’il y avait de plus absurde. Croire en quelqu’un dont ils n’avaient aucune preuve de son existence … Elle ne comprenait pas, ça la dépassait. La jeune femme, elle n’avait foi qu’en ce qu’elle était. Elle se considérait comme étant la seule à pouvoir modeler son « destin » par ses actes et ses pensées. Affectée depuis quelques semaines dans la seule base de l’île, la marine trouvait le temps de plus en plus long et a fortiori la population de plus en plus curieuse. Surtout qu’en ville à part les nombreux temples, les prêtres louches et tout le capharnaüm, l’endroit ne possédait rien qui était en mesure d’intéresser la belle. Les gens y étaient barbants et comparables à des saints. Fallait dire que réussir à vivre sur cette île relevait du miracle.

    La journée s’annonçait favorable, le ciel demeurait dégagé et le soleil brillait. Une journée plutôt estivale en somme ; une journée à ne rien faire. En même temps, il n’y avait pas grand-chose à réaliser dans tous les cas, comme d’habitude. Tout était trop calme à tel point que ça en devenait énervant. Le train-train quotidien que vivait la jeune femme en ce lieu l’agaçait sérieusement et elle commençait à dangereusement s’impatienter. Il fallait qu’elle quitte les lieux au plus vite au risque de subir d’importantes séquelles intellectuelles. Ici, elle n’était que l’ombre d’elle-même, un malheureux petit légume qui passait ses journées à penser et à ne rien accomplir.

    Flânant dans les couloirs de la base, à l’égal des jours précédents dans le but d’enfin trouver une tâche à entreprendre, Ceres fut une fois de plus déçue. Plus elle avançait dans la base, plus elle avait l’impression de faire face à un immense vide. Mais merde, comment avaient-ils pu encore une fois l’affecter dans un coin aussi… aussi … Il n’y avait aucun mot pour exprimer ce que voulait crier Ceres sur l’instant présent. Mais pour résumer, elle était à deux doigts de se révolter. Frôlant de près la crise de nerf, ce qu’elle voulait elle c’était de l’action. Et des hommes. Surtout des hommes en fait, mais des hommes plaisants. Elle n’avait en rien envie de voir de vilaines gueules.

    « S'il vous plait ! Il y a quelqu'un ...? Eh ho ! S'il vous plait, j'aimerais devenir marine, vous pourriez m'aider ? Hého ?! Bon s'il vous plait vous pourriez venir devant moi et m'aider ?! »


    Ces bruits provenaient de l’entrée et plus particulièrement de quelqu’un qui perdait patience. Au timbre de sa voix, Ceres conclut rapidement que c’était certainement un homme qui n’était plus dans sa période pré-pubère. Le son était grave et presque agréable. Rien à voir avec l’assourdissante voix que possédaient les jouvenceaux en pleine transformation. Est-ce que sa journée allait enfin dépasser le stade de la banalité ? S’approchant à grand pas de l’endroit d’où provenait la voix, c’est-à-dire de l’entrée du QG ; Ceres put apercevoir au fur à mesure qu’elle s’approchait une ombre, puis une silhouette. Comme elle le pensait, le braillard était bel et bien un homme. Il était plus grand qu’elle et plus imposant. Il était pourvu d’une tignasse couleur charbon et d’un visage avec des traits plutôt fins. La distance qui les séparait empêchait notre héroïne de distinguer ses yeux ou les détails qui composaient le reste de son corps.

    « Pas besoin de t’impatienter et de hurler comme ça. On n’est pas sourd. »


    Acariâtre et méprisante, elle ne supportait pas ceux qui faisaient du bruit pour des choses futiles. Ça manquait cruellement de style les personnes qui ne savaient pas s’exprimer sans aboyer à tout va. Ceres était restée au tournant d’un couloir appuyée contre le mur grisâtre qui se trouvait derrière elle. Histoire de pouvoir dévisager l’étranger sans que lui ne puisse la voir avec grande précision faute de luminosité des couloirs. Au fond il avait l’air vraiment pas mal, ça changeait des gros porcs de la base ou des vieillards de l’île. Il semblait plus âgé aussi, mais ça ne la gênait pas plus que ça. Elle était en manque de chair fraiche après tout.

    « Qu’est-ce que tu viens faire là ? Tu veux devenir marine ? »
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Alors que je beuglais dans tous les sens pour qu'une personne daigne venir me recevoir comme il se doit, une jeune femme se montra. Ma première réaction fut de l'admirer. Semblant heureuse d'avoir été magnifiquement bien modelée par la nature, elle était, pour mes yeux et pour sans doute la totalité de ce QG un délice incomparable. Tous sans exception devaient laisser vagabonder un regard prompt et discret sur ses hanches aux courbes extraordinairement exquise, maintenues par une agilité - du moins, je le pensais en la voyant - pleine de promesses.

Et au dessus de la ceinture fine, l'admiration était tout à fait la même. Par dessous son haut se dressait audacieusement une poitrine dont on pouvait naturellement deviner les admirables formes naturelles. Il ne restait plus que l'apothéose, la cerise sur le gâteau, la personne qui m'avait accueillit était une femme. En effet, la première impression est toujours la bonne, et à ce moment, je sus que c'était avec elle que je voudrais faire mes premiers pas en tant que membre de l'organisation militaire du gouvernement.

Elle commençait déjà à me gronder telle mon instructrice. J'allais sans doute faire fort en effectuant cet acte osé, mais je savais que si je ne le faisais pas et qu'elle me détestait, je n'allais pas pouvoir l'avoir comme supérieure et allait me coltiner l'un de ces porcs qui se croient tout permis grâce à leur grade. M'approchant en m'excusant, je m'agenouillai devant elle et lui pris la main pour lui offrir un baiser tendre et affectueux. Me relevant, je lui expliquai ma situation qui n'était pas si compliqué que ça, après tout je voulais seulement rejoindre la marine.

