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SOS vs TNT [Terminé : match nul]

Fait étrange en ce jour, Suiji avait quitté ses fourneaux pour visiter le Joe. Il n'y était pas depuis longtemps, et une subite curiosité l'avait poussé à prendre mieux connaissance des lieux. Certes, il s'agit d'un petit bateau, il en ferait le tour rapidement, mais c'était toujours un moyen de passer le temps. Il avait passé près de quatre heures devant une marmite pour préparer une soupe surprise, qui finalement s'était avérée un vrai fiasco. Il devait donc trouver quelque chose pour se divertir et oublier ce malheureux incident. Parcourant le navire, il poussait chaque porte et glissait sa tête dans l'embrasure avant de mettre les pieds dans la pièce, vérifiant que personne n'était là pour le mettre dehors.
Le compartiment de Mizukawa ne fut que d'un intérêt limité. Suiji ne trouva rien qui puisse éveiller son admiration, et après avoir fait quelques nœuds de marins avec les cordes de piano de l'assassin, il sortit et passa à la pièce suivante : l'atelier de Timuthé.

L'enfant qui était en lui prit immédiatement le dessus, et en deux secondes, Suiji était assis à côté d'une table sur laquelle reposaient divers prototypes de jouets. Il attrapa un soldats en bois et un clown non terminé, et commença à jouer avec, comme le ferait un enfant de quatre ans, enchaînant bruitages et cris d'agonie. Voilà que le soldat tient en joue le clown ! Mais oh ! Le clown parvient à éviter le tir et passe dans le dos du soldat pour tenter de l'étrangler ! Diantre ! Le soldat est trop fort et se défait de son emprise ! Il lui fait une prise de judo et le met à terre ! Haha ! Voilà que les deux protagonistes luttent sans qu'aucun des deux ne parvienne à prendre le dessus sur l'autre ! OH !! Mais le clown place tomoe-nage et envoie voler le soldat à l'autre bout de la pièce ! Accompagnant l'idée du geste, Suiji saisit le soldat qu'il lança à l'autre bout de la pièce, vers la porte.

« Ippon ! »

En même temps qu'il criait ce mot, signe de la fin du combat et de la victoire du clown, Suiji pouvait voir sous son regard ébahit la porte s'ouvrir sur Timuthé qui manquait de se prendre le soldat dans le nez, et pouvait le voir s'écraser sur le mur, pour se briser en petits morceaux. Il resta un instant immobile, inexpressif, ne sachant comment réagir, puis se dit qu'il devait peut-être dire quelque chose.

« Oups. »

Tout à fait de circonstance. Se rendant compte de la broude, il se leva pour aller ramasser les débris et peut-être réparer sa bêtise. Cependant, en se levant, il bouscula la table et fit tomber un autre jouet, sur lequel il marcha sans le voir, rajoutant une nouvelle victime à son palmarès. Oups.


Dernière édition par Saru O. Suiji le Dim 2 Jan 2011 - 14:57, édité 4 fois
    La journée commençait bien, trop bien, le calme avant la tempête auraient dit certains. Notre jeune Timuthé avait en effet put, grâce à la bienveillance de son capitaine, perfectionner tout pleins de nouveaux modèles de Matriochkas di ertenita, ses redoutables poupées russes. Par une incroyable chance, le jeune Tsuna était trop occupé a faire naviguer le navire et à comprendre ses rouages pour nécessité l'attention de notre cher Tueur.

    TNT s'était donc fait le plaisir de laissé les trois autres sur le pont, et s'était éclipser pour se livrer à un petit plaisir solitaire. Avant que vous ne hurliez à la perversité et au vice, Tim n'avait pas besoin de ça pour s'amuser. C'était un beau gosse, il lui suffisait de sourire pour faire tomber toutes les femmes un brin superficielles et stupides. S'il était descendu, c'était pour une seule chose, pour s'atteler à la conception de nouveaux jouets explosifs, et si possible, des jouets explosifs encore plus puissant que les précédents.

    Fallait dire, il avançait bien, son soldat capable de lancé des goutes de nitroglycérine à très haute vélocité. Il avait passé des heures dessus, non pas des heures, des semaines. Il considérait cela comme l'œuvre de sa vie. En fait, il pourrait bientôt passé à la partie expérimentale, il ne manquait plus qu'un ou deux réglage à faire, dont corriger la relative fragilité de l'objet.