« Excusez moi de vous importuner, ma douce, mais vous avez vu juste. Je souhaite en effet rejoindre le corps de la marine, à n'importe quel grade, tout ce que je veux c'est porter fièrement l'accoutrement que tous ceux qui ont signer pour servir le g... Peuple portent. Mais, je commencerais déjà par une faveur... Je souhaiterais que ce soit vous qui m’enrôliez, que vous m'appreniez les rudiments. »

...Oups... Je m'étais laissé prendre au jeu et en avait oublié ma discution avec le vieil homme tout à l'heure. Il m'avait suffit de voir une femme magnifique pour que mes certitudes les plus profondes soient défiée par la beauté de la créature qui a fait confiance à son organisation. Lorsque je parlais, tout ce que je pensais, c'est que si elle avait rejoins la marine, c'est pour une raison bien précise, et qu'elle n'y était pour rien. Décidément, les femmes ont un effet sur moi que je ne peux ignorer ni éteindre. Il n'y a pas de bouton qui éteint le coeur...


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Ven 08 Juin 2012, 22:25, édité 1 fois
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    Tout en restant à l’affût d’une réponse à la question qu’elle venait de poser, Ceres prit le temps d’observer l’individu qui se trouvait en face d’elle et qui avait tout l’air d’en faire de même. Pour être plus précis il était plutôt entrain de la dévorer des yeux. La jeune femme pouvait clairement voir son regard qui se baladait sur son corps, faisait une halte sur chacune de ses formes en prenant soin d’en mémoriser chaque courbe pour ensuite finir sur son visage qu’il prit soin d’observer pendant plusieurs secondes. Et tout cela rendait la situation particulièrement embarrassante, à plus forte raison quand son interlocuteur se mit à s’approcher d’elle pour ensuite s’agenouiller et pour enfin finir le tout lui déposait un délicat baiser sur sa main qu’il avait pris dans la sienne au préalable ; l’enivrant de la chaleur de son corps et de la fermeté de sa paume.

    La première pensée qui vint à l’esprit de la marine fut qu’il était sans l’ombre d’un doute complètement fou. La deuxième fut que c’était tout de même un acte plutôt flatteur bien que ridicule. Et la troisième fut qu’il restait malgré tout terriblement séduisant. Peut-être qu’au final la journée s’annonçait plus intéressante que prévu grâce à l’arrivée de celui qui lui servirait bientôt d’encas. Il remplissait tous les critères nécessaires pour plaire à la dame qui de nature était exigeante sur la marchandise. En même temps, il fallait qu’ils soient à sa hauteur, ce qui n’était pas donné à tout le monde pour ne pas dire personne. Désormais, il n’y avait plus qu’à espérer que les mots qui sortiraient de sa bouche soient aussi agréable à entendre que le sont ses attributs à mater.

    « Excusez-moi de vous importuner, ma douce, mais vous avez vu juste. Je souhaite en effet rejoindre le corps de la marine, à n'importe quel grade, tout ce que je veux c'est porter fièrement l'accoutrement que tous ceux qui ont signé pour servir le g… Peuple portent. Mais, je commencerais déjà par une faveur… Je souhaiterais que ce soit vous qui m’enrôliez, que vous m'appreniez les rudiments. »


    Il n’y avait pas à dire. Il savait parler aux femmes. Mais il en fallait plus pour séduire Ceres, rien ne la satisfaisait totalement. Cependant, même si il avait utilisé des termes élogieux à l’encontre de sa profession et d’elle-même, bien que toujours insuffisants pour lui faire monter le feu aux joues, il lui présentait quand même dès le départ une requête. Une requête certes minime et qui arrangeait bien notre princesse dans la mesure où elle aurait désormais de quoi occuper ses journées, mais une requête tout de même. Il aurait pu commencer par lui demander son nom, c’était la moindre des choses. Passant l’éponge sur cette faute bien parce qu’il demeurait très attirant, la belle devait se dire que rien n’était parfait. Rien sauf elle.

    « Ah bon ? Rejoindre la marine ? Et en plus que ce soit moi qui te forme ? C’est tentant. Tu t’appelles … ? »


    La marine n’allait pas non plus lui répondre sur un ton aérien, vue ce qu’il lui demandait elle pouvait même se permettre de le tutoyer et cela même si elle se l'était déjà permis quelques instants plus tôt. S’assurant tout de même de garder un certain timbre cristallin, elle ne pouvait s’empêcher de l’aguicher malgré tout. Cependant, Ceres avait l’étrange et désagréable impression qu’il n’avait pas tout dit, ou qu’il n’était pas vraiment sincère. Vouloir intégrer le corps de la marine pour pouvoir porter fièrement un torchon en guise de vêtement et pour servir une population des plus ingrates, il fallait vraiment être déséquilibré pour vouloir une telle chose. Et si on partait de ce principe, plus de la majorité de ceux qui servaient sous l’insigne de la Marine devaient être dérangés.
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« Ah bon ? Rejoindre la marine ? Et en plus que ce soit moi qui te forme ? C’est tentant. Tu t’appelles … ? »

Et mer...credi. Non mais, pourquoi me demander mon nom alors qu'elle ne m'avait même pas encore donner le sien, alors que j'étais même pas totalement engager dans les rangs de ces chiens de garde. Mon cerveau ne fit qu'un tour, je ne pouvais lui révéler mon identité. Même si je n'étais pas très connu, certains dans son QG pourraient faire le rapprochement entre moi et le patron, et ça ce n'était pas possible. Je décidai donc de lui donner une fausse identité, quelque chose de simple et de joli.

« Mon nom est Harry. Et je sens qu'entre nous, ça va être legend... attends la suite... [...] HARRY ! Legend harry ! [...] »

*Petit moment de solitude*. Ce fut à la fois embarrassant et comique, car le fait que je sois passé pour un parfait imbécile pourrait la faire rire. Vous savez, les blagues vaseuses que vous sortez sans le vouloir et qui font rire tout le monde. En fait, vous croyez que vous avez été drôle, mais en réalité, ils se foutent de votre gueule. Il fallait que je reprenne mes esprits, je n'étais même pas encore pris que je paniquais et que je sortais des phrases débiles. Pourquoi ma bouche ne suit jamais les ordres de mon cerveau ?! Bref. Il fallait improviser, remonter dans son estime, essayer de réparer l'erreur. Quelque chose de court, de bref, de concis.