    Tandis qu'il avançait dans la cale, du bateau, direction ses quartiers, il remarqua il remarqua que la porte de la cuisine était ouverte, et qu'il n'y avait personne. Ça par contre, c'était pas commun. La nouvelle recrue de l'équipage avait passé tellement de temps là dedans que TNT commençait à se demander s'il n'avait pas prit racine. Oh! Mais ça se trouve, en réalité, son chimpanzé de compagnie était là pour lui apporter de la nourriture et l'empêcher de se dessécher.

    Ça y était, la porte n'était plus loin, et maintenant qu'il y pensait, il commençait à entendre un faible son. Mais oui, mais, oui, il entendait bien quelque chose, de ses pauvres oreilles abimées par les explosions à répétition. On aurait dit la voix d'un enfant qui jouait à la guerre. Comme c'était mignon, combien de fois il avait lui même joué avec ses propres jouets, de manière virile, bien sûr. Attendez, SES jouets???

    Et oui, l'instinct de Tim avait vu juste, et il ouvrit la porte juste à temps pour voir son petit soldat expérimental l'œuvre de sa vie, apprendre à voler. Qu'il était mignon, un véritable oisillon découvrant le bonheur de la liberté. Le seul inconvénient, c'était que là, l'oisillon partit s'écraser droit sur le mur un peu plus loin. Résultat : Vous avez déjà fait fumer un crapaud?

    Le pauvre jeune mafieux tiqua sévèrement de l'œil gauche. Il avait passé des jours et des jours à travailler là-dessus, des jours à se faire taper dessus par Unwin qui ne comprenait pas ses travaux, et comme bien sur, un homme viril ne fait jamais les choses en double, il n'avait pas prévu un deuxième petit soldat. A ce stade, il commençait à envisager sincèrement de hacher menu Saru...

    Heureusement le cuisinier avait bon cœur, et fit même mine de se relever pour l'aider. TNT poussa un soupir de soulagement, après tout, il avait encore la poupée en porcelaine à vide. Cette poupée était la source de l'inspiration du jeune homme, et avec elle, il pourrait même reconstruire feu le petit soldat, si seulement quelqu'un n'explosait pas sa poup...

    Et oui, c'est cette fameuse poupée à vide qui tomba de la table, et qui fut achevée par le vil et méprisable cuisinier. Cette fois-ci, le jeune homme ne tiqua pas. Il alluma une nouvelle clope, patiemment, sans bouger de devant la porte. Il tira une taff, puis leva les yeux.

    Tu es mort...

    C'est seulement après cette réplique pleine de finesse que le poseur de bombe s'élança vers sa cible, pour porter ce que les professionnels appelle un Giga-coup-de-poing-dans-ta-face. Enragé comme il l'était, il ne pensa même pas à s'assurer qu'il bloquait encore le chemin de la sortie. En fait, il ne prit même pas la peine de voir les dégâts qu'allaient faire son coup, s'il touchait. Sa main gauche et son regard s'étaient élancés dans une autre direction, celle de ses deux yoyo Tempesta, qui trônaient fièrement sur une table de l'atelier qui avait miraculeusement survécu au cataclysme ambulant.

    Et oui Saru, faut pas casser les jouets d'autrui!
      Le craquement sous son pied ne lui disait rien qui vaille, et la phrase que lui lâcha Tim ne fut guère de meilleur présage. Il ne fut pas surpris lorsque l'albinos se jeta sur lui, et esquiva sans trop de mal l'attaque en se déportant simplement sur le côté, et profitant de l'ouverture pour filer à toute vitesse en dehors de la pièce. Il ne cherchait pas à fuir, mais simplement à regagner sa cuisine qu'il avait quittée sans emporter avec lui le moindre ustensile. S'il devait se battre maintenant contre Tim sur son propre terrain de jeu, il n'avait aucune chance, et il n'était pas encore prêt à perdre la vie, en tout cas, pas sans faire subir des dizaines de milliers d'années de souffrances à celui qui voudrait lui retirer la vie. Il avait suivi le regard de Tim, et était conscient que rester trop près de lui désarmé serait dangereux.

      Il détala donc dans le couloir, et regagna sa cuisine, sa douce cuisine, tendre cuisine, adorable cuisine, confortable et réconfortante cuisine. Son cocon à lui, son petit nid, son coin de sécurité. Il se saisit immédiatement de deux couteaux longs qu'il glissa dans sa ceinture, plaça une pile d'assiette sur le plan de travail, et récupéra son rouleau à pâtisserie. Le tout ne lui prit que peu de temps ; chacun sait qu'une cuisine est conçue pour que chaque chose soit facile d'accès. Il avait oublié de fermer la porte derrière lui, mais n'était désormais plus inquiet de la possible arrivée de Timuthé dans les lieux. Il avait une table pour lui servir de bouclier, un four dans lequel se cacher, et des armes pour attaquer.
      Il se souvint toutefois que Timuthé était expert en explosif, et qu'il risquait donc de se faire attaquer à distance s'il ne faisait rien. Sans vraiment savoir si son adversaire était proche où non, il ouvrit le garde manger, et en tira une caisse pleine qu'il ramena près des assiettes. Si certains utilisent les explosifs, d'autres utilisent les plats super épicés comme arme. Il préféra cependant d'abord vérifier ses arrières avant de tenter la confection de quoi que ce soit, et il se contenta de prendre une assiette et de s'approcher de la porte pour voir si Tim était à ses trousses ou non : il faut quand même pas deux heures pour aller de sa chambre à la cuisine !
      Il se plaça de sorte à avoir vue sur l'atelier de l'artilleur, et dès que Tim entra dans son champ de vision, il lança l'assiette dans sa direction, en même temps qu'il tentait de voir ce qu'il avait entre les mains pour voir comment il pourrait se défendre. Information prise et projectile lancé, il ferma la porte d'un geste vif, se replia au fond de la cuisine, emportant avec lui la table qu'il plaça de sorte à en faire une barricade.

      « Je suis encore en vie. »

      Cette phrase avait été dite d'une voix suffisamment forte pour que Timuthé puisse l'entendre, et d'un ton suffisamment narquois pour que personne ne puisse manquer le sarcasme. Un homme, ça n'a qu'une parole après tout. Provoquer l'adversaire pour le mettre en rage et le pousser à l'erreur. Une méthode qui avait déjà fait ses preuves... tout comme elle avait déjà causé de gros problèmes au jeune cuisinier.


      Dernière édition par Saru O. Suiji le Ven 24 Déc 2010 - 14:35, édité 1 fois
        La cible s'échappait ! Que de lâcheté de la part du cuisinier ! Non seulement il cassait tout, mais en plus il n'était pas un virilman. Timuthé allait lui faire comprendre son erreur bientôt, après tout, il était viril, lui, et il montrerait ce que s'était que la testostérone. Mais avant de se livrer à l'opération bottage de derrière Sarutesque, il lui fallait des armes.

        Il finit son geste, et récupéra les yoyo de la tempête, en plaçant un dans sa poche, et garda l'autre dans la main gauche. L'ennemi devait probablement être en cuisine pour s'armer, il avait à peu prêt son temps. Une dizaine de toupies étaient déjà dissimulée dans ses vêtements, il n'aurait pas besoin de plus, par contre, dans un milieu fermé comme la cale du navire, il avait un type d'arme totalement indispensable. Une poupée russe, deux poupées russes, trois poupées russes, le compte y était. Deux d'entre elles trouvèrent leur place à la ceinture du jeune homme, la dernière resta dans sa main. Tout était prêt, le cuisinier allait maintenant subir le châtiment qu'il méritait pour son terrible crime!

        Timuthé s'élança donc dans le couloir du navire, sans se dire que l'ennemi avait des tas de truc à lui jeter dessus. En fait, une partie de son cerveau lui avait signalé ce fait, mais il y avait un truc qui empêchait Tim de l'écouter. Et oui, il se battait toujours de manière virile, et la virilité, c'était pas de se protéger ou de rester cacher, c'était de charger comme un imbécile sans se soucier des dégâts qu'on subissait.

        Tiens, d'ailleurs, c'était quoi cet étrange ovni qui se dirigeait droit vers le bras droit du capitaine des Gun and Gun's?

        ASSIEEEEEETTTE!

        Plus par réflexe qu'autre chose, dans sa course, TNT leva les bras pour se protéger le visage. Le projectile percuta de plein fouet les avant-bras de notre héros, lui enlevant une grimace de douleur, puis, poussé par son mouvement tournant et le fait que Tim rabaissait les bras, il partit s'éclater contre le mur un peu plus loin.