« Et sinon, vous vous appelez comment ? »


Voila ! C'était parfait, maintenant elle était obligé de me prendre ! Mais qu'est ce que je raconte ? Pourquoi me prendrait elle juste parce que je lui ai demandé comment elle s'appelait ? *deuxième petit moment de solitude*. Non ce n'est pas grave, le tout était de ne pas paniquer, si je paniquais, c'était fichu, il fallait encore que je me rattrape, cette fois, avec quelque chose d'intelligent, quelque chose de flatteur, ou quelque chose de drôle. Je sais pas, une blague...Quelque chose qui pourrait la faire rire, un mensonge sur moi, que je ne ferais jamais et que je détesterais faire ?

« Je commence quand ? »


FUCK !


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Ven 08 Juin 2012, 22:26, édité 1 fois
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    « Mon nom est Harry. Et je sens qu'entre nous, ça va être legend... attends la suite... [...] HARRY ! Legend Harry ! [...] »

    Soit Ceres avait mal compris, soit il portait réellement un nom vraiment ridicule. Legend Harry qu’il disait ? Ses parents avaient décidé de faire un jeu de mots des plus mauvais à sa naissance ou quoi ? Même si la jeune femme se disait que son prénom n’était pas de sa faute, elle ne pouvait s’empêcher de trouver cette appellation surréaliste. Ils devaient vraiment se trouver dans un autre délire ce jour-là pour penser à appeler leur gosse de cette façon. Ou alors il mentait. Et là tout semblait déjà beaucoup plus cohérent. Pourquoi il ne voulait pas révéler son prénom, ça elle l’ignorait. Et en toute franchise elle n’en avait pas grand-chose à faire. S’il avait quelque chose en tête, tôt ou tard Ceres le verrait. Son corps finirait par le trahir quand il se retrouverait face à une quelconque pression psychologique. Sous l’effet du stresse les gens craquaient et laissaient leur véritable nature se dévoiler, c’était bien connu. Et tel un simple spectateur il assisterait au désastre que faisait une vérité poussée sous les feux des projecteurs. Et s’il lui avait bel et bien menti pour de mauvaises raisons, il pouvait être sûr de se voir perdre son unique organe génital dans les instants qui suivront. S’il y avait bien une chose que la belle ne supportait pas mis-a-part les abominations visuelles c’était qu’on la sous-estime. Qu’on lui mente et le manque de considération. Ayant déjà du mal avec l’autorité, la jeune marine devait se forcer à rester calme face aux ordres qu’elle recevait pour le moment. Cela ne représentait que l’introduction d’une pièce de théâtre dont elle était la seule comédienne, et dont les spectateurs n’étaient que des pantins qui ne lui servaient seulement de tremplin.

    Mais pour l’instant, ils n’en étaient pas là. Pour l’instant, il restait un ordinaire et insignifiant idiot bien que sexy du nom d’Harry qui voulait servir au nom d’un pavillon pour des raisons encore abstraites. Le regard méfiant, c’est tout en le fixant qu’elle lui répondit d’une petite voix qu’elle relevait sur un ton grave :

    « Legend Harry hein ? J’espère que tu seras à la hauteur de ton nom dans ce cas. »


    Il avait plutôt intérêt. Elle n’avait pas la moindre envie de perdre son temps avec quelqu’un sans talent. Ou non, dans ce cas-là elle pouvait toujours l’entrainer à…autre chose. Cette possibilité enjouait déjà beaucoup plus notre femme fatale. Prendre du bon temps ne lui ferait aucun mal, surtout après avoir passé des semaines dans cette île sainte où la majeure partie de la population était pieuse. Pleine de vices, Ceres adorait se trouver du mauvais côté. Son penchant irrésistible pour toutes choses immorales relevait de l’incompréhension totale pour ses paires. « Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis » pensait-elle. Gravir les échelons pour ensuite régner. C’était le seul objectif qu’elle avait en tête. Et si elle avait choisi la Marine pour accomplir son but, c’est qu’elle savait qu’une fois son désir atteint, personne n’essayerait de la faire tomber de son piédestal. Ou rares seront ceux qui le tenteront. Et d’ailleurs, si les villageois d’Inari apprenaient qu’un tel esprit perverti était censé les servir et les protéger, ils iraient sans doute tous crier à l’hérésie. Elle jubilait. Ses mauvaises actions étaient sa source d’excitation permanente. Certains avaient besoin de boire, elle non. Elle vivait grâce à sa doctrine singulière qui lui dictait comment penser, comment agir : comment vivre.

    « Et sinon, vous vous appelez comment ? »

    Les mots que venaient de prononcer le dénommée Harry venaient de lui faire réaliser qu’il était toujours là. La tirant de ses pensées corrosives, il lui rappelait involontairement qu’elle devait s’occuper de son cas. Et qu’il lui fallait rapidement trancher sur la question de son possible futur mentorat. En général, la première impression de Ceres était toujours la bonne. Mais là, elle doutait terriblement. Ne sachant pas si elle devait se fier au délice qu’observaient ses yeux ou à son intellect qui lui disait de se méfier, elle devait se décider rapidement et trouver un juste milieu. De plus, il venait à son tour de lui demander comment elle s’appelait. Question légitime, sachant qu’elle venait de lui demander la même chose précédemment. Et c’était donc tout logiquement qu’elle se devait répondre.

    « Ceres. »

    Elle l’avait dit sur une intonation froide, presque glaciale et instinctive. Elle réfléchissait, elle n’avait pas le temps pour le gringue. Et de toute manière, son prénom lui suffirait amplement pour l’instant. Il n’avait pas besoin de savoir autre chose dans la mesure où il n’était même pas sûr de se faire enrôler par la jeune femme. La marine avait le goût du risque, et elle le savait pertinemment. Mais elle n’était pas inconsciente pour autant. Fermant les yeux quelques secondes pour faire le vide, elle avait choisi. Et elle savait que c’était la meilleure chose à faire dans son intérêt. Elle accepterait. Ce sera une façon de garder un œil attentif sur le jeune homme qui visiblement allait finir par s’impatienter. De toute manière, il était sur son territoire, il n’aurait aucune chance s’il tentait quelque chose dans une base remplie de plusieurs petits soldats armés de fusils.