        C'est alors que SOS commit un crime ignoble pour un homme, un vrai : il se protégea derrière la porte ! Ça c'était vraiment pas cool, un acte de lâcheté sans nom, digne d'une femme. Cependant, il n'y avait aucune porte capable de résister à la puissance des explosifs de l'ancien mafieux, même la porte du Big Bang Joe. Éloignant son bras droit tenant encore la poupée russe, il fit s'animer le yoyo Tempiesta de sa main gauche. L'objet sembla s'enflammer, des disques et de la ficelle jaillirent les étincelles qui faisaient de ces yoyos les plus redoutables outils du fabricant de jouet. La ficelle partit s'enrouler autour d'une des toupies attachées à la veste, qui flottait sous l'effet de la course de son propriétaire. La toupie se détacha, et suivit le mouvement de la ficelle, qui revenait vers l'avant du garçon.

        Le yoyo revint à sa place dans la main de son propriétaire, la toupie, elle, partit à toute vitesse vers la porte fermée, en commençant à tournoyer à grande vitesse.

        TNT était trop concentré pour avoir fait attention à la remarque de son adversaire, mais une chose était sûre, inconsciemment, il avait bien l'intention de corriger l'erreur,et de veiller à ce qu'il soit bel et bien mort.

        La toupie atteint sa vitesse maximale, et le liquide qu'elle contenait fut projeté trop fort sur les ses parois. L'explosion ne fut pas particulièrement impressionnante en elle-même, mais la porte de la cuisine, qui était à quelque centimètre de l'objet, prit peur, et tenta de filer se cacher dans le four, et emportant ses gonds avec elle.

        Trottola del tornado

        Tandis qu'il énonçait virilement, le nom de ce projectile ultra-instable, Timuthé jeta la poupée russe qu'il avait dans la main. Celle-ci sembla suivre le même chemin que la porte, si ce n'était que les risques d'explosion anticipés était très important si on considérait le tempérament du garçon allumé.

        Il ne cessa d'ailleurs pas de courir, et à nouveau le yoyo de sa main gauche commença à tourner. Il jouait un jeu musclé le pépère...
          Réfugié derrière sa table, Suiji réfléchissait à toute vitesse à un plan pour mater TNT. Il préférait s'en sortir sans avoir à le tuer, mais si l'autre commençait à tout faire exploser, il n'hésiterait pas à lui faire subir un « Mille ans » de souffrance. Il regretterait de s'en être pris à plus faible que lui ! Pour l'instant, ce n'était pas encore dans ses projets. Le singe n'était pas vraiment bien situé pour attaquer l'artilleur fou. Son regard se posa sur la marmite contenant la fameuse soupe surprise. Il avait tenté un mélange ultra-épicé, à base de merguez, tabasco, et piments en tous genres, quelques poivrons, beaucoup de poivre, de la coriandre, trois branches de céleri, et une pointe d'huile d'olive, en plus d'autres légumes quelconques dont le goût se perdait. La moitié de la liquidité de cette soupe provenait de la quantité de tabasco versée dans le plat : c'est dire à quel point c'était fort.
          Voilà une arme terrible. Restait à l'atteindre. Spontanément, Suiji sortit de sa cachette pour aller chercher son chaudron, mais une explosion en provenance de la porte l'interrompit dans son mouvement. Il vit la porte voler à travers la pièce, apparemment très pressée de fuir la toupie explosive, et il resta un instant pétrifié. S'il avait été sur la trajectoire de l'objet, nul doute qu'il aurait eu très mal. Gloups. Il allait devoir faire attention s'il ne voulait pas finir éparpillé en petits morceaux. Il inspira, ne quitta pas son calme, et continua son avancée vers la marmitte qu'il saisit, avant de la renverser de sorte à ce qu'une grande bande partant de pas loin du four jusqu'à la porte soit couverte de soupe. En même temps, il pouvait voir la poupée russe qui passait par la porte, et venait faire un peu de tourisme de son côté. Pauvre Suiji, il n'a pas intérêt à rester là.

          En vitesse, il fit un bon sur le côté, faisant bien attention à prendre appui sur une surface sèche, et regagna sa table de cuisine en trois sauts. Cependant, il avait également constaté que le mafieux était en approche, et n'hésita pas à lancer un couteau dans sa direction (je rappelle qu'il en a deux à la ceinture) dans son mouvement.