    « Je commence quand ? »

    A croire qu’il avait anticipé le moment où la belle allait lui rendre son verdict. Il lui plaisait vraiment bien. Affichant un sourire en coin, le regard vif, Ceres reporta son attention vers lui. Elle fuit un petit clin d’œil séducteur, et ajouta de façon presque sensuelle et pleine de sous-entendus un léger :

    « Quand tu veux. »
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« Legend Harry hein ? J’espère que tu seras à la hauteur de ton nom dans ce cas. »

Elle était pas fut' fut', mais ça me plaisait, avoir une supérieure imbécile pourrait s'avérer très pratique quand à mon but pour ces prochaines semaines.

« Ceres. »

La façon avec laquelle elle m'avait adressé ces paroles m'avait fait penser à une vilaine. Une brutale qui déteste les perdants, avec cet air froid dans les paroles. Un nom de deux syllabes dit brièvement, c'est toujours flippant.

« Quand tu veux. »


Accompagné d'un clin d'oeil, cette phrase fut d'une perfection absolue inégalable. Si seulement cette femme au regard fatal pouvait être ma supérieur, ce serait... Ce serait... Il n'y avait pas de mot pour décrire ce que je ressentais à ce moment. Un mélange de peine pour l'acte de rentrer dans la marine, de joie pour la certitude que la mission que l'on m'avait confié allait fonctionner car le plus dur était fait, et d'excitation, mais ça je suppose que je n'ai pas besoin de vous dire pourquoi, il n'y a qu'à regarder ce que j'avais en face de moi à ce moment. Je ne savais pas où aller, elle m'avait dit que je commençais quand je le voulais, mais n'y avait il pas un test ou quelque chose qui déterminerait ma classe et mon supérieur ? Il ne prenait quand même pas n'importe qui dans ce groupe, si ?

Par mon extrême sens de la déduction, je trouvai la solution à mon problème. Pour s'inscrire il fallait surement aller voir le plus haut gradé de cette base, qui devait surement être en haut du bâtiment. Lorsque ces pensées me traversèrent l'esprit, mon coeur ne fit qu'un tour. J'eus la vision d'un grand musclé et méchant. Quelqu'un qui te détruisais mentalement pour t'écraser physiquement. Quelqu'un de... De...

C'est là que je vis une photo du Colonel accrochée au mur dans un cadre en or massif surplombé par deux lames fines croisées. Magnifique et à voler. Un visage serein, une carrure d'homme normal, des muscles fins. Il semblait agile et compréhensif, quelqu'un de charismatique je m'en foutiste qui se fichait des gardes-à-vous.

Je me tournai vers Ceres et je lui demandai :

« Pour l'inscription, il faut voir cet homme ? »


Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Ven 08 Juin 2012, 22:26, édité 1 fois
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    « Pour l'inscription, il faut voir cet homme ? »

    Et par cet homme il désignait le colonel qu’il venait d’apercevoir dans une photo encadrée sur l’un des murs de la pièce. C’était une personne relativement bienveillante, ayant dans les environs de la quarantaine. Il était un père pour tous les marines qui se trouvaient sous ses ordres. Homme de religion, respecté par tous les habitants d’Inari, il se montrait impartial et juste en toutes situations, plus que croyant il ne supportait pas que l’on manque de respect à sa piété. C’est pour cela que la marine ne lui faisait jamais part de son opinion sur ce domaine plutôt abstrait durant les divers débats qu’ils avaient. Il fallait absolument qu’elle continue de bien se faire voir par ses dirigeants. Étant le supérieur direct de Ceres en ces lieux, il était vrai qu’elle ne pouvait pas se permettre de décider si « Harry » allait faire partie de leurs rangs ou non. Mais elle ne pouvait pas non plus s’octroyer le droit de déranger l’homme pour si peu ; il lui fallait une confirmation. Le plus raisonnable restait de faire une évaluation des capacités physiques du jeune homme elle-même, ainsi que de ses diverses motivations pour ensuite en faire part au colonel pour qu’il tranche lui-même sur la question. Il était vrai que c’était un peu léger de laisser cet inconnu faire partie des leurs alors qu’elle ne connaissait strictement rien de lui.

    Posant son regard sur la peut-être future jeune recrue, Ceres savait pertinemment qu’il n’était pas aussi ordinaire que ce qu’il en avait l’air. Ce qui le détachait du commun du peuple ça par contre elle n’en avait aucune idée. Il dégageait toutefois un je-ne-sais-quoi, une certaine prestance qui lui était singulière. C’était ce genre de personne que l’on croise dans la rue et qui nous donne une brève envie de se retourner, ces êtres que l’on ne croise que rarement et dont on garde un souvenir indélébile.

    « J’irai le voir plus tard, si c’est moi il dira rien. La paperasse ça peut attendre de toute façon. Avant, je voudrais bien savoir avec les détails le pourquoi du comment tu veux intégrer la Marine. Ensuite on fera une rapide évaluation de ton niveau. Enfin sûrement que ça ne se passera pas avec moi ça. »


    Appuyant ses mots d’une voix cristalline afin d’alléger ses paroles, cela lui semblait raisonnable. De cette façon, Ceres allait voir s’il réussissait à être cohérent dans ce qu’il allait lui raconter, ou s’il aurait un quelconque geste ou une mimique qui le trahirait. Il n’en fallait pas beaucoup à la jeune femme pour qu’elle remarque ce genre de chose. Étant naturellement une personne avec un don analytique, elle avait une certaine manie de se concentrer sur les faits et gestes d’un individu pour y pécher ce qui n’allait pas de pair avec le reste. Le langage du corps selon elle en dévoilait beaucoup plus sur la psychologie d’une personne que tout ce qu’elle pouvait bien prononcer. Il était beaucoup plus simple de faire mentir sa langue plutôt que son corps tout entier. Et ça la marine le savait mieux que personne. Passant ses journées à induire en erreur tous ceux qui tentaient de l'approcher de trop près ou tout simplement pour titiller l'égo de certains afin qu'ils se dévoilent, le mensonge était son domaine de prédilection. Et personne ne s’y prenait mieux qu’elle à ce jeu-là.

    « … Sauf si tu tiens à officialiser rapidement ton recrutement ? »

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« J’irai le voir plus tard, si c’est moi il dira rien. La paperasse ça peut attendre de toute façon. Avant, je voudrais bien savoir avec les détails le pourquoi du comment tu veux intégrer la Marine. Ensuite on fera une rapide évaluation de ton niveau. Enfin sûrement que ça ne se passera pas avec moi ça. »

Après ce petit résumé de ce qui me restait à faire pour pouvoir rejoindre le corps des schtroumf, j'eus le reflex de sourire. En effet, cette gente damoiselle était bien trop curieuse à mon gout et l'avoir en tant que supérieur rendrait ma tâche plus ardue qu'elle ne l'est déjà.

Elle s'attendait surement à ce que je flanche, mais dans le milieu dans lequel je travaillais, il était obligatoire d'avoir un minimum de crédibilité lorsque l'on ment. Pas de clignement des yeux, pas de goutes de transpiration, rien qui pourrait compromettre la mission. De plus, se faire avoir par la marine signifierait la mort. Où que je fuirais, ils me retrouveraient pour me faire la peau, rien que pour s'assurer que je ne puisse jamais dévoiler quoi que ce soit à leur sujet. D'ailleurs, elle semblait vouloir persister à me coincer.

« … Sauf si tu tiens à officialiser rapidement ton recrutement ? »


Les mots qu'elle utilisait, malgré son effort sur la tonalité de la voix, montrait un chemin parsemé de mine. Quelque chose que je ne pourrais me résigner à faire, malgré le fait que la facilité soit tentante. Ce n'est pas en prenant le chemin lumineux qu'on voit apparaître l'argent. C'est en passant des tests, en traversant la sombre route, que l'on trouve ce qui est de mieux pour nous. J'affichai donc un sourire radieux, à l'image de ceux qui voyaient leur rêve se réaliser, et je choisis la première option.

« Non, ceux qui m'ont aiguillé jusqu'ici m'avaient dit qu'il fallait passer des tests, je préfèrerais suivre ce qu'ils m'ont dit pour pouvoir au mieux servir. Après tout, si vous avez des critères bien précis, ce serait mal-vu que j'accède à un certain grade alors que je n'ai pas les prérequis nécessaire, non ? »


Quelque chose me disait qu'elle n'allait pas s'arrêter là, mais j'étais assez confiant sur le fait qu'elle ne me coincerait pas avant longtemps, malgré sa persévérance que je ne pouvais ignorer.


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    « Non, ceux qui m'ont aiguillé jusqu'ici m'avaient dit qu'il fallait passer des tests, je préfèrerais suivre ce qu'ils m'ont dit pour pouvoir au mieux servir. Après tout, si vous avez des critères bien précis, ce serait mal-vu que j'accède à un certain grade alors que je n'ai pas les prérequis nécessaire, non ? »

    Affichant un sourire intéressé, la belle se devait d’avouer qu’il réussissait à se défendre tout en lançant l’offensive de façon remarquable. Le jeune homme parvenait avec une certaine habilitée à détourner les questions de Ceres afin de les tourner à son avantage, prenant soin de défaire les nœuds qu’elle venait d’effectuer dans l’unique but de le faire craquer. La marine, toujours obstinée par le désir qui l’habitait de faire céder le mur mensonger qu’entretenait son interlocuteur, ne laisserait pas à « Harry » le plaisir de continuer sa comédie lascive et vicieuse avec son air candide et onirique sans rien tenter. Son regard était désormais semblable à celui d’un archange déchu qui ne désirait que la guerre. Maudissant les personnes qui osaient lui tenir tête, et ce, d’une manière ou d’une autre, la jeune femme ne pouvait plus se permettre de le laisser continuer jouer avec elle comme il le faisait.

    Ses brusques transitions du réjouie à irritée, l’expression qu’elle délaissait sur son visage, son langage corporel ainsi que la pression qu’elle pratiquait sur ses lèvres indiquaient clairement qu’elle venait de se lancer à corps perdu dans une guerre verbale et morale. Et physique, si plus tard les circonstances s’y prêtaient. En un moment, Ceres devint un poème infernal où s’inscrivaient les ressentis humains et a fortiori la frénésie. Elle venait d’entre-ouvrir sa boîte de Pandore et à partir de cet instant elle ne laisserait plus aucun répit au jeune et ambitieux calomnieux. Elle en était convaincue qu’il ne lui disait pas tout. Ou qu’il ne lui disait rien tout court. Les artifices qu’il utilisait à savoir le mensonge et une excellente maitrise de lui-même réussissaient à lui octroyer le statut de « rival temporaire ». Personne ne lui résistait, la jeune femme ne connaissait jusqu’à maintenant que la victoire et elle ne tenait absolument pas à ce que cela change, ne serait-ce qu’à cause d’une futilité pareil.

    « Bien. Dans ce cas je souhaiterais tout savoir. C’est-à-dire si tu es né ici ou si tu viens d’ailleurs ; si tu as un quelconque passé criminel, du plus léger au plus lourd ; tout ce que tu pourras me dire sur ta famille à savoir le métier qu’exercent tes parents, tes frères et tes sœurs si tu en as et si eux aussi possèdent un passé préjudiciable. Tu me diras aussi si tu as un métier ou si même tu en avais un, si tu sais faire quelque chose de spécial, tes études ainsi que tes ambitions dans la Marine – en gros comment tu envisages ton ascension – et tout ça, histoire de voir en gros à quoi ça ressemble. Après bien sûr si tout va bien dans ce que tu me diras il faudra officialiser tout ça sur feuille, tu devras donc fournir tes papiers et tout le tintouin pour ensuite être enfin répertorié dans les dossiers de la Marine. Enfin, moi je ne me charge pas de cette partie, des gens spécialisés étudieront ton dossier pour savoir si tout est bon avant de t’enregistrer. Mais ça je l’ai déjà dit, rien n’est urgent de toute manière. Bref, si tout est ok après ça tu passeras voir le médecin de la base plus tard pour une rapide évaluation de ta condition physique et afin qu’il établisse ton dossier médical. Donc en gros voilà tout ce que tu devras faire. »