          « Dix-sept points. »

          Pour ceux qui n'ont pas la cible de fléchettes en tête, ceci signifie qu'il visait la cuisse gauche (ou le tibia, mais là c'est la cuisse) de son adversaire. Le tir pouvait manquer un peu de précision du fait qu'il était en mouvement en l'effectuant, mais si Timuthé ne prenait pas la peine d'esquiver, il allait très probablement être touché. Suiji ne chercha toutefois pas à vérifier qu'il avait fait mouche, préférant se réfugier rapidement derrière la table avant que la poupée ne fasse un gros boom.
            Enfer et damnation, TNT se battait contre un imbécile ! En effet, n'importe quel individu normal se serait grandement méfié d'une poupée explosive du vice capitaine de l'équipage, même avec une mèche éteinte. Le leurre n'avait pas marché, peut être que Saru était un véritable homme en vérité, ou bien qu'il avait repéré que la mèche n'avait pas été allumée...

            Dans tout les cas, Tim devait agir vite pour ne pas se faire avoir, la douleur dans ses avant-bras dut au choc avec l'assiette était croissante, et l'arrivée du capitaine était également un fait fortement envisageable. Il fallait liquider son adversaire au plus tôt, et par conséquence, il allait musclé le jeu.

            Une fois de plus, le yoyo partit de la main de son propriétaire dans un nuage d'étincelles. Cette fois, ce n'était pas la veste du mafieux qui servait de destination à l'arme, mais sa ceinture, plus précisément, une des deux Matriockas di eternità qui pendaient à sa ceinture. Le disque tournoyant atteint la mèche, qui s'alluma, puis il revint à sa position d'origine. Une deuxième fois, la main droite du jeune homme s'élança pour récupérer la poupée avant l'explosion.

            C'est alors qu'une douleur intense se fit sentir dans sa cuisse. Concentré comme il était, il n'avait pas fait attention au couteau lancé par son adversaire. Pour un peu, il aurait même crié, mais vous imaginez bien que un homme, un vrai, comme l'était le vaillant TNT ne criait jamais. Un homme, ça pleure pas, et ça a pas mal, enfin si, mais ça encaisse sans rien dire, comme un héros de manga, ou un imbécile, au choix...

            Cela dit, la jambe de Tempiesta fut particulièrement vexée du manque d'attention que lui porta son propriétaire, et décida qu'elle ferait la morte pendant quelque temps, à cause de ce couteau. Timuthé apprit donc tout l'art de s'envoler à la sauver willy, avec du sang qui coule, une musique de film d'amour, et des vieilles dames qui pleurent.

            Sans se rendre compte du potentiel de destruction de la sauce répandue au sol, et dans sa traditionnelle tendance à l'auto-destruction, notre ami attrapa la poupée dont la mèche était déjà grandement consumée et la détacha. Il entra en vol plané dans la pièce juste à temps pour voir Saru se cacher derrière la table renversée. Il sourit.

            La poupée russe fut jeté, et son bras gauche se leva pour protéger son visage. L'explosion allait être redoutable, et les dégâts importants, très importants.

            Encore une demi-seconde avant l'impact.

            TNT essaie de se retourner dans son vol, afin de limité les dégâts. La poupée s'approche du sommet de sa trajectoire. Elle est trop proche, il va être brulé aussi. Sa main droite va dans sa poche, le deuxième yoyo y est. la sauce ultra pimentée se rapproche, quelle qu'en soit l'issue, le combat se terminera très prochainement.

            La poupée est maintenant juste au-dessus de la table mise à la verticale par Saru pour se protéger. Il va devoir trouver un truc, et très vite.

            Boum...

            Une pluie de céramique envahit la pièce. Une multitude de morceaux tranchant comme des lames de rasoirs s'élancèrent dans toutes les directions, alors que la poupée explosa. Serrant les dents, TNT encaissa la douleur due à la violente brulure, ainsi qu'aux nombreux morceaux de céramique s'enfonçant dans son bras gauche, son torse et ses jambes. Heureusement pour lui, étant très près de l'explosion, les projectiles n'avaient eut le temps d'atteindre leur vélocité maximale, il n'était pas dit qu'il en soit de même pour le singe derrière sa table.

            L'homme et le jouet touchèrent le sol en même temps. Tandis que cette fois Tim hurlait, à cause du contact entre liquide hyper-piquant et ses plaies tout juste ouvertes, la deuxième couche de la poupée russe roulait jusqu'au mur. Un petit sifflement caractéristique aurait put se faire entendre sans le cri. La deuxième mèche était allumée !

            Sur le visage du mafieux, une petite larme se forma. Le pauvre, il avait une saleté dans l'oeil, c'était vraiment pas de chance, d'aucun auraient presque pu croire qu'il pleurait, quelle bande de médisant!

            Hrp/encore une fois, aucune explosion que je n'ai pas décrit dans mon post n'aura lieu pendant le tient/Hrp
              Si Timuthé faisait face à un imbécile, l'imbécile faisait face à un fou écervelé (c'est-à-dire une fine combinaison entre un abruti fini et un malade mental). Suiji avait pris la peine de contrôler les dégâts qu'il avait réussi à infliger, et constata avec satisfaction que le malheureux venait de recevoir le projectile en plein dans la cuisse. Ha ! Tu vas voir qui est le meilleur, espèce de débile profond ! Le problème est qu'il était tout de même en plus mauvaise posture que TNT. En effet, il put voir que l'artilleur avait saisit sa poupée russe et la lui lançait dessus, mais par les airs. Sa piètre protection ne lui était donc, au final, plus de la moindre utilité. Il n'eut que le temps de déglutir, un instant pétrifié en prenant conscience du péril de la situation, avant de se mettre dans une position à peu près défensive : il se replia en boule sur lui même, exposant son dos à l'explosion, et protégeant son visage et ses mains. Il ne pouvait risquer un handicap d'un des deux, au risque de ne plus pouvoir cuisiner.

              La détonation retentit, et presque en même temps, Suiji sentit des morceaux de céramique venir se planter dans son dos à plein vitesse, et également sur son côté droit. Il retint un grognement de douleur, avant de se redresser au quart de tour, faisant complétement fi de la douleur. Il avait souvent souffert dans la vie, et jamais cela n'avait été suffisant pour le stopper. Il posa son regard sur TNT, sans se rendre compte que la poupée russe allait exploser une seconde fois. Quand bien même l'aurait-il remarqué qu'il n'y aurait pas prêté attention : Timuthé N. Tempiesta était un homme mort. Basculant du côté obscur de la force, le cuisinier était bien décidé à montrer à ce sale gosse ce qu'il en coûtait de venir mettre le désordre dans sa cuisine.

              « Menu explosif aujourd'hui : artilleur sauté, et son assortiment de légumes en fines lamelles. »

              En même temps, Suiji constatait que sa colonne vertébrale avait été épargnée, miraculeusement, et que l'explosion n'aurait donc pas de graves conséquences. Parfait. Sauf qu'il avait désormais du mal à bouger correctement son bras droit. Tant pis, il utiliserait le gauche. Il avait récupéré son rouleau à pâtisserie et était bien décidé à achever ce petit arrogants qui osait le défier ainsi. Bizarrement, il semblait avoir oublié ce qui avait provoqué le conflit, et considérait désormais que TNT n'était qu'un misérable petit avorton qui avait décidé de faire le malin face à son aîné. Pfff, de toute façon, Suiji, c'est le plus fort, et il va lui mettre une raclée maintenant qu'il est sortit du pays des bisounours.
              Le bras droit pendant lamentablement sur son côté, il partit en courant dans la direction de l'artilleur, armant le rouleau pour ne pas rater son coup. Cette technique n'était pas conçue pour se faire en chargeant, mais le singe avait perdu son sang-froid intérieur (même si ça se voyait pas), et n'avait qu'une seule envie : exploser le crâne du mafieux.

              « Home Run !! »

              Il avait énoncé la technique un peu avant d'être arrivé au contact de l'ennemi. Dès qu'il fut à portée, il amorça le mouvement de son bras, visant ostensiblement la tête du blessé, sans voir la larmouillette dû à la poussière que le pauvre mafieux c'était pris dans l'œil. C'est vraiment pas de chance quand même, elle tombait vraiment mal cette poussière. Il n'avait pas la moindre protection contre une éventuelle explosion, et si celle-ci avait la mauvaise idée de retentir avant qu'il n'ait pu porter son coup à TNT, nul doute qu'il serait très très très frustré.
                L'artilleur venait de faire une erreur particulièrement grossière. En effet, il avait oublié que son adversaire était particulièrement résistant. Qui d'autre aurait put se relever et se battre après avoir subit l'explosion d'une des redoutables Matriochkas di eternità? Le gros problème ne fut cependant pas que l'adversaire ne soit pas mort, mais plutôt que TNT se retrouvait allonger dans une sauce glissante et piquante, avec un Saru armé, et bien debout pas loin de lui.

                Heureusement pour lui, le garçon avait un autre plan en réserve, un plan qui lui permettrait de reprendre le dessus avec classe et virilité. Mais avant toute chose, il avait un détails à régler. Oui, ça a l'air bête, mais le rouleau à pâtisserie menaçait de lui fracasser le crâne, et jamais sa jambe blessée ne lui permettrait de se relever assez vite.