    Ben oui. On ne pouvait pas se permettre de laisser un parfait inconnu infiltrer la Marine sans un minimum de précautions. L’existence d’un certain protocole obligeait Ceres à le suivre et ce même si elle n’en avait aucunement l’envie. Prononçant ses mots d’une voix reposée, prenant soin d’accentuer la partie « fournir les papiers » de façon anodine, la jeune femme espérait que le long discours qui venait d’émaner de sa bouche allait enfin faire vaciller ne serait-ce que d’un pas l’impassible mur de pierre que représentait le sexy man. Revenant dans une disposition d’esprit que devaient avoir connue les jeunes gens supérieurs ou du moins de ce qui s’en approchait le plus, Ceres en bonne marine assidue et en bonne feignante se devait donc d’écouter d’une oreille attentive et non pas distraite – et ce même si la tentation était puissante - à ce qui allait certainement s’apparenter à ces espèces de dark story mélodramatiques, touchantes à souhait qui faisaient le bonheur des scénaristes. Bougeant ses doigts d’un geste lancinant jusqu’à ses cheveux afin d’y enrouler une de ses mèches autour de son index, ce fut tout en fermant quelques longues secondes ses paupières afin de parvenir à des conditions optimales d’écoute qu’elle prononça d’une voix qui se voulait suave :

    « Je t’écoute donc. Sauf si avant tu souhaites éclaircir quelque chose ? »

    Aaah malgré le portait que venait de construire Ceres et qui frôlait de très près tout ce qu'il y avait de plus péjoratif sur le plan moral, il n’en demeurait pas moins irréprochable sur le plan physique.


[HJ : Un peu caca ce que je t'ai fait, tu m'en voudras pas x) me suis basée des conditions requises pour intégrer l'armée, mais si tu veux que je change quoi que ce soit, MP moi.]
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« Je viens d'ici d'ailleurs...

Oui car en effet, malgré que j'ai vécu la plus grande partie de ma vie ici, j'ai beaucoup voyager du fait de mon passé de marchand. Mes parents sont morts, et dans ma famille il y a un certain Zetsu Noriyaki, étant dans la marine, mais dans celle d'East Blue. Au niveau des études, mon ancien patron m'a tout appris de la vie, sachant que j'errais dans les rues après la mort de ma mère. »


Montrant les papiers contrefait minutieusement par celui qui lui a confié la mission première, Satoshi semblait très crédible et ne pouvait pas être débusqué par cette fouineuse. Elle ne pouvait pas l'avoir aussi facilement, parce qu'il savait que si il se faisait avoir maintenant, il ne toucherait pas l'argent de la mission, ni celle de l'autre mission, ni son salaire de marine. Néanmoins il voulait quand même que ce soit elle qui le supervise, parce qu'elle l'endurcirait au niveau des mensonges, malgré son niveau déjà élevé. C'est en forgeant que l'on devient forgeron, et c'est en forgeant encore plus que l'on devient maître forgeron. N'est ce pas ?

Se déplaçant maintenant vers une certaine salle prévue pour l'inscription, il commence à remplir les papiers sans se poser de question, en ne réfléchissant le moins possible pour ne pas éveiller le moindre soupçon. Ceci étant fait, l'uniforme étant donné, le salaire étant fixé à celui d'un matelot 3e classe, Noriyaki peut donc revenir vers sa tutrice pour sa première journée. Tour de garde ?
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    « Je viens d'ici d'ailleurs...
    Oui car en effet, malgré que j'ai vécu la plus grande partie de ma vie ici, j'ai beaucoup voyagé du fait de mon passé de marchand. Mes parents sont morts, et dans ma famille il y a un certain Zetsu Noriyaki, étant dans la marine, mais dans celle d'East Blue. Au niveau des études, mon ancien patron m'a tout appris de la vie, sachant que j'errais dans les rues après la mort de ma mère. »

    GRILLÉ ! Non en fait non, pas grillé. Mais il y avait des pistes. Bon, il était certain qu’il avait largement écourté ce qui devait ressembler à une looongue dark story mélodramatique, mais le principe était là. Parents morts, enfance dévastée, pauvreté aujourd’hui inexistante, personne à qu’il devait tout. Ouais en gros c’était ça. Zetsu Noriyaki qu’il disait ? Les origines de ce nom divergeaient trop du sien. C’était trooop bizarre. Trop louche. Trop suspect. Bref trop tout ce que vous voulez. Il ne disait pas tout, c’était certain. Mais ça elle le savait déjà, mais au fur et à mesure qu’il parlait cela se confirmait. Sans plus attendre, l’actuel matelot qui venait tout juste de prendre ses fonctions en ayant préalablement remplis toute la paperasse retourna vers Ceres. En gros il attendait sagement qu’elle lui donne du taf. Sauf que non, cela ne se passerait pas comme ça. C’était trop rapide, elle ne le laisserait certainement pas s’en sortir aussi aisément. La marine avait bien l’intention de lui en faire baver. Il craquerait, c’était certifié. Il venait d’entrer en plein dans la ligne de mire de la jeune femme et il ne semblait pas prêt d’en sortir.

    « Bon on peut dire que tout est en règle hein. Au fait tu as dit… Zetsu Noriyaki, c’est ça ? East Blue ? C’est drôle, je viens de là moi aussi. Il est assigné dans quelle ville ? Peut-être que je le connais. Vous êtes proches ? C’est quoi votre lien de parenté ? »

    Le bombardant de questions sans aucune discrétion, Ceres misait sur la carte de la gentille jeune femme toute curieuse et naïve. Dans le genre « je-pose-des-questions-juste-pour-mieux-te-connaitre ». Prenant même une voix mielleuse à la limite de l’enfantine, histoire de renforcer encore plus le côté innocent de la chose. C’est donc tout sourire que notre peste nationale fixait le jeune homme dans le blanc des yeux, dans le but de louper aucun changement d’expression. « Et non mon chou. Tu t’en sortiras pas comme ça. T’auras beau être sexy, ce que tu caches je le saurai tôt ou tard. » N’ayant strictement rien à foutre des risques qu’elle était sûrement en train de prendre, étant donné qu’elle n’avait aucune idée de la force que possédait son adversaire, ce fut donc à corps perdu que Ceres se lança dans cette prétendue « guerre » qui l’opposait au séduisant menteur.
    Chopant par le bras un autre marine qui passait par là du nom de … Elle avait oublié, ne mémorisant pas ce genre de futilités.

    « Aaaah. Je te présente … Ben il va se présenter en fait ! Donc c’est lui qui va t’expliquer ce que tu vas faire. Et ce que tu vas faire c’eeessst… La garde ! Génial non ? Donc lui il va t’expliquer rapidement en gros à quoi ça consiste, même si je pense que t’en as déjà une idée. »

    Le marin qui visiblement ne pigeait rien à la situation dans laquelle il venait de se faire enfourner, se mit à sourire bêtement comme pour évacuer une certaine nervosité.

    « Je.. Je m’appelle Kruwdité m’dame. T’inquiète mon ga-gaillard ! Je vais t’expl-pliquer. »

    … Aaah d’accord. Comme quoi la marine acceptait n’importe qui finalement, un type qui bégaye avec un nom totalement insensé. Mais bon, ce n’était certainement pas Ceres qui allait s’en plaindre, au final tout ça lui importait relativement peu. Du moment que le dénommé Kruwdité s’occupait bieeeen de lui, tout se passerait super bien.
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Kruwdité indique à l'infiltré de le suivre. Celui ci s'exécute, étant coincé au plus bas grade qui puisse exister. Matelot troisième classe. Crevette allait lui offrir son uniforme. Le réglementaire, avec la casquette. Celle là même que l'amiral Sakazuki portait. Arriver à ce grade malgré la vraie ordure que c'était est un exploit qui sera reconnu par le monde entier. Une fois tous les objets rassemblés, Kruwdité tend à Satoshi ses nouveaux effets. Il allait devoir laisser son costume. Alors que Noriyaki s'apprete à les attraper, son supérieur fait tomber l'uniforme, avec un air supérieur qui fait immédiatement comprendre. "Ramasse."

Cette espèce d'imbécile défaillant doit apprendre quelque chose au grand beau et fort Noriyaki Satoshi ? Nul doute que cette damoiselle a pris ce garçon au hasard. C'est en effet le premier qui lui est tombé sous la main, et celui ci, qui ne doit pas être en poste ici depuis longtemps, doit apprendre à monter la garde au Dandy. Une chance que celui ci pourra se faire sauver la vie par Noriyaki, car dans cette ville, nombre sont les pirates qui appareillent. Les deux compagnons partent donc de la base militaire et commencent leur ronde. Fort heureusement, les deux jeunes gens ont bénéficié d'un tour de journée. Il va sans dire que si ils avaient été obligé à monter la garde de nuit, les deux "marines" n'auraient pas fait long feu. Quoique même de jour, dans cette ville où l'Édifice culte est roi, il y a possibilité de trouver des révolutionnaires et tout autres faction anti-gouvernement voulant marquer le coup, voulant prouver à ce monde qu'ils sont présents, et que le nombre de marines présents dans une ville ne changera en aucun cas leurs décisions. Dans tout les cas, le Gentleman est sur et certain qu'il y a au moins une organisation criminelle dans les environs. Les Zangreen sont en effet sur Inari, et ne bougeront pas avant que quelqu'un se charge d'eux. Satoshi est cette personne. La nouvelle recrue possède naturellement les coordonnées de la planque de l'organisation. Il peut donc débouler à tout moment pour les démembrer. Néanmoins, il doit avant cela leur apporter le dit colis. Cinq millions pour le transport de celui ci, ce n'est pas rien, il doit donc s'éclipser sans se faire suivre par sa supérieur fouineuse afin de récupérer son du. Ce qui ne sera pas chose aisée, malgré son expérience.

Mais revenons à lui. Il se déplace dans les rues, casquette sur le crâne, uniforme blanc et bleu. La honte intergalactique sidérale ? Oui. Cela faisait une bonne dizaine d'années qu'il n'avait pas porté autre chose qu'un costume pour se déplacer dans la rue. De plus, il est accompagné par son coéquipier et supérieur Kruwdité, qui lui semble porter fièrement l'uniforme officiel du corps militaire du gouvernement. Et cela continua toute la journée.

[...]

Premier jour terminé. Noriyaki rentre au QG, pose son uniforme, se vêtit de son costume puis s'en va, sans attendre sa supérieur hiérarchique. Le dialogue avec celle ci durant toujours une éternité, il ne peut se résoudre à rester, même pour une dame aussi belle. Son cousin Alheïri, lui, serait resté, mais il n'est pas comme lui, il peut se passer des femmes. Tout ce qu'il recherche, c'est la douceur de leur peau, et pas leur capacité à grimper au rideau. Le Dandy arrive donc à l'hôtel où il séjourne. Il attrape le colis et commence à sortir. Néanmoins il sait pertinemment que la garde de nuit peut être faite par O. Fall, la question ne se pose donc même pas. Il change de vêtements, s'équipe d'une arme à longue portée et attrape un paquet de mouchoir qui lui serviront de silencieux. Le Gentleman avance de deux cases vers la gauche. Ceres, en haut à droite de l'échiquier, pars du QG.
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    S’étant enfin débarrassée du bel homme qui lui valait bon nombre de suspicions, l’abandonnant à son triste sort dans les bras du soldat Kruwdité, Ceres, bien qu’agacée de ne pas avoir réussi à faire parler la nouvelle recrue ne put s’empêcher de jubiler. Pour n’être restée que quelques instants aux côtés du marin au patronyme grotesque, elle savait pourtant pertinemment à quel point cet homme pouvait être emmerdant. La jeune femme l’avait pourtant simplement croisé quelques fois dans des couloirs de la base, et le voir balbutier des insanités à ses camarades lui avait largement suffi à se faire une ébauche du personnage. Non seulement il se croyait parfait et au-dessus de tout – pour le peu qu’elle avait entendu -, mais sa réalité bien triste ne révélait qu’un homme béotien et vide de toute intelligence. De plus, le fait qu’il semblait ignorer l’image que les autres apercevaient de lui ne rendait sa situation que plus pittoresque encore. Le moindre mot qu’il tentait de prononcer avec une ténacité singulière – semblant passer outre son problème de bégaiement – avait le don de foutre en rogne le plus saint et le plus patient des hommes qui soit. En somme, bien que sa venue soit due au hasard, elle n’en était que plus triomphante encore.