                Son mouvement fut bien plus simple : il roula sur lui même, juste à temps pour voir l'arme improvisée s'écraser là où son visage avait élu domicile quelques dixième de seconde plus tôt. La douleur dans son bras gauche fut terrible lorsqu'il effectua ce mouvement, les morceaux de céramique s'enfonçant plus profondément encore dans sa chaire. Son bras droit, lui, n'avait pas eut ce problème, étant donné qu'il récupérait le deuxième yoyo Tempesta dans la poche de la veste.

                Il était temps de passé à la contre-attaque, et d'utiliser une dernière fois le bras gauche qui menaçait d'être inutilisable d'ici peu de temps. Les deux armes à étincelles quittèrent les mains du poseur de bombe en même temps, tandis que celui-ci serrait les dents pour affronter la douleur. Hélas, même s'il était ultra-viril et qu'il avait l'habitude de souffrir, TNT ne put supporter la douleur dans le bras gauche.

                Le yoyo de gauche partit donc n'importe comment, formant une magnifique trajectoire sinusoïdale dans la direction de la jambe droite du cuisinier, pour les esthètes qui aiment les maths. En fait c'était ce genre de trajectoire qui assurait d'une chose : le yoyo ne s'enroulerait pas autour de la jambe. L'autre yoyo quand à lui, suivit exactement la bonne trajectoire, et aucun doute n'était permis sur le but final de l'attaque : enrouler la jambe gauche de l'ennemi et tiré pour le faire tomber, quitte à bloquer le yoyo pour qu'il ne revienne pas.

                D'ailleurs, avant même que l'arme ne soit enroulé, Tim commença à tirer des deux bras, enfin à tirer du bras droit, vu que le gauche ne servait plus à rien, ce qui lui assurerait une force maximal quand son arme serait enroulée autour de la jambe adverse, si elle le faisait.

                De l'autre côté de la pièce, une explosion retentit, et la poupée russe s'envola sous le souffle. Poussée par sa propre explosion, elle revenait vers le duo, pour que sa troisième couche explose. Un détails qui peut être important : elle était précédée par une autre multitude de morceaux de céramiques.

                Malgré la douleur, TNT ne put réprimer un sourire, selon lui, Saru avait le choix : éviter les yoyos et subir une deuxième pluie de céramique, ou éviter la pluie tranchante et tomber, ce qui lui enfoncerait les dizaines de morceau de céramique qu'il avait dans le dos un peu plus profondément.

                Finalement cela valait bien le sacrifice viril d'un bras et d'une jambe!
                  Voilà ce qui arrive lorsqu'on perd la tête et qu'on agit sans réfléchir : on fait des erreurs. De grosses erreurs. Dans la colère, Suiji avait tenté d'écrabouiller la tête de TNT, et comme toutes les fois où il tentait d'attaquer l'adversaire pour un home run au lieu de l'attendre, l'esquive était inévitable. Alors qu'il sentait le rouleau frapper le sol, envoyant une vibration douloureuse dans tout son bras, Suiji grinça des dents, réalisant à quel point il s'était montré stupide. Il aurait bien pris le temps de se maudire s'il l'avait eu. Il se serait insulté lui-même de tous les noms, se reprochant son manque de contrôle de soi, aurait même essayé de se remémoré ce que Maître Atsuhito lui aurait dit dans une telle situation.
                  Malheureusement, le cuisinier n'avait pas le temps de se lancer dans une longue réflexion métaphysique, et ne put que voir les deux yoyos filer vers ses jambes, l'un s'enroulant autour de sa jambe, l'autre faisant une courbe tellement belle que Suiji ne retint pas la larme qui lui monta à l'œil. Quelle magnifique courbe sinusoïdale, parfaitement réalisée, et tellement mieux qu'une courbe tracée à la main. Il n'y avait vraiment que la nature pour réaliser une telle beauté. Son admiration ne put pas se prolonger : non seulement parce qu'il n'avait pas le temps puisqu'il sentait l'autre yoyo s'emparer douloureusement de sa jambe, et parce que la courbe se défit rapidement. Ouf, il peut de nouveau penser au combat.