    Elle n’avait désormais plus aucune occupation pour le moment. L’image du brun lui trottant dangereusement en tête, pour au final finir par totalement l’obséder. Il mentait, ça elle le savait. Du moins, il cachait quelque chose. Il avait le profil type de l’homme qui n’avait rien à faire là. Il avait de l’assurance et pas qu’un peu, et tout son physique contrastait étrangement avec son but qui se rapprochait du ridicule, non : de l’improbable. Repassant en boucle chacun de ses mots en tête, analysant la moindre lettre qui était en mesure de le contredire ne serait-ce qu’un peu, la marine fût malheureusement déçue de ne rien trouver. Zetsu Noriyaki. C’était bel et bien la seule information qu’elle possédait, ne sachant même pas si cette dernière relevait du mensonge ou non. Montant à vive allure à l’étage supérieur dans le but de converser à ce sujet avec le colonel, la belle savait pourtant pertinemment qu’il y avait peu de chances qu’elle trouve réponse à sa question. Finissant sa course devant la porte plus que reconnaissable du bureau du colonel, c’est tout en toquant d’une main innocente dans le seul but de prévenir son entrée qu’elle franchit la barrière de bois.

    « Tiens, Fall, que me vaut l'honneur de ta visite ? »

    Ayant plusieurs fois discuter avec son supérieur, Ceres en bonne hypocrite qu’elle était, avait dû se forcer –ou non – à engager la conversation avec le vieil homme, qui désormais avait l’air de bien l’aimer, ambition oblige : elle devait instaurer un premier contact.

    « Bonsoir Colonel. Excusez-moi de vous déranger, je voulais vous demander si vous connaissiez un certain… Zetsu Noriyaki ? Marine d’East Blue. » employant inconsciemment un ton nerveux, la jeune femme allait enfin savoir si elle possédait ne serait-ce que la plus minime des pistes.

    « Zetsu Noriyaki… ? Je ne connais pas tous ceux qui se sont engagés dans la marine Fall. Et ce nom-là ne me dit rien. Tu n’as pas fait de recherches toi-même ? J’essayerai quand même de me renseigner pour toi. C’est à quel sujet ? »

    « Je voulais d’abord m’assurer que je ne passais pas à côté de quelqu’un d’important en vous le demandant. Merci. C’est un proche d’une récente recrue, je voulais juste m’informer. Dans ce cas je vous laisse, excusez-moi du dérangement. »

    « Tu sais, je ne connais pas non plus toutes les personnalités influentes de la marine. Très bien, dans ce cas bonne soirée. »

    Discussion courte et peu concluante. S’empêchant comme elle pouvait de ne pas claquer la porte derrière elle à cause de cette frustration désormais omniprésente, ce foutu colonel devait certainement être un ignare de première pour ne rien lui apporter de la sorte. Il donnait cette impression agaçante à Ceres de n’être qu’un vieux fou vivant dans un trou, sans jamais s’informer sur ses pairs ou sur le monde extérieur. Ce qui était vrai et énervant dans un sens. Inari était justement ce trou dans lequel elle pataugeait, et si elle restait encore l’espace d’une minute ici, elle finirait sans doute par commettre un meurtre. Et sa première victime serait sans hésitation le putain de congréganiste que représentait le colonel. Décidément, aujourd’hui n’était pas son jour.
    Ni sa nuit. Étant de garde jusqu’aux alentours de trois heures du matin, la belle bien que forcée d’accomplir cette tâche aurait voulu à l’instant présent simplement se laisser mourir dans un gouffre. Encore heureux, elle était seule sur la zone dont elle avait la charge. Se retrouver une fois de plus avec un putain d’imbécile ne faisait que la précipiter davantage vers cet état de folie noire qui flottait au-dessus d’elle telle une épée de Damoclès. Équipée de ses deux pistolets et de son sabre, la belle n’avait plus qu’à tourner en rond bêtement tout en étant à l’affût d’une chose qui n’arriverait pas. Que pouvait-il bien se produire dans une ville sainte telle qu’Inari ? Rien, strictement rien.


Spoiler:
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Les rues sont calmes en cette sombre nuit. On peut voir aisément les étoiles qui parsèment le ciel. Le lieu de culte, en haut, est quant à lui comme une seconde lune. Éclairant à merveille a totalité de la ville, on se croirait presque en plein jour. Il serait déplorable qu'un jour les prêtres qui font tenir ça en hauteur soient tués et que l'île flottante tombe de toute sa masse sur l'île située en dessous, faisant des milliers de morts, surement.

Mais l'heure n'est pas aux plans de terrorisme pour Satoshi qui malgré son attachement à la jolie Fall qui par ses courbes généreuses et sa beauté inégalable dans le coin - devra bientôt se servir de la marine pour arriver à ses fins. Et pour combler sa faim, aussi, parce qu'il faut gagner sa croute pour manger. Enfin bref. Toujours le colis sous le bras Satoshi se dirige vers la planque de l'organisation à qui il doit livrer la caisse. Il essaye au mieux de se faire discret. Pour une fois, il portait une cape à capuche par dessus son costume pour être plus discret. Mais ce n'est pas grâce à une cape et une capuche qu'on peut arrêter la nature.

En effet, la pluie commence à tomber. Fort. Irrégulièrement. Changeant souvent d'orientation. Accompagné à celle ci, la foudre se dévoile, frappant les maisons, mettant feux aux tas de paille. Les gens sortent de leur maisons, jamais cela ne c'était produit depuis plus de dix ans. Il semble que le Gentleman ait plus de problèmes que prévu à faire la livraison.

Prenant les plus petites ruelles pour arriver à destination il tente tant bien que mal d'éviter les autorités et surtout. SURTOUT. Les enfants. Ces enfants racontent à tout le monde ce qu'ils ont vu, les informations ne se filtrent pas avec eux. Ils racontent tout, et la vérité qui plus est. Mais ce n'est pas un enfant que Satoshi aperçoit, c'est bien pire. Ceres O. Fall, la fille qui a pris son dossier de recrutemet est là, devant lui. Il est caché dans un coin de rue. Il pose sous une bâche étant à proximité son colis et ôte sa capuche. Il ne faut pas qu'elle trouve cela, ni ce qu'il compte en faire.

_Oh mais quel hasard, vous êtes là miss Fall, quel bon vent vous emmène par ici, mh ? Vous vous occupez des incendies à la marine ?
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