                  Il entendit l'explosion, et réalisa qu'il fallait qu'il réagisse en vitesse. Comme le souligne mon sympathique compagnon de rp, il n'avait pas trente-six mille solutions... mais il en avait plus de deux. S'il tentait de se dégager, il risquait bel et bien de subir de nouveaux dommages importants à cause de cette fichue poupée. S'il ne faisait rien et cédait au yoyo, il risquait de tomber à plat dos et de quand même souffrir bien comme il faut. Il avait cependant deux autres possibilités : la première était la charge sur l'adversaire, la seconde était de simplement se mettre à terre, mais en pivotant de sorte à atterrir à plat ventre, esquivant la plupart des éclats de céramique qui fileraient vers TNT, sans pour autant devoir aggraver ses blessures.
                  Il fallait faire un choix. Préférant la sagesse à la colère, Suiji se jeta à terre, tournant dans le sens dans lequel le yoyo ne resserrait pas sa prise autour de sa jambe, et se tint à plat tandis que les éclats de céramiques lui passaient au dessus du corps. Sauvé ! Maintenant, c'était à lui de faire mumuse, et surtout, de se mettre à l'abris ; il ne savait pas combien de coups comportaient ces superbes poupées, et n'avait pas envie de se risquer de recevoir une troisième volée à cause de sa négligence. Il avait cependant toujours ce fichu yoyo accroché à sa jambe, et il valait mieux pour lui qu'il s'en dégage rapidement. Il était donc temps de mettre en application la 1ère stratégie évoquée.

                  Suiji se redressa brusquement en position assise, plia la jambe gauche afin de se rapprocher de TNT, ou de le rapprocher, peu importe à vrai dire, tout en tendant la jambe droite dans le but de lui mettre un coup de pied en plein dans le ventre. Alors qu'il sentait son membre (haha) entrer en contact avec l'adversaire, il en profita pour passer derrière lui, immobilisa TNT d'un étranglement, et le maintint entre lui et la poupée russe... tout du moins, il fit ce qu'il pouvait pour le maintenir. Je rappelle que sa jambe n'était pas dégagée du yoyo, et qu'il avait un bras dont l'efficacité était largement réduite.

                  [Hrp : Ha, j'avance pas bcp, et j'ai peur de fait du GB. Préviens si quelque chose ne va pas]
                    Et une magnifique contre attaque du cuisinier, qui une fois de plus montrait qu'il était un adversaire redoutable sur le plan international. Allait-il donc gagner le titre? C'était fort envisageable vu la situation. En quelques secondes, TNT se trouvait passer du poste d'attaquant à celui de victime. En fait, il n'avait pas eu le temps de voir venir le coup.

                    Un pieds volant, un Saru qui disparait, puis un bras qui l'étrangle, voilà à quoi pouvait se résumer le monde selon TNT à cet instant. Cependant, il n'avait pas dit son dernier mot, il aurait juste besoin de... Tiens, une poupée russe... Pour un peu, on aurait presque cru que c'était une de ces poupées qui faisaient de Tim un tueur sanguinaire. Heureusement, la probabilité disait que non, parce que sinon, le pauvre pépère serait dans une situation très problématique, le genre de situation que les moins virils appelle une situation sans espoir. Mais... C'était une de ses poupées!

                    Le pauvre mafieux prenait seulement conscience du danger, et se rendait compte petit à petit qu'il venait de se faire avoir comme un bleu et que, dans une demi-seconde, il allait se retrouver transformer en hachis parmentier. Et oui, qu'on le veuille ou non de la céramique tranchante propulsée à toute vitesse, ça faisait très très mal. Le poseur de bombe allait devoir réagir comme un homme, un vrai. Attendant la mort qui allait bientôt arriver, il ferma les yeux, sera les poings, et...

                    BOUM

                    Le son de la céramique brisée se fit entendre, suivit par un bruit de chute. Ça sentait la poudre, mais, pas la poudre qu'utilisait l'adolescent. Cette odeur, il ne l'avait sentit que chez un seul fabricant, ce fabriquant, c'était Unwin Vail. Rouvrant les yeux, Tempiesta vit au sol toutes les couches de sa poupée éclatés, et la mèche qui finissait de se consumer dans le vide. Sur la droite, Unwin, avec un pistolet dans la main. Il avait ce regard des mauvais jours, celui qui dit je vais t'égorger et si en plus, tu réponds aux coups, je te balance à la mer après t'avoir gaver de trois fruits du démons.

                    Le capitaine s'avançait... Le duo allait avoir mal...

                    * En raison d'une scène d'une rare violence, nous interrompons notre programme, en espérant que vous voudrez bien accepter nos plus sincères excuses*